07 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 7 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image : People bike on the beach ahead of Hurricane Matthew in Atlantic Beach, Fla., on Wednesday (@NPR). Photo: Jewel Samad / AFP / Getty Images.

#Ville

« La ville intelligente doit remettre le citoyen au centre de la ville ». Philippe Dumont, directeur en charge de la ville intelligente de Cisco creuse cette piste de réflexion : « La ville intelligente doit remettre le citoyen au centre de la ville. Il faut d’autre part s’inscrire dans des démarches transverses, développer une infrastructure multi-usages sécurisée, transparente. Et, encore une fois la question de l’acceptance citoyenne est au cœur des enjeux. Car, s’il n’est pas informé, associé, le citoyen peut entrer dans une logique de rejet, vivre cette nouvelle ville comme une agression. De plus, si la Smart City n’offre pas d’avantages à la population, habitants comme touristes, je ne vois pas l’intérêt de la mettre en place ». Carlos Moreno tient alors à préciser que la métropole a un impact sur un rayon de 120 km autour d’elle « mais, dans le même temps, nous sommes dans l’hyper proximité où la qualité de vie se joue en un quart d’heure. En effet, si le travail, les loisirs et le domicile se trouvent à un quart d’heure les gens sont heureux et, au plus le temps est long, au moins ils sont heureux ».

Ile-de-France : le numérique pour redonner le sourire aux commerces de quartier. « Nous avons tous les outils classiques du numérique, avec une page Facebook ou un site Internet, mais on peut certainement faire mieux », reconnaît Claire Griffon, de la fromagerie Griffon dans le VIIe arrondissement de Paris. Même constat pour Patrick Cerisier, président de la fédération des commerçants de Sucy-en-Brie (Val-de-Marne). Selon une étude menée par la CCIP Paris Ile-de-France, seuls 42 % des commerçants indépendants sont présents sur le Web. Pas moins de 900 commerçants sont cependant venus chercher la solution miracle, ce lundi, à la bourse du Commerce (Ier) auprès de 50 prestataires présents au forum Connect Street, première vitrine du commerce de proximité connecté. « Il est temps de faire la transition numérique, affirme Yvan Remy, spécialiste chez MLG Consulting. L’objectif, pour tous, est de faire de la croissance et de survivre face à la concurrence des grandes galeries. » Voici trois idées innovantes qui peuvent changer la vie du petit commerce. (@le_Parisien). A lire : Talents des Cités : un Bisontin recevra son prix au Sénat. Azouz Manaï, bisontin de 40 ans, a remporté un Prix National dans le cadre du concours Talents des Cités. Il sera reçu le 22 novembre prochain au Sénat.

Quels développements pour les territoires numériques de la FrenchTech ? La 3ème édition de la Digital Week de Nantes s’est achevée le 25 septembre dernier. En 10 jours, ce sont quelque 200 évènements consacrés aux cultures du numérique qui se sont tenus un peu partout en ville. Artistes, chercheurs, entrepreneurs et aussi nombre de curieux ont participé à des échanges et des explorations autour des enjeux d’un numérique toujours plus pervasif. En 2016, ces évènements sont nombreux, très nombreux. À tel point qu’il devient difficile de se différencier. Certains cèdent parfois à la surenchère, à l’image du salon Viva Technology, qui pour sa première édition s’est enorgueilli d’avoir réuni, au début de l’été à Paris, pas moins de 5 000 start-ups. Il fait peu de doute que le mouvement FrenchTech – ce label français mis en place par le gouvernement et attribué à des pôles métropolitains reconnus pour leur capacité à faire émerger et croître un écosystème de start-up – constitue l’un des principaux moteurs de cette fièvre événementielle. (@FR_Conversation).

Comment le numérique rend la ville «smart» Marseille classée par l’OCDE comme l’une des 40 métropoles les plus innovantes de la planète. Nice considérée comme l’une des cinq premières villes connectées au monde, selon le classement établi par Juniper Research… Et un président qui veut faire de Provence-Alpes-Côte d’Azur une smart région… On ne peut pas dire qu’en termes de « numérique attitude », le territoire soit à la traîne. Cela fait même partie de son attractivité. Une bonne image à l’international due, notamment, aux différents mouvements French Tech. En phosphorant de concert, en portant loin les compétences du coin, les French Tech – d’Aix-Marseille à la Côte d’Azur en passant par Avignon ou Toulon – ont très largement contribué à mettre en avant l’expertise de ses pépites. Car c’est bien cette mise en commun de savoirs qui a placé le numérique dans le haut du panier de toutes les préoccupations. Ne nous y trompons pas, la vague digitale est à la fois un tsunami générationnel, social et entrepreneurial. Et certainement pas un gadget. Une vague dont les effets doivent être pris à bras-le-corps pour ne pas se laisser submerger. À condition, bien sûr, d’en retirer la substantifique moelle. Être smart, c’est être intelligent et même plus que ça. Quel secteur peut se considérer comme non impacté ? Qui peut encore ignorer que la digitalisation va bien au-delà d’un service dématérialisé, présenté comme la cerise sur le gâteau ? (@LaTribune). Crédits : © Jean-Paul Pelissier / Reuters.

La ville intelligente, futur ghetto de riches geeks ? Le marché mondial des technologies de la ville intelligente dépassera les 88,7 milliards d’euros en 2025, prévoit un rapport du cabinet d’études Navigant. Une croissance de 10,3% tous les ans, plus rapide que celle des énergies renouvelables (7% selon BMI Research). Plus de 600 villes ont déjà mis en œuvre des solutions connectées dans un grand nombre de secteurs (énergie, mobilité, éducation, culture, mobilier urbain, infrastructures…), estime BPI France. Derrière l’enthousiasme des élus se cache une mise en oeuvre souvent laborieuse. Lyon, par exemple, mène plus d’une centaine d’expérimentations dans le cadre de sa “Métropole intelligente”. « Certaines n’ont pas été reconduites », reconnait Karine Dognin Sauze, vice-présidente en charge de l’innovation et du développement numérique. (@bymaddyness).

#IntelligenceArtificielle

Vers la robotique quantique. Kindred est un projet de système de robotique et télérobotique reposant sur l’IA et notamment sur l’ordinateur quantique D-Wave. A la tête de cette nouvelle startup se trouvent Geordie Rose, également président de D-Wave, et Suzanne Gildert, une ex-chercheuse de cette société. Le but de Kindred sera de multiplier les capacités de travail d’un être humain, nous explique Next Big Future. Au centre du système se trouvera une espèce de combinaison que revêtira l’opérateur. Le but de cet harnachement est de capter l’ensemble des mouvements du sujet. « Un peu comme dans les systèmes de « motion capture » utilisé dans les films d’animation, mais cette fois-ci pour enregistrer les données biométriques et les envoyer à une IA à des fins d’analyse et d’apprentissage ». Un casque se chargera d’enregistrer les ondes cérébrales. Une fois cet apprentissage effectué, un algorithme pourra être transmis à des robots qui seront alors en mesure de reproduire le comportement de l’opérateur humain d’origine. Le même système pourrait être utilisé pour de la téléopération, mais pourrait, toujours selon le site, aller plus loin que l’action classique à distance pour permettre un système proche de celui imaginé dans le film Avatar… Nous transporter à distance dans le corps d’un autre ! (@internetactu).

La révolution de l’intelligence artificielle, nouvelle menace pour les constructeurs de PC et mobiles. Les terminaux informatiques et mobiles, qui comprennent les PC, les tablettes, les smartphones et les téléphones portables basiques, sont en train de vivre un bouleversement historique. L’arrivée de Google avec une famille de produits intelligents fait entrer ce marché dans la révolution de l’intelligence artificielle. Cela va-t-il redynamiser les ventes plombées par un net ralentissement sur le segment des smartphones, qui constituent l’essentiel du marché en volume ? (@LUsineDigitale).

VR, IA, maison connectée : Google défend sa place au-delà du mobile. Par Jérôme Derozard, consultant et entrepreneur. La « keynote » de rentrée de Google hier soir, sur sa nouvelle gamme de produits, colle de près à Apple. Comme pour la firme de Cupertino, elle fut orientée consommateurs et matériels, et intervient après celle de juin dédiée aux développeurs et logiciels. Mais c’est loin d’être la seule similarité. La bagarre s’annonce rude ! Amazon et Facebook sont aussi dans la ligne de mire. C’est le monde de demain qui se prépare. La suite sur le site @MetaMedia. A lire aussi : Google prend le tournant des assistants personnels (@FigaroTech).

#Media

Les marques deviennent médias, les médias doivent devenir des marques. Oui mais comment ? Le patron de Vice l’a prophétisé en août dernier et ce n’était pas que de la provocation: il va y avoir un bain de sang dans le monde des médias. Chacun voit le bain de sang à sa manière, regroupement, fermeture pure et simple, vente par appartement, rachat au rabais par des groupes télécoms ou par des milliardaires plus soucieux du contrôle de leur image que de revivifier un secteur qu’on dit moribond. Alors qu’il est en pleine expansion. Oui. En extension. Pas en contraction. C’est d’ailleurs pour ça que ceux qui ont compris (ou qui en ont l’intuition) se ruent sur cette triste période de liquidation totale comme des fashion victims aux galeries Lafayette un jour de soldes. (@Frenchweb).

Shane Smith a fondé un média qui cartonne et déstabilise la concurrence. Il ne compte pas s’arrêter là. Entretien exclusif avec le gourou de “Vice”, qui n’est pas du genre à tourner autour du pot. C’est la success story d’un secteur qui s’effondre. A l’heure où la presse compte ses morts, Vice n’en finit plus de grandir. Quatre mille collaborateurs, trente-six bureaux dans le monde (dont la France, où Vice News lance ce lundi 20 octobre 2014une déclinaison en langue française et une émission quotidienne en partenariat avec France 4), et une valorisation portée à 2,5 milliards de dollars par les investissements successifs de Rupert Murdoch, Hearst et Disney. Au-delà des chiffres, c’est également un séisme sur le fond : ce qui était jusqu’à présent un média pour jeunes branchés veut devenir le CNN de la génération YouTube. Moins d’un an après son lancement, Vice News, une division à gilet pare-balles qui s’aventure dans tous les coins chauds de la planète (Syrie, Ukraine, Libéria), affiche déjà plus d’un million d’abonnés sur YouTube. Et son reportage au cœur de l’Etat islamique a fait le tour du monde, quand aucun autre média occidental n’a réussi à sortir des images de Raqqa. Après une course-poursuite de plusieurs mois, Shane Smith, le truculent fondateur-patron-reporter-gourou de Vice, a accepté de s’affaler dans un canapé londonien pour évoquer avec nous ses plans de conquête du monde. Interview exclusive ici (c’est la première fois qu’il s’exprime dans un média français), et portrait en version longue à retrouver dans votre Télérama du 22 octobre 2014. (@telerama).

#Journalisme

La National Public Radio (NPR) a piloté la première opération de fact-checking en direct lors du débat présidentiel américain opposant Hillary Clinton à Donald Trump. Le site de la radio publique américaine a retranscrit les paroles des candidats une minute seulement après qu’elles ont été prononcées, et contrôlé la véracité des arguments utilisés, expliquant le cas échéant en quoi tel discours est mensonger. Cette opération a mobilisé une équipe de plus de 50 professionnels et chercheurs chargée de la vérification des faits, et a attiré plus de six millions de personnes sur le site de la NPR. (@NiemanLab). A lire aussi : Médialab de l’AFP : l’innovation au service de l’information (@InaGlobal).

#JeuVideo

Webedia met la main sur Oxent pour devenir un acteur majeur de l’e-sport. Webedia rachète Oxent et Bang Bang Management et conclut un partenariat avec le PSG pour accélérer dans l’e-sport. Les revenus générés par l’e-sport en France sont estimés à 22,4 millions de dollars pour l’année 2016. En 2017, l’e-sport devrait peser 26 millions de dollars dans l’Hexagone. Le groupe français Webedia, spécialisé dans l’édition de sites thématiques, vient de racheter la société Oxent, qui organise 20 000 tournois e-sport chaque année. Les détails financiers de l’opération n’ont pas été dévoilés. Fondée en 2009 par Matthieu Dallon et Antoine Frankart, Oxent gère l’ESWC, la Coupe du monde du jeu-vidéo qui se tient chaque année à la Paris Games Week. La start-up française a également développé la plateforme Toornament.com, qui a accompagné l’organisation de 20 000 tournois e-sport dans 100 pays au cours de l’année écoulée, selon les chiffres communiqués par Webedia. (@Frenchweb).

#Environnement

Yukan, la plateforme environnementale qui veut enterrer le « green washing ». Chaque produit, de sa fabrication à sa disparition, possède une empreinte environnementale. Pour réguler cette consommation d’énergie, c’est l’Union Européenne qui fait autorité avec ses critères environnementaux, rassemblés dans son « PEF Guide » (Product Environment Footprint guide). Pour l’heure, les grandes décisions en matière d’environnement se trouvent en effet entre les mains d’un organe politique centralisé. Mais qu’arriverait-il si le consommateur prenait le pouvoir sur la gestion de la consommation d’énergie émise par chaque bien, en devenant une sorte de juge ? C’est en voulant donner les connaissances aux consommateurs et en les rendant responsables de leurs choix que Christophe Girardier à eu l’idée de la plateforme Yukan. Pour lui, les critères mis en place sont «subjectfis et souvent décidés par les industriels eux-mêmes», explique ce consultant en stratégie et désormais entrepreneur. (@Frenchweb).

#Publicite

Les Internautes les plus friands d’adblockers sont les plus enclins à l’achat. L’usage des adblockers est de plus en plus répandu. Si la pratique ne concerne que 6 % des internautes à l’échelle mondiale, elle a connu une croissance exponentielle en passant de 39 millions d’utilisateurs en 2012 à 200 millions aujourd’hui (pour un total de 3,4 milliards d’internautes) comme le rappelle un livre blanc de Fabernovel (Adblock, enquête sur un détraqueur de performance digitale) qui vient de dresser le portrait des usagers. L’élargissement de l’adblocking soulève de nombreuses questions chez les éditeurs de contenus et les annonceurs, notamment sur le profil des utilisateurs. (@LaTribune).

#Commerce

Facebook se lance dans le commerce en ligne. Lundi 3 octobre, Facebook a dévoilé une nouvelle plate-forme de petites annonces entre particuliers, rivale du Bon Coin (France) et de Craigslist (Etats-Unis). Cette initiative pourrait constituer une première étape vers des ambitions plus importantes dans le commerce en ligne. « Ces dernières années, de plus en plus de personnes utilisent Facebook pour acheter et vendre des objets », indique Mary Ku, responsable produit sur le projet. Jusqu’à présent, ces transactions s’effectuent essentiellement au sein de groupes consacrés. Le nouvel espace, plus facilement accessible, pourrait permettre de décupler l’activité. (@Pixelsfr).

#Securite

Police prédictive : Twitter peut-il aider à anticiper la violence ? La justice américaine vient de débloquer 800.000 dollars pour le développement d’un algorithme censé prévoir les violences grâce à l’analyse de Twitter. Une première qui éveille les craintes de voir se développer un Big brother numérique. La police prédictive pourrait avoir un nouvel allié. Avec le numérique, la police américaine espère pouvoir anticiper les troubles à l’ordre public grâce à un algorithme appliqué aux réseaux sociaux. Concrètement, les différentes publications sur Twitter en lien avec des violences seraient analysées et géolocalisées et pourraient ainsi permettre de prédire, voir empêcher, de possibles éclats de violence ou des débordements en marge de manifestations, à l’image de ceux de Charlotte dernièrement. Du côté des associations de défense des libertés, l’heure est aux craintes. Se dirige-t-on vers une ère calquée sur un scénario à la Minority Report, le roman de Philipp K. Dick ensuite adapté au cinéma, où toutes les explosions de violences seraient contrecarrées en amont grâce à une surveillance de masse ? (@Marianne2fr). a lire aussi : Violences urbaines : un algorithme pour prévenir tout risque de débordement (@Europe1).

#Espionnage

Yahoo accusé d’avoir espionné les emails de tous les utilisateurs pour le gouvernement… Après l’annonce récente d’un piratage géant qui a touché 500 millions de comptes, Des anciens employés indiquent à Reuters que l’entreprise aurait espionné les emails de tous les utilisateurs en temps réel, à la demande du gouvernement américain. Sans doute en toute illégalité. Les sources de Reuters accusent la nouvelle patronne de l’entreprise, Marissa Mayer, d’avoir capitulé, ce qui aurait provoqué le départ du vice-président en charge de la sécurité, Alex Stamos. (@20minutes).

