16 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 16 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MatierePremière

xRépublique démocratique du Congo : dans l’enfer du cobalt. Le cobalt est le minerai du monde de demain. Son cours a presque triplé en un an. À qui profite cette flambée des prix ? La République démocratique du Congo produit 60 % du cobalt dans le monde. C’est une manne gigantesque, synonyme, dans ce pays, de marché noir, de corruption et d’ouvriers exploités. Si le cobalt est devenu le minerai le plus demandé au monde, c’est qu’il rentre dans la fabrication des batteries de nouvelle génération. Il est notamment présent dans les smartphones et dans les voitures électriques. La consommation de cobalt ne cesse d’augmenter : 74 000 tonnes en 2012, 85 000 tonnes en 2014, 94 000 tonnes en 2016. Court-on le risque de devenir encore dépendant d’une énergie fossile ? « Le capitalisme est dépendant des ressources naturelles depuis toujours. Il y a quelques siècles c’était l’or, l’argent, puis le charbon, le fer, le pétrole, l’uranium », avance François Lenglet sur le plateau du 20 Heures sur France 2. (@franceinfo). A lire l’entretien avec Elisabeth Caesens, fondatrice de l’ONG Resource Matters sur le site de @RFI. Légende image : Le groupe suisse Glencore est propriétaire de la plus grande mine de cobalt au monde, Mutanda, en République démocratique du Congo (RDC). Crédits : Bloomberg.

#Environnement

► Peut-on se passer des terres rares ? Produire de l’énergie solaire, fabriquer des éoliennes ou encore des téléphones avec moins de terres rares, c’est désormais possible. Dans un laboratoire de recherche, une équipe travaille sur de nouveaux alliages pour des batteries de voitures. L’objectif : réduire de 20% la part de terres rares dans la composition. Le nouvel alliage aura les mêmes propriétés que l’ancien, mais avec un coût moins important. Cette technologie est recherchée par les industriels du monde entier. L’autre piste c’est le recyclage. En Belgique, une usine récupère les déchets des matériaux électroniques pour les fondre, puis les reconstituer. Seul problème : recycler les métaux rares coute encore très cher, car le procédé est complexe. (@franceinfo).

#Ville

A Toulouse, des collectivités partagent leur expérimentation sur la Smart City. Comment rendre plus efficaces les expérimentations menées par les Villes ou Métropoles en faisant en sorte que les besoins internes rencontrent les offres proposées par des startups et les petites entreprises, tout en respectant les règles des marchés publics », telle était la question à laquelle ont tenté de répondre les villes de Lyon, Nantes, Toulouse, Roubaix, Marseille, Nice, Montpellier, Angers, … lors du « City Lab » animé par Bertrand SERP, adjoint au maire de Toulouse et vice-président de Toulouse Métropole, en charge de l’innovation, l’économie numérique et la robotique, et co-animé par Celine COLUCCI, délégué générale des Interconnectés. « Faire de la métropole Toulousaine un modèle en matière d’innovation numérique, mais aussi d’accompagnement des startups et d’expérimentations pour inventer la ville de demain » telle est la motivation de Bertrand SERP. Pas étonnant qu’il ait proposé d’organiser le second « City Lab » à Toulouse, afin d’échanger sur les expérimentations conduites par chacune des villes les plus avancées en la matière et tenter de définir un modèle en matière de développement de la Smart City la plus efficiente. (@villeintelmag).

#Agriculture

Numérique : une plateforme pour connecter agriculteurs et élèves. Ces écoliers vivent dans le Doubs, à plusieurs dizaines de kilomètres de son exploitation, située dans le Jura. Ils ne se sont jamais rencontrés mais ont été mis en relation grâce à une plateforme, monchamp.fr, créée par Passion Céréales, une collective d’information sur les céréales. Les agriculteurs et enseignants s’y inscrivent et se sélectionnent mutuellement. Si les deux souhaitent échanger avec l’autre, une fenêtre de discussion s’ouvre et un dialogue peut débuter. A la suite de ce dialogue, des échanges se créent. Dans le cas de Claude Petitguyot et de Sandra Braun, l’enseignante du Doubs qui y a inscrit sa classe, ils ont lieu toutes les quinzaines, si ce n’est tous les vendredis. « C’est devenu un réflexe, explique Claude Petitguyot, dès que je touche à mes champs, je prends des photos, je filme pour le montrer aux enfants ». Pour cet agriculteur qui aime partager son métier et qui a pour habitude d’intervenir dans les classes, le support numérique est incontestablement un plus. « C’est beaucoup plus ludique, quand j’interviens dans des classes, je n’ai que des posters comme support, là avec ce que je leur envoie en ligne, c’est beaucoup plus vivant » dit-il. (@F3FrancheComte).

#Sante

Qui est le propriétaire des données de ma santé ? Chacun d’entre nous produit une grande quantité de données sur sa santé, parfois même sans le savoir. Ce peut être un taux de cholestérol, après s’être rendu pour une prise de sang dans un laboratoire d’analyses ; un diagnostic de trouble du rythme cardiaque, suite à un bilan réalisé par le cardiologue ; un nombre de pas faits durant la journée, enregistré automatiquement par le smartphone. La plupart de ces informations restent sur le papier, dans un dossier à notre nom à l’hôpital, ou dans une chemise cartonnée à la maison. Mais elles se présentent, de plus en plus, sous forme numérique. Elles peuvent être stockées sur notre ordinateur personnel ou notre smartphone mais aussi… ailleurs. Aujourd’hui, je n’ai plus besoin de me déplacer au laboratoire d’analyses ou d’attendre le courrier pour connaître mes résultats. Il me suffit d’aller sur son site et de les télécharger. Pratique ! Seulement, mon taux de cholestérol ou de fer reste stocké sur le serveur du laboratoire. Quand je consulte un médecin dans son cabinet, le remboursement de la Sécurité sociale tombe automatiquement sur mon compte en banque, grâce à la carte Vitale. Pratique, là aussi. Mais des informations comme le nom du médecin que j’ai vu ou sa spécialité sont conservées par l’Assurance-maladie. (@FR_Conversation).

#Data

► Protection des données personnelles: une responsabilité des collectivités très encadrée. Le 25 mai 2018 c’est à cette date que s’appliquera le règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD), texte adopté par le Parlement européen le 14 avril 2016. Ce n’est pas anodin pour les collectivités, qui gèrent de plus en plus de données, notamment du fait du développement des smart cities ou, plus largement, du numérique. Le changement s’annonce radical puisque les collectivités deviendront responsables de la gestion de celles qu’elles détiennent. C’est le principe d’« accountability », duquel découle toute la philosophie, ainsi que les mesures, de ce règlement européen. Des changements qui imposent un travail de longue haleine, surtout pour les petites collectivités, qui partent souvent de zéro. L’importance et la sensibilité du sujet ne sont, en effet, pas toujours mesurées à leur juste valeur par les élus locaux. (@Lagazettefr).

► Les travailleurs de la donnée d’Antonio Casilli. « La vie privée a changé de visage, elle a arrêté d’être un droit individuel pour devenir une négociation collective. Pas au sens commercial du terme, mais au sens syndical. » Le sociologue Antonio Casilli, spécialiste des réseaux sociaux, maître de conférences en Digital Humanities à Telecom ParisTech et chercheur associé au Centre Edgar-Morin (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris) est l’auteur de Les liaisons numériques (Editions du Seuil, Paris, 2010), sur les nouvelles formes de sociabilité contemporaine, et en 2015 avec Dominique Cardon de Qu’est-ce que le digital labo »? (INA Editions, 2015) un essai sur l’impact des plate-formes numériques sur nos manières de travailler. Dans une tribune parue récemment dans le Monde, il revient sur cette idée que la protection de nos données personnelles ne doit pas exclure celle des droits des travailleurs du clique. Si tout le monde s’accorde à dire que nos informations sont de moins en moins « chez nous », sont-elles pour autant « à nous » ? Ainsi « les données personnelles sont désormais une entité difficile à définir. Elles sont de moins en moins personnelles. », affirme Antonio Casilli. (@franceculture).

► RGPD : Deux tiers des data collectées par les start-up ne sont pas sécurisées. À quelque 100 jours de l’entrée en vigueur du règlement sur la protection des données personnelles (RGPD), le constat est sans appel : la majorité des start-up n’ont pas encore pris les mesures nécessaires pour assurer leur conformité avec les principes du texte. Ainsi, d’après une étude internationale menée par Mailjet (spécialisé dans le cloud emailing) auprès de 4 000 start-up, principalement établies en France, les jeunes pousses obtiennent une note de conformité globale de 4,1 sur 10. Les entreprises des secteurs de la banque et de l’assurance, les meilleures élèves, n’obtiennent pas pour autant la moyenne (4,4/10). Les start-up spécialisées dans le BTP et l’immobilier sont les dernières avec une note de 3,2/10. 91 % des start-up, tous domaines confondus, indiquent collecter les données personnelles de leurs clients – et même 93 % dans le secteur de la banque et de l’assurance. Pour autant, très peu d’entreprises ont pris en charge la protection de ces data. Seules 29 % des jeunes pousses indiquent les protéger à l’aide de technologies de chiffrement et 34 % affirment disposer de système d’alerte en cas d’intrusion dans leurs systèmes mettant en danger ces données. (@Emarketing_fr).

► « Big Data pourrait devenir Big Brother ». Aucune dimension de nos vies n’échappe plus à la connaissance des géants d’Internet, s’inquiète le chef d’entreprise et essayiste Denis Olivennes. Il explique dans un entretien sur le site de @FigaroVox. Il explique : « Les bienfaits de la révolution numérique sont fantastiques. La consultation des sites, l’utilisation des applications, les achats sur Amazon, les messages sur Facebook, les objets connectés… Mais à côté de cette face de lumière, il y a l’ombre. Le traitement par des algorithmes puissants de milliards de données laissées sur Internet nous rend complètement transparents pour les plateformes. Celles-ci connaissent ce que nous mangeons et aimons, notre statut matrimonial, notre religion… Facebook, qui compte deux milliards d’utilisateurs, détient en moyenne 98 renseignements sur chacun d’entre eux. Et les recoupe pour nous « profiler ». Alors oui, Big Data pourrait devenir Big Brother. »

#MediaSocial

► L’Assemblée nationale fixe à 15 ans l’âge minimal pour s’inscrire seul à un réseau social. Il faudra, désormais, être âgé d’au moins 15 ans pour s’inscrire seul sur un réseau social, comme sur tout autre service en ligne collectant des données personnelles. L’Assemblée nationale a définitivement adopté, mardi 13 février, en première lecture, le projet de loi sur les données personnelles, dont l’une des dispositions fixe un âge minimal pour le consentement d’un mineur seul à la collecte de données. Entre 13 ans et 15 ans, le consentement de l’enfant, ainsi que celui de ses responsables légaux, devront être recueillis par les plates-formes. Au-dessous de 13 ans, toute collecte de données par ce type d’acteur est interdite. Ce projet de loi modifie le droit français en vue de l’entrée en vigueur, en mai, du règlement européen sur les données personnelles. Ce nouveau texte, directement applicable dans toute l’Europe, laissait, cependant, des marges de manœuvre aux Etats sur certains points, dont l’âge du consentement. (@Pixelsfr).

#Transparence

► « Le nouveau visage de Big Brother » L’exigence de transparence est-elle une vertu ou un « despotisme sournois » comme le disait Tocqueville bien avant l’invention d’internet ? Un combat légitime contre toute forme de pouvoir exorbitant ou un poison affaiblissant la démocratie ? A l’heure de la révolution numérique, Denis Olivennes, dirigeant d’entreprise, et Mathias Chichportich, avocat, analysent, dans « Mortelle transparence », comment cet « instrument », qui ne devrait servir qu’à lutter contre les dictatures, s’est transformé en idéologie. « L’Obs » en publie ci-dessous quelques extraits. (@LObs).

