24 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 24 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

x► EuraTechnologies décline un incubateur dédié à la Tech dans l’agriculture. AgTech, c’est son nom : le nouvel incubateur d’EuraTechnologies, implanté à Willems à l’ouest de Lille, était inauguré ce vendredi après-midi et veut s’imposer comme un acteur incontournable pour les start-up qui se penchent sur les problématiques d’agriculture. EuraTechnologies, qui compte 300 entreprises, 3.700 salariés, 100 start-up incubées sur 90.000 m², entre dans une stratégie « d’essaimage territorial et de verticalité thématique », selon les termes de son DG, Raouti Chehih. EuraTechnologies a aujourd’hui atteint suffisamment de maturité pour multiplier des spécialisations en choisissant les territoires les plus adéquats pour développer des outils d’incubation. AgTech est à l’agriculture ce que Blanchemaille by EuraTechnologies, est à l’e-commerce par exemple. Créé fin 2015 à Roubaix dans des locaux laissés vacants par La Redoute,  Blanchemaille (4.500 m2) abrite déjà 27 entreprises, 33 projets en incubation et 180 salariés. (@EchosExecutives). Légende image : Avec AgTech, son incubateur dédié aux start-up qui s’attaquent aux problématiques agricoles, EuraTechnologies étend son influence sur la French Tech dans le Nord de la France. Photo Sipa.

► Agriculteurs : communiquer pour déconstruire les clichés. La 55ème édition du Salon de l’agriculture ouvre ses portes ce samedi. Près de 700 000 visiteurs y sont attendus pour découvrir le millier de stands installés. Les agriculteurs seront au rendez-vous, certains présentent déjà leurs produits et leurs bêtes sur les réseaux sociaux. Car ils sont de plus en plus nombreux à s’exprimer via leur smartphone pour défendre leur métier et témoigner de leur quotidien. Certains sont devenus leur propre média en créant, par exemple, leur chaîne YouTube. D’autres voient en ces réseaux l’opportunité de parler directement aux consommateurs et potentiels clients. Des agriculteurs connectés tous pressés de raconter leur vérité. Témoignages recueillis par @franceculture.

► La blockchain dans le monde agricole : quels usages pour quels bénéfices ? Une vidéo tournée à l’occasion de la Journée « Blockchain & sécurité  » du 15/11/2017 Un événement organisé par l’Acta-les instituts techniques agricoles, en partenariat avec Atos ( @YouTube)

#Ville

► Le houblon de Paris va pousser sur les murs. On connaissait les champignons de Paris. Sur certains toits de la capitale, il y a aussi des cultures de fraises. Il y aura désormais du houblon sur ses murs. Après un appel à candidatures, des cultivateurs, professionnels de la bière ou amateurs en herbe, ont obtenu le droit de cultiver dès le printemps cette plante indispensable à la recette de la mousse, sur dix sites de la capitale. Cela représente une plantation étendue sur « un kilomètre de murs », à la fois « dans l’espace public et à l’intérieur d’équipements municipaux », a annoncé Pénélope Komitès, adjointe à la maire de Paris en charge des espaces verts. « Cette initiative permet de soutenir la filière de la bière qui se développe de plus en plus à Paris, souligne l’élue. C’est d’autant plus intéressant que le houblon est parfaitement adapté à l’agriculture urbaine : c’est une plante vivace, résistante à nos climats et qui se développe facilement ». Contre une très faible contribution financière, quatre brasseries parisiennes, une association, une entreprise spécialisée dans la conception et l’aménagement d’espaces agricoles sur toitures et balcons seront à pied d’œuvre pour obtenir une première récolte dès le mois de septembre. Deux équipes de services de la Ville seront mises à contribution sur deux sites qui n’ont pas reçu de candidatures privées. (@LeParisien_75).

#MediaSocial

► Les jeunes Français passent plus de temps sur Snapchat que sur Facebook. Comme les Américains, les jeunes Français passent de plus en plus de temps sur Snapchat, au détriment de Facebook. Selon une étude de Médiamétrie, les Français de 15 à 24 ans passent en moyenne 12 minutes par jour sur Snapchat, contre 9 minutes sur Facebook.  C’est cependant YouTube de Google qui arrive en tête des « plateformes sociales » en termes de durée d’utilisation quotidienne, avec 18 minutes.  Toujours selon Médiamétrie, Instagram, filiale de Facebook, recueille seulement 3 minutes d’utilisation quotidienne chez les 15-24 ans, tandis que les autres réseaux confondus, dont Twitter, doivent se contenter d’une minute. Facebook conserve toutefois plus d’utilisateurs quotidiens (3,5 millions de 15-24 ans contre 3 millions pour Snapchat et 1,1 million pour Instagram). (@LesEchos).

#Youtube

► Les youtubeuses virtuelles, nouvelles starlettes du Web. « Hai domo ! Virtual youtuber Kizuna AI desu ! » Kizuna AI commence toutes ses vidéos par la même phrase, « Salut tout le monde ! Ici la youtubeuse virtuelle Kizuna AI ! ». Comme les autres youtubeuses, elle se met en scène face caméra, raconte sa vie, joue à des jeux vidéo et participe aux plaisanteries à la mode sur Internet. Cette vidéaste stakhanoviste produit près d’une vidéo par jour, et frise le million et demi d’abonnés, après une année et quelque seulement sur YouTube. Pas mal pour une vidéaste… qui n’existe pas. Car Kizuna AI (acronyme d’« intelligence artificielle ») est un personnage imaginaire. Elle a les traits d’une héroïne de manga, de grands yeux bleus et de longs cheveux châtains parcourus de quelques mèches roses. Mais derrière cette jeune fille enjouée qui s’exprime en japonais se trouvent, en réalité, une actrice et un script. Ce sont eux qui lui donnent vie : chaque mouvement et expression de la comédienne sont automatiquement transférés sur le modèle 3D de Kizuna AI, et c’est sa voix qui habite le personnage. (@Pixelsfr). A lire aussi : Dix évènements qui ont marqué l’histoire de YouTube (@InaGlobal).

#Web

► Les « stories » sont devenues le nouveau format roi du Web. Construire chez un utilisateur d’Instagram, un enchaînement de «stories». Inventé en 2013 par Snapchat, copié par Facebook puis par de nombreux autres, ce format est en train de s’imposer dans les applications et sur le Web, au point de modifier la manière dont les contenus sont consommés sur Internet. Dans une story, les textes, les photos et les vidéos sont présentés sur l’écran du smartphone sous la forme de panneaux, qui se succèdent de la droite vers la gauche, au lieu d’être affichés les uns en dessous des autres. «Nous nous attendons à ce que les stories deviennent la façon la plus courante de partager des informations. Cela aura un impact sur la manière dont nous allons concevoir nos produits et allons envisager nos activités», a dit Mark Zuckerberg fin janvier, dans une déclaration passée largement inaperçue. Le succès foudroyant des «stories» ouvre une nouvelle ère sur le Web. Les contenus, à l’origine, étaient majoritairement présentés sous forme de pages Internet statiques. (@Figaro_Economie).

#Wifi

► La peur des ondes. Maux de tête, vertiges, malaises, douleurs musculaires… En 2007, suite à de nombreuses plaintes émanant du personnel, la Mairie de Paris décide de supprimer les réseaux Wi-Fi dans certaines bibliothèques. Même si aucune étude n’établit de risques sanitaires liés aux ondes, les autorités préfèrent appliquer le principe de précaution face aux pressions des syndicats. Dix ans plus tard, les réseaux Wi-Fi ont fait leur retour dans les bibliothèques et se sont multipliés de façon exponentielle dans les immeubles où il n’est pas rare de se trouver à portée d’une vingtaine de signaux à la fois. Et tout le monde semble aller beaucoup mieux. Parallèlement, depuis 2015, la loi Abeille interdit l’installation de boîtiers Wi-Fi dans les lieux d’accueil des enfants de moins de 3 ans (crèches et garderies). On saluera l’attention portée aux plus jeunes mais on notera que, sauf exception, ce petit monde utilise sans problème le Wi-Fi au foyer familial. Alors, hystérie collective passagère ou réel problème d’électrosensibilité ? (@Le_Figaro).

#IntelligenceArtificielle

► Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme. L’Intelligence artificielle semble promise à un avenir radieux : c’est grâce aux progrès de ce domaine que les programmes de Deepmind parviennent aujourd’hui à vaincre les plus grands champions de Go. Aujourd’hui, les entreprises de la Silicon Valley voient l’IA comme une solution miracle à tous leurs problèmes et implémentent l’IA dans de nombreux outils. Mais au-delà de cet enthousiasme, quels sont les risques liés au développement de cette technologie ? C’est ce que plusieurs chercheurs spécialisés dans l’IA et issus de plusieurs universités différentes ont cherché à savoir dans un rapport intitulé « L’utilisation malveillante de l’intelligence Artificielle. » Publié le 21 février, ce document d’une centaine de pages se penche sur les différents scénarios et risques rendus possibles par le développement de l’intelligence artificielle. Le document s’attelle à faire une évaluation des risques dans plusieurs domaines, en étudiant à chaque fois trois prismes différents : celui de la sécurité informatique, celui de la sécurité physique, et enfin le risque politique. En conclusion, les chercheurs formulent un certain nombre de recommandations afin de limiter les risques. (@zdnetfr). A lire aussi : Elon Musk quitte le conseil d’administration de son centre sur l’intelligence artificielle (@Pixelsfr) et Face à l’intelligence artificielle, les pires échecs ressemblent à des victoires (@limprevu).

► Oui, l’intelligence artificielle appauvrit le réel… mais tout n’est pas perdu. Tribune de Christophe Tricot, manager Intelligence artificielle chez Kynapse, agence Big Data et Claude Aschenbrenner, consultant indépendant en management de la connaissance Pour eux, une fois les fantasmes autour de l’IA dissipés, il va falloir s’interroger sur ses véritables effets sur l’économie et la société. En dépit de certaines rechutes, le débat public autour de l’intelligence artificielle (IA) s’est assaini. Les fantasmes autour de l’IA forte se sont estompés. Il nous faut maintenant se confronter à la réalité ici et maintenant : l’IA est utilisée pour appauvrir le réel. Or la complémentarité homme/machine, tant vantée, a besoin pour se réaliser d’une réalité riche de sa diversité et sa complexité. Lire la suite sur le site de @LUsineDigitale.

► Et si le futur Picasso était un robot… Un paysage bucolique rappelant une toile de Van Gogh, un visage baigné dans un clair-obscur digne d’un portrait de Rembrandt, et une Vénus de Botticelli psychédélique dans laquelle se distinguent des têtes de chiens. Aucun de ces trois tableaux n’a été réalisé directement par un être humain, mais par des programmes d’intelligence artificielle (IA) développés par Microsoft ou Google. Des réseaux de neurones, entraînés grâce à des banques d’images et assistés par de puissants ordinateurs, ont appris (machine learning) à reconnaître des formes, des couleurs, pour générer ensuite des œuvres originales, quelquefois troublantes de réalisme, parfois totalement oniriques. (@LExpress).