#FaitsDivers

Google efface la dette de 100 000 euros d’un garçon de 12 ans qui s’est emmêlé les pinceaux. Pour que la musique de son groupe, Los Salerosos, résonne au-delà de sa ville de Torrevieja, José Javier a fait appel à la multinationale Google. Mais il s’est trompé d’outil. Au lieu d’utiliser AdSense, qui permet à n’importe qui de vendre le trafic de ses vidéos et récupérer une partie des revenus, il a utilisé AdWords, qui achète des publicités pour sa vidéo. Même. En un mois, les dépenses publicitaires ont grimpé exponentiellement, de 15 euros à 19 700 euros. Le compte étant dans le rouge, la banque a contacté les parents de José Javier, qui l’ont immédiatement bloqué. Google, par l’intermédiaire de sa filiale irlandaise, réclamait encore 78 000 euros liés aux achats d’AdWords. Le constat de la mère de José Javier, Inma Quesada : « Il pensait gagner de l’argent. En fait, c’était l’inverse. » (@big_browser).

06 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 6 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

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Le géant de l’e-commerce, Amazon a annoncé,mardi 4 octobre, l’implantation de son plus grand entrepôt à Boves, près d’Amiens. Cinq cents emplois devraient être créés d’ici 2020. Le groupe prévoit aussi l’extension du site de Lauwin-Planque, dans le Nord. Elle devrait générer 250 emplois supplémentaires. (@Franceinfo). A lire aussi : Amazon Web Services ouvre au moins trois data-centers à Paris… pour rassurer ses clients en France.

#Recyclage

Les opérateurs télécoms prêts à faire plus d’efforts pour recycler les téléphones. Si le Sénat met en lumière de réels déficits en matière de recyclage de mobiles , dans les télécoms, le sujet est déjà pris au sérieux depuis des années. « Les opérateurs sont impliqués depuis plusieurs années dans la collecte et le recyclage des téléphones portables. Les chiffres progressent d’année en année », explique Michel Combot, le directeur général de la Fédération française des télécoms (FFT), qui regroupe les principaux acteurs du secteur (sauf Free). Tout en reconnaissant qu’il y a encore des progrès à faire. En 2015, environ 1,5 million de terminaux ont ainsi été récupérés par les opérateurs français. Contre moins de 500.000 en 2009. Si le taux de recyclage des mobiles usagés s’élevait à seulement 15 % l’an dernier, les opérateurs se sont fixé comme objectif, avec la FFT, de porter ce taux à 30 % en 2020. (@LesEchos).

Le recyclage des portables usagés, un gisement inexploité. C’est un beau gâchis sur lequel vient de mettre le doigt le Sénat. Seulement 15 %, environ, des téléphones portables mis sur le marché français sont repris pour être recyclés ou réparés , une fois arrivés en fin d’usage. Des appareils vendus à 24 millions d’exemplaires chaque année, chiffre stable depuis 2012, et dont pas moins de 100 millions d’unités obsolètes dorment aujourd’hui dans les tiroirs, selon les estimations fournies par les sénateurs Marie-Christine Blandin (Ecologiste) et Jean-François Longeot (UDI-UC), dans un rapport publié jeudi dernier. Un document dans lequel ils décrètent « l’urgence » de bâtir une stratégie pour exploiter au mieux cette montagne de déchets dont la valeur est généralement mal connue, alors même qu’elle est loin d’être négligeable. Les portables constituent une « véritable mine urbaine » pour les métaux rares que renferment leur carte électronique. Une tonne de ces cartes peut comprendre jusqu’à 1 kilogramme d’or, 5 kilogrammes d’argent, 9 kilogrammes de tantale et 250 kilogrammes de cuivre. Ce qui leur donne, au cours actuel de ces métaux, une valeur « comprise entre 6.000 et 15.000 euros la tonne, voire jusqu’à 50.000 euros pour les cartes les plus riches », indique le rapport. En 2012, à peine un quart du tonnage de cartes collectées a été traité. Soit, rien que pour l’or, une perte de valeur de 124 millions d’euros faute de recyclage, selon un étude de l’ADEME. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle, à l’échelle de l’entreprise. Le Cigref publie un livre blanc intitulé « Gouvernance de l’intelligence artificielle dans les grandes entreprises ». Les enjeux sont autant organisationnels que juridiques et éthiques. Contrairement aux géants américains du Web qui assument jusqu’à travailler ensemble sur le sujet , les entreprises françaises communiquent peu sur leurs projets d’intelligence artificielle (IA). « Pourtant, les grands groupes français exploitent ces technologies en matière de lutte contre la fraude, de personnalisation du service-client voire même de recherche comme on l’a vu dans certains laboratoires pharmaceutiques », a pointé Konstantin Voyiatzis, le DSI d’Edenred – la société qui commercialise les tickets-restaurants – lors d’un colloque organisé mardi 27 septembre par le Cigref. Administrateur au sein de ce réseau d’informaticiens issus de grandes entreprises, il y a lancé avec l’avocat Alain Bensoussan le Cercle IA, un comité de réflexion autour du sujet. Après un an de travail, le Cigref publie un livre blanc intitulé « Gouvernance de l’intelligence artificielle dans les grandes entreprises ». Enjeux managériaux, enjeux juridiques et enjeux éthiques de l’IA y sont abordés. Sur la scène du colloque, ces trois défis ont également truffé les interventions des invités du Cigref. Pour faire simple, un ordinateur est doté d’une intelligence artificielle quand il est capable d’apprendre à partir des données qu’il traite puis d’agir ou restituer ces connaissances. Derrière cette définition, différentes techniques algorithmiques émergent, du machine learning au deep learning.  (@EchosBusiness).

Détecter les émotions à distance. Une équipe de chercheurs a mis au point un détecteur d’émotions ne nécessitant aucun capteur à placer sur le corps, et fonctionnant uniquement grâce à des signaux sans fil, rapporte Kurzweil AI. Mis au point par le groupe de Dina Katabi, au Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory (CSAIL) du MIT, ce système capte les variations du rythme cardiaque et de la respiration. Cependant, ces deux paramètres sont largement insuffisants pour déterminer l’état émotionnel d’une personne. Comme le précisent les auteurs de la recherche dans leur papier (.pdf) : « La périodicité du signal cardiaque (c’est-à-dire la moyenne de son rythme) n’est pas suffisamment significative pour reconnaître les émotions… Plus précisément, pour cela, nous avons besoin de mesurer les variations infimes de chaque battement individuel ». En plus d’un système de captation, il faut donc un algorithme de « machine learning » capable d’analyser ces fréquences et ces rythmes de manière à en déduire quatre possibles états émotionnels, qui sont la tristesse, la joie, le plaisir ou la tristesse. Le système arriverait à détecter correctement les émotions dans 70 % des cas, et ce même lorsque la personne est analysée pour la première fois, donc sans passer par une phase d’apprentissage. Les chercheurs espèrent que cette technologie pourra être utilisée dans le domaine de la santé, mais aussi pour mesurer l’impact de films ou de publicités… (@InternetActu).

#Audiovisuel

La télévision a-t-elle pour mission de divertir, informer, cultiver ? La culture à la télévision serait-elle élitiste? La télévision a-t-elle pour mission de divertir, informer, se cultiver ? La culture à la télévision serait-elle élitiste ? Qu’est-ce qu’une émission culturelle ? C’est en compagnie d’ Emilie Aubry que nous tenterons de répondre à ces questions. La télévision, la culture. Il n’y a pas deux mots qui semblent plus antinomiques aujourd’hui. Et pourtant, cela n’a pas été toujours le cas. Aux débuts de la télévision, il y a eu une intention de culture. On diffusait des pièces de théâtre classique dans ce qui ne s’appelait pas encore des premières parties de soirée. Il y avait Lectures pour tous, l’émission de Pierre Dumayet, Pierre Desgraupes et Max-Pol Fouchet. Quand on parle de ce temps-là, c’est en général avec une grande nostalgie. Eh bien voilà un argument de plus contre la nostalgie. Car ce temps-là, c’était aussi celui de Guy Lux et de bien des émissions imbéciles. La télévision, cela semble toujours avoir été Intervilles contre Lectures pour tous. La semaine prochaine, nous parlerons de Bernard Buffet, qui a été filmé dès l’âge de 19 ans par la télévision ; mais il ne l’était pas pour son éventuel talent, il l’était pour son âge et sa célébrité déjà commençante. La télévision n’a jamais diffusé de grande émission, je ne sais pas moi, sur un grand artiste minimalistes comme Donald Judd. Et en a-t-elle jamais consacré une à la musique de Steve Reich ? Ou à la poésie ? On m’a fait remarquer que le JT de France 2 n’a pas annoncé la mort d’Yves Bonnefoy; mais France 2 a-t-il jamais fait une émission sur un grand poète ? (@franceculture).

#eSport

Webedia accompagne le PSG dans l’e-sport.  Webedia est en train de bâtir un empire de l’e-sport. Le groupe média français vient de procéder à une série d’acquisitions lui permettant de contrôler une grande partie de la chaîne de valeur de cet écosystème, de l’organisation de compétitions à la production d’émissions télé en passant par la gestion de l’image de divers stars du milieu. «Personne n’a regroupé autant d’actifs dans l’e-sport», affirme Cédric Siré, directeur général de Webedia. « Nous faisons un pari sur plusieurs années, et entendons être leader dans le domaine en France, mais aussi sur les autres marchés où nous sommes présents ». Une nouvelle puissance qui a permis à Webedia d’être choisi par le PSG pour accompagner l’expansion du club de football dans l’e-sport. (@Figaro_Economie). A lire aussi : Webedia met la main sur Oxent pour devenir un acteur majeur de l’e-sport. (@frenchweb).

#Surveillance

Traçage de véhicules : Orange condamné en appel sur la collecte des données de ses salariés. Confirmant le 29 septembre un premier jugement du 15 juillet 2015, Orange a été condamné par la cour d’appel de Paris à retirer des boîtiers électroniques sur environ 20.000 de ses véhicules d’entreprise en raison du nombre, de la qualité et de la conservation des données collectées sur ses salariés, a-t-on appris lundi de source syndicale. L’entreprise aurait ainsi trois mois pour se mettre en conformité sous astreinte de 2.000 euros par jour de retard. (@europe1).

#SmartCityMed

Forum Smart City de Marseille: succès confirmé pour la deuxième édition. Objectif atteint pour la deuxième édition du forum Smart City de Marseille: les ateliers de ce jeudi ont tous enregistré un taux d’inscription record… et plus de 1.000 inscrits prendront place demain dans l’auditorium du Pharo. La preuve, s’il en est, que les enjeux stratégiques gravitant autour de la ville intelligente intéressent bien au-delà des seuls spécialistes. Il faut dire que l’on s’inscrit plus que jamais dans le siècle des métropoles. Et celles-ci n’ont de sens que si elles convergent vers une ambition: une qualité de vie optimisée pour les habitants. Habitat, énergie, loisirs, tourisme, mobilité, sécurité: c’est bien de façon transverse, dans tous les domaines, que l’hyperconnectivité et les prouesses technologiques doivent faire sentir leurs effets. (@latribune).

#Transport

Les trois grands freins à la voiture autonome. Au Mondial de l’automobile, la voiture autonome concentre l’attention des constructeurs. Plusieurs d’entre eux ont annoncé leurs premiers modèles entièrement autonomes pour 2021. Le cabinet McKinsey prévoit même qu’elles représenteront 15 % des ventes en 2030 avec à la clef une réduction de presque 90% des accidents en ville.  Mais certains spécialistes ne cachent pas leurs doutes sur un avènement aussi rapide. « La voiture autonome dans certaines conditions existe déjà. Celle capable d’aller partout et en toutes circonstances mettra très longtemps à arriver », résume Arnaud de la Fortelle, directeur du centre de robotique de Mines ParisTech. Les verrous techniques sont encore nombreux. La réglementation devra être repensée dans sa globalité comme l’ensemble de l’écosystème bâti autour de l’automobile. Et si le principal obstacle à la voiture autonome était tout bonnement l’être humain ? (@LesEchos). A lire aussi : Mythes et réalités de la voiture autonome  (@latribune).

#Blockchain

Les startups de la Blockchain aux élus : « surtout, ne réglementez pas ! » La France a raté la révolution Internet dans les années 1990, elle ne doit pas rater celle de la Blockchain. Tel était, en substance, le message martelé ce mardi 4 octobre lors du Forum parlementaire de la Blockchain, qui s’est tenu à la Maison de la Chimie, à Paris. Pour la deuxième fois, une poignée d’élus au fait des enjeux numériques rencontraient des startups, des juristes et des grands groupes, pour discuter de l’état de maturité de la Blockchain, de ses défis et de ses applications potentiellement révolutionnaires. (@latribune).

#Web

4chan : L’homme le plus détesté des Etats-Unis sauvera-t-il la poubelle du Web ? » La poubelle du Net, le forum 4chan, n’a plus d’argent à recycler. Le propriétaire du site, Hiroyuki Nishimura, qui l’a racheté en 2015 à son fondateur, Christopher « Moot » Poole, a publié un message pour prévenir ses utilisateurs. « Nous avons essayé de maintenir 4chan tel qu’il est. Mais j’ai échoué. Je suis sincèrement désolé. » Sur ce le patron propose plusieurs alternatives, expliquant qu’il n’a pas assez d’argent pour continuer à faire tourner le site s’il reste en l’état : augmenter le nombre d’abonnés premium, réduire les coûts de moitié en rognant sur la vitesse, la capacité technique et en fermant des espaces de discussion, ou ajouter des publicités intrusives voire malveillantes. (@Lexpansion). A lire aussi : Le forum 4chan en difficulté financière (@Pixelsfr).

#Piratage

Comment se prémunir d’Eko, le nouveau virus qui infeste Facebook Messenger. Eko. Derrière ce nom se cache un virus qui circule depuis quelques jours sur Facebook. Il se répand toujours de la même manière : un de vos amis -lui même infecté- vous envoie un lien d’un document « xlc.graphics » contenant votre nom suivi du mot « vidéo ». Votre photo de votre profil est automatiquement utilisée pour illustrer le lien.  Comme l’explique le ministère de l’Intérieur sur sa page Facebook, qui prend l’affaire très au sérieux, si jamais vous avez cliqué sur le lien, vous êtes redirigé vers un faux site Youtube qui vous incitera à télécharger une extension malveillante pour Google Chrome ou Mozilla Firefox. (@Lexpansion).

#TTIP

Le Conseil national du numérique donne à son tour l’alerte. Le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, Matthias Fekl, a un allié contre le Partenariat transatlantique (TTIP) : Mounir Mahjoubi, le président du Conseil national du numérique (CNNum). Pour ce dernier, il est vital de remettre à plat les bases de la négociation entre Américains et Européens. Sujet ô combien important : la libre circulation des données personnelles (âge, sexe, sites visités, produits consommés, services achetés, relations professionnelles et amicales…) et la non-tarification de leur transfert suscitent l’inquiétude. « Nous sommes en train de négocier une option dans laquelle les données personnelles des utilisateurs français d’Internet seront librement envoyées sur des serveurs américains basés aux Etats-Unis. De ce fait, ils ne disposeront plus des mêmes droits qu’en Europe, où ils ont toujours un droit d’information sur l’accès, la modification et l’utilisation qui est faite de leurs données personnelles », explique Mounir Mahjoubi. « Cela pose problème. » En tant que citoyen français consommateur de services numériques, « je dois savoir qui possède mes données, qui les utilise, qui peut y avoir accès et par quels moyens. C’est la base de tous les travaux réalisés depuis la loi informatique et liberté, il y a quarante ans, et la création de la CNIL ». (@LesEchos).

05 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 5 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende imageMirail Ploumanac’h –  crédit Cédric (@France3Bretagne).

