07 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 7 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xLa neige touche mardi 6 février la moitié nord de la France, où des températures glaciales ont conduit 22 départements à activer leur plan « grand froid ». (MAXPPP).

#Finance

Vilnius se rêve en capitale européenne de la fintech. Son petit pays ne compte guère plus d’habitants (près de 3 millions) que la ville de Paris mais ses ambitions sont grandes. À en croire son ministre des Finances, Vilius Sapoka, 39 ans, la Lituanie est d’ores et déjà « la porte d’entrée en Europe pour les fintechs du monde entier ». Les fintechs désignent les services financiers en ligne qui se développent, la plupart du temps en contournant les banques traditionnelles. Vilius Sapoka, ancien banquier lui-même, devenu prophète de la finance 2.0 parce qu’elle sert au plus près « les besoins des gens », participait mardi au Paris Fintech Forum, dans l’ancien temple de la Bourse, le Palais-Brongniart. Ce rendez-vous attire des spécialistes de ce secteur en plein essor, venus du monde entier. Vilius Sapoka y a rencontré son homologue français, Bruno Le Maire, et devait s’entretenir ce mercredi avec le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. La capitale française, au même titre que Londres, Vienne ou encore Singapour, cherche à attirer les start-up de la finance. (@Figaro_Economie).

#Transport

BlaBlaCar veut se rapprocher de ses utilisateurs.  Les temps sont durs pour BlaBlaCar, l’inventeur du covoiturage, né il y a quatorze ans. L’entreprise, qui  affiche 60 millions de membres à son compteur, dont 12 millions dans l’Hexagone, est confrontée en France à la concurrence de nouveaux modes de transport bon marché: les « cars Macron », ces autocars qui effectuent des liaisons de longue distance à bas prix, et les TGV low-cost, les fameux Ouigo que la SNCF déploie sur toutes les lignes à grande vitesse. Consciente que les tarifs de ces trains remportent un vif succès, la SNCF vise 14 millions de voyageurs en 2018, contre 7 millions aujourd’hui. Cantonnés aux gares excentrées (Marne-la-Vallée, CDG, Massy), ces trains peuvent désormais entrer dans Paris (Montparnasse depuis décembre dernier ; gare de Lyon et gare de l’Est en 2018). « C’est vrai qu’il y a aujourd’hui de plus en plus de passagers dans les trains low-cost et dans les cars Macron, reconnaît Frédéric Mazzella le président fondateur de BlaBlaCar. On assiste à une redistribution de ces modes de transport. » Les parts de marché de BlaBlaCar ont souffert, même si son patron préfère se concentrer sur tous les trajets qui ne sont pas en concurrence avec le train. (@Figaro_Economie).

#Smartphone

Le marché chinois n’est plus l’eldorado du mobile. Du jamais vu depuis 2009. Les ventes de smartphones en Chine – où se vend environ un mobile sur trois dans le monde – ont chuté l’an dernier pour la première fois depuis près de 10 ans. Selon le cabinet IDC, il s’est écoulé 444,3 millions de terminaux en 2017, soit 4,9 % de moins que l’année précédente. Alors que les consommateurs chinois attendent désormais plus longtemps pour remplacer leur smartphone, c’est un relais de croissance pour toute l’industrie mondiale qui se grippe. Ce repli est un coup dur pour les fabricants, Apple en tête. Selon IDC, la firme à la pomme est le fabricant qui a enregistré le plus gros gadin en Chine l’an dernier, avec des ventes en baisse de 8,3 % sur un an, bien que la société ait continué de dominer le marché haut de gamme des smartphones de plus de 600 dollars. « Bien que l’iPhone X ait déjà contribué à augmenter l’attrait des iPhone, ce modèle n’est toujours pas à la portée de la plupart des consommateurs », estiment les experts d’IDC. (@LesEchos).

#Technologie

« La technologie détourne nos cerveaux » : la riposte des repentis de Facebook et Google. Début février, les fameux GAFAM – ont annoncé des résultats trimestriels record : les revenus d’Alphabet/Google ont bondi de 20%, ceux d’Apple de 13%, ceux de Facebook de 47%, ceux d’Amazon de 38% et ceux de Microsoft de 12%. La numérisation accélérée de nos existences génère une domination économique sans précédent dans l’histoire du capitalisme. Malgré le trou d’air actuel sur les marchés boursiers, ces six sociétés pèsent à présent collectivement plus de 3.000 milliards de dollars de capitalisation. Mieux que le Produit Intérieur Brut de la France ! S’ils étaient un pays, ils se situeraient entre l’Allemagne et le Royaume-Uni ! Instoppables, les géants de la Tech ? Pas si sûr. Car en même temps, leur horizon s’obscurcit de nuages qui pourraient devenir menaçants. En réaction à leur surpuissance, des contre-pouvoirs commencent à s’organiser, à la fois côté citoyen et côté Etat. « La technologie détourne nos cerveaux et la société ! », proclame le Center for Human Technology (centre pour une technologie humaniste). Cri de ralliement d’une bande de technophobes et de luddites ? Pas du tout : ce sont d’anciens employés et financiers de Facebook et Google qui ont annoncé, le 4 février, la création de ce nouveau think tank qui critique la manière dont les réseaux sociaux et les applications numériques monopolisent notre attention et pervertissent le débat public. (@LObs).

#Surveillance

Chine : tous filmés, tous identifiés ! Ce n’est pas de la science-fiction, en Chine, c’est une réalité. Dans les lieux publics, tout le monde est scruté ; un visage peut instantanément être associé à une identité. Les Chinois appellent ce système « l’œil céleste ». Pendant que les agents de circulation ont le dos tourné, les caméras, elles, dotées du système de reconnaissance faciale, font leur travail. Des caméras intelligentes à tous les coins de rue, et pour ceux qui traversent les feux rouges, l’amende est de trois euros. La Chine ne connait pas de loi sur la vie privée ; être filmé ne semble déranger personne. « Une atteinte à la vie privée ? C’est le prix à payer pour notre sécurité », commente un passant. Dans une des start-ups les plus en pointe de Pékin, on développe des logiciels d’identification pour la police, une vingtaine de gouvernements locaux, et des entreprises privées. (@franceinfo). À lire aussi : En Chine, des caméras devinent qui sont les passants dans la rue (@LeMondefr).

#MediaSocial

Réseaux sociaux et régression démocratique. Par Daniel Perron (docteur en droit) et Chloe Morin (directrice de l’observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès). Il y a quelques années, Alain-Gérard Slama pointait le risque d’une « régression démocratique ». L’ère des réseaux sociaux aurait pu contribuer à rétablir les moyens d’un débat ouvert, accessible à tous, confortant ainsi la démocratie. Or, étude après étude, débat après débat, la qualité des échanges politiques dans la société paraît s’appauvrir. Nous regardons, effarés, la tournure que prennent les débats outre-Atlantique depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, alors que, à bien des égards, le mal a déjà franchi l’Atlantique. Désormais, Raphaël Enthoven peut très justement craindre l’enfer préparé par les nouveaux censeurs progressistes. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Cryptomonnaies

Comment récupérer son argent. Les cours s’affolent, c’est peut-être le moment de revendre le pactole. Mais sortir du game du bitcoin, ether, ripple et consorts, se prépare à l’avance. Avoir un portefeuille nourri en cryptomonnaies peut-être valorisant pour l’égo, mais pour réaliser ses achats, encore faut-il que ces fonds soient rapatriables en monnaie sonnante et trébuchante, en devises acceptées internationalement (euros, dollars ou autres). Disposer de centaines de milliers d’euros sous la forme de cryptomonnaies est donc une chose. Détenir réellement ces fonds en est une autre. Il existe toutefois des services pour opérer une conversion. Mais là encore, si pour les petites sommes la procédure est relativement simple, pour les gros investisseurs, la problématique peut s’avérer plus complexe. (@LADN_EU).

#Societe

Violences faites aux femmes : Twitter, Facebook et YouTube accusés de laxisme. Les auteurs de violences faites aux femmes en ligne bénéficient d’une « très grande impunité » sur Facebook, Twitter et YouTube. C’est la conclusion d’un rapport publié le 7 février par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE). En juin et juillet 2017, cette instance consultative a signalé auprès de ces plates-formes 545 contenus insultants, menaçants ou constituant une forme de harcèlement moral ou sexuel envers des femmes. Seuls 7,7 % d’entre eux ont été supprimés. Le HCE s’est associé, pour ce testing, à trois associations féministes : le collectif Féministes contre le cyberharcèlement, la Fondation des femmes et l’association En avant toutes. Cet organisme placé sous l’égide du premier ministre s’attaque à un phénomène d’ampleur : dans un rapport de l’ONUpublié en septembre 2015, 73 % des femmes interrogées avaient déclaré avoir été confrontées à des violences en ligne ou en être les victimes. (@Pixelsfr).

#Espace

Décollage de Falcon Heavy, la fusée la plus puissante du monde. La démonstration a été parfaitement réussie. La fusée Falcon Heavy de SpaceX a décollé avec succès, mardi 6 février, depuis Cap Canaveral en Floride, devenant le lanceur le plus puissant du monde depuis le dernier vol, voici vingt-neuf ans, d’Energia, développé par l’Union soviétique. Le véhicule, une décapotable rouge de Tesla, devait rester en orbite autour de la Terre pendant cinq heures avant de s’élancer vers Mars. Après deux minutes de vol, deux des lanceurs se sont détachés comme prévu de la fusée centrale qui a poursuivi sa route dans l’espace. (@LeMondefr).

Revue de liens : – Mais pourquoi ces milliardaires sont-ils tant obsédés par l’espace ? (@LObs) ; – Elon Musk, un milliardaire vertigineux à la conquête de l’univers (@Figaro_Economie) ; –Avant Falcon Heavy, des fusées encore plus puissantes ont existé (@Le_Figaro).

06 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 6 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Pollution

xEn Chine, une tour de 100 mètres pour épurer l’air. Il est reconnu que les villes chinoises souffrent d’un taux de pollution particulièrement élevé. Pour améliorer la qualité de l’air de que respirent les citadins, Junji Cao, chercheur de la Chinese Academy of Sciences et expert en chimie de l’atmosphère, a conçu une tour d’épuration de l’air d’un type particulièrement innovant. En effet, haute de 100 mètres, cette tour assure une circulation de l’air dans son unité de traitement par convection naturelle, donc sans qu’il soit nécessaire de faire appelé à un système de soufflerie grand consommateur d’énergie. Pour cela, la base de l’édifice s’entoure d’une immense verrière d’une surface équivalente à la moitié d’un terrain de football qui, par effet de serre, chauffe l’air. (@Sciences_Avenir). Crédit photo : Liu Qiang / ImagineChina / AFP

#Economie

Economie circulaire : encore une consultation avant la feuille de route. Le chemin semble encore long avant la mise en oeuvre des promesses du gouvernement en matière d’économie circulaire. « Nous diviserons par deux les déchets mis en décharge et recyclerons 100% des plastiques sur tout le territoire d’ici 2025 », avait promis le Premier ministre Edouard Philippe lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale le 4 juillet 2017, entérinant ainsi une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Pour y répondre, le ministère de la Transition écologique et solidaire, main dans la main avec celui de l’Economie, a lancé en octobre les travaux pour l’élaboration d’une « feuille de route de l’économie circulaire » attendue avant la fin du premier trimestre 2018. (@latribune).

