07 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 7 septembre 2016

#Data

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Les GAFA et mes données personnelles: la belle démagogie réactionnaire. Par Paul-Louis Belletante, fondateur de la start-up Betterise Health Tech. « Un dimanche matin de rentrée. A la radio, un écrivain respecté. Son credo du moment? Les Google, Apple, Facebook, Amazon et autres Netflix sont de potentiels monstres totalitaires en puissance, pillant nos données sans nous demander notre avis, et pouvant nous faire perdre à court terme notre humanité. Notez que je suis d’accord sur un point. Il est sans doute du rôle des personnes médiatiques de porter à la connaissance des masses les risques que peut représenter l’hégémonie des géants américains sur nos données. Mais ! Informer, oui. Jouer sur les peurs, non. S’il est important de rester lucide sur les dangers d’une mauvaise utilisation de nos données, ce genre d’argumentation occasionne plus de dégâts qu’elle n’en prévient. Il est parfois trop facile de parler de technologies que peu de gens connaissent vraiment (les «big data») en remuant leurs peurs orwelliennes les plus enfouies, à coup de succession de phrases choc démagos (votre assurance va vous coûter plus cher si elle vous surveille sur Facebook), d’arguments de science-fiction quelque peu fantasmés (bientôt Amazon écrira des livres tout seul) ou autres citations venant «d’un haut responsable du renseignement français» (sic) qui lui a dit que «le monde courait à la catastrophe» (sic bis). » (@Frenchweb). Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits.

#SmartCity

La ville de demain ressemblera-t-elle à la mégapole cyberpunk de Blade Runner ou à la cité merveilleuse de « A la poursuite de demain » ? Avec la création d’éco-quartiers, le réaménagement de zones délaissées de leurs habitants et une replanification des déplacements urbains, les urbanistes travaillent à ce que la ville du futur offrent des conditions de vie meilleures que celle que nous connaissons aujourd’hui et ne se transforme pas en cauchemar pour ses habitants. Mais outre ces grands chantiers qui transforment la ville, de multiples innovations vont améliorer le quotidien des citadins. Tour d’horizon de ces innovations parfois modestes parfois grandioses ! (@latelier). A voir l’infographie : Les avantages à devenir une smartcity (@Datafloq).

« Le rôle déterminant de la donnée pour le futur de la ville intelligente ». Le développement des programmes de type Smart City n’exonère pas leurs concepteurs du débat grandissant sur l’utilisation des datas. Selon Emmanuel Mouton, CEO de Synox, vice-président de FrenchSouth.digital, la ville connectée doit se saisir de cet enjeu, et lancer toutes les expérimentations et toutes les coopérations nécessaires pour créer les conditions d’une acceptation par les habitants et futurs bénéficiaires. (@ObjectifLR).

Les nouvelles technologies rendent-elles les villes plus intelligentes ? Avec le numérique, est apparu le concept de smart city, traduit le plus souvent par ville intelligente. Un concept qui sous-entend des idées pas forcément opposées mais en tout cas différentes avec, d’une part, le développement de services ou leur réorganisation en utilisant les informations fournies par ces nouvelles technologies ; d’autre part, la possibilité d’associer ceux qui habitent les villes à la conception ou au fonctionnement de leur cadre de vie, avec des systèmes capables de favoriser la participation citoyenne. (@franceinter).

Comment la Smart city va tracer les contours de la chaîne de valeur de l’IoT. L’Internet des objets permet de «convertir le monde en data», selon Kevin Ashton, cofondateur de l’Auto-ID Center au MIT. Celui qui a fondé le Lab IoT au MIT, et est considéré comme le père de l‘Internet of Things, estime que c’est d’ailleurs le principal intérêt de ces nouvelles technologies qui permettent de «diminuer les pertes et d’augmenter l’efficacité», apprend-on dans une récente présentation réalisée par le Dr. Mazlan Abbas, CEO de REDtone IoT. (@frenchweb).

La Commission européenne veut impliquer les consommateurs. Chargée de l’élaboration de la politique et des actions sur la recherche de l’énergie non nucléaire à la Commission européenne, Magdalena-Andreea Strachinescu-Olteanu explique comment elle est chargée de promouvoir l’innovation dans le secteur énergétique, en soutenant la recherche mais aussi l’intégration de ces nouvelles technologies dans la vie réelle, c’est-à-dire les transports ou la distribution de l’énergie par exemple. Avec une ligne directrice : comment impliquer les consommateurs dans une gestion optimale de leur consommation. (@LaTribuneBdx).

Le futur de la mobilité urbaine en quatre tendances. En 2050, 70 % de la population mondiale vivra en ville : une formidable opportunité de développer une nouvelle démarche d’innovation urbaine. Urban data, engins volants, multimodalité, blockchain… le bureau de tendances et prospective Vitamin passe en revue les pratiques émergentes et innovations technologiques qui dessinent la mobilité urbaine de demain. (@INfluencialemag).

#MediaSocial

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Légende image. « Chaos Monkey » dépeint un univers dont les seigneurs se battent à coups de millions, de bluffs et de trahisons.

Hypocrisie, embrigadement, irresponsabilité : Facebook vu de l’intérieur. Dans un livre qui fait sensation, un ancien cadre dévoile les coulisses du géant du Web. Un grand déballage qui égratigne encore un peu plus l’image de la tech aux Etats-Unis. C’est le livre du moment dans la Silicon Valley. Et pour une fois ce n’est ni un récit merveillé des coups de génie des fondateurs-milliardaires ni un essai sur le changement de civilisation qui nous attend lorsque l’intelligence artificielle aura pris le pouvoir. Antonio García Martínez a écrit l’un des rares comptes rendus, vu de l’intérieur, du monde des géants de la tech. Son livre prétend être à la Silicon Valley ce que les fictions de Michael Lewis sont à Wall Street. La peinture d’un univers dont les seigneurs se battent à coups de millions, de bluffs et de trahisons. Diplômé de physique, le jeune ingénieur a fait ses classes chez Goldman Sachs, jusqu’à la crise de 2008. De New York, il est passé à San Francisco, où il a fondé Adgrock, une start-up de publicité numérique revendue à Twitter en 2011. (@pixelsfr).

#RealiteAugmentee

Entre « Pokémon Go » et « No Man’s Sky », le potentiel infini du jeu vidéoIl était difficile de les rater, et encore plus d’en épuiser l’écho et la richesse. Le succès mondial de Niantic, Pokémon Go, sorti en France le 24 juillet, et No Man’s Sky, jeu d’exploration spatiale soutenu par Sony et propulsé sur PC et PlayStation 4 le 12 août, ont été les deux vedettes médiatiques de l’été. A travers ces deux exemples, sortis par coïncidence la même année, c’est tout un art qui a pu faire étalage de sa richesse insoupçonnée. Les deux titres, radicalement différents, montrent en effet le potentiel vertigineux du jeu vidéo. L’un se déroule dans le monde réel, l’autre dans l’espace infini. Les Pokémons sont partout et n’importe où, ils ont la trivialité du quotidien pour abri. Ils se cachent dans votre rue, dans votre jardin, sur votre commode à chaussettes… Pokémon Go est aussi une invitation à sortir, marcher, quadriller les rues guidé par un GPS. Il invite à épuiser pas à pas le monde qui nous entoure et ses recoins – pour le faire sien, le transformer en terrain de jeu, à sa main.  (@pixelsfr).

#TransformationNumerique

Petite histoire de l’Influence, de la Longue Traîne à SnapchatAujourd’hui, on est tous habitués à poser directement la question sur Google, son moteur de suggestions affichant parfois même directement la réponse dans un menu déroulant. Mais souvent, on trouve des réponses à des questions que l’on ne se pose même pas : tout le monde parle de Stranger Things, c’est quoi ? Wow ! cette plage a l’air magnifique derrière ces pieds en éventail, je me la note ! Si l’on cherche l’avis d’un pair, on connaît tous également l’expérience de poser une question, ou de suivre des conversations sur le flux de commentaires d’un post Facebook, une vidéo YouTube, ou derrière un hashtag Twitter. Si l’on met de côté Quora, ou les sites d’avis spécialisés, l’espace conversationnel public est aujourd’hui davantage structuré en étant adossé à de la production de contenus. Ces derniers et les conversations attachées éveillent notre curiosité, nourrissent notre opinion, forgent nos décisions. Cette emprise possible sur notre comportement c’est l’influence, telle que les marques la recherchent depuis des années. L’influence agit sur la réputation d’un produit, d’un service ou d’une marque parce que le contenu émane de tiers, des pairs considérés davantage crédibles que la marque elle-même. (@INfluencialemag).

#Crowdfunding

Ulule lève 5 millions d’euros pour imposer son modèle de crowdfundingSix ans après sa création, Ulule opère sa première levée de fonds importante de 5 millions d’euros, réalisée aupès du fonds Citizen Capital, de l’assureur MAIF et du groupe BNP Paribas. Ce tour de table intervient trois ans après un financement en amorçage de 400 000 euros qui lui avait servi notamment à racheter une autre plateforme de crowdfunding. Alors que le marché du crowdfunding est occupé par de nombreux acteurs, Ulule, leader français et européen, revendique 1,2 million de membres et une collecte totale de 61 millions d’euros depuis sa création. En 2015, plus de 296 millions d’euros ont été collectés grâce au crowdfunding, soit 95% de plus qu’en 2014. Si le marché est immense, Ulule doit faire face aux poids lourds américains tel Kickstarter ou Indiegogo, et ceux, qui, pour capter la manne, se placent de plus en plus sur des niches (immobilier, financement PME, cagnottes…) (@frenchweb).

#Insolite

Il déguise sa poubelle en radar pour obliger les voitures à ralentir à Castelnau-le-Lez. L’image a fait le tour du web. Un habitant de Castelnau-le-Lez près de Montpellier a maquillé sa poubelle en radar pour obliger les automobilistes à lever le pied. Mais ce n’est pas le seul. Le sticker est en vente sur le net. et il existe d’autres poubelles didactiques de par le monde. (@F3Languedoc).

06 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 6 septembre 2016

#Ville

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Légende image : San Francisco détient le record du nombre de SDF dormant dehors par habitant, à deux pas des locaux de Twitter, d’Uber ou d’Airbnb au centre-ville. – David Butow/Redus-Réa

Silicon Valley, l’envers du décorLe coût de la vie a toujours été plus élevé en Californie que dans les autres Etats américains, rappelle Brian Uhler, l’auteur d’un récent rapport sur la crise du logement pour les députés californiens. « Le climat tempéré, la proximité de la mer et la richesse de la vie culturelle ont toujours fait de San Francisco et de Los Angeles des villes très attirantes. Mais l’écart de prix avec le reste du pays n’a cessé de se creuser au fil des années », explique-t-il. La raison ? Les entreprises high-tech recrutent à tour de bras, les autres secteurs suivent la cadence, mais la croissance en termes de logement, elle, est en berne. Alors que 450.000 emplois ont été créés dans la région entre 2010 et 2014, seuls 54.000 nouveaux logements ont été construits, selon Egon Terplan, responsable chez Spur, un think tank spécialiste de l’urbanisme dans la région. « Sur les dernières décennies, il n’y a guère qu’une poignée de villes comme Detroit, Cleveland ou Pittsburgh qui ont moins construit que San Francisco, mais ces villes n’ont pas du tout connu la même croissance économique », explique Brian Uhler. Une grande partie de la ville reste composée de maisons individuelles divisées en deux ou trois appartements et les immeubles en dehors du centre financier dépassent rarement quelques étages. Dans le même temps, le mode de vie des jeunes salariés a évolué. Fini les rêves de maison en banlieue avec femme, enfants, pelouse tondue au cordeau et SUV. Les Millennials, qui restent célibataires plus longtemps, veulent désormais vivre dans des métropoles « vibrantes », explique Sarah Karlinsky, responsable des politiques publiques chez Spur. A lire aussi : Confort, salaires mirobolants… comment les géants de la Silicon Valley attirent les talents et Face à la Silicon Valley, Big Apple attire de plus en plus les start-up françaises. (@LesEchos).