#Finance

« J’innove » : ma start-up à la campagne. L’allure décontractée, Max redécouvre le plaisir d’aller au travail. Finis, les embouteillages, place au vélo. Ce chargé de clientèle a suivi son entreprise en plein champ. Une start-up dont la mission est de gérer des millions d’euros. Les réunions se font au soleil entre un potager et un poulailler, avec vue sur les Pyrénées. Ici, le patron prend les décisions importantes en terrasse. La société veut réinventer la banque de demain, où chacun pilotera ses comptes depuis son téléphone mobile avec des commissions réduites au minimum. Dans cet espace ouvert, pas de banquier, mais des développeurs informatiques, juristes. Des jeunes connectés qui renouvellent la carte bancaire. 400 professionnels et 70 000 particuliers ont déjà ouvert un compte ici. À midi, football ou cuisine commune : on réinvente la convivialité en entreprise. De nouveaux emplois, de nouvelles familles qui s’installent, la mairie a même ouvert une nouvelle école. (@franceinfoplus).

#Transport

Du covoiturage culturel au service des entreprises. Difficile de se faire une place dans le covoiturage avec un Blablacar qui détient plus de 90% du marché sur toute l’Europe. Mais c’est quand même possible, avec une offre différente. , La startup lilloise Covoiture-Art part à la conquête des institutions culturelles et des entreprises. Thibault Denis du Péage, son cofondateur explique. « Notre service ne sert pas simplement à aller d’un point à un autre. Avec notre solution, la voiture est un lieu d’échange qui permet de se regrouper par affinité et de se rendre ensemble sur le lieu d’une exposition, d’un festival, d’un concert ou de tout autre événement culturel. » (@latribune).

#LiensVagabonds

Dans une époque pareille, le fact-checking devient décisif. A retenir cette semaine : « We The People », une chaîne Snapchat lancée aujourd’hui pour couvrir la fin de la présidentielle US ;  Les networks refusent le fact checking en direct même si 60% des Américains le réclament ; mais Bloomberg TV le fait ;  Idem pour le WashPosttout comme le NYTimes avec une équipe de 18 fact-checkers ; c’est bien le job des médiasTrump a menti mais ses partisans s’en moquent  Le fact-checking est à la mode;  Comment désormais couvrir le reste de la campagne ? (@Metamedia).

#TransformationDigitale

Faut-il uberiser la chaîne de commandement ? La transformation digitale donne parfois l’impression d’être une vaste guerre de tranchées, opposant le siège et le terrain. Les « mutineries de la transformation digitale » sont donc de plus en plus fréquentes : refus d’adopter des outils, inertie des managers de terrain, données non remontées, désengagement de salariés. Le numérique bouleverse les lignes managériales en rendant l’information accessible plus vite et en déplaçant les sources de légitimité et d’expertise. A l’heure du numérique, la réactivité et l’adaptation à un environnement instable sont des compétences plébiscitées ; laisser à quelqu’un la possibilité de décider seul, en autonomie permettrait d’éviter ces allers-retours. (@frenchweb).

#Blockchain

Jean-Claude Trichet à propos du bitcoin : « La blockchain est une invention géniale ». Après l’annonce du Brexit, le 24 juin, toutes les places financières plongent. Toutes ? Non. La valeur du bitcoin, une cryptomonnaie totalement décentralisée, monte en flèche, gagnant plus de 9 %. Les monnaies virtuelles sont-elles l’avenir de la finance ? Jean-Claude Trichet, l’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE), invité, dimanche 2 octobre, de l’émission « Questions politiques » (en partenariat avec Le Monde, France Inter et France Info) n’est pas un grand admirateur du bitcoin. Pour lui, « le bitcoin est essentiellement – et ça ne me plaît pas du tout – un instrument spéculatif ». Pourtant, M. Trichet, qui se décrit lui-même comme « un vrai geek bourré de technologies », s’intéresse de près au mécanisme qui a permis l’émergence du bitcoin : la « blockchain », un registre de transaction décentralisé et distribué entre tous les utilisateurs, qui permet de sécuriser les échanges : « La blockchain est détachable [du bitcoin], et c’est une invention géniale, parce qu’elle repose sur une décentralisation complète de l’enregistrement des transactions. Au lieu d’avoir un système central qui enregistre et qui contrôle tout, on est en présence d’une technologie très impressionnante, qu’on a un peu de mal à pénétrer. […] Mais ça marche, et c’est en train d’être testé sur beaucoup d’autres applications, qui n’ont plus rien à voir avec le bitcoin. » Une position assez étonnante de la part d’un homme qui a justement dirigé deux institutions, la BCE et la Banque de France, chargées justement de centraliser les politiques monétaires. Mais M. Trichet voit dans la blockchain un potentiel qui dépasse de loin le seul secteur bancaire. (@Pixelsfr).

#Robot

Au Japon, des robots pour combler l’instinct maternel. Les Japonais ne font plus d’enfants, cela veut-il dire pour autant qu’ils n’ont plus envie de s’occuper d’un bébé ? Alors que le Japon connaît une grave crise démographique, certaines entreprises espèrent tirer profit du phénomène en titillant l’instinct maternel/paternel de potentiels mère/père sans enfant. Le géant automobile japonais Toyota a ainsi annoncé lundi la commercialisation en 2017 au Japon de Kirobo Mini, la version miniature du robot astronaute éponyme conçu par un consortium mené par le roboticien Tomotaka Adoptant un look rappelant celui d’Astro Boy -le cyborg créé par le génial Osamu Tezuka-, tient dans la main de son propriétaire. Avec ses mensurations -10 centimètres assis, 183 grammes-, son attitude « kawaii » (mignon) quand il cligne des yeux et dodeline de la tête, tout est fait pour inspirer la confiance de l’utilisateur qui pourra se l’offrir pour le prix de 39.800 yens hors taxes (350 euros). (@latribune). A lire aussi : Hôtels, centre commerciaux : au Japon, les robots humanoïdes ne sont plus de la science-fiction (@RSLNmag).

#MediaSocial

Facebook lance « Marketplace », une plate-forme de vente en ligne réservée à ses membres. Facebook se lance dans le commerce en ligne. Le réseau social lance un espace entièrement consacré à la vente et l’achat d’objets et produits entre les membres de sa communauté, lundi 3 octobre. L’objectif est de concurrencer eBay et le site de vente entre particuliers Craigslist, peu développé en France. Facebook indique qu’environ 450 millions d’utilisateurs se servent déjà de son réseau pour vendre ou acheter des objets tels que des voitures, des meubles ou encore des vêtements pour bébés. La nouveauté est donc de consacrer un espace à ces transactions. Désormais, les potentiels vendeurs pourront prendre une photo de leur objet avant de la mettre en ligne sur une plate-forme spécialisée, baptisée « Marketplace ». (@franceinfoplus).

Le média MinuteBuzz mise tout sur les réseaux sociaux. Les fondateurs de MinuteBuzz revendiquent 220 millions de vidéos vues par mois, qui touchent 2 jeunes Français sur 3 avec de l’information positive Ils ont levé un million d’euros auprès du fonds Seventure. Ils ont décidé de fermer leur site et de ne publier que sur les réseaux sociaux. C’est-à-dire par ordre décroissant, en tout cas aujourd’hui : Facebook, Snapchat, Instagram, Twitter et YouTube. Et de ne publier que des vidéos d’une durée maximale d’une minute. Pourquoi consacrer des ressources à attirer des internautes sur son site, alors que les usages ont changé et que ce genre d’espaces publicitaires attire donc de moins en moins les annonceurs ?, se demande MinuteBuzz. « Adieu les audiences Médiamétrie, dit Maxime Barbier. Les clients veulent connaître nos performances sur les plates-formes : le nombre de contenus vus, pendant combien de temps et la taille du public touché (« reach »). ». (@LesEchos).

#Internet

Comment vos e-mails et mots de passe se monnaient sur Internet. LinkedIn, Yahoo!, Dropbox, Ashley Madison… Les vols de millions d’identifiants et de mots de passe se multiplient. Derrière ces attaques se cache un marché noir où logins, données de carte bancaires et même comptes pour visionner des films se vendent pour des poignées de dollars (@letemps).

#Web

La youtubeuse Toulousaine Lina Bikiche a tourné une vidéo dans un parc public de Toulouse, où l’on voit une balançoire se balancer…toute seule. Ette La vidéo a enflammé le web. Elle a fait plus de 4 millions de vues en 24 heures. Les théories les plus folles ont circulé sur les réseaux sociaux. (Tout ce qui buzz@France3MidiPy).

#Energie

Financer des projets éoliens en Bretagne : de plus en plus de choix. Plusieurs opérateurs proposent d’investir dans des projets éoliens en Bretagne via le financement participatif. Le dernier projet en date est proposé par Engie (ex-EDF) directement. (Soyons smart ! – @france3Bretagne)

#PresidentielleUS

Peut-on hacker l’élection présidentielle américaine ? Mercredi 28 septembre James Comey, le directeur du FBI, a annoncé que « plusieurs activités d’inspections de sites internet, qui sont des actions préalables à une attaque, ainsi que des tentatives d’intrusions ont été observées sur des registres électoraux en ligne ». En juillet et en août, ces bases de données avaient déjà été piratées dans l’Arizona et dans l’Illinois. Les informations d’environ 200 000 électeurs auraient été volées. Dans ce dernier Etat, les inscriptions avaient même été suspendues pendant deux semaines. Les auteurs de ces cyberattaques ne sont pas connus, mais les regards se sont tournés machinalement vers la Russie. Lors de son allocution mercredi, Comey a évoqué une implication russe : «Nos équipes travaillent tous les jours dans le but d’identifier quel acte malveillant la Russie prépare en lien avec nos élections […]. Nous demandons expressément aux Etats de vérifier que leurs systèmes de sécurité fonctionnent bien. D’autres attaques du genre sont à prévoir.» Pour le hacking des serveurs du DNC, des fonctionnaires des services de renseignement américains avaient identifié les attaquants comme étant très probablement russes. (@libe).

#Piratage

Les cyber-attaques, un danger croissant pour le secteur de l’énergie. Ce n’est pas parce qu’il est stratégique que ce secteur est plus à l’abri des hackers que les autres. Au contraire, son rôle essentiel dans les économies modernes en fait désormais une cible de choix. Le secteur énergétique est de plus en plus visé par les cyber-attaques, et prend conscience du danger, constate un rapport publié jeudi 29 septembre par le Conseil mondial de l’énergie. En 2015, le nombre d’attaques informatiques réussies a augmenté dans plus de 80% des sociétés pétrolières. Ce qui rend ce secteur si attirant pour les pirates, c’est d’une part sa digitalisation accrue, qui en augmente la vulnérabilité: désormais, la menace informatique est comparable à celle d' »une inondation ou un incendie ». D’autre part, la dépendance de l’énergie d’un monde de plus en plus numérisé, qui amplifie l’effet domino potentiel d’un blocage des infrastructures énergétiques : « dérèglements économiques et financiers », mais aussi « pertes humaines » et « dommages environnementaux massifs » figurent parmi les conséquences possibles évoquées par le rapport. Le secrétaire général du Conseil mondial de l’Energie, Christoph Frei, explique : « Dans les années à venir, nous nous attendons à ce que les cyber-menaces continuent d’augmenter et changent notre façon de penser les infrastructures intégrées et la gestion de la chaîne d’approvisionnement. » (@latribune).

#Culture

Mortus Corporatus : le tournage de la saison 2 de la série web à succès a commencé en Aveyron. A Saint-Affrique (12), la société de production  AnderAnderA tourne la saison 2 de la série humoristique Mortus Corporatus. Dix épisodes seront diffusés sur le web dès le premier trimestre 2017. En attendant, zoom sur le tournage et sur une entreprise pas comme les autres … (@France3MidiPy).

04 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 4 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image‏Info ou intox : Comment déjouer les pièges sur Internet ? Deux vidéos explicatives. (@netpublic). Credit: Pixabay

#Ville

Les seniors, grands oubliés des politiques de transport ? L’Europe vieillit. En effet, le 1er janvier 2015, la population de l’Union européenne était estimée à 508,2 millions d’habitants, dont près de 27 millions de personnes âgées de plus de 80 ans, soit 7% de plus qu’il y a dix ans, note Eurostat, l’office statistique de l’UE. L’occasion, en cette journée mondiale des personnes âgées, célébrée chaque année le 1er octobre, de revenir sur l’appréhension des (nouvelles) mobilités par les seniors. Ce, à partir d’une étude du Laboratoire de la Mobilité inclusive (LMI) sur les freins à la mobilité des seniors et la façon dont les futurs seniors se projettent dans l’évolution de leur mobilité. « Anticiper le vieillissement de la population française afin de garantir les meilleures conditions de mobilité pour les seniors est un enjeu politique, sociétal et économique majeur », commente Florence Gilbert, présidente et co-fondatrice du Laboratoire de la mobilité inclusive. « Les plus de 65 ans, plus nombreux en périurbain qu’en centre-ville en 2030, seront-ils assignés à résidence si les politiques de transport n’évoluent pas ? », s’interroge Damien Desjonquères, co-fondateur de ce laboratoire. (@latribune).

Un autre regard sur les quartiers. Comment le numérique, les entreprises et l’innovation dynamisent l’activité dans les quartiers ? Le secteur du numérique se révèle être vecteur d’emploi et d’innovation. Qu’en est-il des start-up ? (@franceculture). A lire aussi : Mehdi et Badrou, denses avec les mots (@LeMondefr).

Quand le numérique crée des emplois. EuraTechnologies à Lille, a déjà créé 4 000 emplois. Portrait de Raouti Chehih qui travaille à revitaliser la région qui l’a vu grandir « Il faut expliquer aux entrepreneurs qu’ils sont acteurs de notre société. C’est ça que j’essaie de faire passer comme message. Quand on parle de start-up, on parle de performance, de rentabilité. C’est bien, cela fait partie du jeu. Mais ce n’est pas que ça. Il faut que l’on regarde comment on peut faire société : les start-up sont aussi importantes pour leurs investisseurs que pour le commerçant de quartier… On aura réussi si les entrepreneurs nés ici savent rendre à la communauté ce qu’ils ont eux-mêmes reçu. Je ne demande rien. Je veux juste que cela se fasse et j’aurais servi à faire émerger quelque chose. » Lire la suite sur le site de @LADN_EU.

Quels développements pour les territoires numériques de la FrenchTech ? La 3e édition de la Digital Week de Nantes s’est achevée le 25 septembre dernier. En 10 jours, ce sont quelque 200 évènements consacrés aux cultures du numérique qui se sont tenus un peu partout en ville. Artistes, chercheurs, entrepreneurs et aussi nombre de curieux ont participé à des échanges et des explorations autour des enjeux d’un numérique toujours plus pervasif [Note : Se dit d’un environnement où les objets communicants se reconnaissent et se localisent automatiquement entre eux. Les objets interagissent entre eux sans action particulière de l’utilisateur]. (@FR_Conversation).

Les territoires intelligents : l’action publique locale au défi du « smart ». Les territoires intelligents : tel est le thème des prochaines Rencontres régionales de l’ingénierie territoriale, qui se tiendront à La Ciotat ce 13 octobre. Une journée de présentations et d’échanges pour comprendre les logiciels qui font tourner l’intelligence territoriale. (@tpbmpaca).

#Entreprise

Salesforce veut faire bloquer le rachat de LinkedIn par Microsoft. Il y a quelques mois, Microsoft a annoncé le rachat du réseau social professionnel LinkedIn pour 26,2 milliards de dollars. Les deux parties semblent plutôt satisfaites du deal et Satya Nadella, PDG de Microsoft, décrivait ce rachat comme un mariage entre « du leader du cloud professionnel avec le réseau professionnel numéro un ». Cependant, cette annonce ne faisait pas que des heureux. Et parmi ceux qui s’opposent à l’acquisition de LinkedIn par Microsoft, il y a Salesforce, spécialiste du customer relationship management (CRM) ou gestion de relation client. Comme l’explique le Wall Street Journal, Salesforce a annoncé qu’il va interpeller les régulateurs européens et américains pour que ceux-ci empêchent le rachat. En effet, d’après Salesforce, le rachat va nuire à la concurrence dans la mesure où Microsoft, son rival dans le domaine des logiciels pour entreprises, aura accès aux données des 400 millions d’utilisateurs de LinkedIn et pourra bloquer l’accès à ces donner aux concurrents. Outre cela, Salesforce estime que le rachat pose aussi des problèmes de confidentialité pour les utilisateurs. « La proposition de rachat de LinkedIn par Microsoft menace le futur de l’innovation et la concurrence », explique Burke Norton, chief legal officer de Salesforce. (@pressecitron).

