#IntelligenceArtificielle
Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle? Avec l’appui d’une quinzaine d’experts, l’université de Stanford vient de publier sa vision des progrès de l’intelligence artificielle d’ici à 2030. Son étude réfute tout risque de danger pour l’humanité. Oui, l’intelligence artificielle (IA) va transformer le monde tel que nous le connaissons au cours des quinze prochaines années. Non, elle ne représente pas de menace pour l’humanité, et la vision à la « Terminator » d’un super-ordinateur devenu si puissant qu’il déciderait de supprimer les humains n’a aucune chance de se réaliser. Tel est le message qui ressort d’une passionnante étude publiée jeudi dernier par l’université de Stanford , sous le titre « Artificial Intelligence and Life in 2030 ». Ce document constitue la première pierre d’un travail très ambitieux, commencé en 2014 par l’une des plus prestigieuses universités américaines, située au coeur de la Silicon Valley : une étude académique d’une durée de cent ans , révisée tous les cinq ans, en explorant à la fois les avancées techniques de l’IA et ses implications sur la société. Une idée lancée au départ par Eric Horvitz, chercheur au laboratoire Microsoft Research de Redmond, à laquelle il a rallié une quinzaine de grands noms du secteur, dont Erik Brynjolfsson , professeur au MIT et coauteur du best-seller « Le Deuxième Age de la machine », Rodney Brooks, cofondateur d’iRobot et Rethink Robotics, ou Astro Teller , patron d’X, le laboratoire de projets avancés de Google. Ni alarmisme ni angélisme (@LesEchos).
#Sante
Prédire les risques de cancer du sein grâce à une intelligence artificielle. Des chercheurs du Houston Methodist Research Institute (Texas) ont développé une intelligence artificielle capable de prédire avec une grande précision les risques de cancer du sein, et ce avant même l’apparition de symptômes. Pour ce faire, le logiciel interprète les résultats de mammographies en les comparant avec des millions d’autres. Le diagnostic est alors délivré trente fois plus rapidement qu’avec les techniques traditionnelles et s’avère exact dans 99 % des cas, comme l’indique Wired. De même, l’utilisation de cette intelligence artificielle permettrait de réduire le nombre de biopsies, cet examen nécessaire mais envahissant étant inutile dans 20 % des cas. Dernier point : cette intelligence artificielle permet également un gain de temps de l’ordre de près de 500 heures aux radiologues, l’examen de cinquante radiographies représentant, pour deux cliniciens, 50 à 70 heures de travail, et seulement une poignée d’heures pour l’intelligence développée par les chercheurs. (@RSLNmag).
#Blockchain
Pour l’AMF, l’avenir est dans la blockchain réglementée. L’AMF, l’autorité publique indépendante, n’est pas seulement le gendarme des mouvements financiers, garant du respect de la réglementation. Avec l’essor des FinTech en France et en Europe, l’Autorité des marchés financiers est désormais sollicitée sur ce qu’elle décrit comme «un nouveau mode de distribution». Crowdfunding, prêts en peer-to-peer, blockchain, bots issus de l’intelligence artificielle…l’agence de l’État se tient prête à revoir la réglementation et à contrôler ces nouveaux échanges financiers sur Internet. Elle se dote pour cela de nouveaux outils. Pour l’heure elle a surtout eu à faire aux «robots advisors» sur le marché Forex. Depuis l’été 2016, l’administration s’est ainsi dotée d’un nouveau directeur des FinTech, de l’innovation et de la compétitivité, suite aux rapprochements de deux divisions. Franck Guiader est celui qui doit emmener l’agence sur les enjeux de ces plateformes et sur des sujets telle que la blockchain qui, par nature, s’oppose à toute réglementation, à tout contrôle centralisé, à toutes autorités. «La blockchain pourrait remettre en cause des modèles économiques, mais aussi des modèles de régulation. (…) Nous sommes pour une blockchain réglementée : on garde un modèle ouvert et il faut créer des noeuds d’accès. En tant que régulateur, nous aurions accès à ces noeuds pour contrôler les données», présente le directeur. (@Frenchweb).