#IFA2016

L’IFA le salon berlinois de l’électronique accueille 1 823 marques venues présenter leurs innovations du 2 au 7 septembre. Les ventes mondiales d’appareils électroniques pour 2016 vont peser 814 milliards d’euros, d’après les chiffres de l’IFA. En 2015, le nombre d’unités vendues a, lui, atteint 486 millions dans le monde. Si les smartphones sont toujours attendus, les objets connectés et la réalité virtuelle s’imposent. Ciblant pour l’heure surtout les joueurs de jeux vidéo, la réalité virtuelle se trouve de plus en plus d’applications et de potentialités: tourisme, visionnage de concerts ou événements sportifs comme si on y était, vivre l’info au plus près, comme le New York Times qui propose désormais des vidéos en 3D. Face aux poids lourds du secteur, comment les marques françaises comptent-elles tirer leur épingle du jeu? Portrait de Sept entreprises françaises qui vont tenter de briller à l’IFA 2016.

A Berlin, la maison du futur tape déjà à la porte. Elle sera bardée d’écrans. Les objets seront partout connectés. La vitre de la bibliothèque se transformera en télévision HD, le four à micro-ondes intégré à la table de la cuisine… tantôt flippante, tantôt plus proche de nous, la maison du futur s’est donné un air de crédibilité. A lire : La Maison Numérique connectée Normande, un laboratoire grandeur nature, un lieu d’expérience des usages de demain à destination des constructeurs et des fabricants de produits connectés.

L’intelligence artificielle envahit le quotidien. Les smartphones ont été parmi les premiers objets connectés à s’être dotés de logiciels capables de comprendre le comportement de ses utilisateurs et de s’y adapter. Les assistants personnels peuvent nous rappeler de prendre notre train à l’heure, suggérer des réponses à nos mails, faire une recherche sur Internet pour répondre à nos questions.

#Robot

Quelle place pour les robots dans la société ? (Compte rendu de la huitième rencontre du cycle de débats « Mutations technologiques, mutations sociales » le 12 juillet 2016 à France Stratégie). Avoir un robot pour compagnon de vie, assistant thérapeutique ou surveillant n’est plus un sujet de science-fiction. Les « robots sociaux », programmés pour interagir avec l’homme en reproduisant des comportements affectifs, sont en passe d’intégrer nos écoles, nos hôpitaux et nos foyers. L’International Federation of Robotics prévoit qu’il s’en vendra  8 100 d’ici 2018 alors qu’ils ne sont apparus qu’il y a dix ans en tant qu’objet de recherche dans les universités et les laboratoires. Si l’intelligence artificielle n’en est encore qu’à ses débuts, l’ubiquité robotique et les enjeux attachés à la rupture technologique qui s’annonce, avec l’utilisation des données personnelles, posent néanmoins question. (@Strategie_Gouv).

#Fiscalite

L’Irlande appartient-elle encore aux Irlandais ou à Google? Devenue le paradis des multinationales américaines grâce à sa fiscalité ultra-allégée, l’Irlande a enregistré une croissance de 26,3 % en 2015 ! Une performance en réalité artificielle, et même suspecte, qui bénéficie d’abord à Google, à Microsoft et aux laboratoires pharmaceutiques d’outre-Atlantique. A lire aussi : –Entre l’Europe et les Gafa, c’est «je t’aime, moi non plus», – Apple : enfin, l’Union européenne se rebiffe ! et – Brexit, Irlande : la double gifle. (@Figaro_Economie).

#Telecoms

Les cinq dossiers chauds de la rentrée. Suppressions d’un tiers des emplois chez SFR, course à la (re)conquête d’abonnés pour Bouygues Telecom, implantation possible en Italie pour Free… le marché des télécoms est à nouveau sous pression. (@FigaroTech).

#Sante

Des « serious games » à l’hôpital. Les yeux rivés sur l’ordinateur, Louise (les prénoms ont été changés) fronce les sourcils. Sur son écran s’affichent deux combinaisons de paniers de basket remplis de ballons aux multiples couleurs. Combien de ballons faut-il déplacer pour passer d’une combinaison à l’autre ? Tel est le problème que la jeune femme s’échine à résoudre en augmentant le niveau de difficulté. Si Louise joue au basket à New York, ce n’est pas pour le plaisir. L’objectif : la restituer dans l’ordre le plus vite possible. Ainsi se déroule la onzième séance d’une série de trente prévue sur quatre mois à l’attention de patients atteints de problèmes cognitifs, souvent liés à des pathologies psychiatriques telles que la schizophrénie et l’autisme. Mémoire, planification, reconnaissance des émotions : des capacités sur lesquelles les patients travaillent dans le cadre de la méthode de remédiation cognitive Near. (@lemondefr).

#MediaSocial

Les néonazis plus actifs que l’Etat islamique sur Twitter, selon une étude américaine. « Aujourd’hui, les mouvements nationalistes blancs surpassent l’Etat islamique dans quasiment tous les indicateurs des réseaux sociaux, du nombre de followers au nombre de tweets par jour. » Après avoir étudié sur quatre ans des milliers de comptes Twitter de nationalistes blancs, néonazis et sympathisants de l’organisation Etat islamique (EI), les conclusions de J. M. Berger, chercheur à l’université George Washington, sont sans appel : le succès de l’EI sur ce réseau social est à relativiser au regard de l’influence grandissante des deux autres groupes extrémistes analysés. Selon cette étude publiée début septembre, les comptes néonazis rassemblent aujourd’hui 22 fois plus d’abonnés que les comptes djihadistes. Ils tweetent également deux fois plus que les sympathisants de l’EI, dont le rythme en 2016 est évalué à 5,7 tweets par jour. Le chercheur, qui participe à un programme consacré à l’extrémisme, souligne le boom impressionnant de la communauté des nationalistes blancs sur Twitter, dont le nombre d’abonnés a augmenté de plus de 600 % depuis 2012.. (@Pixelsfr).

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#Drone

En images : les drones ont investi les Champs-Elysées. La mairie de Paris a annoncé dimanche l’ouverture de deux sites : l’hippodrome de Longchamp et le parc de La Villette où seront autorisés un dimanche par mois les vols de drones de loisirs, à l’occasion du premier Paris Drones Festival. A lire : Vols de drones sur les Champs-Elysées, dimanche 4 septembre. (@France3Paris). A lire : « Quel avenir pour les drones ? » Rencontre avec Henri Seydoux, Pdg de Parrot. (@latribune).

#RealiteVirtuelle

Utiliser la réalité virtuelle pour changer notre vision de la société. Le déni de réalité est le point de départ et la conclusion du livre de Louis Chauvel « La spirale du déclassement, Essai sur la société des illusions ». Or, pour qui s’intéresse aux technologies, cette idée fait immanquablement à ce qu’on annonce comme le prochain Graal des technologies contemporaines, la réalité virtuelle. (@franceculture).

#RealiteAugmentee

Et si Pokémon Go était l’occasion de transmettre les bons réflexes à ses enfants ?  Pokémon Go est le phénomène de cet été sur les smartphones.Parmi les points positifs, il faut reconnaître que l’application réussit là où de nombreux parents, et même les professionnels, échouent régulièrement : elle parvient à faire sortir les enfants et adolescents de chez eux pour se promener, et cela plusieurs heures par jour ! Mais l’application s’est rapidement attirée une vague de critiques de toute part dans les médias. Si l’on peut supposer qu’une partie de ces critiques sont arrivées de façon un peu opportuniste, force est de reconnaître que l’utilisation de Pokémon Go engendre parfois des comportements irresponsables. (@LesEchos).

05 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 5 septembre 2016

#CyberSecurite

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Le gouvernement de Singapour ne veut plus que ses fonctionnaires accèdent à Internet. Couper l’accès au réseau pour mieux sécuriser les données et les infrastructures. Face à la prolifération des attaques informatiques, Singapour a décidé d’employer les grands moyens concernant les services de l’Etat, et ce dès mai 2017. Si les hackers devraient avoir plus de difficultés à pirater le réseau ou à récupérer des données, les fonctionnaires se retrouveront pour leur part, coupés du web. (@RSLNmag). Légende image : Singapore, David Russo via Flickr CC BY 2.0

#Televison

Le marché des chaînes d’information en continu s’étend en Europe et dans le monde. Elles s’appellent CNN, BBC, Euronews, Al Jazeera ou encore France 24. Elles sont regardées par des millions de personnes dans toutes les régions du globe. Les chaînes d’information en continu : quelle offre pour quels publics ? Tour du monde de l’info. L’info en continu apparaît aujourd’hui comme un format incontournable dans le paysage médiatique. Avec cette quatrième chaîne gratuite, la France devient un poids lourd européen aux côtés de l’Allemagne, qui elle aussi, en compte quatre. L’Italie et l’Angleterre ne disposent que de deux chaînes du genre. L’Espagne et la Norvège, une seule. Il faut également savoir que dans les Balkans, les réseaux payants Al Jazeera et N1 (partenaire de CNN International) diffusent les programmes dans les langues locales : en Serbie, en Croatie et en Bosnie-Herzégovine. A lire aussi : La fabrication de l’actualité. Frédéric Worms discute avec Laurent Guimier, directeur de France Info sur « l’actualité », qui n’est jamais événement brut, mais d’emblée commentaire, cadre, signification, et le lieu d’enjeux multiples. (@franceculture).

Pour plaire aux jeunes, la chaîne Franceinfo adopte les codes de Snapchat et Facebook. Germain Dagognet, directeur adjoint de l’information de France Télévisions, et Laurent Guimier, directeur de France Info, sont les invités du «Buzz TDF-Le Figaro». Ils sont les pères de la chaîne d’info publique. Ils en décryptent les mécanismes. Laurent Guimier : « Les jeunes sont devant leurs smartphones et ils veulent que l’info s’adapte à eux. Nous avons donc créé des formats capables d’exister sur les smartphones. Nous avons adopté les codes de Snapchat et de Facebook. En télé, cela fonctionne aussi. » (@Figaro_Economie).

franceinfo fait sa météo en gifs ! Et dans ces premières heures de franceinfo:, les téléspectateurs ont pu découvrir une météo un peu particulière, signée Adrien Rohard. En effet, en lieu et place du traditionnel exercice du présentateur devant sa carte, c’est un bulletin tout en images qui a été proposé. Aucun commentaire oral, uniquement du texte : des explications mais aussi… des blagues et des gifs. (@puremedias).

#SlowJournalisme

Quand les médias changent de rythme. Avec le passage au numérique à la fin du XXe siècle, la presse s’est mise à produire toujours plus de contenus, brouillant la compréhension du lecteur. Face à cette déferlante, un modèle alternatif a émergé, le slow journalism. Quelles sont les caractéristiques de ce type de média ? Sur Facebook et Twitter, le fil d’actualité n’en finit pas de s’étoffer, relayant des informations souvent redondantes. Le passage au numérique de l’information a accéléré les processus de production et de consommation du savoir, complexifiant la compréhension des événements. Une étude conjointe de l’Université de Columbia et de l’Inria montre que près de 60 % des personnes partagent des articles sur les réseaux sociaux sans les avoir lus, illustrant une forme de désintérêt des lecteurs pour cette inflation informationnelle. Pourtant, des solutions existent pour s’informer avec mesure. A lire : « L’humain est encore qualifié pour juger de la valeur d’un article ». La journaliste Marie-Catherine Beuth a lancé News On Demand, une application mobile pour aider les utilisateurs à s’orienter dans l’océan des informations. Retour d’expérience ; – « L’information, c’est donner à représenter le monde ». Il y a bientôt dix ans, alors que le web semblait la seule alternative crédible pour la presse, Patrick de Saint-Exupéry a lancé XXI. La revue papier trimestrielle, pionnière du mouvement slow journalism, est née avec une idée cardinale : revenir aux fondamentaux de la narration. (@InaGlobal).

Règne de l’émotion, erreurs… Les risques du trop-plein d’infos. Lecteurs pris au piège du tourbillon de l’info, journalistes débordés par les réseaux sociaux, nous sommes tous confrontés à la surenchère de la réactivité. Le terme d' »infobésité » revêt de nombreuses facettes. (@teleobs).