#Finance

Le Japon s’initie enfin à la FinTech. Après deux années de travail préparatoire, la jeune pousse britannique TransferWise , spécialisée dans le transfert d’argent à l’international « peer to peer », a officiellement lancé mercredi ses services au Japon. « Nous espérons pouvoir prendre, d’ici deux ans, 5% du marché des transferts d’argent de particuliers à l’international », explique Taavet Hinrikus , le co-fondateur de la société, qui estime que le Japon est enfin prêt à accepter la révolution de la « FinTech ». « Ce marché était jusqu’ici protégé par les régulations. Mais il est mûr pour la disruption », confirme Emre Hidekazu Yuasa de Globis Capital Partners. (@LesEchos).

#Medical

Pharmasimple lève 1 million d’euros et part en croisade contre les laboratoires pharmaceutiques. Pharmasimple, le pure player de la pharmacie se trouve sur un marché compliqué. D’abord magasin vendant des médicaments de la pharmacie générale, la société belge décide en 2013 de se concentrer sur la parapharmacie (cosmétiques, dermocosmétique, compléments alimentaires). En cause « la rentrabilité du médicament ». Avec cette offre, l’acteur belge a convaincu ses investisseurs français de réinvestir 1 million d’euros. « La forte récurrence (de certains produits ndlr) permet d’éviter le cash burn », explique Pharmasimple qui a recourt à une technologie de « gestion Big data » pour évaluer ces récurrences. (@frenchweb). A lire aussi Aux Etats-Unis, une société propose des kits pour que vous réalisiez vous-même vos examens médicaux (@latelier).

#Presse

L’avenir de la presse en ligne est-il entre les mains des géants de la Silicon Valley ?  L’avenir de la presse en ligne est-il entre les mains des géants de la Silicon Valley ? C’est ce que pense Mathias Döpfner, PDG de l’éditeur allemand Axel Springer. Dans un récent entretien accordé au Financial Time, Mathias Döpfner prévient que les médias traditionnels pourraient rapidement disparaître sans une évolution de leurs modèles économiques. Une évolution qui, selon le PDG, doit passer par un modèle solide de redevance payée par les moteurs de recherche et les réseaux sociaux qui diffusent les contenus des médias. (@graphiline).

L’étrange trajectoire du fondateur de Vice, de journaliste hipster à troll d’extrême droite. Trois jours après la fusillade d’Orlando, qui a fait quarante-neuf morts dans la boîte de nuit gay Pulse en juin dernier, le journaliste britannique d’extrême droite Milo Yannopoulos, faisait une conférence de presse en Floride pour expliquer au peuple américain les dangers de l’islam: A ses côtés se tenait Gavin McInnes, un des fondateurs du magazine Vice, qui a longtemps été décrit dans la presse américaine comme le « parrain des hipsters », et qui s’était déplacé en Floride pour dénoncer ce qu’il juge être la dangereuse « phobie de l’islamophobie » qui met, selon lui, en danger les États-Unis. Gavin McInnes, qui est devenu célèbre dans les années 1990 comme commentateur mode dans les pages de Vice, est un habitué de ce genre de mise en scène. Aux débuts du magazine, qui a émergé dans les années 1990 comme le symbole d’une certaine contre-culture hipster, Gavin McInnes et ses collègues Shane Smith et Suroosh Alvi adoraient choquer la presse américaine. (@slatefr).

#Data

Le big data est un sport de combat. « Le futur est déjà là. C’est juste qu’il est inégalement distribué », disait l’écrivain cyberpunk William Gibson. Nous sommes finalement entrés dans l’âge des données qu’on nous prédit depuis des années. Le big data est utilisé partout, dans la politique (surtout pour les campagnes électorales), la surveillance, la santé, la justice, l’éducation et bien sûr le marketing. Beaucoup de gourous de la tech promettent l’entrée dans une nouvelle ère de progrès, envisagé sous l’angle de la connaissance et de l’efficacité. Mais de plus en plus, des voix s’élèvent pour souligner qu’en l’état actuel des choses, le big data renforce les inégalités existantes. Et que, comme l’écrit la chercheuse Zeynep Tufekci : « Il faut aussi penser le big data comme un processus politique, qui implique des questions de pouvoir, de transparence et de surveillance. » (@rue89).

#Internet

Le grand journal intime des personnes esseulées. Longtemps, on a accusé Internet d’isoler les gens. « Regarde tous ces écrans… Les gens ne se parlent même plus », « Un e-mail, c’est quand même pas la même chose qu’un coup de fil » et autres « Ce n’est pas ça, la vraie communication ». Pourtant, pour de nombreuses personnes très esseulées, la Toile est une fantastique soupape de décompression pleine de potentialités pour se confier. Posts de forum pour chercher du réconfort, blogs où s’épancher sur sa mélancolie, bouteilles à la mer sur les réseaux sociaux… Face à la misère affective, Internet devient une immense agora, une grouillante arène, une place publique où écrire son désespoir… et parfois réellement un lieu où trouver conseils et soutien. Internet est aussi pluriel que la solitude. « Le terme de solitude renvoie soit à un fait soit à un sentiment, c’est-à-dire à une solitude réelle ou une solitude ressentie. En effet, on peut être seul ou se sentir seul », selon l’infirmière Hélène Peynet. (@MashableFR).

#MediaSocial

Comment Telegram est devenu le réseau préféré des djihadistes. Le djihad médiatique, c’est la moitié du combat. » Cette citation prêtée à Ayman al Zawahiri, l’idéologue d’Al-Qaïda, les djihadistes de l’organisation Etat Islamique (EI) en ont fait leur credo, allant jusqu’à industrialiser la propagande terroriste à un niveau jamais atteint. Dès la promulgation du Califat, en juin 2014, les vidéos « hollywoodiennes », les photos, les messages écrits et radio, tous plus violents les uns que les autres pullulent sur le Web. Facebook et Twitter deviennent les terrains de jeu favoris de Daech et de ses partisans. (@LExpress).

« Personne ne doit savoir ! » En Irak, pas facile de faire des rencontres Tinder. En Irak, pays plus connu pour ses conflits sanglants que pour ses amours d’un soir, l’application de rencontres Tinder connaît un succès grandissant. Comme il n’est pas possible de la télécharger depuis un fournisseur d’accès irakien, les utilisateurs passent par des VPN. En zappant de gauche à droite, on y retrouve beaucoup d’hommes tout de treillis vêtus – les lignes de front avec Daech ne sont qu’à une trentaine de kilomètres, des expats désespérés, des Turcs à moustache fleurie et quelques touristes en goguette. Les conversations se lient et se délient comme dans n’importe quelle grande ville du monde. « Viens me rejoindre, je t’offrirai une bière ! » promet l’un comme s’il s’agissait d’une divine offrande. « Tu veux venir à ma soirée ? Il n’y aura que des expats », affirme un humanitaire danois soucieux de rester entre gens bien nés. « Bonjour ? Allo ? Coucou ? Pourquoi tu ne réponds pas ? » s’impatiente un autre. (@rue89).

#RealiteVirtuelle

HoloLens : ces Français qui vont révolutionner la réalité (augmentée). Il y a un an et demi, Microsoft dévoilait HoloLens, un casque d’un genre nouveau capable, d’afficher tout autour de soi des objets virtuels en trois dimensions. Si le géant de l’informatique vantait à l’époque une « révolution », celle-ci ne prend son sens qu’aujourd’hui, avec les premiers développements d’applications concrètes. Et trois Français se révèlent en pointe pour bousculer nos vies, grâce à cette nouvelle étape de réalité augmentée. Explications. (@LObs).

Quand les fans de Pokémon créent des jeux à la place de Nintendo. Un développeur sauvage apparaît ! Nous ne sommes pas en plein cœur d’une partie de Pokémon, mais c’est tout comme. Dans l’univers de Pikachu, de nombreux fans mettent la main à la pâte pour créer leur propre jeu vidéo. Une réappropriation de licence que Nintendo, son propriétaire, voit rarement d’un bon œil et qui pèse sur le travail des passionnés. Parfois jusqu’à l’interrompre. Après plus d’un million et demi de téléchargements, Nintendo a fait retirer Pokémon Uranium, jeu amateur (gratuit donc) sur fond d’accident nucléaire et de créatures infectées, le 13 août dernier après une semaine d’exploitation. (@20minutes).

Comment Pokémon Go attrape toutes vos données personnelles. En l’espace d’un été, l’application mobile est devenue une grosse machine à sous pour ses créateurs. Pokémon Go, lancé dans l’Hexagone en juillet, fait les affaires de Niantic Labs, startup californienne spécialisées dans les jeux en réalité augmentée. Le modèle économique de la société repose sur le « datamining », c’est-à-dire l’exploitation d’immenses bases de données, souvent pour du marketing. Avec déjà 11 millions d’utilisateurs dans le monde, Pokémon Go offre une manne d’informations impressionnante. Pour accéder à cette quantité phénoménale de données, le société demande aux joueurs d’accepter sa politique de confidentialité, mais personne ne lit véritablement ce document. (@franceinfoplus).

Douleur fantôme : Un traitement possible grâce à la réalité virtuelle. Le douleur fantôme est une sensation étrange que ressentent les amputés. Cette douleur fantôme est une plus une sensation qu’une véritable souffrance physique, la plupart du temps. Elle prend donc la forme d’une sensation qui resterait du membre perdu. Comme si une personne ayant perdu un bras pouvait encore ressentir ses doigts bouger. Malheureusement, si dans la plupart des cas ce n’est qu’une sensation, dans d’autres c’est une vraie souffrance. Mais la réalité virtuelle pourrait apporter une nouvelle solution à ce mal. Un traitement aux résultats déjà prometteurs. (@rvfrance).

Présidentielle2017

Les Français veulent une autre démocratie. La démocratie reste fondamentale pour la plupart des français, mais il est en revanche temps que celle-ci prenne une autre forme. C’est en substance la conclusion d’une enquête menée par l’Observatoire de la démocratie de la fondation Jean Jaurès. A quelques mois de l’élection présidentielle, dont les enseignements en termes de votes et de taux de participation permettront d’y voir plus clair, on peut d’ores et déjà constater une demande réelle de changement du modèle actuel. Une demande de changement à la fois dans les institutions, les partis politiques, mais aussi dans la manière de pratiquer la démocratie. (@latribune). A lire aussi : Sondage : Comment les Français veulent rénover la démocratie (@LObs). et l’enquête de l’Observatoire de la démocratie Viavoice, publiée le jeudi 29 septembre.

03 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 3 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

Légende image La faute à l’algo : qu’est-ce qu’une intelligence artificielle ? (@Pixelsfr).

Les géants du web s’allient pour populariser l’intelligence artificielle. Cinq grandes entreprises du web (Amazon, Google, Facebook, IBM et Microsoft) viennent de s’allier autour d’un projet commun : tenter de maîtriser le développement de l’intelligence artificielle et essayer d’en tirer le plus de bénéfices pour les citoyens et la société. Baptisé « Partnership on AI » (partenariat sur l’intelligence artificielle), le projet se compose d’un site Internet dédié lancé mercredi. On y trouve des déclarations d’intention et des objectifs de la part d’Amazon, de Google, de Facebook, d’IBM et de Microsoft. Ainsi, dans le cahier des charges de l’initiative on peut y lire que le partenariat veut « faire avancer la connaissance du public sur les bénéfices potentiels mais aussi les coûts de l’intelligence artificielle ». Par ailleurs, « Partnership on AI » souhaite « supporter la recherche et recommander les bonnes pratiques en matière d’éthique, de justice, de transparence et de respect de la vie privée ». (@Lexpansion).

Que se passe-t-il quand une intelligence artificielle est programmée pour créer une chanson ? Daddy’s Car. C’est le titre de la première chanson pop jamais composé par une intelligence artificielle. Grâce à une base de données dotée de 13 000 titres éclectiques allant du jazz à la pop en passant par les chansons de Broadway, Flow Machines, le programme, imaginé par le Sony CSL Research Lab, analyse les données propres à chaque style musical pour composer à son tour un morceau où l’on retrouve les principales caractéristiques du genre sélectionné. (@RSLNmag).

3 industries transformées par le Big Data, l’IA et le Machine Learning Lorsqu’une nouvelle technologie commence à se démocratiser, elle transforme généralement plusieurs industries dans sa course. C’est le cas avec le Big Data et l’intelligence artificielle. Depuis peu, les obstacles à l’implémentation de ces techniques tendent à disparaître. Les coûts diminuent, la puissance informatique nécessaire est plus accessible, et de plus en plus d’industries les utilisent. En conséquence, plusieurs secteurs importants vont être transformés très rapidement. Voici trois exemples concrets. (@lebigdata_fr).

#CyberSecurite

Votes manipulés, sites « défigurés » : la menace des hackers sur la présidentielle. A l’approche de l’élection présidentielle, le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) va inviter les responsables informatiques de tous les candidats (FN compris) à un séminaire sur la sécurité. Sont concernés les scrutins des 23 avril et 7 mai 2017, mais aussi les différentes primaires. « Les incidents qui ont récemment émaillé la campagne américaine m’ont poussé à faire passer le message en France. Le risque de perturbation n’est pas à exclure », indique Louis Gautier, secrétaire général du SGDSN, à L’Express. Sites Internet rendus inaccessibles ou « défigurés », manipulation de votes, vol de fichiers d’adhérents, fuite de mails, etc.: les attaques pourraient prendre plusieurs formes.  Outre-Atlantique, des informations sur les donateurs du Parti démocrate ont été subtilisées. L’enquête du FBI, toujours en cours, s’oriente vers un groupe de pirates informatiques d’origine russeproche du Kremlin, nommé APT28. Moscou a démenti toute implication. « Certains attaquants souhaitent manifestement perturber le processus démocratique américain et cela peut évidemment avoir de graves conséquences », estime Guillaume Poupard, à la tête de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), le cyberpompier de l’Etat. (@LExpress).

La cybersécurité, ou sécurité des systèmes informatiques face aux attaques. Espionnage, vol de données sensibles chiffrées, fraude, sabotage, malveillance… Les motifs des cyberattaques sont de plus en plus nombreux et leurs cibles le sont tout autant. Les Etats visés depuis l’étranger comme les entreprises peuvent être attaqués de différentes manières, de la simple saturation du réseau informatique par déni de service (DDoS) aux logiciels espions évolués, en passant par le défacement d’un site piraté par des hackers. En France, depuis 2009, c’est l’Agence de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI, ex-DCSSI) qui est chargée au niveau national de la sécurité informatique, notamment sur les réseaux d’Etat (cyberdéfense) mais aussi en lien avec des acteurs privés. (@Lexpansion).

#Communication

Vers une fusion de CBS et Viacom. Un mois après avoir pris le pouvoir à la tête d’un empire familial qui pèse 40 milliards de dollars dans les médias, Shari Redstone, la fille du légendaire entrepreneur Sumner Redstone (93 ans), commence à imprimer sa marque. Au terme d’une guerre ouverte avec, elle s’est réconciliée avec son père, après deux années de guerre ouverte. Elle a appelé à la réunion des deux entités dont la famille est majoritaire : Viacom (Paramount, MTV, Nickelodeon) et CBS. Motif : « répondre plus efficacement aux changements en cours dans l’industrie des médias ». (@LesEchos).

#Internet

La gouvernance d’Internet bientôt internationalisée. C’est un changement qui devrait rester peu visible du grand public mais qui est d’une importance symbolique forte. Ce vendredi 30 septembre à minuit, heure américaine, Washington devrait mettre fin à sa supervision de l’organisme qui attribue les adresses Internet dans le monde. Depuis 1998, l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann) était en effet sous le contrôle direct du ministère américain du Commerce. Cent soixante Etats sont déjà représentés à l’Icann et collaborent pour gérer Internet, même si l’organisation est loin d’être un gouvernement de l’ombre d’Internet. Dans les faits, elle administre les noms de domaines tels que « .fr » ou « .com », et est notamment à l’origine des nouveaux noms comme les « .wine » ou « .paris ». Elle s’assure également qu’il n’y ait pas de panne majeure au niveau mondial. (@LesEchos). A lire aussi : Demain, aura lieu un événement majeur dans l’Histoire d’Internet. Ou pas (@franceculture) et Non, le changement de statut de l’Icann ne va pas casser Internet (@20minutes).