23 Fév

Régions.news #319 – Edition du vendredi 23 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. Au-delà de la smart city. Entretien avec Carlos Moreno, scientifique franco-colombien : « Je me suis donc intéressé à la construction urbaine non du seul point de vue des infrastructures et des interactions numériques, mais au travers du prisme de l’humain, de ses besoins et de l’appropriation sociale de l’espace. Dans un monde où l’homme a développé l’ubiquité, l’hyper-collectivité et l’omniprésence, il est indispensable d’établir un dialogue avec la gouvernance de la ville, tout en favorisant une forte implication citoyenne à tout instant, et le tout dans une projection à moyen et à long terme. L’objectif essentiel étant d’apporter de la qualité de vie aux habitants de la ville, de lutter contre les inégalités – très nombreuses dans le milieu urbain – et de développer l’inclusion sociale, dans une ville qui doit être en harmonie avec la nature et respectueuse de ses équilibres. ». Photo de Manolo Mylonas, série Tous les jours dimanche, Montreuil (Seine-Saint-Denis)

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Claude Petitguyot est agriculteur dans le Doubs et il cultive des céréales. À chacune de ses interventions sur ses champs de blé, il immortalise l’instant avec son smartphone et l’envoie à une vingtaine d’écoliers vivant à plusieurs dizaines de kilomètres de son exploitation. Ils ne se sont jamais rencontrés mais ont été mis en relation grâce à une plateforme, monchamp.fr, créée par Passion Céréales.  Les agriculteurs et enseignants qui le souhaitent s’inscrivent sur ce site Ils se sélectionnent mutuellement et peuvent engager une discussion entre eux. À lire : Les agriculteurs du Doubs veulent maîtriser leur image.

► Rose-Marie Farinella est institutrice dans une école primaire de Taninges, en Haute-Savoie. Depuis quatre ans, cette ancienne journaliste forme ses élèves à devenir des chasseurs de fausses informations. Elle apprend à ses élèves à se servir d’outils pour enquêter afin d’être capable de distinguer l’info de l’intox. « Pour mener leurs investigations, explique-t-elle, ils découvrent le fonctionnement des moteurs de recherche. Et puis, surtout, ils identifient la source de l’information : repérer qui a écrit l’article, sur quel site, à quelle date, est-ce que c’est un site d’information fiable ou est-ce que c’est un site parodique. ». Face à cette prolifération de fake news, l’institutrice s’est « demandé comment allaient faire les jeunes générations pour s’y retrouver ».

 ► Sense-City, c’est le nom de la mini-ville intégrée au campus de la Cité Descartes à Champs-sur-Marne. Modulable et truffée de capteurs, elle doit permettre de nombreuses expérimentations et mesures en grandeur nature. Elle fait partie d’un vaste pôle de recherche de l’est parisien dont l’ambition est d’explorer le futur de la ville. À lire l’enquête sur le site @UsbekEtRica.

► L’association Civis Blockchain, née le 5 février à Montpellier, entend fédérer des personnalités et des entreprises languedociennes pour promouvoir les usages citoyens de la technologie blockchain. L’association veut promouvoir les usages citoyens de cette technologie et des logiciels libres « dans la collecte, la sécurisation, le traitement et la valorisation des données dans le respect des réglementations ».

image003Légende image. Légumes hydroponiques poussant en serre à Cameron Highlands. Crédit photo : Aqua Mechanical . L’hydroponique est une technique d’agriculture hors-sol, cela signifie que les racines des plantes cultivées seront dans un liquide nutritif au lieu du sol. Il y a aussi la technique de l’aquaponie qui est une symbiose entre végétaux, poissons et bactéries. Un mini éco-système naturel re-créé, où les déchets d’un élément deviennent la nourriture d’un autre élément dans le système. A lire : À Ajaccio, une entreprise adopte l’aquaponie.

#Agriculture

► Fermes urbaines, jardins partagés ou familiaux… Dans toutes les grandes villes, le souhait de réintroduire une agriculture urbaine est devenu omniprésent. Ainsi l’agriculture dans la ville se développe aussi dans les lieux improbables des grandes villes comme les caves, les parkings souterrains, les hôpitaux désaffectés, etc., où poussent fraises, salades et herbes aromatiques. Bien à l’abri des intempéries, ces végétaux s’y développent sans contact avec le sol et sous une lumière artificielle. « Les pratiques de base de ces fermes 2.0 sont parfois ancestrales, comme celles de l’hydroponie, qui consiste à faire pousser des graines dans un substrat hors-sol -de la laine de roche ou de la fibre de coco- gorgé d’eau et de nutriments », explique Guillaume Fourdinier, le patron de la société Agricool. À lire : Containers et parkings abandonnés seront les champs de demain.

► À Saint-Martin-de-Seignanx (Landes), le « jardin extraordinaire » de Lucille alimente les grands chefs grâce à l’hydroponie et l’aquaponie. La ferme produit ainsi quelque 230 variétés de plantes aromatiques rares, goûteuses et nutritives. À Lyon, Christophe Lachambre est directeur de la FUL (Ferme urbaine lyonnaise), une usine à légume de 1 000 m². « Nous y recherchons la productivité, la pureté dans le végétal », explique-t-il dans le magazine L’Express avant de confier que les salades qu’il cultive en aquaponie poussent deux fois plus vite et contiennent jusqu’à trois fois plus de nutriments que celles du supermarché. La ville de Bordeaux veut se tailler une place de choix avec sa ferme de 2 000 m² à la ZAC Bastide-Niel. Un projet qui se distingue par un concept innovant de cultures déployées en trois dimensions dans un patio interne à l’îlot, pensé et animé par l’entreprise parisienne Sous les fraises.

► Les agriculteurs seront-ils les fournisseurs d’énergie de demain ? C’est tout l’enjeu de la méthanisation, une pratique qui consiste à produire de l’énergie à partir du recyclage des déchets organiques (résidus d’origine végétale ou animale). Ainsi capter le méthane permet de réduire ainsi les émissions de gaz à effet de serre et de limiter les frais de traitement des lisiers.

#Internet

► Le gouvernement britannique ambitionne de transformer les clochers d’églises en borne Wi-Fi. Le ministère du Numérique, le ministère de l’Environnement et l’Église d’Angleterre ont conclu un accord dimanche 18 février visant à réduire les zones blanches, zone sans Internet, dans les régions rurales. Le but est de fournir un meilleur accès aux services publics en ligne et développer une économie numérique.

#LiensVagabonds

► Consulter les liens vagabonds du 17 février 2018 sur le site Méta-Media. À retenir cette semaine : – Vers une apocalypse de l’info ? ; – L’IA dans les médias, on y est déjà ; – Apple vend plus de montres que toute la Suisse ; – Les ordis peuvent-ils apprendre comme des humains ?

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 23 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Logement

x► Ca se passe en Europe : à Amsterdam, les locations Airbnb plus chères que l’hôtel. Faisant figure d’exception parmi les capitales européennes, Amsterdam est la seule où dormir à l’hôtel est moins cher qu’une location Airbnb. En moyenne, l’hébergement hôtelier coûte 142 euros, contre 145 euros via le site de locations en ligne. En outre, les prix des locations Airbnb dans la capitale néerlandaise s’avèrent parmi les plus onéreux en Europe, placés en deuxième position derrière Londres, avec 167 euros par nuit dans un meublé de particulier, selon les chiffres du bureau de données Airdna. A l’inverse d’Amsterdam, Paris connaît l’un des écarts de prix les plus importants entre le prix de l’hôtellerie traditionnelle et le coût de logement chez un particulier : 136 euros pour la chambre, 88 euros pour une location Airbnb. (@LesEchos). Légende image. Airbnb : la capitale néerlandaise fait figure d’exception en Europe. Shutterstock

#Agriculture

► Le numérique est dans le pré. À partir de samedi, des centaines de milliers de visiteurs vont se masser au Parc des Expositions à Paris pour la 55ème édition du Salon de l’Agriculture. Dans les allées, entre les vaches et les poules, certains pourront s’étonner de trouver des stands de start-up vantant les mérites de drones, d’applications, de capteurs et autres GPS sophistiqués. Des nouvelles technologies que les agriculteurs s’approprient progressivement dans leurs « fermes connectées ». Dans un contexte agricole tendu, le numérique se conçoit comme une solution globale. « Le numérique ne peut pas résoudre seul tous les maux de l’agriculture française. Mais il a un rôle à jouer car il permet de d’augmenter la compétitivité des exploitations et la marge des producteurs et de diminuer l’impact environnemental », assure Florian Breton, vice-président de La Ferme Digitale, association qui regroupe une vingtaine de start-up de « l’AgTech ». Satellites qui cartographient les champs, drones qui les survolent, antennes météo très précises, capteurs qui prennent littéralement le pouls des animaux mais aussi plateformes de financement participatif dédiées et sites Internet mutualisés : les innovations sont nombreuses et concernent aujourd’hui une exploitation sur cinq. (@europe1).

► Les Agtech poussent les murs du Salon de l’agriculture. Loin des stéréotypes qui opposeraient modernité en ville et tradition à la campagne, les agriculteurs français sont plutôt friands de nouvelles technologies. 74% d’entre eux sont équipés d’un ordinateur, contre 47% de l’ensemble de la population, et 54% possèdent même un ordinateur portable, contre 58% des Français, révélait en 2016 une étude du forum Les Agrinautes. 63% des exploitations françaises sont ainsi connectées à Internet, et 85% l’utilisent pour leur activité au moins une fois par jour, soulignait le même sondage. Pas surprenant donc que l’application des technologies numériques à ce secteur soit en pleine croissance et constitue désormais un volet florissant de la French Tech. Au niveau mondial, l’agtech et la foodtech ont levé à elles seules, dans la première moitié de l’année 2017, 4,4 milliards de dollars, soit 6% de plus qu’un an plus tôt, selon le réseau d’investisseurs AgFunder. En France aussi, ces startups se multiplient et croissent : entre 2016 et 2017, le nombre de salariés de celles regroupées dans l’association La Ferme digitale a été multiplié par dix, affirme son président Paolin Pascot. A lire aussi: « La France est à la pointe en matière d’agriculture digitale » Paolin Pascot , La Ferme digitale (@latribune).

► L’intelligence artificielle au secours des éleveurs de cochons chinois.Les agriculteurs chinois vont prochainement tester un nouveau système d’intelligence artificielle qui utilise une combinaison de vision artificielle, de reconnaissance vocale et de capteurs de température pour suivre les déplacements, la santé et le bien-être des porcs. La Chine possède le plus important cheptel porcin au monde avec environ 700 millions de têtes. La gestion des troupeaux se fait actuellement à l’aide d’étiquettes électroniques RFID. Malgré sa fiabilité, cette technologie est onéreuse et mal adaptée à des échelles aussi importantes. En effet, chaque animal doit être muni d’une étiquette RFID et le suivi suppose une lecture individuelle. On imagine l’ampleur de la tâche lorsqu’il s’agit de gérer des millions de bêtes chaque année. (@futurasciences).

#OpenData

► Rennes Métropole inaugure un service public de la donnée. En 2009, la métropole rennaise avait libéré des données publiques (horaires en temps réel, état des routes…) issues de son réseau de transports (bus et vélos). Reprise depuis par d’autres collectivités, cette démarche, concrétisée par l’ouverture du portail data.rennes-metropole.fr, s’est enrichie des informations géographiques et pratiques géolocalisées de quelque 1.500 organismes publics et associatifs locaux. Actualisé chaque semaine, ce service propose aussi des applications mises à disposition par des développeurs et de jeunes entreprises. Aujourd’hui la pionnière dans l’open data ouvre une nouvelle brèche : elle créé le premier Service public métropolitain de la donnée, avec l’idée de trouver, sous deux ans, des débouchés d’intérêt général au croisement des données publiques et privées. Inédite en France, cette initiative « de gouvernance ouverte  », vise à faire de la gestion et du partage des données du territoire un service public à part entière. (@latribune).

#Sante

► Un robot parvient à opérer une tumeur inaccessible à l’Institut Gustave Roussy. C’est une première européenne, mais surtout une prouesse pleine d’espoir pour les malades du cancer. Le robot Da Vinci X.i a réussi à opérer une tumeur a priori inaccessible aux mains des chirurgiens, une intervention beaucoup plus légère pour le malade.