#EconomieCollaborative

Économie collaborative, les nouvelles règles fiscalesJusqu’ici, Airbnb, BlaBlaCar et autres plates-formes collaboratives prospéraient en France sans véritable cadre fiscal. Airbnb avait bien fait l’objet de réglementations spécifiques mais le secteur en général baignait dans un flou juridique.L’essor de ce secteur de l’économie a fini par amener l’administration à se pencher sur le sujet. Dans une instruction publiée le 1er septembre, le fisc répond, pour la première fois de façon unifiée, aux questions que peuvent se poser les utilisateurs de ces sites. Il stipule que « les revenus réalisés par les particuliers dans le cadre de leurs activités de toute nature sont en principe imposables, y compris les revenus de services rendus à d’autres particuliers avec lesquels ils ont été mis en relation par l’intermédiaire notamment de plates-formes collaboratives ». (@LaCroix).

« L’économie collaborative accroît les inégalités patrimoniales ». Pour Hugues Sibille, président du Labo de l’économie sociale et solidaire, « la finalité de Blablacar, c’est de gagner de l’argent, le plus vite possible ». Face à cette logique, il défend de nouvelles formes d’organisation, où la communauté aurait vraiment le pouvoir. (@rue89).

Le transport, moteur de l’économie collaborative ? D’après cette enquête réalisée à partir d’une étude commanditée par la Commission européenne, le chiffre d’affaires généré par les entreprises de l’ensemble de ces secteurs dépassera les 80 milliards d’euros d’ici dix ans, quand il tourne autour de 36 milliards aujourd’hui. Si les projections des experts sont exactes, le chiffre d’affaires augmenterait ainsi de 35% par an -soit dix fois plus vite que l’ensemble de l’économie-, tandis qu’il ne croît pour l’instant que de 4% par an. Dans le détail, le secteur des transports (dont la plateforme de covoiturage Blablacar par exemple) représente actuellement près de la moitié du chiffre d’affaires de l’économie collaborative, à hauteur de 1,7 milliard d’euros. (@latribune).

France et Royaume-Uni, eldorado des Blablacar, Uber et AirbnbEt leur nouvelle étude tord le cou aux préjugés. La France aurait « un environnement réglementaire favorable » et fait bien figure de leader en nombre de start-ups créées dans le secteur de l’économie collaborative. L’Hexagone se partage le titre de champion avec le Royaume-Uni. En février dernier, le député PS Pascal Terrasse avait d’ailleurs remis au Premier ministre un rapport contenant une vingtaine de propositions pour encadrer et développer cette nouvelle économie – dont la création d’un espace de notation des plateformes. (@LesEchos).

#Youtube

Comment fonctionnent les agences qui gèrent les YouTubeurs« Je ne sais même pas comment l’expliquer, c’est très perturbant, c’est une agence qui gère les YouTubeurs. » Ces mots sont ceux du YouTubeur star Cyprien (presque 9,5 millions d’abonnés). Il y a quelques mois, lors de l’enregistrement d’une émission du podcast Studio404 (auquel participe l’une des journalistes de Slate.fr), il accepte de répondre aux questions alors qu’il se fait habituellement rare dans les médias. L’occasion d’en savoir plus sur cet univers qui, au fond, reste bien mystérieux et entretient beaucoup de mythes, surtout financiers. Lorsque l’un des chroniqueurs lui demande d’expliquer ce que sont les mystérieux «multi-channel networks», ou MCN, qui aident à gérer leur carrière, après avoir blagué rapidement, Cyprien hésite en formulant cette réponse. (@slatefr).

#Nano

La révolution des nanotechnologies. Série de trois documentaires qui appréhende le développement des nanotechnologies, les changements qu’elles vont entraîner dans nos vies et les choix auxquels elles pourraient nous confronter. A voir : le meilleur des mondes ?, vers une planète plus verte et l’homme amélioré ? (@latribune).

La « quatrième révolution industrielle » est-elle à nos portes? Après la machine à vapeur, l’électricité et l’informatique, les nanotechnologies et l’intelligence artificielle pourraient bien être à l’origine d’une « quatrième révolution industrielle ». C’est du moins l’expression utilisée par le président du Forum économique mondial de Davos, Klaus Schwab. Mais qu’est-ce qui différencie cette nouvelle révolution à celle de l’informatique? « Si on préfère parler de quatrième révolution, selon M. Schwab, c’est que les changements en cours ne sont plus une continuité, mais une rupture », explique le chroniqueur Martin Lessard. (@iciradiocanada).

Personne n’en parle, mais les nanotechnologies envahissent le monde. C’est un des phénomènes les plus secrets de l’époque : les nanotechnologies sont en train d’envahir le quotidien. Reporterre a mené l’enquête sur cette invasion que cachent les gouvernements et l’industrie. (@Reporterre).

La nanotechnologie sera-t-elle la botte secrète qui permet de vaincre la faim sur une planète en pleine explosion démographique ? L’agriculteur de demain sera celui qui comprendra mieux ce qu’il a sous les pieds, qui saura stimuler des fonctions naturelles comme la fixation d’azote, de phosphore ou de carbone, ou la lutte contre les moisissures et qui gérera de façon dynamique et efficace les équilibres entre les plantes qu’il désire produire et les autres plantes et insectes. De ce point de vue il n’est pas exclu que des solutions nanotechnologiques permettent d’accélérer cette stimulation. (@atlantico_fr).

04 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 4 septembre 2016

#Bitcoin

Un distributeur de bitcoins à Montpellier. Depuis quelques jours, un distributeur de bitcoins agrémente les locaux de la Chambre des propriétaires et copropriétaires de l’Hérault à Montpellier. « C’était une rencontre fortuite, je cherchais des locaux bien situés en centre-ville, près de la gare, et l’association en louait », explique Joan Noguera, qui pilote l’implantation en France de l’entreprise catalane Bitcoin Investor Trust. Fondé par Miquel Pavón et basé à Gérone, Bitcoin Investor Trust, est en train de créer sa filiale française à Montpellier. Autre société du groupe, NumeroVeritas a ouvert 4 magasins BitPhone à Madrid, Barcelone et Gérone, où l’on peut acheter et recharger les téléphones portables avec des bitcoins. « Nous le ferons aussi à Montpellier », indique Joan Noguera. (@LUsineDigitale).

#DroitDAuteur

Quand le filtrage des contenus s’invite dans la réforme européenneComment susciter, accompagner, développer un tel marché au profit des consommateurs, tout en ménageant les susceptibilités locales et spécialement l’attachement des sociétés de gestion collective à leur « fructueuse exception culturelle » ? C’est ce délicat équilibre qu’entend atteindre l’institution bruxelloise avec cette proposition de directive sur le droit d’auteur (dévoilée via le blog The IPKat notamment). Le texte, long de 32 pages, contient plusieurs dispositions relatives au text et data mining (TDM), à la situation des musées et des bibliothèques, la disponibilité des œuvres sur la VOD, etc. Nous y reviendrons, mais retenons avant tout l’absence de liberté de panorama et la création d’un droit voisin pour les éditeurs de presse pour une durée de 20 ans à partir de la date de publication. Cette disposition prévue à l’article 11 du texte n’est pas limitée aux seuls moteurs de recherches comme cela pu être institué en France au profit des photographes. Elle devrait ainsi justifier le paiement de larges rémunérations au profit des ayants droit par toute la société de l’information, du fait de la simple mise à disposition et de la reproduction de leurs contenus. (@nextinpact).

Réforme du droit d’auteur : Mozilla déclenche une pétition pour l’EuropeLa société Mozilla réunit une communauté de technophiles qui cherchent tous à améliorer internet, son accessibilité, ses technologies. Bref, faire un web meilleur. « Internet doit enrichir la vie de tout le monde », revendique l’organisation, parmi ses 10 principes directeurs. Et surtout, Mozilla est l’éditeur du logiciel Firefox, qui permet de surfer sur la toile, et d’autres outils tout aussi précieux. Mais la fondation sait aussi prendre position quand elle estime que ses valeurs sont chahutées. (@actualitte).

La blockchain au secours des droits d’auteur dans l’industrie musicale ? L’arrivée des plateformes de téléchargement et de streaming Spotify, Apple Music ou Deezer a déréglé tout le système de droits d’auteur dans l’industrie musicale. Mais une start-up entend résoudre le problème avec une technologie : la blockchain. La start-up Revelator a levé plus de 2 millions d’euros cette semaine avec la promesse de traquer de façon efficace les droits d’auteurs et de reverser les royalties aux artistes. Pour cela, la start-up utilise la blockchain – la technologie derrière la fameuse monnaie Bitcoin – pour que les artistes et les managers soient payés plus rapidement. Rappel : La blockchain est un registre partagé qui peut enregistrer à peu près toutes les sortes de transactions. Pour Bitcoin, la blockchain garde par exemple toute trace publique des transactions financières faites à partir de la monnaie digitale. la blockchain ne nécessite aucun système de contrôle centralisé. Lire aussi : Blockchain, la technologie open source dont vous allez entendre parler. (@MashableFR).

#LiensVagabonds

La TV derrière les réseaux sociaux pour l’info des jeunes. A retenir cette semaine : – Les réseaux sociaux ont dépassé la TV pour les jeunes comme source de l’info ; – Comment YouTube et les TV s’aident mutuellement ; – Twitter ressemble de plus en plus à un opérateur TV ; – Intelligence artificielle : les géants de la tech tentent d’établir un code d’éthique ; – Pas d’objectivité de l’intelligence artificielle : elle est conçue par des humains ; – Comment les algorithmes pilotent notre vie. (@MetaMedia).

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle de Google va aider à traiter le cancer. DeepMind Health, la division santé de l’entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle (IA) de Google a annoncé, le 30 août 2016, un nouveau partenariat avec le département de radiothérapie du centre hospitalier universitaire de Londres (UCLH). Objectif : appliquer le machine learning, c’est-à-dire l’apprentissage automatique par l’ordinateur, à la radiothérapie pour soigner les cancers de la tête et du cou. (@Sciences_Avenir).

Watson, l’intelligence artificielle d’IBM, a créé une bande-annonce. Le nouveau trailer du film Morgan est sorti mercredi dernier. Sauf qu’il n’est pas comme tous les autres. Pour le réaliser, Century Fox a noué un partenariat avec IBM, afin que la bande-annonce soit réalisée par Watson, l’intelligence artificielle de l’entreprise. Une surprenante mise en abyme, puisque le film lui-même évoque ce sujet. Sur son blog, l’employé d’IBM qui a piloté le projet, John Smith, raconte comment Watson est parvenu à produire le résultat final. Pour commencer, l’équipe de recherche a entraîné l’intelligence artificielle en lui fournissant les bandes-annonces de 100 films d’horreur et en segmentant chacune des scènes. Après cette phase de segmentation, Watson a réalisé une analyse visuelle des personnes, objets et décors. A chacune des scènes a été attribuée une émotion. Des analyses du même ordre concernant l’audio et la composition des scènes ont été réalisées. Une fois que Watson a « compris » comment fonctionnent les scènes des films d’horreur, l’équipe lui a fait « voir » l’intégralité du film Morgan. L’intelligence artificielle a alors sélectionné les 10 scènes du film pour composer cette bande-annonce.  (@LExpress).

Salesforce Einstein : l’arme de Salesforce dans l’intelligence artificielle se dévoile. A l’occasion de la publication des derniers résultats trimestriels de Salesforce, le PDG, Marc Benioff, a dévoilé de nouvelles informations sur Salesforce Einstein. D’abord, Einstein ne sera pas une simple application, mais une « plateforme qui permettra de créer de nouveaux logiciels et extensions pour nos offres Sales Cloud, Service Cloud, Marketing Cloud et Analytics Cloud » », a indiqué Marc Benioff. (@JournalDuNet). A lire : Salesforce : la frénésie d’acquisitions qui effraie les actionnaires. (@LaTribune).

