17 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 17 septembre 2016

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Légende imageLes mystères révélés du fond du Lac Léman Des scientifiques genevois et bernois ont réalisé, entre 2012 et 2013, une cartographie ultraprécise du fond du lac. A l’issue de l’étude des données, plusieurs structures totalement inédites sont apparues, comme des cratères, des stries, des tunnels glaciaires, de nouveaux canyons. Décryptage exclusif. (@letemps).

#Livraison

Les drones livreurs, un eldorado pour le commerce. Les drones de livraison sillonnent déjà le ciel. Mais avant de transporter des pizzas, ils sauveront sans doute des vies en acheminant des médicaments. Une pizza déposée par drone, à domicile, en moins de trente minutes… C’était la promesse un peu folle faite par Jeff Bezos, le patron d’Amazon, en 2013. Trois ans plus tard, la livraison par drone ne fait pas encore partie de notre quotidien: la législation empêche pour le moment de survoler à l’envi les zones urbaines pour des raisons de sécurité. (@Lexpansion).

#Ville

Saint-Vincent- de Paul invente la ville éphémère. L’ancien hôpital renaît : 600 habitants y vivent, travaillent, nouent des liens. Rebaptisé « Les Grands Voisins », ce projet vitrine de l’urbanisme transitoire pourrait faire école. Aux « Grands Voisins », on cultive l’esprit village. En cette fin août, l’ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul renoue avec son animation d’antan. Le bruit des travaux résonne dans la cour de l’oratoire. La boutique La Ressourcerie a sorti ses étals. Ici on s’affaire, on discute, on consulte le planning des ateliers dans une ambiance bon enfant. Partout, dans l’ancienne lingerie, la chaufferie, l’orphelinat, s’activent, créent, travaillent et vivent désormais 600 personnes. Projets innovants (artisanat, agriculture urbaine…), entrepreneuriat, locaux associatifs, hébergement d’urgence, restaurant… 133 structures cohabitent dans ces bâtisses du XVIIIe siècle, disséminées sur 3 hectares, au coeur du 14e arrondissement. Une société modèle réduit, atypique, solidaire, innovante. « Nous sommes arrivés en 2011 avec un foyer de 92 personnes et nous sommes étendus au fil des départs de l’AP-HP », raconte William Dufourcq, directeur du site cogéré par trois associations : Aurore (hébergement d’urgence), Yes We Camp et Plateau urbain. Ceint de hauts murs, le site est à la fois clos et ouvert : y pénètre qui veut, à condition de respecter les règles. La coha­bitation avec le quartier est bonne. Les Grands Voisins s’enorgueillissent d’être devenus un lieu prisé des touristes qui se pressent aux visites guidées. (@LesEchos).

#Ecole.

Mixité sociale : le rectorat de Paris veut utiliser un algorithme pour déterminer l’affectation des collégiens. Le débat sur la mixité sociale dans les 175 collèges de Paris rebondit. On savait que l’académie entendait mettre en place, à la rentrée 2017, des « secteurs multicollèges » modifiant en profondeur l’affectation des élèves entrant en 6e. On ignorait, en revanche, que cela s’accompagnerait de l’introduction d’un « Affelnet en sixième », algorithme d’« affectation par le Net » qui existe déjà au lycée mais qui serait, pour la cohorte des 12 000 enfants faisant le saut du CM2 à la 6e, paramétré différemment. C’est en tout cas ce qu’a annoncé le recteur de Paris, François Weil, alors que le débat sur la mixité sociale au collège a été relancé, dans nos colonnes, par le coup de colère de l’économiste Thomas Piketty le 7 septembre, auquel la ministre de l’éducation nationale a répondu le 8. A lire : Un algorithme contre les ghettos scolaires (@LePoint)

# DroitsDAuteur

Attention à vos liens hypertextes, vous pouvez enfreindre le droit d’auteur. De façon assez étonnante, la Cour européenne de justice a rendu un arrêt concernant la diffusion de liens hypertextes pointant vers des contenus protégés par le droit d’auteur et diffusés illégalement par un site tiers. Sa décision confirme que faire un lien vers un contenu illégal peut engager votre responsabilité pénale. Pour mieux comprendre la situation, il faut revenir en arrière. Tout a commencé en 2011 aux Pays-Bas, lorsqu’un site web (GeenStijl.de) a pointé un lien vers des photos de charme de Playboy qui avaient été volées et qui devaient intégrer un numéro papier postérieurement. Le site web en question s’était retrouvé au milieu d’une procédure judiciaire, tentant de se défendre en avançant qu’il n’avait fait que pointer des liens hypertextes vers des contenus existants sur la toile… Après plusieurs jugements en appel, la Cour de cassation néerlandaise avant de reprendre l’affaire avait saisi la CJUE, afin d’obtenir une clarification, puisque le site web n’hébergeait pas le contenu et ne l’avait pas non plus volé. La CJUE a donc précisé que le cas est précisé dans la la directive européenne 2001/29, prévoyant : « les États membres prévoient pour les auteurs le droit exclusif d’autoriser ou d’interdire toute communication au public de leurs œuvres. ». Pour la haute autorité, faire un lien hypertexte au sein d’un article, est justement une « communication au public » et que de tels liens vers des contenus illégaux sont répréhensibles, car il appartient à l’éditeur de vérifier la légitimité de la source vers laquelle il pointe son lien. (@PresseCitron).

Revue de liens : la réforme européenne qui fait trembler la création audiovisuelle (@LesEchos) ; Pour la Cour de Justice de l’Union Européenne, un lien hypertexte peut être illégal (@JournalDuGeek) ; Le magazine Playboy vient-il de tuer le Web? (@BFM_HighTech).

#Media

Les médias dans l’ère du temps. On l’a sentie venir, puis monter en l’espace de vingt ans jusqu’à devenir une réalité : la dictature de l’instant est aujourd’hui bien installée et relativement acceptée. Elle est commentée, décryptée mais encore subie car pas toujours bien comprise (finalement). Sous l’effet des progrès technologiques et de la révolution numérique, la perception du temps a muté. De la notion de durée, composée d’un passé, d’un présent et d’un futur, il est devenu une succession de fragments, version ultra-courte du jour « j » ou de l’heure « h » … voici l’instant « t », ou temps réel. En dotant les médias et les journalistes des moyens nécessaires pour couvrir l’information en direct – quels qu’en soient la nature, le lieu et l’heure -, ces évolutions avaient donc tout de la bonne nouvelle pour le secteur. Car, comme le rappelle le sociologue Jean-Marie Charon, « traiter l’information en même temps qu’elle se produit a longtemps été un idéal inaccessible ». (@LaTribune).

#Terrorisme

Comment Daech vend des esclaves sexuelles sur Telegram, WhatsApp et Facebook. Daech sait manier internet. Après avoir consolidé ses cyber-forces pour doper sa communication en vue de recrutements, le groupe djihadiste se sert désormais des réseaux sociaux comme d’une place de marché pour esclaves sexuels. Un rapport de l’université des Nations unies, cité par le site Quartz, rapporte que l’EI a asservi plus de 5.000 femmes yézidies, minorité kurdophone du nord de l’Irak. Capturées, les femmes sont enfermées et photographiées, avant d’être cataloguées par âge, état matrimonial, localisation, prix estimé et nom du propriétaire. Le groupe djihadiste se constitue ainsi une véritable base de données d’esclaves sexuelles, notamment afin d’identifier immédiatement à qui appartient une captive en fuite, aux différents checkpoints mis en place en Irak et en Syrie. Vient ensuite la phase d’enchères. Sur l’appli de communication cryptée Telegram, mais aussi sur WhatsApp ou Facebook, des « offres » sont diffusées au milieu de conversations ayant trait à Daech. (@LObs).

#Agriculture

Agriconomie veut aider les agriculteurs à mieux vendre. Et si la start-up réinventait les circuits de distribution des produits des agriculteurs? Lancée fin 2013, Agriconomie ne veut plus seulement être un site d’approvisionnements pour les exploitants. Après des résultats plus que prometteurs, la plateforme d’achats peut en effet se permettre aujourd’hui d’aller plus loin. Un an après son lancement, en 2014, l’activité e-commerce lui rapportait 1 million d’euros de ventes. Aujourd’hui, elle réalise 1,5 million d’euros de vente par mois. Elle prétend devenir une place de marché à part entière. (@frenchweb).

#ReseauxSociaux

Tours : #TimpApéro, une rencontre entre les internautes. Les utilisateurs assidus des réseaux sociaux ont maintenant leur soirée pour se rencontrer, au delà du monde virtuel. #TimpApéro est un concept nouveau, qui est le fruit du travail de Jonathan (@joemakeaparty) et Julien (@julienlavergne). Leur prochaine soirée aura lieu fin octobre. (@F3Centre).

#Transport

En France, le succès des « mobilités émergentes » Voilà une information qui va déplaire à Michel Onfray. Le philosophe médiatique déplorait, le 31 août, au micro d’Europe 1, une « infantilisation de la société », se moquant « des grands adultes sur des trottinettes, avec des shorts, en train d’écouter des trucs avec des écouteurs et avec des tatouages partout ». Le nombre de personnes ayant utilisé une trottinette durant les douze derniers mois a doublé par rapport à 2014, selon les cabinets de conseil ObSoCo et Chronos, qui publient, jeudi 15 septembre, la deuxième édition de leur « Observatoire des mobilités émergentes ». L’engouement pour la trottinette demeure certes mesuré, puisque seulement 4 % des 4 000 personnes de 18 à 75 ans interrogées en ligne au mois de juin disent en avoir manié une au cours de l’année écoulée. Mais l’Observatoire souligne l’avènement, pour les trajets quotidiens, d’une grande multitude de « mobilités émergentes ». Des modes de déplacement aussi divers que le covoiturage, la location de voiture entre particuliers, le vélo ou les « objets de glisse urbaine », ces hoverboards, gyropodes, rollers ou skates qu’on croise sur les trottoirs des grandes villes, voire dans les couloirs du métro. Ces moyens de transport ont fait leur apparition ces dernières années à la faveur d’une évolution technologique, d’une loi de libéralisation ou d’un phénomène de société tirant parti de « l’économie du partage ». La plupart de ces usages sont encouragés par les pouvoirs publics, qui y voient des alternatives vertueuses au véhicule motorisé individuel, polluant et encombrant. (@lemondefr).

Développer la « mobilité intelligente » : Ford convoque les talents à Berlin. L’événement s’est tenu du 7 au 9 septembre. Il a débuté par un Hackathon de 24 heures pour que des développeurs d’applications iOS ou Android en lien avec la mobilité puissent les rendre compatibles avec l’environnement Ford grâce à son kit de développement (SDK) et la plateforme Sync avec AppLink. Don Butler, directeur des sujets voitures et services connectés du groupe Ford, explique que la mise à disposition des développeurs d’un jeu d’APIs leur permet de faire abstraction des architectures différentes et compliquées des voitures.  Simplifier est la condition sine qua non pour rendre possible l’usage d’applications tierces dans les voitures, à la manière d’Apple avec son App Store. Au-delà des APIs qui donnent accès aux données des voitures, Ford est allé jusqu’à la création de simulateurs physiques et virtuels qui permettent de faire 80% des tests, sans nécessairement avoir à acheter une Ford (pratique!). Don Butler tient également à souligner que Ford agit dans une démarche open source et non exclusive : un partenariat récemment signé va rendre les applications utilisables dans les voitures Toyota. (@PresseCitron).

#Election

GOV, l’application qui peut prédire les résultats de l’élection présidentielle. GOV est une application dédiée à la politique et l’actualité. Elle mélange baromètre d’opinions et réseau social. L’application propose à ses utilisateurs de donner leur avis sur les sujets du moment, de décerner des bons et des mauvais points aux dirigeants politiques, de leur poser des questions ou de leur soumettre des propositions. Bobby Demri revendique plus de 4 millions d’opinions exprimées grâce à son application. « Nous sommes les seuls à avoir dit que le FN ne serait pas premier au soir des régionales et qu’il ne gagnerait pas de département », affirme le PDG. « Quant à la primaire des Républicains, GOV donne pour le moment Alain Juppé gagnant au coude à coude avec Nicolas Sarkozy, suivi par Bruno Le Maire. »  (@FigaroTech).