#Commerce

► Internet : la bonne fortune des villages chinois. C’est un petit village du sud de la Chine qui n’a longtemps vécu que de la terre et de l’élevage de canards. Désormais, c’est un fleuron de l’e-commerce. Le pays compte 800 millions d’internautes et autant de clients potentiels. Quand il cultivait la terre, Zhu Kai gagnait 80 euros par mois. Aujourd’hui, son chiffre d’affaires s’élève à 2 millions d’euros par an. Attirés par son succès, des centaines d’autres paysans ont fait la même démarche. Le village est devenu un « village taobao », du nom de la plus grande plateforme de vente en ligne. Ce type de village aurait créé plus d’un million d’emplois, avec le soutien du gouvernement chinois. Les campagnes pauvres tirent profit de l’enrichissement de la classe moyenne chinoise qui achète énormément sur internet. En cinq ans, certains villages sont sortis de la pauvreté, certains habitants partis en ville sont revenus pour faire affaire, pour vendre, notamment, des pierres précieuses ramassées dans les montagnes, sur internet. L’avènement de la vente en ligne est une aubaine pour le gouvernement chinois qui a fait de la lutte contre la pauvreté sa grande priorité. (@franceinfo).

#Cryptomonnaie

► Séoul redonne des couleurs au bitcoin. Selon des analystes, Choe Heung-sik, le gouverneur du Service sud-coréen de surveillance financière, a déclaré que le gouvernement serait favorable aux cryptomonnaies si elles font l’objet de « transactions normales ». « Après les menaces d’une stricte réglementation, voire d’une interdiction totale, qui planaient sur le bitcoin ces dernières semaines, l’information sur un assouplissement de la position du gouvernement sud-coréen redonne confiance aux traders pour acheter », commente Dennis de Jong, directeur du courtier en ligne UFX.com à Limassol (Chypre). Le bitcoin gagnait 5% à 11.737,95 dollars sur la plate-forme luxembourgeoise Bitstamp vers 22h00 GMT, reprenant pratiquement 100% par rapport à son plus bas récent du 5 février à 5.920 dollars. La plus connue des cryptomonnaies avait atteint un record à près de 20.000 dollars fin décembre avant de s’effondrer dans la crainte d’un durcissement de la réglementation entourant les monnaies virtuelles. (@latribune).

► La Chine peut-elle tuer le bitcoin ? Par BSI Economics / Structure composée d’économistes et actifs en économie-finance.  Alors que le bitcoin avait brièvement franchi le cap symbolique des 20.000 dollars fin 2017, le début d’année de 2018 a été marqué par un effondrement du prix qui se situait le 31 janvier autour des 10.000 dollars. Cette forte baisse du bitcoin est liée notamment à la volonté du régulateur sud-coréen d’encadrer les cryptomonnaies, mais également à un durcissement de la position des régulateurs chinois vis-à-vis des plates-formes d’échange et des mineurs (acteurs assurant la validation des transactions du bitcoin). La Chine joue en effet en rôle central dans l’univers du bitcoin : en abritant plus de la moitié du « hash rate » (capacité de traitement des transactions) du bitcoin et en présentant une forte demande pour cette nouvelle classe d’actif d’investissement, au rendement jusqu’à présent élevé. lire la suite sur le site @LesEchos.

#Robotique

► Nouveau monde. Erica, Sophia… Gare aux faux-robots ! La soi-disant robote Erica qui doit bientôt présenter le journal télévisé au Japon présente un bien joli visage féminin et parle avec une voix de synthèse assez réaliste, paraît-il. Mais celle-ci, en réalité, va se contenter de débiter des textes écrits par de vrais journalistes. Ce n’est donc pas un robot mais une interface. Erica a d’ailleurs été créée par le chercheur japonais Hiroshi Ishiguro, connu pour être obsédé par l’idée de fabriquer des créatures qui ressemblent à l’être humain. Idem pour Sophia, ce soi-disant robot féminin qui a reçu la nationalité saoudienne. Les démonstrations publiques ont montré que l’intelligence de Sophia se limitait à répéter des phrases toutes faites. Elle n’est donc pas plus intelligente que l’assistant vocal de votre téléphone. Là encore, gare au « bullshit ». (@franceinfo).

#Surveillance

► Des espions de la DGSE identifiés à cause de l’appli sportive Strava. L’état-major français des armées avait déjà pris le « problème Strava » au sérieux, mais il n’avait peut-être pas mesuré l’étendue des dégâts. En janvier dernier, les cartes issues des données de l’application de course à pied ou vélo, Strava, qui permet notamment de géolocaliser les courses des joggeurs, ont été mises en ligne. Depuis, ces données ont révélé que des soldats américains en zone de conflit, mais aussi des soldats français, faisaient leurs footings autour de leurs bases, parfois secrètes, révélant ainsi leur position. L’armée française, si elle s’était montrée rassurante en affirmant « qu’aucune installation secrète n’a été révélée », avait tout de même rappelé à ses soldats imprudents que la « désactivation des fonctions de géolocalisation et de GPS » était une règle de sécurité élémentaire. Mais selon le Canard enchaîné, dans son édition du 21 février, l’état-major n’a apparemment pas été assez clair. A lire : Géolocalisation et appli sportive: l’armée française rappelle ses troupes à l’ordre (@LExpress).

22 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 22 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Monnaie

x► Venezuela : le petro, la première ICO d’une devise crypto-pétrolière. Dernier baroud d’un pays rongé par l’hyperinflation et les pénuries, le Venezuela lance officiellement son petro, la première devise cryptographique émise par un Etat et adossée à des matières premières comme le gaz, l’or, les diamants et, surtout, le pétrole, première ressource de Caracas. Elle sera supervisée et contrôlée par l’Observatorio Nacional de Blockchain, qui dépend du ministère de l’Education, de la Science et de la Technologie, et donc loin du principe de décentralisation qui soutient la blockchain (technologie de stockage et de transmission d’informations). Beaucoup de pays (Chine, Russie, Suisse, pays Baltes, Singapour…) réfléchissent au potentiel des cryptodevises, mais c’est le Venezuela qui le premier a franchi le pas numérique. Le pays veut lever autour de 6 milliards de dollars par le biais de cette monnaie et récupérer de l’argent frais dans une situation économique très dégradée. La valeur de référence du petro est fixée à 60 dollars, qui est le cours du baril. (@LesEchos). A lire aussi : Cryptomonnaie : le Venezuela mise gros sur le petro (@France24). A lire aussi : Le Venezuela lance sa propre cryptomonnaie : le petro (@siecledigital).

#Paiement

► La disparition de l’argent liquide inquiète la Suède. « No Cash Accepted ». En Suède, cette affichette est de plus en plus répandue dans les magasins comme dans les restaurants. Ce qui n’embarrasse pas les Suédois, eux-mêmes massivement convertis au paiement par carte bancaire ou mobile. Cette disparition accélérée des espèces inquiète les autorités suédoises, rapporte l’agence Bloomberg.  Un rapport sur la question doit être publié cet été, dans le cadre d’un examen parlementaire plus large sur la politique de la banque de Suède. « Si cette disparition des liquidités arrive trop rapidement, il pourrait être difficile de maintenir l’infrastructure » de gestion des liquidités, estime Mats Dillen, le responsable de l’enquête parlementaire, interrogé par Bloomberg. « On risque d’entrer dans une spirale négative pouvant menacer cette infrastructure », insiste-t-il. « C’est ce type de problème que nous examinons de plus près ». (@LesEchos).

► 25% des Européens prêts à payer grâce au sans contact avec leur carte… ou des objets connectés. Le sans contact, nouvelle norme du paiement ? Selon une étude publiée par Mastercard ce jeudi 22 février, plus de 175 millions d’Européens (soit 24 %) sont prêts à payer en sans contact avec leur carte bancaire classique, mais aussi tout autre objet, comme une montre, un bracelet ou un porte-clé. A quelques jours du Mobile World Congress, l’entreprise spécialisée dans le paiement veut répandre la pratique du « tap and go ». Les paiements sans contact auraient augmenté de 145 % en 2017 pour les cartes Mastercard et Maestro. Si les cartes bancaires équipées sont de plus en plus nombreuses, le « tap and go » se décline sous d’autres supports : montre intelligente, bague connectée ou tout autre moyen de paiement mobile. (@LUsineDigitale).

#Assurance

► French Assurtech : un accélérateur pour l’assurance de demain à Niort. Si Paris rêve de rafler à Londres son titre de capitale de la Fintech en Europe, la ville de Niort, berceau de l’assurance mutualiste, espère s’imposer comme celle de l’Assurtech en France. Quatre grands assureurs mutualistes, Groupama, Maaf, Macif et Maif, avec le groupement Inter Mutuelles Assistance (IMA), se sont associés pour créer avec la Communauté d’agglomération niortaise et le Medef des Deux-Sèvres un accélérateur consacré aux startups françaises ayant des projets autour des métiers de l’assurance et de l’assistance. French Assurtech est la première étape d’un projet destiné à dynamiser le développement numérique du territoire, porté par une association baptisée Niort Tech. (@latribune). A lire aussi : Niort : les assureurs lancent un accélérateur de start-up (lanouvellerepublique.fr). A lire aussi : A Niort, un nouvel incubateur dédié aux insurtechs (@LUsineDigitale).

#Ville

► Les petites communes peuvent aussi être « smart ». Le déploiement de la fibre dans les petites communes, qu’elles soient en zone RIP (Réseaux d’Initiative Publique) ou AMII (Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement), s’intensifie et passe la vitesse supérieure en 2018. Mais quid de l’avancement de la smart city sur ces petites communes ? Pas grand-chose à se mettre sous la dent et pourtant 80% de ces communes identifient le numérique comme une priorité. La notion de ville intelligente, ingénieuse, créative, en un mot « smart », se développe fortement dans les zones à forte densité. Un exemple avec l’Ecoquartier du Fort d’Issy à Issy-Les-Moulineaux, la mise en place d’une gestion de l’espace publique à Dijon ou encore Lyon qui tient son rôle de première ville intelligente en France avec plus de 50 000 postes dans le numérique. Pour quelles raisons les petites collectivités ne prennent-elles pas le train de la Smart City déjà bien lancé ? La raison me semble simple : les petites communes craignent que les systèmes numériques et intelligents s’accordent mal à leur système actuel. La méfiance envers les changements et une interrogation sur le retour sur investissement sont les problématiques évoquées par les maires (peur d’un manque de compétences, manque d’industriels solides pour l’usage du numérique). (@villeintelmag).

#Commerce

► Walmart : des robots aux côtés du personnel. Dans 50 magasins Walmart aux États-Unis, on voit les rayons parcourus par robots de Bossa Nova Robotics. Leur rôle est l’identification des articles en rupture de stock, localisation de prix incorrects, détection d’étiquettes erronées ou manquantes … Grâce à des capteurs logés dans le mât, la machine scanne les rayons et identifie les ruptures, les produits mal placés ou encore les erreurs de prix. Le robot peut lire les étiquettes RFID, les codes-barres et fait de la reconnaissance d’images. L’envoi des données se fait en quasi temps réel, par wifi après le contrôle de chaque allée. (@siecledigital).