#Livre

‘L’Homme nu’, de Marc Dugain et Christophe Labbé : analyse d’un nouvel impérialisme« Car la philosophie libertarienne (chacun pour soi, abolition des états, des impôts, création d’une élite entrepreneuriale) portée par les Bill Gates, Mark Zuckerberg, le défunt Steve Jobs et autres souriants grands patrons 2.0 (ah, le joli story-telling, la success-story bien ficelée…) s’accommode très mal de ce vieux bidule que l’on nomme démocratie. » (@mediapart)

Qui craint les grands méchants GAFA, grands méchants GAFA… Avis sur L’homme nu. L’homme nu offre tout sauf un contenu théorique. Tel un long catalogue de cas concrets où la technologie « déshabille » l’homme de ses facultés cognitives et sociales, on y liste les événements, rachats, accointances entre grandes entreprises de la Silicon Valley, agences de renseignement et gouvernements en quête de moyens de contrôle toujours plus poussés pour fliquer leurs ouailles. Le fond historique est connu : contre le nihilisme terroriste, les grandes puissances impériales doivent tout faire pour conserver leur avance et maintenir un système consumériste associant servitude volontaire et haute technologie dans un « totalitarisme mou » soit-disant facteur de paix. L’objectif sous-jacent : neutraliser le citoyen et ne garder que le consommateur producteur de données sous le prétexte controuvé que cela améliorerait sa petite vie de mouton. (@maisouvaleweb).

#Drone

Les drones font le show sur les Champs-Elysées pour le premier Paris drones festival. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a notamment annoncé que deux espaces parisiens seront ouverts aux amateurs de drones, un jour par mois. C’est un avion ? C’est un oiseau ? Non, c’est juste un drone. Dimanche 4 septembre, les Champs-Elysées accueillent la première édition du Paris drones festival, un festival consacré, comme son nom l’indique, aux drones. Tout l’après-midi, les engins survolent l’avenue parisienne, sous les yeux des curieux venus notamment assister à une spectaculaire course de drones, pilotés à distance par des professionnels, détaille Direct-matin, qui diffuse l’événement en direct. (@francetvinfo).

03 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 3 septembre 2016

#Image

x

Il transforme les photos d’inconnus sur Instagram en cartoons.  Et si on apportait une touche de fantaisie aux plus belles photos d’Instagram ? Originaire du Brésil, Lucas Levitan est un artiste qui se définit lui même comme un« Photo Invader ». Son art est simple : il s’amuse à transformer les photos d’inconnus sur Instagram en cartoons. Lucas Levitan trouve des clichés et il y ajoute des dessins cartoonesques pour y ajouter une touche d’humour. Si vous voulez que l’artiste détourne votre photo, taggez la sur Instagram avec le hashtag #iwanttobeinvaded. (@creapills).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle soigne les soldats américains. Depuis 2001, le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) touche une frange grandissante des soldats américains envoyés en mission en Afghanistan et en Irak. 13,2% d’entre eux en auraient d’ailleurs manifesté les symptômes. Du côté des vétérans de guerre, 29% des consultations effectuées au sein de cliniques spécialisées aux États-Unis (« Veterans Affairs clinics ») porteraient sur des cas de SSPT. Pour aider les anciens soldats comme ceux encore en service souffrant de ce trouble psychique, le Dr. Skip Rizzo de L’Institut des Technologies Créatives de l’Université de Californie du Sud a mis au moins une thérapie qui se base sur la réalité virtuelle et l’imagerie cérébrale, appelée Bravemind. (@latelier).

#MediaSocial

Les médias français se mettent en quatre pour séduire Snapchat. Snapchat ? C’est une appli que les plus de 20 ans ne connaissent pas forcément. Mais, pour les médias qui visent les jeunes, elle est devenue incontournable. Depuis quelques mois, la plupart des groupes de médias français se mettent en quatre pour tenter de séduire cette start-up californienne. L’enjeu ? Etre sur la version française de Discover, sorte de vitrine des médias sur Snapchat et qui doit être ouverte dans les prochaines semaines, après le Discover américain. A lire : Snapchat, l’appli que tous les géants du Web copient (@LesEchos).

#Telecom

La voie est ouverte pour Free en Italie. Ce ne sera pas à dos d’éléphant, mais Xavier Niel va bien traverser les Alpes en conquérant. Jeudi, la Commission européenne a autorisé la fusion en Italie de Wind, filiale du russe Vimpelcom, et de H3G, filiale du hong-kongais Hutchison, troisième et quatrième acteur du marché transalpin de la téléphonie mobile. Conséquence directe de ce mariage à 20 milliards d’euros (qui donnera naissance au principal opérateur local, devant Telecom Italia et Vodafone) : Iliad, maison mère de Free, va pouvoir se lancer sur le marché italien. (@LesEchos).

#SmartCity

« Le rôle déterminant de la donnée pour le futur de la ville intelligente ». Les villes vivent une véritable transformation. Le concept de Smart City, jusqu’alors dessiné par la vision des grands groupes, aborde une nouvelle phase d’expérimentation grandeur nature dans de nombreuses métropoles. La ville intelligente est en train de mûrir et se voit confronter à de réelles problématiques liées à l’acceptation de nouveaux usages par les citoyens. Comment peut-elle apporter plus de confiance à ses citoyens ? De nombreux citoyens pensent encore que la technologie peut nuire à leur vie privée. Les risques d’atteinte à la vie privée sont un sujet de préoccupations majeures pour les institutions. Pour autant, il est primordial pour la métropole d’être en mesure de garantir à ses citoyens que l’utilisation faite des données est soumise à des règles strictes de protection de la vie privée. (@ObjectifLR).

Chicago, la smart city open source. La smart city est un enjeu citoyen avant d’être un défi technologique. Les habitants, associations, universitaires et élus locaux doivent se l’approprier avant que les géants comme Google ou Cisco ne le fassent. C’est dans cet esprit qu’a été bâti un collectif à Chicago, autour du projet « Array of things ». Son objectif : installer des capteurs environnementaux dans les artères de la ville pour alimenter en temps réel une base de données géante, accessible à tous gratuitement. Les premières stations viennent d’être installées. 42 seront posées dans un premier temps ; le projet en prévoit 500 d’ici 2018. (@LUsineDigitale).

#IFA2016

Panasonic en a fait la démo à l’IFA : les télévisions de demain seront invisibles. Si vous possédez une TV, elle est probablement la pièce technologique maîtresse de votre salon. Certains écrans sont aujourd’hui magnifiques et d’autres sont hideux. Mais on pourrait changer de perspective : et si la télé n’était plus dans le salon, mais un bout de la pièce ? Plutôt que de concevoir une TV design, Panasonic a mis au point un nouvel écran expérimental OLED qui disparaît grâce à une transparence totale lorsqu’il est en veille. Quand nous l’avons vu, nous nous sommes dits que nous étions sûrement face à un des plus grands progrès depuis l’avènement de l’écran plat : voici les écrans OLED invisibles. (@Numerama).

#Fiscalite

Apple : le gouvernement irlandais s’accorde sur un appel. Le gouvernement irlandais s’est accordé, vendredi 2 septembre, pour faire appel de la condamnation de l’Union européenne visant les facilités fiscales accordées à Apple. Selon cette décision des instances de l’UE, la firme américaine doit rembourser quelque 13 milliards d’euros au fisc irlandais. Après que la décision eut été annoncée, mardi, l’exécutif irlandais avait fait part de son intention de faire appel afin de « défendre l’intégrité du système fiscal [irlandais], fournir une visibilité fiscale aux entreprises, et combattre l’intrusion des règles européennes dans les compétences souveraines d’un pays membre sur la fiscalité », selon les mots du ministre des finances, Michael Noonan. A lire aussi : La condamnation de l’Union européenne visant les facilités fiscales accordées à Apple (@LeMondefr).

Revue de liens :  – Irlande : l’affaire Apple, symbole des choix de l’Europe de l’après-Brexit (@latribune) ; – Irlande : l’affaire Apple, symbole des choix de l’Europe de l’après-Brexit (@latribune) ; Apple : le gouvernement irlandais décide de faire appel (@LesEchos) ; – Face à Apple, la stratégie hésitante de l’Irlande (@libe) ; – En Irlande, Apple et le fisc prodigue (@libe).

#IntelligenceArtificielle

Salesforce Einstein : l’arme de Salesforce dans l’intelligence artificielle se dévoile. A l’occasion de la publication des derniers résultats trimestriels de Salesforce, le PDG,Marc Benioff, a dévoilé de nouvelles informations sur Salesforce Einstein. D’abord, Einstein ne sera pas une simple application, mais une plateforme. « Une plateforme qui permettra de créer de nouveaux logiciels et extensions pour nos offres Sales Cloud, Service Cloud, Marketing Cloud et Analytics Cloud », a indiqué Marc Benioff. Basée sur le cloud Heroku du groupe, Salesforce Einstein sera conçue à la fois pour les développeurs souhaitant créer de nouvelles applications d’IA, mais aussi pour les utilisateurs métier sans compétence en programmation. « Cette large accessibilité fera d’Einstein la meilleure plateforme d’intelligence artificielle de l’industrie. Elle sera au même niveau que les autres plateformes d’AI, y compris Watson d’IBM », n’a pas hésité pas à affirmer Marc Benioff. (@journaldunet ).

#Fake

Une fausse information dans les « Trending topics » automatisés de Facebook. Les technophobes et ceux craignant un remplacement de l’homme par la machine auront de quoi se réjouir. Facebook a dû intervenir sur sa rubrique « Trending topics » qui sélectionne les articles les plus populaires sur son réseau. La faute à une information inventée de toutes pièces qui s’est incrustée dans son système. Lundi, un article affirmait que la présentatrice Megyn Kelly , meilleure ennemie médiatique du candidat républicain Donald Trump, avait été licenciée par la chaîne en raison d’une trop grande proximité avec la candidate démocrate Hillary Clinton. Présentatrice télé très populaire, la nouvelle du licenciement de Kelly a forcément largement été largement partagée sur les réseaux sociaux. Et l’information s’est retrouvée dans la section « trending topics » de Facebook – disponible dans certains pays anglophones. Sauf que l’information était fausse et provenait du site Endingthefed, proche de Trump. (@LesEchos). 

#TransformationNumerique

La Grande Disruption. Par Jean-Michel Billaut, fondateur de l’Atelier BNP Paribas. Qu’est-ce donc, selon moi, que cette Troisième Révolution ? Et pourquoi serait-t-elle d’une certaine façon la dernière ? Notre espèce sur cette Terre est-elle menacée par une grosse météorite, qui, comme celle qui est tombée sur le Yucatan il y a 65 millions d’années, a anéanti les dinosaures et facilité ainsi le développement des mammifères, et donc de nous ? A priori non ! Mais sait-on jamais ? Ou alors, à cause d’un grave accident climatique indépendant des activités humaines, car Dame Nature n’a pas forcément besoin de nous pour faire des bêtises ? Non pas encore semble-t-il ! Mais sait-on jamais ? (@frenchweb).

Les 7 péchés capitaux de la transformation digitale. Par Laure Anne Warlin, Head of Trends & Insights à Equancy. Pas un jour sans un article ou un évènement qui ne mentionne la fameuse « transformation digitale » des entreprises. Si le concept est désormais galvaudé, force est de constater néanmoins que certaines erreurs continuent d’être commises par ceux qui veulent passer à l’action. Focus sur les sept péchés capitaux de la transformation digitale.  (@frenchweb).

02 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 2 septembre 2016

#Climat

x

Pour le WWF, la transition énergétique est désormais irréversible. Presque un an après la COP 21, et à quelques semaines de la COP 22 qui aura lieu à Marrakech, l’ONG WWF (fond mondial pour la nature) a recensé les 15 grands signaux qui démontrent que la transition énergétique mondiale est amorcée et irréversible. Parmi les évolutions qui illustrent une évolution notable, le rapporte note que les énergies renouvelables ont représenté 90% des nouvelles capacités de production électrique en 2015 et les émissions globales de CO2 provenant du secteur de l’énergie ont stagné pour la 2e année consécutive malgré une croissance mondiale de 3%. (@LaTribune).