#Entreprise

La stratégie digitale, l’art de se construire un avantage concurrentiel. Comme le disait Vauban « La sueur évite le sang ». Ainsi, avec une bonne compréhension de ce qu’il y a à faire, et un haut niveau de préparation, il est possible d’éviter la plupart des écueils auxquels sont confrontés un grand nombre d’entreprises. La stratégie digitale, lorsqu’elle est bien comprise et bien menée, peut permettre cela. Oui, mais de quoi parle-t-on exactement lorsque l’on parle de stratégie digitale ? Il existe un très grand nombre de définitions de la stratégie. Et avec l’avènement des technologies numériques, la question de définir exactement ce qu’est la stratégie digitale s’est imposée. Pas un mois sans que sorte un livre proposant une nouvelle définition dotée de nouveaux concepts. Parce qu’il est souvent essentiel de faire simple, je vous propose une définition opérationnelle et pragmatique qui devrait s’adapter à la plupart des situations. (@frenchweb).

16 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 16 septembre 2016

#FinancementParticipatif

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Le crowdfunding au secours de la Grande Muraille. Elle fait la fierté des Chinois, mais elle se dégrade à vitesse grand V. Longue de plusieurs milliers de kilomètres, la Grande Muraille ne se résume pas à ses seules portions parfaitement rénovées situées non loin de Pékin et foulées chaque année par des millions de touristes. Sur bien des tronçons, ces fortifications militaires construites entre le IIIe siècle av. J.-C. et le XVIIe siècle sont très délabrées, victimes des intempéries mais aussi de la récupération des briques par les habitants des environs pour construire leur maison. Pour sauver ce qui est encore possible, la Fondation pour la protection du patrimoine culturel a décidé de lancer une opération de financement participatif (crowdfunding) sur la plate-forme de Tencent, le géant chinois de la high-tech. « C’est la première fois que l’on fait appel au financement du public et c’est aussi la première fois que l’on utilise Internet », indique-t-on au sein de la Fondation. L’Etat a donné 1,9 milliard de yuans (253 millions d’euros) pour la protection de la Grande Muraille, mais cela n’est pas suffisant au regard de tout ce qu’il y a à restaurer. (@LesEchos). Légende image : De nombreux tronçons de la fortification militaire chinoise sont délabrés, victimes des intempéries et de la récupération des briques par les habitants des environs. – Photo Mark Ralston/AFP

#Transport

Le Uber sans chauffeur va-t-il achever les taxis ? En pleine guerre contre les taxis, les chauffeurs Uber, le service de VTC, pourraient avoir à jouer la réconciliation pour affronter un nouvel ennemi  : la voiture autonome. Uber a lancé, mercredi 14 septembre, le tout premier test de véhicules de transport autonomes, à Pittsburgh (Etats-Unis). Dans cette ville de Pennsylvanie de 2,6 millions d’habitants aux rues étroites et autoroutes en pagaille, quatre Ford Fusion bardées de capteurs ont commencé à transporter un millier de clients. Les véhicules sont chacun dotés de sept caméras pour repérer les feux de signalisation, d’un système radar captant les conditions météo, et de vingt faisceaux laser pour analyser en permanence à 360° ce qu’il se passe autour. (@LObs). A lire aussi : A Pittsburgh, les clients d’Uber peuvent commander une voiture sans chauffeur (@lemondefr).

Le maire de Londres en guerre contre Uber. Le nouveau maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, élu en mai, part en guerre contre Uber et apporte son soutien aux taxis traditionnels. Dans une initiative visant à restaurer l’équilibre en faveur de ces derniers, il a présenté cette semaine un plan d’aide important au secteur, dont une enveloppe de 65 millions de livres (76 millions d’euros) pour accompagner la transition vers les véhicules propres. Le dispositif prévoit aussi l’accès privilégié à davantage de couloirs de bus pour les taxis. Dans le même temps, la mairie de Londres durcit les règles s’appliquant aux chauffeurs de VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur). Ces derniers devront passer un examen de conduite plus poussé, ainsi qu’un test écrit d’anglais. Ils devront aussi disposer d’une police d’assurance couvrant les passagers transportés, pour éviter la multiplication de chauffeurs non professionnels à temps partiel. (@Le_Figaro).

#Cyberattaque

Des hackers russes auraient piraté les données médicales d’athlètes présents aux JO de Rio… L’Agence mondiale anti-dopage (AMA) a annoncé mardi 13 septembre qu’elle avait été victime d’une attaque de hackers russes. Ils ont eu accès à des données confidentielles sur les athlètes des JO de Rio 2016. D’après l’agence, le « groupe de cyber-espionnage russe du nom de Tsar Team (APT28) » a accédé au Système d’administration et de gestion antidopage. Ils y sont entrés en obtenant l’accès à un compte du Comité international olympique. Tsar Team est aussi connu sous le nom de Fancy Bears, un groupe de hackers qu’on pense à l’origine des piratages subis par le Parti démocrate américain l’été dernier. Les informations auxquelles ils ont eu accès incluent des données médicales confidentielles, parmi lesquelles les Autorisations d’usage à des fins thérapeutiques, qui permettent aux athlètes de prendre certains médicaments interdits s’ils ont une maladie ou une situation qui exige un tel traitement. (@MashableFR).

#Media

Les médias français débarquent sur Snapchat. L’application américaine Snapchat lance jeudi 15 septembre en France la première version de Discover dans une autre langue que l’anglais. Huit éditeurs de presse ont été sélectionnés : Le Monde, Melty, L’Equipe, Paris Match, Konbini et les versions françaises de Cosmopolitan, Vice et Tastemade. Ils apporteront leurs contenus destinés aux utilisateurs. Ainsi mis en avant sur ce réseau social basé avant tout sur l’image et faisant fureur chez les jeunes, ils pourront toucher les quelque 8 millions de Français, principalement des Millennials accros à Snapchat (sur un total de 150 millions d’utilisateurs mensuels dans le monde, 60 % y créent des contenus tous les jours). D’autres candidats pourraient être sélectionnés dans un deuxième temps Franceinfo ou Aufeminin. Aux Etats-Unis, ils sont une vingtaine d’éditeurs. (@LesEchos).

#BigData

Où sont les datacenters français les mieux connectés ? Un annuaire recense les datacenters du monde entier classés selon leur connectivité. Dans le Top 12 des datacenters ayant le plus de connexions avec les opérateurs IP, la France est bien classée avec 2 représentants. Quels sont ces datacenters ? Une entreprise australienne, Cloudscene, s’est donnée pour vocation de diffuser une information aussi exhaustive et transparente que possible sur les datacenters et fournisseurs de services cloud : elle agrège del’information sur environ 4700 datacenters et 4200 fournisseurs de service cloud présents dans 110 pays. (@zdnetfr)

Cybercriminalite

Qui sont les escrocs du darknet français ? À quoi ressemble l’économie souterraine de la cybercriminalité française ? Combien de hackers malveillants y prospèrent ? Comment s’organisent-ils, que vendent-ils et combien gagnent-ils ? Pour la première fois en France, une étude, réalisée par l’entreprise de cybersécurité Trend Micro et publiée ce mercredi, donne des réponses. Pendant un an, ses équipes de R et D ont scruté les marchés souterrains nationaux et compris ses spécificités. Le panorama dressé, plutôt inquiétant, révèle les dessous du « web underground » français. Un écosystème criminel qui prospère dans le darknet (l’internet caché), mais qui apparaît très bien organisé, en pleine professionnalisation et… en pleine croissance. (@latribune).

#MediaSocial

Faut-il se retirer des réseaux sociaux ? Perte de temps, angoisse de manquer une information, malaise à la lecture de statuts trop joyeux ou au contraire d’évènements dramatiques… Peut-être avez-vous déjà songé à vous retirer des réseaux ? Et peut-être n’osez-vous pas le faire ? Pourquoi ce tiraillement ? Qu’avons-nous à y gagner, mais aussi à y perdre ? Éléments de réponses grâce à l’éclairage d’experts et de témoignages. (@Psychologies_).

Elle attaque ses parents en justice pour des photos d’elle sur Facebook. Des photos d’elle bébé, en train de se faire changer sa couche, sur le pot, puis enfant… Pendant des années, des parents autrichiens ont partagé des photos de leur fille à leurs 700 amis Facebook. Dès qu’elle a eu 18 ans, la jeune femme a décidé de les attaquer pour violation de la vie privée. Le procès se tiendra en novembre. (@LExpress).

#Territoire

Révolution numérique et développement des territoires. Les technologies numériques sont porteuses d’espoir de développement des territoires, dans le cadre d’une nouvelle révolution industrielle, d’une société collaborative, de la ville interactive… Un prochain numéro de la revue Territoire en mouvement porte sur l’émergence de nouveaux lieux de travail et de nouveaux dispositifs de valorisation des ressources locales en lien avec le web 2.0, la mobilité numérique, les pratiques collaboratives… Trois clés d’entrées sont envisagées : les tiers lieux (cantines numériques, coworking spaces,fablabs…), les hacklabs et living labs, les politiques territoriales pour développer les usages numériques. Cet appel est interdisciplinaire mais les auteurs sont priés de discuter de la dimension spatiale ou territoriale de leur objet d’étude et de se conformer à la ligne éditoriale de la revue. La diversité géographique des exemples est bienvenue. (@openeditionsays).

#SiliconValley

Les patrons très politiques de la Silicon Valley. « Rendre le monde plus ouvert et plus connecté » : c’est la devise de Facebook, le premier réseau social au monde, et une obsession personnelle de son fondateur, Mark Zuckerberg. Depuis 2011, il a répété cette même phrase à 25 reprises, dans des discours, des entretiens, ou sur sa page Facebook. Et si ce chiffre est étonnamment précis, c’est grâce au projet mis en ligne par l’université du Wisconsin, début septembre, baptisé The Zuckerberg Files : ligne par ligne, vidéo par vidéo, cette base de données répertorie l’ensemble des déclarations publiques de Mark Zuckerberg, dans lesquelles il est possible de faire des recherches. On découvrira ainsi que le patron de Facebook a évoqué à 48 reprises la vie privée, 6 fois Barack Obama, qu’il parle plus souvent de la Chine, pour laquelle il nourrit un vif intérêt, que de l’Allemagne, où son réseau social est régulièrement critiqué. Anecdotique ? Pas seulement. La base de données permet aussi de retrouver chaque citation dans son contexte, de comparer les déclarations d’une année à l’autre, et de vérifier quelles ont été les prises de position de l’influent patron de Facebook sur une vaste gamme de sujets. (@pixelsfr).

#Insolite

«Solution low-tech pour un problème high-tech». C’est désormais officiel. La police néerlandaise aura désormais recours à des aigles si elle doit intercepter un drone survolant une zone lui étant interdite, a-t-elle indiqué lundi, devenant ainsi la première au monde à adopter cette méthode de chasse millénaire contre ces objets modernes. «C’est une solution low-tech pour un problème high-tech», a affirmé à l’AFP Dennis Janus, un porte-parole de la police avant une démonstration sur le terrain d’une académie de police dans le sud du pays. (@20minutesOnline).

#Cybercriminalite

Paranoïa et organisation mafieuse : plongée dans le monde des sites cachés illégaux français. Un milieu paranoïaque et très bien organisé. C’est le portrait du milieu cybercriminel français que dresse l’entreprise de sécurité informatique Trend Micro, dans un rapport rendu public le 13 septembre. L’entreprise a mandaté l’un de ses experts pour examiner les principaux acteurs du secteur qui gèrent des sites cachés, inaccessibles avec un navigateur Internet traditionnel, et spécialisés dans la vente de biens et services illégaux. Conformément aux règles éthiques de l’entreprise, il s’est contenté de consulter les informations disponibles publiquement, sans jamais s’impliquer dans le fonctionnement de ces sites. « L’underground » français compte, selon l’expert de Trend Micro, cinq sites principaux, ainsi qu’une myriade de petites structures, parfois individuelles. Ces places de marché réaliseraient un chiffre d’affaires situé entre 5 et 10 millions d’euros par mois, selon le rapport, qui cite des estimations de la police nationale et de la gendarmerie. Toujours selon l’entreprise, si plusieurs milliers de personnes seraient inscrites sur ces sites, les équipes les faisant fonctionner ne dépasseraient pas la dizaine de personnes. (@pixelsfr).

15 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 15 septembre 2016

#Internet

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Etre sage à l’heure d’Internet : gare aux techno-prophètes. Le philosophe Jean-Michel Besnier est connu pour porter un regard critique sur notre modernité technologique. Dans un petit livre qu’il publie ces jours-ci aux éditions du Pommier ( « La Sagesse ordinaire »), il essaie de tracer les contours de ce que serait une sagesse ordinaire aujourd’hui. Besnier aborde bien des questions, mais une en particulier, comment être sage à l’ère numérique ? Car selon lui, les technologies tyrannisent à ce point notre quotidien que les modèles anciens de sagesse – que ce soit la sagesse bouddhiste ou la « folie heureuse » d’Erasme – ne sont plus opérants. Il en appelle donc à une sagesse active, qui soit « un acte délibéré de résistance ». Parce que bientôt, nous ne pourrons plus nous abstraire du monde et des autres, nous ne pourrons plus rien faire – dormir, penser rêver, manger – sans l’assistance d’une machine. (@Rue89).