► Amazon, l’ogre de la distribution, s’attaque maintenant à la santé. Après la vente en ligne, les services informatiques, l’alimentation… Amazon s’attaque désormais à la santé, dernière illustration de la stratégie de croissance tous azimuts voulue par son fondateur Jeff Bezos, dont les ambitions semblent sans limites. A sa création il y a presque 24 ans, Amazon était simplement un libraire en ligne. Maintenant, le site vend désormais à peu près de tout, de la couche culotte à la combinaison de plongée en passant par les paquets de biscuits. Mais ses activités vont bien au-delà du e-commerce : il ne cesse de se diversifier dans des secteurs souvent très différents (« cloud », streaming vidéo, télés et enceintes connectées, assistant virtuel Alexa etc.). (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

► Cybercriminalité, terrorisme, manipulation politique… les dangers de l’intelligence artificielle. Dans les dix prochaines années, l’efficacité croissante de l’intelligence artificielle (IA) risque de renforcer la cybercriminalité, de conduire à des utilisations de drones ou de robots à des fins terroristes, et de faciliter la manipulation d’élections via les réseaux sociaux grâce à des comptes automatisés (bots). Ce sont les conclusions alarmantes d’un rapport, publié ce mercredi, d’experts internationaux sur les risques d’une utilisation malveillante de l’IA par « des États voyous, des criminels, des terroristes ». Ce rapport de 100 pages a été rédigé par 26 experts spécialistes en intelligence artificielle, cybersécurité et robotique. Ils appartiennent à des universités (Cambridge, Oxford, Yale, Stanford) et à des organisations non gouvernementales (OpenAI, Center for a New American Security, Electronic Frontier Foundation). Ces experts appellent les gouvernements et les différents acteurs concernés à mettre en place des parades pour limiter les menaces potentielles liées à l’intelligence artificielle. « Nous pensons que les attaques qui seront permises par l’utilisation croissante de l’IA seront particulièrement efficaces, finement ciblées et difficiles à attribuer », souligne le rapport. (@LePoint).

► Selon ces 26 experts, il faut avoir (très) peur de l’intelligence artificielle. Dans un rapport publié ce mardi 20 février, 26 experts estiment que le développement de l’Intelligence artificielle pourrait entraîner une explosion de la cybercriminalité. Ce rapport pourrait servir de script à la prochaine saison de Black Mirror, la série d’anticipation qui met en garde contre les dangers de la technologie. Sauf qu’il est écrit par 26 experts très sérieux, issus d’universités prestigieuses (Yale, Oxford, Cambridge, Stanford) et d’organisations non-gouvernementales (le Centre pour une Nouvelle Sécurité Américaine, l’Open AI, groupe de recherche financé par le milliardaire Elon Musk, et la Fondation de la Frontière Electronique). Dans une centaine de pages publiées ce mardi 20 février, ils mettent en garde contre les dangers du développement de l’intelligence artificielle, appelant à l’ouverture d’un grand débat sur son développement. Cette technologie, en abrégé IA, permet d’utiliser des ordinateurs pour effectuer des tâches qui nécessitent normalement une intelligence humaine. Ce terme fourre-tout recouvre autant la capacité de prise de décision de la machine que la lecture et la compréhension de messages, de sons ou encore d’images. Le développement exponentiel de l’IA, restée jusqu’ici en grande partie du registre de la science-fiction, laisse présager une explosion de son utilisation réelle dans les 10 prochaines années. (@MarianneleMag).

# Blockchain

► Dépassons le concept. Nombreux sont ceux qui s’y intéressent et en perçoivent les principaux enjeux, peu en revanche sont ceux qui en entrevoient les applications directes. Avant d’aboutir à des utilisations concrètes, dont le premier navigateur web en 1993, des décennies de recherche se sont écoulées pour faire du web, et d’internet au sens plus large, le pilier d’une nouvelle économie dont les bouleversements sur nos modes de communication, de consommation et d’interaction sont aujourd’hui tangibles. Qui aurait pu alors parier sur la fabuleuse croissance d’un secteur encore balbutiant au début des années 90 ? L’analogie avec la blockchain n’est pertinente que si l’on se place dans la perspective d’un saut dans l’inconnu. Ce gouffre dans lequel s’est jeté un nombre remarquable d’entrepreneurs et d’entreprises a permis à internet de porter dans son sillage un ensemble cohérent de secteurs novateurs et d’ores et déjà exploités sous forme d’applications concrètes (intelligence artificielle, Big data, etc.). Qu’en est-il de la blockchain ? (@LesEchos).

► Services financiers : la Blockchain vouée à bouleverser l’ordre établi ? Il y a vingt ans de cela, un particulier qui souhaitait effectuer une opération bancaire devait se rendre dans son agence pour s’adresser à une personne derrière un guichet. Aujourd’hui, les clients peuvent vérifier leurs comptes, transférer des fonds et déposer des chèques sans quitter leur canapé. Les technologies digitales, qu’il s’agisse de services bancaires mobiles ou de robots-conseillers, sont devenues la norme dans le monde financier. Dernière innovation en date, la Blockchain va profondément transformer le secteur des services financiers. Selon certains experts, ce levier  technologique de transformation mondiale pourrait avoir un impact équivalent à celui de l’internet. D’ailleurs certains la surnomment « l’internet de l’argent », ou plutôt « l’internet de la valeur programmable ». (@latribune).

21 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 21 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

xLégende image. Légumes hydroponiques poussant en serre à Cameron Highlands. Crédit photo : Aqua Mechanical . L’hydroponique est une technique d’agriculture hors-sol, cela signifie que les racines des plantes cultivées seront dans un liquide nutritif au lieu du sol. Il y a aussi la technique de l’aquaponie qui est une symbiose entre végétaux, poissons et bactéries. Un mini éco-système naturel re-créé, où les déchets d’un élément deviennent la nourriture d’un autre élément dans le système. A lire : A Ajaccio, une entreprise adopte l’aquaponie.

► Fermes urbaines, jardins partagés ou familiaux… Dans toutes les grandes villes, le souhait de réintroduire une agriculture urbaine est devenu omniprésent. Ainsi l’agriculture dans la ville se développe aussi dans les lieux improbables des grandes villes comme les caves, les parkings souterrains, les hôpitaux désaffectés, etc., où poussent fraises, salades et herbes aromatiques. Bien à l’abri des intempéries, ces végétaux s’y développent sans contact avec le sol et sous une lumière artificielle. « Les pratiques de base de ces fermes 2.0 sont parfois ancestrales, comme celles de l’hydroponie, qui consiste à faire pousser des graines dans un substrat hors-sol -de la laine de roche ou de la fibre de coco- gorgé d’eau et de nutriments », explique Guillaume Fourdinier, le patron de la société Agricool. A lire : Containers et parkings abandonnés: les champs de demain.

► A Saint-Martin-de-Seignanx (Landes), le « jardin extraordinaire » de Lucille alimente les grands chefs grâce à l’hydroponie et l’aquaponie. La ferme produit ainsi quelque 230 variétés de plantes aromatiques rares, goûteuses et nutritives. A Lyon, Christophe Lachambre est directeur de la FUL (Ferme urbaine lyonnaise), une usine à légume de 1 000 m². « Nous y recherchons la productivité, la pureté dans le végétal », explique-t-il magazine L’Express avant de confier que les salades qu’il cultive en aquaponie poussent deux fois plus vite et contiennent jusqu’à trois fois plus de nutriments que celles du supermarché. A Bordeaux, veut se tailler une place de choix avec sa ferme de 2 000 m² à la ZAC Bastide-Niel. Ce projet se distingue par un concept innovant de cultures déployées en trois dimensions dans un patio interne à l’îlot, pensé et animé par Sous les fraises, une entreprise parisienne pionnière dans la production biologique de végétaux comestibles en milieu urbain.

► Les agriculteurs seront-ils les fournisseurs d’énergie de demain ? C’est tout l’enjeu de la méthanisation, une filière encore peu développée en France mais en laquelle croit le gouvernement. De nouvelles mesures sont attendues cette semaine pour encourager le développement de cette méthode qui recycle les déchets organiques (des résidus d’origine végétale ou animale – le fameux pet des vaches, emblématique du méthane décrié dans la pratique de l’élevage agricole). Une technique qui séduit déjà certains éleveurs même s’ils demeurent peu nombreux. (@franceinter).

► L’énorme potentiel de l’agriculture urbaine. Production de nourriture, assainissement et rafraichissement de l’air, diminution de l’impact des inondations, captation d’azote : les nombreux avantages de l’agriculture urbaine viennent d’être quantifiés par des chercheurs chinois et américains. Alphonse Allais avait tort. Il ne faut pas installer les villes à la campagne, mais au contraire mettre la campagne à la ville. C’est la conclusion qu’on peut retirer de l’étude menée par des chercheurs de l’Université Tsinghua de Pékin et des universités américaines de Berkeley (Californie) et d’Arizona que vient de publier Earth’s Future. Ce travail mené à partir de Google Earth révèle qu’entre 367 000 km² (hypothèse basse) et 641 000 km² (hypothèse haute) d’espaces insérés dans les villes du monde entier pourraient servir à produire des légumes. (@Sciences_Avenir).

► Des vidéos pédagogiques sur les différentes formes d’agriculture urbaine. Qu’est-ce que l’agriculture urbaine ? Quelles formes peut-elle avoir ? Où s’implante-t-elle ? Le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) a produit une série de courtes vidéos pour sensibiliser les acteurs de la ville, élus et techniciens, mais aussi les citoyens, aux différents types de projets d’agriculture urbaine. (@CeremaDCDC‏).

#Internet

► Zone sans Internet : les églises britanniques bientôt équipées d’antennes-relais. Les voix du Seigneur sont peut-être impénétrables, celles du réseau Internet britannique vont en tout cas être renforcées par… l’Église anglicane. 16 000 bâtiments détenus par les paroisses vont pouvoir être utilisées pour l’installation d’antennes-relais ou d’autres matériels de transmission, selon un accord dévoilé dimanche entre le gouvernement britannique et l’Église anglicane. Le but : améliorer la qualité du réseau internet et téléphonique en zone rurale au Royaume-Uni. « Avec cet accord, même des édifices datant du XVe siècle vont aider le pays à préparer son avenir et améliorer la vie des habitants en renforçant la connectivité dans certaines régions les plus difficiles d’accès » », s’est réjoui le ministre en charge du numérique, Matt Hancock. (@LExpress). A lire aussi : Le gouvernement britannique ambitionne de transformer les clochers d’églises en borne Wi-Fi. (@latribune).

#Data

► RGPD : la position de la Cnil sera souple au début. La présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a assuré aux entreprises qu’elle ferait preuve de souplesse en matière de contrôle après l’entrée en application le 25 mai du règlement européen sur la protection des données. « Le 25 mai ne sera pas une date couperet annonciatrice d’une pluie de sanctions », a affirmé Isabelle Falque-Pierrotin dans un entretien publié en ligne dimanche par le quotidien Les Echos. « Nous continuerons d’accompagner les entreprises pendant plusieurs mois » après l’entrée en application du règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD), a-t-elle ajouté, expliquant « qu’un certain nombre d’entreprises ne seront pas prêtes » à cette date et que cette mise en conformité est « lourde et exigeante », surtout pour les petites entreprises.  (@latribune).

OpenData France annonce le lancement d’un Observatoire de l’open data territorial. Le mouvement de l’open data s’accélère. En effet, le nombre de collectivités ayant ouvert leurs données s’élevait à 290 en janvier dernier (chiffres OpenData France), marquant une progression de 60 % par rapport à l’an dernier. Mais où en est-il plus précisément, alors que dans huit mois seulement (en octobre 2018) toutes les communes de plus de 3 500 habitants devront avoir publié leurs données, comme le prévoit la loi République Numérique ? Afin de disposer d’une vision quantitative et qualitative précise de l’ensemble des démarches open data en France, l’association OpenData France annonce le lancement en mars prochain d’un Observatoire de l’open data dans les territoires, développé en partenariat avec Nam’R, Villes-Internet et Sciences Po et co-financé par la Caisse des Dépôts. (@ArchimagRedac).