#Data

Comment les data nourrissent-elles la créativité des marques ? Data et créativité. Les deux concepts, « opposés », seraient enfin perçus par les marques et leurs agences comme complémentaires… voire indissociables. La démarche semble pour autant encore émergente dans l’Hexagone. « Ce mouvement d’associer un concept qui tend vers le rationnel, les data, à une composante plus émotionnelle, la créativité – arrive en France et va se révéler un fort levier d’innovation », explique Roland Koltchakian, spécialiste de la Customer Experience au sein de l’éditeur Oracle. Le déclic se trouverait dans la prise de conscience que « l’exploitation de la donnée pour de la donnée est vain, relève Olivier Goulet, président fondateur de l’agence Iligo. Les marques se doivent donc de réfléchir à ce que les data peuvent produire comme valeur pour l’individu, en termes de services, de produits ou d’expériences complémentaires. » Au risque, sinon, de se retrouver dans l’impasse. (@Emarketing_fr).

#Technologie

Addiction : des anciens de la Silicon Valley tirent la sonnette d’alarme. « Notre société est otage de la technologie ». C’est le cri poussé par l’association américaine Center For Human Technology, composée de cadres repentis de Google, Facebook et consorts. Le groupement a lancé lundi une campagne de sensibilisation auprès de 55.000 écoles publiques aux États-Unis, dévoile le New York Times. Intitulé The Truth About Tech (en français, la vérité sur la technologie), ce programme de prévention est financé à hauteur de 7 millions de dollars. L’action est menée avec Common Sense, observatoire des médias. Le but : lutter contre l’addiction aux réseaux sociaux et aux smartphones. « Ce qui a commencé comme une course pour monétiser notre attention érode désormais les piliers de notre société : la santé mentale, la démocratie, les relations sociales et nos enfants » regrette l’association, en évoquant les réseaux sociaux et les nouvelles technologies. (@latribune).

#Salaire

Comment le numérique transforme la nature du salariat. La Tribune publie chaque jour des extraits issus des analyses diffusées sur Xerfi Canal. Aujourd’hui, comment le numérique transforme la nature du salariat. Il y a des révolutions cachées. Cachées par la statistique, par l’inertie des courbes, qui reflètent la stabilité des organisations aussi bien que l’inertie des conventions et des questions posées par le statisticien. L’effet lampadaire en quelque sorte, qui nous amène à regarder là où la lumière est dirigée, même si ce n’est pas au bon endroit. Partout, pourtant, le numérique conduit les entreprises à repenser leurs process. Partout, on pressent le bouleversement des métiers qui est à l’œuvre. En matière de travail, l’idée en vogue est que nous nous acheminons vers un monde où la collaboration avec l’entreprise s’apparente de plus en plus à une relation client-fournisseur généralisée, flexible et de moins en moins soumise à un lien de subordination. Lire la suite sur le site de @latribune).

#Commerce

Ca se passe en Europe : en Italie, levée de boucliers contre le bracelet d’Amazon. Le « bracelet d’Amazon » suscite un tollé et une opposition unanime, à commencer par celle des syndicats. Ils dénoncent une « honte internationale », « une attaque à la dignité du travail » et une « violation des lois en vigueur sur la protection des travailleurs. » Le gouvernement s’est associé à ce choeur d’indignations. A commencer par le président du conseil, Paolo Gentiloni, qui estime que « le défi, c’est un travail de qualité et non pas le travail avec un bracelet ». Officiellement, le géant mondial du commerce en ligne explique que ce système permettra d’aider ses salariés dans leur tâche augmentant leur productivité. Grâce aux vibrations émises, ils pourront améliorer l’inventaire ou la préparation des commandes en étant guidés puisque le mouvement de leurs mains sera enregistré. (LesEchos).

#Cryptomonnaie

Chute du cours du Bitcoin et des cryptomonnaies : les cinq explications. Le Bitcoin et l’ensemble du marché des cryptomonnaies ont connu ces derniers jours leur chute la plus importante depuis 2013. Le Bitcoin est ainsi descendu jusqu’à environ 6.000 dollars, après avoir atteint 20.000 dollars début janvier. Il était remonté mardi 6 février autour des 7.000 dollars. La chute vertigineuse (que les crypto-investisseurs surnomment «blood bath» – le bain de sang), amorcée depuis quelques jours semblait se stabiliser ce mardi, nombreux étant ceux qui estimaient qu’on avait atteint le niveau le plus bas avant le rebond. L’ensemble du marché avait atteint son plus bas niveau depuis le début du mois de décembre, plongeant sous la barre des 300 milliards de dollars environ alors qu’il avait dépassé les 800 milliards de dollars en début d’année. Voici les cinq raisons majeures qui expliquent ce krach. (@cnewsmatin). À lire aussi : Tempête sur les marchés : est-ce la fin du bitcoin ? (@MagazineCapital).

550 milliards de dollars est bel et bien de la valorisation partie en fumée sur le marché des crypto-monnaies en seulement un mois. Alors que le marché des devises virtuelles pesait près de 835 Mds$ le 7 janvier, il ‘vaut’ aujourd’hui moins de 280 Mds$ selon les données de Coinmarketcap. L’exemple le plus criant de ce retournement est bien sûr le bitcoin, dont le prix a été divisé par trois depuis les sommets de la fin 2017 à près de 20.000$. L’ethereum et le ripple ne sont pas en reste avec des pertes d’environ 60% et 80% par rapport à leur plus haut d’il y a quelques semaines. Il faut dire que les mauvaises nouvelles se multiplient depuis les quatre coins du monde pour les ‘cryptos’. Entre les diverses histoires de piratage et le durcissement de la régulation dans de nombreux pays, l’environnement n’est guère favorable (via @Boursier_com). A lire aussi : La Chine veut interdire tous les échanges de crypto-monnaies en bannissant les plateformes étrangères (@BIfrance).

Bitcoin, Ether, Ripple, Litecoin… les 10 cryptomonnaies à connaître. Le Bitcoin et les cryptomonnaies se retrouvent depuis quelques semaines au coeur de l’actualité. Il existe des milliers de monnaies cryptées, certaines valant seulement quelques centimes d’euros. Le principal rival de Bitcoin est Ehtereum, qui a connu début janvier une progression spectaculaire. Ripple, Bitcoin Cash, Cardano, Litecoin ou encore IOTA sont d’autre acteurs majeurs du monde des cryptomonnaies. Petit tour d’horizon. (@cnewsmatin).

#Media

Dix fiches pratiques sur les technologies qui vont façonner les médias. Billet originellement publié sur FMC Veille, il est présenté dans le cadre d’un partenariat éditorial entre le Fonds des Médias du Canada (FMC) et Méta-Media. Dans un contexte où la technologie, l’intelligence artificielle et la robotisation font évoluer à la vitesse grand V les industries culturelles et créatives, comment demeurer inventifs et originaux dans un monde de similitudes alimentées par les algorithmes ? Comment demeurer compétitif dans un secteur média accaparé par des titans technologiques? Dans ce contexte généralisé de méfiance, de quoi seront faits les mois à venir pour le secteur de la création et la distribution de contenus ? Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Ville

Maddy Keynote, le rendez-vous de l’innovationQuel futur pour nos villes ? Le monde de demain se dessine peu à peu, plus complexe et plus technologique que jamais. Alors que 6 milliards d’être humains vivront en ville d’ici à 2015, il semble indispensable de remodeler le paysage urbain pour le rendre plus efficace et plus agréable à vivre. De l’habitat, en passant par le transport, le bien-être et l’agora, la cité est en pleine révolution. Elle entre dans une nouvelle ère, plus connectée, plus intelligente, plus collaborative et se mue à une vitesse inouïe. Jamais ses repères n’auront été autant bouleversés en aussi peu de temps ! Intervention de Bernard Stiegler :

05 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 5 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

xL’énergie renouvelable bat des records en Europe (mais pas en France). En 2017, le triptyque solaire-éolien-biomasse a dépassé le charbon dans la production d’électricité européenne. La croissance des énergies renouvelables est forte mais cache de profondes disparités entre les pays. Ainsi que des efforts insuffisants en efficacité énergétique. La France réussit l’exploit d’être à la fois en avance et en retard, nucléaire oblige. (@usbeketrica).

Tours solaires: un pas de plus vers l’énergie propre. Au premier temps de la Genèse, Beer-Sheva, située à quelque 150 kilomètres au sud de Tel-Aviv, en Israël, « deviendra un puits de lumière avec la construction de la plus haute tour solaire du monde », s’enflamme Eran Gartner, directeur de Megalim, le consortium chargé de mener à terme la construction de la plus haute tour solaire du monde.  De toutes les énergies renouvelables, la solaire semble la plus prometteuse, comme le montre la première étude mondiale sur les réseaux sociaux et le climat, réalisée par Bloom et publiée en partenariat avec L’Express. Il existe une technologie solaire moins connue que le photovoltaïque, qui convertit directement le rayonnement en électricité. Dite « thermodynamique » (ou CSP, pour concentrated solar power), elle utilise le flux de photons afin de le concentrer en chaleur, puis de le mélanger avec un fluide, avant de produire de l’électricité (@LExpress). A lire aussi : La plus haute tour solaire du monde s’élève dans le désert israelien (@Sciences_Avenir), Dubaï lance la plus grande centrale solaire du monde (@LeSiteInfo) et La société émiratie Masdar a achevé un projet d’alimentation au solaire pour plus de 1 000 villages au Maroc (@energiesmedia).

#Ville

Masdar City peine à sortir du sable émirati. Bâtir une ville durable respectant les plus hauts standards de construction en matière d’économies d’énergie et d’eau, limitant la production de déchets et le rejet de gaz à effet de serre, tout en assurant à ses habitants un confort optimal. Le projet Masdar City, lancé par le sultan Ahmed al-Jaber en 2008 et propriété du groupe étatique d’investissement Mubadala, était ambitieux. Invité par l’entreprise Siemens, Le Temps s’est rendu dans cette éco-cité pionnière, édifiée en plein cœur du désert, présentée comme une vitrine d’innovations architecturales et domotiques. Mais presque dix ans après les premiers coups de pioche, le constat est tout autre. L’avenir radieux que l’on promettait à Masdar City s’est assombri dès le début des travaux, la crise financière de 2008 ayant refroidi l’enthousiasme des investisseurs et découragé les sociétés étrangères à s’installer au cœur de l’éco-cité. La réalité économique du projet, dont le coût faramineux était initialement estimé à 24 milliards de dollars (23,6 milliards de francs), a considérablement freiné le rythme des constructions. (@letemps). A lire aussi : Au milieu du désert, le mirage de Masdar (@LeMondefr).

La municipalité marseillaise a annoncé qu’elle allait doter la ville dès 2018 d’un algorithme d’analyse des données urbaines capable d’anticiper les troubles à l’ordre public. Baptisé Observatoire de la tranquillité publique, ce centre de supervision est inédit dans une grande (métropole) du pays. Il recueillera l’ensemble des données publiques disponibles : mains courantes, captations des caméras de surveillance, informations relevées par les marins-pompiers ou les agents des espaces verts…Pour Félix Tréguer, membre de La Quadrature du Net, association de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet, « même si au début on nous vend des dispositifs encadrés, on constate une accoutumance à ces systèmes, qui banalisent la société de surveillance. C’est la logique même de ces outils qui doit être interrogée. »

Nature, IA, travail : ce qui nous rendra heureux demain. Dans des zones urbaines de plus en plus denses, touchées par la pollution et dans lesquelles il est rare de pouvoir habiter à côté de son lieu de travail, comment concevoir le bien-être ? Cette question, les intervenants lors des tables rondes dédiées au Bien-Être organisées dans le cadre de la Maddy Keynote 2018 se la posent quotidiennement. Et proposent des éléments de réponse pour imaginer, demain, des villes toujours plus agréables à vivre et correspondant mieux aux habitudes de vie de leurs habitants. Premier constat : la ville de demain doit être verte. D’abord parce que la nature a un effet positif sur l’humain mais aussi parce que l’enjeu environnemental est primordial. « Ce n’est pas le modèle de la ville qu’il faut imposer à la campagne mais celui de la campagne qu’il faut imposer à la ville, assène Hugo Meunier, cofondateur de la startup Merci Raymond. Quand on voit les avancées réalisées grâce à la révolution numérique, en matière d’innovations vertes, on a beaucoup de retard. Il faut aller vers la permaculture, l’agriculture urbaine… Au quotidien, dans les villes, ça reste compliqué. » (@bymaddyness). A lire : La Cité du futur a besoin d’une architecture numérique. (@zdnetfr).