#Televison

Privatiser France 2 et supprimer France 3, voici les idées-chocs du rapport, « Refonder l’audiovisuel public » publié le 5 septembre 2016 par la Fondation pour l’innovation politique, Fondapol. Selon ce document, l’audiovisuel public ne doit promouvoir que ce que le privé délaisse. Fini donc le divertissement. « « Qui a besoin de l’État pour se divertir en 2016 ? » s’interroge le rapport, qui rappelle que le service public fait déjà produire 71 % de ses contenus par des producteurs privés. (@LePoint).

#Entreprise

La France est le deuxième pays d’Europe des start-up, derrière Londres. Les jeunes pousses françaises sont parvenues à lever 1 milliard d’euros lors du premier semestre 2016. L’écosystème toulousain a été l’un des contributeurs de ce record historique tel que Sigfox, SchoolMouv, Payname… A lie aussi : A Montauban, la start-up CopSonic veut connecter l’internet des objets avec des ultrasons. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

#EconomieCollaborative

Quatre questions sur la VTC sans conducteur lancée par Uber aux Etats-UnisUber passe à la vitesse supérieure. L’entreprise, qui propose un service de location de voitures via une application pour smartphones, expérimente la voiture de transport avec chauffeur (VTC)… sans chauffeur. Oui, vous avez bien lu : le véhicule sera autonome. Le top départ de l’expérimentation a été donné mercredi 14 septembre à Pittsburgh (Pennsylvanie). Cette ville américaine de plus de 2,6 millions d’habitants est devenue un pôle de haute technologie de la côte est. (@Franceinfo).

#Economie

Allier : ces salariés qui osent racheter leur entreprise pour la sauverDans l’Allier, une entreprise de plomberie placée en liquidation judiciaire en 2015 avait été reprise par 3 de ses anciens salariés. Ils ont engagé leurs propres économies et souscrit plusieurs prêts. Ils sont aujourd’hui patrons et font tout pour pérenisser l’activité de l’entreprise. (@F3Auvergne).

#SmartCity

Le collaboratif et l’automatisation s’installent dans l’administration. « Plus de 9,8 millions de formulaires sont remplis chaque année, et le gouvernement perd un temps fou à les traiter, qu’ils soient sous forme papier ou en PDF, à remplir les informations dans une base de données et à revenir ensuite vers les citoyens. » a développé Joshua Goldstein, CEO du Department of Better Technology, une start-up qui déploie des logiciels visant à rendre l’administration plus efficace, lors de l’événement Bridge SF. La jeune pousse a mis en place un outil, Screendoor, permettant aux individus de remplir les formulaires gouvernementaux en ligne. Jusque-là, rien de nouveau sous le soleil : WuFoo et Google Forms, parmi d’autres, offrent déjà ce service. Screendoor se distingue cependant par sa plateforme collaborative, qui permet aux gouvernements de gérer facilement les formulaires, en leur attribuant des notations et des statuts. Des formulaires de demande de bourse peuvent ainsi être facilement classifiés entre ceux devant être lus, ceux dont la demande est à l’étude, ceux qui ont été validés et ceux qui ont été refusés. Screendoor permet également de contacter facilement les individus pour leur demander un supplément d’information ou leur signaler que leur requête est acceptée. (@latelier).

Ces startups qui construisent la ville idéale. Environnement, énergie, logement… Les enjeux de la ville de demain sont nombreux. Grâce à l’avancée technologique, les smart cities, ces villes numériques qui s’inscrivent dans une démarche durable, se développent de plus en plus en Europe. Quelles sont les innovations qui permettraient de créer une ville idéale ? Ces 7 startups présentent leur concept, supposés révolutionner la vie du citadin. (@bymaddyness).

Ayoko Mensah : la jeunesse africaine invente ses villes de demain. Entre villes chaotiques et « silicon villages », la jeunesse africaine se construit un autre futur, déclare la journaliste franco-togolaise Ayoko Mensah. L’Afrique compte aujourd’hui 1,2 milliard d’habitants, et la population de ses villes est supposée doubler d’ici à 2030 pour atteindre 600 millions de personnes. Dans ce contexte explosif, la jeunesse bouillonne de créativité, s’organise, entreprend et innove. Quelques exemples. (@UNESCO_fr).

#Environnement

Un drone expérimenté en Savoie pour explorer les fonds aquatiquesUne start-up savoyarde et le centre d’ingenierie hydraulique d’EDF expérimentent un drone pour mesurer les impacts des aménagements hydroélectriques sur l’environnement. Il répertorie aussi les poissons dans les eaux profondes, lacs ou cours d’eau. (@f3Alpes).

#Blockchain

Decent donne les moyens de court-circuiter Apple et Google. La start-up genevoise lance un réseau décentralisé de diffusion de vidéos, musique et textes, basé sur le principe de la blockchain et reposant sur sa propre cryptomonnaie. De quoi remettre en cause quelques modèles d’affaires bien établis. (@letemps).

#Education

Université de Strasbourg : des prothèses dentaires à l’ère du numériqueLa faculté de chirurgie dentaire de l’Université de Strasbourg a inauguré ce mardi matin son nouveau centre de formation à l’implantologie. Il va permettre de mieux former les étudiants aux outils numériques de conceptions des prothèses. (@F3Alsace).

#Technologies

A la bonne auberge, numériquePar définition, une auberge est un établissement qui propose aux voyageurs un logement temporaire. A la différence prés, que cette auberge numérique non seulement offre un point d’ancrage aux starts up mais en sus elle assure le rôle d’incubateur pour dynamiser leur réussite. (@F3Aquitaine).

14 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 14 septembre 2016

#Energie

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Grâce à des bactéries cette start-up va éclairer nos villes sans électricité. La jeune pousse Glowee a été sélectionnée par la revue du MIT parmi les innovateurs de moins de 35 ans de l’année 2016. Son invention : des bactéries qui renferment les gènes d’animaux marins bioluminescents. Algues, méduses, calamars, poissons, crevettes… Tous ces animaux marins ont en commun de posséder un gène code leur permettant d’être bioluminescents : en présence d’une enzyme, la luciférase, ils génèrent naturellement une lumière colorée (en général bleue ou rouge). Cette production naturelle est pour la start-up parisienne Glowee l’une des ressources de demain. (@WeDemain). A lire : Les pionniers du green (7/8) : Glowee : quand la mer inspire l’éclairage urbain (@latribune).

#Media

Médialab de l’AFP : l’innovation au service de l’information. La cellule de recherche et développement de la troisième plus grande agence de presse du monde n’est pas très imposante : quelques bureaux avec des ordinateurs dans un coin. Son équipe ne l’est d’ailleurs pas non plus, du moins en taille. Seulement deux journalistes, un ingénieur-développeur à mi-temps et un stagiaire en informatique sont dédiés à la réalisation de projets innovants pour l’AFP. Et ce, selon les propos du site, « tant dans la structuration de l’information (extraction de connaissances, annotation de contenus, web sémantique) que dans sa visualisation (cartographie dynamique en contexte géographique, mashups). » Les multiples partenariats avec des start-up, médias et universités compensent cependant la faiblesse en ressources humaines du petit laboratoire. Financée en grande partie par des fonds publics (Union européenne, Agence nationale de la recherche), la R&D de l’agence ne cesse de participer à l’élaboration d’innovations technologiques aussi utiles que prometteuses. (@InaGlobal).

#Economie

Antoine Jouteau  : « Le Bon Coin étudie un dossier d’acquisition chaque mois, plutôt en France? » Le site français de petites annonces, acquis en 2010 par le groupe norvégien Schibsted, peut se targuer de 23 millions de visiteurs uniques par mois et d’occuper la 5éme place des sites les plus visités dans l’Hexagone, la société doit aujourd’hui se développer sur toujours plus de verticales afin de maintenir sa position dans un secteur où il est de plus en plus concurrencé. Son PDG Antoine Jouteau ne se prive pas pour autant de regarder ailleurs pour grossir : « Il est question que Le Bon Coin, sur son coeur d’activité – l’automobile, l’immobilier, les biens de consommation, l’emploi – reste très fort et continue de grandir, mais il est aussi question, sur des domaines d’activité sur lesquels nous ne sommes pas encore importants, ou sur lesquels nous n’avons pas encore commencé notre monétisation, ou qui ne sont pas prioritaires pour l’instant, d’aller chercher des entreprises nationales pour les faire rejoindre le groupe et créer des synergies ». Un dossier d’acquisition serait ainsi analysé chaque mois, principalement chez des start-up françaises. Une stratégie dont l’objectif est de capter une part toujours plus importante d’audience et du temps de navigation des internautes. Et pour cause : son modèle économique repose pour l’essentiel sur la vente de publicités – à l’instar d’un certain Google… -, auquel s’ajoute quelques options de visibilité pour les dépositaires d’annonces. Une recette qui lui a permis d’afficher un chiffre d’affaires de 125 millions d’euros en 2013, et supérieur à 180 millions l’an passé. (@LesEchos).

Économie collaborative et coopérativisme : faut-il dresser des murs ou construire des ponts ? Notre article sur le Supermarché La Louve, le dernier né de la conso alternative, publié le 6 septembre dernier sur The Conversation, a suscité de multiples réactions, dont un article pour le moins critique de Fabrice Flipo. Si nous nous félicitons de ce débat, nous ne nous reconnaissons pas dans la lecture qu’il en propose, ni dans sa vision de l’économie collaborative. Aussi nous semble-t-il nécessaire de clarifier et rectifier certains points, tout en poursuivant la discussion sur les rapprochements possibles entre économie collaborative et coopérativisme. En préambule, une première mise au point : notre propos n’a jamais été d’assimiler économie collaborative et mouvement coopératif. Ce serait absurde, l’économie collaborative et le mouvement coopératif étant évidemment deux notions bien distinctes. L’économie collaborative est un champ émergent et hétérogène, réunissant des organisations qui, par le biais de technologies de l’information, permettent aux individus d’échanger des biens, services ou connaissances sans avoir à passer par une structure centralisée qui possède ou contrôle les actifs. Le modèle coopératif est un modèle de gouvernance, évidemment bien plus ancien, qui repose sur la propriété collective d’un outil de production et la participation démocratique des coopérateurs aux décisions de l’organisation. (@FR_Conversation).

‏#SmartHome

La smart home pour cyclistes verra le jour en Suède. Les smart home intéressent de plus en plus : 45% des Américains possèdent ou posséderont d’ici à la fin de l’année 2016 des technologies pour rendre leur maison intelligente, selon une étude Coldwell Banker. Des Suédois proposent eux une smart home originale : un bâtiment spécial pour cyclistes à Malmö. Dans cette ville aux 42km de pistes cyclables, le vélo est en effet un moyen de transport privilégié comme il peut l’être à Copenhague. (@latelier).

#Publicite

Le bloqueur de publicité Adblock Plus va vendre des publicitésBloquer les pubs – pour les remplacer par d’autres, plus « acceptables ». La société allemande Eyeo, qui édite Adblock Plus, le plus populaire des bloqueurs de publicité, a ouvert mardi 13 septembre sa « place de marché » pour annonceurs. Concrètement, des entreprises peuvent désormais acheter des espaces publicitaires avec Adblock Plus, à condition de respecter un certain nombre de règles de format « peu intrusives ». Les publicités seront alors affichées aux utilisateurs d’Adblock Plus en remplacement des encarts bloqués par le logiciel. Eyeo affirme avoir commencé à tester le programme depuis un mois sur une douzaine de sites importants, et que durant cette période, « le prix des publicités vendues [sur la place de marché] a explosé », a affirmé le PDG de ComboTag, partenaire d’Eyeo, au Wall Street Journal. Les annonceurs « ont très envie de toucher cette population très connectée qui utilise des bloqueurs de publicité ». (@pixelsfr).

#PresidentielleUS

Le site internet Slate veut briser l’embargo sur le résultat des élections américaines. L’élection du président des Etats-Unis se joue dans les swing states, ces Etats où l’équilibre électoral entre démocrates et républicains varie d’un scrutin à l’autre et qui « décident » de l’issue de l’élection. A chaque scrutin, des spécialistes comme Nate Silver, gourou de la statistique, leCenter for Politics de l’université de Virginie ou le Princeton Election Consortium s’efforcent de prédire le résultat de l’élection en analysant les sondages. Cette année, Slate promet de bousculer les règles de cette élection. Dès l’ouverture des bureaux de vote sur la côte Est, le site d’information veut publier en temps réel des informations sur le taux de participation – pour l’élection présidentielle et les élections au Sénat. Il s’agit de fournir aux électeurs les outils et les informations dont disposent les candidats, leurs équipes, et les médias. (@lemondefr).