#LiensVagabonds

► Nouvel adblocker dans Chrome – peut-on faire confiance à Google ? À retenir cette semaine : – Vers une apocalypse de l’info ? ; – L’IA dans les médias, on y est déjà ; – Apple vend plus de montres que toute la Suisse ; – Les ordis peuvent-ils apprendre comme des humains ? ; – Pourquoi l’automatisation finira par tuer les réseaux sociaux. (@Metamedia).

#JeuVideo

► Première grève dans l’industrie du jeu vidéo française depuis sept ans. C’est une situation rarissime dans le jeu vidéo. Vingt et un salariés sur la cinquantaine d’employés que compte l’entreprise de jeu vidéo Eugen Systems ont entamé une grève mercredi 14 février. Ils étaient encore une dizaine ce jeudi 15 février. Les grévistes dénoncent des « atteintes à [leurs] droits », comme des salaires inférieurs aux minimums légaux, des heures supplémentaires non comptabilisées et non rémunérées, ou encore des retards de paiement. (@pixelsfr).

20 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 20 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

x► Et si on arrêtait d’associer la réussite d’une startup au montant de ses levées de fonds ? Tribune de Denis Fages, Fondateur et président de VideoTelling.fr  Faute de chiffre d’affaires, le développement des startups se mesure de plus en plus au montant de leurs levées de fonds. S’ils sont un indicateur de la confiance des investisseurs, ces tours de tables ne prédisent en rien du succès des jeunes pousses. Pire, ils les empêcheraient de se concentrer sur le seul objectif qui vaille : la rentabilité. Depuis l’avènement du web et du digital, les choses ont diablement changé ! Le rêve américain de la réussite “en millions de dollars” a débarqué en France. Aujourd’hui, bon nombre de jeunes diplômés rêvent de devenir de futurs GAFA ou leurs petits frères, parfois avec des concepts économiques qui sont de l’ordre du fantasme digital… (@bymaddyness).

#Transport

► La voiture électrique : pas si vertueuse que l’on veut nous le faire croire. Une voiture électrique, durant l’ensemble de son cycle de vie, émet presque autant de carbone qu’un véhicule diesel », affirme le journaliste et ancien juriste, Guillaume Pitron, dans son ouvrage intitulé : « La guerre des métaux rares ». « Ce n’est pas moi qui le dit mais un rapport de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie » De quoi battre en brèche les propositions de notre gouvernement et notamment de son ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, lequel affirmait en juillet 2017, lors de la présentation du « Plan Climat », au gouvernement : « Nous visons la fin de la vente des voitures à essence et diesel d’ici à 2040 », pour les remplacer par des voitures électriques. (@villeintelmag).

► C’est la voiture du futur, c’est un véhicule de l’espace, et ce n’est pas de la science-fiction, car le taxi volant autonome est déjà une réalité. La course entre les constructeurs est lancée : pas moins de huit projets de taxi-drone ont de grandes chances d’aboutir dans un avenir proche. Dans le ciel de Dubaï (Émirats arabes unis), depuis l’an dernier, plusieurs entreprises testent les performances de leurs engins sans passagers. La société chinoise Ehang vient de réaliser les premiers essais avec des passagers de son quadrirotor Ehang 184 capable de transporter une personne et un bagage léger à près de 130 km/h, à une altitude maximum de 500 m et pendant 25 minutes. La question n’est plus de savoir « si » mais plutôt « quand » des services de drones taxis verront le jour, le principal obstacle à un déploiement rapide étant plutôt juridique que technique. (@franceinfo).

#Ville

► Les acteurs montpelliérains de la blockchain se fédèrent en association. L’association, nommée Civis Blockchain, réunit des personnalités et entreprises de l’écosystème blockchain local. Cette nouvelle structure, née le 5 février, entend fédérer les acteurs du territoire pour promouvoir les usages citoyens de cette technologie. L’association veut promouvoir les usages citoyens de cette technologie et des logiciels libres « dans la collecte, la sécurisation, le traitement et la valorisation des données dans le respect des réglementations ». « Montpellier est le deuxième écosystème après Paris et le premier sur la smart city, assure Géraldine Mauduit, référente Fintech de la French Tech, qui pilote également la zone blockchain du salon IoT Cloud Data à Paris. Ce n’est pas la seule association en France, mais la première sur l’usage citoyen, la démocratie participative et l’orientation smart city. » (@ObjectifLR).

#IntelligenceArtificielle

► Les intelligences artificielles sont-elles sexistes ? Des spécialistes nous répondent. Les biais humains des algorithmes sont de plus en plus pointés du doigt. Créées massivement par des hommes, les intelligences artificielles reproduisent des schémas du passé. Rencontres avec des spécialistes de la question. Il y a eu Tay, l’assistante conversationnelle de Microsoft rapidement déconnectée de Twitter. Il y a les assistants intelligents, aussi, qui prennent très souvent des traits féminins : Alexa chez Amazon, Cortana chez Microsoft ou encore Emma, assistante virtuelle intelligente de l’opérateur suédois Telenor aux traits d’une jeune femme de 28 ans, disponible 24h sur 24 pour répondre jusqu’à 5 000 questions de clients par jour… Et puis, côté expertise ou force physique, il y a ces intelligences artificielles qui prennent le plus souvent des traits masculins. (@Numerama).

► La Chine creuse l’écart avec les Etats-Unis dans la course à l’intelligence artificielle. En 2017, 15,2 milliards de dollars ont été investis dans les start-up dans le secteur de l’intelligence artificielle (IA) dans le monde. Ces investissements en IA ont bondi de 141% en un an, et 1 100 nouvelles start-up ont émergé l’année dernière. Et pour la première fois, la Chine a dépassé les Etats-Unis en termes de financement. En effet, selon une étude publiée par CB Insights sur les tendances à surveiller en intelligence artificielle, l’empire du Milieu a attiré 48% des investissements en valeur dans le secteur, contre 38% pour les Etats-Unis. Pour mémoire, en 2013, la Chine n’avait attiré que 11,3% des financements mondiaux destinés à l’IA. Même si les Etats-Unis comptent toujours plus de start-up dans le secteur que la Chine, les Américains perdent aussi leur avance sur ce critère : en 2017, ils ne représentent plus que 50% des start-up IA, contre 77% en 2013. (@frenchweb).

L’intelligence artificielle peut-elle remplacer l’intelligence humaine ? A priori, le propos d’Antonio Damasio peut paraître assez éloigné des grands débats économiques. Sauf qu’avec L’Ordre étrange des choses, ce professeur de neurosciences, de neurologie, de psychologie (rien que ça…), surtout connu pour ses best-sellers philosophico-scientifiques comme L’Erreur de Descartes et Spinoza avait raison, apporte une contribution déterminante au débat majeur des prochaines décennies: comment va évoluer la relation entre l’homme et la machine? L’intelligence artificielle peut-elle reproduire, voire remplacer, l’intelligence humaine? Un débat qui transcende toutes les disciplines, et l’économie n’est pas la moins concernée. La démonstration chemine, implacable: ce n’est pas grâce à son cerveau que l’homme crée de la culture et de la cohésion sociale. Les prémices de ces comportements sociaux existent aussi chez n’importe quels insectes, bactéries ou cellules depuis l’aube de la biosphère… (@LExpress).

#Terrorisme

► Londres veut déjouer la propagande de Daech grâce à l’intelligence artificielle. C’est un avertissement aux apprentis terroristes qui souhaiteraient faire du prosélytisme vidéo en faveur de l’Etat islamique. Ils pourraient bientôt être réduits à un silence forcé, avec l’incapacité de publier des vidéos sur les réseaux sociaux. C’est ce que leur promet en tout cas Londres qui vient de dévoiler une nouvelle arme : un logiciel fondé sur l’intelligence artificielle, qui peut détecter dans une vidéo en phase de publication si elle contient des éléments de propagande propre à Daech. L’outil a été développé à l’attention des petites ou moyennes plateformes de partage de vidéo  qui n’ont pas toujours les moyens de géants tels que Facebook ou Youtube pour développer leurs propres programmes. (@LesEchos).

#Solidarite

► Jeux vidéo et cryptomonnaie au secours des enfants en Syrie. Jouer aux jeux vidéo peut sauver des vies en Syrie. Tel est le slogan de la dernière collecte de fonds de l’Unicef. Depuis le 2 février, l’organe des Nations unies pour la protection de l’enfance fait appel aux « gamers » pour venir en aide aux enfants victimes du conflit syrien. L’initiative n’a, a priori, rien de révolutionnaire. De nombreuses associations mobilisent depuis des années les professionnels de jeux vidéo afin qu’ils incitent leurs fans sur Internet à mettre la main à la poche pour soutenir la lutte contre le cancer ou pour améliorer le sort des enfants hospitalisés. (@FRANCE24).

#Information

► Notre cerveau archaïque nous rend vulnérables aux théories du complot. « La dérégulation du marché de l’information avec l’arrivée d’Internet, conjugué au fonctionnement archaïque de notre cerveau vis-à-vis des signaux de danger, font que les hommes préhistoriques sont de retour », estime le Pr Gérald Bronner, sociologue, à l’une des séances hebdomadaires publiques de l’Académie de Médecine de Paris, le 13 février 2018. Ainsi, à l’heure où tout un chacun peut donner de la voix sur les réseaux sociaux et où les sources sont innombrables et de plus en plus difficiles à vérifier, les adeptes des théories du complot parviennent à faire suffisamment de bruit pour entrainer les indécis ou les craintifs dans leur sillage, selon le sociologue.(@Sciences_Avenir).

#Cinema

► La (co) production cinématographique européenne en progression. Par François Fluhr, France Télévisions, MediaLab. Le nouveau rapport de l’observatoire européen de l’audiovisuel vient de tomber et il est de bon augure. La production cinématographique européenne a progressé de 47 % au cours des 10 dernières années… dont plus de la moitié est assurée par 5 pays seulement. Le rapport fait aussi le point sur les coproductions qui, dans 60 % des cas, intègrent des partenaires européens ainsi que sur la percée du documentaire dont la production a doublé en l’espace d’une décennie. Lire la suite sur le site @metamedia.

19 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 19 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Education

X► Le numérique peut-il réinventer l’éducation de base en Afrique ? Par Rohen d’Aiglepierre (AFD), Amélie Aubert (AFD) et Pierre-Jean Loiret (Agence universitaire de la Francophonie). Si les efforts des pays africains ont permis d’améliorer grandement l’accès à l’éducation de base, le retard initial et la très forte croissance démographique font que l’Afrique subsaharienne compte encore 29,6 millions d’enfants non scolarisés en âge d’être au primaire et 21,1 millions en âge de l’être au secondaire. A ces difficultés encore importantes d’accès et de rétention, se rajoutent les très fortes inquiétudes concernant l’équité et la qualité des enseignements dispensés aux élèves. La révolution numérique en cours dans la région entraîne un foisonnement d’expérimentations intégrant les technologies de l’information et de la communication en éducation (TICE) dans les classes comme hors des classes. Une étude pilotée par l’Agence française de développement (AFD, partenaire du Monde Afrique), l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), Orange et l’Unesco permet de faire le point sur le sujet. Lire la suite sur le site @LeMondefr.