#Fiscalite

Redressement fiscal : Amazon a conclu un accord (secret) avec le fisc français. Le géant américain du commerce en ligne Amazon, qui avait révélé en 2012 être visé par un redressement fiscal de près de 200 millions d’euros, a annoncé lundi avoir trouvé un « accord de règlement d’ensemble » avec le fisc français. En 2012, Bercy avait notifié à la filiale française du géant américain un redressement en arriérés d’impôts et en pénalités portant sur les années 2006 à 2010, selon un document financier de l’époque du groupe américain. Contactée par l’AFP, la direction générale des Finances publiques n’a pas souhaité faire de commentaire, se retranchant derrière le secret fiscal. Dans son communiqué, Amazon ne précise pas le montant du chèque qu’il a dû faire au fisc français pour solde de tout compte. « Nous sommes parvenus à un accord de règlement d’ensemble avec les autorités fiscales françaises sur des questions liées au passé », affirme le communiqué d’Amazon, qui précise que « l’ensemble des chiffres d’affaires, charges, profits et taxes liés à l’activité de commerce de détail sont désormais comptabilisés en France ». (@latribune).

#Entreprise

Bientôt un bracelet pour surveiller les employés d’Amazon ? Toujours plus de productivité. C’est l’argument avancé par Amazon pour justifier la création d’un bracelet électronique un peu spécial… Ce dernier permettrait de scruter les moindres gestes de ses employés, en déterminant les mouvements des mains dans ses entrepôts de stockage. Le gadget permet de « surveiller la réalisation des tâches assignées » à un salarié, comme l’inventaire ou les préparations de commandes, explique le brevet du titan de l’e-commerce. Déposé en 2016, il a été validé la semaine dernière par le bureau américain des brevets. (@latribune). A lire : Faut-il s’inquiéter des bracelets électroniques développés par Amazon pour suivre ses salariés ? (@franceinfo).

#Presse

Droits d’auteur et Internet : la presse marque des points à Bruxelles. Bruxelles va-t-elle voler au secours de la presse face à Internet ? Le dossier reste compliqué et n’aboutira pas avant plusieurs mois, mais la création en Europe du « droit voisin » que réclament les éditeurs de presse se décante. Mercredi, lors du comité des représentants permanents, premier rendez-vous au Conseil entre Etats sur ce dossier, une majorité a commencé à se dégager en faveur de ce dispositif, proposé par la Commission européenne dans son projet de réforme de la directive de 2001 sur les droits d’auteur. La France, l’Italie et le Royaume-Uni en particulier défendent ce droit voisin, comme l’Allemagne et l’Espagne, qui s’en sont déjà dotés et ont inspiré le projet. (@LesEchos).

Challenges se bat pour le droit d’informer. Pour le magazine économique « Challenges », comme l’explique son directeur de la rédaction Vincent Beaufils dans un éditorial de l’édition du 25 janvier, il ne peut « pas y avoir deux catégories d’observateurs de l’économie : ceux qui ont le droit de savoir ; et ceux qui sont maintenus dans l’ignorance. » C’est la raison pour laquelle le titre détenu par Claude Perdriel a décidé d’« interjeter appel », dès lundi, d’une décision du 22 janvier du Tribunal de commerce de Paris. Celle-ci le condamne à retirer une information de son site Internet qui révèle qu’un grand distributeur français a été « placé sous mandat ad hoc » et est donc en situation financière difficile. Ce, sous astreinte de 10.000 euros par jour de retard. Ainsi qu’à payer 12.000 euros de frais de justice à la société en question et à déréférencer l’information dans les moteurs de recherche Web. (@LesEchos).

#Cryptomonnaie

Bitcoin : plusieurs banques interdisent les achats à découvert aux particuliers. Mieux vaut prévenir que guérir. C’est ce qu’ont décidé plusieurs banques internationales comme Bank of America, Citigroup, JPMorgan et Lloyds Bank, interdisant à leurs clients d’acheter du bitcoin à découvert, alors que la plus grosse cryptomonnaie du marché est en chute libre. Ces quatre banques, parmi les plus gros acteurs du crédit à la consommation aux Etats-Unis (hormis JPMorgan) et au Royaume-Uni, ont pris cette décision pour éviter des situations de surendettement. Depuis son pic de décembre, à près de 20.000 dollars, le bitcoin a perdu plus de 50 % et est revenu aux alentours de 8.000 dollars. (@LesEchos). À lire aussi : Le bitcoin poursuit sa chute, et passe sous 7.500 dollars (@latribune).

#Gafa

La toute-puissance des Gafa commence à inquiéter. À y regarder de près, les Gafa n’ont pas forcément beaucoup de points communs, sinon leur réussite insolente. Jeudi soir, ils étaient trois à présenter leurs résultats financiers trimestriels : Alphabet, maison mère de Google, Apple et Amazon. La veille, c’était Facebook qui dévoilait ses performances pour l’année 2017. Elles n’ont pas déçu. Le réseau social a engrangé un chiffre d’affaires de 40,6 milliards de dollars l’année dernière, soit une augmentation de 56 % en un an. Ses profits se sont eux élevés à 16 milliards de dollars. Apple a terminé l’année fiscale en septembre 2017 avec un chiffre d’affaires de 229 milliards de dollars pour 61 milliards de bénéfice. Pour son premier trimestre 2018, qui s’est achevé en décembre, Apple revendique un chiffre d’affaires de 88,3 milliards de dollars, les revenus les plus haut jamais engrangés en trois mois pour le fabricant de l’iPhone. Sur la même période, ses profits ont atteint 26,2 milliards de dollars. Amazon a lui annoncé un chiffre d’affaires de 177,8 milliards de dollars, avec des profits trimestriels les plus hauts de son histoire. Enfin, Alphabet, la maison mère de Google, a engrangé des revenus s’élevant à 110,8 milliards de dollars en 2017, et des profits à 12,6 milliards de dollars. (@FigaroTech).

04 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 4 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Internet

xTackling the Internet’s Central Villain: The Advertising Business. The role of the ad business in much of what’s terrible online was highlighted in a recent report by two think tanks, New America and Harvard’s Shorenstein Center on Media, Politics and Public Policy. « The central problem of disinformation corrupting American political culture is not Russian spies or a particular social media platform, » two researchers, Dipayan Ghosh and Ben Scott, wrote in the report, titled Digital Deceit. « The central problem is that the entire industry is built to leverage sophisticated technology to aggregate user attention and sell advertising. » (@NYtimes).  Credits : Doug Chayka. To read : « How Advertising Blew Its Biggest Chance Since the Mad Men » (@umairh).

#Ville

Social, durable, sécuritaire : à quoi ressemblera l’habitat de demain ? Entre envies individuelles et besoins collectifs, le futur de l’habitat dans la ville de demain reste à écrire. Comment conjuguer innovations technologiques avec les problématiques écologiques, sécuritaires, et sociales auxquelles nous devons aujourd’hui faire face ? Le 1e février, la Maddy Keynote réunissait plus de 4 500 participants autour de la Cité du futur. L’occasion de débattre des enjeux de la ville de demain et plus particulièrement des questions d’habitat dans celle-ci. Enceintes connectées, thermostats et ampoules intelligentes… L’internet des objets est en train de prendre une place croissante dans nos lieux de vies. Et si le futur était dans l’intégration des solutions domotiques directement dans le mobilier ? (@bymaddyness).

Smartseille, le premier éco-quartier qui puise son énergie dans la mer. Situé au nord de la cité phocéenne en bordure de mer, à côté du Vieux Port, Smartseille utilise un dispositif thalasso-thermique afin de pourvoir aux besoins énergétiques des habitations, des bureaux et des commerces. A quelques encablures du port, l’eau de mer est puisée à moyenne profondeur, là où sa température est adéquate, puis elle est acheminée vers la ville et passe par une « boucle de transfert énergétique ». Cette boucle, qui consiste en un échangeur thermique, va venir extraire et stocker les calories et les « frigories » présentes dans l’eau pour les redistribuer ensuite aux bâtiments afin d’augmenter ou de baisser leur température selon les besoins. Le dispositif, entièrement non polluant, assure ainsi 70% des besoins en chauffage ou en climatisation des habitants. (@latelier).

À Xiongan, la Chine veut édifier la cité du futur. Le président Xi Jinping, qui veut faire de la Chine une superpuissance « moderne », ne compte pas seulement redonner du lustre à Pékin. Il a aussi décidé de marquer l’histoire en créant de toutes pièces une ville emblématique. Comme l’a fait avant lui Deng Xiaoping, le père des réformes économiques, en transformant un ensemble de village de pêcheurs, Shenzhen, en l’une des cités les plus prospères du pays. Ou Jiang Zemin, en lançant à Shanghaï le quartier d’affaires de Pudong. Dévoilé en avril dernier, le projet consiste à bâtir une cité du futur « verte » et « innovante », qui sera presque trois fois plus étendue que New York. La naissance de cette « ville-jardin » connectée coûterait plus de 230 milliards d’euros sur 15 ans, selon les estimations de la banque Morgan Stanley. (@Figaro_Inter).

Comment vivre ensemble à l’heure des cyberattaques et des fake news ? La cybersécurité sera au coeur des enjeux de la ville de demain, et les réglementations devront savoir faire face à des menaces d’une nouvelle ampleur. Mais pas question pour autant de s’isoler : les partenariats seront même la clé pour proposer des solutions innovantes – et la technologie le moyen idéal de fédérer les citoyens ? Il est certain que des menaces pèsent déjà et pèseront encore sur la vie privée dans cette cité du futur qui sera hyper connectée et ouverte, que ce soit en termes de protection ou de traitement des données. “C’est un vrai challenge. Il faut accompagner les acteurs de manière pédagogique, notamment sur la technologie pour que tout soit sécurisé, surtout en termes d’anonymat“, confie Nicolas Bohy, Pointnext General Manager chez HPE. Même son de cloche chez Olivier Desbiey, Innovation & Foresight Manager à la CNIL : « On ne peut pas laisser les gens dire qu’ils n’ont rien à cacher. D’autant que ce qui est légal aujourd’hui pourrait très bien ne pas l’être demain. La donnée ne doit pas être utilisée pour amener la société vers le totalitarisme », explique-t-il. (@bymaddyness).

#DataPersonnel

Revendre ses données « personnelles », la fausse bonne idée. En quelques années, nos données personnelles ont été transformées en monnaie d’échange contre une boîte mail, un espace de stockage en ligne ou encore un réseau « d’amis ». Considérant la richesse accumulée par les sociétés pourvoyeuses de ces services, nous avons compris à quel point cette relation était asymétrique. Aujourd’hui, certains en appellent au « partage des richesses » en proposant que nous puissions tirer quelque chose de ces données en les vendant plutôt qu’en les cédant gratuitement. Cette idée qui fait son chemin relève d’une idéologie libérale assumée (voire le rapport du Think-tank Génération Libre) qui ne va pas sans poser quelques questions de fond. Creusons. (@MaisOuVaLeWeb).