#MediaSocial

Les algorithmes de Facebook sous le feu des critiques. Le réseau social aux 1,71 milliard de membres communique à tout va pour fêter les dix ans de son célèbre fil d’actualités (newsfeed), qui, grâce à des algorithmes complexes, organise ce que chacun voit sur sa page. Mais la grogne des éditeurs de contenus, qui s’estiment trop dépendants à Facebook, ainsi que les polémiques récentes sur sa politique éditoriale et sur la neutralité de ses algorithmes, gâchent la fête. De passage à Paris, Chris Cox, le directeur des produits de la firme californienne, a tenté d’éteindre l’incendie. (@LaTribune).

#BigData

Digilocker : en Inde, les citoyens peuvent stocker leurs documents officiels sur le cloud. Les autorités du pays ont récemment annoncé qu’elles reconnaîtront désormais les copies digitales du permis de conduire stockée sur Digilocker, le cloud public sécurisé lancé en 2015 par le gouvernement indien. Il suffit pour cela d’installer l’application Digilocker sur son smartphone, de lier l’application à son numéro de téléphone et d’uploader une copie de son permis. (@RSLNmag).

#Mobilite

Google sera à Montélimar, capitale du nougat, le 21 septembre, pour marquer le lancement de l’Android 7.0 Nougat. A cette occasion une statue (Bugdroid) sera installée pour célébrer la dernière version du système d’exploitation mobile de Google.  Le 30 juin dernier, Google avait lancé officiellement le système d’exploitation, l’Android 7.0. Chaque nouvelle version d’Android est pourvue d’un nom de confiserie ou de dessert, choisi par les internautes. Cette fois-ci les internautes avait choisi le nougat. (@F3Rhone_Alpes).

#LiensVagabonds

Facebook accusé d’abus de pouvoir, la revanche des vieux médias. A retenir cette semaine :  Mark Zuckerberg accusé d’abus de pouvoir démocratique par un journal norvégien la lettre de l’éditeur ; même la 1ère ministre norvégienne se fait censurer ; Facebook se défend ; puis se ravise et ré-autorise la photo ; Pourquoi cette affaire est si importante ; Les algorithmes doivent rendre des comptes ; Les GAFA sont-ils des partis politiques ? (@Metamedia).

#Futur

Notre futur saturé d’applications ne sera pas si rose. Il n’a pas l’air très fun. Vaguement plus confortable, un brin plus ennuyeux et beaucoup plus solitaire. (@big_browser).

13 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 13 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Blockchain

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Blockchain: la fin de l’état-nation. Une question non résolue a longtemps entravé le développement du commerce en ligne: comment réaliser des transactions financières par Internet de façon sûre, efficace et abordable? Les cartes de crédit présentent une solution pratique pour le consommateur, mais comportent un risque de fraude. Les virements bancaires ont l’avantage de la sécurité, mais leur manque d’immédiateté présente une barrière trop importante. Très tôt, des pionniers ont imaginé des monnaies virtuelles permettant l’échange de valeur de pair-à-pair, sans passer par l’intermédiaire d’une banque. La première blockchain, servant de base au Bitcoin, a esquissé une solution à ce problème en mettant sur pied un système décentralisé – un réseau où chaque unité de valeur comporte un identifiant unique et où chaque partie prenante reçoit un historique complet et actualisé de toutes les transactions passées à travers le réseau. Ce fichier devant être coordonné entre tous les nœuds du réseau, il ne permet d’utiliser chaque unité de valeur qu’une seule fois, faute de quoi les incohérences sont détectées et éliminées. (@letemps).

Comment ça marche ? On parle beaucoup de « LA blockchain » et de ses nombreuses applications, qui promettent (ou menacent, suivant les opinions) de révolutionner la société au moins aussi profondément qu’Internet lui-même. En même temps, ce concept est présenté de façon très vague. Même si on la dit « distribuée », ce qui est d’ailleurs impropre comme nous le verrons, il manque le plus souvent une expression claire des implications de son implantation sur un réseau pair à pair ouvert. De ce fait, parler de « LA blockchain » est trompeur et passe largement à côté de l’essentiel. L’idée est née en 2008 avec Bitcoin, qui en est à ce jour la réalisation emblématique, mais aussi la base de nombreuses variantes et extensions. Nous utiliserons donc cet exemple pour en analyser les composantes et les implications, tout en nous efforçant d’en tirer des enseignements valables pour d’autres systèmes où le principe de la chaîne de blocs est utilisé pour des écritures autres que des transactions monétaires. Conformément à l’usage, j’utilise le terme « Bitcoin » avec majuscule et sans article pour désigner le système de paiement, et « le bitcoin » pour l’unité de compte utilisée par ce système. (@Contrepoints).

#LoiRenseignement

L’hertz et le néant. Plus d’un an après l’adoption de la loi sur le renseignement, ses opposants ne désarment pas. Et ils pourraient bien avoir trouvé le moyen d’y enfoncer un coin… D’ici quelques semaines, le Conseil constitutionnel répondra à une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par trois associations, la Quadrature du Net, le fournisseur d’accès à Internet (FAI) French Data Network (FDN) et la Fédération des FAI associatifs (FFDN). En cause, une étonnante largesse qui exonère de tout contrôle la surveillance, pour la « défense des intérêts nationaux », des communications sans fil. Une (grosse) brèche, vieille de vingt-cinq ans, dans un texte dont l’ambition était justement de mieux encadrer l’activité des espions français. (@libe).

#eCommerce

Les ventes sur Internet ont bondi de 15 % au 2e trimestre en FranceLe commerce sur Internet est en pleine forme. Le secteur continue sa progression à deux chiffres , enregistrant un bond de 15 % au deuxième trimestre 2016. Les Français ont dépensé 17,4 milliards d’euros en ligne sur cette période, détaille la fédération du e-commerce (Fevad) lundi 12 septembre. (@LesEchos).

#Gafa

Facebook Vs Google : quel est le poids de chacun dans le choc des titans ? Dans ce choc des titans entre Facebook et Google, on est en droit de se poser une question très manichéenne : qui est le plus fort ? Google a pris de l’avance historiquement puisque son lancement date de 1998, mais Facebook sortie en 2004 a déjà les reins très solides et une ambition démesurée. Les deux géants promettent donc de belles batailles dans les mois et les années à venir.

Même si les deux entreprises s’affrontent, ni l’une ni l’autre n’a vraiment réussie à faire toussoter son concurrent sur les secteurs qui leurs sont propres, le réseau social Google + n’a jamais vraiment pris et le moteur de recherche de Facebook non plus. En revanche, Facebook a su mettre en place une solide stratégie publicitaire qui rogne le premier business de la firme de Mountain View.

Facebook en quelques chiffres, c’est 5,84 milliards de dollars de chiffre d’affaires, 1,6 milliards d’utilisateurs, 356 milliards de dollars de capitalisation boursière, 10.000 salariés et une croissance annuelle de 50%. C’est aussi plus d’un milliard d’utilisateurs, sur Messenger, sur WhatsApp et un peu plus d’un demi milliard sur Instagram par exemple.

De son côté Google, c’est 75 milliards de dollars de chiffre d’affaires, 555 milliards de dollars de capitalisation boursière et 50.000 salariés et 20% de croissance annuelle. Sans faire une liste exhaustive des très nombreux succès de l’entreprise, Google c’est plus d’un milliard d’utilisateurs sur Gmail, sur YouTube, sur Android, sur Chrome, etc. (@PresseCitron).

#Culture

Le jeu vidéo n’est pas un adversaire de la littérature, au contraireIl y a quelques années, Big Think, qui est un site de contenus éducatifs, vous avait posé une question simple – mais qui me passionne : comment les jeux vidéo sont-ils en train d’influencer le récit ? Question passionnante parce que le jeu vidéo s’est imposé progressivement pendant ces trente dernières années comme un loisir massif, parce que nombre d’écrivains d’aujourd’hui et de demain auront un moment ou un autre de leur vie été joueurs, et qu’il en va de même pour les lecteurs. C’est une question qu’il est donc impossible d’ignorer. (@franceculture).

#Intelligenceartificielle

Les robots auront-ils la peau des traders? 277… C’est le nombre de banquiers issus des plus grands établissements bancaires français (BNP Paribas, Société Générale, Natixis) dont le salaire a dépassé le million d’euros en 2014. Ces « stars du trading » sont pourtant menacées, depuis une dizaine d’années, par l’arrivée sur les marchés financiers d’un nouvel intervenant: les algorithmes de trading, ces programmes informatiques ultra-rapides qui détectent et exploitent, en une dizaine de millisecondes, les inefficiences de marché. Les opérateurs de marché sont désormais confrontés à l’arrivée des machines qui grappillent de plus en plus leur espace de travail. De plus en plus utilisé par les institutions financières, le trading automatique représente près de 60% des transactions quotidiennes mondiales, et près de 80% rien qu’à Wall Street. Preuve de leur importance, un robot-trader a été responsable en 2010 d’un krach éclair sur le Dow Jones l’indice phare américain, ce dernier perdant près de 1.000 points (-9,2%) en l’espace de 10 minutes. Le métier de trader est clairement mis à mal par l’arrivée des algorithmes. Chronique d’une mort annoncée ? (@BFMBusiness).

Un logiciel traque les salariés sur le départ. La start-up Joberate épluche les données disponibles sur les millions de comptes de médias sociaux accessibles librement ou les achète à des tiers pour établir un « J-Score », soit le niveau d’activité de recherche d’emploi d’une personne. Pour établir le score, elle alimente ses algorithmes d’éléments pouvant être significatifs : le suivi d’une nouvelle entreprise sur Twitter, l’accès à des articles relatifs à la rédaction d’un CV, l’ajout d’éléments professionnels dans son résumé Facebook ou une activité accrue sur LinkedIn marquée par l’ajout de contacts professionnels. La firme américaine jure par contre ne pas suivre des activités qui sont privées. (@lessentiel).

#Drone

Le maire d’Asnières, Big Brother et les drones. Manuel Aeschlimann, maire (Les Républicains) d’Asnières-sur-Seine, dans la banlieue ouest de Paris, en est lui-même surpris. Qu’aucun autre élu n’ait formulé la même idée que lui – organiser dans sa ville des rondes de surveillance avec des drones – le laisse perplexe. Au Figaro, il a expliqué que « hormis un maillage total de chaque rue avec des caméras fixes – ce qui est impossible – la solution, ce sont les drones ». C’est sûr : « les drones résoudraient 95 % de nos problèmes » s’ils étaient mis en œuvre. Proche de Nicolas Sarkozy, l’élu dont la ville compte 75 caméras de vidéosurveillance et un effectif de 65 policiers municipaux (équipés de matraques Tonfa, de Tasers et de Flash-Ball mais aussi de pistolets automatiques) entend ainsi lutter contre les trafics en tous genres dans certaines zones de cette commune coupée entre des quartiers limitrophes « difficiles » et un centre-ville bourgeois. Le maire d’Asnières est donc le premier à envisager – il devra saisir la commission départementale de vidéoprotection des Hauts-de-Seine – d’utiliser des drones pour surveiller la population. (@lemondefr).

#Internet

Quand Thierry Lhermitte expliquait « Internet » avec Jean-Luc Delarue en 1996Les évolutions technologiques sont de plus en plus rapides. Internet s’est démocratisé de façon spectaculaire ces dernières années. Derrière ces phrases un peu bateau se cache une réalité incontestable. Il suffit de regarder quelques années en arrière pour s’en apercevoir. En 1996, Thierry Lhermitte passe chez Jean-Luc Delarue pour expliquer le fonctionnement de son site. Le web étant encore méconnu à l’époque, ils en profitent pour expliquer plus en profondeur son fonctionnement… Il s’en ai passé des choses en 13 ans ! A commencer par un relooking des ordinateurs (et des sites web). On est loin des histoires de piratage, regarder une bande-annonce en ligne paraissait à l’époque révolutionnaire. Vous deviez tout de même compter sur 10 à 15 minutes pour charger la vidéo. A consommer sans modération ! (@BlogModerateur).