► Smartphone au collège : un permis à points qui donne de bons résultats. Mieux vaut-il interdire le smartphone à l’école ou chercher à responsabiliser les enfants et adolescents à son utilisation ? C’est la question que pose cette expérimentation, alors que le mobile doit être banni des cours d’école à la rentrée prochaine. Ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer a annoncé en fin d’année dernière que les smartphones seront interdits à l’école et au collège à compter de la prochaine rentrée. Une mesure qui fait débat, notamment en ce qui concerne sa mise en place sur le terrain. Dans le Tarn-et-Garonne, les élèves du collège Jean-de-Prades de Castelsarrasin expérimentent déjà une mesure proche et disposent d’un permis à points régulant l’usage du smartphone. (@lesnums).

#Sante

► Cancer pédiatrique : des robots pour rompre l’isolement des enfants malades. À 12 ans, Camille est passionnée d’équitation. Tous les ans, elle se rend au salon Equita de Lyon avec ses amies. Mais cette année, la jeune fille atteinte d’une leucémie a vécu une expérience unique. Hospitalisée en chambre stérile à l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique* (IHOPE) à Lyon, elle a participé au salon grâce à un robot mobile qu’elle guide de sa chambre. Grâce au robot, c’est comme si « mes parents m’avaient déposé avec mes copines » explique la jeune fille. « Quand ils ont vu que je me débrouillais bien toute seule avec le robot, ils m’ont laissée avec mes amies. J’ai pu assister au saut d’obstacle et faire les boutiques avec elles, j’avais vraiment l’impression d’y être. C’était trop cool », raconte-t-elle. Lire la suite sur le site @LeFigaro_Sante.

#Transport

► L’Allemagne envisage la gratuité des transports en commun en ville. Révolution tarifaire outre-Rhin ? Le gouvernement allemand réfléchit à la gratuité des transports publics dans les villes, selon un courrier de trois ministres adressé, dimanche 11 février, à la Commission européenne. Destinée à améliorer la qualité de l’air, cette mesure viserait à échapper à des poursuites devant la justice européenne. Cette mesure pourrait être testée dans cinq villes allemandes :  Bonn, Essen, Herrenberg, Reutlingen et Mannheim. Elle pourrait, selon le projet soumis par Berlin, entrer en vigueur « au plus tard à la fin de l’année ». Avec ce dispositif, qui figurerait dans un paquet de mesures plus large, Berlin espère convaincre l’exécutif européen de ne pas saisir la Cour de justice à son encontre. Bruxelles est exaspéré devant l’absence de propositions de neufs Etats, dont la France, pour réduire la pollution de l’air dans les villes, en dépit de nombreuses mises en demeure adressées par le passé. (@franceinfo).

#Emploi

► Faut-il sauver les caissières de supermarché ? Plus besoin de passer à la caisse. A Seattle, aux Etats-Unis, les clients du supermarché Amazon Go n’ont rien d’autre à faire que remplir leur caddie : la technologie fait le reste. Le groupe a inauguré fin janvier un magasin entièrement automatisé : plus de paiement à la sortie, des capteurs détectent ce que vous achetez, votre compte est ensuite débité. Mais jusqu’à présent, le métier d’hôtesse de caisse, bien qu’impacté, a plutôt bien résisté. Sera-ce encore le cas avec les magasins Amazon ? Et d’ailleurs, faut-il craindre cette évolution ? Après tout, le métier est pénible physiquement, les horaires flexibles, le temps de travail souvent partiel : l’automatisation peut être une chance de convertir ces emplois dans des postes plus intéressants. (@franceculture).

#Economie

► « Nouveaux Cycles » à Bobigny, un projet au service de l’économie circulaire. Avec « Nouveaux Cycles », le groupe Pichet Immobilier, lauréat du concours sur ce site de Bobigny « Eco Parc Ouest », entre le canal de l’Ourcq et l’ex-RN 3, entend s’attaquer à la gestion des déchets des artisans du secteur, dans un souci d’économie circulaire. « Au fur et à mesure de notre dialogue avec la ville de Bobigny sur ce projet, nous avons senti ce besoin du territoire de répondre à cette problématique des déchets des artisans du bâtiment » explique Rodolphe L’Hotellier, directeur régional Ile-de-France du groupe immobilier Pichet basé dans le Sud-Ouest. D’où l’idée d’une déchetterie qui viendra recycler ces déchets, comme le bois, le plâtre ou le métal. (@20minutes). A lire aussi : Seine-Saint-Denis : un appel à projet pour l’occupation des friches industrielles (@LeParisien_93).

#Journalisme

► Production automatique de textes : l’IA au service des journalistes. Depuis quelques années, la presse fait appel à la génération automatique de textes. Ces textes sont-ils générés par des IA ? Quels types d’informations traitent-ils ? Quel bénéfice pour les médias ? Décryptage par Claude de Loupy, p-dg de Syllabs. l’un des leaders mondiaux en génération automatique de contenu et dont les robots rédacteurs ont été utilisés par plusieurs grands médias. Claude de Loupy explique : « Notre objectif était de développer des outils permettant de donner du sens aux quantités astronomiques d’informations qui nous submergent, ce qu’on appelle maintenant le big data. » Il ajoute : « Tout d’abord, le terme « robot journaliste », qui est devenu l’expression la plus utilisée dans les médias, est inapproprié. Il ne s’agit pas de journalisme ». (@InaGlobal).

#Internet

► La neutralité du net passe aussi par la réglementation des smartphones (Arcep). Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab et Prospective. « Lorsque l’on met quelque chose dans la poche, elle se déforme. Mais en entrant dans nos poches, c’est Internet qui s’est déformé », a déclaré Sébastien Soriano, le président de l’Arcep, lors de la présentation du rapport Les terminaux, maillon faible de l’internet ouvert ? Depuis novembre 2015, le principe de neutralité du net a été sanctuarisé en Europe. Le règlement sur l’internet ouvert concerne principalement les fournisseurs d’accès qui se doivent de garantir un accès au réseau sans discrimination. Mais cela n’est pas suffisant pour le gendarme des télécoms qui considère que d’autres intermédiaires limitent la capacité des utilisateurs à accéder aux contenus et services de leur choix : les terminaux et leurs magasins d’applications contrôlés majoritairement par deux géants, Apple et Google. Lire la suite sur le site @metamedia.

#IntelligenceArtificielle

► L’IA émotionnelle au service de la personnalisation des interactions. Chronique de Annette Zimmermann. D’ici 2022, l’appareil que nous utilisons au quotidien en saura plus sur nos émotions que nos proches. En effet, les nouvelles tendances montrent bien que l’intelligence artificielle émotionnelle (ou IA émotionnelle) peut faire de cette prédiction une réalité. L’IA émotionnelle, aussi appelée informatique affective, permet aux objets de tous les jours d’identifier, d’analyser, de traiter et de répondre aux émotions et aux humeurs, du bonheur à l’amour en passant par la peur et la honte. Derrière cette technologie, la possibilité d’élaborer des expériences utilisateurs plus personnalisées, comme un réfrigérateur intelligent qui interprète l’humeur du moment de l’utilisateur pour lui proposer des aliments qui y sont adaptés. Lire la suite sur le site du @journaldunet.

► Pourquoi l’intelligence artificielle va transformer notre gestuelle. Au cours de la dernière décennie, le machine learning a permis l’invention des voitures qui roulent seules, d’une reconnaissance vocale pratique, une recherche sur le Web efficace et une compréhension grandement améliorée du génome humain (Lee Bell, Wired 2016). Avec le machine learning, nous pouvons aujourd’hui apprendre nos gestes à une machine à partir des données transmises par des microcapteurs. Celle-ci sait ensuite les reconnaître, les mémoriser, les interpréter et les partager. Les applications sont nombreuses dans la santé, le sport et en particulier l’éducation. Un article du journal Le Monde annonçait « Portée par les progrès de l’intelligence artificielle et du traitement du langage naturel, la voix s’impose peu à peu comme la nouvelle interface pour atteindre l’univers numérique ». Ici nous nous posons la question du geste comme autre interface émergente pour atteindre l’univers numérique. (@FR_Conversation).

► Facebook montre la sortie à ceux qui se plaignent des dernières évolutions de sa plateforme. Facebook a coutume d’avancer vite, en mode ça passe ou ça casse. Mais ces temps-ci, le géant de la tech se penche sérieusement sur la qualité du temps passé par ses utilisateurs sur le réseau social, et lance un nouveau slogan : « Facebook, tu l’aime ou tu le quittes. » C’est en substance ce qu’ont dit deux dirigeants de Facebook, Campbell Brown et Adam Mosseri, lundi 12 février, lors de la conférence Code Media du site Recode. À trois reprises en 50 minutes de discussion, Campbell Brown a expliqué que les éditeurs et les entreprises devraient se sentir libres de quitter Facebook s’ils sentent que le réseau social ne fonctionne pas pour eux. « S’il y en a qui pensent que ce n’est pas une bonne plateforme pour eux, alors ils ne devraient pas être sur Facebook », a-t-elle déclaré. La responsable des partenariats médias de Facebook a insisté sur le fait que « les gens ne viennent pas sur Facebook pour les news », même si des études montrent que la majorité des adultes aux États-Unis s’informent sur Facebook. « Ils vont sur Facebook pour leurs amis et leur famille », assure-t-elle, faisant écho aux derniers communiqués de Facebook destinés à atténuer les critiques contre le fil d’actualité. (@MashableFR).

18 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 18 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Pourquoi l’intelligence humaine ne doit pas essayer de « battre » l’intelligence artificielle. Par Benoît Raphaël, expert FrenchWeb. Tout le monde (ou presque) connait l’histoire d’Alphago, l’intelligence artificielle de Google qui a battu le champion du monde de Go. Il y a eu beaucoup de commentaires sur ce qui est aujourd’hui considéré comme un tournant majeur de l’histoire de l’intelligence artificielle. On pourrait dire de cette histoire que c’est celle de la guerre de l’intelligence artificielle contre l’intelligence humaine. Et que dans cette bataille, le robot a gagné. Mais on pourrait aussi le voir autrement. C’est une porte. Mais c’est une porte assez effrayante parce que, contrairement à ce que d’aucuns pourraient croire, il ne s’agit pas tant d’une défaite de l’intelligence humaine que d’une leçon de créativité et d’innovation. Pourtant, ce n’est pas l’équipe d’Alphago qui est à l’origine de cette rupture bouleversante, c’est Alphago lui-même. (@frenchweb).

#Ville

► Etats-Unis : bienvenue à Babcock Ranch, la première ville américaine qui fonctionne uniquement à l’énergie solaire. C’est une ville nouvelle, qui sort de terre. Au sud de la Floride, ce n’est pas un énième golf qui commence à se dessiner, mais une cité qui se veut exemplaire. Chaque bâtiment dispose de l’énergie solaire. Babcock Ranch est la première ville des États-Unis alimentée entièrement par cette énergie et ses 340 000 panneaux. C’est une ville idéale où les habitants sont enthousiastes et où il ne faut pas chercher de climatosceptiques. Ici, tout le monde se fait défenseur de la planète. Les concepteurs ont tenu à reproduire nos centres-villes à l’européenne, où l’on peut marcher d’un point à un autre, pour le plus grand plaisir des premiers résidents. L’eau de la ville fonctionne entièrement en circuit fermé, des puits alimentent la distribution d’eau et une station d’épuration a été spécialement construite. Le pari est de démontrer que ce concept presque utopique n’empêche pas le grand confort à l’américaine. (@franceinfo). A lire aussi : En Floride, ville verte privée cherche habitants fortunés (@LeMondefr).