#Commerce

Amazon, l’Empire Invisible. Par Stéphane Schultz, fondateur de 15marches. L’e-commerce n’était qu’une tactique pour conquérir le monde. D’abord centrée sur l’objectif de devenir l’Everything Store, le « magasin qui vend tout », la stratégie d’Amazon a évolué. L’entreprise veut désormais prendre un pourcentage de l’ensemble des activités économiques, bien au-delà du commerce. Pour y parvenir, Amazon a développé une organisation singulière dans laquelle chaque activité interne est ouverte à des tiers pour être réutilisée. Elle bénéficie ainsi d’un avantage compétitif extrêmement difficile à reproduire par ses concurrents. Nous vous proposons de découvrir comment l’ « entreprise la plus centrée client du monde » a réussi ce tour de force managérial et technologique. (@frenchweb).

#Blockchain

L’Europe ne veut pas « rater » la révolution blockchain. La blockchain est une technologie de stockage et de transmission de données, transparente et sécurisée. Elle fonctionne sans contrôle central et permet, en fonction de ses applications, de se passer des intermédiaires, par exemple les banques. Ses applications sont multiples, mais la plus connue est celle permettant la création de cryptomonnaies, tel le bitcoin, cette monnaie électronique immatérielle, réputée invulnérable aux attaques informatiques, qui n’appartient à aucun État. « Je considère la technologie de la blockchain comme un changement fondamental et je veux que l’Europe soit à la pointe de son développement », a affirmé la commissaire. « L’Europe ne peut pas se permettre de rater cette occasion », a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse où elle a lancé un Observatoire-forum que l’UE veut consacrer au sujet. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

Du porno aux fausses informations, l’intelligence artificielle manipule désormais la vidéo. Gal Gadot, la célèbre interprète du film Wonder Woman, dénoue lentement sa longue ceinture blanche, sous le regard d’un homme en costume, installé à un bureau. Elle retire un à un ses vêtements, laissant apparaître sa poitrine, ses fesses et son sexe. Cette séquence, mise en ligne mercredi 31 janvier par un utilisateur du forum Reddit, a de quoi surprendre. Elle n’est pas tirée d’un film pornographique dans lequel la star hollywoodienne aurait joué, mais d’un montage assisté par intelligence artificielle (IA). Avec un programme nommé DeepFake, l’auteur de la vidéo a pu insérer, sans compétences techniques poussées, le visage de l’actrice israélienne dans cet extrait de film X. Avec un résultat très réaliste. Depuis deux mois, ce genre de vidéos se multiplient à vive allure, avec comme terreau un fil de discussion Reddit créé il y a deux mois, où des dizaines de séquences similaires ont été publiées. Ariana Grande, Selena Gomez, Jessica Chastain, Emma Watson, Natalie Portman ou encore Daisy Ridley font partie des stars dont le visage a ainsi été calqué sur celui d’actrices de films pornographiques. (@Pixelsfr).

#MediaSocial

Twitter reconnaît mais nuance les tentatives russes d’influencer l’élection de 2016. Des milliers de comptes suspendus, des centaines de milliers de tweets supprimés, des millions de tentatives de connexion bloquées : c’est le tableau de chasse qu’a affiché la semaine dernière Twitter, qui devait rendre compte au Sénat américain. Dans un rapport remis le 19 janvier au comité judiciaire du Sénat et rendu public, vendredi 26 janvier, Twitter détaille l’avancée de son enquête concernant les tentatives d’influence russes sur son réseau social entre le 1er septembre et le 15 novembre 2016, au plus fort de la campagne présidentielle ayant mené Donald Trump à la Maison Blanche. D’après l’entreprise américaine, le nombre de traces de tentatives de manipulation imputables à l’Internet Research Agency (ou IRA, une organisation russe de diffusion de propagande proche du gouvernement) ou à de simples « bots » russes (des comptes programmés pour publier ou relayer automatiquement certains tweets) serait, en effet, plus important que ce qu’une première enquête avait initialement permis de déterminer cet automne. (@pixelsfr).

#Television

Gilles Marchand : « Je me bats pour éviter que l’audiovisuel public suisse disparaisse ». Gilles Marchand, le directeur général de la Société suisse de radiodiffusion est l’invité du « Buzz Média Le Figaro ». Il pense que le service public a une sorte de responsabilité d’innovation. Alors que l’audiovisuel public français est en pleine crise, la situation de son homologue suisse est encore plus critique. L’avenir de la SSR est entre les mains des citoyens helvètes. Le 4 mars, si la votation en faveur de la suppression de la redevance obtient la majorité, ce groupe fort de 17 radios et 7 chaînes publiques disparaîtra purement et simplement. Mais aujourd’hui, les sondages sont à 60 % en faveur du maintien. Le directeur général de la SSR détaille les enjeux de ce vote. (@Figaro_Economie).

03 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 3 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Sante

XLa future médecine par les robots. L’intelligence artificielle a fait son chemin dans les hôpitaux du monde entier. Ceux qui se méfient d’une prise de contrôle par un robot n’ont rien à craindre ; l’introduction de l’IA dans les soins de santé ne consiste pas nécessairement à opposer les esprits humains aux machines. L’IA est dans la salle d’examen pour élargir, aiguiser et, parfois, soulager l’esprit du médecin afin que les médecins puissent faire la même chose pour leurs patients. (@Futurism). A lire :  Demain, la médecine sans médecin ? (@usbeketrica).

#Transhumanisme

« Si j’étais immortel, j’inventerais la mort pour avoir du plaisir à vivre. » de Jean Richepin, poète, romancier et auteur dramatique français (1849-1926).

Comment l’individu augmenté se niche dans nos têtes. « Ce n’est plus de la science-fiction. L’homme se robotise et le robot s’humanise… et tout cela préfigure le post-humanisme ! », affirme maître Xavier Labbée, président de l’Institut du droit et de l’éthique de Lille, qui a dirigé l’ouvrage L’homme augmenté face au droit (Presses universitaires du Septentrion, 2015). Il est vrai que les innovations de l’année 2017, de l’implant cérébral visant à booster la mémoire au muscle synthétique surpuissant imprimé en 3D en passant par le premier médicament connecté autorisé sur le marché aux États-Unis, n’auraient pas dépareillé dans un roman futuriste, contant un monde peuplé d’humanoïdes augmentés à force d’implants et de prothèses bioniques. Toutes ces évolutions technologiques plus ou moins abouties, qui accroissent çà et là les capacités de l’être humain sans toujours suivre une finalité médicale, ne sont pas anecdotiques. Elles dessinent le rapport humains-machines du XXIe siècle et nous forcent à le structurer, du moins à le penser. « On peut considérer qu’elles posent des questions sur le statut de l’humain », appuie l’historien Franck Damour, de la chaire « Éthique et transhumanisme » de l’Université catholique de Lille. La pensée transhumaniste a infusé dans les esprits. « Vous n’imaginez pas à quel point l’opinion est transhumaniste sans même savoir ce que ça veut dire », déclare ainsi dans un entretien à Uzbek & Rica Laurent Alexandre, entre autres auteur de l’ouvrage La guerre des intelligences (JC Lattès, 2017). En effet, nous baignons dans l’idée que nous nous trouvons « dans une période post-darwinienne où l’homme prend le contrôle de son évolution« , souligne Franck Damour. (@lesnums).

#Ville

A Amsterdam, le quartier qui veut « pirater la ville ». Le quartier de Buiksloterham, dans la partie nord d’Amsterdam, a connu ses heures de gloire au milieu du XXe siècle, lorsqu’il abritait des usines et des hangars de construction d’avions et des chantiers navals. Déserté depuis une vingtaine d’années, il renaît aujourd’hui de ses cendres, et est devenu, en l’espace de cinq ans, l’un des lieux les plus en vue de la capitale des Pays-Bas. Les habitants ont fait de cette zone un laboratoire urbain où ils testent de nouvelles manières de construire leur logement, de consommer ou de partager des ressources. Une sorte de village écologique et technologique, face de la gare centrale d’Amsterdam, qui veut inventer une nouvelle manière de vivre, très décentralisée, qui s’affranchit des grandes infrastructures municipales d’eau ou d’énergie et prône le retour à l’ultralocal. (@LeMondefr). A lire aussi : Pays-Bas : des habitants d’Amsterdam font de leur quartier un laboratoire pour une ville durable (@ID_LinfoDurable).

L’association Villes de France, en partenariat avec Orange, Tactis, Veolia et Villes internet, publie une étude sur les spécificités de l’innovation telle qu’elle est portée non par les métropoles, mais par des villes moyennes (20.000 à 100.000 habitants). Il en ressort que ces villes, représentant quelque 30 millions d’habitants, peuvent difficilement se positionner à la pointe de l’innovation urbaine, mais peuvent se targuer d’une intelligence plus « humaine » par la proximité avec leurs administrés et la compréhension fine de leurs besoins. La publication propose des outils pour construire une stratégie locale en mobilisant les outils numériques au service du « fourmillement des projets », avant de dresser le portrait de douze territoires innovants. Aux vastes programmes intégrés de ville intelligente, plébiscités par les agglomérations de rang métropolitain, les villes moyennes préfèrent des projets plus ponctuels et réalistes au vu de la capacité limitée des équipes dédiées et de leurs moyens. C’est le message, réaliste et optimiste, que Villes de France a voulu faire passer avec ses partenaires dans une étude intitulée « En route vers des villes plus intelligentes ». (@localtis).

#CivicTech

La technologie au secours de la démocratie. Les dernières élections françaises nous l’ont rappelé : « les démocraties traversent une crise majeure de la représentation », explique dans le journal Le Monde, Loïc Blondiaux, professeur au département de sciences politiques de la Sorbonne (Paris-I) où il dirige un master d’ingénierie de la concertation. Et pourtant, donner la parole aux citoyens sonne comme une évidence dans une démocratie. Un fossé se creuserait-il entre le peuple et ses édiles ? Ces derniers ont-ils oublié que, même s’ils sont élus démocratiquement, le peuple attend des résultats concrets, pas de simples effets d’annonce ? « Nos sociétés contemporaines sont confrontées à la fois à la défiance et au silence des catégories populaires qui, pour certaines, ont renoncé à participer, tandis que d’autres se réfugient dans les extrêmes », pointe le sociologue, pour lequel, la fracture se situerait entre diplômés et non-diplômés. Pour les premiers, plus intégrés politiquement et socialement, la participation à la vie de la cité est normale, c’est même une exigence. Moins évident pour les seconds qui se sentent à l’écart de la société dans laquelle ils vivent. « Pas facile de donner son avis quand on a des horaires décalés ou qu’on a le sentiment de ne pas avoir de place dans la société ». (@villeintelmag).

#Data

Les supercalculateurs, nouveau cheval de bataille de l’Europe. L’Union européenne veut se doter, dans les meilleurs délais, d’infrastructures numériques de pointe, et notamment d’une infrastructure européenne de supercalcul d’envergure mondiale. Aujourd’hui déjà, les supercalculateurs permettent aux Européens de profiter d’innovations dans de nombreux domaines : la santé, l’ingénierie, les énergies renouvelables, la sécurité routière, la cybersécurité…Les applications sont innombrables. À l’aide d’une infrastructure de supercalcul, des médecins slovènes ont pu accélérer de façon spectaculaire les diagnostics génétiques, le délai nécessaire passant de plus d’un mois à quelques jours à peine, voire un seul jour. On utilise aussi les supercalculateurs pour atteindre une résolution toujours plus élevée dans la simulation du changement climatique. Elles permettent également d’améliorer nos connaissances des processus géophysiques et de la structure intérieure de la Terre. (@bymaddyness).