 

15 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 15 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Data

x► Valérie Peugeot : « Nous ne sommes pas propriétaires, mais maîtres de nos données ». Un projet de loi sur la protection des données personnelles était en débat cette semaine à l’Assemblée nationale. Comment protéger les millions de données que nous produisons chaque jour ? Le regard de la spécialiste et chercheuse Valérie Peugeot. « Si nous monétisons nos données, nous créerons une « inégalité numérique ». Les riches auraient la possibilité de protéger leur vie privée, alors que les pauvres seraient dans l’obligation de la vendre ». La CNIL est l’organisme qui s’occupe de protéger nos données personnelles. Elle fête ses 40 ans cette année. Voici le lien du site. Le projet de loi sur la protection des données. (@franceculture). Légende imge :  Un centre de stockage de données en Chine• Crédits : Alibaba/ Imaginechina – AFP

#Ville

► « Sense-City », mini-ville expérimentale dans l’Est parisien. Sense-City, c’est le nom de la mini-ville intégrée au campus de la Cité Descartes à Champs-sur-Marne. Modulable et truffée de capteurs, elle doit permettre de nombreuses expérimentations et mesures en grandeur nature. Elle fait partie d’un vaste pôle de recherche de l’est parisien dont l’ambition est d’explorer le futur de la ville. Enquête sur le site de @usbeketrica). A lire : A Champs-sur-Marne, la « smart city » durable testée sur une mini-ville (@LeMondefr).

#Commerce

► E-commerce : le Parlement européen interdit le blocage géographique pour la vente en ligne. Les prochaines courses de Noël des consommateurs européens pourront se faire dans n’importe quel pays de l’UE, ont décidé les eurodéputés lors d’un vote à Strasbourg le 6 février. Le règlement adopté par une large majorité des élus européens (557 voix pour, 89 contre) prévoit l’interdiction du blocage géographique des achats de biens et de services en ligne. Ainsi, un consommateur français pourra effectuer ses achats en ligne dans n’importe quel autre pays de l’UE, sans subir de frais supplémentaires ou de barrières à l’achat en fonction de leur pays de résidence, une pratique aujourd’hui courante chez les e-commerçants. (@latribune).

##Telecom

► Les opérateurs télécoms, entre cybersécurité et neutralité du Net. La cybersécurité est l’une des premières préoccupations des citoyens que Mounir Mahjoubi interroge à propos de la transformation numérique du pays. Mais pas question que la peur du risque empêche de saisir les opportunités qui se présentent en même temps. En conclusion de la présentation publique de la « revue stratégique cyberdéfense », le secrétaire d’Etat au numérique a ainsi tenu à concilier mesures de sécurité en ligne et forces des réseaux numériques. « La neutralité du Net n’est pas une option », a-t-il rappelé ce lundi devant des militaires, des policiers et des entrepreneurs du secteur cyber. Présentée en Conseil des ministres jeudi dernier, la revue stratégique se rapproche pourtant de la ligne rouge de ce principe fondateur d’Internet. Elle appelle notamment les opérateurs à scanner leurs réseaux et à signaler à l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information toute anomalie ou indice technique d’une cyber-attaque . Mais ce n’est qu’un début à en croire des déclarations récentes de Guillaume Poupard, le directeur général de l’organisme chargé de défendre la France contre les attaques informatiques. Il était l’un des invités d’une conférence organisée par Orange, lundi 5 février. (@LesEchos).

#Telephonie

► Les Gafa règnent sur nos smartphones, reprenons le contrôle ! Tribune de Sébastien Soriano, président de l’Autorité de régulation des Télécoms (Arcep). Les smartphones sont devenus la porte d’entrée d’un environnement contrôlé, non pas par nous, mais par une poignée de grandes firmes qui, chacune à sa manière, impose sa loi. Elles portent un nom : Apple, Google ou encore Amazon. Peu importe leur origine, c’est le pouvoir qu’elles exercent qui compte ici. Choisir son téléphone, c’est choisir son compagnon de route. Les smartphones sont des outils fantastiques qui nous apportent un confort de vie exceptionnel. Leurs performances et qualités sont telles que nous serons probablement amenés à toujours plus nous appuyer sur eux. A tel point que notre relation à nos smartphones est désormais examinée sous l’angle de l’addiction.  (@Lobs).

#Gafa

► Amazon : des « centaines » de licenciements en vue au siège de Seattle. L’annonce est rare de la part d’Amazon, habitué à l’hypercroissance de ses effectifs. Le mastodonte du e-commerce envisagerait de supprimer « plusieurs centaines de postes » dans son activité retail à son siège, à Seattle, selon le Seattle Times. L’objectif : miser davantage sur des secteurs à forte croissance, comme son activité « cloud », ou son assistant vocal Alexa, présent dans ses enceintes connectées Echo. Amazon estime que certaines zones matures de son activité ne nécessitent plus autant de personnel pour les résultats attendus, selon une source anonyme interrogée par Reuters. « Dans le cadre de notre processus de planification annuelle, nous procédons à des ajustements au sein de l’entreprise – des petites réductions (de postes) dans certains endroits et des embauches agressives dans (d’autres secteurs) », a confirmé un porte-parole d’Amazon à Seattle Times. « Pour les employés concernés, nous travaillons à leur trouver une place dans les domaines où nous recrutons. » (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

► Que fait l’intelligence artificielle dans notre vie ? Frédéric Worms s’entretient avec Catherine Malabou, philosophe : « Je ne pense pas que les machines vont faire ce que nous sommes en train de faire. Elles seront capables d’être des bibliothèques ambulantes, de compiler des données, de les synthétiser, et d’inventer à partir de ces données. Une machine n’est pas un cerveau humain, on ne peut pas en attendre la même chose. (…) L’éducation devra à un moment ou à un autre prendre en compte le fait que nous discutons de plus en plus avec quelqu’un qui n’est pas là. Le concept de l’altérité est en train de changer. Le tout autre est vraiment tout autre. Je crois qu’il faudrait développer une éthique de l’autre, pas de l’autre-homme, mais de l’autre comme machine. (@franceculture).

#Robotique

► Pourquoi il est trop tôt pour avoir peur du robot-chien de Boston Dynamics. La mise en scène très « biologique » est assurément réussie. Un premier « robot-chien » baptisé Spotmini avance et se retrouve devant une porte fermée. Il baisse ses pattes arrière pour simuler un regard, puis se déplace sur la droite, « museau levé », comme s’il appelait un compagnon. Un autre Spotmini, cette fois équipé d’un bras mécanique en guise de tête, se précipite à son secours. Il se saisit de la poignée et entrouvre la porte, la bloque avec ses pattes le temps de l’ouvrir complètement, et les deux robots « s’échappent ». Le tout en 45 secondes. (@LExpress). https://www.youtube.com/watch?v=fUyU3lKzoio

► Non loin des JO, cette course de robots skieurs a tenu ses promesses. En marge des Jeux olympiques d’hiver 2018 de Pyeongchang s’est tenue une autre compétition: le « Ski robot challenge », rapportent Reuters et Mashable. Lundi 12 février, au Welli Hilli Park, huit robots se sont affrontés sur les pistes pour remporter les 10.000 dollars du concours. Chaque androïde devait respecter certaines règles: des « jambes » et des « bras » avec des articulations similaires aux chevilles et aux coudes. 50cm de haut minimum et une caméra permettant de repérer les drapeaux pour s’orienter. Le but de ce concours? Montrer au monde les compétences en termes de robotique de la Corée du Sud. L’organisateur, Kim Dong-uk, pense que dans le futur, « les robots auront leurs propres jeux d’hiver en parallèle des olympiques pour les humains », rapporte Reuters. (@LeHuffPost).

#MediaSocial

► Les moins de 25 ans boudent de plus en plus de Facebook. Facebook demeure le réseau social le plus populaire aux États-Unis. Mais les moins de 25 ans s’en détournent toujours plus au profit de Snapchat, selon de nouvelles prévisions du cabinet eMarketer publiée lundi 12 février. En 2018, le nombre d’utilisateurs aux États-Unis devrait baisser de 5,6% parmi les 12-17 ans et de 5,8% parmi les 18-24 ans. « C’est la première fois que eMarketer prévoit une baisse de l’utilisation [de Facebook] chez les 18-24 ans », commente le cabinet dans un communiqué. « Et cette année, pour la première fois, moins de la moitié des utilisateurs d’internet âgés de 12 à 17 ans, utiliseront Facebook », ajoute eMarketer. En août dernier, eMarketer anticipait une baisse de 3,4% pour les 12-17 ans en 2017. (@LExpress).

#Video

► Youtube dans les yeux d’un Youtuber de 20 ans. Hugo Travers a 20 ans et est Youtuber et avec sa chaîne  Youtube « Hugo Decrypte » il partage des news tous les jours pour un public adolescent. Il y totalise un peu plus de 200 000 followers. Hugo n’est pas nouveau dans les médias, il avait créé radio Londres a 15 ans déjà mais a toujours décidé de traiter de sujets sérieux à travers ses supports. Il revient sur l’incompréhension des marques sur les adolescents. Une étude a été publiée aujourd’hui pour la GB qui explique que Snapchat est passé devant Facebook pour les jeunes. Facebook qui voit le nombre de départs de la plateforme grandir dans les pays matures au profit d’instagram (moindre mal) et de Snapchat surtout, toujours privilégié par les jeunes (au moins les vieux n’y sont pas).. (@frenchweb).

14 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 14 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Au-delà de la smart city. Entretien avec Carlos Moreno, scientifique franco-colombien : « Je me suis donc intéressé à la construction urbaine non du seul point de vue des infrastructures et des interactions numériques, mais au travers du prisme de l’humain, de ses besoins et de l’appropriation sociale de l’espace. Dans un monde où l’homme a développé l’ubiquité, l’hyper-collectivité et l’omniprésence, il est indispensable d’établir un dialogue avec la gouvernance de la ville, tout en favorisant une forte implication citoyenne à tout instant, et le tout dans une projection à moyen et à long terme. L’objectif essentiel étant d’apporter de la qualité de vie aux habitants de la ville, de lutter contre les inégalités – très nombreuses dans le milieu urbain – et de développer l’inclusion sociale, dans une ville qui doit être en harmonie avec la nature et respectueuse de ses équilibres. » (@PcaStream).

#Energie

► Le bitcoin fait exploser la consommation électrique de l’Islande. C’est un nouvel exemple de la facture énergétique colossale du bitcoin . Selon le cabinet HS Orka, les data centers islandais spécialisés dans le minage des cryptomonnaies devraient consommer 840 gigawatts/heure en 2018. Soit davantage que l’électricité consommée annuellement par les 335.000 habitants de l’île pour alimenter leurs maisons (700 gigawatts/heure). Pour rappel, le minage consiste à faire travailler des ordinateurs sans relâche afin de valider les transactions en bitcoin. En échange de cette activité, les « mineurs » sont rémunérés en bitcoins nouvellement créés. Un procédé qui peut s’avérer très lucratif. (@LesEchos).

#Geolocalisation

► Trois start-up israéliennes en compétition pour devenir le Waze des espaces intérieurs. Trois sociétés israéliennes veulent aider le piéton à naviguer dans les espaces intéreiurs (centres commerciaux, les musées, les hôpitaux ou bien les aéroports). Comme Waze (pépite israélienne rachetée par Google) ou Google Maps pour les espaces extérieurs, ces trois start-up misent sur la publicité ciblée pour rentabiliser leur application. Leurs solutions peuvent aussi offrir des analyses comportementales des clients dans les galeries marchandes (temps passé dans les rayons, itinéraires préférentiels…). « Nous passons 80% de notre temps en intérieur, » affirme Mickey Balter, fondateur et PDG d’Oriient, « et nous devons souvent naviguer dans des immenses structures qui peuvent nous faire perdre du temps ou nous décourager à acheter un produit, c’est pourquoi il était temps de mettre au point une application GPS qui marche dans les structures fermées ». (@LUsineDigitale).