#Transports

Les journées du patrimoine à la RATP, demandez le programme 2016 ! Tous à vos agendas ! À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, les 17 et 18 septembre 2016, la RATP vous permet de vous glisser gratuitement derrière le rideau, là où les usagers sont rarement les bienvenus. Treize animations sont au programme, à Paris et dans toute la région, telles la visite de la machinerie du funiculaire de Montmartre, la découverte de l’atelier de maintenance de la ligne 5 ou encore l’ouverture de deux chantiers pharaoniques, celui du prolongement de la ligne 14 et celui des ateliers Jourdan dans le 14eme. Le public – qui se presse chaque année, pensez bien à réserver la visite qui vous intéresse – retrouvera aussi les grands classiques plébiscités d’année en année : balades à bord des mythiques bus TN des années 30, parcours commentés avec des conférenciers, et découverte de la fameuse machine à laver du métro. L’Enquête du M revient également dans un format à la fois inédit et intriguant : un escape game dans un lieu unique et atypique, à Villeneuve St Georges, au cœur de l’incroyable collection de matériel roulant de la RATP ! (@France3Paris ).

‏#MonnaieLocale

Une monnaie locale à Paris, pour quoi faire ? C’est l’association Une monnaie pour Paris, créée en 2016 par une dizaine de bénévoles qui dialogue avec la Mairie de Paris sur la nécessité d’initier une MLC (monnaie locale complémentaire) pour la capitale française. Lucas Rochette-Berlon, son président, explique en quoi l’arrivée de cette nouvelle monnaie- dont le nom pourrait être « La Seine » (choix soumis à un vote collectif en novembre prochain)- est porteuse d’une véritable promesse : « Quand on parle de monnaie locale, on nous rétorque qu’il y a d’autres priorités : le chômage, la crise économique, le dérèglement climatique. Mais justement cela reste la façon de répondre globalement à toutes ces problématiques. C’est un engagement au quotidien qui permet aux citoyens de reprendre la main sur le pouvoir économique, qui tend à s’échapper avec la mondialisation. » (@Telerama).

Pour changer l’économie, ils relocalisent la monnaieEn France et dans le monde, les « monnaies locales complémentaires » se multiplient. Leur but : favoriser les commerces de proximité, les petits producteurs, les circuits courts, et l’économie locale. Mais elles alimentent aussi une réflexion essentielle sur le rôle et le sens de la monnaie et de l’économie. (@Reporterre).

#Technologie

Les 34 technologies à forts enjeux stratégiques en 2016. Chaque année, l’institut d’analyse Gartner dévoile son Hype Cycle for Emerging Technologies, caractérisant les innovations technologiques émergentes selon l’espérance qu’on leur accorde sur une échelle temporelle et porteuses des plus forts enjeux stratégiques. A lire les articles sur le cycle de 2014 et sur celui de 2015. (@ConnectedStuff).

#Culture

C’est quoi, une « tendance digitale » ? Par Laurent François, co-fondateur de RE-UP. Les techniques de « trendspotting » ont profondément changé grâce aux médias sociaux. De nouvelles frontières apparaissent quant à la façon d’identifier des signaux, de consolider des manifestations concrètes ou des preuves de nouveaux usages, et de parvenir à identifier une tendance de fond. Le volume d’empreintes digitales laissé par les individus dans le web social, additionné aux parcours utilisateurs entre différentes propriétés digitales, permet d’avoir un terrain de jeu des plus exhaustifs, mais pas nécessairement des plus simples. (@Frenchweb).

#Telecoms

Free passe devant SFR dans le fixe, Bouygues en trompe-l’oeil. La rentrée s’annonce une nouvelle fois très concurrentielle et pleine d’incertitudes dans le paysage des télécoms français. L’été a encore rebattu les cartes, et celui qui bénéficie de la meilleure dynamique, pour aborder septembre, est sans aucun doute Free. L’opérateur de Xavier Niel vient de dépasser SFR dans le fixe, une première, après être déjà passé devant Bouygues Telecom dans le mobile. Ses indicateurs financiers sont tous au vert, ce qui ferait rêver n’importe lequel de ses concurrents. (@Lexpansion).

Après Orange, Canal+ imagine de nouvelles offres avec FreeCanal+ est décidément convaincu qu’il lui faut multiplier les canaux de distribution pour se renforcer en France. Il avait déjà annoncé fin juillet qu’il s’associait à Orange pour lancer d’ici la fin de l’année une offre incluant des chaînes du bouquet Canalsat pour les abonnés fibre de l’opérateur télécoms. Depuis, selon nos informations, il a également poursuivi des discussions avec Free. Le secteur bruisse de rumeurs selon lesquelles un accord pourrait être annoncé par l’opérateur de Xavier Niel dans les prochains jours. (@LesEchos).

Orange pose ses pions en IranChez Orange, la « zone Afrique et Moyen-Orient » est éminemment stratégique. Si elle ne pèse « que » 11% de ses 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires, elle constitue pour la direction la promesse d’une croissance forte à l’avenir. C’est la raison pour laquelle le numéro un français des télécoms n’hésite pas à sortir le chéquier pour y renforcer sa présence dès qu’il le peut. En juillet dernier, Orange a ainsi bouclé le rachat de l’opérateur mobile Airtel en Sierra Leone, portant à 21 le nombre de pays où il est présent en Afrique et au Moyen-Orient. Dans cette partie du monde, un marché l’intéresse particulièrement : l’Iran. Depuis la levée des sanctions économiques en janvier dernier – lesquelles avaient été mises en place en 2006 pour freiner son programme nucléaire -, l’ouverture de ce pays de 81 millions d’habitants constitue un appétissant gâteau. Selon l’Idate, un think tank spécialisé dans les télécoms, ce marché pèse 4,7 milliards d’euros (1,4% du PIB). Le mobile affiche un taux de pénétration de 137%, ce qui signifie que bon nombre d’Iraniens disposent de deux lignes. En outre, le pays compte 11,2 millions d’abonnés Internet fixe, soit 47% des ménages. (@LaTribune).

#PokemonGo

La ministre de l’Éducation Nationale demande un rendez-vous auprès des concepteurs du jeuCe fut la conclusion surprenante de la conférence de presse de rentrée scolaire, lundi 29 août 2016 de la ministre de l’éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem. Interrogée à propos d’éventuelles mesures concernant Pokemon Go pour la rentré scolaire, la Ministre a affirmé avoir sollicité un rendez-vous auprès de Niantic, la société éditrice de ce jeu pour smartphones, afin « qu’il n’y ait pas de Pokemons rares dans les établissements scolaires« . L’objectif de ce jeu est en effet de capturer des créatures fantastiques (les Pokémons) qui apparaissent de manière aléatoire sur une carte du monde réel. (@Sciences_Avenir).

Pokemon Go dans les salles de classe, bonne idée ou impasse ? La rentrée scolaire est un marronnier qui vient de fleurir. Difficile pour les médias d’en renouveler le traitement et les questions posées sont parfois saugrenues. Voila la réponse apportée à l’une d’entre elles (dépêche AFP du 25 août 2016) par quelques grands penseurs de l’éducation. Qu’ils me pardonnent de caricaturer leurs propos.(@MediapartLeClub).

Pokémon Go, pourquoi tant de haine ? Non, les jeux vidéo ne rendent pas «addict». Non, les jeux vidéo ne rendent pas violents. Non, les jeux vidéo n’isolent pas leurs utilisateurs. Les clichés relayés, à chaque nouvelle sortie d’un jeu ou au détour de faits divers, ont la dent dure. Les jeux vidéo sont des révélateurs de ce que nous sommes et des reflets de notre société. Ils viennent montrer à l’extérieur ce qu’il se passe à l’intérieur. Que dire de Pokémon Go qui a fait depuis un mois l’objet de tous les commentaires et traitements possibles ? (@Libe).

Les bases militaires françaises en alertePikachu et ses comparses n’ont pas peur des barbelés. L’armée française doit se prémunir contre toute intrusion de Pokémon Go et interdire le jeu phénomène dans ses rangs, selon une note du ministère de la Défense dévoilée par Le Canard enchaîné. « À ce jour, plusieurs sites du ministère, dont des zones de défense hautement sensibles (ZDHS), abriteraient ces objets et créatures virtuels », écrit le patron de la Direction de la protection des installations militaires (DPID) dans la note, datée du 25 juillet. « Les risques d’intrusion ou d’attroupement à proximité immédiate sont réels », ajoute le responsable de ce service de contre-espionnage, le contre-amiral Frédéric Renaudeau, selon le journal satirique à paraître mercredi. La Défense redoute notamment que « sous couvert du jeu », des « individus mal intentionnés » cherchent à s’introduire dans des installations militaires, déjà la cible de plusieurs projets d’attentats ces derniers mois. (@LePoint).

#Musique

Les sites de streaming en concurrence frontale avec les majorsJuste au moment où le streaming de musique sur les Deezer, Spotify ou Apple Music était censé sauver l’industrie de la musique de la diète imposée par le piratage, la sortie du dernier album de la star du rap Frank Ocean met les majors de la musique dans tous leurs états. Celui qui va truster les premières places des hit-parades après quatre ans d’absence a en effet choisi de s’émanciper de ses obligations vis-à-vis d’Universal Music et de son label Def Jam en leur donnant un album vidéo instrumental invendable – « Endless ». Et, à peine 24 heures plus tard, il a sorti un vrai album de chansons – « Blonde » – directement sur Apple Music, en exclusivité, sans passer par une maison de disques. C’est la première fois qu’une plate-forme de streaming empiète si franchement sur les plates-bandes de l’industrie de la musique. « On arrive au bout d’un processus d’émancipation facilité par le numérique : les artistes ont d’abord pu s’autoproduire, puis assurer leur promotion en sous-traitant seulement la distribution et, aujourd’hui, ils ne demandent même plus la distribution à leur maison de disques », explique un bon connaisseur du secteur. « C’est une ligne rouge pour Lucian Grainge », le patron d’Universal Music, le leader mondial du secteur et filiale de Vivendi. (@LesEchos).

01 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 1er septembre 2016

#Education

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L’éducation doit s’adapter aux changements induits par l’intelligence artificielleL’impact de l’intelligence artificielle et de la robotique sur le marché du travail fait aujourd’hui couler beaucoup d’encre. La fameuse étude des économistes Frey et Osborne, parue en 2013, selon laquelle 47% des emplois américains d’aujourd’hui seront menacés au cours des vingt prochaines années, est régulièrement agitée comme un épouvantail. D’autres études bien plus optimistes s’appuient sur le temps long pour dénoncer le caractère largement fantasmé de ces craintes, déjà exprimées à maintes reprises au cours de l’histoire. Néanmoins, l’impact de l’intelligence artificielle sur l’éducation et la formation professionnelle, deux sphères censées préparer la population au marché du travail, est souvent laissée de côté. Le modèle selon lequel on apprend durant la première partie de sa vie et passe le reste de celle-ci a appliqué ses connaissances dans le monde professionnel a été jusqu’ici fort peu ébranlé. Pourtant, l’impact de l’intelligence artificielle sur le marché du travail nécessite des changements profonds dans le système éducatif, afin que le plus grand nombre de citoyens possible bénéficie de la nouvelle donne. Quelles sont aujourd’hui les transformations opérées par l’intelligence artificielle, et comment la sphère éducative peut-elle s’y adapter ? (@LAtelier).

#Television

L’offre TV de Franceinfo sera diffusée dès le 1er septembre sur le canal 27 de la TNT. Le 24 août, Francetv info est devenu Franceinfo, nouvelle offre d’information globale de service public avec une chaîne TV en continu, une radio, un site web et une application mobile. Franceinfo « parie sur une offre différenciante ». A lire aussi : Franceinfo, mode d’emploi (@telerama) et Franceinfo: une nouvelle chaîne qui fait du beau avec l’info (@libe).