#Cryptomonnaie

L’Unicef veut inciter les gamers à miner de l’Ethereum pour aider les enfants syriens. Oui, les cryptomonnaies peuvent servir pour une bonne cause. C’est ce que tente de démontrer le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) avec le lancement de l’opération « Game Chaingers ». Celle-ci doit permettre de lever des fonds via la blockchain au profit des enfants syriens. Pour monter cette opération, l’organisation s’est appuyée sur l’agence publicitaire BETC. Concrètement, l’Unicef veut rassembler des gamers du monde en ligne pour les inviter à utiliser la puissance de leurs cartes graphiques afin de miner de l’Ethereum, la deuxième monnaie virtuelle derrière le bitcoin. «Installez le logiciel Claymore et lancez ce dernier pour miner quand vous le souhaitez, vous générerez ainsi de l’argent directement sur le portefeuille d’Unicef», explique. Les fonds récoltés grâce à cette opération seront entièrement reversés pour venir en aide aux enfants syriens. Selon l’Unicef, près de 8,3 millions d’enfants syriens nécessitent une aide en Syrie, pays du Proche-Orient englué dans une guerre civile depuis le printemps 2011. (@frenchweb).

#MediaSocial

« Facebook, c’est pour les vieux ». L’ado, cet être énigmatique (aux yeux de toute personne née avant 2000). Que fait-il ? Que veut-il ? Que craint-il ? Surtout quand il est collé à un écran, à commencer par celui de son smartphone ? L’association éducative Génération Numérique a mené une étude sur les « 11-18 ans et les réseaux sociaux ». Elle en présentait les résultats lors d’un événement organisé à Paris par Facebook. Le réseau social est pourtant abandonné par les moins de 18 ans. (@usbeketrica).

#RealiteVirtuelle

L’armée américaine crée un jeu de simulation pour préparer les profs aux fusillades. L’armée américaine et le Département de la sécurité intérieure ont développé une simulation informatique pour entraîner les enseignants à bien réagir en cas de fusillade. Les utilisateurs peuvent choisir de « jouer » en tant qu’enseignant, élève, membre des forces de l’ordre ou tireur. Afin de recréer une atmosphère de panique réaliste, les créateurs du logiciel ont étudié les enregistrements audio des fusillades de Virginia Tech et Sandy Hook. Le logiciel sera disponible gratuitement dans les écoles à partir du printemps prochain.De nombreux établissements scolaires américains organisent déjà des exercices d’évacuation en cas de fusillade, mais la simulation est censée apporter un degré de préparation supplémentaire : « Plus vous avez d’expérience, plus vos chances de survie sont grandes, a expliqué une des ingénieures du projet à Gizmodo. Cela vous permet de vous entraîner et d’avoir plusieurs expériences afin de voir ce qui marche et ce qui ne marche pas. » (@slatefr).

#Tendances

Les 11 tendances techno qui marqueront 2018. Le cabinet Deloitte a dévoilé une étude mondiale dédiée aux évolutions d’usage, de consommation et de marché dans le secteur des technologies, médias et télécommunications en 2018. Premier constat: le smartphone n’est pas près de perdre son hégémonie, aidé par des innovations constantes. La réalité virtuelle, le machine learning gagnent du terrain. (@Ecommercemag_fr).

02 Fév

Régions.news #316 – Edition du vendredi 2 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. En Chine, dans la province du Zhejiang, le parc Yanweizhou a été construit en 2014 à l’endroit où deux rivières se rejoignent pour ne plus en former qu’une. Durant la saison des pluies, il se compose principalement de passerelles et d’archipels. Durant la saison sèche, l’intégralité du terrain est accessible.

#Ville

► En cette fin de mois de janvier, on constate que les inondations sont de plus fréquentes et plus intenses. Que nos villes sont aujourd’hui étanches et vulnérables. Comment les villes peuvent-elles absorber la pluie ? Et si une des solutions pour éviter les inondations serait de les transformer en éponges ultra-absorbantes ? C’est le pari d’un quartier en bord de rivière à Romorantin (Loir-et-Cher). Autour d’un immeuble construit sur pilotis en 2011, le terrain laissé sans construction permet au cours d’eau de se déverser librement en cas de crue. Ce quartier entièrement perméable à l’eau a déjà fait ses preuves lors des crues de 2016. Il s’agit de bâtir des quartiers résilients, dans lesquels « on ne vit plus contre l’eau mais avec l’eau », avance Magali Reghezza-Zitt, géographe à l’École normale supérieure. Ainsi la lutte contre les inondations s’orientent progressivement vers la construction de maisons amphibies ou l’installation de trottoirs éponges.

► Revue de liens : La Chine a lancé en 2014 un projet de « villes-éponges » pour faire face aux inondations  avec le lancement du programme « Sponge Cities » ainsi Hongkong se transforme en ville-éponge comme Shanghai qui devient une « ville-éponge » végétale.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Il s’appelle Baryl et il pourrait devenir le meilleur ami des usagers de la gare Lille-Flandres. C’est un robot-poubelle qui est testé dans le hall de la gare. Il assiste les usagers cherchant à jeter un déchet. Le robot est en effet équipé d’une dizaine de capteurs ultra-sons, des radars lasers et des caméras 3D, afin de détecter les signes des humains qui souhaitent avoir accès à une poubelle.

► A Seclin (Nord), les pompiers testent Colossus, un robot-soldat du feu. Un engin roulant de 500 kg piloté à distance par les sapeurs. Équipé d’une lance à eau, Il est capable d’approcher les zones incendiées où la température atteint parfois 600 à 800 degrés.

#Paiement

► À l’université de Dauphine à Paris, les étudiants paient tous avec Lydia. Cette application de paiement par mobile, gratuite et instantanée, va révolutionner le quotidien des étudiants. « J’utilise Lydia en permanence. À la cafétéria principalement mais aussi pour rembourser des amis ou encore acheter des places de concert », explique un étudiant. Ainsi le paiement sans contact est en train de gagner du terrain. À lire aussi : Les précautions à prendre avant de payer avec votre smartphone.

image003Légende image. Centre Lou Ruvo de santé du cerveau, spécialisé dans les maladies dégénératives, à Las Vegas (Etats-Unis). Architecte : Frank Gehry. Voir dix œuvres architecturales originales à travers le monde sur le site de Lumière De La Ville.

#Cybersecurite

► Un master en cybersécurité a été créé il y a près d’un an en Belgique. C’est l’un des seuls de l’Union européenne. Ici, les étudiants apprennent les techniques de piratage des pirates informatiques. Le but est d’apprendre à pirater pour savoir se défendre. Selon Frédéric Pluquet, professeur de développement et sécurité à l’École supérieure d’Informatique de Bruxelles explique : « Je ne leur apprends pas à être des hackers, mais plutôt des professionnels en sécurité, c’est-à-dire qu’ils savent hacker, mais ils savent surtout se protéger des hackers ». En France, l’Institut des sciences et techniques de Valenciennes (ISTV) propose aussi depuis peu un master « cyberdéfense et sécurité de l’information »,

#MediaSocial

► Facebook apporte de nouvelles modifications sur son fil d’actualité. Le réseau social va y rendre plus visibles les informations locales de ses utilisateurs, a annoncé son PDG, Mark Zuckerberg, lundi 30 janvier, sur sa page. « A partir d’aujourd’hui, nous allons vous montrer davantage de publications provenant de médias situés dans votre ville, petite ou grande. Des informations locales contribuent à créer une communauté, sur internet comme dans la vie », a-t-il expliqué. Elles contribuent « à faire en sorte que le temps que nous passons sur Facebook est du temps de qualité. »

#Sport

► Sauvetage dans l’Himalaya de l’alpiniste Elisabeth Revol : « C’est la première fois qu’on voit une expédition aller sauver des vies via un appel de fonds ». Jean-Christophe, le mari de l’alpiniste, a publié sur Facebook, vendredi 26 janvier, un appel à l’aide sur une plateforme de collecte de fonds sur internet. Objectif : réunir 50.000 dollars américains, afin d’organiser une opération de secours auprès d’Elisabeth Revol et Tomek Mackiewicz. Dans les deux premières heures, plus de 33.000 $ ont été réunis. Les fonds collectés ont permis de financer l’envoi d’une équipe de secours par hélicoptère et de sauver Elisabeth Revol.

#Cybersecurite

► L’application mobile de suivi fitness Strava permet à chaque utilisateur de cartographier avec précision ses parcours de jogging. Elle est très prisée par les militaires. En novembre la société Strava décide de publier sur le Net une carte ultra-détaillée des itinéraires les plus courus par ses utilisateurs. Un chercheur australien a remarqué que les parcours d’entraînement des militaires révélaient localisation de bases militaires secrètes. L’armée française met ses troupes en garde contre cette application de jogging.

#LiensVagabonds

► Consulter les liens vagabonds du 27 janvier 2018 sur le site Méta-Media. À retenir cette semaine :
– Facebook admet que les réseaux sociaux peuvent affecter la démocratie ; – La surveillance augmentée par l’Intelligence Artificielle ; – Comment les médias ont raté le virage numérique ; – Le lumpen prolétariat du web ; – Facebook investit 10 millions € dans l’IA à Paris et Google investit aussi en France. (@Metamedia).

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 2 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#JeuVideo
x Paris, capitale de l’eSport ? Pas si facile … Par Lola Kostadinoff, France Télévisions, Media Lab. L’eSport est en plein boom, en France et partout dans le monde. Le phénomène ne cesse d’attirer spectateurs, pratiquants, éditeurs et bien évidemment marques, qui voient de nouvelles opportunités. A l’heure où les interfaces tactiles et les objets connectés métamorphosent le paysage de la pratique, les acteurs du secteur ont essayé d’imaginer le futur de la discipline lors de la dernière rencontre Dojo eSport à Paris. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Transport

VTC : lancement de Wulo, application qui veut mieux rémunérer les chauffeurs. Wulo, nouvelle application de réservation de VTC et de taxis lancée le 8 janvier, veut se faire une place dans un secteur déjà dominé par des acteurs bien implantés, avec une solution ayant pour objectif de mieux rémunérer les chauffeurs. Cette plateforme, qui permet à l’utilisateur de choisir d’effectuer son trajet en VTC ou en taxi, n’impose pas d’abonnement aux chauffeurs et ne prélève aucune commission, leur permettant ainsi de toucher l’intégralité du prix de la course. Elle est portée par une association, United Drivers, présidée par Manfred Touron, à l’origine du projet. Cet ingénieur informatique, qui a rassemblé une équipe d’une douzaine de bénévoles, a opté pour une forme associative afin de « prouver » qu’il s’agit d’un projet « désintéressé ». Quelques initiatives associatives du même genre ont déjà vu le jour en France ces dernières années, sans toutefois prendre de l’ampleur. Concernant les tarifs pratiqués, « on est aligné sur les moins chers, aujourd’hui c’est Taxify », a déclaré à l’AFP M. Touron, qui souhaiterait que les prix soit décidés par la suite par la communauté de chauffeurs et d’utilisateurs (@Figaro_Economie). A lire aussi : Dégoûté d’Uber ? Voici Wulo, une alternative associative et sans commission (@WeDemain).