#Culture

► Comment les industries culturelles peuvent tirer parti de la blockchain. Par François Fluhr, France Télévisions, MediaLab. Octobre 2015, The Economist affiche en Une la question suivante : « Comment la technologie derrière le Bitcoin pourrait changer le monde ? ». Cette couverture est un déclic pour le monde de la tech. Et pour cause, cette technologie qui permet de stocker et d’échanger de l’information de manière décentralisée, sans passer par un tiers de confiance, pourrait avoir un impact structurel sur de nombreux secteurs. Benoît Defamie, expert de la Blockchain musique et de la startup Scenso TV, affirme que le nombre de « mineurs », ces personnes qui décident de prendre part à la blockchain en vérifiant les échanges d’informations à l’aide de leurs terminaux, a été multiplié par six en l’espace d’une année. Le phénomène commence a prendre de l’ampleur et il est temps de se demander comment les industries culturelles pourraient tirer parti de cette technologie. (@metamedia). A lire : Qu’est-ce que la blockchain ?; -« Sept questions pour (enfin) comprendre la technologie blockchain ; – Quelles sont les utilisations pratiques de la blockchain ?

► Comment les blockchains peuvent sauver la culture. Ne laissez pas votre manque de culture sur les blockchains vous empêcher de comprendre toutes les opportunités qu’elles peuvent apporter. Commençons par présenter au moins trois caractéristiques avantageuses pour la diffusion d’œuvres culturelles. Le premier est de former des registres immuables et distribués, sécurisée tout en restant facilement consultables par tous à tout moment. Le second est de permettre la création de « contrats intelligents », c’est-à-dire des transactions programmables, conditionnées à des événements futurs. Le troisième atout tient aux paiements proprement dits : toute blockchain publique (ou tout token) est aussi une crypto-monnaie, convertible en d’autres monnaies, et autorisant de façon efficace des transactions de montants très faibles (inférieurs au centime d’euro), ce que nulle autre solution ne permettait jusqu’alors. A lire : La blockchain peut-elle mieux protéger les droits des artistes ? (@usbeketrica).

#Information

► La ministre de la culture précise les contours de la loi contre les « fake news ». Légiférer sur les fausses informations – ou fake news – en ligne, c’est l’ambition du gouvernement depuis l’annonce d’Emmanuel Macron lors de ses vœux à la presse au début de janvier. Un sujet complexe qui soulève de nombreuses questions, notamment parmi les journalistes. La ministre de la culture, Françoise Nyssen, a précisé, mardi 13 février, les contours de la proposition de loi qui sera déposée dans les prochains jours, et également lancé une consultation pour réformer la loi Bichet qui régit la distribution de la presse. Autorités de régulation, représentants des éditeurs, des diffuseurs et des dépositaires de presse seront consultés jusqu’à avril-mai afin qu’un texte de loi soit présenté à l’Assemblée nationale « avant l’été ». (@LeMondefr)

#Medias

► La bonne santé du « New York Times ». Le New York Times affiche un moral au beau fixe. Le groupe a enregistré au quatrième trimestre 2017 une nouvelle hausse de son portefeuille d’abonnés aux seules éditions en ligne, qui atteint désormais 2,64 millions de lecteurs, en hausse de 41, 8 % sur un an. Après avoir connu un net ralentissement après l’investiture de Donald Trump, le quotidien accélère de nouveau et a gagné 157 000 abonnés numériques en net, soit mieux que sur chacun des deux trimestres précédents (154 000 et 114 000), selon un communiqué publié jeudi 8 janvier. En trois ans seulement, le New York Times a triplé le nombre de ses abonnés aux seuls contenus en ligne. Il ne publie plus désormais de chiffres concernant les abonnés aux éditions papier. Les abonnements représentent désormais 60 % du chiffre d’affaires annuel du groupe, contre un tiers seulement pour la publicité. Le rapport a basculé en 2012, année lors de laquelle les recettes publicitaires sont passées en deçà du seuil de 50 % du chiffre d’affaires total. (@LePoint).

#Video

► Rencontres francophones de la vidéo mobile : le contenu avant la technique. A l’initiative de Samsa.fr, près de 500 personnes se sont retrouvées pour échanger sur les bonnes pratiques, les nouveaux formats et les innovations techniques du milieu de la vidéo mobile. Une édition marquée par une quête de nouveaux formats éditoriaux pour les contenus. (@samsafr).

#IntelligenceArtificielle

► « L’IA c’est un oignon qui évolue tous les jours avec les progrès scientifiques. On est loin de connaître la taille et les contours définitifs de cet oignon dont le cœur est la donnée et le big data, c’est-à-dire la capacité des ordinateurs à agglomérer et analyser beaucoup de données. », explique Romuald Vetro, le président de la société Hu&CO, installée à Bordeaux. « « Le cœur de l’IA, c’est l’augmentation des volumes de données avec les 3V : volume, vélocité, variété », rajoute Ludovic Favarette, Banque populaire Aquitaine Centre Atlantique. A lire : Intelligence artificielle : quelles réalités aujourd’hui ? Quelles applications demain ? (@LaTribuneBdx).

#Espace

► Privatiser l’espace ? Chimères et milliardaires. Le lancement réussi de la puissante fusée Falcon Heavy par la société SpaceX d’Elon Musk a relancé la machine à fantasmer. La « privatisation » de l’espace serait à craindre, en raison de la faille du traité international de 1967 censé empêcher la colonisation de l’espace et des astres du système solaire par un pays. Ce traité interdit certes qu’un Etat revendique la souveraineté sur un astre, mais il était muet sur l’appropriation d’une « ressource » extra-terrestre par une société commerciale. Et son exploitation. Une faille que plusieurs pays, dont les Etats-Unis, ont déjà actée par des déclarations publiques et claires en faveur de telles activités. (@Huetsylvestre).

#Piratage

► Les Jeux olympiques de Pyeongchang victimes d’une attaque informatique. Les organisateurs des Jeux olympiques d’hiver ont reconnu, dimanche 11 février, avoir été victimes, dans la nuit de vendredi 3 à samedi 4 février, d’une attaque informatique. « Il y a eu une cyberattaque, le serveur a été mis à jour hier pendant la journée et nous avons [identifié] la cause du problème » a déclaré un porte-parole des XXIIIes Jeux d’hiver, cité par le Guardian. Les dégâts – réparés depuis – sont restés sans gravité : le site Internet des Jeux a été inopérant pendant douze heures, empêchant par exemple les visiteurs d’imprimer leurs tickets d’entrée. Dans la salle de presse, le réseau Internet et les télévisions ont cessé de fonctionner tandis que le réseau Wi-Fi du stade olympique a été interrompu. (@LeMondefr).

13 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 13 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Emploi

x► Intelligence artificielle et emplois pourraient faire bon ménage.  C’est un sempiternel débat, mais pour le cabinet Accenture, la réponse est claire : l’intelligence artificielle (IA) ne détruira pas d’emplois. Bien au contraire ! Si les entreprises embrassent cette technologie, le cabinet de conseil anticipe déjà pour elles une augmentation de leur chiffre d’affaires de 38 % d’ici à 2022. Une hausse qui devrait se traduire par des marges plus importantes, mais aussi par un accroissement de 10 % de leurs effectifs. Mais, pour atteindre de tels taux de croissance, il faudrait d’abord redéfinir en profondeur les postes, restructurer la main-d’œuvre et monter en compétence. Se diriger vers une intelligence artificielle créatrice d’emplois requiert l’adoption d’un plan en trois étapes, estime Accenture. Si certaines entreprises en sont encore à la phase d’apprentissage de la technologie, la plupart ont atteint celle de l’expérimentation de la technologie. En revanche, peu sont parvenues au dernier stade, celui du déploiement industriel. Une dernière étape au cours de laquelle les entreprises ont déjà identifié les business cases pertinents, comprennent les problèmes complexes que l’IA peut résoudre, et trouvent de nouveaux modèles économiques. (@EchosExecutives). A lire aussi : Et Si L’Intelligence Artificielle Était Créatrice D’Emplois Et De Chiffre D’Affaires ?

► Davos imagine les métiers merveilleux que nous ferons en 2030. A Davos, les dirigeants, les politiques, les personnalités se sont pressés pour débattre des enjeux socio-économiques les plus urgents du moment, de l’avenir. Pour mieux divulguer la teneur de ces réflexions, le World Economic Forum de Davos a cette année donné la parole à l’illustrateur français Florian de Gesincourt, à l’agence digitale AKQA et au Misk Global Forum pour travailler, en images, sur l’impact de l’automatisation sur nos emplois futurs. Le résultat est étrange et brosse un monde multiethnique, ultra-technologique et radicalement différent. En s’inspirant des échanges et des scénarios évoqués lors des conférences, ils ont imaginé une série de métiers en phase avec l’émergence de nouvelles technologies telles que les réalités alternatives, la blockchain, les véhicules autonomes ou la chirurgie assistée par ordinateur. (@LADN_EU).

#Ville

► Pontarlier : la renaissance d’un centre-ville. Pontarlier, dans le Doubs, compte moins de 20 000 habitants, mais son centre-ville est digne d’une métropole cinq fois plus peuplée. Ici, il y a plus de 200 commerces et restaurants, parmi lesquels celui de Maud Brand. La restauratrice s’est installée à Pontarlier il y a quelques mois, un choix évident, selon elle. « Oui Pontarlier était une évidence pour moi puisque la ville est dynamique et a un gros potentiel », explique Maud Brand. Sa réussite est à l’image du reste de la ville. Cette année, Pontarlier est devenue championne de France des centres-villes dans sa catégorie, avec seulement cinq boutiques vacantes. L’un des secrets de cette réussite tient dans la main des clients : une carte de fidélité valable dans tous les commerces adhérents. Objectif : encourager les clients à consommer dans les commerces du centre-ville. Une astuce simple, qui permet à Pontarlier de s’en sortir là où les villes de même taille sont frappées par la désertification. (@franceinfo).

#Entreprise

► Le retard numérique des PME est-il un frein à la croissance ? Il y a urgence. Et c’est bien cette nécessité à agir que traduit la multitude de consultations, missions et groupes de travail mis en place tant par les pouvoirs publics que par les corps intermédiaires pour plancher sur la transformation numérique des petites et moyennes entreprises françaises (PME). Afin qu’elles soient portées et non balayées par les vents de la transformation digitale, le secrétaire d’État chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, devrait prochainement annoncer plusieurs mesures. Philippe Arraou, président d’honneur de l’Ordre des experts-comptables, officiellement chargé d’une mission sur le sujet, lui a remis son rapport le 29 janvier. Ce dernier participait déjà au trinôme Numérisation et innovation, lors de la première phase de consultation du plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises de Bruno Le Maire. «Il y a une inquiétude, car les petites entreprises qui prennent du retard dans le numérique sont des entreprises menacées et ce sont des emplois et du lien social qui risquent de disparaître», alerte-t-il. (@Figaro_Economie).