#Recherche

Pour Facebook, l’intelligence artificielle passe par l’Europe. Futur moteur de la croissance mondiale, l’intelligence artificielle est l’un des domaines d’excellence de la recherche européenne. Les géants du net l’ont bien compris et ont commencé depuis quelques mois à développer en Europe des structures de recherches dédiées à l’IA et au Deep Learning, ces techniques inspirées du fonctionnement du cerveau permettant aux machines d’apprendre automatiquement. Un peu plus d’un an après avoir ouvert son troisième laboratoire de recherche en intelligence artificielle à Paris, Facebook continue d’investir en Europe pour stimuler les progrès des chercheurs en la matière. Le groupe américain a annoncé lundi 29 août le lancement d’un programme de dons de serveurs à plusieurs établissements de recherche du continent – dont trois français – pour les aider dans leurs travaux sur l’intelligence artificielle, notamment dans la vision par ordinateur, le traitement et la compréhension du langage humain. Facebook avait annoncé en février qu’il donnerait 25 serveurs, équipés chacun de huit processeurs graphiques puissants et permettant des calculs très complexes, dont quatre iraient à l’Université technique de Berlin (TU). Il va finalement en distribuer 26. Outre ceux destinés à la TU Berlin, les 22 autres serveurs attribués lundi sont destinés à 15 groupes de recherche actifs dans neuf pays. (@RTLFrance).

#RentreeLitteraire

Un roman coup de coeur : Ada, d’Antoine Bello. De quoi ça parle ? Ada est intelligente, brillante et drôle. Elle pourrait être la petite amie idéale, sauf qu’Ada est une intelligence artificielle révolutionnaire qui vient de s’échapper d’une boîte informatique. Créée pour écrire le roman à l’eau de rose parfait, Ada se met en tête de faire une révolution. Frank Logan, policier dans la Silicon Valley, est chargé de la retrouver. Pas franchement familier des nouvelles technologies, ce flic sympathique va vite se rendre compte que les pouvoirs d’Ada pourraient mettre en danger l’humanité entière. Terriblement d’actualité, Ada est à la fois un roman policier, une critique du monde littéraire et un roman d’anticipation. Que se passerait-il si une intelligence artificielle se retrouvait dans la nature ? Avec un humour piquant, Antoine Bello nous fait miroiter un futur pas franchement rose dans lequel l’homme pourrait être remplacé par les machines. Se moquant ouvertement de toutes ces start-up menées par « des gamins de 25 balais (…) trop jeunes pour comprendre la philanthropie », l’auteur en profite également pour égratigner au passage le snobisme des amateurs de belles lettres. Drôle et enlevé, Ada pousse aussi à la réflexion. Et puis franchement, comment ne pas tomber sous le charme très vieille école de Frank Logan ? Ed. Gallimard (@terrafemina).

#Menage

Helpling, la start-up qui vient bousculer le marché français. Elle pourrait devenir le Uber des services ménagers. La start-up Helpling, créée en avril dernier par deux Allemands, Benedikt Franke et Philip Huffmann, est partie à l’assaut du marché français cet été. A l’inverse des acteurs traditionnels du secteur, qui effectuent eux-mêmes la prestation de nettoyage, Helpling se contente de mettre en relation des particuliers employeurs avec des aide-ménagers indépendants, via son site internet. Elle indique au client quel est l’aide-ménager disponible le plus près de chez lui, quand ce dernier indique à Helpling ses disponibilités. Pour conquérir le marché français, elle mise sur la simplification de la prestation et des prix cassés. La start-up se rémunère en ponctionnant 20% du prix de la prestation sur le revenu perçu par l’aide-ménager. Un modèle nettement moins onéreux que celui des acteurs traditionnels, qui lui permet d’afficher des tarifs défiant toute concurrence: 16,90 euros de l’heure avant réduction d’impôt (8,45 euros après déduction fiscale) contre plus de 20 euros pour ses concurrents légaux. (@Figaro_Economie).

#MediaSocial

Snapchat se retire discrètement de Facebook. Est-ce une façon pour Snapchat d’exprimer son mécontentement après les récentes tentatives du groupe de Mark Zuckerberg de l’imiter ? Le réseau social de partage de vidéos très en vogue chez les Millennials a en tout cas décidé de tout bonnement supprimer sa page Facebook, rapporte VentureBeat. En se rendant sur l’url https://www.facebook.com/snapchat, point de fantôme aux lunettes de soleil tirant la langue sur un fond jaune mais un message d’erreur indiquant que « ce contenu n’est pas disponible actuellement ». (@latribune.).

Facebook remplace les hommes par la machine : une bonne idée ? Facebook a décidé de changer de politique éditoriale pour les usagers américains. Alors que la sélection et la description pour les trendings topics était réalisée jusqu’ici par une équipe de quinze personnes, la direction du géant américain a confié cette tâche à un algorithme comme elle le précise dans un communiqué. « Aujourd’hui, nous faisons quelques changements pour la fonction Trending de Facebook qui rendra la production plus automatisée et ne nécessitera plus de personnel pour écrire les descriptions des sujets tendance », explique la firme. Lorsque la fonction Trending a été mise en place par Facebook en 2014, son but était de répertorier les sujets et les hashtags « dont la popularité est récemment montée en flèche sur Facebook ». Le but était « d’aider les gens à découvrir des conversations intéressantes et pertinentes qui ont lieu sur Facebook, à propos de l’actualité et des événements qui se passent dans le monde ». (@LaTribune).

L’aventure africaine de Facebook Pour Mark Zuckerberg, le ciel ne peut plus attendre. La sixième fortune mondiale (44,6 milliards de dollars, selon le magazine Forbes) veut croire au développement de l’Afrique grâce à un satellite au nom de prophète: « Amos ». Cette figure de l’Ancien Testament fustigeait les inégalités grandissantes entre riches et pauvres… dans l’indifférence générale. « Voici notre premier projet pour offrir l’accès à Internet depuis l’espace […] et connecter des millions de personnes vivant dans des régions reculées. » (@Lexpansion).

#Internet

77% de l’ensemble des internautes lisent les blogsLes Blogueurs représentent un énorme marché, toujours croissant. Des millions de gens bloguent chaque jour, des centaines de millions de gens lisent des blogs, et des millions d’entreprises ont compris tout l’intérêt de créer un blog professionnel. La montée en puissance de l’internet en tant qu’outil incontournable de promotion et son association avec la prolifération des blogs a complètement changé la nature de l’information et des médias. Notamment au cours de ces 10 dernières années, alors que beaucoup pensaient encore, il y a peu, que les réseaux sociaux y mettraient un terme. Que nenni. Grâce au blog, il n’a jamais été aussi facile de partager ses hobbies (passions) et autres centres d’intérêt avec une audience de plus en plus élargie au fil du temps. En se servant parfois d’outils SEO destinés à la promotion des blogs. (@arobasenet).

#ObjetConnecte

Ces 500 objets qui vont connecter la «maison intelligente» d’ici 2022. Près de la moitié des consommateurs prévoit d’acheter un ou plusieurs objets leur permettant de rendre leur maison «intelligente», selon une étude réalisée par Joshfire, société spécialisée dans la conception d’objets connectés, et publiée ce mardi 30 août. En matière de « smart home », trois grandes tendances séduisent aujourd’hui les consommateurs: la sécurité, l’optimisation de la consommation d’énergie et le divertissement, toujours selon cette même étude, qui aggrège des données provenant de différentes études publiées sur le sujet. (@Frenchweb).

L’Internet des Objets, ou le marketing 3.0. Au fil du développement croissant de l’IoT, l’afflux de données engendrées par le phénomène modifie en profondeur les possibilités du marketing actuel et ne cesse de dévoiler de nouveaux axes d’innovation. Mais lesquels ? (@iot_business).

Environ 10 000 projets IoT dans le monde ! La plupart des projets IoT identifiés par le cabinet iot analytics sont en milieu industriel (141 projets), suivis par ceux des Smart City (128) et les projets Smart Energy. Les USA représentent la plupart de ces projets (44%), suivies par l’Europe (34%). Il y a de grandes différences quand on regarde les segments et les régions. Les US et en particulier l’Amérique du Nord est forte dans Connected Health (61%) et Smart Retail (52%), tandis que la majorité des projets Smart City sont situés en Europe (47%). La région Asie / Pacifique est particulièrement forte dans le domaine des projets Smart Energy (25%). (@servicesmobiles).

#PokemonGo

Pokémon Go, le déclic qu’attendait la réalité augmentée.  Avant le 6 juillet dernier, il était parfois compliqué d’expliquer ce qu’était la réalité augmentée et de convaincre de son potentiel. Bien sûr, il existait déjà des applications et les outils étaient de plus en plus abordables et simples d’utilisation, mais le concept demeurait difficile à appréhender, vague, futuriste, et semblait réservé à une poignée d’initiés. Et puis Pokémon Go est sorti et tout a changé. Ce jeu, qui a été le tube de l’été, a soudain fait découvrir la réalité augmentée au grand public. Le terme s’est banalisé. Et chacun a pu constater qu’il ne fallait ni matériel coûteux et sophistiqué (un simple téléphone suffit) ni être un expert (à peu près tout le monde pouvait y jouer) pour naviguer dans cette nouvelle dimension. (@LaTribune).

#Transport

A San Francisco, Google fait un pas dans le covoiturage grâce à Waze. En Californie, Google teste un nouveau service de covoiturage grâce à son application Waze. A terme, cela pourrait concurrencer des acteurs comme Uber ou Lyft.Google est toujours en marche. Depuis le mois de mai, l’entreprise teste un nouveau service de covoiturage dans un quartier de San Francisco. Objectif selon la firme, L’information, relayée cette semaine dans le Wall Street Journal, n’est pas nouvelle, mais l’expérience aujourd’hui exclusivement réservée aux employés de Google (25 000 personnes) devrait s’élargir prochainement à l’ensemble de l’agglomération californienne. (@Lexpansion).

31 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 31 août 2016

#RevenuUniversel

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La Finlande va tester le revenu universel. Un revenu universel versé indifféremment à tous les citoyens. C’est l’idée que la Finlande mûrit depuis plusieurs mois, après la promesse électorale du premier ministre Juha Sipilä. L’idée va peut-être faire l’objet d’un test, si le projet de loi le permettant est approuvé par l’enquête publique menée jusqu’au 9 septembre. Un tel essai permettrait à 2.000 personnes en âge de travailler de bénéficier d’un revenu « universel », dont le montant a été fixé à 560 euros par mois. Ces « cobayes » seraient choisis au hasard, parmi l’ensemble de la population. A lire aussi : – La Silicon Valley teste le revenu universel de base auprès d’une centaine de familles ; – Les Suisses ont refusé un projet inédit de revenu universel ; – Revenu universel, un vrai choix de société ; – Faut-il mettre en place un revenu universel en France ? – En France, le revenu universel existe déjà. (@LesEchos). Légende image : La Finlande pourrait devenir le premier pays d’Europe à tester le revenu universel. – Shutterstock.

#Television

Avec « France Info », le service public se lance dans l’info en continu. Sous la bannière « France Info », le service public français va regrouper ses forces avec une télé, une radio et un site internet, avec l’ambition de devenir la référence nationale de l’info en continu, en riposte à la concurrence des médias privés. La nouvelle chaîne publique d’information, lancée ce jeudi sur le canal 27 de la TNT (télévision numérique terrestre) française, s’appellera « France Info », prenant le nom de la radio d’info en continu partenaire du projet, ont annoncé Radio France et France Télévisions. La chaîne et la radio auront un site d’info commun, ainsi qu’une identité sonore commune signée du musicien français Jean-Michel Jarre. (@ladepechedumidi).

#Neutralite

L’Europe met en place la neutralité du Net, une belle victoireEn novembre 2015, la notion de « neutralité du Net » avait été définie par le parlement européen. Et mardi 30 août, le gendarme européen des télécoms (l’Orece, aussi connu sous son appellation anglaise BEREC) en a établi les règles de fonctionnement. Le texte en question a reçu un accueil plus qu’enthousiaste de la part des utilisateurs, qui voient là, l’accès tant réclamé à un internet libre et ouvert. De l’autre côté, ce sont les Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI) qui font grise mine, remettant en cause le bon fonctionnement de la 5G dans de telles conditions. (@PresseCitron).