#MediaSocial

Facebook Live et Periscope : Cind enjeux de la diffusion en direct. Les réseaux sociaux se sont dotés d’un nouvel outil pour générer de l’audience : la vidéo en direct. En 2013, l’ingénieur américain Kayvon Beykpour songe à un moyen de montrer en direct la révolte de la place Taksim, à Istanbul. C’est deux ans plus tard, en mars 2015, qu’il lance Periscope, une application mobile permettant à tout un chacun de capturer des vidéos en direct. Periscope est rapidement rachetée par Twitter. Son premier concurrent, Facebook, lance Facebook Live en août 2015, tout d’abord pour les célébrités désirant communiquer avec leurs fans en direct et en images, avant d’ouvrir l’application au grand public en février 2016. Les réseaux sociaux cherchent à toucher le plus grand nombre d’utilisateurs pour susciter un maximum d’engagement. D’après Twitter, en avril 2016, 200 millions de vidéos auraient été diffusées depuis le lancement de la plateforme, pour 670 000 vidéos sur Facebook Live, ces dernières ayant été vues 8,5 milliards de fois. (@InaGlobal).

#SmartCity

Où en sont les « villes intelligentes » en France ? La « ville intelligente », mariage entre les technologies du numériques et les services urbains, grappille du terrain dans nos quartiers sans que l’on s’en rende compte. Au service du citoyen comme des entreprises, elle doit également permettre l’intégration des énergies renouvelables dans les circuits électriques classiques, et servir par conséquent la transition énergétique. Tout un programme. (@Actu_Economie).

 

#Transport

La voiture autonome interagira demain avec les piétons avec le concept « Smiling Car ». Huit personnes sur dix cherchent à établir un contact visuel avec le conducteur d’un véhicule avant de traverser. C’est ce qu’affirme l’entreprise suédoise Semcon, spécialisée dans le développement de produits. Les feux à décompte avaient justement pour intérêt de rassurer les piétons. Qu’en est-il des véhicules autonomes ? Comment s’assurer qu’il est possible de passer devant une voiture en toute sécurité s’il n’y a plus personne derrière le volant ? Semcon propose une solution pour permettre à sa voiture d’interagir avec les passants. (@latelier).

#SmartOffice

Des bureaux pensés comme des pôles de compétitivité : le futur du travail ? Le nouveau site « Orange Gardens », inauguré les 6, 7 et 8 juin derniers, porté par Mari-Noëlle Jégo-Laveissière, directrice exécutive en charge de la Division Innovation, Marketing et Technologies (IMT) illustre parfaitement la profonde transformation qui se joue actuellement dans le monde du travail en pariant sur le collaboratif et la co-innovation. Un écho à la politique développée par Bernard Michel, Président du conseil d’administration de Gecina, qui souhaite se repositionner comme leader de l’immobilier agile. Explications au travers d’un entretien croisé avec ces deux visionnaires du travail du futur. (@bymaddyness).

#Entreprise

« L’entreprise est mal adaptée, voire notoirement hostile à l’installation durable d’une conversation ». Avec l’explosion d’Internet comme média omniprésent, la façon de converser s’en trouve aujourd’hui modifiée. Comment les entreprises réagissent-elles face à cette évolution ? Pour Nicolas Colin, co-auteur du rapport Collin et Colin sur la fiscalité de l’économie numérique, nous allons assister à une convergence des conversations numériques et des conversations telles que nous les connaissons. (@INfluencialemag).

#Politique

France Digitale donne une leçon de numérique aux politiques. Le « grand chambardement » en cours va bien au-delà des sphères technologiques et économiques, selon Jean-David Chamboredon, PDG d’ISAI et co-président de France Digitale. L’association d’entrepreneurs et d’investisseurs français veut que les candidats à la présidentielle de 2017 en prennent conscience et que la transformation numérique devienne un sujet majeur de la campagne. (@LUsineDigitale).

02 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 2 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Légende image. Les derniers secrets du « Déjeuner sous l’herbe » de Daniel Spoerri. En 1983, l’artiste enterre les restes d’un banquet dans un parc près de Paris. En 2010, des archéologues fouillent le site. La semaine dernière, de nouvelles « reliques » sont mises à jour… (@lobs).

#SmartCity

La ville intelligente, un futur big brother ? “La ville est truffée de caméras et de capteurs qui enregistrent la température, le trafic, la consommation électrique… en temps réel. Tous ces appareils sont reliés à un “cerveau” central qui optimise la gestion de la ville minute par minute”. Cette description de la ville de Songdo, en Corée du Sud, est relatée par le chercheur coréen Frédéric Orjadas. Elle donne une idée de la ville “intelligente” et connectée de demain. L’entreprise américaine Cisco y a mis en place un projet pilote de cours particuliers d’anglais qui relie par visioconférence l’enfant dans son salon à son professeur aux États-Unis. Depuis leur domicile, les habitants ont également accès à des téléconsultations avec des psychologues ou des cours de sport. (@bymaddyness). A lire : Obama investit 80 millions de dollars pour booster la ville intelligente (@iot_business).

Ville résiliente et inclusive, notre défi urbain. A l’approche du Sommet mondial « Cities for Life », qui aura lieu à Paris les 21 et 22 novembre prochains, sous le triple signe de l’inclusion, de la résilience et de l’innovation, nous aborderons dans La Tribune, pendant plusieurs semaines, les enjeux considérables qui se posent à notre planète de plus en plus urbanisée. vec les 17 Objectifs du Développement Durable (ODD) pour les quinze ans à venir, l’ONU pointe très clairement, dans l’Objectif n°11, l’impact de la mutation urbaine dans la transformation de nos villes: «Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables.» Il résume les enjeux considérables qui se posent pour notre planète majoritairement urbanisée. Portés par une vision à l’horizon 2030, ils seront profondément amplifiés par les quatre défis majeurs que sont : une massive urbanisation inscrite dans la bascule vers l’axe Est-Sud de la planète avec ses mégalopoles et métropoles, le changement climatique et le lien étroit avec l’activité humaine dans les villes, la présence de la technologie qui traverse nos vies, et, enfin, la pauvreté comme expression des inégalités. (@latribune).

#ForumSmartCityMarseille

Les entreprises, atout majeur de la smart métropole. Tirant un territoire vers le haut grâce à la puissance de leur innovation, les entreprises ont indéniablement un rôle à jouer dans la construction de la Smart Métropole. Mais en la matière, toutes les filières peuvent apporter leur contribution… et pas seulement celles positionnées sur les hautes technologies. « Je suis contre cette opposition entre nouvelle et ancienne économie. Nous abordons un virage fondamental, c’est l’intégration des générations Z et millenium« , avance ainsi Jean-Luc Chauvin. Pour le PDG d’Otim Immobilier et ex-président de l’UPE 13, la frontière est donc plus que poreuse entre l’une et l’autre. Et l’interpénétration entre entreprises de la nouvelle et de l’ancienne économie est primordiale: elle permettra à ces dernières d’intégrer dans leurs process les nouvelles technologies.  Pour peu qu’on les accompagne « avec des outils adaptés ». (@latribune).

#Entreprise

L’usine du futur sort des limbes. Factory Lab, à Palaiseau est plateforme d’innovation industrielle née d’un accord de coopération entre grandes entreprises, équipes de recherche et des PME. Dix-huit mois après le lancement du programme industrie du futur, « c’en est la première réalisation concrète », estime Christophe Sirugue, secrétaire d’État à l’Industrie, Et il nommera des chefs d’entreprise comme « ambassadeurs de l’industrie du futur » dans les régions. L’enjeu est de taille. Il s’agit de favoriser la transition de l’industrie vers le big data, de la numérisation, de la 3D, des robots. Grâce à ces technologies, l’a France doit pouvoir rapatrier une production. L’ambition est de porter très vite de 12 à 15 % la part de l’industrie dans l’économie française. « En soutenant notre industrie, nous soutenons l’économie tout entière », rappelle encore le secrétaire d’État. (@Figaro_Economie).

#Transport

Google étend ses ambitions dans le covoiturage avec Waze. Google construit peut-être des voitures autonomes mais la firme de Mountain View a bien conscience qu’il s’écoulera de nombreuses années avant que ces véhicules du futur ne circulent massivement sur les routes du monde entier. Alors en attendant, le géant du web tient à favoriser des modes de transport plus pertinents sur les plans économique et écologique, à commencer par le covoiturage. Pour cela, Google met Waze dans la boucle. L’application de GPS collaboratif achetée en 2013 par le groupe américain est en train de recevoir des modifications qui vont lui donner la capacité de devenir un sérieux concurrent à des services comme Blablacar ou même Uber et Lyft avec leur offre de transport dédiée à du covoiturage réalisé  par des chauffeurs professionnels (Pool et Line). (@Numerama).

#MediaSocial

Snapchat, Instagram: que font les 11-12 ans sur leurs réseaux sociaux préférés ? Eux, ce sont les « social natives« . La génération qui suit les « digital natives« , nés avec le web. Ils sont nés avec les réseaux sociaux. Et ils les utilisent en masse, même s’ils n’en ont théoriquement pas encore le droit. Eux, ce sont les moins de 13 ans. Ce mardi, l’agence de conseil en marketing Heaven a présenté les résultats d’une étude sur leurs usages des réseaux sociaux, en partenariat avec l’association Génération Numérique, qui intervient dans les établissements scolaires. Elle zoome sur les pratiques des élèves de sixième et de cinquième, une population « très aguerrie dans ses usages, qui pourtant n’existe pas statistiquement alors qu’elle influence énormément les modes », explique Arthur Kannas, le directeur de l’agence. « Quand les sixièmes s’emparent de quelque chose, il y a systématiquement un effet boule de neige. » (@Lexpansion).

#Presse

La presse locale qui réinvente l’info de proximitéL’un des enjeux, à l’heure du numérique, du smartphone et de la donnée locale, c’est d’abord de redonner du sens au travail du localier, de différencier le travail du journaliste professionnel du blogueur hyper-spécialisé sur son quartier ou des groupes Facebook de partages de bons plans ou, parfois, d’intox. (@atelier_medias).

Au nom d’abus sur Internet, la loi sur la liberté de la presse menacéeC’est un projet de loi qui ratisse large, de la réserve citoyenne de la police à l’abolition d’une ordonnance de Charles X. Un texte minutieux aussi, qui entend remplacer dans le code du commerce « l’appel à la générosité publique » par « l’appel public à la générosité », et sera examiné par le Sénat à partir de mardi 4 octobre. Le projet de loi « égalité et citoyenneté » pourraitvider discrètement de son contenu la vénérable loi du 29 juillet 1881 qui régit le droit de la presse. L’initiative est née en juillet d’un rapport de deux sénateurs, François Pillet (Les Républicains, Cher) et Thani Mohamed-Soilihi (Parti socialiste, Mayotte), sur les abus d’Internet. Ils estimaient que la loi de 1881 était certes « un texte fondateur à préserver » mais qu’il fallait y apporter « des modifications ponctuelles ». Pour Me Basile Ader, spécialiste du droit de la presse, « dès les premières pages du rapport, on est frappé par la méconnaissance de la réalité du contentieux ». Les élus n’ont en tout cas pas jugé bon d’interroger un seul responsable de médias. Avec le renfort de l’ancien ministre de la défense, Alain Richard (PS, Val-d’Oise), les sénateurs ont fait adopter en commission spéciale, contre l’avis du gouvernement, une série d’amendements au projet de loi, dénoncés, vendredi 30 septembre, dans un communiqué commun par tous les syndicats professionnels. « La loi sur la presse consacre un principe de liberté, résume Me Christophe Bigot, également spécialiste du droit de la presse, elle décrit des comportements très précis, les infractions. Le projet du Sénat s’attaque à ces piliers, et fait tomber toute la loi de 1881. » (@lemondefr).

#Convergence

Après les films, Orange va produire des séries. Orange fait un pas de plus en direction des contenus. L’opérateur historique français, qui possède les chaînes cinéma OCS et un studio de production de films, se lance désormais dans les séries. C’est ce qu’a annoncé Stéphane Richard, son PDG, jeudi au forum Telco & Digital des « Echos ». « Je suis prêt à regarder une allocation de ressources plus importante pour Orange Studio, pour que l’on ait un volet de participation à la production de séries _ on ne va pas le faire tout seul », a-t-il affirmé. « Ce sera peut-être des séries françaises avec un potentiel international et peut-être aussi des séries américaines ». Ces mouvements n’ont rien d’anodin. Depuis plusieurs mois, les acteurs des télécoms se ruent sur les contenus. SFR, qui est moteur dans cette convergence télécoms-médias, s’est offert l’exclusivité des droits de la Premier League, a lancé SFR Sport, va bientôt proposer BFM Paris, a créé une société de fabrication de chaînes de télévision… La vague SFR semble entraîner tous ses concurrents dans son sillage et notamment Orange. « Nous avons imposé les termes du débat. Il y a quelques mois, quand on parlait convergence, tout le monde ricanait. Aujourd’hui, tout le monde a une stratégie de ‘me too’ », se réjouit Michel Combes, DG d’Altice. (@LesEchos).

#Politique

Le numérique, grand oublié du débat politiqueL’absence de politiques lors du salon Big Data Paris 2016, en mars dernier, illustre parfaitement le manque d’intérêt de nos représentants pour le numérique. Il me semble donc important de réaffirmer le poids de ce secteur en France, tant en termes de création de richesse et d’emplois, qu’en tant qu’outil propre à accompagner la modernisation du pays et comme instrument de protection de notre souveraineté nationale. Le numérique c’est 50,6 milliards de chiffre d’affaires – uniquement dans le domaine du conseil, des services informatiques et de l’édition logicielle. Le poids des salaires chargés dans la valeur ajoutée créée est de presque 80%. De ce chiffre, 16% est exporté et constitue donc un atout alors que notre balance du commerce extérieur est grandement déficitaire. (@LesEchos).

#Histoire

Les archives nationales américaines se convertissent au gif. Des gifs, oui, mais pas n’importe quels gifs. Des gifs historiques. C’est ce que proposent les archives nationales américaines, l’US national Archives, qui a créé sa propre chaîne sur la plateforme Giphy mi-septembre. Objectif: diffuser des images animées, souvent virales sur le net, à partir de vidéos qui ont marqué l’histoire ou qui mettent en scène des personnages célèbres. (@Lexpansion).

01 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 1er octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#JeuVideo

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Ubisoft gagne une manche face à Vivendi, la guerre se poursuit. L’Assemblée générale d’Ubisoft promettait d’être houleuse. Elle est passée comme une lettre à la poste. Comme l’a déclaré Yves Guillemot, le PDG et cofondateur durant la séance, jeudi 29 septembre, « ce n’est pas aussi agité que certains l’avaient prédit, et c’est une bonne chose ». Mais la lutte entre l’éditeur de jeux vidéo et Vivendi est âpre, depuis le 14 octobre 2015 et l’entrée au capital du groupe de médias. Pour preuve le communiqué envoyé par Vivendi juste après l’AG, qui fait office de piqûre de rappel… et de menace. Le groupe de médias y déclare que « ses actions ont été inscrites au nominatif dans la perspective d’un actionnariat à long terme et bénéficieront d’un droit de vote double à partir de 2017 ». Vivendi est le premier actionnaire de l’éditeur avec 22,6% du capital et 20,2% des droits de vote. (@Challenges). a lire : Cinq créateurs de jeux vidéo de renom appellent à soutenir Ubisoft contre Vivendi et Ubisoft, la créativité à géométrie variable (@pixelsfr).

Pourquoi le jeu vidéo est-il si peu considéré en France ? Seuls 7 % des Français considèrent que le jeu vidéo est, par nature, un objet culturel. C’est mieux que la téléréalité, qui culmine à 5 %, mais c’est moins bien que les musées (84 %), la presse (58 %), le cirque (36 %), la philatélie (25 %), la danse entre amis (21 %) ou même la chasse et la pêche (15 %). C’est le résultat a priori étonnant d’une étude commandée par le ministère de la culture parue le 9 septembre et réalisée auprès d’un échantillon de plus de 1 500 Français de plus de 15 ans. S’il est difficile de ne pas qualifier les créateurs de jeu vidéo (graphistes, animateurs, compositeurs, etc.) d’artistes, le produit final ne mériterait donc pas, aux yeux de la plupart des Français, d’appartenir au domaine de la culture. Pourquoi aussi peu de considération pour un loisir pourtant pratiqué par la majorité des moins de 50 ans ? Le responsable de l’étude, Jean-Michel Guy, décrypte : « Ce qui compte dans la culture, c’est qu’elle apporte quelque chose. C’est le sens qui importe. Dans l’esprit des Français, avec le jeu vidéo, on est du côté de la distraction pure. » A lire aussi : Les jeux vidéo de course, plus qu’une simulation, une expérience du grand vertige (Pixelsfr).