#PlateformeNumerique

► Unilever menace de boycott publicitaire les plates-formes numériques. Le groupe de produits de grande consommation Unilever, qui dispose de l’un des plus gros budgets publicitaires au monde, menace de ne plus mettre de publicités sur les plates-formes numériques comme Facebook ou Google s’il juge qu’elles « sèment la division » au sein de la société et exposent les enfants à des dangers. Keith Weed, directeur commercial d’Unilever, invite les acteurs des technologies digitales à améliorer leur transparence et la confiance des utilisateurs dans une époque où se répandent en ligne de fausses informations (fake news) et des contenus « toxiques »« Unilever, en tant qu’annonceur fiable, ne veut pas mettre de publicités sur des plates-formes qui ne fournissent pas une contribution positive à la société », a-il déclarer. A lire : Les sites mensongers sont peu lus mais ont un succès considérable sur Facebook et Réseaux sociaux, data… la publicité à l’ère du numérique. (@LeMondefr).

#Banque

► Les banques traditionnelles peinent à attirer de nouveaux clients. Dans les banques traditionnelles, le voyant du recrutement de nouveaux clients vire au rouge. Globalement, la répartition des parts de marché entre les poids lourds du secteur (BNP Paribas, Société Générale, LCL, CIC, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Caisse d’Epargne, Banque Populaire et La Banque Postale) reste stable mais leur capacité à attirer des nouveaux clients réguliers s’enraie, révèle une étude du cabinet Bain & Company. Selon cette étude, seules les banques en ligne ont été en mesure de capter des clients en nombre, sur cette période : entre 2015 et 2017, elles affichent un taux de recrutement net moyen de 10,4 %, soit 194.000 nouveaux clients par an. (@LesEchos).

#Gafa

► Google lance Bulletin, une app pour partager des actualités locales. La firme américaine travaille sur un outil du nom de Bulletin, dont l’objectif est de partager des news et des événements à l’échelle locale plutôt que globale ou internationale. À la façon d’un blog collaboratif, tout utilisateur pourra contribuer à faire grossir la communauté et les actualités. Slate a annoncé le service il y a trois jours en expliquant que n’importe qui pourrait poster des nouvelles concernant des événements (sportifs, culturels, etc) mais aussi des actualités portant sur la commune (une rue bloquée, l’ouverture d’un nouveau magasin, etc). De cette façon, chacun pourra poster sans avoir à créer son blog ou son site web au préalable. (@siecledigital).

#Information

► Titrailles et médias sociaux : les pièges à clics se portent bien, merci pour eux. Sur les réseaux sociaux, le flacon est souvent plus important que son contenu. Pour susciter la curiosité des internautes et retenir leur attention on le sait, la titraille fait tout. Les premiers mots pour ne pas dire les premières lettres d’un message pourront lui permettre d’être lus des milliers de fois ou au contraire le faire tomber dans les oubliettes insondables de la Toile. Etats des lieux de la titraille sur les médias sociaux. (@INfluencialemag).

#MediaSocial

► « Facebook nous prend en otage ». Olivier Auber est un artiste et chercheur français, spécialiste des réseaux. En janvier 2018, il a décidé de se désincrire de Facebook et de lancé #MyFacebookInvoiceGenerator, un logiciel calculant ce que le réseau social vous doit pour l’ensemble de votre digital labor (travail numérique). Au-delà de ce calcul, le dispositif sert surtout à alerter les utilisateurs de Facebook sur l’usage que le géant américain fait de leurs données. Il nous en dit plus sur sa démarche. (@usbeketrica).

► Mark Zuckerberg, rédacteur en chef de la planète média. Facebook ne perd jamais une occasion de le répéter : le géant de la Silicon Valley est « une entreprise de technologie, et non un média ». Mais, en début d’année, il a fait l’éclatante démonstration inverse. Trois déclarations, postées chacune à une semaine d’intervalle sur le compte personnel du PDG, Mark Zuckerberg, ont fait trembler le monde médiatique. Première décision : le fil d’actualité va privilégier les publications des proches. Puis : les médias les mieux notés par les internautes seront les mieux mis en avant. Enfin, un bonus de visibilité sera accordé à la presse locale. Des résolutions dignes d’un directeur éditorial qui annoncerait la réorientation de son média. Mais Facebook refuse d’endosser officiellement ce rôle d’éditeur, qui l’obligerait à engager sa responsabilité pour chacun des contenus publiés sur sa plateforme. (@Figaro_Economie).

► Citoyens, journalistes et acteurs du numérique : tous à l’assaut des « fake news » ? En ce début d’année 2018, parmi les annonces les plus remarquées de Marc Zuckerberg figure l’idée de s’appuyer sur les utilisateurs de Facebook pour confirmer les sources de telle ou telle « news ». Le fondateur de Facebook souhaite que son réseau diffuse « plus de nouvelles provenant de sources largement reconnues dans notre communauté », déléguant ainsi une part du travail de vérification et de véridiction de l’information aux utilisateurs des réseaux et non plus aux seuls médiateurs traditionnels de l’information comme les journalistes, notamment le fact-checking, les chercheurs ou les experts. Si de nombreux articles journalistiques et travaux universitaires ont été consacrés récemment aux « fake news », à la « post-vérité » et à leurs conséquences, on oublie bien souvent de se pencher sur le difficile travail de décryptage de ces informations fallacieuses tant leur nature est parfois complexe à déterminer. (@FR_Conversation).

12 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 12 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xL’urbanisme du froid : un vrai débat dans la construction des villes de demain ? Les vagues de froid que nous traversons généralement l’hiver nous poussent à nous questionner sur la manière d’aménager nos villes. En effet, nos pratiques urbaines changent en fonction des saisons. Les espaces publics en période de fortes chaleurs, qu’ils soient accueillants ou non, sont happés par les citadins. On cherche à profiter des longues journées d’été et de la douceur du climat. Pique-nique entre amis, ballades en vélo ou marche solitaire, tous les prétextes sont bons pour vivre à l’extérieur. Au cours des vagues de froid, l’extérieur est fuit ou au mieux timidement abordé. On prend les transports en commun plutôt que de rentrer à pieds. On oublie les pique-nique pour les intérieurs confortables. Emmitouflés, on presse le pas pour les trajets extérieurs inévitables. Hors de questions de juste rester dehors. Il fait trop froid ! (@lumieresdlv). Légende image : photo de Philippe Huguen / Afp.

Des mines à la « smart city » : comment un territoire lorrain se reconvertit. Peut-on lutter contre beaucoup plus fort que soi ? C’est à cette question que tente de répondre le territoire du Pays Haut Val d’Alzette, qui rassemble huit communes à la frontière du Luxembourg, comme Audun-le-Tiche et Boulange, en Moselle, ou Villerupt, en Meurthe-et-Moselle. Elles ont connu leur heure de gloire dans les années 1950 et 1960, quand les mines de fer tournaient à plein régime et que l’immense complexe sidérurgique de Micheville employait 6 000 personnes pour fabriquer des rails et des pièces en acier. L’usine a fermé ses portes en 1986. Après des années de crise et d’exode, le Val d’Alzette a vu son destin basculer grâce à une naissance inattendue : Belval, située à quelques minutes de voiture, côté Luxembourg. Une cité nouvelle, construite sur une ancienne friche industrielle, qui a connu, en dix ans, un essor spectaculaire, grâce à un investissement d’1,2 milliard d’euros du Grand-Duché. (@LeMondefr). Légende image : La commune de Villerupt, en Meurthe-et-Moselle.

« Chaque territoire doit se poser la question de sa transformation » Patrice Vergriete, maire de Dunkerque. Lors de la dernière édition des Assises européennes de la transition énergétique, qui se s’est tenue à Genève fin janvier, Dunkerque, qui les a instaurées il y a dix-neuf ans, a été une nouvelle fois récompensée pour ses actions en la matière. À cette occasion, nous avons rencontré Patrice Vergriete, maire et président de la Communauté urbaine de Dunkerque (CUD). Il détaille une démarche ancrée dans la durée, sur laquelle il mise pour figurer en 2019 parmi les lauréats de l’appel à manifestation d’intérêt TIGA (territoire d’innovation de grande ambition). Son leitmotiv : faire passer un bassin industriel du XXe siècle au XXIe siècle. (@latribune).

#Transport

Voiture électrique : l’Europe du sud est à la traîne. Sur le Vieux Continent, la voiture électrique progresse en ordre dispersé. Alors que les ventes de véhicules 100 % électriques en Europe ont bondi de 48,8 % à 135.369 unités sur 15 millions de véhicules vendus au total selon l’Association des constructeurs européens (Acea), une analyse plus détaillée révèle des dynamiques très différentes. D’abord, les pays du nord sont plus friands de véhicules électriques que leurs voisins du sud. Comme un symbole, la petite Norvège est devenue l’an dernier le premier marché européen du segment . A elle seule et avec 33.025 voitures à batterie écoulées en 2017, soit 8.000 de plus qu’en Allemagne et qu’en France, la Norvège pèse 24 % des ventes continentales ! En Suède et aux Pays-Bas, il se vend aussi plus de voitures électriques qu’en Espagne. (@LesEchos).

Ces applis qui facilitent le stationnement en ville. Se garer est souvent un chemin de croix pour bien des automobilistes, dans des cœurs de villes qui ont tendance à remettre en question, toujours plus, la présence de la voiture. A côté de cela, ce sont des milliers de places qui restent inoccupées chaque jour, car un peu trop loin ou difficiles à voir au premier coup d’œil. Pour remédier à ces deux problèmes en même temps, une grosse dizaine d’applications mobile se sont créées qui viennent en aide aux automobilistes. Histoire de leur éviter de gaspiller un temps précieux. Nos voisins belges sont allés encore plus loin : l’appli cPark (non disponible en France) trouve la place qu’il faut… et prévient sur smartphone lorsqu’un agent du stationnement approche ! (@LeParisien_Eco).

► Hémorragie de chauffeurs chez Uber. Le choc était attendu. Il a été très rude. L’application de la loi Grandguillaume, effective depuis le 1er janvier, a entraîné une chute drastique du nombre de chauffeurs disponibles, notamment chez Uber, numéro un du secteur. « Nous recensons en janvier environ 20.000 chauffeurs actifs sur l’application Uber en France, soit une baisse de près de 25 % par rapport à décembre 2017 », reconnaît Steve Salom, directeur France, Suisse et Autriche. Cette chute s’explique par une nouvelle réglementation de l’exercice de chauffeur de VTC. Les autorités toléraient que les titulaires d’une licence Loti (s’appliquant pour les conducteurs de vans de sept personnes et plus) puissent exercer une activité de transport de personnes (VTC). Ce n’est plus le cas depuis le 1er janvier. De nombreux Loti ont obtenu une équivalence ou passé l’examen permettant de devenir chauffeur de VTC. Le gouvernement se félicite d’ailleurs de cette transition « réussie ». « On nous prédisait l’apocalypse, indique-t-on au ministère des Transports. Force est de constater qu’elle n’a pas eu lieu. » (@Figaro_Economie).

#Travail

Le télétravail séduit de plus en plus de Français. Le monde du travail est en pleine mutation. En se digitalisant, l’entreprise aussi, peu à peu, s’horizontalise en promettant d’offrir plus de flexibilité dans l’organisation du travail salarié. Les start-up et les mouvements alternatifs comme les freelances ou les makers ont en effet permis d’ancrer la mobilité dans les consciences et de démocratiser de nouveaux modèles de production, plus délinéarisés et moins rigides. Pour autant, l’entreprise libérée et l’holacratie, qui semblent dessiner le futur du travail, restent encore aujourd’hui des formes émergentes et donc marginales d’organisation du travail. Les entreprises restent encore fortement verticales et hiérarchisées. Or de plus en plus de managers et de salariés réfléchissent à introduire plus de flexibilité à l’intérieur de leur entreprise. Cela se voit notamment avec le déploiement exponentiel du télétravail dans les structures et dans les mœurs. Les chiffres publiés récemment par le gouvernement dans son édition 2017 du Baromètre du numérique montrent bien que les Français sont de plus en plus enclins à travailler de chez eux, du moins partiellement. C’est près de quatre travailleurs sur dix qui témoignent désormais leur intérêt pour le télétravail, soit huit points de plus qu’en 2009. Pour autant, le rapport note que « tous les salariés ne sont pas pareillement prêts à travailler en télétravail. Les plus nombreux à répondre favorablement à cette possibilité sont les diplômés du supérieur et ceux dont l’activité pourrait s’y prêter, comme les cadres et professions intellectuelles supérieures et les professions intermédiaires. » (@latelier).