#College

Cette année, on pourra faire du latin et de la techno en même tempsTravailler ensemble, monter des projets avec les élèves, les aider individuellement… Tout cela n’est pas nouveau. Mais la réforme du collège généralise ces pratiques, et cela change tout. A partir de la cinquième, pendant 2 à 3 heures par semaine, sur les 26 heures de cours, les professeurs vont devoir enseigner autrement, dans le cadre des Enseignements Pratiques Interdisciplinaires. (@LObs).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle se cherche encore. 2017 sera-t-elle l’année de la réalité virtuelle? Après moult démonstrations et publicités, les casques de réalité virtuelle ont enfin atteint les étalages des magasins. Samsung vend son Gear VR, un casque dans lequel on peut glisser son smartphone, depuis décembre 2015. Le fabricant sud-coréen en a depuis lancé une nouvelle version au mois d’août pour accompagner la sortie du Galaxy Note 7. L’Oculus Rift de Facebook, la star des casques de réalité virtuelle, est en vente sur Internet depuis le début de l’année, et sera disponible en magasin dès le 20 septembre. (@FigaroTech).

#Robot

Un enjeu stratégique pour les groupes postaux. La Poste suisse va tester en septembre ses premiers robots livreurs de colis. Un événement révélateur des changements qui se profilent dans le secteur postal. Après avoir testé des drones volants pour le transport de colis en juin 2015 en coopération avec l’entreprise californienne Matternet (drone) et la Swiss World Cargo (filiale de Swiss International Air Lines), la poste suisse a dévoilé hier ses navettes postales sans pilote. Équipés de six roues et neufs caméras, les véhicules intelligents disposent d’une autonomie de 6km environ et sont capables de transporter un colis de 10kg. Dans quelques semaines, ces petits robots de livraison partageront la chaussée avec les piétons de Berne, Köniz, et Biberist pour des tests en conditions réelles. (@Figaro_economie).

#Pauvrete

Mark Zuckerberg offre une maquette de drone au pape FrançoisLe pape François a reçu lundi 29 août le jeune créateur milliardaire de Facebook, Mark Zuckerberg, ainsi que son épouse Priscilla Chan, pour discuter de la manière d’aider les plus pauvres, a annoncé le Vatican dans un communiqué. Le pape, qui a lancé en janvier la 50e Journée mondiale des communications sociales, a discuté avec le couple des moyens d' »utiliser la technologie des communications pour soulager la pauvreté, encourager la culture de la rencontre, faire parvenir un message d’espoir, plus particulièrement aux personnes les plus défavorisées », selon le communiqué du Vatican. (@Numerama).

#FrenchTech

Comment la « French Tech » s’exporte (3/3) : ces pionniers qui ont traversé l’AtlantiqueIl y a d’abord eu ERAI (Entreprises Rhone-Alpes International) à Detroit, puis Spark Labs à New York, Orange Lab à San Francisco, suivi ensuite par French Accelerator… Les incubateurs et accélérateurs français à l’étranger se sont multipliés avec, pour destination phare, les Etats-Unis. Un choix d’implantation directement à l’étranger qui résulte d’une volonté de toucher un marché plus large et d’être présent sur ce qui est communément considéré comme la terre des entrepreneurs. (@LaTribune).

#Impots

l’Europe gifle Apple (et l’Irlande)Finies les bidouilles fiscales entre Etats européens et mastodontes de l’économie. Comme prévu, Margrethe Vestager, l’inflexible commissaire européenne à la Concurrence, a jugé ce mardi 30 août que les accords passés entre Apple et l’Irlande, en « réduisant artificiellement la charge fiscale [de l’entreprise] sur plus de vingt ans », sont illégaux. La somme à rembourser atteint des sommets : 13 milliards d’euros avec en plus des intérêts. (@rue89). A lire :
Apple & l’Irlande : quand Washington menace (très ?) virtuellement Bruxelles d’une réduction des investissements américains en Europe (@atlantico_fr) et Ce qu’il faut comprendre de l’amende de 13 milliards d’euros infligée à Apple (@Frenchweb).

#Licorne

25 nouvelles licornes en 2016, aucune française… Le club des licornes, ces sociétés valorisées plus d’un milliard de dollars, compte désormais 171 entreprises. Depuis le début de l’année, jusqu’au mois d’août 2016, ce sont 25 entreprises ont atteint ce statut d’entreprises en hyper croissance), selon des données CB Insights. Parmi ces 25 nouvelles, aucune n’est française. De fait, plus du tiers (36%) des nouvelles licornes sont américaines. Autre record, celui de Lianjia, un cabinet de courtage en immobilier chinois classé dans les «e-commerce et marketplace», qui détient le record de la valorisation la plus importante sur la période (6,2 milliards de dollars). Près du quart des nouvelles licornes sont d’ailleurs des e-commerçants, ou bien des marketplaces. Après les éditeurs de logiciels et les ESN (20% des nouvelles licornes), trois autres secteurs d’activité représentent un quart des nouvelles entreprises de croissance: l’auto tech, la santé, ainsi que les services «à la demande». (@frenchweb).

#Data

Dataisme : le Big Data et la fin du libre arbitre ? Selon l’historien Yuval Noah Harari, nous sommes entrés dans une ère nouvelle où les algorithmes et les données vont remplacer notre libre arbitre et notre intuition. Le Dataisme s’apprête à prendre le pas sur l’humanisme et la religion. Pendant des milliers d’années, les humains ont pensé que l’autorité venait des dieux. À l’ère moderne, l’autorité a été progressivement transmise aux êtres humains. Cette révolution a été résumée par Jean-Jacques Rousseau dans son livre Émile, paru en 1762. Dans ce traité, le philosophe assure que les règles de conduite peuvent être trouvées dans les profondeurs du cœur. Il suffit aux Hommes de consulter leur intuition pour distinguer le bien du mal. (@lebigdata_fr).

#Pauvrete

#Chine

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Six tendances que les marketeurs doivent impérativement connaîtrePar Cédric Vandervynckt, directeur général France et Europe du Sud chez Criteo. Nombreux sont ceux qui considèrent encore la Chine comme un pays où sont fabriqués des produits bon marché et de qualité inférieure à nos standards européens. Nous invitons tous les sino-sceptiques à revoir très rapidement leur jugement en passant quelques semaines dans l’Empire du Milieu pour y découvrir la réalité d’une économie numérique en plein essor. Et si vous ne pouvez faire le voyage, il est toujours possible d’assister à des rencontres et des événements locaux sur la Chine. (@Frenchweb). Crédit photo : Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits.

30 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 30 août 2016

#Terre

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Réunis en Afrique du Sud, des experts de la géologie ont appelé à déclarer la fin de l’holocène, l’ère géologique actuelle, et le début d’une nouvelle période, l’anthropocène, marquée par la capacité de l’humain à transformer la Terre. (@FranceInfo). Légende image : La station spatiale internationale survole l’Italie, les Alpes et la mer Méditerranée, le 25 janvier 2016. (Photo de Tim Peake / Nasa / Reuters).

#PokemonGo

Najat Vallaud-Belkacem demande l’absence de Pokémon rares dans les établissements scolaires. Pas question de perturber les élèves en cette rentrée des classes. Najat Vallaud-Belkacem a annoncé, lundi 29 août, avoir demandé à l’éditeur du jeu Pokémon Go, Niantic, de ne pas laisser vagabonder de « Pokémon rares » au sein des établissements scolaires. La ministre de l’Education nationale craint des « risques d’attroupements », dans un contexte de risque terroriste. (@FranceInfo).

La journée type d’un adolescent dans un collège rempli de Pokémon. En lançant son jeu phénomène Pokémon Go en pleines vacances estivales, la société Niantic assurait son succès auprès d’un jeune public en quête d’activités de plein air pour occuper ses journées. Mais en transformant chaque recoin de notre environnement en nid à Pokémons, Pokéstops et arènes, les écoles, collèges, lycées, et même universités s’exposent à une marée de joueurs quand ils rouvriront leurs portes dans quelques jours. Et si le nombre de joueurs a baissé, de nombreux problèmes pourraient survenir en classe. C’est pour cette raison que Slate.fr a décidé d’imaginer la journée type (et évidemment caricaturale) d’un collégien de 15 ans, que nous appellerons Théo, dans un décor qu’il connaît bien mais où les Pokémons peuvent désormais surgir à n’importe quel moment. Merci à Manon, 14 ans, et Maël, 13 ans, qui nous ont aidé à écrire cette petite histoire sur @Slatefr.

#CivicTech

Alors que la campagne présidentielle de 2017 va être officiellement lancée, où en-est-on du point de vue des Civic Tech en France? Ces solutions qui veulent « changer le système » politique en France vont-elle permettent d’améliorer la représentativité des citoyens dans le débat politique à venir ? (frenchweb).

#Musique

Amazon, Apple, Google : comment les géants du net cannibalisent le streaming musical. Les géants du net veulent décidément mettre la main sur tous les secteurs numériques en croissance. Après Apple (avec Apple Music, lancé en juillet 2015) et Google (avec YouTube Music, novembre 2015), Amazon veut aussi sa part du gâteau. Le géant du e-commerce (Amazon.com), du cloud computing (Amazon Web Services), de la vidéo à la demande (Amazon Prime Video) et de la domotique (Amazon Echo) a décidé d’investir l’un des rares secteurs du loisir et du divertissement qui lui échappe encore : le streaming musical. (@LaTribune).

#Television

La télévision, première source d’information de la moitié des Français.Comment s’informe-t-on en 2016? Les réseaux sociaux, les smartphones et la vidéo occupent une place grandissante, mais les plus âgés restent fidèles au poste de télé, et sur internet, le texte demeure roi. Globalement, les «digital addicts», accros à l’info sur leur smartphone, représentent déjà un quart de la population, contre 40% d’»accros traditionnels» aux médias historiques (télé, radio et journaux), selon Médiamétrie.Plus précisément, la télévision (JT et chaînes d’info) reste la première source d’information de 50% des Français, devant les sites web (20%), les réseaux sociaux (9%, deux fois plus qu’en 2015) et la radio (9%), selon une enquête mondiale du Reuters Institute. Seuls 4% des Français privilégient encore les journaux papier, un des plus faibles taux au monde. (@TVMag).

#Presse 

De nouvelles aides à la presse annoncées. Le « Fonds de soutien à l’émergence et à l’innovation dans la presse », destiné aux « nouveaux médias d’information », a vocation à favoriser leur développement pendant leurs premières années, « souvent décisives pour un nouveau titre », précise le communiqué. Le fonds distribuera des bourses d’un montant maximum de 50.000 euros « pour soutenir dès cette année la création de nouvelles entreprises de presse, imprimée ou en ligne ». Il fournira également des aides aux incubateurs de médias et aux programmes de recherche innovants pour le secteur, pour lesquels des appels à projets seront lancés avant la fin 2016. (@figaro_economie).

#FrenchTech

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[Made in Grenoble] L’application de réalité augmentée Xplora, Cowork’in et les événements à ne pas manquer… Officiellement lancée en début d’année, Xplora a développé une application de réalité augmentée dédiée au secteur du tourisme. Le principe est simple: permettre à l’utilisateur d’accéder à des informations concernant les sites touristiques, musées, ou encore les monuments qui l’entourent. (@frenchweb). Légende image : Grenoble at Sunset.  Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits.

Comment la « French Tech » s’exporte (2/3) : l’Etat à la manœuvre« Positionner la France au niveau mondial comme une nation de startups, voilà l’objectif » affirme David Monteau, directeur du dispositif public French Tech. On connaît depuis peu la France qui brille au CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas, avec Emmanuel Macron comme porte-étendard, mais on ignore encore beaucoup de ces structures gouvernementales qui mettent en valeur les start-ups françaises à l’étranger. Pourtant, elles sont nombreuses à ouvrir des incubateurs et accélérateurs français à l’étranger, à pourvoir en mentor et autres experts les pépites de l’Hexagone souhaitant s’attaquer aux marchés internationaux et même à attirer les entrepreneurs étrangers sur les terres françaises! Quand la France s’éveillera… (@LaTribune).

