#Energie
Grâce à des bactéries cette start-up va éclairer nos villes sans électricité. La jeune pousse Glowee a été sélectionnée par la revue du MIT parmi les innovateurs de moins de 35 ans de l’année 2016. Son invention : des bactéries qui renferment les gènes d’animaux marins bioluminescents. Algues, méduses, calamars, poissons, crevettes… Tous ces animaux marins ont en commun de posséder un gène code leur permettant d’être bioluminescents : en présence d’une enzyme, la luciférase, ils génèrent naturellement une lumière colorée (en général bleue ou rouge). Cette production naturelle est pour la start-up parisienne Glowee l’une des ressources de demain. (@WeDemain). A lire : Les pionniers du green (7/8) : Glowee : quand la mer inspire l’éclairage urbain (@latribune).
#Media
Médialab de l’AFP : l’innovation au service de l’information. La cellule de recherche et développement de la troisième plus grande agence de presse du monde n’est pas très imposante : quelques bureaux avec des ordinateurs dans un coin. Son équipe ne l’est d’ailleurs pas non plus, du moins en taille. Seulement deux journalistes, un ingénieur-développeur à mi-temps et un stagiaire en informatique sont dédiés à la réalisation de projets innovants pour l’AFP. Et ce, selon les propos du site, « tant dans la structuration de l’information (extraction de connaissances, annotation de contenus, web sémantique) que dans sa visualisation (cartographie dynamique en contexte géographique, mashups). » Les multiples partenariats avec des start-up, médias et universités compensent cependant la faiblesse en ressources humaines du petit laboratoire. Financée en grande partie par des fonds publics (Union européenne, Agence nationale de la recherche), la R&D de l’agence ne cesse de participer à l’élaboration d’innovations technologiques aussi utiles que prometteuses. (@InaGlobal).
#Economie
Antoine Jouteau : « Le Bon Coin étudie un dossier d’acquisition chaque mois, plutôt en France? » Le site français de petites annonces, acquis en 2010 par le groupe norvégien Schibsted, peut se targuer de 23 millions de visiteurs uniques par mois et d’occuper la 5éme place des sites les plus visités dans l’Hexagone, la société doit aujourd’hui se développer sur toujours plus de verticales afin de maintenir sa position dans un secteur où il est de plus en plus concurrencé. Son PDG Antoine Jouteau ne se prive pas pour autant de regarder ailleurs pour grossir : « Il est question que Le Bon Coin, sur son coeur d’activité – l’automobile, l’immobilier, les biens de consommation, l’emploi – reste très fort et continue de grandir, mais il est aussi question, sur des domaines d’activité sur lesquels nous ne sommes pas encore importants, ou sur lesquels nous n’avons pas encore commencé notre monétisation, ou qui ne sont pas prioritaires pour l’instant, d’aller chercher des entreprises nationales pour les faire rejoindre le groupe et créer des synergies ». Un dossier d’acquisition serait ainsi analysé chaque mois, principalement chez des start-up françaises. Une stratégie dont l’objectif est de capter une part toujours plus importante d’audience et du temps de navigation des internautes. Et pour cause : son modèle économique repose pour l’essentiel sur la vente de publicités – à l’instar d’un certain Google… -, auquel s’ajoute quelques options de visibilité pour les dépositaires d’annonces. Une recette qui lui a permis d’afficher un chiffre d’affaires de 125 millions d’euros en 2013, et supérieur à 180 millions l’an passé. (@LesEchos).
Économie collaborative et coopérativisme : faut-il dresser des murs ou construire des ponts ? Notre article sur le Supermarché La Louve, le dernier né de la conso alternative, publié le 6 septembre dernier sur The Conversation, a suscité de multiples réactions, dont un article pour le moins critique de Fabrice Flipo. Si nous nous félicitons de ce débat, nous ne nous reconnaissons pas dans la lecture qu’il en propose, ni dans sa vision de l’économie collaborative. Aussi nous semble-t-il nécessaire de clarifier et rectifier certains points, tout en poursuivant la discussion sur les rapprochements possibles entre économie collaborative et coopérativisme. En préambule, une première mise au point : notre propos n’a jamais été d’assimiler économie collaborative et mouvement coopératif. Ce serait absurde, l’économie collaborative et le mouvement coopératif étant évidemment deux notions bien distinctes. L’économie collaborative est un champ émergent et hétérogène, réunissant des organisations qui, par le biais de technologies de l’information, permettent aux individus d’échanger des biens, services ou connaissances sans avoir à passer par une structure centralisée qui possède ou contrôle les actifs. Le modèle coopératif est un modèle de gouvernance, évidemment bien plus ancien, qui repose sur la propriété collective d’un outil de production et la participation démocratique des coopérateurs aux décisions de l’organisation. (@FR_Conversation).
