Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Environnement
Ruecup, une application toulousaine pour localiser (et récupérer) des objets abandonnés dans la rue. Créé par 4 Toulousains, Ruecup est « le bon Coin » des meubles et des appareils à récupérer. Elle permet de signaler et localiser des objets laissés sur les trottoirs. Une application unique en son genre. « Le but est simple : pouvoir signaler, localiser et récupérer (si besoin) des objets qui ont été laissés sur les trottoirs » résume en quelques mots Quentin Abrioux, l’un des 4 fondateurs. « Vous marchez dans la rue, vous voyez une chaise. Au lieu de vous dire « elle va partir à la déchetterie alors qu’elle est en bon état », vous utilisez Ruecup afin de signaler sa position aux autres utilisateurs potentiellement intéressés par cet objet » poursuit-il. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).
#SmartCity
L’entreprise, un acteur essentiel et souvent oublié de la Smart City. Au-delà de l’effet de mode, le phénomène de la Smart City, ou ville intelligente, est devenu un bel indicateur du dynamisme d’une ville et de la performance d’un maire à rendre sa ville plus agréable, plus en mouvement, plus communicante et plus responsable. Dans cet objectif du mieux vivre ensemble, le numérique agit tout à la fois en phare et en élément perturbateur. C’est lui qui a fait émerger de nouveaux usages, brouillé les frontières et décompartimenté le privé et le professionnel. C’est lui aussi qui permet d’identifier et d’analyser les usages, tout en sensibilisant et en responsabilisant les citoyens à participer à ce challenge collectif. (@lemondefr).
Devenir une Smart City grâce à l’User Generated Content. Le potentiel d’une ville à être considérée comme une smart city tient à sa capacité à mobiliser les technologies de l’information et de la communication pour être performante sur 6 critères : son économie, ses habitants, sa gouvernance, la mobilité en son sein, et sa vie communautaire. Si une smart city cible particulièrement ses habitants, une smart destination cherche à améliorer l’expérience touristique. Un exemple d’étude : l’Euro 2016 et les villes qui ont hébergé la compétition. Les 5 villes les plus mentionnées durant l’Euro 2016 sont Paris, Marseille, Nice, Lyon et St Denis. (@siecledigital).
Comment la Métropole joue-t-elle son rôle de catalyseur dans un contexte où le numérique bouleverse les us et usages ? C’est la (bonne) question posée conjointement par La Tribune et la Ville de Marseille qui organisent pour la seconde année consécutive un Forum entièrement dédié à la Smart City, à ses impacts et ses promesses, les 29 et 30 septembre prochain au Pharo à Marseille. Une seconde édition qui se déroulera le jeudi 29 septembre dès 14h, par une série d’ateliers de co-création mêlant industriels, start-ups, élus, experts tandis que le vendredi 30 septembre, sera jalonné de table-rondes abordant les thématiques du big data et de la sécurité, du sport et du numérique, du rôle des entreprises dans la création de la smart métropole ou encore de l’impact du numérique sur l’urbanisme et l’aménagement métropolitain. « La Smart city ne doit pas être un beau discours, elle doit être une réalité« , a rappelé Jean-Christophe Tortora, le président de La Tribune, lors de la conférence de presse de présentation du Forum qui s’est tenu ce jeudi 8 septembre sur le chantier Smartseille, porté par Eiffage. Une façon de joindre le geste à la parole, Smartseille étant au sein du périmètre d’Euroméditerranée, LE démonstrateur de la ville intelligente. Ce qui fait dire à François Jalinot, le DG d’Euroméditerranée que Smartseille n’est qu’une brique d’un plus vaste écoquartier de 700 000 m2, sorte de Fab Lab à ciel ouvert. (@latribunepaca). A lire : « Boucle à eau de mer » et champignons dépolluants au coeur du futur éco-quartier de Marseille (@Le_Parisien).
