20 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 20 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

x► Et si on arrêtait d’associer la réussite d’une startup au montant de ses levées de fonds ? Tribune de Denis Fages, Fondateur et président de VideoTelling.fr  Faute de chiffre d’affaires, le développement des startups se mesure de plus en plus au montant de leurs levées de fonds. S’ils sont un indicateur de la confiance des investisseurs, ces tours de tables ne prédisent en rien du succès des jeunes pousses. Pire, ils les empêcheraient de se concentrer sur le seul objectif qui vaille : la rentabilité. Depuis l’avènement du web et du digital, les choses ont diablement changé ! Le rêve américain de la réussite “en millions de dollars” a débarqué en France. Aujourd’hui, bon nombre de jeunes diplômés rêvent de devenir de futurs GAFA ou leurs petits frères, parfois avec des concepts économiques qui sont de l’ordre du fantasme digital… (@bymaddyness).

#Transport

► La voiture électrique : pas si vertueuse que l’on veut nous le faire croire. Une voiture électrique, durant l’ensemble de son cycle de vie, émet presque autant de carbone qu’un véhicule diesel », affirme le journaliste et ancien juriste, Guillaume Pitron, dans son ouvrage intitulé : « La guerre des métaux rares ». « Ce n’est pas moi qui le dit mais un rapport de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie » De quoi battre en brèche les propositions de notre gouvernement et notamment de son ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, lequel affirmait en juillet 2017, lors de la présentation du « Plan Climat », au gouvernement : « Nous visons la fin de la vente des voitures à essence et diesel d’ici à 2040 », pour les remplacer par des voitures électriques. (@villeintelmag).

► C’est la voiture du futur, c’est un véhicule de l’espace, et ce n’est pas de la science-fiction, car le taxi volant autonome est déjà une réalité. La course entre les constructeurs est lancée : pas moins de huit projets de taxi-drone ont de grandes chances d’aboutir dans un avenir proche. Dans le ciel de Dubaï (Émirats arabes unis), depuis l’an dernier, plusieurs entreprises testent les performances de leurs engins sans passagers. La société chinoise Ehang vient de réaliser les premiers essais avec des passagers de son quadrirotor Ehang 184 capable de transporter une personne et un bagage léger à près de 130 km/h, à une altitude maximum de 500 m et pendant 25 minutes. La question n’est plus de savoir « si » mais plutôt « quand » des services de drones taxis verront le jour, le principal obstacle à un déploiement rapide étant plutôt juridique que technique. (@franceinfo).

#Ville

► Les acteurs montpelliérains de la blockchain se fédèrent en association. L’association, nommée Civis Blockchain, réunit des personnalités et entreprises de l’écosystème blockchain local. Cette nouvelle structure, née le 5 février, entend fédérer les acteurs du territoire pour promouvoir les usages citoyens de cette technologie. L’association veut promouvoir les usages citoyens de cette technologie et des logiciels libres « dans la collecte, la sécurisation, le traitement et la valorisation des données dans le respect des réglementations ». « Montpellier est le deuxième écosystème après Paris et le premier sur la smart city, assure Géraldine Mauduit, référente Fintech de la French Tech, qui pilote également la zone blockchain du salon IoT Cloud Data à Paris. Ce n’est pas la seule association en France, mais la première sur l’usage citoyen, la démocratie participative et l’orientation smart city. » (@ObjectifLR).

#IntelligenceArtificielle

► Les intelligences artificielles sont-elles sexistes ? Des spécialistes nous répondent. Les biais humains des algorithmes sont de plus en plus pointés du doigt. Créées massivement par des hommes, les intelligences artificielles reproduisent des schémas du passé. Rencontres avec des spécialistes de la question. Il y a eu Tay, l’assistante conversationnelle de Microsoft rapidement déconnectée de Twitter. Il y a les assistants intelligents, aussi, qui prennent très souvent des traits féminins : Alexa chez Amazon, Cortana chez Microsoft ou encore Emma, assistante virtuelle intelligente de l’opérateur suédois Telenor aux traits d’une jeune femme de 28 ans, disponible 24h sur 24 pour répondre jusqu’à 5 000 questions de clients par jour… Et puis, côté expertise ou force physique, il y a ces intelligences artificielles qui prennent le plus souvent des traits masculins. (@Numerama).