#Sante

À 14 ans, elle imagine une appli pour aider les malades d’Alzheimer à reconnaître leurs proches. Pour changer le monde par le biais de l’innovation, il faut commencer par se demander : « Quel problème t’indigne au point que tu pourrais peut-être passer 10 ans à essayer de le résoudre ? », suggère Thibault Duchemin, fondateur de l’appli AVA, ce sous-titreur de poche qui permet aux sourds et malentendants de suivre des discussions de groupe. Cet état d’esprit, la jeune Américaine Emma Yang semble l’avoir eu à l’âge de 7 ou 8 ans, en voyant la mémoire de sa grand-mère commencer à décliner. Dans les années qui ont suivi, la situation n’a fait que se détériorer chez la vieille dame atteinte de la maladie d’Alzheimer, pour qui se souvenir de ses proches était devenu de plus en plus ardu. La petite fille, qui avait appris à coder assez jeune, s’est alors mise à réfléchir au meilleur moyen de lui apporter son aide. (@MashableFR).

#Logement

Sur les canaux de Strasbourg, une maison-bateau carbure à l’énergie solaire. Larguer les amarres, vivre au fil de l’eau sans renoncer au confort d’une maison moderne. L’idée faisait rêver Guy Zins, ancien ingénieur en mécanique qui « aime relever des défis ».  Il a donné forme à ce rêve, en concevant le Boathome. Pas une péniche aménagée, mais un véritable appartement qui se déplace sur les canaux. Si le concept de la maison flottante est déjà dans l’air du temps, la spécificité du Boathome est d’être nomade et écolo. « Contrairement à d’autres maisons flottantes, il n’a pas besoin d’être tracté et il est quasiment autonome en énergie. Ses moteurs à propulsion électrique fonctionnent à l’énergie solaire », explique la fille du concepteur Sarah Zins. Les panneaux solaires qui recouvrent le toit offrent cinq à dix heures d’autonomie. En hiver, un générateur peut prendre le relais. Le bateau peut aussi recharger ses batteries à quai. (@WeDemain ).

#Monnaie

Monnaie normande : lancement prévu à la fin du mois de mars. Le Rollon, le Viking, le Drakkar, la Normande : la deuxième consultation des citoyens organisée par le conseil régional afin de désigner cette monnaie est maintenant close. Le nom sera dévoilé dans les prochaines semaines. Les premiers paiements devraient être possibles avant la fin du trimestre. (@France 3 Normandie).

#IntelligenceArtificielle

Yann LeCun : « L’intelligence artificielle a moins de sens commun qu’un rat ». Pour Yann LeCun, directeur de la recherche en intelligence artificielle de Facebook, l’IA reste loin d’égaler les performances de l’homme ou de l’animal. Elle devra faire ses preuves au cours des prochaines années. Qu’entend-on exactement par intelligence artificielle ? « Il s’agit de la capacité des machines à reproduire des facultés attribuées aux animaux ou aux êtres humains, notamment de la résolution de problèmes. Évidemment, cette définition a considérablement évolué avec le temps. Dans les années 1960 ou 1970, on qualifiait d’intelligence artificielle des fonctions désormais classiques en informatique. Aujourd’hui, on distingue deux branches : celle de l’apprentissage supervisé, où la machine apprend à partir de nombreux exemples, et celle de l’apprentissage par renforcement, où la machine va être récompensée si elle donne une bonne réponse. » (@Sciences_Avenir).

Au fait, c’est quoi l’intelligence artificielle ? Le géant américain Facebook a annoncé un investissement de 10 millions d’euros supplémentaires dans l’antenne parisienne de FAIR, son laboratoire dédié à l’intelligence artificielle. (@FigaroTech).

#Numerique

Numérique et éthique en entreprise : une charte RH pour éviter les dérives. « Les usages du numérique évoluent plus vite que l’action du législateur. Si on ne traite pas de l’éthique aujourd’hui, il y aura des dérives dans le monde du travail », prévient Jérémy Lamri, co-fondateur du Lab RH. L’association, qui regroupe des startups du secteur de l’emploi et des RH, a présenté ce mercredi 31 janvier, la première version d’une charte « Éthique et Numérique RH ». L’initiative, qui a été lancée par la CFE-CGC, syndicat majoritaire chez les cadres, arrive dans un contexte où la question des données personnelles est au cœur de l’actualité. En effet, dès le 25 mai 2018, le Règlement européen sur la protection des données (RGPD) entrera en vigueur dans l’ensemble de l’Europe. Le texte « quasi-constitutionnel » pour les experts, entend renforcer les droits des personnes quant à leurs données personnelles. (@latribune).

#Information

Science contre fake news, la bataille est engagée. Si les rumeurs existent depuis l’Antiquité, le phénomène des « fake news » est apparu plus récemment avec l’essor de nouveaux médias. Le dictionnaire de référence britannique, Collins, a d’ailleurs élu cette expression mot de l’année 2017 et l’a désormais inscrit dans son thésaurus. Nous serions entrés dans une ère de post-vérité où les faits se confondent avec les mensonges. Face à ce danger, venant parfois des plus hautes sphères du pouvoir, les scientifiques tiennent la tranchée. Ainsi, lorsque Donald Trump a eu recours à des fake news pour justifier la sortie des USA de l’accord de Paris, en réponse, un mouvement de contestation a émergé avec l’organisation de Marches pour la Science. À cette occasion, le physicien du CERN James Beacham qui organisait la marche en Suisse a déclaré : « Nous considérons que la [science] bénéficie à l’humanité et qu’elle doit donc être encouragée. Cela peut sonner comme une évidence, mais cette idée n’est plus soutenue par une partie de la population et par certains gouvernements ». (@FR_Conversation).

#Gafa

2017, l’année faste des « Gafa » Ils ont tous, à leur manière, battu des records. A deux jours d’intervalle, les Gafa – Google, Amazon, Facebooket Apple, auxquels il convient d’ajouter Microsoft – ont publié d’excellents résultats financiers, achevant un millésime 2017 historique. Apple, dont l’exercice fiscal est décalé, a par exemple réalisé un chiffre d’affaires de 88,3 milliards de dollars au premier trimestre de l’exercice 2017-2018 (clos le 30 septembre). Les revenus d’Amazon, tirés par le succès de son assistant vocal Alexa, ont eux bondi de 38 % à 60,5 milliards de dollars au quatrième trimestre . La firme de Jeff Bezos enregistre en outre des bénéfices supérieurs au milliard de dollars pour la première fois. Google a connu un 32e trimestre consécutif avec une croissance de son chiffre d’affaires de 20 %, celui de Facebook a augmenté de 47 % .. (@LesEchos).

#ScienceFiction

Pourquoi il faut absolument lire Ursula Le Guin. Ursula K. Le Guin est décédée le 22 janvier. L’auteure de science-fiction américaine est mondialement connue pour ses œuvres qui font également la part belle aux sciences sociales. Récompensée à plusieurs reprises, saluées par ses pairs, elle laisse derrière elle une oeuvre littéraire colossale, dont les fameux cycles de l’Ekumen et de Terremer. Irène Langlet, professeure de littérature contemporaine à l’Université de Limoges, analyse pour Usbek & Rica la vie et l’oeuvre de l’écrivaine, ainsi que l’héritage qu’elle laisse. (@usbeketrica).

01 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 1er février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xPour éviter que des cerfs ne se fassent écraser par les trains de campagne, un institut de recherche japonais a conçu une méthode assez astucieuse à base d’aboiements. En 2016, les compagnies ferroviaires japonaises ont enregistré précisément 613 cas de collision entre des trains et des animaux sauvages. Des incidents en constante augmentation. Ce sont les scientifiques de l’Institut de recherche technique du chemin de fer (RTRI) qui ont finalement eu une idée assez ingénieuse et pour le moins originale : faire pousser aux trains, en particulier en pleine campagne, des cris d’animaux. (@MashableFR). Légende image : Le funiculaire Kintetsu Ikoma Cable de Nara. (image d’illustration).

Mobilité : des véhicules en libre service qui vont carburer à l’éolien. A Tupigny, on ne se pose pas la question. Le respect de l’environnement c’est l’affaire de tous et pas seulement des grandes villes. Alors poussé par une entreprise spécialisée dans les énergies renouvelables, VDN Group (Vent Du Nord), qui opère dans le nord de la France, la municipalité n’a pas hésité à inscrire dans l’un des projets communaux, un parc éolien lequel sera prochainement installé sur le territoire de la commune. Si en sois le projet n’a rien d’innovant, – de plus en plus de communes installent des parcs éoliens sur leur territoire, pour satisfaire leurs besoins en électricité et ceux des habitants -, ce qui l’est beaucoup plus c’est de s’en servir aussi afin de produire de l’hydrogène pour des véhicules automobiles. (@villeintelmag).

Uber va tester un service de location de vélos électriques. Après les VTC et les livraisons de repas, Uber continue de se diversifier et lance « Uber bike ». L’entreprise américaine a dévoilé mercredi le lancement d’une plateforme de location de vélos électriques en libre-service. Pour proposer cette nouveauté, qui sera dans un premier temps cantonné à la ville de San Francisco aux Etats-Unis, Uber s’associe à la start-up Jump Bikes, qui produit des vélos de couleur rouge. Dans un premier temps, 250 vélos à assistance électrique seront mis en service dans les rues de cette ville célèbre pour ses rues pentues. Et si le projet pilote est concluant, les deux entreprises ajouteront 250 vélos supplémentaires à leur flotte dans neuf mois (@LExpress). A lire aussi : Uber se lance dans la location de vélos (Silicon 2.0).

Paris, future capitale mondiale du vélo ? La vélosophie est « l’ensemble des idées, intuitions et sensations nées sur un vélo. Cet espace privilégié et paradoxal de détente dans la tension environnante produit un type de réflexion particulier, souvent proche de la fulgurance. » C’est ainsi que Didier Tronchet définit de façon originale une philosophie du vélo dans son Petit Traité de Vélosophie. La bicyclette, ou le vélo, est un moyen de transport inventé au début du XIXe siècle par le devenu célèbre Allemand, le baron Draise. Très rapidement, le concept est repris et amélioré par le Français Pierre Michaux, notamment avec l’apparition des pédales. La bicyclette étonne et rencontre un grand succès en Europe à travers laquelle elle évoluera pendant un siècle : roues, guidon, dérailleur… Lire le second volet (@lumieresdlv).

#Ville

ForCity lève 8 millions d’euros pour « modéliser » le futur des villes. L’une des startups les plus prometteuses de la French Tech a bouclé un premier tour de table de 8 millions d’euros. Fort d’un modèle déjà rentable et d’un portefeuille clients diversifié, cette plateforme 4D de simulation et d’aide à la décision, focalisée notamment sur les enjeux de la ville intelligente, veut accélérer son développement technologique et son internationalisation. Au-delà des prochaines étapes de ForCity, son PDG François Grosse livre une analyse critique du marché émergent de la smart city, estimé à 1,3 trillion (un milliard de milliards) de dollars d’ici 2020, mais aussi sur les risques et opportunités que ces technologies peuvent engendrer sur les politiques publiques et notre rapport à la démocratie. (@acteursdeleco).

#Data

La grande bataille des données a commencé. La chronique de Gaspard Koenig. Les Gafa sont sous le feu des critiques. A Davos, George Soros a condamné le monopole de fait qu’exercent Facebook et Google. L’accaparement des données personnelles par un petit nombre d’acteurs menace les principes mêmes de la société ouverte en ôtant peu à peu aux citoyens leur autonomie cognitive. En cliquant tous les jours sur des « conditions d’utilisation » illisibles et non négociables (selon une étude de Carnegie Mellon University, un Américain moyen en signe près de 1.500 par an, ce qui correspondrait à 76 jours de lecture), nous nous dépossédons d’une partie non négligeable de notre personnalité. Agrégées, exploitées et souvent revendues en échange d’une gratuité illusoire, nos data nourrissent des circuits économiques pour qui nous sommes à la fois matière première, produit et consommateur. Face à ce constat désormais largement partagé, il est fascinant de voir réapparaître les différentes écoles de philosophie politique. Lire la suite sur le site @LesEchos. AQ lire aussi : Données personnelles : l’Europe ne doit pas se tromper de guerre (@LesEchos).