#Alimentation

► L’application Too Good To Go fait la chasse au gaspillage alimentaire. Ce sont des chiffres qui donnent le tournis. Selon le ministère de l’Agriculture, chaque année un Français jette 20 kilos de denrées alimentaires, dont 7 kilos de nourriture emballée, ce qui équivaut à 160 euros de gâchés. Un fléau qui touche aussi les commerçants, restaurateurs et distributeurs. Lancée en juin 2016, l’application Too Good To Go, fondée par Lucie Basch, propose aux professionnels de brader leurs invendus en fin de journée pour qu’ils trouvent preneurs.D’un côté, les particuliers profitent de ristourne d’en moyenne 75%, et de l’autre les entreprises récupèrent au moins leurs frais de production. Elles sont 2 500 dans 55 villes de France à avoir adopté Too Good To Go. (@LesEchos).

#Blockchain

Réglementation de la blockchain : la France prend les devants. La blockchain (chaîne de blocs en français), cette technologie à partir de laquelle se font les échanges de crypto-monnaie, préoccupe tout autant les autorités et les entreprises. Concrètement, il s’agit d’une sorte de grand livre de compte numérique sur lequel un participant peut écrire des informations et les faire vérifier par les autres, sans passer par un organe de contrôle centralisé. Cette technologie permet de se passer d’intermédiaire pour réaliser des opérations avec un niveau de sécurité équivalent, voire meilleur, et surtout avec davantage de transparence. Parmi les applications de la blockchain, on pense évidemment au secteur financier, mais pas seulement. Traçabilité alimentaire, certification de photos pour les assurances… l’ensemble du tissu économique peut être concerné par cette innovation. (@BFMBusiness).

#Robotique

Pepper, robot-conseiller licencié pour inefficacité. Pour ceux qui craignent de voir leurs emplois disparaître pour cause de robots et d’intelligence artificielle, un magasin d’alimentation de la chaîne Margiotta, à Edimbourg, vient d’envoyer un signal rassurant : il s’est séparé d’un robot Pepper au bout d’une semaine après avoir constaté qu’il ne servait à pas grand-chose… Appelé Fabio, l’engin humanoïde était censé aider les clients. Sa présence entre les rayons entrait dans le cadre d’une expérience menée par le laboratoire d’interaction Humain-Robot de l’université Heriott-Watt, qui a programmé le robot, en partenariat avec un programme de la BBC. (@Sciences_Avenir).

#IntelligenceArtificielle

Une oeuvre d’art réalisée par une I.A non assistée a été mise aux enchères sur Ebay. Qui est l’artiste ayant produit Le Comte de Belamy ? Son nom est plutôt barbare, jugez plutôt : \min_G \max_D \maths{E}_{x\sim p_{data}(x)} [\log D(x))] + \maths{E}_{z\sim p_z(z)} [\log(1-D(G(z)))]. Il s’agit d’une intelligence artificielle entrainée durant plus d’un an par Obvious, un collectif français d’artistes, de chercheurs et d’amis. L’IA a été entrainée à produire son propre tableau et le résultat est bien là, un portrait classique agrémenté d’un joli cadre ! Le 6 février 2018, l’œuvre a été mise aux enchères sur eBay au prix de départ de 10.000 dollars (achat immédiat à 60.000 euros). L’argent récolté sera utile aux chercheurs pour continuer leurs expérimentations et leurs recherches qui sont par ailleurs couteuses compte tenu du matériel nécessaire. (@MashableFR).

11 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 11 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Addiction

x► Accros aux écrans, regardez comment ils endommagent votre cerveau. Les scientifiques sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à l’addiction des plus jeunes aux médias numériques. Est-ce que ces pratiques modifient le cerveau ? « Absolument, répond le Dr Kardaras sur France 2. Il y a une douzaine d’expériences d’imagerie cérébrale qui montrent que le cortex frontal rétrécit si vous passez trop de temps devant les écrans. » Ce psychologue expert en addictologie a écrit un livre sur l’addiction et les enfants qui a réveillé les Etats-Unis. Il va jusqu’à parler d' »héroïne numérique » dans un de ses ouvrages. Quelles sont les conséquences de cette modification ? « Une personne qui a un cortex frontal rétréci et moins de matière grise devient plus impulsive, plus sujette aux addictions, plus agressive, développe le Dr Kardaras. Elle ne prend pas de bonnes décisions. Ses capacités aux enchaînements logiques sont altérées. » (@franceinfo).

#Data

► La domination des géants du numérique est-elle un nouveau colonialisme ? On les dit plus puissants que certains Etats. Les géants de l’économie numérique, Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft en tête, n’ont qu’à jeter un œil par les fenêtres que nous leur ouvrons sur nos vies pour savoir ce que nous faisons, ce que nous consommons ou ce à quoi nous rêvons. Sans nous en rendre compte, nous produisons chaque jour, gratuitement, et parfois même avec délectation, des données personnelles monétisées et revendues à des entreprises tierces ou à des Etats. L’autonomie des utilisateurs vantée par les plateformes cache en réalité l’exploitation de cette production bénévole : nous travaillons tous gratuitement pour Facebook ou Google. Nous serions même devenus de la « chair à algorithmes », comme le dénonce une tribune datée du 5 février, parue dans Le Monde, invitant chacun à monnayer ses données personnelles.  (@telerama).

► Les sciences des données. Le Pr Stéphane Mallat qui a consacré sa recherche aux mathématiques appliquées au traitement du signal et plus récemment à l’étude des algorithmes d’apprentissage et des réseaux de neurones profonds est nommé titulaire de la nouvelle chaire « Sciences des données » au Collège de France. Les sciences des données ont pour but de répondre à des questions à partir de données ayant un très grand nombre de variables, qu’il s’agisse d’images, de sons, de textes, de données génomiques, de liens dans des réseaux sociaux ou de mesures physiques. Les cours du professeur Stéphane Mallat au Collège de France permettront d’introduire les outils mathématiques et informatiques fondamentaux nécessaires pour comprendre les grandes questions et défis posés par la modélisation et l’apprentissage en sciences des données. Son cycle de cours pour l’année académique 2017/2018. (@franceinter).

#Ecole

► Klassroom, l’appli qui dématérialise le cahier de liaison à l’école. Du cahier de liaison qui tombe en lambeau à la fin de l’année au manque d’échanges entre parents et professeurs, l’application Klassroom veut dépoussiérer la communication à l’école. Reposant sur un modèle freemium (gratuit pour les parents et les professeurs – sauf la version mobile pour ces derniers), 3.500 professeurs en France et à l’étranger utilisent l’outil. Semblable à un réseau social, mais à l’échelle d’une classe, les enseignants peuvent poster des photos et des vidéos, et les parents signaler une absence ou demander un rendez-vous (ils ne peuvent pas communiquer entre eux). « 10 % des classes créées sur Klassroom proviennent à l’étranger, détaille Frank-David Cohen, cofondateur de la start-up. Nous souhaitons ouvrir des marchés de l’hémisphère sud, dont la rentrée a lieu en février ou en mars, afin d’équilibrer notre période de rush sur toute l’année ». Une levée de fonds de 500.000 euros réalisée en début d’année va permettre à la start-up d’être présente en Australie, Mexique, Colombie et Argentine. A lire aussi : Start-up : le parcours du combattant du créateur d’appli. ( @EchosExecutives).

#Seniors

► La vie insoupçonnée des seniors sur les sites de rencontres. À l’encontre des idées reçues, 8% des plus de 75 ans surfent sur des sites de rencontres en France. Loin des regards et des jugements, ces 500.000 Français nouent en ligne de nouvelles amitiés, vivent de véritables histoires d’amour ou explorent parfois pour la toute première fois leur sexualité. Dans son cabinet lyonnais, le sexologue Dr Gérard Ribes estime même qu’un tiers de ses patients de plus de 65 ans se sont rencontrés via des sites de rencontres. « Il faut oublier l’image du petit vieux desexué », alerte le psychiatre de formation, qui veut mettre à mal les préjugés sur les personnes âgées. Finis les papys et les mamies gâteau. « Il n’y a pas de date de péremption à partir de laquelle on ne pourrait plus avoir de relation. »

#LiensVagabonds

Les JO, toujours un bon terrain de jeux pour l’innovation. À retenir cette semaine : Cette année, les Jeux Olympiques seront, une fois de plus, l’occasion pour de nombreuses innovations technologiques de faire leurs preuves ! Petit rappel des annonces. Intel, nouveau partenaire des JO, proposera du live 360 et des spectacles lumineux orchestrés par drones. KT, l’opérateur télécom coréen a annoncé une technologie qui permettra de réaliser des interviews de sportifs en hologramme. Les Jeux seront visibles en VR et permettent de tester la 5G. Côté médias américains le NYTimes lance sa 1ère expérience de réalité augmentée (le WashPost aussi), et la chaîne NBC a tissé un partenariat avec Snapchat qui diffusera les meilleurs moments des Jeux olympiques en direct dans son appli. On retrouvera par ailleurs des dispositifs de couverture média web avec l’AFP qui proposera un widget donnant accès à un flux de données en temps réel (résultats et calendriers de toutes les disciplines, tableau des médailles, fiches consacrées aux athlètes…). Pour finir, Discovery proposera une nouvelle méthode de mesure des audiences à l’occasion de cette grand messe télévisuelle. Et France Télévisions propose un assistant vocal et sera présente sur Snapchat Discover. (@Metamedia).

#Cybersecurite

► L’Etat français va s’assurer de la sécurité des « opérateurs de services essentiels »  « La cybersécurité du pays, c’est trop grave pour ne pas être obligatoire ! » tonne régulièrement Guillaume Poupard. Le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) va bientôt être satisfait. Mardi 6 février, les parlementaires du Sénat et de l’Assemblée nationale se sont mis d’accord en commission mixte paritaire sur un texte transposant, en droit national, la directive européenne de 2016 « Network and Information Security ». Celui-ci applique des contraintes aux acteurs économiques critiques du pays. (@LesEchos).

► La cybersécurité des usines connectées, nouveau filon de la tech israélienne. Les Etats-Unis pourraient-ils plonger dans le noir à cause d’une cyberattaque cette année ? La sombre prédiction figure clairement dans les pages du programme de la conférence CyberTech qui s’est tenu à Tel Aviv (Israël) fin janvier. Il faut dire que, craint depuis longtemps, le scénario a gagné en crédibilité depuis que les logiciels malveillants WannaCry et NotPetya ont tous les deux mis au tapis des usines l’an dernier. A lire : CyberArk, la pépite qui ne s’est pas vendue (@LesEchos).