12 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 12 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

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Ruecup, une application toulousaine pour localiser (et récupérer) des objets abandonnés dans la rue. Créé par 4 Toulousains, Ruecup est « le bon Coin » des meubles et des appareils à récupérer. Elle permet de signaler et localiser des objets laissés sur les trottoirs. Une application unique en son genre. « Le but est simple : pouvoir signaler, localiser et récupérer (si besoin) des objets qui ont été laissés sur les trottoirs » résume en quelques mots Quentin Abrioux, l’un des 4 fondateurs. « Vous marchez dans la rue, vous voyez une chaise. Au lieu de vous dire « elle va partir à la déchetterie alors qu’elle est en bon état », vous utilisez Ruecup afin de signaler sa position aux autres utilisateurs potentiellement intéressés par cet objet » poursuit-il. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

#SmartCity

L’entreprise, un acteur essentiel et souvent oublié de la Smart City. Au-delà de l’effet de mode, le phénomène de la Smart City, ou ville intelligente, est devenu un bel indicateur du dynamisme d’une ville et de la performance d’un maire à rendre sa ville plus agréable, plus en mouvement, plus communicante et plus responsable. Dans cet objectif du mieux vivre ensemble, le numérique agit tout à la fois en phare et en élément perturbateur. C’est lui qui a fait émerger de nouveaux usages, brouillé les frontières et décompartimenté le privé et le professionnel. C’est lui aussi qui permet d’identifier et d’analyser les usages, tout en sensibilisant et en responsabilisant les citoyens à participer à ce challenge collectif. (@lemondefr).

Devenir une Smart City grâce à l’User Generated Content. Le potentiel d’une ville à être considérée comme une smart city tient à sa capacité à mobiliser les technologies de l’information et de la communication pour être performante sur 6 critères : son économie, ses habitants, sa gouvernance, la mobilité en son sein, et sa vie communautaire. Si une smart city cible particulièrement ses habitants, une smart destination cherche à améliorer l’expérience touristique. Un exemple d’étude : l’Euro 2016 et les villes qui ont hébergé la compétition. Les 5 villes les plus mentionnées durant l’Euro 2016 sont Paris, Marseille, Nice, Lyon et St Denis. (@siecledigital).

Comment la Métropole joue-t-elle son rôle de catalyseur dans un contexte où le numérique bouleverse les us et usages ? C’est la (bonne) question posée conjointement par La Tribune et la Ville de Marseille qui organisent pour la seconde année consécutive un Forum entièrement dédié à la Smart City, à ses impacts et ses promesses, les 29 et 30 septembre prochain au Pharo à Marseille. Une seconde édition qui se déroulera le jeudi 29 septembre dès 14h, par une série d’ateliers de co-création mêlant industriels, start-ups, élus, experts tandis que le vendredi 30 septembre, sera jalonné de table-rondes abordant les thématiques du big data et de la sécurité, du sport et du numérique, du rôle des entreprises dans la création de la smart métropole ou encore de l’impact du numérique sur l’urbanisme et l’aménagement métropolitain. « La Smart city ne doit pas être un beau discours, elle doit être une réalité« , a rappelé Jean-Christophe Tortora, le président de La Tribune, lors de la conférence de presse de présentation du Forum qui s’est tenu ce jeudi 8 septembre sur le chantier Smartseille, porté par Eiffage. Une façon de joindre le geste à la parole, Smartseille étant au sein du périmètre d’Euroméditerranée, LE démonstrateur de la ville intelligente. Ce qui fait dire à François Jalinot, le DG d’Euroméditerranée que Smartseille n’est qu’une brique d’un plus vaste écoquartier de 700 000 m2, sorte de Fab Lab à ciel ouvert. (@latribunepaca). A lire : « Boucle à eau de mer » et champignons dépolluants au coeur du futur éco-quartier de Marseille (@Le_Parisien).

D’une smart city à une “engaged city”Il faut aller au-delà d’une vision toute technologique de la smart city. Guillaume Degroisse décrypte l’évolution de la smart city vers une ville aux citoyens engagés grâce au digital, l’”engaged city”. Pour trouver une première mention de la notion de smart city, il faut remonter jusqu’en 1992, année de parution d’un “Que sais-je”, écrit par Gabriel Dupuy, dont l’objet était « l’informatisation des villes ». En réalité, il faudra attendre le début des années 2000 pour que le terme devienne vraiment populaire. C’est IBM qui l’utilise en premier, dans sa littérature marketing à destination des maires de grandes villes qui désirent informatiser leurs services municipaux. Mais c’est surtout Bill Clinton qui, lors d’un dîner, va insuffler l’idée à John Chambers, patron de Cisco, en lui demandant si avec toute la technologie et réseaux que sa société maîtrise, elle ne pourrait pas oeuvrer pour rendre les villes plus simples à vivre, plus agréables et plus intelligentes. (@latelier).

#SmartHome

Le rêve de la maison connectée face à la réalité. Dans les allées de l’IFA, le salon de l’électronique grand public qui se tient actuellement à Berlin, la maison connectée se décline à toutes les sauces. Cafetière, machine à laver, réfrigérateur, four, thermostat, ampoules, serrures ou même vannes de radiateurs… rien ne semble échapper à cette tendance du tout connecté. Sous les regards à la fois intrigués et fascinés des visiteurs, constructeurs de renommée mondiale et start-up dévoilent leurs dernières innovations en la matière. (@lemondefr). A lire aussi : « Digital Lifestyle » à l’honneur à l’IFA : les éditeurs vont travailler pour des frigos (@Metamedia).

#EconomieCollaborative

La protection sociale de l’auto-entrepreneur sur la table. Avec la déconvenue des livreurs de Take Eat Easy, la situation précaire des auto-entrepreneurs utilisant des plateformes collaboratives a encore pu se vérifier récemment. C’est pour apporter à ce genre de profils un minimum de protection, même si celle-ci ne recouvrera jamais le risque chômage, que la loi Travail s’est dotée de son article 60 (ex- 27-bis). Il s’applique aux « travailleurs indépendants recourant, pour l’exercice de leur activité professionnelle, à une ou plusieurs plateformes de mise en relation par voie électronique ». (@Lentreprise).

Airbnb va lutter contre le racisme de ses hôtes, mais on n’a pas encore bien compris comment. Va-t-on pouvoir se passer de Innclusive et Noirbnb, ces plateformes alternatives qui ont fleuri cet été à destination de ceux qui galèrent à louer sur Airbnb : les minorités de couleur et sexuelles ? L’entreprise a promis il y a trois mois des mesures pour lutter contre les discriminations sur sa plateforme, et les a dévoilées jeudi 8 septembre dans un rapport de 32 pages. Il est le fruit du travail d’une équipe prestigieuse, dont un ex-ministre de la justice américain, Eric Holder, embauché comme conseiller. Ce qui n’empêche pas que les solutions exposées peinent à convaincre certains acteurs publics. (@MashableFR).

#Presse

Saignée rédactionnelle à «l’Obs» A l’Obs, c’est une demi-surprise : la direction avait expliqué fin juin vouloir lancer un plan d’économies de 5 millions d’euros. Mais sa traduction concrète, annoncée ce jeudi, fait néanmoins l’effet d’un coup de massue à l’intérieur du journal détenu par le trio Bergé-Niel-Pigasse. La «réorganisation» vise à ramener le «périmètre rédactionnel» du groupe (y compris le site Rue89) de 185 à 143 postes, selon un communiqué interne que Libération s’est procuré. Soit la suppression de 22% des effectifs : 42 postes, dont 33 journalistes. Le plan s’accompagne d’une réduction de neuf jours de RTT pour les salariés. (@libe).

#Streaming

L’optimisation à l’extrême : l’obsession de Netflix pour vous proposer le contenu qui vous fera binge-watcher. C’est frappant, à l’heure où les données personnelles sont considérées comme un trésor par les entreprises qui opèrent des services en ligne, d’entendre Netflix affirmer que ces données ne l’intéressent pas. Peu lui importe qui vous êtes : Netflix ne demande aucune information personnelle comme votre sexe, votre âge, votre niveau de salaire, ou votre lieu de résidence. Seul ce que vous regardez a de la valeur pour Netflix afin de vous proposer le meilleur contenu possible. Et oui, contrairement à Google ou Facebook qui doivent avoir le maximum d’informations à votre sujet pour vous proposer des publicités ciblées, Netflix ne fait pas de publicité. Son service est payant et de toute évidence, plus vous regardez des séries et des films, moins vous risquez de vous désabonner. (@PresseCitron).

#Cinema

Toronto 2016: Snowden, héros ordinaire aux mains d’Oliver Stone. Quand l’image d’ Edward Snowden (le vrai) est apparue sur l’écran du Roy Thomson Hall, la grande salle du festival de Toronto, le 9 septembre, à la fin de la projection de Snowden, d’Oliver Stone, la salle l’a applaudie. S’il n’en tenait qu’au public canadien, l’ex-employé de la NSA obtiendrait l’asile sur les bords du lac Ontario. Ces applaudissements témoignaient aussi d’une cruelle réalité. Snowden, tel que l’ont écrit Stone et son coscénariste Kieran Fitzgerald, tel que l’interprète Joseph Gordon-Levitt est un homme ordinaire qui échappe à cette banalité par un acte hors du commun. La singularité et l’importance de cet acte se mesure bien mieux en voyant à l’écran le vrai Edward Snowden qu’en admirant la performance d’un acteur hollywoodien, aussi consciencieux et intelligent qu’il soit.  D’où le prodigieux intérêt du documentaire de Laura Poitras, Citizenfour, tourné en grande partie à Hong Kong dans la chambre d’hôtel où s’était caché Snowden après sa fuite en 2013. (@thomsotinel).

#MediaSocial

Snapchat : Elle risque six mois de prison pour le partage d’une photo volée. L’idée de la Playmate de l’année 2015 était de faire rire une de ses amies en se moquant du physique de la personne âgée mais cette dernière, récemment identifiée par la police de Los Angeles, souhaite désormais aider les autorités en témoignant dans cette affaire de publication d’images privées. Cela pourrait faire valoir à la jeune femme de 29 ans jusqu’à six mois d’emprisonnement. (@20minutes).

Facebook censure un post de la Première ministre norvégienneLa Première ministre norvégienne Erna Solberg a annoncé vendredi 9 septembre que Facebook avait supprimé un de ses posts contenant la célèbre photo d’une jeune Vietnamienne nue brûlée au napalm, prise en 1972 par le Vietnamien Nick Ut Cong Huynh pour l’agence Associated Press. C’estb le premier cas connu de censure d’un chef de gouvernement sur le réseau social. « Pendant que j’étais dans l’avion entre Oslo et Trondheim, Facebook a supprimé un post de ma page Facebook », a écrit Mme Solberg, sur le réseau social. « Ce que Facebook fait en supprimant des photos de ce type, aussi bonnes soient leurs intentions, c’est d’éditer notre histoire commune ». Mme Solberg avait défié Facebook vendredi matin en publiant une photo problématique pour le géant américain qui estime qu’elle viole ses règles sur la nudité. Le post de la Première ministre a disparu en fin de matinée. (@courrierinter).

#Afrique

Le crowdfunding en Afrique, une nouvelle génération de tontines ? Comment une pratique ancestrale – la tontine – peut-elle se réinventer à l’épreuve d’un phénomène émergent ? C’est le cas du « financement par la foule » – le crowdfunding – qui s’adapte aux spécificités du continent africain via ses acteurs, ses technologies supports (Internet et téléphonie) et leurs usages. Tout un chacun et donc une foule (crowd) a un certain pouvoir de financement (funding). Ce phénomène n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis une dizaine d’années. L’expressioncrowdfunding, dont la principale traduction en français est financement participatif, a ainsi été utilisée de manière générique pour désigner des levées de fonds. Elle reflète en réalité différents modes de financement alternatifs aux prêts des banques et autres organismes de crédit. (@latribune).

11 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 11 septembre 2016

#SiliconValley

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Les entreprises high-tech invitées à quitter Palo Alto. Palo Alto (Californie) a un problème que beaucoup d’autres villes lui envie : elle est trop attractive. Adresse de la prestigieuse université Standford et du leader du e-commerce Amazon, cette agglomération de 66.000 habitants est considérée comme le berceau de la Silicon Valley, tant elle a vu grandir des mastodontes de l’Internet comme Facebook et Google. Alors que l’emploi est un enjeu de taille pour les pouvoirs publics en Europe comme aux États-Unis, une pareille attractivité ferait rêver plus d’un maire. Le locataire de l’Hôtel de Ville de Palo Alto, Patrick Burt, n’est pas de cet avis et déclare au New York Times : « les grandes entreprises de high-tech sont en train de plomber le centre ville » et « Ce n’est pas sain ». (@latribune). Légende image. Le prix médian d’une maison à Palo Alto s’élève à 2,5 millions de dollars. (Crédits : Patrick Nouhailler/Flickr/CC).