#Banque

► Société Générale va ouvrir des comptes grâce à la biométrie faciale. Et si les seuls contours de votre visage vous permettaient d’ouvrir un compte en banque… C’est le pari de Société Générale qui va lancer dans les prochaines semaines  un processus d’ouverture de compte express basé sur la biométrie faciale et sur la vidéoconférence. Inédit dans l’univers bancaire, cet outil permettra aux futurs clients de la banque de recevoir un relevé d’identité bancaire (RIB) et une carte sans se déplacer. Réservé aux clients majeurs et résidents en France, ce système pourra surtout être utilisé par des personnes qui n’ont jamais ouvert de compte en banque. « C’est la grande différence par rapport aux outils de nos concurrents : pour valider l’ouverture de compte, ces derniers demandent un virement depuis un autre compte de leur futur client… », fait valoir Bertrand Cozzarolo, directeur adjoint clients, distribution et marketing de Société Générale. (@LesEchos).

#Information

► Rose-Marie Farinella, l’institutrice qui forme ses élèves à débusquer les fake news. « Les élèves appréhendent la notion d’information. Avant de savoir ce qu’est une fausse information, il faut d’abord comprendre ce qu’est une vraie information. » Rose-Marie Farinella est institutrice dans une école primaire de Taninges, en Haute-Savoie. Depuis quatre ans, cette ancienne journaliste forme ses élèves à devenir des chasseurs de fausses informations. Pour son travail remarquable, elle a reçu un prix à l’UNESCO. Concrètement, elle apprend à ses élèves à se servir d’outils pour enquêter afin d’être capable de distinguer l’info de l’intox. « Pour mener leurs investigations, explique-t-elle, ils découvrent le fonctionnement des moteurs de recherche. Et puis, surtout, ils identifient la source de l’information :  repérer qui a écrit l’article, sur quel site, à quelle date, est-ce que c’est un site d’information fiable ou est-ce que c’est un site parodique. » (@franceinfo). A lire aussi : Fake news : « Je me suis demandé comment allaient faire les jeunes générations pour s’y retrouver » (@europe1).

#MediaSocial

► Au Royaume-Uni, les jeunes délaissent Facebook au profit de Snapchat. Outre-Manche, Facebook et Snapchat sont à la croisée des chemins. Et pour cause, les jeunes Britanniques ne sont plus séduits par le réseau social lancé par Mark Zucerkberg. Selon eMarketer, 2,2 millions de jeunes âgés de 12 à 17 ans et 4,5 millions de jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans vont utiliser régulièrement Facebook au Royaume-Uni durant l’année 2018, soit une baisse de 700 000 utilisateurs pour le réseau social par rapport à 2017. Cette situation est similaire à celle des États-Unis, où 68,5% des utilisateurs de réseaux sociaux âgés de 12 à 17 ans utilisaient Facebook l’an passé, contre 90% en 2013, d’après eMarketer. De son côté, ce pourcentage grimpait à 89% pour Snapchat en 2017, contre 29% en 2013. (@frenchweb). A lire aussi : Is Facebook for old people? Over-55s flock in as the young leave (@guardian).

#Presse

► La presse française limite la casse grâce aux ventes numériques. La presse française va mal, mais moins qu’avant. La diffusion des titres de presse a continué de reculer en 2017, indiquent les premières tendances diffusées ce jeudi par l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM). Mais de bonnes ventes numériques permettent toutefois aux journaux de limiter la casse. L’an dernier, les ventes de titres de presse papier grand public n’ont baissé « que » de 3,1 %, après un recul de 3,2 % en 2016 et 3,8 % en 2015. La vente des versions numériques en format PDF a parallèlement bondi de 42,3 %, avec 245,3 millions d’exemplaires, et la fréquentation des sites et applications mobiles a crû de 11,2 % (+6 % en 2016), avec une hausse marquée sur les mobiles et tablettes (+29,5 %). (@LesEchos).

#Numerique

► Souveraineté numérique et les enjeux des plateformes de Bug Bounty européennes. La souveraineté numérique est au centre des préoccupations en France ainsi que dans les institutions européennes. Une souveraineté forte permet de protéger les intérêts des Etats membres et des entreprises européennes contre toute ingérence extérieure (prise de contrôle de sociétés, intelligence économique, sabotage, …). Le Bug Bounty (externalisation de la détection des vulnérabilités en matière de cybersécurité) s’est trouvé au centre de cette problématique lorsque la Commission européenne a attribué à la société américaine HackerOne, le programme concernant le lecteur multimédia libre VLC. (@LUsineDigitale).

► Une « majorité numérique » à 15 ans, à quoi ça sert ? Adopté jeudi 15 février en première lecture par les députés, un amendement au projet de loi sur la protection des données personnelles prévoit l’instauration d’une«majorité numérique à 15 ans. Autrement dit, en dessous de cet âge minimum légal, un adolescent devra avoir l’autorisation de ses parents ou de ses tuteurs légaux pour s’inscrire sur une plateforme, que ce soit Facebook, Snapchat, YouTube ou Instagram. « L’objectif, c’est de s’assurer que lorsqu’un mineur donne son consentement, il soit conscient de l’usage de ses données personnelles par une plateforme numérique, résume la députée En marche Paula Forteza, rapporteure du projet de loi. Après plusieurs auditions, on a considéré qu’à 15 ans, on a atteint ce niveau de compréhension. » (@libe).

#Data

► Données personnelles : défendons nos liens plutôt que des « biens » ! Par Lionel Maurel , Juriste et conservateur de bibliothèque, et Laura Aufrère, université Paris-13 Sorbonne Paris-Cité. « Mes data sont à moi ! » c’est le titre d’un rapport publié ces derniers jours par le think tank Génération libre, qui défend la thèse d’une « patrimonialisation » et d’une « monétisation » des données personnelles. Au nom des insuffisances du cadre réglementaire actuel, nous devrions revendiquer la création d’un droit de propriété sur ces informations pour que les individus puissent négocier leur utilisation avec les plateformes numériques et éventuellement se faire rémunérer en contrepartie. Derrière cette proposition, on trouve l’idée, largement répandue, que c’est au marché de réguler l’utilisation des données, et nous pourrions espérer générer ainsi un petit pécule, notre part du gâteau des Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Lire la suite sur le site @libe.

#IntelligenceArtificielle

► Demain, l’Europe championne de l’intelligence artificielle responsable ?. Tribune de Florent Parmentier et Christian Dargnat (Sciences Po – USPC). « Qui maîtrise l’intelligence artificielle domine le monde » : cette déclaration de Vladimir Poutine, en septembre dernier, à la tonalité prophétique a soulevé de nombreuses questions. Cette perspective faisait-elle référence à une vision essentiellement économique ou à une représentation plus militaire et géopolitique des choses ? Même sans avoir de certitude sur ce sujet, il apparaît bien que l’intelligence artificielle (IA) est un enjeu essentiel, complété par celui non moins important des données (le « nouveau pétrole »).  A lire la suite sur le site de @FR_Conversation.

#ReconnaissanceFaciale

► Une étude démontre les biais de la reconnaissance faciale, plus efficace sur les hommes blancs. Les logiciels de reconnaissance faciale sont efficaces pour déterminer le genre d’une personne… à condition d’être un homme et d’avoir la peau blanche, à en croire une étude publiée jeudi 8 février sur le site du MIT Media Lab. A l’origine de cette étude, la chercheuse Joy Buolamwini du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT). Fondatrice de l’Algorithmic Justice League, un collectif qui dénonce les biais des algorithmes, elle avait donné une conférence TED (Technology, Entertainment and Design) en mars dernier. Elle y expliquait que les logiciels de reconnaissance faciale identifiaient beaucoup plus facilement ses amis blancs que son propre visage de femme noire. A l’époque, Joy Buolamwini croyait que le problème allait rapidement être résolu. Quelques mois plus tard, elle démontre pourtant que les logiciels sont toujours moins efficaces avec les peaux foncées, mais aussi avec les femmes. (@Pixelsfr).

17 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 17 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Jean-Gabriel Ganascia : « Elon Musk, c’est le pire cauchemar pour la société ». Elon Musk « nous vend en quelque sorte du rêve et l’un de nos pires songes en même temps. » Et ce n’est pas tout à fait par hasard. Jean-Gabriel Ganascia parle généralement peu. Non que le professeur d’informatique à la Sorbonne, chercheur en intelligence artificielle au Laboratoire Informatique de Paris 6 Lip6, président du comité d’éthique du CNRS et Membre du Conseil scientifique de l’Observatoire B2V des Mémoires ne soit inaccessible. Pourtant, ses interventions publiques, à l’image de la conférence organisée cette semaine à l’Ehess, sont de celles qui font progresser le débat. Et pour cause, face à la marée de conférences, de spécialistes auto-proclamés et de l’avènement du tout IA, ce chercheur de 62 ans a du répondant. Sa mission ? Combattre les idées reçues sur l’existence d’une technologie toute puissante, si forte qu’elle pourrait mettre à terre l’intelligence humaine. Ce concept, baptisé « singularité technologique » est porté aux nues par les tenants de l’évolution à tous crins. (@LADN_EU).

► The AI Initiative : conversation avec Nicolas Miailhe. Nicolas Miailhe est cofondateur et président de The Future Society, un incubateur d’idées et de projets lancé à la Harvard Kennedy School of Government en 2014 et dédié aux questions d’impact et de gouvernance de l’accélération et de la convergence des progrès technologiques. Dans ce cadre, Nicolas a lancé « The AI Initiative », qui pilote actuellement, entre autres activités, un débat participatif mondial multilingue sur la gouvernance de l’intelligence artificielle. Lorsque l’on évoque la diaspora française des experts impliqués dans l’IA mondialisée, on pense immédiatement à Yann Le Cun, Directeur du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook (FAIR) ou à Emmanuel Mogenet, directeur de l’ingénierie de Google Research Europe. D’autres voix françaises ont su se faire entendre dans un écosystème mondial très concurrentiel, en particulier celle de Nicolas Miailhe sur le segment des implications sociétales et géopolitiques de l’intelligence artificielle. (@FR_Conversation).

► « Pour qu’un jour des robots-secouristes interviennent lors des séismes ». Anthony Jolly revient sur les avancées de l’intelligence artificielle, sur le plateau du 13 Heures : « L’idée est de nous faire gagner du temps. Par exemple, plier le linge peut vite être une corvée, donc une entreprise a mis au point une machine qui fait tout le travail. En quelques secondes, la chemise est pliée. La question finale est de savoir si on envie de dépenser 800 euros pour gagner quelques secondes », explique-t-il. Si certains robots semblent un peu gadgets, d’autres sont beaucoup plus utiles. « Pour les personnes âgées par exemple, des petits robots peuvent aider à rompre l’isolement. Ils communiquent, se déplacent, et permettent aux seniors de contacter facilement leurs proches. À moyen terme, les robots auront un aspect bluffant, toujours plus naturel, et une gestuelle toujours plus proche de celle des humains. L’idée c’est qu’un jour, ce genre de robots puissent intervenir à la place des secours lors de séismes », conclut le journaliste. (@franceinfo)..

#Entreprise

► Après Facebook, Microsoft et Amazon, Google rejoint à son tour Station F. Station F est bel et bien « the place to be » dans l’Hexagone pour les géants américains du numérique. L’immense campus parisien de start-up, qui s’étale sur près de 34 000 mètres carrés au sein de la Halle Freyssinet, vient ainsi d’accueillir Google pour accompagner les start-up françaises. La firme de Mountain View devient le quatrième mastodonte américain à poser ses valises à Station F, après Facebook, qui a lancé son «Startup Garage», Microsoft, qui a conçu le programme «AI Factory» dédié à l’intelligence artificielle, et Amazon, qui dispose d’un espace pour sa filiale d’hébergement en ligne Amazon Web Services. Désormais, il ne manque plus que l’ouverture d’un espace estampillé Apple pour que les GAFAM soient au grand complet dans l’immense halle dédiée aux start-up françaises. (@frenchweb).