#SmartHome
La smart home pour cyclistes verra le jour en Suède. Les smart home intéressent de plus en plus : 45% des Américains possèdent ou posséderont d’ici à la fin de l’année 2016 des technologies pour rendre leur maison intelligente, selon une étude Coldwell Banker. Des Suédois proposent eux une smart home originale : un bâtiment spécial pour cyclistes à Malmö. Dans cette ville aux 42km de pistes cyclables, le vélo est en effet un moyen de transport privilégié comme il peut l’être à Copenhague. (@latelier).
#Publicite
Le bloqueur de publicité Adblock Plus va vendre des publicités. Bloquer les pubs – pour les remplacer par d’autres, plus « acceptables ». La société allemande Eyeo, qui édite Adblock Plus, le plus populaire des bloqueurs de publicité, a ouvert mardi 13 septembre sa « place de marché » pour annonceurs. Concrètement, des entreprises peuvent désormais acheter des espaces publicitaires avec Adblock Plus, à condition de respecter un certain nombre de règles de format « peu intrusives ». Les publicités seront alors affichées aux utilisateurs d’Adblock Plus en remplacement des encarts bloqués par le logiciel. Eyeo affirme avoir commencé à tester le programme depuis un mois sur une douzaine de sites importants, et que durant cette période, « le prix des publicités vendues [sur la place de marché] a explosé », a affirmé le PDG de ComboTag, partenaire d’Eyeo, au Wall Street Journal. Les annonceurs « ont très envie de toucher cette population très connectée qui utilise des bloqueurs de publicité ». (@pixelsfr).
#PresidentielleUS
Le site internet Slate veut briser l’embargo sur le résultat des élections américaines. L’élection du président des Etats-Unis se joue dans les swing states, ces Etats où l’équilibre électoral entre démocrates et républicains varie d’un scrutin à l’autre et qui « décident » de l’issue de l’élection. A chaque scrutin, des spécialistes comme Nate Silver, gourou de la statistique, leCenter for Politics de l’université de Virginie ou le Princeton Election Consortium s’efforcent de prédire le résultat de l’élection en analysant les sondages. Cette année, Slate promet de bousculer les règles de cette élection. Dès l’ouverture des bureaux de vote sur la côte Est, le site d’information veut publier en temps réel des informations sur le taux de participation – pour l’élection présidentielle et les élections au Sénat. Il s’agit de fournir aux électeurs les outils et les informations dont disposent les candidats, leurs équipes, et les médias. (@lemondefr).
#MediaSocial
Les algorithmes de Facebook sous le feu des critiques. Le réseau social aux 1,71 milliard de membres communique à tout va pour fêter les dix ans de son célèbre fil d’actualités (newsfeed), qui, grâce à des algorithmes complexes, organise ce que chacun voit sur sa page. Mais la grogne des éditeurs de contenus, qui s’estiment trop dépendants à Facebook, ainsi que les polémiques récentes sur sa politique éditoriale et sur la neutralité de ses algorithmes, gâchent la fête. De passage à Paris, Chris Cox, le directeur des produits de la firme californienne, a tenté d’éteindre l’incendie. (@LaTribune).
#BigData
Digilocker : en Inde, les citoyens peuvent stocker leurs documents officiels sur le cloud. Les autorités du pays ont récemment annoncé qu’elles reconnaîtront désormais les copies digitales du permis de conduire stockée sur Digilocker, le cloud public sécurisé lancé en 2015 par le gouvernement indien. Il suffit pour cela d’installer l’application Digilocker sur son smartphone, de lier l’application à son numéro de téléphone et d’uploader une copie de son permis. (@RSLNmag).
#Mobilite
Google sera à Montélimar, capitale du nougat, le 21 septembre, pour marquer le lancement de l’Android 7.0 Nougat. A cette occasion une statue (Bugdroid) sera installée pour célébrer la dernière version du système d’exploitation mobile de Google. Le 30 juin dernier, Google avait lancé officiellement le système d’exploitation, l’Android 7.0. Chaque nouvelle version d’Android est pourvue d’un nom de confiserie ou de dessert, choisi par les internautes. Cette fois-ci les internautes avait choisi le nougat. (@F3Rhone_Alpes).
#LiensVagabonds
Facebook accusé d’abus de pouvoir, la revanche des vieux médias. A retenir cette semaine : Mark Zuckerberg accusé d’abus de pouvoir démocratique par un journal norvégien ; la lettre de l’éditeur ; même la 1ère ministre norvégienne se fait censurer ; Facebook se défend ; puis se ravise et ré-autorise la photo ; Pourquoi cette affaire est si importante ; Les algorithmes doivent rendre des comptes ; Les GAFA sont-ils des partis politiques ? (@Metamedia).
#Futur
Notre futur saturé d’applications ne sera pas si rose. Il n’a pas l’air très fun. Vaguement plus confortable, un brin plus ennuyeux et beaucoup plus solitaire. (@big_browser).