#Mondialisation

► Démanteler les GAFA ? Sur le blog collectif Law and Political Economy, le professeur de droit Frank Pasquale, l’auteur de Black Box Society, développe le concept de souveraineté fonctionnelle. Les économistes, rappelle-t-il, ont tendance à caractériser la portée de la réglementation comme une simple question d’expansion ou de contraction du pouvoir de l’État. Mais, en économie politique, lorsque l’autorité de l’État se contracte, les intérêts privés comblent le vide, notamment parce que nous avons horreur d’une absence de pouvoir. Ce pouvoir des entreprises, nous le voyons à l’oeuvre dans les relations employeurs/employés ou dans les relations qu’instaurent des entreprises avec leurs fournisseurs voire avec leurs clients. Le problème est que bien des entreprises exercent de plus en plus souvent leur pouvoir, non pas en tant que partie d’un conflit, mais en tant qu’autorité. Pour le professeur de droit, les plateformes ne sont plus de simples participants du marché. Elles les détiennent, c’est-à-dire qu’elles sont capables d’exercer un contrôle réglementaire sur les conditions qui s’imposent à ceux qui veulent vendre des biens ou des services par leur entremise. Peu à peu, elles s’octroient un rôle « gouvernemental », « remplaçant la logique de la souveraineté territoriale par une souveraineté fonctionnelle »« Dans les domaines fonctionnels, de la location d’appartement au transport en passant par le commerce, les personnes seront de plus en plus soumises au contrôle d’entreprises plutôt qu’à celui de la démocratie ». Lire la suite sur le site @InternetActu.

#Transport

► Waymo et Uber règlent à l’amiable leur différend sur la voiture autonome. Au cinquième jour d’audience, le procès intenté par Waymo, la filiale voitures autonomes de Google, contre son concurrent Uber pour vol de secrets industriels a tourné court, vendredi 9 février. La compagnie de VTC a fait savoir qu’un règlement amiable avait été trouvé avec Waymo. Le juge a dissous le procès et a renvoyé les dix jurés chez eux, mettant fin à la bataille judiciaire de l’année dans la Silicon Valley. Selon les termes officieux du règlement, Uber s’est engagé à garantir que la technologie développée par Waymo pour ses voitures autonomes ne serait pas intégrée dans ses logiciels et équipements. La compagnie a aussi accepté de céder 0,34 % de son capital à la filiale de Google Alphabet, sur une valorisation de 72 milliards de dollars (59 milliards d’euros), soit une somme d’environ 245 millions de dollars ; un montant très inférieur à la compensation de près de 2 milliards de dollars que réclamait Waymo. (@LeMondefr).

#MediaSocial

► Instagram, la plus grande vitrine du monde. Créé comme un site de partage de photos en 2010, Instagram est devenu la vitrine digitale des marques qui veulent surprendre un public lassé du marketing classique. Plongée dans cet univers où les ventes s’emballent par la grâce de quelques posts bien sentis. « Facebook, très en retard sur le mobile, a profité de l’agilité d’Instagram pour prendre ce virage en un an à peine, souligne Yassine Belfkih, de Fabernovel Data & Media. Alors qu’il était catalogué comme le réseau de papa-maman, en voie de vieillissement après quatorze ans d’existence, il a rajeuni son audience avec Instagram. Et les ponts établis entre les plates-formes permettent aux marques d’élaborer des ventes croisées. Les deux publics se dopent mutuellement. » (@LesEchos).

10 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 10 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

x► La dernière photo de la Tesla de Musk, en route vers l’espace, est bourrée de références geeks. « Au revoir, la Terre ! » Ce sont les mots prononcés par Starman en publiant sa dernière photo. « Starman », c’est bien sûr une chanson de feu David Bowie. Mais c’est aussi le nom donné au mannequin équipé d’une combinaison spatiale envoyé dans l’espace par SpaceX au volant de la Tesla d’Elon Musk, le mardi 6 février. Vous avez difficilement pu passer à côté du premier lancement, très médiatique, de la fusée Falcon Heavy de SpaceX et de son chargement improbable. Depuis mardi dans la soirée, une voiture électrique de luxe se balade donc en orbite autour de la Terre. Le tout est documenté grâce à des photos et vidéos. Mais la Tesla et son « conducteur », Starman, s’éloignent désormais. Il faut dire qu’Elon Musk n’avait pas prévu de laisser sa voiture polluer l’orbite terrestre, mais comptait dès le début l’envoyer en orbite autour du Soleil, en passant près de Mars et de la ceinture d’astéroïdes. (@LeHuffPost).

► Elon Musk vu par Lao Tseu : « Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde la voiture »  Ah ben ça, évidemment ! Pendant qu’un milliardaire lance une décapotable dans l’espace, à Paris on n’est même pas foutu de déneiger les routes et il y a un train sur deux qui circule… Alors ? C’est un petit pas pour le milliardaire, mais on roule au pas pour le reste de l’humanité. L’avantage quand t’es très très riche, c’est que tu peux balancer ta voiture dans l’espace. Tu t’en fous, des caisses t’en as dix autres qui dorment dans un garage. (…) Elon Musk c’est une sorte de Léonard de Vinci, qui serait encarté à La République en Marche… C’est un génie à tous les niveaux. Il arrive à faire fusionner évolution technologique et marketing. C’est un peu comme si le jour où il a inventé l’imprimerie, Gutenberg avait passé la journée à imprimer des flyers pour l’inauguration de sa pizzeria… Voilà qui remet bien des évidences en question. Car comme le disait Lao-Tseu : « Quand le sage montre la Lune, l’imbécile regarde la voiture ». (@franceinter). A lire aussi : Suis tes rêves, comme Elon Musk (@franceinter), Qui est Elon Musk ? (@siecledigital), et Elon Musk est-il Iron Man ? (@Contrepoints)

#Telephonie

► Orange prépare le terrain à la 5G. Les normes officielles de la 5G ne sont pas encore définies, mais les opérateurs du monde entier sont dans les starting-blocks. Le coréen SK Telecom compte en faire la démonstration aux Jeux Olympiques d’hiver de Pyeongcheang dans quelques jours. Les américains AT & T et Verizon sont à couteaux tirés pour être les premiers à proposer de la 5G fixe à leurs clients. Orange, le principal opérateur tricolore, ne pouvait pas rester silencieux sur le sujet. Le groupe ne se lance pas dans des annonces tonitruantes pour autant. Mercredi, il a simplement dévoilé… trois champs d’expérimentation pour préparer l’arrivée de la 5G. Une technologie qu’Orange ne compte pas déployer avant 2020 – et encore, progressivement. À lire aussi : – La 5G, la technologie qui va bouleverser l’économie ; – Milan se rêve en capitale européenne de la 5G ; – La 5G passe une étape décisive ; – La 5G, une opportunité en or pour Intel. (@LesEchos).

#Entreprise

► Les Nantais d’AlloVoisins lèvent 3 millions d’euros. La start-up nantaise AlloVoisins, qui développe une plateforme d’échange d’objets et de services entre particuliers, a bouclé un tour de table de 3 million d’euros. Les investisseurs historiques, notamment le groupe M6 via sa filiale RTL, ont participé à l’opération. Fin 2016, la société avait levé 2,5 millions d’euros. Fondée en 2013 par Edouard Dumortier, Charles Cabillic et Ronan Le Moal, qui est désormais le directeur général de Crédit Mutuel Arkéa, AlloVoisins propose un service d’entraide entre particuliers. Cela peut aller du simple besoin d’une perceuse pour la journée à un coup de main pour repeindre une barrière, en passant par la location d’une poussette ou d’un scooter. (@frenchweb).

#Surveillance

► La police chinoise équipée de lunettes connectées pour traquer les criminels. Après avoir annoncé la mise en place d’un système de notation de ses citoyens pour 2020, pour récompenser les bons comportements et punir les mauvais, la Chine a décidé de ne pas s’arrêter en si bon chemin. Le pouvoir communiste veut désormais identifier et arrêter les citoyens représentant une menace pour la population à l’aide de la reconnaissance faciale. Pour ce faire, quoi de mieux que des lunettes intelligentes ? (@frenchweb).

#Numerique

► Transformation numérique : la Cour des Comptes presse l’Etat de « changer de siècle »Si la DINSIC (la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’Etat), était un élève, le conseil de classe lui décernerait la mention « Encouragements ». Créé en 2011 sous le nom DISIC (sans le « numérique »), cet organe en charge de coordonner les actions des administrations en matière de systèmes d’information, placé actuellement sous l’autorité directe du Premier ministre, s’est engagé depuis 2014 (sous François Hollande) dans une stratégie « d’État plateforme », qu’Emmanuel Macron veut amplifier d’ici à 2022. L’objectif : moderniser l’État grâce aux nouvelles technologies, c’est-à-dire lui permettre de réaliser des économies de fonctionnement tout en assurant un meilleur service public et une meilleure coordination entre les administrations. La DINSIC, dotée d’une centaine d’agents et d’un budget total de 30 millions d’euros, est la pierre angulaire de cette transformation. (@latribune).

#Cryptomonnaie

► Le bitcoin est mort, vive le protocole Bitcoin ! Par Yorick de Mombynes, chercheur associé à l’Institut Sapiens et Gonzague Grandval, entrepreneur L. « Ce qui est intéressant, ce n’est pas le bitcoin mais la technologie derrière lui : la blockchain ». Cette affirmation à la mode est trompeuse, et l’actuelle correction sur les cours des cryptomonnaies ne la rend pas plus pertinente. Ce que nous appelons aujourd’hui « blockchain » n’est pas révolutionnaire. C’est un procédé datant des années 1990, inspiré du système de certification chaînée des chercheurs Stuart Haber and W. Scott Stornetta. Ce n’est que l’une des technologies intégrées par le génial et toujours anonyme Satoshi Nakamoto pour former le protocole Bitcoin (avec un B majuscule, pour le distinguer du jeton numérique et monétaire « bitcoin »). Ce qui explique que son dispositif ne cesse de se renforcer, neuf ans après sa création, alors qu’on annonce chaque jour sa mort imminente, c’est qu’il réalise une prouesse longtemps recherchée : permettre des transferts d’objets numériques uniques sans tiers de confiance et sans risque de censure. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Blockchain

► L’Assemblée nationale lance une mission d’information sur la blockchain. La blockchain a le vent en poupe depuis quelques temps : entre le gouvernement qui ouvre son usage pour l’échange de titres financiers, Bruxelles qui veut « rassembler les meilleurs experts d’Europe » dans un observatoire et les entreprises qui se lancent dans des expérimentations, en prévision de plus grands changements, la chaîne de blocs suscite un engouement certain. Cette fois, c’est au niveau de l’Assemblée nationale que cela se passe. En effet, une mission d’information vient d’être constituée afin de renseigner la représentation nationale. 17 personnes en sont membres, toutes issues de trois commissions permanentes (affaires économiques, lois et finances). (@Numerama).

► Les sept usages blockchain innovants. La blockchain sort du bois, les applications qui y recourent se diversifient. Entre la classique crypto-monnaie, le calcul des taux d’assurance pour les véhicules autonomes, la protection des données privées à l’échelle d’un état, l’optimisation de la trésorerie interne d’une grande banque ou, encore la traçabilité des grands crûs, voici 7 exemples concrets de son utilisation : L’Estonie protège les données privées de ses administrés, Gibraltar lance sa propre crypto-monnaie, Toyota veut gérer les données d’assurance des voitures autonomes, Everledger et Chai Consulting garantissent la provenance des vins d’exception, un brevet Mastercard pour un service de transfert d’argent, BNP Paribas optimise sa trésorerie interne au niveau mondial, l’entreprise minière BHP Billiton assure la traçabilité de ses échantillons.

#Transhumanisme

► Manipulations génétiques, augmentation cérébrale… La Chine est ultratranshumaniste. Les études d’opinions internationales menées par Marianne Hurstel, de l’agence BETC, illustrent le fossé culturel entre les différents pays étudiés et particulièrement entre la France et la Chine. Une première enquête, en 2015, avait révélé des différences considérables à propos de l’acceptation de l’eugénisme intellectuel. Les Français sont bien plus bioconservateurs: 13% jugent positive l’augmentation du quotient intellectuel (QI) des enfants en agissant sur les foetus, alors que 50% des jeunes Chinois y sont favorables. Les Chinois sont les plus permissifs en ce qui concerne ces technologies et n’auraient aucun complexe à augmenter le QI de leurs enfants par des méthodes biotechnologiques. En 2013, la Chine a d’ailleurs lancé un programme de séquençage de l’ADN des surdoués pour déterminer les variants génétiques favorisant l’intelligence, en comparant le génome des surdoués à celui d’individus à QI moyen. (@LExpress).