#Commerce

► Amazon annonce la création de 2.000 emplois en France, mais en détruit encore plus. Amazon annonce la création de 2.000 emplois en CDI en France. C’est évidemment une très bonne nouvelle, même s’il faut mettre quelques bémols. 2.000 emplois, ça correspond à une augmentation des effectifs de 36 %. Ça n’est pas neutre. Même si effectivement (vous avez raison), les syndicats interrogés ce matin dans le Parisien notent qu’il y a beaucoup d’annonces chez Amazon, mais au final, disent-il, les effectifs restent « stables, et les conditions de travail se détériorent. » Il n’empêche, c’est une réalité, Amazon embauche en France mais, quand on y pense, ça n’a rien d’exceptionnel, pour un groupe qui voit son activité progresser, chaque année, de 20 à 30 % ! Au point qu’Amazon serait devenu en France – selon les estimations de Morgan Stanley – le premier distributeur du pays – dans le non alimentaire – devant Carrefour ou Leclerc !  Donc, oui, pour faire tourner ses entrepôts, Amazon a besoin de personnel. Donc, Amazon recrute et Carrefour supprime des emplois !  Il faut y voir un lien ?  (@europe1). A lire : Carrefour met le paquet dans le numérique pour défier Amazon @lesnums

#Finance

► Le Brexit, une chance pour les fintech lituaniennes. Le divorce du Royaume-Uni avec l’UE peut profiter à la Lituanie, qui cherche à devenir un pôle d’attraction pour les fintech du Nord de l’Europe – les start-up financières innovantes et les technologies blockchain. Rivalisant avec le Danemark et la Suède, ainsi qu’avec les autres pays baltes membres de la zone euro, l’Estonie et la Lettonie, pour attirer les investisseurs dans l’économie numérique, la Lituanie a accordé 51 licences aux sociétés fintech depuis 2016, dont 32 l’année dernière. Dix-neuf autres demandes sont à l’étude, selon la banque centrale. On appelle fintech les sociétés qui développent de nouveaux logiciels, applications ou modèles d’affaires dans le secteur financier, dont ceux concernant les technologies blockchain et les cryptomonnaies. La blockchain permet de créer des systèmes de paiement de pair à pair à coût zéro. Cette technologie a démarré en 2009 sous la forme d’un grand registre public crypté pour la principale cryptomonnaie, le bitcoin. (@libe).

#Sante

► Médecine prédictive, transhumanisme… jusqu’où peut-on allonger la vie ? Sur le thème fascinant de « la jeunesse éternelle », l’invité de l’émission « Avenue de l’Europe » du mercredi 14 février était le docteur Christophe de Jaeger, président fondateur de la Société française de médecine et de physiologie de la longévité, et auteur de Longue vie ! (éd. Télémaque). Notre espérance de vie va-t-elle vraiment bientôt atteindre 100 ans ? L’invité est un peu sceptique : « Si on parle avec les épidémiologistes, ils sont assez réservés. » Et puis, arriver à 100 ans en maison de retraite ou avec des maladies neurodégénératives… Il vaut donc mieux parler d' »espérance de vie en bonne santé ». Au-delà des inégalités de ressources qui permettent ou non de faire face à des dépenses de santé, la vraie différence réside dans « l’accès à la connaissance », selon le Dr de Jaeger. Celle qui permet de veiller, par exemple, à  son alimentation et d' »interférer avec sa santé ».Une interview diffusée dans Avenue de l’Europe le 14 février 2018. (@franceinfo).

► Espérance de vie : médecine prédictive à deux vitesses en République tchèque. Avec leurs tarifs attractifs, les pays de l’Est sont des destinations prisées pour le tourisme médical. La République tchèque, connue pour ses cliniques de chirurgie esthétique low cost, se tourne maintenant vers la médecine prédictive high tech. Sa promesse : retarder le vieillissement grâce à des techniques de pointe… mais ce n’est pas aux Tchèques qu’elles vont bénéficier. Un reportage diffusé dans Avenue de l’Europe le 14 février 2018. (@avenuedeleurope) (@franceinfo).

#Information

► Deuxième République : des fausses nouvelles à la censure (@28minutes).

#Quantique

► Ça y est : l’ordinateur quantique trouve ses premières applications ! La prochaine révolution sera quantique, et elle est à notre porte. À Bangkok, un ordinateur quantique permet déjà de réguler le trafic. On vous explique comment ça marche. A Bangkok, la gestion de la mobilité ne passe pas par Uber ou les taxis volants mais par les ordinateurs quantiques. Toyota Tsusho et Denso y croient en investissant dans un ordinateur quantique D-Wave dont l’objectif sera d’optimiser les trajets de 130 000 camions et taxis de la ville. Cet appareil servira en quelque sorte de « centrale intelligente » capable d’anticiper les mouvements de trafic, et ainsi d’orienter les véhicules sur les itinéraires les plus efficaces. Ce principe est également applicable aux véhicules autonomes. (@LADN_EU).

#Rencontre

► Désespérés, des scientifiques inscrivent un crapaud en voie d’extinction sur un site de rencontres. Aux grands maux les grands remèdes. Résidant dans un musée bolivien, ce crapaud mâle appartenant à la famille des Telmatobius yuracare pourrait bien être le seul survivant de son espèce. Depuis son réservoir, l’amphibien ne cesse, selon Quartz, d’émettre des chants nuptiaux, sons émis par certains animaux afin de trouver une femelle avec laquelle se reproduire. Voulant à tout prix éviter son extinction, les biologistes de la conservation du Muséum d’Histoire Naturelle de Cochabamba remuent ciel et terre pour l’aider à s’accoupler. En vain. Désespérés, ils ont décidé de lui créer un profil sur match.com (célèbre site de rencontres sur Internet) pour multiplier les chances de lui trouver une partenaire. (@slatefr).

16 Fév

Régions.news #318 – Edition du vendredi 16 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. Au nord de la Chine, dans la ville de Xian, un purificateur d’air de 100 mètres de haut a été construit et moins d’un an après la tour ferait déjà preuve de son efficacité. cette tour assure une circulation de l’air dans son unité de traitement par convection naturelle, donc sans qu’il soit nécessaire de faire appel à un système de soufflerie grand consommateur d’énergie. Crédit photo : Liu Qiang / ImagineChina / AFP

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Les saisons changent, et la ville subit. Et si nous pouvions profiter des espaces publics tout au long de l’année. Ainsi l’urbanisme du froid devient une question primordiale dans la construction des villes de demain. Ainsi à l’Université de Montréal, un travail de recherche sur le « design hivernal des espaces publics » a été effectué par un spécialiste de l’aménagement dont l’objectif est de pousser les connaissances sur les principes d’aménagement des villes d’hiver.

► Le territoire du Pays Haut Val d’Alzette, qui rassemble huit communes à la frontière du Luxembourg a connu son heure de gloire dans les années 1950 et 1960, avec ses mines de fer et son complexe sidérurgique qui fermera ses portes en 1986. Après des années de crise et d’exode, le Val d’Alzette a vu naitre une cité nouvelle, construite sur une ancienne friche industrielle. Ici, des tours rutilantes abritent des banques, des sociétés informatiques, des centres de recherche. Un hôpital est en construction avec une université et une médiathèque. Les employés et cadres du tertiaire se sont mêlés à la population ouvrière et agricole vieillissante, et ont permis aux huit communes d’enrayer leur déclin démographique.

► Pontarlier, dans le Doubs, compte moins de 20 000 habitants, mais son centre-ville réunit plus de 200 commerces et restaurants. La commune est devenue championne de France des centres-villes dans sa catégorie. L’un des secrets de cette réussite tient dans la main des habitants avec une carte de fidélité valable dans tous les commerces adhérents. L’objectif est d’encourager les clients à consommer dans les commerces du centre-ville.

► Revue de liens autour de la donnée (data) citadine : – En 2010, Rennes faisait figure de pionnière dans l’open data. Huit ans plus tard, la métropole bretonne souhaite relancer la machine et vient de créer un service public de la donnée ; – Marseille veut inaugurer son Big Data de la tranquillité publique en juin ; – Open data : Mulhouse vient de lancer sa plateforme Web où les données numériques produites ou détenues par les administrations municipales seront mises à disposition du public.

image003Légende image. Accros aux écrans, regardez comment ils endommagent votre cerveau. Les scientifiques sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à l’addiction des plus jeunes aux médias numériques. Est-ce que ces pratiques modifient le cerveau ? « Absolument, répond le Dr Kardaras sur France 2. Il y a une douzaine d’expériences d’imagerie cérébrale qui montrent que le cortex frontal rétrécit si vous passez trop de temps devant les écrans. »

#Culture

► Le phénomène blockchain commence à prendre de l’ampleur et il est temps de se demander comment les industries culturelles pourraient tirer parti de cette technologie. Rappelons que cette technologie qui permet de stocker et d’échanger de l’information de manière décentralisée, sans passer par un tiers de confiance. Les avantages de la blockchain sont de prouver qu’une création est bien la sienne, de permettre d’identifier tous les contributeurs et le travail qu’ils ont fourni, d’offrir aux artistes la possibilité de commercialiser leurs contenus sans frais d’intermédiaire, de mettre en place des systèmes de micro-paiement et de prendre en compte les réalités du secteur. Malgré ces cas d’usage prometteurs, des freins ralentissent la progression de l’adoption de la technologie blockchain : frein technique à cause d’une validation lente, frein politique par faute de norme, frein culturel par manque de confiance, frein légal à cause du vide juridique et frein énergétique avec un coût élevé dû à la puissance des ordinateurs. À lire : Comment la blockchain peut sauver la culture et mieux protéger les droits des artistes ?

#LeMondeDesRobots

► En marge des JO 2018 de Pyeongchang, lundi 12 février, huit robots se sont affrontés sur les pistes pour remporter les 10.000 dollars du concours. Chaque androïde devait avoir des jambes et des « bras » avec articulations. But du concours est de montrer au monde les compétences en robotique de la Corée du Sud.

► Un magasin d’alimentation de la chaîne Margiotta, à Edimbourg, vient de licencier leur robot-conseiller pour inefficacité. Au bout d’une semaine, la direction a constaté qu’il ne servait à pas grand-chose.

► Une intelligence artificielle a été entrainée à produire son propre tableau et le résultat est bien là, un portrait classique agrémenté d’un joli cadre. Le 6 février 2018, l’œuvre a été mise aux enchères sur eBay au prix de départ de 10 000 dollars (achat immédiat à 60 000 euros).

► Regardez la vidéo du robot-chien de Boston Dynamics qui ouvre les portes avec son bras articulé. A lire : Pourquoi il est trop tôt pour avoir peur du robot-chien de Boston Dynamics.

#LiensVagabonds

► Consulter les liens vagabonds du 10 février 2018 sur le site Méta-Media. À retenir cette semaine : Cette année, les Jeux Olympiques seront, une fois de plus, l’occasion pour de nombreuses innovations technologiques de faire leurs preuves. Nous pourrons voir du live 360 et des spectacles lumineux orchestrés par drones, des interviews de sportifs en hologramme. Les Jeux seront visibles en réalité virtuelle et permettent de tester la 5G. Côté médias américains, le WashPost et NYTimes lancent leur 1ère expérience de réalité augmentée. La chaîne NBC a tissé un partenariat avec Snapchat pour diffuser les meilleurs moments des JO en direct. Et France Télévisions propose un assistant vocal et sera présente sur Snapchat Discover.

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