#Mobile

“Go mobile or go home” – 10 tendances sur mobile à suivre en 2018. Par Kati Bremme, Direction de l’Innovation et de la Prospective. Après les best of en fin d’année, voici les tendances en janvier. Méta-Media vous propose une synthèse de 10 tendances mobiles à suivre en 2018 – de l’UX au marketing, en passant par la technologie et les contenus. « Go mobile or go home », c’est désormais le mot d’ordre pour l’ensemble des éditeurs. Aux U.S., 93,1% des millenials utilisent un smartphone. 85% des adultes consomment les informations sur mobile On passe plus de 5 heures sur son mobile. En 2017, les annonceurs ont dépensé 24 milliards de dollars en publicité programmatique mobile. 2017 fut une année historique : l’utilisation du smartphone dans le monde a dépassé l’usage de tout autre équipement. La consommation d’Internet sur mobile dépasse celle sur les ordinateurs. La recherche sur mobile passe devant la recherche sur desktop. Deux tiers de notre consommation média numérique se passe sur mobile. L’utilisation des réseaux sociaux se fait même à plus de 90% sur mobile. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#MediaSocial

Facebook : des résultats en nette hausse, malgré la charge fiscale. Facebook a publié mercredi 31 janvier des résultats en nette hausse malgré une forte charge fiscale. Le groupe a par ailleurs fait savoir que les utilisateurs passent moins de temps sur le plus grand réseau social du monde, ce qui a fait reculer le titre en Bourse. « 2017 a été une année forte mais aussi une année difficile », a commenté le président de Facebook, Mark Zuckerberg, en référence aux critiques qui pleuvent depuis des mois sur le réseau, accusé de laisser pulluler la désinformation.  Le groupe a dans la foulée annoncé des changements, dont certains sont intervenus fin 2017, pour tenter de redresser la barre. Des modifications qui ont entraîné une baisse du temps passé sur la plateforme « d’environ 50 millions d’heures par jour ». A lire aussi : Facebook : les résultats bondissent mais le temps passé sur le réseau diminue (@LesEchos).

Facebook : « Nous avons créé des outils qui déchirent le tissu social ». Les langues se délient. D’anciens employés de Facebook n’ont pas hésité à critiquer leur ex-employeur en 2017. Dernier exemple en date : Chamath Palihapitiya, ancien vice-président chargé de la croissance de l’audience entre 2007 et 2011. Il a déclaré en décembre dernier ressentir « une culpabilité énorme » vis-à-vis du réseau social qu’il a aidé à construire. Lors d’une conférence à la Stanford Graduate School of Business, il n’hésitait pas à déclarer : « Je pense que nous avons créé des outils qui déchirent le tissu social. (…) Il n’y a pas de discours civil, pas de coopération ; mais de la désinformation. Ce n’est pas un problème américain (…). C’est un problème global. » A lire : Facebook est-il devenu dangereux ? (@latribune).

#Cinema

Netflix s’intéresse à EuropaCorp. Le géant américain de la vidéo par abonnement Netflix s’intéresse à EuropaCorp, la société de production de films et de séries de Luc Besson, emblématique dans le septième art français mais actuellement en difficulté financière. Selon nos informations confirmant celles de « Variety », il y a bien des discussions entre les deux groupes, même si le périmètre de l’opération, sa forme et son échéance sont encore à déterminer. Certains soulignent que l’arrivée de Rodolphe Belmer, qui a été PDG de Canal+ de 2012 à 2015, au conseil d’administration de Netflix pourrait faciliter les choses. (@LesEchos).

Un système d’intelligence artificielle remplace tous les héros de films par Nicolas Cage. Et si Nicolas Cage endossait le rôle de James Bond, d’Indiana Jones, de Frodon Sacquet ou encore de Batman ? Avec la technologie dite de l’apprentissage profond, ou « deep learning » en anglais, c’est possible. Faisant appel à l’intelligence artificielle, ce procédé permet à un programme informatique, à partir d’une photo de l’acteur, d’imaginer ce à quoi il ressemblerait s’il était doté des caractéristiques de ces différents héros, a rapporté le site américain The AV Club (lien en anglais), lundi 29 janvier. (@franceinfo).

31 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 31 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Architecture

xCentre Lou Ruvo de santé du cerveau, spécialisé dans les maladies dégénératives, à Las Vegas (Etats-Unis). Architecte : Frank Gehry. Voir dix œuvres architecturales originales à travers le monde sur le site de Lumière De La Ville.

#Ville

Les banques peuvent jouer un rôle central dans la « ville intelligente » du futur. Ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait des autres. Les agences bancaires – que les grands réseaux entendent pourtant rationaliser et fermer par centaines à travers le territoire – resteront encore bien visibles dans les « villes de demain »… tout en changeant profondément de fonction . Une étude menée par Score Advisor et Novamétrie (en partenariat avec Arkéa, RCI Bank et Société Générale) – portant plus largement sur les services financiers à l’heure des « villes intelligentes », esquisse les services que rendront demain les agences, et plus largement les banques. Encore appelée « smart city », cette idée veut que l’exploitation massive de données mesurées par des capteurs et des objets connectés toujours plus nombreux permette de faciliter la vie en ville. « D’ores et déjà, la ville intelligente mobilise de multiples prestataires : opérateurs téléphoniques, grands acteurs de l’internet, promoteurs immobiliers, constructeurs automobiles », soulignent les auteurs de l’étude. Mais les banques restent pour l’heure relativement en retrait de ces réflexions. (@LesEchos).

Shenzhen : quand la Chine s’éveille à la Smart City. En matière de développement intelligent des villes et territoires, la République Populaire de Chine n’est pas en reste. Dans ce grand pays à la démographie exponentielle, les villes se transforment à grande vitesse en intégrant les dernières technologies, l’internet des objets, les nouvelles mobilités et services industriels connectés. C’est le notamment le cas de Shenzhen, considérée comme l’usine du monde en matière des technologies, mais aussi modèle en matière de ville intelligente. (@villeintelmag).

#Paiement

Paiement par smartphone : l’application Lydia cartonne auprès des jeunes. Fini les gros chéquiers, les petites pièces et les retraits au distributeur. A l’université de Dauphine à Paris, les étudiants paient tous avec Lydia. Une application de paiement par mobile, gratuite et instantanée, va révolutionner le quotidien des étudiants. « J’utilise Lydia en permanence. A la cafétéria principalement mais aussi pour rembourser des amis ou encore acheter des places de concert », explique un étudiant. Le paiement sans contact est en train de gagner du terrain. (@LeParisien_Eco). A lire aussi : Les précautions à prendre avant de payer avec votre smartphone (@01net).

Fin de l’argent liquide : on nous « cash » tout ? (#CDanslAir)  À la boulangerie, au supermarché, dans les magasins de vêtements… Plus rapide, plus pratique, le sans contact est partout. Depuis octobre, le plafond du paiement sans contact est passé de 20 à 30 euros, encourageant son utilisation. Selon les chiffres du Groupement des Cartes bancaires, les cartes avec paiement sans contact représentent aujourd’hui 70% du parc CB et 625.000 commerçants acceptent ce mode de paiement en France.De plus en plus d’applications font désormais office de moyens de paiement, et pourraient même, à terme, remplacer la carte bancaire. Moins de transactions en argent liquide… Une évolution qui pourrait faire le bonheur des administrations fiscales. Travail au noir, fraudes fiscales, le cash difficilement traçable permet aussi tous les trafics. Certains États ont déjà commencé leur transformation monétaire, comme la Suède. Dans ce pays, la proportion de paiements en cash dans les commerces a dégringolé de 40% en 2010 à 15% en 2016. Il n’est par exemple plus possible de payer les transports publics en liquide. L’argent liquide peut-il réellement disparaitre ? Quels sont les dangers du paiement sans contact ? Ce mode de paiement influence-t-il notre consommation ? (@latribune).

Revue de liens : – « Zero cash economy » : la mort annoncée de l’argent liquide (@LaTribune), – Les cryptomonnaies signent la fin de l’argent liquide (@EchosExecutives), – Le succès de l’argent mobile africain pourrait devenir mondial, – La Suède sera-t-elle le premier pays avec sa propre monnaie virtuelle ? (@expressbe_fr)

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle divise l’opinion publique mondiale. Internet, les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle peuvent avoir un impact sur la planète entière, mais le regard que nous portons sur eux varie grandement d’un pays à l’autre. C’est ce qui ressort d’une étude sur l’acceptation des technologies numériques dévoilée ce mardi par l’agence de communication BETC. Intitulée « iLife – bienvenue dans la vie sous algorithmes », cette enquête a été menée courant 2017 auprès de plus de 12.000 personnes dans 32 pays. Dans le domaine du numérique, l’édition 2018 met surtout en lumière une fracture importante entre l’opinion publique des pays occidentaux et celle de l’Asie. Ainsi, 64 % des consommateurs chinois pensent que l’intelligence artificielle « nous libérera des tâches répétitives et nous donnera plus de temps pour profiter de la vie », contre seulement 33 % des Français, 36 % des Britanniques ou 31 % des Américains. A lire aussi : L’intelligence artificielle inquiète deux Français sur trois (@LesEchos).

#MediaSocial

Facebook va mettre en avant les infos locales sur vos fils d’actualité. Facebook apporte de nouvelles modifications sur son fil d’actualité. Le réseau social va y rendre plus visibles les informations locales de ses utilisateurs, a annoncé son PDG, Mark Zuckerberg, lundi 30 janvier, sur sa page. « A partir d’aujourd’hui, nous allons vous montrer davantage de publications provenant de médias situés dans votre ville, petite ou grande. Des informations locales contribuent à créer une communauté, sur internet comme dans la vie », a-t-il expliqué. Elles contribuent « à faire en sorte que le temps que nous passons sur Facebook est du temps de qualité. » (@franceinfo).

#Sport

Sauvetage dans l’Himalaya de l’alpiniste Elisabeth Revol : « C’est la première fois qu’on voit une expédition aller sauver des vies via un appel de fonds ». Jean-Christophe, le mari de l’alpiniste, a publié sur Facebook, vendredi 26 janvier, un appel à l’aide sur une plateforme de collecte de fonds sur internet. Objectif : réunir 50.000 dollars américains, afin d’organiser une opération de secours auprès d’Elisabeth Revol et Tomek Mackiewicz. Dans les deux premières heures, plus de 33.000 $ ont été réunis. les fonds collectés ont permis de financer l’envoi d’une équipe de secours par hélicoptère et de sauver Elisabeth Revol.

#Cryptomonnaie

Bitcoin : les quatre chiffres fous (et inquiétants) des ICO. Ils sont plus de 100.000 ce 15 janvier à attendre devant leur ordinateur. Dans quelques minutes, ils pourront investir dans « The Key », un projet très attendu de cryptomonnaie chinoise censé permettre le développement d’une technologie de reconnaissance digitale. Mais au moment de l’ouverture de  la levée de fonds numérique (ICO ou Initial coin offering),  c’est la douche froide. Presque aucun des investisseurs ne parvient à acheter des « tokens », sorte d’actions du projet. Le site est saturé, victime de l’afflux des visiteurs et des tentatives de piratage. L’une des ICO les plus attendus de 2018 est un grand fiasco. Sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, le plantage tourne au scandale. L’accident de « The Key » n’est pas isolé. Des échecs comme le sien, il s’en produit des dizaines par mois, comme le souligne Ernst Young (EY) dans un rapport qui vient d’être publié, et qui alerte sur les risques de ce marché qui pèse plusieurs milliards de dollars. Les dangers du secteur en 4 chiffres : Plus de 300.000 dollars par seconde, 10 % des sommes sont piratées, Seuls 25 % des projets atteignent leurs objectifs, 70 % des levées de fonds se font sur le même réseau. (@LesEchos).