#Numerique

La Nantes Digital Week défend une vision humaniste du numérique. Nantes se pose en place forte du numérique en France. Et la métropole fait en sorte de le montrer. Du 15 au 25 septembre, plus de 200 évènements, ateliers, conférences, concerts, seront organisés entre Nantes et Saint-Nazaire, sous la bannière Nantes Digital Week. Cet événement, qui ne s’adresse pas qu’aux professionnels, aux geeks ou aux startuppers, se veut résolument collectif. Comme les années précédentes, la programmation a été établie après un appel à manifestation lancé début 2016. 151 contributeurs y ont répondu, contre 87 en 2015. Ce sont aussi bien des entreprises, des écoles, des laboratoires que des associations, des collectifs citoyens ou artistiques. Car Nantes Digital Week a vocation à valoriser l’écosystème numérique au sens large, diffuser toutes cultures numériques et toucher tous les publics. (@LUsineDigitale).

#Algorithme

Beauty.AI : un algorithme peut-il être raciste ? « Quelle est la responsabilité de ceux qui enrichissent les algorithmes et programment les intelligences artificielles ? » : cela ne fait aucun doute, ces deux questions alimenteront encore longtemps les conversations qui mêlent robotique, informatique, éthique et sociologie. Sans pouvoir donner de réponse parfaitement claire et complète aujourd’hui, nous avons de plus en plus d’exemples qui dévoilent un biais là où l’on voudrait croire à une neutralité parfaite et idéale de la fonction informatique.Le plus récent est probablement ce concours de beauté nommé Beauty.AI, lancé par un groupe nommé Youth Laboratories qui travaille sur l’apprentissage machine. L’idée de ce concours est intéressante : il s’agissait de mener une expérience pour voir comment des intelligences artificielles peuvent juger des photos soumises par des hommes et des femmes du monde entier sur la base du volontariat. Au lieu des juges humains, on trouvait donc 5 algorithmes. (@Numerama).

#Sante

Ce que préparent les géants du numérique. Big Data : C’est une révolution qui va bouleverser notre système de santé, transformer les méthodes de soins et aura à terme une influence sur notre politique de santé publique. On n’a pas toujours idée de la quantité de données que, chaque jour, chaque minute, on produit, la plupart du temps sans s’en apercevoir. « Avec le mobile je sais mètre par mètre, seconde par seconde, partout où vous avez été si je suis un opérateur télécom. On sera bientôt capable de savoir non seulement où mais qui vous êtes » rappelle Benoît Thieulin, le directeur de l’agence d’innovation la Netscouade et ancien président du Conseil National du Numérique. Et il nous alerte : « On ferait bien de rester vigilant sur les données que l’on diffuse sans même le savoir » (@franceinter).

#Terrorisme

Comment Google compte détourner les djihadistes en devenir de l’endoctrinement sur Internet. La lutte contre l’État Islamique est un combat qui se mène sur plusieurs terrains. Si la communauté internationale œuvre à contrer militairement le califat autoproclamé en Syrie et en Irak, des mesures visant à empêcher l’endoctrinement islamiste doivent également être prises afin de limiter le renouvellement des recrues djihadistes. Un recrutement qui se joue au premier abord sur la toile, par le biais de sites soutenant la cause islamiste et des réseaux sociaux où pullulent les comptes de recruteurs de l’État Islamique. En réponse à l’appel à l’aide des gouvernements en lutte contre l’EI, Facebook, Twitter et YouTube ont mené une campagne d’épuration en leur sein afin de bannir les comptes affiliés ou soutenant le califat et de supprimer de leurs plateformes les vidéos de propagande terroriste. Et c’est au tour du géant américain Google de mettre les bouchées doubles. Si la firme californienne fournissait déjà des renseignements aux gouvernements sur l’identité des internautes classés « à risque » (une aide utile dans 64% des cas), elle va maintenant œuvrer d’elle-même pour limiter l’endoctrinement en ligne, rapporte le site Wired. (@atlantico_fr). A lire : Le Djihad Marketing  (@Parismatch), YouTube face aux insoutenables vidéos d’exécution de l’Etat islamique (@LObs),

#FinTech

Finexkap lance un fonds dédié au financement des créances des PME françaises. Fondée en 2012 par Arthur de Catheu et Cédric Teissier, Finexkap se présente comme la première plateforme de financement de la trésorerie des entreprises (TPE / PME). La solution, entièrement dématérialisée, permet ainsi aux entreprises, quelle que soit leur taille, de céder leurs factures en attente de paiement en contrepartie d’une avance de trésorerie. La startup annonce aujourd’hui le lancement de son propre fonds de financement, en partenariat avec la société de gestion ACOFI, spécialisée dans les fonds de prêts à l’économie. Leur objectif ? Déployer plus de 100 millions d’euros d’ici un an pour “aider les entreprises françaises à faire face aux délais de paiement“, c’est-à-dire en les accompagnant dans l’optimisation de leur trésorerie. (@bymaddyness). Légende image : iStock par Iris Maignan https://www.maddyness.com/wp-content/uploads/2016/09/fonds-gestion-tpe-pme-960×540.jpg

#Commerce

L’intelligence artificielle au service du commerce de demain. Le marketing assiste aux premières avancées sur son secteur de la science cognitive. Au-delà du marketing prédictif, l’intelligence artificielle offre des perspectives étonnantes aux acteurs du Web. L’e-commerce entre dans une nouvelle ère. (@Ecommercemag_fr).

#MediaSocial

Les géants du Web et des médias intéressés par Twitter. La Silicon Valley est habituée aux rumeurs en tous genres. Mais celle du rachat de Twitter, qui court depuis plusieurs mois, l’obsède tout particulièrement. Le réseau sociall ne recrute quasiment plus de nouveaux utilisateurs depuis un an. Il revendiquait 313 millions de membres actifs au deuxième trimestre, en progression de 3 % sur un an. Ses revenus continuent eux de progresser, atteignant 602 millions de dollars au deuxième trimestre, soit une hausse de 20 % depuis 2015. Mais Twitter ne pourra pas améliorer éternellement ses outils publicitaires ou d’exploitation de données. Le rythme de croissance du chiffre d’affaires se ralentit. Le réseau social est dans l’impasse. D’après les médias américains, les candidats au rachat  ne manquent pas. Google est l’un des noms qui revient le plus souvent. Apple est aussi régulièrement cité comme un racheteur potentiel. Plusieurs fonds américains sont sur les rangs, ainsi que le géant des médias Rupert Murdoch. Twitter est aujourd’hui valorisé à 13 milliards de dollars.  (@FigaroTech).

#JeuVideo

Apple propulse Nintendo dans l’univers des mobiles. La plus importante annonce de la conférence de rentrée d’Apple n’est pas celle que l’on anticipait. À la surprise générale, Tim Cook a invité sur scène Shigeru Miyamoto, le directeur créatif de Nintendo et inventeur de ses plus grandes licences. Le père de Super Mario a révélé que le célèbre plombier ferait son apparition sur iPhone en décembre dans un jeu inédit, Super Mario Run. Il y a encore peu, ce scénario ressemblait à un doux rêve d’investisseurs. L’ancien PDG de Nintendo Satoru Iwata, décédé brutalement en 2015, a longtemps refusé d’entraîner sa société dans le monde du mobile. Destructeur pour la valeur de leurs marques, arguait-il. Pourquoi acheter un jeu Nintendo à 50 euros si on peut s’y adonner à petit prix voire gratuitement sur smartphone ? (@FigaroTech).

#Economie

Amazon va embaucher deux fois plus de personnes que prévu en France cette année. C’est une bonne nouvelle pour l’emploi. Le géant américain de la distribution en ligne Amazon qui s’était engagé il y a créé quelque 500 postes dans l’Hexagone cette année va en fait recruter beaucoup de personnes que prévu. Alors qu’en janvier, la direction France d’Amazon prévoyait 500 créations de postes, ce sont finalement 1000 nouveaux recrutés qui rejoindront les quatre entrepôts de la société d’ici la fin de l’année. Amazon va de fait créer 450 postes supplémentaires dans ses centres de distribution de Saran (Loiret), Lauwin-Planque (Nord), Montélimar (Drôme) et Sevrey (Saône-et-Loire), où 550 emplois en CDI ont déjà été créés depuis le début de l’année. Les emplois créés seront des CDI à temps plein sur tous types de postes (agents d’exploitation logistique, ressources humaines, informatique…), précise l’entreprise qui confirme ce vendredi une information du Figaro. (@LesEchos).

10 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 10 septembre 2016

#MediaSocial

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Réseaux sociaux : #nouveauxcodes. Les médias sociaux font évoluer les relations entre les marques et les consommateurs, et même les individus. Leurs codes imprègnent l’ensemble de la communication et des conversations, obligeant la mise en place d’une nouvelle forme de dialogue créatif… Pendant longtemps, une image a valu mille mots. Aujourd’hui, par sa capacité à faire remonter les conversations sociales, un mot dièse vaut mille images ! Ce changement de paradigme résume à lui seul le bouleversement que les réseaux sociaux ont introduit dans les modes de communication. (@INfluencialemag).

Facebook censure la photo de la fillette vietnamienne brûlée, puis renonce. « Cher Mark Zuckerberg ». L’Aftenposten, le plus grand quotidien norvégien, prend à partie le patron de Facebook dans son édition de vendredi. Le journal accuse le géant américain de censurer la photographie de « La jeune fille brûlée au napalm ». Sa Une reproduit la fameuse photo, sous le logo de Facebook, accompagnée d’une lettre ouverte sur deux pages adressée au fondateur du réseau social. Le fameux cliché, pris en 1972, a fait le tour du monde. Certains historiens lui attribuent même la fin accélérée de la guerre au Vietnam. Il montre une fillette nue de 9 ans fuyant sur une route, hurlant de douleur et de terreur, après une attaque au napalm de son village. La photo vaudra à son auteur un prix Pulitzer, rappelle Le Monde. (@Lexpansion).

#CivicTech

Paris, bientôt capitale des Civic Tech ? Paris bientôt capitale mondiale du mouvement des Civic Tech ? Ces initiatives diverses – associations, start-up, applications et plateformes comme le site de pétitions Change.org – ont en effet le vent en poupe dans la capitale et ont pour projet commun de mettre l’innovation technologique au service de la participation citoyenne et de la démocratie. C’est Paris qui accueillera en décembre le sommet du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert afin de valoriser les bonnes pratiques des 70 pays membres en matière de transparence et de participation et de donner un coup de projecteur à un secteur Civic Tech en plein essor notamment en France. Exemples d’initiatives : le comparateur de programmes politiques Voxe.org, la plateforme de co-création de lois Parlement et Citoyens ou l’application d’opinion politique GOV. Acteurs publics et privés, entreprises innovantes, collectivités locales, associations, citoyens et élus et administrations du monde entier vont plancher ensemble à Paris sur l’invention de nouveaux modèles démocratiques à travers l’utilisation du numérique. (@libe).

#ElectionUS

Hillary Clinton : une campagne à la Matrix. Chez Clinton, tout est régi par des colonnes de petits chiffres verts qui défilent par millions. Des mathématiques pour faire de la politique, c’est que nous apprend un article de Politico. Il y a dans le QG de Clinton à Brooklyn, un grand sorcier des statistiques, Elan Kriegel. Personne ne le connait mais c’était l’une des premières recrues et l’une des mieux payés, il dirige une équipe de 60 mathématiciens et analystes. Aux États-Unis les campagnes électorales sont passées à l’ère du « big data ». Ça marche comment ? On rassemble toutes les informations personnelles disponibles sur les électeurs (âge, appartenance ethnique profession, situation familiale ou encore votes précédents). Avec ça, on construit des modèles statistiques pour cibler plus précisément les messages. La nuit les ordinateurs du QG de Clinton tournent pour faire 400.000 simulations de l’élection. (@europe1) A lire : We used an algorithm to unlock Hillary Clinton’s real personality (Utiliser un algorithme pour connaitre la personnalité d’Hillatry Clinton à travers ses mails) sur le site de @dailydot.

#EconomieCollaborative

Uber, Airbnb, Blablacar… à quoi tient le succès d’une plateforme numérique ? Si, jusqu’à présent, les plateformes numériques étaient l’apanage des Google, Apple, Facebook, puis des Airbnb et autres Uber, on voit désormais les entreprises traditionnelles chercher à récolter les fruits de cette transformation économique. Conscientes que ces plateformes peuvent être génératrices de forte croissance à l’avenir, les entreprises veulent leur part de gâteau, mais doivent parvenir à s’implanter dans un secteur ultra concurrentiel. (@latribune).

#Entreprise

Madeleines Jeannette : de la faillite au succès fulgurant. Deux ans après sa liquidation, la biscuiterie Jeannette de Caen renaît de ses cendres. La production de madeleines est réalisée de manière « artisanale » par les salariés. Depuis, la madeleine poursuit son développement et vise l’exportation. Pour répondre à la demande, un deuxième four sera opérationnel dans quelques jours. Il permettra d’augmenter les capacités de production de l’usine de Démouville près de Caen. (@europe1). A lire : L’incroyable résurrection des madeleines Jeannette, publié le 21/01/2016 sur le site de @latribune et  La success-story des madeleines Jeannette (@francetvinfo).