#Presse

► Aides à la presse : la Cour des Comptes incite l’Etat à soutenir le numérique.  Comment soutenir la presse écrite à l’heure du numérique ? C’est la question soulevée par le rapport annuel de la Cour des comptes, publié ce mercredi. En 2017, le montant total des aides de l’Etat attribuées à la presse écrite s’élevait entre 580 millions d’euros et 1,8 milliard d’euros – une fourchette importante justifiée par une « définition large » des aides à la presse. Bémol : le dispositif actuel reste principalement concentré sur les titres de la traditionnelle presse papier. En effet, 89,5 millions étaient réservés à la presse imprimée sur 100,2 millions d’euros d’aides directes en 2016, selon le Syndicat de la presse indépendante en ligne (Spiil). (@latribune).

09 Fév

Régions.news #317 – Edition du vendredi 9 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#317 en version pdf

image001Légende image. Des sculptures sont travaillées à Pyeongchang (Corée du Sud), le 5 février 2018. Crédit photo : Brendan Smialowski / Afp. Les Jeux Olympiques débutent le vendredi 9 février en Corée du Sud. Sur les sites olympiques de Pyeongchang, la météo est le sujet de préoccupation du moment. Les températures oscillent entre -13 et -22 degrés.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Simplifier la vie des citoyens est l’objectif de l’application Simply City, une application développée par la société Engie pour la ville de Noumea. Thierry Roussel, co-fondateur explique à @franceinfo : « Notre application permet aux citoyens de s’abonner aux types d’informations qui les intéressent vraiment. Par exemple : uniquement les concerts de musique classique ou les magasins de bijoux. L’abonné ne reçoit alors que les notifications concernant ses centres d’intérêt. Cela évite d’être noyé par les informations inutiles. »

► A Tupigny (Aisne), l’environnement c’est l’affaire de tous. La municipalité n’a pas hésité à construire un parc éolien qui sera installé sur le territoire de la commune. L’innovation : c’est la mise en libre-service de deux voitures à hydrogène qui seront rechargées avec l’électricité produite par ce parc

► Situé au nord de Marseille en bordure de mer, Smartseille utilise un dispositif thalasso-thermique afin de pourvoir aux besoins énergétiques des habitations, des bureaux et des commerces du quartier.

#Information

► « De quoi les fake news sont-elles le nom ? De beaucoup de choses, à en juger par l’impressionnante somme de discours qu’elles ont déjà suscités dans les médias, les réunions scientifiques et les espaces de discussion, en ligne ou en ville et ce, dans plusieurs pays. De fait, la problématique rassemble tous les attributs d’une véritable question de société, dont chacun s’empare avec son propre système de croyances et de compétences. Révélatrice d’impensés, creuset de controverses, miroir grossissant de luttes d’influence, elle déstabilise les certitudes et met en lumière des déplacements qu’on préférait ne pas voir. » écrit Louise Merzeau (1963-2017) dans « Les fake news, miroir grossissant de luttes d’influences », publié le 19 mai 2015 sur le site de @InaGlobal. Elle était professeur en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Nanterre. À lire aussi : Faut-il vraiment une loi contre les fake-news ? Par Florence G’sell, agrégée de droit privé et professeur à l’Université de Lorraine.

► Comment empêcher la propagation des fausses nouvelles ? s’interrogent, en 1879, les 22 membres de la commission, élus par la Chambre des députés. Réponse le 29 juillet 1881 par la promulgation d’une loi sur la liberté de la presse. L’article 27 stipule : « La publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, ou aura été susceptible de la troubler, sera punie d’une amende de 45 000 euros. »

image003Légende image. Légende image : Le funiculaire Kintetsu Ikoma Cable de Nara (Japon). En 2016, les compagnies ferroviaires japonaises ont enregistré précisément 613 cas de collision entre des trains et des animaux sauvages. Les scientifiques de l’Institut de recherche technique du chemin de fer (RTRI) ont finalement eu une idée assez ingénieuse et pour le moins originale : faire pousser aux trains, en particulier en pleine campagne, des cris d’animaux.

#Transhumanisme

► « Si j’étais immortel, j’inventerais la mort pour avoir du plaisir à vivre. » de Jean Richepin, poète, romancier et auteur dramatique français (1849-1926).

#Television

► À partir du mois d’avril 2018, un robot humanoïde devrait présenter un journal télévisé sur une chaîne nationale japonaise. Prénommé Erica, elle a été créée par l’équipe du roboticien japonais Hiroshi Ishiguro. D’après le Wall Street Journal, Erica est dotée d’un système d’intelligence linguistique avancé, et si au départ cette dernière était destinée à un emploi de réceptionniste, sa fonction sera finalement plus complexe. Initialement, le robot était en effet capable de réciter un script assis sur une chaise, mais peut désormais entretenir une conversation avec un humain.

#JeuVideo

► Paris, capitale de l’eSport ? Pas si facile … Par Lola Kostadinoff, France Télévisions, Media Lab. L’eSport est en plein boom, en France et partout dans le monde. Le phénomène ne cesse d’attirer spectateurs, pratiquants, éditeurs et bien évidemment marques, qui voient de nouvelles opportunités. A l’heure où les interfaces tactiles et les objets connectés métamorphosent le paysage de la pratique, les acteurs du secteur ont essayé d’imaginer le futur de la discipline lors de la dernière rencontre Dojo eSport à Paris. Lire la suite sur le site de @metamedia. À lire aussi : Le monde de l’e-sport tente se projeter en 2027 et La région Centre se positionne pour peser dans le e-sport.

► « L’économie du sport est une économie à part entière. Mais elle est aussi une économie entièrement à part. » explique l’économiste Nathalie Sonnac (Conseil supérieur de l’audiovisuel) qui étudie l’évolution des droits sportifs télévisuels. Un marché de 1,45 milliard d’euros en France. Mais cette « économie du sport est fondée sur des monopoles, c’est la seule économie de ce type, rappelle l’économiste François Lévêque. Les possesseurs de droits n’ont qu’un seul souci : tirer de leurs monopoles la plus forte rente possible avec des systèmes d’enchères de plus en plus efficaces. »

#Presse

► Dans un contexte où la technologie, l’intelligence artificielle et la robotisation font évoluer à grande vitesse les industries culturelles et créatives, comment demeurer inventifs et originaux dans un monde de similitudes alimentées par les algorithmes ? Dans Le choc du présent, le Fonds des Médias du Canada (FMC Veille) essaye de répondre à cette question.

#LiensVagabonds

► Consulter les liens vagabonds du 3 février 2018 sur le site Méta-Media. À retenir cette semaine : – Les JO terrains d’expérimentation technologique ; – Les écrans rendent malheureux ; – La VR devient sociale ; – Intelligence artificielle : la lutte USA/Chine ; – L’informatique quantique arrive.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 9 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cyberespace

x► « Nous sommes en train de créer un monde où tous peuvent entrer sans privilège et sans être victimes de préjugés découlant de la race, du pouvoir économique, de la force militaire ou de la naissance. Nous sommes en train de créer un monde où n’importe qui, n’importe où, peut exprimer ses croyances, aussi singulières qu’elles soient, sans peur d’être réduit au silence ou à la conformité. Vos concepts légaux de propriété, d’expression, d’identité, de mouvement, de contexte, ne s’appliquent pas à nous. Ils sont basés sur la matière, et il n’y a pas ici de matière. », écrivait le 8 février 1996 à Davos John Perry Barlow dans sa déclaration d’indépendance du cyberespace. À 70 ans, il s’est éteint dans son sommeil le 7 février 2018. Parolier à partir de 1970 du groupe culte Grateful Dead, il a œuvré dès les années 80 pour un Internet libre et ouvert. Témoin et acteur de l’utopie que constituait le réseau à ses débuts, il a lutté sans relâche contre le dévoiement de ce qu’il considérait comme un espace de liberté, à protéger des velléités de contrôle des gouvernements.

#Data

► La domination des géants du numérique est-elle un nouveau colonialisme ? On les dit plus puissants que certains Etats. Les géants de l’économie numérique, Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft en tête, n’ont qu’à jeter un œil par les fenêtres que nous leur ouvrons sur nos vies pour savoir ce que nous faisons, ce que nous consommons ou ce à quoi nous rêvons. Sans nous en rendre compte, nous produisons chaque jour, gratuitement, et parfois même avec délectation, des données personnelles monétisées et revendues à des entreprises tierces ou à des Etats. L’autonomie des utilisateurs vantée par les plateformes cache en réalité l’exploitation de cette production bénévole : nous travaillons tous gratuitement pour Facebook ou Google. Nous serions même devenus de la « chair à algorithmes », comme le dénonce une tribune datée du 5 février, parue dans Le Monde, invitant chacun à monnayer ses données personnelles.  (@telerama).

► Rennes Métropole veut trouver des débouchés pour ses data. En 2010, Rennes faisait figure de pionnière dans l’open data. Huit ans plus tard, la métropole bretonne souhaite relancer la machine et vient de créer un service public de la donnée. Lauréate du Programme d’investissements d’avenir lancé par l’État, cette nouvelle institution se donne deux ans pour valoriser ses données. « Quand on s’est lancés, on a vu de nouveaux services être proposés aux citoyens. Mais maintenant ? En tant que collectivité, on se doit de réfléchir à l’utilisation de ces informations », explique Isabelle Pellerin, vice-présidente de Rennes Métropole chargée de l’innovation. (@20minutes).

► Marseille veut inaugurer son Big Data de la tranquillité publique en juin. « Une municipalité ose prendre l’intelligence artificielle comme un véritable soutien aux politiques publiques du quotidien, à savoir la tranquillité publique » se félicite Caroline Pozmentier, adjointe au maire de Marseille, en charge de la sécurité publique. « On peut ambitionner d’ici la fin du 1er semestre 2018 de produire ce Big Data de la tranquillité publique pour anticiper, prévenir, prédire peut-être, et rendre crédibles nos politiques auprès de nos concitoyens, et leur redonner confiance lorsque nous utilisons ces nouvelles technologies au profit de la sécurité du quotidien, de même pour nos agents », dit-elle. (@RevueduDigital).

► Open data : Mulhouse a sa plateforme internet. Depuis octobre 2016 la loi prévoit que les données numériques produites ou détenues par les administrations, dans le cadre de leurs missions de service public, doivent être mises à disposition du public. Pour Mulhouse et son agglomération cela s’est traduit par le lancement d’un portail open data. L’open data pour quoi, pour qui ? Concrètement vous voulez connaître le nombre de fresques peintes et leur localisation dans la ville, vous vous intéressez au tracé du tramway à Mulhouse en 1939 ou au nombre d’artisans installés dans la commune voisine, aux arbres d’alignement gérés par la ville, etc. Aucun problème, en quelques clics vous avez les réponses à vos questions, avec toutes les données sous forme de texte, graphiques, statistiques ou photos. Explication en video. (@F3Alsace‏).