#RealiteVirtuellle

Réalités altérées : pour conquérir le public, avantage à la réalité augmentée face à la VR. Par Jennifer Brohan, France Télévisions, Direction de la Prospective : Malgré l’engouement cet été pour Pokémon Go, de nombreux professionnels du marché AR/VR s’interrogent sur les potentialités de croissance du secteur à court terme. La dernière étude de Perkins Coie et Upload, montre que 66% d’entre eux pensent que le marché de la réalité augmentée surpassera bientôt celui de la réalité virtuelle. Mais de nombreux points restent à améliorer, dont la nécessité de produire un contenu de qualité qui puisse séduire la majorité des utilisateurs et celle de renforcer la mobilité des appareils en développant des dispositifs moins lourds et moins encombrants. Lire la suite sur le site de @Metamedia..

#IntelligenceArtificielle

Les géants du Web lancent un partenariat sur l’éthique. A l’heure où les technologies d’intelligence artificielle (IA) progressent à grands pas, soulevant quelques inquiétudes, les géants du secteur ont annoncé mercredi 28 septembre un partenariat pour définir de « bonnes pratiques », notamment en termes d’éthique. Google, Facebook, IBM, Microsoft et IBM ont officialisé dans un communiqué commun la création du « Partnership on Artificial Intelligence to Benefit People and Society » (« partenariat pour l’intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société »). Ce partenariat prendra la forme d’une organisation à but non lucratif, qui « mènera des recherches, recommandera de bonnes pratiques, et publiera les résultats de ses recherches sous une licence ouverte ». Ses domaines d’activité concerneront notamment l’éthique, et plus largement l’impact de ces technologies sur la société. Son bureau devrait être constitué pour moitié de représentants de ces entreprises, l’autre moitié étant composée de chercheurs, d’associations et autres membres de la société civile (@pixelsfr).

Quels enjeux se cachent derrière la compréhension des émotions par les machines ? L’intelligence artificielle est aujourd’hui sur toutes les lèvres. Ce constat sort encore renforcé de la dernière édition de l’événement TechCrunch Disrupt, à San Francisco, où le sujet fut abordé au cours de la quasi-totalité des échanges. Le machine learning (ou apprentissage automatique), constitue un champs de l’intelligence artificielle particulièrement fécond. Selon Danny Lange, la meilleure manière de décrire ce concept, dont tout le monde parle sans savoir très bien le définir, est de voir en lui un changement de paradigme : « Nous assistons aujourd’hui à un changement profond. Nous passons d’une vision newtonienne, déterministe, cherchant à prévoir chaque éventualité, à une approche inspirée d’Heisenberg, où tout est affaire d’incertitude et de probabilités. Nous utilisons désormais les données pour construire des algorithmes qui apprennent en permanence, ce qui donne des modèles capables de s’adapter tout seuls pour rester en phase avec la réalité. » a-t-il expliqué sur scène à TechCrunch Disrupt (@latelier).

#Futur

Sept grands futurologues nous livrent leurs surprenantes prédictions pour la prochaine décennie. Des applis multitâches aux voitures autonomes en passant par des robots un peu trop humanoïdes, ces dix dernières années ont connu de nombreuses révolutions technologiques et scientifiques. Mais quelles avancées nous réserve la prochaine décennie ? Pour le savoir, le HuffPost Science a contacté sept grands futurologues. Leurs prédictions sont plutôt stupéfiantes, comme vous pourrez le constater. (@LeHuffPost).

#Numerique

Le CSA nourrit le débat sur le numérique. Après la publication la semaine dernière d’un rapport sur les nouvelles plateformes en ligne et l’accès aux contenus audiovisuels, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a prolongé le débat, mardi, en organisant plusieurs tables rondes sur les enjeux de la révolution numérique dans le secteur audiovisuel. Vaste sujet qui consiste notamment à s’interroger sur le statut, dans l’écosystème européen, de plateformes de partage de vidéos ou de diffusion de contenus telles que YouTube (Google), Netflix ou Amazon, qui concentrent désormais parmi les plus importantes audiences en ligne. (@Figaro_Economie).

#MediaOnLine

Medium : quelles perspectives pour les médias ? Great stories deserve a great audience. L’adage de Medium a définitivement de quoi séduire les éditeurs de presse. De bonnes histoires, ils en ont plein. Et de l’audience, un peu moins. Or, la plateforme de publication fondée il y a cinq ans par Ev Williams, anecdotique créateur de Blogger et Twitter, se rêve en agora du web. Un lieu de réflexion, d’échanges et de débats. Un lieu où chaque essai, analyse, point de vue et quelconque autre forme d’expression aurait un auditoire : sonauditoire. Car, comme YouTube, démocratiser la publication – cette fois-ci d’écrits – sur le web n’est pas son seul objectif. Medium ambitionne d’acheminer à son utilisateur tout contenu susceptible de l’intéresser, en fonction de ses centres d’intérêts et des personnes suivies. C’est un réseau social d’influenceurs, où l’on navigue au gré des tags et des recommandations. (@InaGlobal).

#MediaSocial

L’Allemagne refuse que WhatsApp partage ses données avec Facebook. Le partage d’informations avait pour but, selon Facebook, d’aider le réseau social à lutter contre le spam, mieux connaître les utilisateurs, leur faire des suggestions plus aiguisées et, bien entendu, affiner la publicité. Il y a quelques données statistiques, mais également des informations identifiantes, comme les numéros de téléphone. Les utilisateurs avaient 30 jours après acceptation des conditions pour désactiver le réglage dans WhatsApp. Dans une décision publiée hier, la Commission de Hambourg pour la protection des données et la liberté de l’information (équivalent allemand de la CNIL), ordre est donné à Facebook de couper « la synchronisation de masse » avec WhatsApp. Et non seulement la porte doit être verrouillée, mais les données déjà récupérées doivent être supprimées. Une mesure donnée par précaution, Facebook n’ayant a priori pas commencé la collecte. (@nextinpact).

Facebook Live et Periscope : 5 enjeux de la diffusion en direct. Les réseaux sociaux se sont dotés d’un nouvel outil pour générer de l’audience : la vidéo en direct. En 2013, l’ingénieur américain Kayvon Beykpour songe à un moyen de montrer en direct la révolte de la place Taksim, à Istanbul. C’est deux ans plus tard, en mars 2015, qu’il lance Periscope, une application mobile permettant à tout un chacun de capturer des vidéos en direct. Periscope est rapidement rachetée par Twitter. Son premier concurrent, Facebook, lance Facebook Live en août 2015, tout d’abord pour les célébrités désirant communiquer avec leurs fans en direct et en images, avant d’ouvrir l’application au grand public en février 2016. Les réseaux sociaux cherchent à toucher le plus grand nombre d’utilisateurs pour susciter un maximum d’engagement. D’après Twitter, en avril 2016, 200 millions de vidéos auraient été diffusées depuis le lancement de la plateforme, pour 670 000 vidéos sur Facebook Live, ces dernières ayant été vues 8,5 milliards de fois. (@InaGlobal).

#Publicite

Les « adblockers » privent les marques de leurs meilleurs prospectsC’est un constat qui devrait interpeller les annonceurs et les agences médias. Selon une étude de Faber Novel Data & Media, les internautes qui utilisent en France un bloqueur de publicité  –  une extension ajoutée au navigateur (Explorer, Chrome, Firefox, Safari…) pour faire disparaître les bannières et autres annonces intempestives – sont paradoxalement ceux qui intéressent le plus les marques : jeunes, connectés et, surtout, achetant davantage en ligne que les autres. « Les annonceurs ont un vrai problème », résume Yassine Belfkih, le cofondateur et directeur de l’agence : «  les personnes les plus enclines à dépenser en ligne sont également celles qui les fuient. » (@LesEchos).

30 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 30 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#EconomieCollaborative

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Une croissance 10 fois plus rapide que le PIB de l’Europe d’ici 2025Avec près de 3,6 milliards d’euros de revenus générés en Europe en 2015, soit près du double comparé à 2014, les plateformes de l’économie collaborative n’en finissent pas de croître. D’ici 2025, ces dernières devraient voir leur chiffre d’affaires augmenter de 35% par an pour atteindre les 83 milliards d’euros selon l’étude « Assessing the size and presence of the collaborative economy in Europe » réalisée par PwC et publiée lundi 5 septembre. Sur la même période, l’économie ne devrait croîre que de 3% par an. Au final, l’économie collaborative devrait croître 10 fois plus vite que le PIB européen. Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits.  (@FrenchWeb).

#DataCenter

Amazon Web Services ouvre au moins 3 datacenters à Paris… pour rassurer ses clients en France. Le leader mondial du cloud d’infrastructure Amazon Web Services va ouvrir en 2017 un site d’au moins trois datacenters dans la région parisienne, son premier en France. Un investissement qui vise à répondre aux exigences de localisation et de sécurité des données des clients français. (@LUsineDigitale).

Mark Zuckerberg nous fait visiter un des data center de Facebook proche du cercle polaire. Mark Zuckerberg est déterminé à montrer à quel point Facebook est cool et en avance sur son temps. Mercredi 28 septembre, il a annoncé qu’il posterait régulièrement des photos pour nous faire partager les avancées technologiques de son entreprise. Pour sa première série, il nous fait pénétrer dans l’intimité d’un data center, l’un de ces lieux physiques où sont entreposés les serveurs qui stockent les données numériques du géant de l’Internet. Avec son post, c’est dans le data center de Luleå, en Suède, que Mark Zuckerberg nous emmène. Il le décrit ainsi : « C’est un lieu clé de notre infrastructure globale. Il utilise plusieurs des ressources locales pour être plus efficace tout en économisant de l’énergie. » (@MashableFR).

#Image

Un selfie de groupe avec Hillary Clinton n’est pas l’incarnation de la fin du monde. Des supporters d’Hillary Clinton lui tournant le dos pour faire un selfie aux côtés de la candidate. La photo, publiée le 25 septembre par un membre de l’équipe de campagne de la candidate démocrate, a été prise le 21 septembre par la photographe attitrée de Clinton. Elle a rapidement été reprise un peu partout, notamment par des détracteurs qui y voient une preuve de la déchéance de l’humanité. Ça marche comme ça sur Internet : une photo est drôle, tout le monde la commente, même les médias «traditionnels» et tout le monde donne son avis. En voici un de plus. (@libe).

Hillary, le selfie et la Caverne de Platon. Le soufflé est vite retombé. Vérification faite, la photo du selfie géant d’Hillary Clinton, d’abord interprétée comme une preuve de la faillite de nos régimes de visibilité, a recouvré le statut de document d’une injonction localisée, à l’initiative de la candidate elle-même. Une simple image de campagne, utilisée à des fins de communication politique. Fin de l’histoire? Mais restituer une signification réaliste à cette image n’efface pas le phénomène qui a précédé: l’emballement spontané de l’interprétation, effectué en dépit du sens attribué par ses émetteurs, et qui a mis en émoi Twitter dans la nuit de dimanche à lundi, transformant une photo de propagande en objet viral et en allégorie postmoderne. Les spécialistes des périodes historiques ont coutume de considérer notre époque comme matérialiste et désenchantée. Pourtant, dans une société prétendûment détachée du symbolique, comment une simple image peut-elle susciter une telle fièvre, et nourrir des débats aussi passionnés qu’une controverse théologique?  (@gunthert).

#DroitDAuteur

Des selfies contre la réforme du droit d’auteur. La fondation Mozilla, qui édite notamment le navigateur Firefox, ne décolère pas depuis que la Commission a présenté son projet de réforme du droit d’auteur le 14 septembre 2016. Décidée à lutter coûte que coûte contre ce texte, elle lance aujourd’hui une opération de résistance. L’idée est d’inonder les députés européens de selfies absurdes pour les pousser à voter contre cette proposition. « Mozilla invite les internautes à prendre un selfie mécontent et envoyer l’image retouchée à l’assemblée européenne. Cela vous paraît ridicule ? Pas plus que cette loi obsolète qui interdit de se photographier devant la Tour Eiffel le soir à Paris ou bien devant la Petite Sirène à Copenhague pour la partager ensuite », peut-on lire sur le blog officiel de la fondation. Et de souligner que le texte de la Commission ne prévoit pas d’exception pour les parodies, les remix ou les panoramas. « La réalisation de meme ou de gifs restera un acte illégal. » Un frein à la créativité, à la liberté d’entreprendre et à un Internet ouvert pour Mozilla. (@BFMTV).

#Economie

L’ubérisation, ou la tentative d’un suicide social collectif imposé… Avec l’ubérisation de la société, on deviendrait des consommateurs Roi et enfin son propre patron. Mais la réalité est toute autre et vise à installer un système de travailleurs sans droits, l’appauvrissement de l’Etat et in fine la mise à mort de notre système de protection sociale. Bref, un suicide social collectif imposé auquel nous nous trouvons conditionnés à collaborer… (@MediapartLeClub).

#Rachat

Twitter peut-être mis en vente: pourquoi son échec était-il si prévisible? Twitter bientôt à vendre? Après la trêve estivale, les rumeurs sur l’avenir incertain du réseau social ont repris, d’autant plus lors de son dernier conseil d’administration, le 15 septembre. Elles n’ont cessé d’enfler ce weekend, suite à une information de la chaîne d’informations financières américaine CNBC: cette fois, c’est acté, la plateforme de microblogging envisage bel et bien de se mettre en vente. D’ailleurs, elle a mandaté deux banques d’investissements, Goldman Sachs et Allen & Co. Twitter demanderait 30 milliards de dollars (26,7 milliards d’euros). Des noms de repreneurs potentiels qui auraient engagé des discussions circulent même déjà avec insistance. Avec en premier lieu Alphabet, maison-mère de Google, le géant du web. Ce qui lui permettrait de faire oublier ses déboires avec Google+ sur les créneaux des réseaux sociaux. Autre candidat déclaré au rachat, Salesforce, le colosse des services aux entreprises (50 milliards de dollars de capitalisation) connu pour ses logiciels d’entreprise et ses services de stockage distant. A lire aussi : Disney, Microsoft… Les potentiels acquéreurs de Twitter toujours plus nombreux (@Lexpansion).

Disney envisage une offre sur Twitter. S’il décide de faire une offre, Disney pourrait ainsi aider Twitter dans sa stratégie actuelle de développement des contenus vidéo en streaming, souligne Bloomberg, qui rappelle aussi que le patron-fondateur du réseau, Jack Dorsey, siège au conseil d’administration de la maison mère de Mickey. (@LesEchos).

#Entreprise

La réalité augmentée en route pour l’usine. Florizarre, Dracaufeu, Pikachu… Cet été, personne n’a échappé à la déferlante Pokémon Go, qui a transformé les villes du monde entier en terrain de chasse de petits personnages virtuels. Ce jeu sur mobile, qui a suscité une frénésie sans précédent, associe la géolocalisation précise de chaque joueur et une utilisation astucieuse de la réalité augmentée. Avec Pokémon Go, une fois repérée par le joueur, la créature virtuelle apparaît sur l’écran du smartphone, au milieu de l’image réelle captée par l’appareil photo. Avec un effet assez réaliste. « On bénéficie de l’amélioration des calculateurs sur les smartphones. Car le Pokémon doit s’adapter en permanence aux mouvements de l’écran, sinon ce n’est plus cohérent. Sur un téléphone d’entrée de gamme, l’effet sera d’ailleurs beaucoup moins bon », analyse Patrick Sayd, chef du laboratoire Vision et ingénierie des contenus, au CEA List. (@LesEchos).

#Economie

Amazon veut s’installer à Amiens. Le géant de l’e-commerce, Amazon, envisage d’installer un entrepôt logistique de 105.000 m² à Boves, dans la banlieue d’Amiens. Avec à la clé jusqu’à 1000 créations d’emplois. Pour le géant américain, ce serait la cinquième plateforme logistique géante dans l’Hexagone après celles de Montélimar (Drôme), Saran (Loiret), Sevrey (Saône-et-Loire) et Lauwin-Planque (Nord). (@Figaro_Economie).