#eSante

Le bordelais eDevice intègre le géant américain iHealth contre 94 millions d’eurosSpécialisée dans le transfert des données des patients en toute sécurité, l’ascension d’eDevice, entreprise bordelaise créée en 2000, a attiré les convoitises. Sa box, HealthGo a l’avantage de pouvoir être utilisée par n’importe quel opérateur. Ce qui lui a permis de se développer sur le marché américain. Autre atout, sa palette d’outils : tensiomètre, écran tactile, micro et haut-parleur. eDevice s’est ainsi affirmée rapidement acteur majeur du suivi de patients à domicile à l’échelle mondiale. Cette année, la société, qui emploie une trentaine de personnes (la plupart à Bordeaux) compte réaliser 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 99,8% à l’export, contre 20 millions en 2015. (@LUsineDigitale).

#Ecole

Le Bon Coin : un recrutement d’élèves sur le site dépasse les espérances. L’annonce postée en mars dernier sur Le Bon Coin par les parents d’élèves de l’école de Thérondels (Aveyron) demandait de faire venir des enfants et de sauver le poste d’enseignant que l’académie avait décidé de supprimer. L’annonce a porté ses fruits et  de nouveaux élèves sont arrivés dans le village. En effet, en juin une nouvelle famille s’est installée dans le village avec quatre enfants, dont trois sont en âge d’être scolarisé à l’école Jean-Carbonnel. (@20minutes).

#Paralympiques

Le photographe aveugle des Jeux Paralympiques de RioA l’égal d’un reporter professionnel, Joao Maia prend sur le vif de superbes photos des Jeux Paralympiques de Rio de Janeiro. Sauf que lui est aveugle. « Je n’ai pas besoin de voir pour prendre des photos, j’ai les yeux du cœur », assure à l’AFP ce Brésilien. (@Franceinfo).

09 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 9 septembre 2016

#TransformationNumerique

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Découvrir les 5 métiers de 2025. Ces métiers n’existent pas encore. En 2025, ils seront incontournables. The Future Laboratory et Microsoft viennent de publier une étude consacrée aux métiers du futur. Gros plan sur cinq d’entre eux. 65% des étudiants d’aujourd’hui auront un emploi qui n’existe pas encore. Face à ce constat, The Future Laboratory et Microsoft se sont demandés quels pourraient être ces emplois du futur. Cinq nouveaux métiers, les plus susceptibles de largement se démocratiser, sont particulièrement mis en avant : Designer d’habitats virtuels, Représentant légal de l’éthique technologique, Chroniqueur culturel numérique, Freelance biohacker et Créatif des données IoT. (@RSLNmag).

#Web

La CJUE prend le risque de casser Internet : un simple lien hypertexte peut être illégal. En 2014, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) avait jugé dans son arrêt Svensson qu’un lien hypertexte conduisant à une œuvre protégée par le droit d’auteur pouvait constituer une « mise à disposition » et un « acte de communication » de cette œuvre, souvent illégale sans l’autorisation de l’auteur. Mais il avait limité cette interprétation au cas spécifique où le lien en question permettait de contourner des mesures de restriction d’accès mises en place par un site internet, et donc de donner l’accès à l’œuvre à un « public nouveau » qui n’était pas prévu par l’auteur ou l’éditeur. Cette jurisprudence, qui a fait craindre pour la légalité de simples annuaires ou moteurs de recherche qui ne contrôlent pas ce qu’ils indexent, est désormais confirmée, précisée et étendue dans des contrées qui accentuent fortement les risques. (@Numerama).

#MediaSocial

Emily Bell : 15 considérations sur la mutation accélérée des medias et la place de Facebook. Rester media, rester rentable à l’âge des plateformes…Emily Bell, ex directrice de publication de The Guardian était récemment invitée par Humanitas à s’exprimer sur les mutations des medias  à l’âge de Facebook et des plateformes. Le titre de son intervention « Facebook mange le monde ».(@viuzfr)

#Fiscalite

Apple vs Union Européenne : Y aurait-il un bug dans la communication de la pomme ? C’est un duel titanesque qui s’est engagé depuis quelques jours entre Tim Cook, actuel PDG d’Apple et Margrethe Vestager, commissaire chargée de la politique européenne de la concurrence. Cette dernière a en effet requis une amende salée de 13 milliards d’euros envers la firme de Cupertino pour avoir un peu trop pris ses aises en matière d’exonération fiscale sur le Vieux Continent. L’emblématique marque a aussitôt donné de la voix et même mobilisé le gouvernement irlandais qui est au cœur du dispositif fiscal concoctée par Apple pour payer le moins possible de taxes en Europe. Sauf qu’au-delà du portefeuille qui admet mal devoir lâcher des liasses de billets, c’est également la réputation d’Apple qui est en ligne de mire. Analyse. (@olivcim sur @LinkedIn).

#CivicTech

Le numérique, un outil au service de la participation citoyenne. Face à l’essoufflement des partis politiques, la défiance vis-à-vis des élus et l’abstentionnisme des jeunes, les outils numériques apparaissent comme un élément de réponse. Ces dispositifs s’adressent à tous les décideurs qui considèrent, quelle que soit la taille de la collectivité, que le numérique offre des opportunités pour renouveler leur démocratie. Créer sa propre plateforme en ligne ou utiliser des applications existantes : chaque collectivité peut trouver une solution numérique à la mesure de ses objectifs. (@ClubTechniCites).

#Mobilite

Les applications mobiles représentent 50% du « temps digital ». En perte de vitesse depuis plusieurs années, l’ordinateur (fixe ou portable) représentent moins d’un tiers du temps passé sur le triptyque PC / Tablette / Mobile. La tablette n’aura pas réussi à s’imposer, puisque qu’elle ne représente que 11% du « temps digital ». Sur cet appareil, les applications sont beaucoup plus utilisées que la navigation web, tout comme sur mobile. Sur tablette, on passe 4,5 fois plus de temps sur les applications. L’ordre de grandeur est encore plus grand sur mobile : le temps passé sur les applications mobiles équivaut à plus de 7 fois le temps passé à naviguer sur Internet. La tendance est forte depuis le début de l’année 2015, où les applications mobiles ne représentaient que 40%. (@BlogModerateur).

#Travail

Comment le numérique va libérer le salarié. Julien Villeminot, Directeur chez Capgemini Consulting. « Parfois perçu comme une source de stress, voire un outil de contrôle, le numérique peut aussi « libérer » le salarié en le rendant plus autonome. Des organisations ont déjà transformé leur « expérience salarié » en proposant un cadre de travail « phygital » mariant harmonieusement les espaces de travail physiques et virtuels. » (@capgeminifrance).

L’effet de l’automatisation sur l’emploi : ce qu’on sait et ce qu’on ignore. La moitié des emplois menacée par l’automatisation ? Le numérique détruit et crée des emplois, mais surtout en transforme. L’automatisation n’est pas qu’une question de technologie mais aussi d’acceptabilité sociale, d’organisation du travail, etc. Automatisation, robotisation, intelligence artificielle, les progrès du numérique annoncent-ils une grande vague de chômage technologique ? Pas si sûr. D’abord parce que l’homme conserve un avantage comparatif sur la machine, de telle sorte que tous les emplois ne sont pas automatisables, loin de là. Seuls 15 % des salariés français pourraient en l’espèce être remplacés par un robot aujourd’hui. Ensuite et surtout, parce que le contenu des métiers évolue avec le numérique dans un sens qui les rend paradoxalement moins automatisables. A lire : Note d’analyse 49 – L’effet de l’automatisation sur l’emploi : ce qu’on sait et ce qu’on ignore. (@Strategie_Gouv).

#Crowdfunding

Pour Ulule, la communauté est le premier atout du crowdfunding. Cinq ans après son lancement, Ulule se positionne comme la première plateforme de crowdfunding européenne. Mathieu Maire du Poset, directeur général adjoint de la plateforme, nous a donné sa vision du crowdfunding dans un entretien en date du 24 janvier 2016. Aujourd’hui, ce Français qui fait partie des leaders européens du crowdfunding a annoncé avoir levé 5 millions d’euros pour son développement à l’international. (@Numerama).

#MediaSocial

Comment l’application Telegram a tout fait pour se mettre hors de portée des Etats. Un jour d’avril 2013, une escouade de policiers russes se présente devant la porte de l’appartement pétersbourgeois de Pavel Durov, jeune entrepreneur russe, fondateur et dirigeant du plus grand réseau social européen, Vkontakte. Officiellement, ils cherchent à en savoir plus sur une altercation avec un policier dans laquelle M. Durov est soupçonné d’être impliqué. Mais quatre mois auparavant, alors que le Kremlin tentait d’accroître son contrôle des réseaux sociaux, M. Durov avait refusé de fournir au FSB, les services russes de renseignement, des informations sur des manifestants anti-Poutine. Cherchant ouvertement la confrontation, il avait même posté sur Twitter une copie de la lettre des autorités, accompagnée d’une photographie d’un chien encapuchonné et langue pendante, l’emblème de Vkontakte. Les autorités françaises se retrouvent aujourd’hui confrontées au même problème de l’accès aux données avec Telegram, l’application de messagerie créée et dirigée par Pavel Durov. Très prisée des djihadistes, elle intéresse de près les enquêteurs français : « Aujourd’hui, Telegram ne fournit aucune information. Et je ne sais pas si les choses peuvent évoluer », a expliqué le procureur de Paris, François Molins, en marge de l’interview qu’il a accordée au Monde le 2 septembre. (@Pixelsfr).

#Psychologie

À l’ère numérique, renouer avec la solitude bienfaisante. La solitude offre de nombreux avantages. Elle permet d’agir et de penser en toute liberté, stimule la créativité et l’imagination. Elle enrichit également nos relations aux autres, en favorisant l’intimité et le sentiment d’empathie. Évidemment, la solitude n’est pas toujours vécue de façon positive. Pour certains, elle peut même mener à un sentiment d’isolation douloureux. Mais, de même que nous pouvons veiller au quotidien à ce que nous ingurgitons, il peut être bénéfique de prendre conscience de la quantité et de la qualité de solitude que nous expérimentons au jour le jour. Qu’il s’agisse d’une solitude délibérée ou de celle qui nous tombe dessus sans prévenir, les bénéfices potentiels sont les mêmes, mais en réalité, la solitude « subie » devient peu à peu une espèce en voie de disparition, en tous cas pour certains d’entre nous. En psychologie sociale, la solitude se définit traditionnellement comme le fait d’être physiquement seul, ou éventuellement entouré physiquement d’autres personnes avec lesquelles nous n’interagissons pas. Mais les temps changent, de même que les possibilités et les modalités d’être avec les autres. « Si un arbre tombe dans la forêt et que personne ne l’entend, est-ce que sa chute fait du bruit quand même ? » dit une vieille question philosophique. Après avoir exploré le thème de la solitude dans le cadre de mes recherches, j’ai élaboré une nouvelle version de la question : « Si un individu se retrouve seul dans la forêt tandis un arbre tombe, mais qu’il ne s’en rend pas compte parce qu’il est en train d’envoyer un texto, peut-on encore parler de solitude ? » (@FR_Conversation).

#Smart City

Entre réelles inventions et gadgets performants… La ville de demain ressemblera-t-elle à la mégapole cyberpunk de Blade Runner ou à la cité merveilleuse de « A la poursuite de demain » ? Avec la création d’éco-quartiers, le réaménagement de zones délaissées de leurs habitants et une replanification des déplacements urbains, les urbanistes travaillent à ce que la ville du futur offrent des conditions de vie meilleures que celle que nous connaissons aujourd’hui et ne se transforme pas en cauchemar pour ses habitants. Mais outre ces grands chantiers qui transforment la ville, de multiples innovations vont améliorer le quotidien des citadins. Tour d’horizon de ces innovations parfois modestes parfois grandioses ! (@latelier).

#Culture

Demain : Trois jours de créativité numérique. La créativité numérique s’octroie une place de choix lors du festival rennais de la création artistique et des nouvelles technologies, Maintenant. À côté des concerts et installations monumentales, trois jours de rencontres, conférences et workshops sont programmées dans la capitale bretonne. Au programme : interfaces sonores, cité créative et éducation au numérique. Plus long, plus intense, Maintenant, le festival de la créativité artistique contemporaine, revient du 7 au 16 octobre à Rennes pour une 16ème édition. Durant 10 jours, une centaine d’artistes investiront 25 lieux via un parcours urbain, des rendez-vous intimistes et des installations monumentales. (@lemagnumerique).