#LiensVagabonds

Netflix leader mondial de la télé. À retenir cette semaine : – Facebook admet que les réseaux sociaux peuvent affecter la démocratie ; – La surveillance augmentée par l’Intelligence Artificielle ; – Comment les médias ont raté le virage numérique ; – Le lumpen prolétariat du web ; – Facebook investit 10 millions € dans l’IA à Paris et Google investit aussi en France. (@Metamedia).

30 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 30 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xPour limiter les inondations, Shanghai devient une « ville-éponge » végétale. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2010, 700 décès et 300 disparitions ont été attribués à des inondations en Chine, résultant selon The Guardian des pluies torrentielles qui se déversent sur le pays. C’est pourquoi ce dernier a lancé depuis 2015 le projet Sponge-cities : aménager les mégapoles, non pour devenir étanches, mais pour qu’elles puissent absorber et détourner ces eaux. Comme l’expliquait Wen Mei Dubbelaar, ingénieur responsable du traitement des eaux chez Arcadis : « Dans la nature, la majeure partie des précipitations s’infiltre dans le sol ou rejoint les eaux, mais cet écoulement est détourné par les revêtements imperméables. Désormais, seulement 20-30% des eaux de pluie sont absorbées par les sols des zones urbaines, ce qui entrave la circulation naturelle et a pour conséquence des engorgements et inondations. » (@detours).

« Les structures urbaines peuvent soit accroître l’ampleur d’un désastre, soit au contraire en diminuer les impacts, voire réduire la possibilité de déclenchement d’un phénomène. » Isabelle Thomas, professeure d’urbanisme à l’Université de Montréal. Elle a co-dirigé l’ouvrage La ville résiliente. Comment la construire ? (Presses de l’Université de Montréal, Août 2017). À lire : Metropolis 2049 : la ville résiliente du futur.

Berlin est en train de se transformer en « ville-éponge » : elle veut retenir et utiliser les eaux de pluie afin de réguler naturellement sa température. Comme l’explique ce reportage de Bloomberg, Berlin veut en effet s’inspirer du cycle naturel de l’eau afin de verdir ses édifices, réduire les risques d’inondation et « climatiser » naturellement sa ville grâce à l’évaporation. L’objectif : déjouer les effets néfastes de l’urbanisation et de l’asphalte (îlots de chaleur, inondations…) pour au contraire tirer profit des eaux pluviales en repensant les systèmes de drainage et l’utilité de l’eau dans les villes.

Inondations : comment les villes peuvent-elles absorber la pluie ? Quand les pluies deviennent diluviennes et que les rivières sortent de leur lit, nos villes sont aujourd’hui étanches et vulnérables. Et si la solution pour éviter les inondations était de les transformer en éponges ultra-absorbantes ? C’est le pari d’un quartier en bord de rivière à Romorantin (Loir-et-Cher). Autour d’un immeuble construit sur pilotis en 2011, le terrain laissé sans construction permet au cours d’eau de se déverser librement en cas de crue. Ce quartier entièrement perméable à l’eau a déjà fait ses preuves lors des crues de 2016. Construire des quartiers ou même des villes entières semblables à des éponges, c’est aussi l’ambition des autorités chinoises. Les eaux passent par un revêtement perméable pour être collectées plus d’un mètre sous la chaussée dans certaines villes. « Avant la transformation, même en cas de petite pluie, l’eau stagnait. Et quand il y avait une averse, c’était inondé », témoigne l’habitant d’une ville chinoise spécialement aménagée. Une eau disponible en abondance pour l’arrosage public qui limite aujourd’hui les risques d’inondation, mais aussi les risques de canicule en été. (@franceinfo).

Routes inondées, musées en alerte, Franciliens les pieds dans l’eau ou évacués en cette fin de mois de janvier. Comment l’Ile-de-France se prépare-t-elle à la survenue de ces événements amenés à devenir plus intenses ? Les zones déjà inondées ne doivent pas être reconstruites à l’identique. Il s’agit de bâtir des quartiers résilients, dans lesquels « on ne vit plus contre l’eau mais avec l’eau », avance Magali Reghezza-Zitt, géographe à l’Ecole normale supérieure. La ville de Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher), par exemple, a inauguré en 2011 de nouvelles constructions avec des niveaux surélevés, des habitations au premier étage tandis que le rez-de-chaussée laisse passer l’eau, des chemins permettent de circuler en hauteur. Sept solutions existent pour se protéger des crues ou les limiter : Repenser la ville, Repenser la gestion de risque, Revoir les pratiques agricoles, Favoriser les zones humides, Créer des bassins de rétention, Améliorer la prévision scientifique et Sensibiliser les populations. (@LeMondefr).

#Entreprise

Publicis et Microsoft s’allient dans l’intelligence artificielle. Réinventer la manière de travailler grâce à l’intelligence artificielle. Telle est l’ambition du partenariat signé entre Publicis et Microsoft. Après avoir fait tomber les barrières et les organisations en silos, Publicis a réinventé la manière de travailler autour des besoins de ses clients. Son offre s’étend désormais du conseil dans la transformation numérique des marques jusqu’à la création publicitaire. Depuis l’acquisition de l’américain Sapient, Publicis est une société à dominante technologique qui rivalise avec les Accenture et les Cap Gemini. Mais pour parfaire cette réorganisation, Publicis avait besoin d’une plateforme collaborative permettant de faire travailler ensemble un créateur argentin, un marketeur parisien, un programmeur indien ou un développeur américain. Cette plateforme, baptisée «Marcel», verra le jour en mai 2018. « Mais c’est un ambitieux projet qui courra sur une dizaine d’années », prévient Emmanuel André, le Chief Talent Officer de Publicis Groupe recruté en septembre dernier. L’enjeu est important puisque Marcel a l’ambition de faire travailler ensemble 80.000 collaborateurs de Publicis dans plus d’une centaine de pays. (@Figaro_Economie).

#Cryptomonnaie

500 millions de dollars en cryptomonnaies envolés : comprendre le braquage de Coincheck en 3 questions. L’équivalent de plus de 500 millions de dollars en NEM, qui tourne autour du dixième rang mondial des cryptomonnaies, ont été siphonnés de la plateforme d’échange japonaise Coincheck vendredi 26 janvier, à 3 heures du matin heure locale. 260 000 clients sont touchés. Coincheck, l’un des plus gros sites de cryptotrading du pays, a en réponse limité les retraits de toutes devises et toutes activités de trading hors bitcoin. Coincheck a déclaré s’engager à rembourser ses clients avec ses propres fonds. Tokyo avait réglementé en avril 2017 pour ordonner à tous les sites de cryptoéchange de s’enregistrer auprès du gouvernement. Les plateformes préexistantes, comme Coincheck, étaient autorisées à continuer leurs activités pendant le processus d’approbation de leur demande. Celle de Coincheck avait été soumise en septembre 2017 et n’a pas encore eu de suite. (@Numerama). A lire aussi : Cryptomonnaies: le Japon sanctionne Coincheck après le plus gros «braquage virtuel»  (@FigaroTech).

Le Royaume-Uni subit son premier braquage au bitcoin. Les monnaies virtuelles peuvent donner lieu à des braquages, eux, bien réels. Quoique. Un couple de traders britanniques en a fait l’amère expérience il y a une semaine, essuyant ce que le « Sunday Mail » présente comme le premier « vol aggravé » commis pour dérober des bitcoins au Royaume-Uni. Avant que l’on se rende compte que les voleurs étaient en fait repartis bredouilles. Amy Jay, âgée de 31 ans, et son compagnon Danny Aston, 30 ans, étaient tranquillement installés avec leur bébé dans leur maison à 800.000 livres de Moulsford, dans le Sud de l’Angleterre, quand quatre individus cagoulés et armés se sont introduits chez eux et ont forcé l’homme à virer depuis son ordinateur une somme en bitcoins dont le montant n’a pas été révélé. Ils se sont ensuite évaporés dans la nature. La police a néanmoins confirmé par la suite que rien n’avait été volé : le trader a visiblement fait mine de procéder au transfert, mais n’a en réalité rien transféré. (@LesEchos).

Le bitcoin peut-il sauver la Corée du Nord de la ruine ? Les crypto-monnaies pourraient être une bouée de sauvetage pour la Corée du Nord ? C’est en tout cas ce que craignent certains spécialistes de ces questions. Cité par Reuters, Mun Chong-hyun, analyste chez ESTsecurity, une société de cybersécurité sud-coréenne, estime que les crypto-monnaies sont le meilleur moyen pour les Nord-Coréens de gagner des devises étrangères. Elles présentent l’avantage de pouvoir être blanchies plusieurs fois et d’être difficiles à tracer. Plusieurs éléments portent en effet à croire que la Corée du Nord forme ses hackers à détourner des monnaies virtuelles afin de faire rentrer du cash dans les caisses du régime stalinien. Et dans le viseur des pirates informatiques de Kim Jung-Un, il n’y aurait plus seulement le Bitcoin, la crypto-monnaie star, mais aussi une moins connue, le Monero. (@lesinrocks).

#Cybersécurite

Google veut créer un « système immunitaire ». Google a un nouveau petit bébé : Chronicle. La firme de Mountain View a annoncé mercredi le lancement de sa première société indépendante. Elle a été couvée depuis février 2016 dans son « Laboratoire X », en charge de ses projets décrits comme les plus innovants. Avec Chronicle, Google se lance dans la cybersécurité à destination des entreprises. « Nous voulons aider à repérer et arrêter les cyberattaques avant qu’elles ne causent des dommages », explique dans une note de blog publiée mercredi Stephen Gillet, co-fondateur et dirigeant de Chronicle. C’est également l’ancien directeur opérationnel de Symantec, spécialisée dans les logiciels antivirus. « Aujourd’hui, la réalité, pour la plupart des entreprises, en matière de cybersécurité, est réactive : trouver et nettoyer les dégâts », complète dans une note de blog Astro Teller, à la tête du Laboratoire X. « Le monde numérique a besoin d’un ‘système immunitaire », conclut-il. (@latribune).

#MediaSocial

Facebook va-t-il vérifier les pièces d’identité de ses utilisateurs ? Facebook vient de mettre la main sur Confirm.io. Lancée en 2015 à Boston (Etats-Unis), cette jeune pousse est spécialisée dans la vérification d’identité sur Internet, comme par exemple les permis de conduire. Son logiciel permet à des entreprises tierces d’extraire des informations des documents d’identité afin de les croiser avec des données biométriques – comme une reconnaissance faciale, pour confirmer l’identité d’une personne sur Internet. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé. L’équipe de 26 personnes, qui a annoncé cesser ses activités, va être entièrement intégrée au personnel du réseau social. Mais que s’apprête à faire Facebook de cette startup ? Le plus grand réseau social au monde, avec 2,07 milliards d’utilisateurs, botte en touche. « Nous sommes heureux d’accueillir l’équipe de Confirm chez Facebook. Leur technologie et leur expertise soutiendront nos efforts continus pour garder notre communauté en sécurité », assure l’entreprise de Mark Zuckerberg auprès du site spécialisé TechCrunch. (@latribune).