D’une smart city à une “engaged city”. Il faut aller au-delà d’une vision toute technologique de la smart city. Guillaume Degroisse décrypte l’évolution de la smart city vers une ville aux citoyens engagés grâce au digital, l’”engaged city”. Pour trouver une première mention de la notion de smart city, il faut remonter jusqu’en 1992, année de parution d’un “Que sais-je”, écrit par Gabriel Dupuy, dont l’objet était « l’informatisation des villes ». En réalité, il faudra attendre le début des années 2000 pour que le terme devienne vraiment populaire. C’est IBM qui l’utilise en premier, dans sa littérature marketing à destination des maires de grandes villes qui désirent informatiser leurs services municipaux. Mais c’est surtout Bill Clinton qui, lors d’un dîner, va insuffler l’idée à John Chambers, patron de Cisco, en lui demandant si avec toute la technologie et réseaux que sa société maîtrise, elle ne pourrait pas oeuvrer pour rendre les villes plus simples à vivre, plus agréables et plus intelligentes. (@latelier).
#SmartHome
Le rêve de la maison connectée face à la réalité. Dans les allées de l’IFA, le salon de l’électronique grand public qui se tient actuellement à Berlin, la maison connectée se décline à toutes les sauces. Cafetière, machine à laver, réfrigérateur, four, thermostat, ampoules, serrures ou même vannes de radiateurs… rien ne semble échapper à cette tendance du tout connecté. Sous les regards à la fois intrigués et fascinés des visiteurs, constructeurs de renommée mondiale et start-up dévoilent leurs dernières innovations en la matière. (@lemondefr). A lire aussi : « Digital Lifestyle » à l’honneur à l’IFA : les éditeurs vont travailler pour des frigos (@Metamedia).
#EconomieCollaborative
La protection sociale de l’auto-entrepreneur sur la table. Avec la déconvenue des livreurs de Take Eat Easy, la situation précaire des auto-entrepreneurs utilisant des plateformes collaboratives a encore pu se vérifier récemment. C’est pour apporter à ce genre de profils un minimum de protection, même si celle-ci ne recouvrera jamais le risque chômage, que la loi Travail s’est dotée de son article 60 (ex- 27-bis). Il s’applique aux « travailleurs indépendants recourant, pour l’exercice de leur activité professionnelle, à une ou plusieurs plateformes de mise en relation par voie électronique ». (@Lentreprise).
Airbnb va lutter contre le racisme de ses hôtes, mais on n’a pas encore bien compris comment. Va-t-on pouvoir se passer de Innclusive et Noirbnb, ces plateformes alternatives qui ont fleuri cet été à destination de ceux qui galèrent à louer sur Airbnb : les minorités de couleur et sexuelles ? L’entreprise a promis il y a trois mois des mesures pour lutter contre les discriminations sur sa plateforme, et les a dévoilées jeudi 8 septembre dans un rapport de 32 pages. Il est le fruit du travail d’une équipe prestigieuse, dont un ex-ministre de la justice américain, Eric Holder, embauché comme conseiller. Ce qui n’empêche pas que les solutions exposées peinent à convaincre certains acteurs publics. (@MashableFR).
#Presse
Saignée rédactionnelle à «l’Obs». A l’Obs, c’est une demi-surprise : la direction avait expliqué fin juin vouloir lancer un plan d’économies de 5 millions d’euros. Mais sa traduction concrète, annoncée ce jeudi, fait néanmoins l’effet d’un coup de massue à l’intérieur du journal détenu par le trio Bergé-Niel-Pigasse. La «réorganisation» vise à ramener le «périmètre rédactionnel» du groupe (y compris le site Rue89) de 185 à 143 postes, selon un communiqué interne que Libération s’est procuré. Soit la suppression de 22% des effectifs : 42 postes, dont 33 journalistes. Le plan s’accompagne d’une réduction de neuf jours de RTT pour les salariés. (@libe).