#FrenchTech
Le gouvernement prêt à pousser un label French Tech à Berlin. Il aurait pu créer sa start-up à Paris ou Londres, mais Jérôme Feys a choisi Berlin. « La ville m’a énormément plu », raconte le cofondateur de Vescape, qui commercialise depuis 2011 une application pour vélos d’appartement connectés. Avec son associé, il a comparé le coût de la vie des trois villes et Berlin, dont les loyers étaient encore très bon marché, s’est imposée. « L’accès au financement était au moins aussi important », ajoute cet ancien élève de l’ESCP et de l’université Humboldt de Berlin, qui a obtenu une aide financière du gouvernement allemand. Si des centaines de Français sont venus travailler pour les grands noms de la scène tech berlinoise, à commencer par les filiales de l’incubateur Rocket Internet, une poignée d’entre eux ont décidé de fonder leur propre société dans la capitale allemande. Ensemble, ils se retrouvent déjà dans un réseau informel,French Digital Berlin, qui organise régulièrement des soirées à thème. « J’avais été approché par le pendant londonien », se souvient Romain Bridon, qui gère le site d’annonces pour francophones Jobinberlin.com et a participé au lancement de cette plate-forme. (@LesEchos).
#EconomieCollaborative
Uber, Airbnb, Blablacar… à quoi tient le succès d’une plateforme numérique ? Si, jusqu’à présent, les plateformes numériques étaient l’apanage des Google, Apple, Facebook, puis des Airbnb et autres Uber, on voit désormais les entreprises traditionnelles chercher à récolter les fruits de cette transformation économique. Conscientes que ces plateformes peuvent être génératrices de forte croissance à l’avenir, les entreprises veulent leur part de gâteau, mais doivent parvenir à s’implanter dans un secteur ultra concurrentiel. L’étude du cabinet Accenture « Five Ways to Win with Digital Platforms » (Les 5 façons de réussir dans les plateformes numériques) consultée en avant première par La Tribune (elle sera présentée à Pékin dans le cadre du G20 des entrepreneurs le 8 septembre) analyse les différents facteurs de réussite de ces plateformes. Pour dresser sa liste des « best practices », Accenture a interrogé une cinquantaine d’experts, entrepreneurs (Alibaba, Anaxago, pour ne citer qu’eux) ou chercheurs dans 8 pays du G20, comme la France, l’Allemagne, le Canada, ou encore la Chine. (@LaTribune).
#FinTech
Les Français commencent à changer de religion à l’égard des acteurs non bancaires. Et si, demain, votre fournisseur d’accès à Internet (FAI) était également votre banquier ? Ce scénario, qui semblait relever de la fiction il y a encore quelques années, est en passe de devenir une réalité, dans une certaine mesure du moins. L’opérateur de télécommunications Orange s’apprête en effet à lancer sa propre banque, au premier semestre 2017. Une offre qui répondra à une demande encore timide mais qui va croissant : selon l’Observatoire 2016 de l’image des banques, publié le 5 septembre par la Fédération bancaire française (FBF) et l’institut de sondages BVA, 16% des 1.058 Français interrogés se disent intéressés par la possibilité d’ouvrir un compte bancaire chez un fournisseur d’accès à Internet. Une proportion en hausse de 3 points par rapport à l’année précédente. Et même de 8 points au sein de la tranche des 18 -34 ans, plus du quart (26%) de cette population étant aujourd’hui encline à ouvrir un compte chez un FAI, contre 18% en 2015. (@LaTribune).
Le Japon s’initie enfin à la FinTech. Après deux années de travail préparatoire, la jeune pousse britannique TransferWise , spécialisée dans le transfert d’argent à l’international « peer to peer », a officiellement lancé mercredi ses services au Japon. « Nous espérons pouvoir prendre, d’ici deux ans, 5% du marché des transferts d’argent de particuliers à l’international », explique Taavet Hinrikus , le co-fondateur de la société, qui estime que le Japon est enfin prêt à accepter la révolution de la « FinTech ». « Ce marché était jusqu’ici protégé par les régulations. Mais il est mûr pour la disruption », confirme Emre Hidekazu Yuasa de Globis Capital Partners. (@LesEchos).
Un fonds indiciel de cryptomonnaies créé à Londres. Une start-up londonienne a annoncé mercredi le lancement dans les prochaines semaines du premier fonds d’investissement collectif qui répliquera un indice de monnaies virtuelles comme le bitcoin. (@Challenges).