► La Chine creuse l’écart avec les Etats-Unis dans la course à l’intelligence artificielle. En 2017, 15,2 milliards de dollars ont été investis dans les start-up dans le secteur de l’intelligence artificielle (IA) dans le monde. Ces investissements en IA ont bondi de 141% en un an, et 1 100 nouvelles start-up ont émergé l’année dernière. Et pour la première fois, la Chine a dépassé les Etats-Unis en termes de financement. En effet, selon une étude publiée par CB Insights sur les tendances à surveiller en intelligence artificielle, l’empire du Milieu a attiré 48% des investissements en valeur dans le secteur, contre 38% pour les Etats-Unis. Pour mémoire, en 2013, la Chine n’avait attiré que 11,3% des financements mondiaux destinés à l’IA. Même si les Etats-Unis comptent toujours plus de start-up dans le secteur que la Chine, les Américains perdent aussi leur avance sur ce critère : en 2017, ils ne représentent plus que 50% des start-up IA, contre 77% en 2013. (@frenchweb).

L’intelligence artificielle peut-elle remplacer l’intelligence humaine ? A priori, le propos d’Antonio Damasio peut paraître assez éloigné des grands débats économiques. Sauf qu’avec L’Ordre étrange des choses, ce professeur de neurosciences, de neurologie, de psychologie (rien que ça…), surtout connu pour ses best-sellers philosophico-scientifiques comme L’Erreur de Descartes et Spinoza avait raison, apporte une contribution déterminante au débat majeur des prochaines décennies: comment va évoluer la relation entre l’homme et la machine? L’intelligence artificielle peut-elle reproduire, voire remplacer, l’intelligence humaine? Un débat qui transcende toutes les disciplines, et l’économie n’est pas la moins concernée. La démonstration chemine, implacable: ce n’est pas grâce à son cerveau que l’homme crée de la culture et de la cohésion sociale. Les prémices de ces comportements sociaux existent aussi chez n’importe quels insectes, bactéries ou cellules depuis l’aube de la biosphère… (@LExpress).

#Terrorisme

► Londres veut déjouer la propagande de Daech grâce à l’intelligence artificielle. C’est un avertissement aux apprentis terroristes qui souhaiteraient faire du prosélytisme vidéo en faveur de l’Etat islamique. Ils pourraient bientôt être réduits à un silence forcé, avec l’incapacité de publier des vidéos sur les réseaux sociaux. C’est ce que leur promet en tout cas Londres qui vient de dévoiler une nouvelle arme : un logiciel fondé sur l’intelligence artificielle, qui peut détecter dans une vidéo en phase de publication si elle contient des éléments de propagande propre à Daech. L’outil a été développé à l’attention des petites ou moyennes plateformes de partage de vidéo  qui n’ont pas toujours les moyens de géants tels que Facebook ou Youtube pour développer leurs propres programmes. (@LesEchos).

#Solidarite

► Jeux vidéo et cryptomonnaie au secours des enfants en Syrie. Jouer aux jeux vidéo peut sauver des vies en Syrie. Tel est le slogan de la dernière collecte de fonds de l’Unicef. Depuis le 2 février, l’organe des Nations unies pour la protection de l’enfance fait appel aux « gamers » pour venir en aide aux enfants victimes du conflit syrien. L’initiative n’a, a priori, rien de révolutionnaire. De nombreuses associations mobilisent depuis des années les professionnels de jeux vidéo afin qu’ils incitent leurs fans sur Internet à mettre la main à la poche pour soutenir la lutte contre le cancer ou pour améliorer le sort des enfants hospitalisés. (@FRANCE24).

#Information

► Notre cerveau archaïque nous rend vulnérables aux théories du complot. « La dérégulation du marché de l’information avec l’arrivée d’Internet, conjugué au fonctionnement archaïque de notre cerveau vis-à-vis des signaux de danger, font que les hommes préhistoriques sont de retour », estime le Pr Gérald Bronner, sociologue, à l’une des séances hebdomadaires publiques de l’Académie de Médecine de Paris, le 13 février 2018. Ainsi, à l’heure où tout un chacun peut donner de la voix sur les réseaux sociaux et où les sources sont innombrables et de plus en plus difficiles à vérifier, les adeptes des théories du complot parviennent à faire suffisamment de bruit pour entrainer les indécis ou les craintifs dans leur sillage, selon le sociologue.(@Sciences_Avenir).

#Cinema

► La (co) production cinématographique européenne en progression. Par François Fluhr, France Télévisions, MediaLab. Le nouveau rapport de l’observatoire européen de l’audiovisuel vient de tomber et il est de bon augure. La production cinématographique européenne a progressé de 47 % au cours des 10 dernières années… dont plus de la moitié est assurée par 5 pays seulement. Le rapport fait aussi le point sur les coproductions qui, dans 60 % des cas, intègrent des partenaires européens ainsi que sur la percée du documentaire dont la production a doublé en l’espace d’une décennie. Lire la suite sur le site @metamedia.