#FrenchTech

Quelles sont les plus fortes valorisations de la French Tech ? Combien vaut une start-up ? Sur la première marche du podium : Guesttoguest, site d’échanges de maisons entre particuliers, valorisé près de 250 fois ses revenus ! La banque d’affaires Avola Partners a examiné près de 500 levées de fonds en 2015 pour établir son classement. Combien dois-je céder de parts de mon capital ? C’est pour répondre à cette question récurrente des entrepreneurs qu’Avolta Partners ­a passé au crible les ­levées de capitaux de 497 start-up en 2015, dont 286 de plus de 1 million d’euros, en les croisant avec leurs procès-verbaux d’assemblée générale. La banque-conseil en a extrait les 7 modèles économiques (abonnement, performance, audience, commission, hardware, e-commerce, recherche) prévalant dans 9 secteurs tech (fintech, ­adtech, e-commerce, business services, ­Internet des objets, cleantech, digital media, medtech, ­consumer services). En croisant ces ­paramètres, elle a identifié pour chaque cas une fourchette de valorisation. Voici ses données par secteur d’activité. (@EchosBusiness). A lire : Les pépites de la French Tech s’arment pour mieux se valoriser. (@LesEchos).

Comment Zenly a séduit la crème des investisseurs américains. Alexis Bonillo et Antoine Martin, les deux jeunes fondateurs de Zenly, ont peu dormi, ces derniers jours. Mais, au final, rarement des entrepreneurs se seront retrouvés avec autant de moyens pour développer une si jeune société de la French Tech. Leur application n’a que quelques mois, mais elle a déjà convaincu les principaux investisseurs de la Valley de miser sur elle. Zenly vient de boucler un tour de table de 20 millions d’euros (plus de 22 millions de dollars), auprès de Benchmark Capital, qui a notamment investi, ces dernières années, dans Twitter, Instagram, Snapchat ou Uber, et Jerry Murdock, le fondateur du fonds Insight Venture Partners (présent aussi dans Twitter, ou dans Flipboard). La société développe sa propre technologie de géolocalisation depuis 2011, mais l’avait mise, à l’origine, au service d’Alert.us, une application permettant aux parents de voir où se trouvaient leurs enfants. Jugée trop anxiogène, elle a été abandonnée au profit de Zenly, une application sociale pour géolocaliser ses amis et discuter avec eux. Plus la peine de donner l’adresse d’un rendez-vous, il suffit de se laisser guider jusqu’à son contact, sur une carte. (@LesEchos).

#Piratage

Après un « cyber-casse », la technologie blockchain se cherche un avenir. Dans un coin obscur du cyberespace se trouve un compte en banque au cœur d’une immense bataille technologique. Numéroté 0x5e8f0e63, celui-ci contient des « ethereums », une crypto-monnaie un peu similaire au bitcoin. Dimanche 25 septembre, il s’y trouvait l’équivalent de 4,4 millions de dollars (3,9 millions d’euros). Cette somme est le résultat d’un « cyber-casse », un tour à la Arsène Lupin version XXIe siècle. Le ou les voleurs ont dérobé l’argent en juin au nez et à la barbe de la communauté qui gère les ethereums. Détournant à leur bénéfice un morceau du code informatique qui administre cette monnaie, ils ont amassé 50 millions de dollars. Pourtant, le curieux monde des crypto-monnaies n’a pas réagi comme l’aurait fait le monde réel : une partie des victimes a décidé de laisser l’argent aux voleurs. (@lemondefr). A lire aussi : Le protocole blockchain : Révolution ou mirage ? (@Leconomiste_).

ProtectionDesDonnees

Les hébergeurs européens à l’offensive. Le constructeur d’une voiture est-il responsable du comportement de son conducteur quand celui-ci grille un feu ? L’image est assez parlante pour résumer l’un desdébats qui agitent actuellement les hébergeurs Internet européens tandis que le règlement général sur la protection des données (GDPR), adopté en avril 2016, doit entreren vigueur dans les Etats de l’Union européenne le 25 mai 2018. Visant à harmoniser les législations européennes protégeant les données personnelles, le texte prévoit en effet une coresponsabilité du fournisseur d’infrastructure de stockage de données en ligne (le cloud) si un client venait à enfreindre la réglementation… Incompréhensible pour les hébergeurs qui ont décidé de prendre les devants avant la mise en œuvre du dispositif. (@pixelsfr).

29 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 29 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Travail

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IoT, VR…Pour les salariés, le bonheur au travail est dans les nouvelles technologies. Être un collabrateur proactif, oui, mais l’environnement de travail doit être tout aussi «smart». Pour rendre l’environnement de travail intelligent, les salariés nourrissent de nombreuses attentes en matière de nouvelles technologies, d’après l’étude « The Future Workforce Study 2016 » commanditée par Dell/Intel et menée auprès de 4 000 salariés. Dans l’ensemble, les salariés dans le monde entier sont lassés de leurs postes de travail traditionnel. Ils cherchent des environnements «plus mobile, plus productif, et plus capable qu’auparavant. Cependant, ce n’est pas encore le cas», constate les auteurs. Si les salariés ont conscience du monde ultra connecté dans lequel ils évoluent, leur frustration est d’autant plus grande qu’ils ne voient pas leur lieu de travail évoluer à la même vitesse. 38% des salariés qui travaillent en France estiment que la technologie mise à leur disposition au travail n’est pas assez intelligente (contre 44% en moyenne à l’échelle internationale). Bientôt, la communication en face à face sera jugée inefficace. 59% des salariés français interrogés misent sur la collaboration à distance, notamment grâce au télétravail, et les nouvelles technologies de communication. (@frenchweb).

Pour Laurent Berger, « le droit à la déconnexion est absolument indispensable ». « Le droit à la déconnexion » au travail, que prévoit la loi El Khomri récemment adoptée est « absolument indispensable », a estimé, dimanche 25 septembre, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, invité de l’émission « Questions politiques ». « S’il n’y a pas d’accord, il y a une charte. Et nous sommes plus réservés. Nous voulons des accords collectifs […] contenant des sanctions ou des mesures forçant les employeurs à en tenir compte », a-t-il cependant averti. En effet, la loi travail prévoit qu’à défaut d’accord au sein de l’entreprise, et donc avec les représentants syndicaux, cette dernière doit élaborer un texte pour encadrer ce droit à la déconnexion. C’est donc au sein de chaque entreprise de plus de 50 salariés que les modalités précises de ce droit vont être élaborées. Pour M. Berger, ces dernières « dépendent de la réalité de l’entreprise, il faut bloquer l’envoi d’e-mails si c’est ce que les salariés décident […] » et comprendre éventuellement « l’interdiction de l’envoi d’e-mails [à certaines périodes] ou la non-obligation de répondre ». (@pixelsfr).

« C’est le chômage, pas Uber, qui détruit le modèle social ». Interview. Thibaud Simphal, directeur général d’Uber pour l’Europe de l’Ouest, plaide pour un débat serein sur la disruption numérique. Alors que la proposition de loi Grandguillaume, qui réforme une fois encore le marché des taxis et des VTC (voitures de tourisme avec chauffeur) doit arriver au Sénat, le patron d’Uberen France, tout juste promu par l’entreprise californienne à la responsabilité des marchés d’Europe de l’Ouest, veut lever les malentendus sur le modèle Uber. (@Figaro_Economie).

#SmartCity

Comment Aix-Marseille French Tech pense la Smart City. Penser la ville de demain, c’est imaginer une ville intelligente qui se poserait aussi comme nouveau modèle de gestion vertueuse pour les gouvernants. C’est toute la mission, pas si impossible, que mène la commission Smart City d’Aix-Marseille French Tech (AMFT), pilotée par le fondateur de Jaguar Network, Kevin Polizzi. (@latribune).

L’Europe et le Japon créent une plateforme open data pour la smart city. Faciliter et accélérer le partage de la data pour booster l’essor de la ville intelligente. C’est le défi que s’est lancé City Platform-as-a-Service (CPaaS.io), le projet international mené par l’Union européenne en collaboration avec le National Institute of Information and Communications Technology (NICT) japonais et la Haute école spécialisée bernoise. « La plupart des plateformes open data existantes présentent les données dans des fichiers à télécharger et des tableaux souvent peu lisibles et très compliqués à réutiliser. Nous voulons simplifier tout cela et créer un modèle qui permette de les présenter d’une façon plus intuitive, à la fois pour que les habitants puissent les comprendre mais aussi pour que les entrepreneurs puissent s’en servir et créer de nouveaux services », explique Stephan Haller, spécialiste de la smart city à la Haute école spécialisée bernoise et coordinateur du projet. (@journaldunet).

USA : Les facteurs humains limitent d’adoption de la smart city. La conférence Verge 16, ayant eu lieu du 19 au 22 septembre à Santa Clara (Californie), réunissait les acteurs de la smart city venant du monde entier. De nombreuses solutions pour optimiser le développement des smart cities ont été abordées. Les experts de l’industrie conseillaient aux leaders de la smart city de se concentrer davantage sur les défis liés aux citoyens, et plus seulement sur l’aspect technologique. Le sentiment général ayant émergé de cette conférence était que les dirigeants du gouvernement et des industries avaient besoin de rester concentrés sur une idée globale de la smart city et ne pas se laisser influencer par les technologies émergentes. Plus précisément, il faut davantage mettre l’accent sur le maillage des technologies émergentes avec les systèmes économiques et politiques qui touchent les citoyens. Les nouvelles plateformes et équipements pour la smart city prolifèrent à une vitesse impressionnante de par leur facilité d’intégration dans les infrastructures de la ville. Cependant, les chefs de gouvernement sont invités à élaborer des stratégies technologiques autour des besoins des citoyens en premier lieu, plutôt que de prioriser la technologie et analyser les avantages publics ensuite. Selon Kirain Jain, Chief Resilience Officer de la ville d’Oakland « Nous avons lancé un appel d’offres, la semaine dernière, dont le concept est centré sur l’utilisateur ». (@iot_business).

Les recettes des villes en route vers 100% d’énergies renouvelables. Une étude publié le 26 septembre à Nantes à l’occasion du forum Climate Chance, analyse le cas de plusieurs villes européennes et françaises qui visent les 100% d’énergies renouvelables en 2050. Le rapport en tire les pistes principales à suivre pour s’acheminer vers cet objectif. Barcelone, Francfort, Frederikshavn (Danemark), Genève ou Malmö (Suède) ont au moins un point en commun : des plans visant un objectif de 100% d’énergies renouvelables à l’horizon 2050, voire 2030 pour le Grand Frederikshavn. Sans être nécessairement aussi ambitieuses, plusieurs villes françaises ont mis au point des stratégies similaires. C’est à partir des analyses de cas de ces championnes européennes et d’entretiens menés avec les municipalités de Bordeaux, Nantes, Saint-Etienne ou Grenoble, que les auteurs de l’étude ont identifié plusieurs facteurs clés de succès. (@latribune).

#Transport

Les constructeurs automobiles sont prêts à relever le défi de la voiture autonome La voiture sans chauffeur représente sera l’une des vedettes du Mondial de l’automobile, qui a ouvert ses portes jeudi 29 septembre à Paris. Tous les constructeurs s’intéressent aujourd’hui à la question. L’intérêt dépasse même largement le cercle des constructeurs. Équipementiers, sociétés de VTC, entreprises de technologie investissent dans ce domaine. Les géants de la technologie semblent même avoir les moyens de faire bouger les lignes grâce à la voiture autonome. « On vit un moment historique, surenchérit Johann Jungwirth, ancien d’Apple devenu chief digital officer de Volkswagen. Le logiciel sera ce que le moteur était à l’industrie depuis cent ans. » La France est bien placée dans cette course à la voiture autonome. Le gouvernement a donné son feu vert à l’expérimentation de véhicules autonomes. A lire : Voiture autonome : les entreprises chinoises se placent sur la ligne de départ.

#Algorithme

Google déploie Penguin 4.0 : l’algorithme est désormais mis à jour en temps réel. Le référencement d’un site sur Google dépend de nombreux facteurs. Le moteur de recherche rappelle qu’au moins 200 signaux ou « indices » lui permettent de définir la liste des résultats de recherche en fonction de la requête de l’internaute et du contexte de la recherche. Au-delà de ces signaux, certains filtres algorithmiques permettent à Google de rendre ses résultats plus pertinents. Parmi eux, deux sont particulièrement « populaires » : Panda et Penguin. Ce dernier, qui vise à réduire l’importance des backlinks de mauvaise qualité et pénaliser ces pratiques pas très naturelles, vient d’être mis à jour. Google indique que l’algorithme Penguin 4.0 est désormais déployé dans toutes les déclinaisons du moteur de recherche (toutes les langues : Google.com, Google.fr etc.). (@BlogModerateur).

Les algorithmes régissent-ils nos vies ? A l’heure du Big Data, les algorithmes sont désormais utilisés partout. Face au croisement massif de l’ensemble de nos données numériques, représentent-ils une menace pour la protection de notre vie privée, ou au contraire sont-ils désormais un outil indispensable vers le progrès de nos sociétés ? (@franceculture).

#IntelligenceArtificielle

Elon Musk pense que l’avenir, c’est de connecter nos cerveaux à une intelligence artificielle. Certains pensent que l’avenir du monde, ce sont les robots. Elon Musk va encore plus loin : il a annoncé dans une interview que l’avenir résidait dans l’intelligence artificielle, surtout si on arrivait à y connecter nos cerveaux. « Si on arrive à fusionner avec une AI, en améliorant le lien neuronal entre le cortex d’une personne et cette extension numérique… on obtient une symbiose efficace entre l’humain et l’intelligence artificielle », a-t-il expliqué. « Si cette technologie se répand, que tous ceux qui le souhaitent peuvent l’avoir, on résoud en même temps le problème de la prise de contrôle. Il n’y aurait pas d’AI mauvaise et dictatrice, car nous serions tous un peu l’AI. C’est la meilleure solution que j’imagine. » (@MashableFR).

Plongée vertigineuse dans les vies après la mort offertes par l’IA. Motif de science-fiction vu et revu, la création d’intelligence artificielle reprenant trait pour trait les mécanismes de notre intellect est maintenant une réalité. Une startup vient de revenir sur ce marché dopé par une vraie demande. Quel deuil dans un futur artificiel ? Black Mirror avait planté un de ses épisodes, peut-être un des meilleurs, dans le monde du deuil futuriste. Une femme enceinte perdait son compagnon dans un accident de voiture, et finissait par être incapable d’accomplir le processus naturel du deuil à cause de son addiction pour une version artificielle de l’être aimé, recréée par la machine et une puissante IA qui analyse la structure de son intellect. (@Numerama).

#Humaitech

Le business transhumaniste à l’assaut de la vie éternelle. Il y a quelques jours, un copain m’envoyait un lien en me précisant que « ça allait me plaire ». Ni une ni deux, je cliquais sur la cyber-missive des Internets pour me retrouver propulsé à la vitesse de l’ADSL sur le site internet http://humaitech.com/, une véritable petite perle du genre transhumaniste. Bon, j’ai peut-être un train de retard, le site a déjà quelques mois et je dois confesser l’avoir raté, ce qui est quand même super étonnant et en même temps pas tellement, avec ce web qui ne cesse de grossir derrière mon écran. À cela s’ajoute que les sujets autour de la robotique et du transhumanisme sont légions ; il ne se passe plus une minute sans qu’un directeur marketing jette un petit Tweet sur le sujet ou qu’un adolescent gothique en fasse un billet sur son blog. En outre, l’actualité des derniers mois a été riche en la matière : entre la très médiatique nomination de Yann le Cun à la chaire d’Intelligence Artificielle du Collège de France et la récente victoire d’AlphaGo (le fameux robot de Google) contre le meilleur joueur de Go humain, il y a vraiment de quoi fantasmer. Lire la suite sur le @MaisOuVaLeWeb. Qu’est-ce que le transhumanisme ? Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains. Le transhumanisme considère certains aspects de la condition humaine tels que le handicap, la souffrance, la maladie, le vieillissement ou la mort subie comme inutiles et indésirables. (@Wikipédia).

#Securite

La téléportation quantique testée en pleine ville. Deux équipes, l’une canadienne et l’autre chinoise, viennent de réussir une « téléportation » d’états quantiques entre des photons éloignés. La différence avec les succès précédents – nombreux – est l’utilisation de fibres optiques de réseaux interurbains existants. Ces deux expériences démontrent la possibilité d’une sécurisation des échanges de données sur Internet à l’aide d’un cryptage quantique. (@futurasciences).