#Television
Rupert Murdoch investit 4 millions d’euros dans le service de streaming Molotov. Le réseau privé de télévision britannique Sky a apporté son soutien financier à Molotov, à hauteur de 4 millions d’euros. Détenu par Rupert Murdoch, le bouquet par satellite Sky a précisé que cet investissement s’inscrivait dans le cadre d’une augmentation de capital plus large. Les sommes levées par la startup française devraient lui servir à développer son service de streaming à l’international. Des partenariats avec des groupes privés comme Sky permettraient à Molotov de pouvoir diffuser leur contenu. D’autre part, Molotov possède des données sur les habitudes de consommation de ses utilisateurs, qui pourraient intéresser les réseaux comme Sky. (@bymaddyness).
#Internet
Inde : 730 millions d’utilisateurs d’Internet en 2020. En 2020, l’Inde comptera plus de 730 millions d’utilisateurs d’Internet, contre 400 millions aujourd’hui. Et 70% d’entre eux proviendront des zones rurales du pays, selon un rapport mené par Nasscom et Akamai Technologies, relayé par Business Standard. « En 2020, l’Internet aura pénétré plus en profondeur dans l’arrière-pays, stimulant la création d’avantage d’opportunités pour tout le monde. », a commenté R. Chandrashekhar, président de Nasscom. Selon le rapport, c’est en Inde que le marché Internet connaîtra la plus forte expansion, alors que le pays est déjà le deuxième en termes de nombre d’internautes, derrière la Chine. En 2020, un peu plus de la moitié de la population mondiale utilisera Internet, ce qui représentera quelques 4,170 milliards d’individus. Le rapport estime par ailleurs qu’en 2020, les Indiens se répartiront 702 millions de smartphones depuis lesquels ils feront en particulier leur shopping en ligne (70% des achats en ligne devraient s’y faire depuis des smartphones). Pour l’année financière 2016, la valeur du marché du e-commerce en Inde a été évaluée à 17 milliards de dollars. (@RSLNmag).
#PokemonGo
Un youtubeur russe risque 5 ans de prison pour avoir joué à Pokémon Go dans une église. En Russie, on ne rigole pas avec la religion et le youtubeur Ruslan Sokolovsky l’a un peu appris à ses dépens. Aujourd’hui, il risque une peine de 5 ans de prison, parce qu’il s’est filmé en train de jouer à Pokémon Go dans l’Église de Tous-les-Saints (Ekaterinbourg), il y a quelques semaines, lorsque la popularité du jeu mobile était à son apogée. Au lancement de Pokémon Go, des médias russes avaient déjà évoqué les possibles peines pour les joueurs qui seraient tentés de partir à la chasse aux Pokémons dans les églises. Mais Sokolovsky voulait vérifier si effectivement, un joueur pourrait être arrêté. « Comment peut-on offenser quelqu’un en entrant dans une église avec un smartphone ? », s’interroge-t-il au début de la vidéo, qui a depuis été vue par plus d’un million d’internautes. (@pressecitron).
#BigData
Le français Alkemics lève 20 millions d’euros. On le sait : la donnée est le pétrole du 21e siècle. Comprendre, maîtriser, gérer et partager les données pertinentes, que ce soit sur les clients ou sur les produits, est essentiel pour les entreprises en quête de productivité et d’amélioration du service client. Evidemment, le secteur de la grande consommation n’échappe pas au phénomène. Pour les consommateurs, pouvoir accéder en ligne aux données détaillées des produits paraît un service minimum. Mais pour les milliers de marques et les dizaines de distributeurs qui commercialisent 400.000 nouveaux produits tous les ans en France, c’est un défi considérable. Surtout qu’il faut transmettre les données de chaque produit à chaque distributeur. « Chaque nouveau produit complexifie la chaîne logistique de la marque et de ses partenaires distributeurs, ce qui complexifie aussi l’analyse des ventes et donc la capacité à identifier et à comprendre les comportements d’achats », explique Antoine Durieux. Positionnée sur ce marché porteur, sa startup, Alkemics, vient de le lever 20 millions d’euros en Série B auprès de grands fonds français (Senera Capital, Partech Ventures, SEB Alliance) et étrangers (le chinois Cathay Innovation, le londonien Index ventures). (@LaTribune).