La Réunion, le nouveau challenger de la French TechLabellisée fin juillet, l’île parie sur l’Afrique et l’e-santé pour se développer. Elle organise NxSE les 24 et 25 novembre, premier Salon d’envergure consacré au digital à la Réunion. Murs colorés, affiches rétro, vélos posés à l’entrée, à disposition des salariés, pas de doute, ici, on joue à fond l’ambiance start-up. Ici, à Saint-Denis de la Réunion, c’est chez Médialight, société spécialisée dans la création de sites Internet. Son directeur, Philippe Arnaud, est aussi président de Digital Réunion, principale association regroupant les acteurs de la tech et du numérique de l’île. Sur son bureau, trône fièrement un thermos «French Tech». Normal, l’île a reçu le label le 25 juillet dernier. (@lesEchos).

#Fintech

L’avenir des fintech (4/4): quel pays représente le meilleur berceau pour ces jeunes pousses ? Un créateur de fintech, c’est un peu comme un futur papa (ou maman). La prochaine arrivée de sa progéniture soulève nombre de questions chez un jeune parent, en particulier celle de la localisation de la crèche, puis, très vite, de l’école maternelle. De la même façon, l’entrepreneur qui monte sa startup spécialisée dans les technologies financières va réfléchir au pays, à la ville, qui constituera le meilleur berceau pour sa société. Il n’y a pas si longtemps encore, Londres avait de fortes chances d’être son premier choix. De fait, une récente étude du cabinet d’audit EY a érigé Londres en capitale mondiale de la fintech, avec 6,6 milliards de livres (7,9 milliards d’euros) de chiffre d’affaires réalisé dans ce secteur en 2015, contre 5,6 milliards à New York et 4,7 milliards en Californie. Il faut dire que, non contente d’être de longue date l’une des principales places financières du monde, et la première d’Europe, Londres est devenue, ces dernières années, la capitale digitale de l’Europe, avec plusieurs milliers de startups, dont une quinzaine de « licornes », ces jeunes pousses valorisées plus d’un milliard de dollars. Et ce, en bonne partie grâce à un régulateur compréhensif et proactif à l’égard de ces nouveaux entrants dans l’industrie financière. (@latribune).

#Telechargement

La lutte sans fin des autorités contre le téléchargement illégal. Depuis quatre ans, les autorités américaines demandent l’extradition de Kim Dotcom, fondateur de Megaupload. Résidant en Nouvelle-Zélande, il a fait appel d’une première procédure de transfert. L’audience d’appel commence à partir du 29 août 2016. Si les autorités de nombreux pays tentent d’éradiquer le téléchargement illégal, les résultats restent modestes. (@GeopolisFTV).

29 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 29 août 2016

#Correspondance

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En 1903 les vacanciers paresseux plébiscitent la carte postaleNée en Autriche en 1865, la carte postale commence à circuler en France vers 1873: on y écrit sur l’illustration et le verso sert pour l’adresse. Vers 1910, 100 millions de cartes sont produites. À la veille de la Guerre de 1914, on atteint le chiffre de 800 millions, avant de diminuer entre les deux guerres. (@Le_Figaro). Légende image : «Un bonjour du Tréport» Photo Casas-Rodriguez 2009 creative commons License.

Comment les SMS et les cartes postales ont défini la limite de caractères pour un tweet limité à 140 caractères ? Twitter a été pensé et construit comme un service de messagerie texte, s’inspirant ainsi beaucoup du système des SMS (Short Message Service). Or, à l’époque, les SMS sont limités à 160 caractères. Jack Dorsey confiait au Los Angeles Times en 2009 : « La plupart des téléphones de base bridaient les messages à 160 caractères avant de scinder les SMS. Ainsi, dans le but d’éviter les soucis et la réflexion entourant la réception d’un message, nous voulions être sûrs que les messages ne seraient pas coupés. C’est pourquoi nous avons pris 20 caractères pour le nom d’utilisateur et 140 pour le contenu. C’est de cela que tout est parti. » Et pourquoi les SMS étaient-ils limités à 160 caractères ? Parce qu’en 1985, un ingénieur allemand a abouti à la conclusion que très souvent, les cartes postales contiennent moins de 150 caractères comme les messages envoyés par Telex. (@RSLNmag).

#Tendances

Dix annonces à retenir de l’été 2016. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Direction de la Prospective. Pour un atterrissage en douceur, voici les 10 annonces et tendances qu’il ne fallait pas manquer cet été : 1/ Pokémon Go, le carton de l’été ; 2/ La TV sauvée par le streaming ; 3/ La BBC accélère sur la personnalisation ; 4/ Netflix a sorti le blockbuster de l’été ; 5/ Amazon Prime Instant Video bientôt en France ; 6/ Twitter devient une véritable TV interactive ; 7/ Instagram a lancé ses Stories ; 8/ Video (Live) everywhere ; 9/ Les bots sont déjà là ; 10/ VR : multiplication des expérimentations. (@MetaMedia).

#Ville

Depuis octobre 2015, l’ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul (Paris XIVème) est devenu « Les Grands Voisins ». En attente d’être repris en main par la Ville de Paris début novembre, le site de 10 hectares a été confié à plusieurs associations (Aurore, Yes We Camp et Plateau Urbain) qui en ont fait un lieu de production artistique, un centre d’hébergement social et une pépinière de jeunes entreprises et associations. Pour l’été, un camping unique en son genre a été installé. Ce sont 110 places de la tente au hamac pour une somme modique.

#Robot

Kiabi recrute un robot pour divertir ses clients. Pour mettre du sel dans la rentrée scolaire, Kiabi compte sur Pepper. Ce drôle de robot humanoïde accueillera les clients le 3 septembre, dans son magasin du centre commercial Val d’Europe. La machine n’est pas lâchée sans rodage. Un test avait été mené discrètement au printemps. D’autres apparitions sont prévues dans l’année, dans d’autres magasins. Le robot Kiabi a été acquis pour quelque 20.000 euros auprès de la société française Aldebaran -repabtisée SoftBank Robotics après son rachat. (@Figaro_Economie).

Asimo, pionnier des humanoïdes.Développé et fabriqué par Honda depuis 1986, Asimo est le plus ancien desrobots humanoïdes. Il reste pourtant un objet de recherche, alors que la firmevoulait en faire une machine de service. A lire aussi : La petite histoire des robots. (@LesEchos).

#Sante

Ce que pourra apporter vraiment l’e-Santé. Au cours des 10 prochaines années, la technologie utilisée pour analyser les données et les rendre plus accessibles aux personnes concernées, y compris le patient, sera le moteur de la transformation du secteur de la santé. En France, 45% de la population se dit prête à communiquer ses données de santé à un réseau de soins, et ce taux grimpe même à 76% lorsqu’il s’agit de les confier à un professionnel de santé (étude GNResearch, décembre 2015). Un changement de comportement est en marche, et il aura des conséquences positives si l’on sait tirer profit des données disponibles. (@latribune).

#EuropeNumerique

Et si la Roumanie devenait la Silicon Valley de l’Europe ? Quel pays a l’internet le plus rapide de l’Union européenne et le dixième du monde ? Ainsi l’internet roumain se trouvait loin devant les Etats-Unis (20e) et la France (52e), selon l’étude mondiale sur « L’état d’internet », réalisée par la compagnie tech Akamai. De quoi donner envie à toutes les entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies et/ou les technologies de l’information et de la communication de s’installer en Roumanie. D’ailleurs, il se pourrait bien que le pays devienne la Silicon Valley de l’Europe, note le site Quartz. En l’espace de 5 ans, Bucarest a attiré pas moins de 170 start-up. La capitale roumaine voit aussi naître de plus en plus d’entreprises locales accès principalement autour de la tech.Entrée dans l’Union européenne en 2007, la Roumanie a désormais la deuxième croissance économique la plus rapide. Si Bucarest partait de loin après 43 ans de communisme, elle puise aujourd’hui dans ses racines des motifs de développement. (@LesEchos).

#RealiteVirtuelle

CNN, BBC, Sky plongent dans la VR : « rendre visible l’invisible ». Le hall du Festival International de la Télévision qui s’est tenu à Edimbourg était entièrement dominé par les démos de réalité virtuelle (BBC, BT, Sky, YouTube), mais la seule session de la conférence dédiée à la VR fut quasiment désertée. Comme si les professionnels des programmes savaient qu’une bonne partie de leur avenir passaient sans doute par là, mais ne voulaient pas encore vraiment s’y mettre. (@MetaMedia).

#Travail

Amazon expérimente la semaine de travail de 30 heures aux États-Unis. Les relations entre Amazon et ses salariés sont un sujet sensible. Il y a un an, le New York Times avait publié une enquête très critique, accusant le géant américain de l’e-commerce de « faire vivre un enfer » à ses employés. Il décrivait des personnes qui pleuraient au travail ou ne dormaient pas pendant plusieurs jours. Le groupe, très souvent dénoncé pour les conditions de travail qu’il impose, en particulier dans ses centres de traitement des commandes, avait vivement contesté cette enquête. Jeff Bezos, PDG d’Amazon, avait envoyé une note interne à ses équipes pour critiquer l’article. « Cette enquête ne décrit pas l’Amazon que je connais ou les gens avec qui je travaille tous les jours. » Aujourd’hui, Amazon a peut-être trouvé la solution pour mettre un terme à ces polémiques. Le géant de la distribution en ligne prépare une expérimentation à petite échelle aux États-Unis de la semaine de temps de travail de 30 heures au sein d’équipes entières. Son projet, présenté dans une invitation du groupe à une réunion sur le sujet « Réinventer la vie au travail » qui se tenait jeudi soir au siège d’Amazon, et repérée par le Washington Post, a pour objectif de réduire le temps de travail «tout en favorisant la réussite et l’évolution des carrières». (@Le_Figaro).

#Fintech

L’avenir des fintech (3/4) : une bulle est-elle à redouter ? Les investissements dans les fintech ont encore bondi de 67%, au premier trimestre 2016, à l’échelle mondiale. La chute des cours de Bourse de certaines vedettes du secteur appelle encore davantage à se poser la question de la formation d’une éventuelle bulle sur le secteur. Les sommes ne sont pas encore énormes mais leurs progressions sont, elles, spectaculaires. En l’espace de cinq ans, les investissements des fonds et des industriels de la finance dans les fintech ont été multipliés par 10, à l’échelle mondiale, passant de 1,8 milliard de dollars en 2010 à 19 milliards l’an dernier, d’après une étude de la banque Citigroup. Selon les données du cabinet de conseil Accenture, les trois premiers mois de l’année 2016 sont à l’avenant, avec un bond de 67% (à 5,3 milliards de dollars) des investissements dans ces startups, lesquelles se font fort de révolutionner la finance au moyen d’offres plus simples, plus transparentes et meilleur marché que celles des acteurs historiques. Et encore, ce chiffre de 5,3 milliards n’intègre pas les 4,5 milliards de dollars levés au mois d’avril par la seule Ant Financial, la filiale de services financiers d’Alibaba. (@LaTribune).

#FrenchTech

Comment la « French Tech » s’exporte (1/3) : la stratégie des accélérateurs. Depuis maintenant quelques années, la France est devenue un écosystème d’entrepreneurs reconnu pour sa dynamique. Incubateurs, espaces de co-working, accélérateurs, conférences et festivals, on ne compte plus les initiatives qui modèlent peu à peu l’Hexagone en un nouvel Eldorado pour les startups. Ici, Xavier Niel qui lance à la Halle Freyssinet (Station F) ce qui sera « le plus grand incubateur du monde »; ailleurs, Emmanuel Macron qui labellise « French Tech » des villes françaises à tour de bras… Mais cela ne semble toujours pas suffisant car, si les mérites de la France en termes d’entrepreneuriat sont désormais bel et bien reconnus, l’Hexagone peine encore à attirer sur ses terres des startups étrangères, signe définitif que la France serait devenue une « Startup Nation ». Pourtant, les initiatives qui vont dans ce sens ne manquent pas. De plus en plus d’accélérateurs et d' »incubateurs » (des structures visant à accompagner la création et la croissance de startups) français se lancent au niveau international. A travers les réseaux et les synergies qu’ils bâtissent, c’est aussi une méthode française et européenne qu’ils mettent en valeur. Retour sur cette « French Touch » de l’entrepreneuriat qui s’exporte à l’étranger. (@LaTribune).