Petite histoire de la cryptographie: de Jules César à l’ordinateur quantiqueDans le terme cryptologie résonnent intrigues policières et espionnage militaire. Coder, décoder, intercepter, autant d’expressions qui renvoient aux heures noires de la Guerre Froide. Et pourtant, cette science du secret est plus que jamais d’actualité! Transmettre des données confidentielle de façon sécurisée et efficace est devenu une nécessité incontournable de notre siècle. C’est d’ailleurs un élément essentiel de la Blockchain, le garant de son inviolabilité. Avec le développement des emails et des applications de messagerie mobile telles que Whatsapp, WeChat et Telegram, la demande du grand public pour des moyens de communication cryptés ne cesse de croître. Dans le contexte actuel de la globalisation du terrorisme, la cryptologie est devenue l’enjeu d’un bras de fer entre objectifs sécuritaires et protection de la vie privée, fer de lance des «crypto-wars» qui opposent les services de sécurité aux défenseurs des libertés fondamentales. (@frenchweb).

#Harcelement

Les adolescents, cibles de violences sexistes et sexuelles en ligneUne adolescente sur cinq a déjà été insultée en ligne sur son apparence physique. C’est l’un des multiples constats d’une étude publiée mardi 27 septembre sur le « cybersexisme » chez les 12-15 ans. Coordonnée par le Centre francilien pour l’égalité hommes-femmes Hubertine Auclert, réalisée par l’Observatoire universitaire international éducation et prévention, cette étude se concentre sur « les violences déployées via Internet et les réseaux sociaux sous forme d’insultes, de harcèlement, d’humiliation, de rumeurs… Qui ont la particularité de réduire les filles à leur apparence physique. Elles visent à contrôler leur sexualité et survaloriser la virilité et la sexualité des garçons. » Menée auprès de 1 500 adolescents d’Île-de-France, elle dresse un état des lieux parfois édifiant des pratiques des collégiens et lycéens, dont les filles sont les principales victimes. Elles sont ainsi deux fois plus nombreuses que les garçons à faire l’objet de rumeurs (13,3 % contre 6,3 %). Même constat concernant les selfies : deux fois plus de filles en ont réalisé sous la contrainte, généralement issue de leur petit ami (4 % des filles, 1,4 % des garçons). Plus globalement, 17 % des filles et 11 % des garçons « déclarent avoir été confrontés à des cyberviolences à caractère sexuel par le biais de photos, vidéos ou textos envoyés sous la contrainte et/ou diffusées sans l’accord et/ou reçues sans en avoir envie ». (@pixelsfr). A lire aussi : Cybersexisme : pourquoi les jeunes se confient-ils si peu aux adultes ? (@rue89).

Sexisme chez les développeurs : « J’ai failli abandonner ». Les femmes qui codent doivent faire face à des blagues sexistes et des crises de légitimité. Cinq développeuses ont décidé de témoigner. Aujourd’hui, entre 10 % et 20 % des développeurs sont des femmes. Un pourcentage qui montre les difficultés des femmes avec ce métier – toujours un truc de mec, le code. Blagues misogynes, mépris, sentiment de devoir faire ses preuves en permanence : voilà pourquoi beaucoup d’entre elles ont quitté leur travail ou arrêté leur formation. (@rue89).

#Marketing

Grands comptes : passez au Growth Hacking sur les médias sociaux ! Dans un marché 2.0 très concurrentiel, où la naissance d’une entreprise, le développement d’une marque ou celui d’un produit nécessitent l’acquisition d’une audience et la conversion de prospects, effectuer une stratégie de Growth Hacking demeure bien plus qu’un simple fait. Elle est une étape capitale dans la quête d’une meilleure croissance économique. En clair, asseoir une stratégie Growth hacking qui plus est, axée sur les médias sociaux vous donne accès à une palette d’avantages quant au développement de votre structure. Mais bien avant d’attaquer ce volet, définissons tout d’abord, le terme Growth hacking. « Growth hacking » se résume généralement autour d’une question principale « Comment obtenir de nouveaux utilisateurs/clients pour mon produit/ma marque ? » L’idée est simple : augmenter l’activité d’un produit ou service en utilisant le minimum de ressources humaines, financières et matérielles. (@Emarketing_fr). A lire aussi : La nouvelle révolution du marketing de ces dernières années, le growth hacking, constitue sans aucun doute pour les professionnels un sérieux atout. (@BonnaudML).

Qu’est-ce que la user experience ? Pourquoi est-elle si importante ? L’expérience est la rencontre de trois éléments; un objet, un consommateur et un lieu. La conjugaison de ces trois éléments se fait aujourd’hui de plus en plus sur internet. On parle d’expérience utilisateur, où le visiteur sera en contact avec vos produits/services sur votre plateforme web. La user experience est la perception, le ressenti qu’éprouve l’utilisateur lors de sa navigation sur votre site internet. A travers cette expérience, il va se faire une idée sur votre marque et une image de votre entreprise. Le site devient votre « vitrine online », à travers laquelle vous allez transmettre votre offre de produits, vos services et surtout votre valeur ajoutée. C’est un point de contact qui va vous permettre d’intéragir avec votre cible, de cerner son comportement sur votre plateforme et de mieux anticiper ses besoins. L’objectif de travailler sur l’expérience utilisateur de votre site est de s’assurer que votre visiteur puisse mémoriser cet instant, s’en souvenir et en parler autour de lui et surtout de vouloir y revenir. Il faudra donc soigner vos interfaces, leurs contenus, proposer  un accès facile à l’information afin d’assurer une expérience utilisateur idéale qui incite à revenir sur le site et à y passer plus de temps. (@Markentive_FR).

28 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 28 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009..

xLégende image.  Les GAFA et mes données personnelles: la belle démagogie réactionnaire. Par Paul-Louis Belletante, fondateur de la startup Betterise Health Tech (@Frenchweb). Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits.

#PresidentielleUS

Facebook et Snapchat au coeur des débats. Streaming live, data, questions des internautes, les réseaux sociaux vont prendre une part active aux débats opposant les deux candidats en lice. Du jamais vu. On attend de voir si la France saura s’inspirer d’un tel dispositif pour sa présidentielle de 2017. (@BFM_HighTech).

Facebook, l’autre terrain où s’affrontent Trump et Clinton. Selon le Pew Research Center, les deux tiers des Américains s’informent désormais sur les réseaux sociaux, contre moins de la moitié il y a quatre ans. Pour l’écrasante majorité d’entre eux, Facebook est l’outil de prédilection. Mais ce qui était en 2012 un moyen pour les candidats de cibler plus efficacement les électeurs est devenu, quatre ans plus tard, une terre de campagne en tant que telle, avec ses débats, son public et sa propre actualité, alimentée par une profusion de pages de propagande conçues exclusivement pour elle. Baptisées « Occupy Democrats », « Make America Great » ou « The Angry Patriot », elles prospèrent sur la théorie du complot avec quelques thèmes de prédilection : les mensonges prétendus d’Hillary, la progression de l’Etat islamique, le mouvement Black Lives Matter (supposé raciste) ou les manoeuvres démocrates destinées à étouffer Bernie Sanders. Certaines rivalisent sans difficulté avec les médias traditionnels : la page d’obédience démocrate « The Other 98 % » affiche plus de 2,7 millions d’abonnés, tandis que la républicaine « RightAlerts » en compte près de 1,5 million, soit autant que la chaîne de télévision MSNBC. (@LesEchos).

La sale présidentielle de Facebook. La course à la Maison Blanche sera-t-elle la plus sale et la plus honteuse de l’Histoire des Etats-Unis ? Et quelle est la responsabilité des médias et plus encore, et plus neuf, des réseaux sociaux dans cette descente aux enfers démocratiques ? Deux (très) longs articles, l’un du New York Times, l’autre d’un éminent penseur des nouvelles technologies de l’information, Jeff Jarvis, tirent en même temps la chevillette: le premier s’alarme de la toxicité démagogique deFacebook, le second de celle de la course à l’audience, tous genres confondus. (@LExpress).

#MediaSocial

Comment Facebook peut influencer votre vote en 2017. En 2016, plus d’un Français sur troisse connecte chaque jour sur Facebook. Le réseau social est devenu une porte d’entrée vers l’information, selon l’institut Reuters d’étude du journalisme. Depuis dix ans, Facebook peaufine son algorithme de gestion. Que se passerait-il, alors, si on utilisait les modifications de l’algorithme pour orienter les utilisateurs dans un sens ou dans l’autre ? « Facebook a créé son propre monde, analyse l’avocat spécialisé en droit informatique Bernard Lamon. Cela a une conséquence : à l’heure actuelle, Facebook n’a aucune obligation de transparence. Il n’existe pas d’endroit où il serait gravé que quiconque informe le peuple – de manière automatisée ou non – serait tenu à une obligation d’objectivité. » Un journaliste sur Quartz résumait ainsi la situation : « fil d’actualités Facebook biaisé peut potentiellement avoir un impact beaucoup plus large qu’un média biaisé, car les gens supposent qu’une plateforme comme Facebook a un traitement impartial et objectif ». A lire aussi : Facebook va-t-il changer la campagne présidentielle 2017 ? (@leJDD).

#Internet

La régulation d’Internet vue par Hillary Clinton et Donald Trump. Une partie du débat entre les deux candidats à la Maison Blanche a été consacrée à leur programme concernant le contrôle d’Internet. Dans la nuit du 26 septembre, au cours du débat opposant la candidate démocrate à la présidentielle américaine, Hillary Clinton, à son adversaire républicain, Donald Trump, une partie des discussions a porté sur les piratages qui ont émaillé, cet été, la campagne électorale. Après le piratage du Comité national démocrate, attribué par des experts et le camp Clinton à des pirates russes, plusieurs attaques ont visé des sites gouvernementaux. Interrogés sur ce sujet, les deux candidats ont livré des éléments de leur programme sur leur vision d’une régulation d’Internet. En prenant quelques arrangements avec la vérité. (@pixelsfr).

#EmTech

Bonne nouvelle pour Toulouse et les acteurs du numérique ! La conférence internationale Emtechorganisé par le Massachusetts Institute of Technology (MIT), revient cette année en France et sera de nouveau organisée dans la ville rose. C’est l’un des plus grands rendez-vous international sur les technologies émergentes. Durant deux jours, des experts du monde entier « seront au rendez-vous pour présenter, débattre et découvrir les dernières technologies en matière de hightech : réalité virtuelle, intelligence artificielle, biotechnologie et économie collaborative » explique le communiqué de presse. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy). A lire aussi : Les temps forts d’Emtech France (@LaTribuneTlse).

#Transport

Pour ses voitures connectées, Renault-Nissan se branche avec MicrosoftA quelques jours de l’ouverture du Salon de l’Automobile de Paris,l’alliance Renault-Nissan continue de préparer l’avenir. Le groupe vient de signer un accord « mondial » et « pluriannuel » avec Microsoft visant à aboutir à de « futurs services connectés pour les véhicules reposant sur Microsoft Azure, l’une des offres de cloud (informatique dématérialisée, NDLR) intelligent de Microsoft », a indiqué le tandem franco-japonais dans un communiqué. Le partenariat avec la firme de Redmond (Etat de Washington) aboutira à des services d’information-divertissement et de localisation, qui se déclineront sous plusieurs formes. (@Lexpansion).

En 2017, la ville d’Amsterdam accueillera les premiers bateaux autonomes d’Europe. Après les métros ou encore les voitures, ce sont maintenant les bateaux qui gagnent en autonomie. Né d’une collaboration entre le MIT de Boston, l’institut AMS, l’Université de Delft (Pays-Bas) et l’Université de Wageningen (Pays-Bas), le projet Roboat consiste à déployer une flotte de bateaux totalement autonomes. Le lancement venant tout juste d’être annoncé, des prototypes devraient être déployés sur les canaux de la ville d’Amsterdam au cours des cinq prochaines années. Comme nous l’avons dit plus haut, les Roboat sont des bateaux qui se conduisent seuls, sans conducteur. L’un des objectifs du projet est de pouvoir transporter de la marchandise et des personnes en toute quiétude. Plus que de simple bateaux, ces véhicules pourront se regrouper afin de former des infrastructures temporaires telles que des ponts ou des scènes éphémères, qui se déferont une fois qu’ils ne sont plus utiles pour redevenir des bateaux. (@DailyGeekShow).

#Sante

Microsoft prétend pouvoir bientôt traiter les cancers comme des « virus informatiquesL’équipe de « computation biologique » réunie à Cambridge par Microsoft, composée de 150 scientifiques et ingénieurs informatique, travaille à fabriquer de minuscules ordinateurs destinés à être intégrés à des cellules vivantes. Ces dernières pourraient ainsi être manipulées comme n’importe quel système d’exploitation informatique et « reprogrammer » en cas de besoin, afin de les assainir, les cellules potentiellement infectées. Pour l’instant, les experts sont parvenus à développer un logiciel qui reproduit le modèle d’une cellule saine. Pour Andrew Philips, à la tête du groupe de computation et interrogé par The Telegraph, si « tout ceci est du long terme, il sera techniquement possible d’ici cinq ou dix ans de faire un système moléculaire intelligent qui puisse détecter la maladie ». (@latribune).

Google utilise DeepMind pour mieux soigner les cancers de la tête et du couDeepMind est une branche de Google spécialisée dans l’intelligence artificielle. L’objectif principal de la filiale est de repousser les limites de cette technologie. Pour accomplir cette noble tâche, elle ne fait pas que battre des joueurs de Go, elle s’investit dans le secteur médical et dans la prévention de maladies graves. À cet effet, DeepMind a conclu un accord avec le département de radiothérapie du centre hospitalier universitaire  de Londres (UCLH). (@Numerama).

Mark et Chan Zuckerberg vont investir 3 milliards de dollars dans la recherche médicaleAccompagné de Chan Zuckerberg, son épouse, il a annoncé que leur association Chan Zuckerberg Initiative comptait investir trois milliards de dollars sur les dix prochaines années. Chan, elle-même pédiatre, a ainsi expliqué qu’un tel apport financier visera à « guérir, prévenir et gérer » toutes les maladies d’ici la fin du siècle. « En investissant dans la science aujourd’hui, nous espérons construire un avenir dans lequel tous nos enfants pourront vivre longtemps et épanouis », a affirmé Chan Zuckerberg. La jeune femme a expliqué que l’objectif ne visait pas à éliminer l’intégralité des pathologies mais à investir dans la recherche pour faire en sorte que toutes les maladies contemporaines puissent être guéries. (@MashableFR).

#Journalisme

Le quotidien du journaliste avec les réseaux sociauxAudience, veille, production de contenus… Comment les médias sociaux ont bouleversé la manière de travailler des journalistes ? Réponse en infographie avec Cision et l’Université Canterbury Christ Church. Entre les réseaux sociaux et les journalistes, l’idylle dure depuis quelques années déjà, et on ne voit pas comment la belle histoire pourrait prendre fin un jour. Ils sont en effet 56% à ne plus pouvoir s’en passer et 91% l’utilisent quotidiennement dans le cadre de leur activité professionnelle. Tout d’abord, au niveau de l’utilisation des médias sociaux, les journalistes apprivoisent peu-à-peu « la bête » et rationalisent leur temps passé.  : Mais des antagonismes subsistent encore. Si 65% affirment que les réseaux sociaux ont profondément changé leur métier, l’analyse et la réflexion sont souvent bousculées par la notion de rapidité, à savoir produire encore et toujours plus de contenu quitte à perdre en qualité. Conséquence directe ? Une tempête éditoriale qui frise l’overdose et qui a un impact non négligeable pour les marques : « S’ils souhaitent que leurs marques figurent parmi les heureuses élues, les marketeurs doivent inverser la tendance du sacro-saint principe quantitatif au profit du qualitatif, c’est-à-dire des contenus moins réguliers mais plus impactants », expliquait Jeff Pundyk, vice-président senior de la division Global Integrated Content Solutions au sein du groupeThe Economist. (@INfluencialemag).

#Media

Comment la démocratie a permis le développement des médias taïwanais. À Taïwan, la libéralisation du régime, couplée à l’essor économique de l’île, a dynamisé le secteur des médias. (@InaGlobal).

#Religion

Au Japon, Amazon uberise les moines bouddhistes. Les cérémonies funéraires traditionnelles et religieuses sont en train d’être « disruptées » par l’économie numérique, d’après le New York Times. C’est au Japon que le phénomène émerge. Le géant du e-commerce Amazon a mis en place un partenariat avec une start-up qui propose le service «Obo-san bin», littéralement livraison de moine. Le service se commande sur Amazon exactement de la même manière qu’une machine à jus ou une paire de baskets, et est utilisé par les Japonais qui recherchent un moine pour une cérémonie funéraire. (@slatefr).