 

08 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 8 septembre 2016

#IntelligenceArtificielle

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Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle?  Avec l’appui d’une quinzaine d’experts, l’université de Stanford vient de publier sa vision des progrès de l’intelligence artificielle d’ici à 2030. Son étude réfute tout risque de danger pour l’humanité. Oui, l’intelligence artificielle (IA) va transformer le monde tel que nous le connaissons au cours des quinze prochaines années. Non, elle ne représente pas de menace pour l’humanité, et la vision à la « Terminator » d’un super-ordinateur devenu si puissant qu’il déciderait de supprimer les humains n’a aucune chance de se réaliser. Tel est le message qui ressort d’une passionnante étude publiée jeudi dernier par l’université de Stanford , sous le titre « Artificial Intelligence and Life in 2030 ». Ce document constitue la première pierre d’un travail très ambitieux, commencé en 2014 par l’une des plus prestigieuses universités américaines, située au coeur de la Silicon Valley : une étude académique d’une durée de cent ans , révisée tous les cinq ans, en explorant à la fois les avancées techniques de l’IA et ses implications sur la société. Une idée lancée au départ par Eric Horvitz, chercheur au laboratoire Microsoft Research de Redmond, à laquelle il a rallié une quinzaine de grands noms du secteur, dont Erik Brynjolfsson , professeur au MIT et coauteur du best-seller « Le Deuxième Age de la machine », Rodney Brooks, cofondateur d’iRobot et Rethink Robotics, ou Astro Teller , patron d’X, le laboratoire de projets avancés de Google. Ni alarmisme ni angélisme (@LesEchos).

#Sante

Prédire les risques de cancer du sein grâce à une intelligence artificielle. Des chercheurs du Houston Methodist Research Institute (Texas) ont développé une intelligence artificielle capable de prédire avec une grande précision les risques de cancer du sein, et ce avant même l’apparition de symptômes. Pour ce faire, le logiciel interprète les résultats de mammographies en les comparant avec des millions d’autres. Le diagnostic est alors délivré trente fois plus rapidement qu’avec les techniques traditionnelles et s’avère exact dans 99 % des cas, comme l’indique Wired. De même, l’utilisation de cette intelligence artificielle permettrait de réduire le nombre de biopsies, cet examen nécessaire mais envahissant étant inutile dans 20 % des cas. Dernier point : cette intelligence artificielle permet également un gain de temps de l’ordre de près de 500 heures aux radiologues, l’examen de cinquante radiographies représentant, pour deux cliniciens, 50 à 70 heures de travail, et seulement une poignée d’heures pour l’intelligence développée par les chercheurs. (@RSLNmag).

#Blockchain

Pour l’AMF, l’avenir est dans la blockchain réglementéeL’AMF, l’autorité publique indépendante, n’est pas seulement le gendarme des mouvements financiers, garant du respect de la réglementation. Avec l’essor des FinTech en France et en Europe, l’Autorité des marchés financiers est désormais sollicitée sur ce qu’elle décrit comme «un nouveau mode de distribution». Crowdfunding, prêts en peer-to-peer, blockchain, bots issus de l’intelligence artificielle…l’agence de l’État se tient prête à revoir la réglementation et à contrôler ces nouveaux échanges financiers sur Internet. Elle se dote pour cela de nouveaux outils. Pour l’heure elle a surtout eu à faire aux «robots advisors» sur le marché Forex.  Depuis l’été 2016, l’administration s’est ainsi dotée d’un nouveau directeur des FinTech, de l’innovation et de la compétitivité, suite aux rapprochements de deux divisions. Franck Guiader est celui qui doit emmener l’agence sur les enjeux de ces plateformes et sur des sujets telle que la blockchain qui, par nature, s’oppose à toute réglementation, à tout contrôle centralisé, à toutes autorités. «La blockchain pourrait remettre en cause des modèles économiques, mais aussi des modèles de régulation. (…) Nous sommes pour une blockchain réglementée : on garde un modèle ouvert et il faut créer des noeuds d’accès. En tant que régulateur, nous aurions accès à ces noeuds pour contrôler les données», présente le directeur. (@Frenchweb).

#FrenchTech

Le gouvernement prêt à pousser un label French Tech à BerlinIl aurait pu créer sa start-up à Paris ou Londres, mais Jérôme Feys a choisi Berlin. «  La ville m’a énormément plu », raconte le cofondateur de Vescape, qui commercialise depuis 2011 une application pour vélos d’appartement connectés. Avec son associé, il a comparé le coût de la vie des trois villes et Berlin, dont les loyers étaient encore très bon marché, s’est imposée. «  L’accès au financement était au moins aussi important », ajoute cet ancien élève de l’ESCP et de l’université Humboldt de Berlin, qui a obtenu une aide financière du gouvernement allemand. Si des centaines de Français sont venus travailler pour les grands noms de la scène tech berlinoise, à commencer par les filiales de l’incubateur Rocket Internet, une poignée d’entre eux ont décidé de fonder leur propre société dans la capitale allemande. Ensemble, ils se retrouvent déjà dans un réseau informel,French Digital Berlin, qui organise régulièrement des soirées à thème. «  J’avais été approché par le pendant londonien », se souvient Romain Bridon, qui gère le site d’annonces pour francophones Jobinberlin.com et a participé au lancement de cette plate-forme. (@LesEchos).

#EconomieCollaborative

Uber, Airbnb, Blablacar… à quoi tient le succès d’une plateforme numérique ? Si, jusqu’à présent, les plateformes numériques étaient l’apanage des Google, Apple, Facebook, puis des Airbnb et autres Uber, on voit désormais les entreprises traditionnelles chercher à récolter les fruits de cette transformation économique. Conscientes que ces plateformes peuvent être génératrices de forte croissance à l’avenir, les entreprises veulent leur part de gâteau, mais doivent parvenir à s’implanter dans un secteur ultra concurrentiel. L’étude du cabinet Accenture « Five Ways to Win with Digital Platforms » (Les 5 façons de réussir dans les plateformes numériques) consultée en avant première par La Tribune (elle sera présentée à Pékin dans le cadre du G20 des entrepreneurs le 8 septembre) analyse les différents facteurs de réussite de ces plateformes. Pour dresser sa liste des « best practices », Accenture a interrogé une cinquantaine d’experts, entrepreneurs (Alibaba, Anaxago, pour ne citer qu’eux) ou chercheurs dans 8 pays du G20, comme la France, l’Allemagne, le Canada, ou encore la Chine. (@LaTribune).

#FinTech

Les Français commencent à changer de religion à l’égard des acteurs non bancairesEt si, demain, votre fournisseur d’accès à Internet (FAI) était également votre banquier ? Ce scénario, qui semblait relever de la fiction il y a encore quelques années, est en passe de devenir une réalité, dans une certaine mesure du moins. L’opérateur de télécommunications Orange s’apprête en effet à lancer sa propre banque, au premier semestre 2017. Une offre qui répondra à une demande encore timide mais qui va croissant : selon l’Observatoire 2016 de l’image des banques, publié le 5 septembre par la Fédération bancaire française (FBF) et l’institut de sondages BVA, 16% des 1.058 Français interrogés se disent intéressés par la possibilité d’ouvrir un compte bancaire chez un fournisseur d’accès à Internet. Une proportion en hausse de 3 points par rapport à l’année précédente. Et même de 8 points au sein de la tranche des 18 -34 ans, plus du quart (26%) de cette population étant aujourd’hui encline à ouvrir un compte chez un FAI, contre 18% en 2015. (@LaTribune).

Le Japon s’initie enfin à la FinTech. Après deux années de travail préparatoire, la jeune pousse britannique TransferWise , spécialisée dans le transfert d’argent à l’international « peer to peer », a officiellement lancé mercredi ses services au Japon. « Nous espérons pouvoir prendre, d’ici deux ans, 5% du marché des transferts d’argent de particuliers à l’international », explique Taavet Hinrikus , le co-fondateur de la société, qui estime que le Japon est enfin prêt à accepter la révolution de la « FinTech ». « Ce marché était jusqu’ici protégé par les régulations. Mais il est mûr pour la disruption », confirme Emre Hidekazu Yuasa de Globis Capital Partners. (@LesEchos).

Un fonds indiciel de cryptomonnaies créé à LondresUne start-up londonienne a annoncé mercredi le lancement dans les prochaines semaines du premier fonds d’investissement collectif qui répliquera un indice de monnaies virtuelles comme le bitcoin. (@Challenges).

#Television

Rupert Murdoch investit 4 millions d’euros dans le service de streaming Molotov. Le réseau privé de télévision britannique Sky a apporté son soutien financier à Molotov, à hauteur de 4 millions d’euros. Détenu par Rupert Murdoch, le bouquet par satellite Sky a précisé que cet investissement s’inscrivait dans le cadre d’une augmentation de capital plus large. Les sommes levées par la startup française devraient lui servir à développer son service de streaming à l’international. Des partenariats avec des groupes privés comme Sky permettraient à Molotov de pouvoir diffuser leur contenu. D’autre part, Molotov possède des données sur les habitudes de consommation de ses utilisateurs, qui pourraient intéresser les réseaux comme Sky. (@bymaddyness).

#Internet

Inde : 730 millions d’utilisateurs d’Internet en 2020. En 2020, l’Inde comptera plus de 730 millions d’utilisateurs d’Internet, contre 400 millions aujourd’hui. Et 70% d’entre eux proviendront des zones rurales du pays, selon un rapport mené par Nasscom et Akamai Technologies, relayé par Business Standard. « En 2020, l’Internet aura pénétré plus en profondeur dans l’arrière-pays, stimulant la création d’avantage d’opportunités pour tout le monde. », a commenté R. Chandrashekhar, président de Nasscom. Selon le rapport, c’est en Inde que le marché Internet connaîtra la plus forte expansion, alors que le pays est déjà le deuxième en termes de nombre d’internautes, derrière la Chine. En 2020, un peu plus de la moitié de la population mondiale utilisera Internet, ce qui représentera quelques 4,170 milliards d’individus. Le rapport estime par ailleurs qu’en 2020, les Indiens se répartiront 702 millions de smartphones depuis lesquels ils feront en particulier leur shopping en ligne (70% des achats en ligne devraient s’y faire depuis des smartphones). Pour l’année financière 2016, la valeur du marché du e-commerce en Inde a été évaluée à 17 milliards de dollars. (@RSLNmag).

#PokemonGo

Un youtubeur russe risque 5 ans de prison pour avoir joué à Pokémon Go dans une église. En Russie, on ne rigole pas avec la religion et le youtubeur Ruslan Sokolovsky l’a un peu appris à ses dépens. Aujourd’hui, il risque une peine de 5 ans de prison, parce qu’il s’est filmé en train de jouer à Pokémon Go dans l’Église de Tous-les-Saints (Ekaterinbourg), il y a quelques semaines, lorsque la popularité du jeu mobile était à son apogée. Au lancement de Pokémon Go, des médias russes avaient déjà évoqué les possibles peines pour les joueurs qui seraient tentés de partir à la chasse aux Pokémons dans les églises. Mais Sokolovsky voulait vérifier si effectivement, un joueur pourrait être arrêté. « Comment peut-on offenser quelqu’un en entrant dans une église avec un smartphone ? », s’interroge-t-il au début de la vidéo, qui a depuis été vue par plus d’un million d’internautes. (@pressecitron).

#BigData

Le français Alkemics lève 20 millions d’euros. On le sait : la donnée est le pétrole du 21e siècle. Comprendre, maîtriser, gérer et partager les données pertinentes, que ce soit sur les clients ou sur les produits, est essentiel pour les entreprises en quête de productivité et d’amélioration du service client. Evidemment, le secteur de la grande consommation n’échappe pas au phénomène. Pour les consommateurs, pouvoir accéder en ligne aux données détaillées des produits paraît un service minimum. Mais pour les milliers de marques et les dizaines de distributeurs qui commercialisent 400.000 nouveaux produits tous les ans en France, c’est un défi considérable. Surtout qu’il faut transmettre les données de chaque produit à chaque distributeur. « Chaque nouveau produit complexifie la chaîne logistique de la marque et de ses partenaires distributeurs, ce qui complexifie aussi l’analyse des ventes et donc la capacité à identifier et à comprendre les comportements d’achats », explique Antoine Durieux. Positionnée sur ce marché porteur, sa startup, Alkemics, vient de le lever 20 millions d’euros en Série B auprès de grands fonds français (Senera Capital, Partech Ventures, SEB Alliance) et étrangers (le chinois Cathay Innovation, le londonien Index ventures). (@LaTribune).