#Streaming
L’optimisation à l’extrême : l’obsession de Netflix pour vous proposer le contenu qui vous fera binge-watcher. C’est frappant, à l’heure où les données personnelles sont considérées comme un trésor par les entreprises qui opèrent des services en ligne, d’entendre Netflix affirmer que ces données ne l’intéressent pas. Peu lui importe qui vous êtes : Netflix ne demande aucune information personnelle comme votre sexe, votre âge, votre niveau de salaire, ou votre lieu de résidence. Seul ce que vous regardez a de la valeur pour Netflix afin de vous proposer le meilleur contenu possible. Et oui, contrairement à Google ou Facebook qui doivent avoir le maximum d’informations à votre sujet pour vous proposer des publicités ciblées, Netflix ne fait pas de publicité. Son service est payant et de toute évidence, plus vous regardez des séries et des films, moins vous risquez de vous désabonner. (@PresseCitron).
#Cinema
Toronto 2016: Snowden, héros ordinaire aux mains d’Oliver Stone. Quand l’image d’ Edward Snowden (le vrai) est apparue sur l’écran du Roy Thomson Hall, la grande salle du festival de Toronto, le 9 septembre, à la fin de la projection de Snowden, d’Oliver Stone, la salle l’a applaudie. S’il n’en tenait qu’au public canadien, l’ex-employé de la NSA obtiendrait l’asile sur les bords du lac Ontario. Ces applaudissements témoignaient aussi d’une cruelle réalité. Snowden, tel que l’ont écrit Stone et son coscénariste Kieran Fitzgerald, tel que l’interprète Joseph Gordon-Levitt est un homme ordinaire qui échappe à cette banalité par un acte hors du commun. La singularité et l’importance de cet acte se mesure bien mieux en voyant à l’écran le vrai Edward Snowden qu’en admirant la performance d’un acteur hollywoodien, aussi consciencieux et intelligent qu’il soit. D’où le prodigieux intérêt du documentaire de Laura Poitras, Citizenfour, tourné en grande partie à Hong Kong dans la chambre d’hôtel où s’était caché Snowden après sa fuite en 2013. (@thomsotinel).
#MediaSocial
Snapchat : Elle risque six mois de prison pour le partage d’une photo volée. L’idée de la Playmate de l’année 2015 était de faire rire une de ses amies en se moquant du physique de la personne âgée mais cette dernière, récemment identifiée par la police de Los Angeles, souhaite désormais aider les autorités en témoignant dans cette affaire de publication d’images privées. Cela pourrait faire valoir à la jeune femme de 29 ans jusqu’à six mois d’emprisonnement. (@20minutes).
Facebook censure un post de la Première ministre norvégienne. La Première ministre norvégienne Erna Solberg a annoncé vendredi 9 septembre que Facebook avait supprimé un de ses posts contenant la célèbre photo d’une jeune Vietnamienne nue brûlée au napalm, prise en 1972 par le Vietnamien Nick Ut Cong Huynh pour l’agence Associated Press. C’estb le premier cas connu de censure d’un chef de gouvernement sur le réseau social. « Pendant que j’étais dans l’avion entre Oslo et Trondheim, Facebook a supprimé un post de ma page Facebook », a écrit Mme Solberg, sur le réseau social. « Ce que Facebook fait en supprimant des photos de ce type, aussi bonnes soient leurs intentions, c’est d’éditer notre histoire commune ». Mme Solberg avait défié Facebook vendredi matin en publiant une photo problématique pour le géant américain qui estime qu’elle viole ses règles sur la nudité. Le post de la Première ministre a disparu en fin de matinée. (@courrierinter).
#Afrique
Le crowdfunding en Afrique, une nouvelle génération de tontines ? Comment une pratique ancestrale – la tontine – peut-elle se réinventer à l’épreuve d’un phénomène émergent ? C’est le cas du « financement par la foule » – le crowdfunding – qui s’adapte aux spécificités du continent africain via ses acteurs, ses technologies supports (Internet et téléphonie) et leurs usages. Tout un chacun et donc une foule (crowd) a un certain pouvoir de financement (funding). Ce phénomène n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis une dizaine d’années. L’expressioncrowdfunding, dont la principale traduction en français est financement participatif, a ainsi été utilisée de manière générique pour désigner des levées de fonds. Elle reflète en réalité différents modes de financement alternatifs aux prêts des banques et autres organismes de crédit. (@latribune).