#DroitDAuteur

► La blockchain pour garantir le copyright des photographies. La start-up Binded ambitionne de protéger le droit d’auteur des clichés par le biais de la blockchain. Il n’y a pas photo, si les plateformes numériques comme Instagram, Pinterest ou Shutterstock ont permis à de jeunes artistes ou plasticiens de se faire connaître et d’y trouver une forme de rémunération, pour beaucoup d’autres le digital a représenté une menace pour leur droit d’auteur. Un dilemme presque cornélien s’est donc posé pour les jeunes photographes : se faire connaître sur les réseaux quitte à prendre le risque de sacrifier la valeur de leur œuvre originale ou se priver de cette vitrine privilégiée mais préserver les débouchés économiques traditionnels. Si l’on ajoute le piratage et l’usage illégal des photographies, très vite, on se rend compte combien il est difficile pour un photographe ou artiste numérique de valoriser et monétiser ses œuvres. (@latelier).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle, star de Netexplo 2018. C’est l’heure de gloire de l’intelligence artificielle, omniprésente dans l’actualité mais aussi dans l’innovation. La dernière édition de l’observatoire Netexplo le montre de façon éclatante. Sur les dix lauréats qui seront dévoilés le 13 février prochain à l’occasion d’un Forum à l’Unesco, six relèvent de l’intelligence artificielle. e monde de la santé est le premier concerné, avec un accent particulier mis sur le handicap. Le projet le plus ambitieux, Stentrode, mené par une équipe de l’université de Melbourne (Australie) mais en partie financé par l’Agence pour les projets de recherche avancée de défense (Darpa) américaine, permettrait de contrôler un exosquelette par la pensée. Pour éviter une opération lourde et la pose d’électrodes dans le cerveau, les chercheurs ont utilisé la technique du stent (« ressort »), utilisé habituellement pour maintenir ouverte une artère défaillante. Leur implant, appelé Stentrode, est introduit par la veine jugulaire puis placé dans un vaisseau sanguin . L’intérêt est d’être au plus près des cellules neuronales afin de capter leurs signaux électriques, puis de les transmettre à l’ordinateur. (@LesEchos).

#Smartphone

► Le smartphone, bientôt un sixième sens. Téléphone, appareil photo, montre, moyen de paiement, écran vidéo… Le smartphone est aujourd’hui tout cela à la fois. Ce n’est pas un scoop. Pour répondre à ces nouveaux usages, les constructeurs continuent de se focaliser sur la taille et la qualité des écrans, la performance des appareils photo et la capacité de la mémoire et de la batterie. Reconnaissance faciale, écrans sans bordures et sans boutons, double caméra : chaque nouveau lancement de smartphone promet une interface utilisateur supérieure. Tant et si bien qu’il semble difficile de pouvoir aller plus loin en matière de R&D… Et pourtant, la révolution n’est pas terminée. « Non, l’innovation dans le smartphone n’est pas morte, assure ainsi Thomas Husson, le vice-président et analyste principal, spécialiste de la mobilité, du cabinet d’études Forrester. Deux grandes tendances sont en train d’émerger. » Et cela va (encore) bousculer les usages. (@LUsineDigitale).

#JeuVideo

► Avec Yeti, Google se lance dans le jeu vidéo. C’est un colosse qui s’apprête à rentrer dans l’arène du cloud gaming. D’après « The Information »  qui cite des sources proches du projet, Google va lancer un service de jeux vidéos en streaming. Répondant au nom de code « Yeti », le projet est encore en cours de développement selon le site d’information. Il fonctionnerait sur le même principe que le PlayStation Now de Sony ou que la start-up rennaise Blacknut, avec un catalogue de jeux vidéos proposés en échange d’un abonnement mensuel. Ceux-ci sont hébergés sur un cloud et ne nécéssitent pas de téléchargements, uniquement une connexion Internet. (@LesEchos).

#Alimentation

► Quelles sont les grandes tendances food de 2018 ? La livraison en pleine explosion, l’anti-gaspi qui s’installe dans le cœur des consommatrices et des consommateurs, et un amour schizophrène (mais conciliable) à la fois pour la healthy-food et les fast-food… Décryptage des grandes tendances qui feront la food de 2018 et conseils stratégiques aux marques. C’est une incroyable lame de fond : près de 50% des Français et Françaises de 18 à 24 ans partagent des photos de plats sur les réseaux sociaux, et 39% des 18-35 ans y donnent leur avis sur les marques et les produits alimentaires. (@LADN_EU).

#Theatre

► Artefact : quand les robots font leur théâtre. Du Shakespeare récité par un robot cela peut être, au premier abord, assez surprenant. Cette pièce s’appelle Artefact, elle était jouée le week-end dernier lors du festival Sors de ce corps à la Gaieté Lyrique à Paris, un festival qui s’interroge sur la transformation du spectacle vivant par la technologie. Avec cette pièce, Joris Mathieu va très loin puisqu’il n’y a plus aucun acteur humain sur scène. Ils ont été remplacés par des machines : des imprimantes 3D ou un robot industriel. (@franceinter).

08 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 8 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

 x ► Légende image : A Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris, le 6 février 2018. Crédit photo : Tristan Reynaud / Sipa. Les tweets qui nous ont fait rire sur la neige en Ile-de-France Mercredi 7 février, l’Ile-de-France s’est réveillée sous plusieurs centimètres de neige. Dans cette région peu habituée à ce genre de phénomène climatique, les réactions ont parfois été un peu extrêmes. Entre moqueries et bon esprit, voici quelques tweets qui nous ont fait chaud au cœur. Comme d’habitude en matière d’humour : à chacun son style. A regarder aussi : Snowboard, bonshommes de neige, lions blancs… Les plus belles photos de la France sous la neige prises par des internautes (@franceinfo).

#Ville

► En 2018, on va beaucoup parler data. Au risque de passer à côté de l’essentiel. La loi pour une République numérique du 6 ocotbre 2016 impose à toutes les collectivités de plus 3 500 habitants d’ouvrir leurs données d’ici octobre 2018. Quelques mois plus tôt tous les acteurs publics auront été soumis aux nouvelles règles européennes de protection des données personnelles. Jacques Priol, président de la société de conseil Civiteo à Nantes et auteur de « Le big data des territoires : les nouvelles stratégies de la donnée au service de l’intérêt général » explique que « les nouveaux usages de la donnée qui viennent enrichir la fabrication des politiques publiques ne sont pas neutres et anodins. (…) La ville intelligente, alimentée de données massives, doit conduire de façon concomitante à des performances optimisées de la gestion urbaine, à une transparence accrue et à un renforcement de la participation citoyenne. (@villeintelmag).

#Commerce

► E-commerce dans l’UE: vers la fin des frontières en ligne. Après le marché unique européen, un marché unique du e-commerce? Sur le Web, les frontières divisent encore l’Europe. Seuls 15% des Européens achètent des produits à des boutiques en ligne situées dans un autre pays de l’UE s’inquiètent les autorités de l’Union. La faute, notamment, au blocage géographique, qui redirige les visiteurs d’un site marchand vers sa version locale, même si elle propose des prix plus élevés. Une enquête a montré en 2015 que pour un même séjour à Disneyland Paris réservé en ligne, une famille française payait en moyenne 865 euros, contre 1204 euros pour une famille roumaine ou 1339 euros pour une famille italienne. Pour elles, pas moyen d’accéder au site français qui propose le tarif le plus bas. (@LExpress).

► Commerce en ligne: en 2017, les Français ont dépensé 81 milliards d’euros. 37 millions. C’est le nombre de cyber-acheteurs en France, recensés par le sondage Médiamétrie pour la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) diffusé ce mardi.   Comme le relève cette étude, l’an passé, les Français ont dépensé en ligne 81,7 milliards d’euros, une somme en croissance de 14,3% en un an, grâce à une clientèle élargie, à l’augmentation de la fréquence d’achat et aux nouveaux comportements d’achats sur mobile, a annoncé mardi la Fédération du secteur. Elle note « un niveau de croissance maintenu depuis trois ans ». « En 2017, 1,2 milliard de transactions en ligne ont été réalisées, soit une croissance de 20,5% », ajoute la Fevad dans un communiqué. Au 4e trimestre, malgré le fléchissement de la consommation des ménages, le marché du commerce en ligne enregistre un record de croissance, notamment grâce aux opérations promotionnelles du mois de novembre. (@LExpress).

#Media

► L’information face à l’intelligence artificielle : promesses et dangers. L’intelligence artificielle et les algorithmes sont de plus en plus utilisés pour produire l’information. Cette pratique repose sur l’idéalisation de l’accès à une information personnalisée, mais elle soulève de nombreux enjeux éthiques notamment la question de leur transparence. (@InaGlobal).

► IA et médias : une innovation plus qu’une révolution. Après l’adaptation à Internet et la numérisation des contenus, les médias sont en première ligne pour tester et déployer les outils basés sur l’intelligence artificielle. Cette nouvelle vague d’innovation impacte tous leurs métiers et tous les maillons de la chaîne production. (@InaGlobal).

► IA : un robot créateur est-il un auteur ? Des œuvres sont aujourd’hui créées de façon autonome, par des intelligences artificielles (IA). La problématique liée à ce type de créations interroge les cadres juridiques actuels, droit d’auteur ou copyright, dont aucun n’est dédié à l’IA. Comment les faire évoluer ? (@InaGlobal).

#Information

► « De quoi les fake news sont-elles le nom ? De beaucoup de choses, à en juger par l’impressionnante somme de discours qu’elles ont déjà suscités dans les médias, les réunions scientifiques et les espaces de discussion, en ligne ou en ville et ce, dans plusieurs pays. De fait, la problématique rassemble tous les attributs d’une véritable question de société, dont chacun s’empare avec son propre système de croyances et de compétences. Révélatrice d’impensés, creuset de controverses, miroir grossissant de luttes d’influence, elle déstabilise les certitudes et met en lumière des déplacements qu’on préférait ne pas voir. » écrit Louise Merzeau (1963-2017) dans « Les fake news, miroir grossissant de luttes d’influences », publié le 19 mai 2015 sur le site de @InaGlobal. Elle était spécialiste des sciences de l’information et de la communication à l’Université de Nanterre. À lire aussi : Faut-il vraiment une loi contre les fake-news ? Par Florence G’sell, agrégée de droit privé et professeur à l’Université de Lorraine (@frenchweb).

► Comment empêcher la propagation des fausses nouvelles ? s’interrogent, en 1879, les 22 membres de la commission, élus par la Chambre des députés. Réponse le 29 juillet 1881 par la promulgation d’une loi sur la liberté de la presse. L’article 27 stipule : « « La publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, ou aura été susceptible de la troubler, sera punie d’une amende de 45 000 euros. »

#Television

► À partir du mois d’avril 2018, un robot humanoïde devrait présenter un journal télévisé sur une chaîne nationale japonaise. Prénommé Erica, elle a été créé par l’équipe du célèbre roboticien japonais Hiroshi Ishiguro. D’après le Wall Street Journal, Erica est dotée d’un système d’intelligence linguistique avancé, et si au départ cette dernière était destinée à un emploi de réceptionniste, sa fonction sera finalement plus complexe. Initialement, le robot était en effet capable de réciter un script assis sur une chaise, mais peut désormais entretenir une conversation avec un humain. (@sciencepost_fr).

#Droit

► Les Legaltech, ces start-up qui révolutionnent l’accès au droit. «Vingt minutes, 20 euros» : l’offre a le mérite de la clarté. Lancée en mars 2017, l’appli Call A Lawyer (traduisez «appelez un avocat») simplifie la mise en relation avec ces spécialistes du droit. Il suffit d’entrer sa problématique, la technique fait le reste. « En fonction des informations données par l’utilisateur, celui-ci se voit proposer une liste de professionnels connectés et disponibles pour un rendez-vous téléphonique immédiat, parmi les 350 de notre réseau », explique Mathieu Davy, avocat au sein du cabinet OriaMedia et créateur de l’appli. Une version « pro », destinée aux dirigeants de petites entreprises, devrait voir le jour au printemps. Un abonnement mensuel de 29,90 euros donnera un accès illimité à des spécialistes du droit social, des affaires ou du commerce. (@LeParisien_Eco).