La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
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Conception et rédaction : Patrick Damien
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Légende image. Au-delà de la smart city. Entretien avec Carlos Moreno, scientifique franco-colombien : « Je me suis donc intéressé à la construction urbaine non du seul point de vue des infrastructures et des interactions numériques, mais au travers du prisme de l’humain, de ses besoins et de l’appropriation sociale de l’espace. Dans un monde où l’homme a développé l’ubiquité, l’hyper-collectivité et l’omniprésence, il est indispensable d’établir un dialogue avec la gouvernance de la ville, tout en favorisant une forte implication citoyenne à tout instant, et le tout dans une projection à moyen et à long terme. L’objectif essentiel étant d’apporter de la qualité de vie aux habitants de la ville, de lutter contre les inégalités – très nombreuses dans le milieu urbain – et de développer l’inclusion sociale, dans une ville qui doit être en harmonie avec la nature et respectueuse de ses équilibres. ». Photo de Manolo Mylonas, série Tous les jours dimanche, Montreuil (Seine-Saint-Denis)
#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]
► Claude Petitguyot est agriculteur dans le Doubs et il cultive des céréales. À chacune de ses interventions sur ses champs de blé, il immortalise l’instant avec son smartphone et l’envoie à une vingtaine d’écoliers vivant à plusieurs dizaines de kilomètres de son exploitation. Ils ne se sont jamais rencontrés mais ont été mis en relation grâce à une plateforme, monchamp.fr, créée par Passion Céréales. Les agriculteurs et enseignants qui le souhaitent s’inscrivent sur ce site Ils se sélectionnent mutuellement et peuvent engager une discussion entre eux. À lire : Les agriculteurs du Doubs veulent maîtriser leur image.
► Rose-Marie Farinella est institutrice dans une école primaire de Taninges, en Haute-Savoie. Depuis quatre ans, cette ancienne journaliste forme ses élèves à devenir des chasseurs de fausses informations. Elle apprend à ses élèves à se servir d’outils pour enquêter afin d’être capable de distinguer l’info de l’intox. « Pour mener leurs investigations, explique-t-elle, ils découvrent le fonctionnement des moteurs de recherche. Et puis, surtout, ils identifient la source de l’information : repérer qui a écrit l’article, sur quel site, à quelle date, est-ce que c’est un site d’information fiable ou est-ce que c’est un site parodique. ». Face à cette prolifération de fake news, l’institutrice s’est « demandé comment allaient faire les jeunes générations pour s’y retrouver ».
► Sense-City, c’est le nom de la mini-ville intégrée au campus de la Cité Descartes à Champs-sur-Marne. Modulable et truffée de capteurs, elle doit permettre de nombreuses expérimentations et mesures en grandeur nature. Elle fait partie d’un vaste pôle de recherche de l’est parisien dont l’ambition est d’explorer le futur de la ville. À lire l’enquête sur le site @UsbekEtRica.
► L’association Civis Blockchain, née le 5 février à Montpellier, entend fédérer des personnalités et des entreprises languedociennes pour promouvoir les usages citoyens de la technologie blockchain. L’association veut promouvoir les usages citoyens de cette technologie et des logiciels libres « dans la collecte, la sécurisation, le traitement et la valorisation des données dans le respect des réglementations ».
Légende image. Légumes hydroponiques poussant en serre à Cameron Highlands. Crédit photo : Aqua Mechanical . L’hydroponique est une technique d’agriculture hors-sol, cela signifie que les racines des plantes cultivées seront dans un liquide nutritif au lieu du sol. Il y a aussi la technique de l’aquaponie qui est une symbiose entre végétaux, poissons et bactéries. Un mini éco-système naturel re-créé, où les déchets d’un élément deviennent la nourriture d’un autre élément dans le système. A lire : À Ajaccio, une entreprise adopte l’aquaponie.
#Agriculture
► Fermes urbaines, jardins partagés ou familiaux… Dans toutes les grandes villes, le souhait de réintroduire une agriculture urbaine est devenu omniprésent. Ainsi l’agriculture dans la ville se développe aussi dans les lieux improbables des grandes villes comme les caves, les parkings souterrains, les hôpitaux désaffectés, etc., où poussent fraises, salades et herbes aromatiques. Bien à l’abri des intempéries, ces végétaux s’y développent sans contact avec le sol et sous une lumière artificielle. « Les pratiques de base de ces fermes 2.0 sont parfois ancestrales, comme celles de l’hydroponie, qui consiste à faire pousser des graines dans un substrat hors-sol -de la laine de roche ou de la fibre de coco- gorgé d’eau et de nutriments », explique Guillaume Fourdinier, le patron de la société Agricool. À lire : Containers et parkings abandonnés seront les champs de demain.
► À Saint-Martin-de-Seignanx (Landes), le « jardin extraordinaire » de Lucille alimente les grands chefs grâce à l’hydroponie et l’aquaponie. La ferme produit ainsi quelque 230 variétés de plantes aromatiques rares, goûteuses et nutritives. À Lyon, Christophe Lachambre est directeur de la FUL (Ferme urbaine lyonnaise), une usine à légume de 1 000 m². « Nous y recherchons la productivité, la pureté dans le végétal », explique-t-il dans le magazine L’Express avant de confier que les salades qu’il cultive en aquaponie poussent deux fois plus vite et contiennent jusqu’à trois fois plus de nutriments que celles du supermarché. La ville de Bordeaux veut se tailler une place de choix avec sa ferme de 2 000 m² à la ZAC Bastide-Niel. Un projet qui se distingue par un concept innovant de cultures déployées en trois dimensions dans un patio interne à l’îlot, pensé et animé par l’entreprise parisienne Sous les fraises.
► Les agriculteurs seront-ils les fournisseurs d’énergie de demain ? C’est tout l’enjeu de la méthanisation, une pratique qui consiste à produire de l’énergie à partir du recyclage des déchets organiques (résidus d’origine végétale ou animale). Ainsi capter le méthane permet de réduire ainsi les émissions de gaz à effet de serre et de limiter les frais de traitement des lisiers.
#Internet
► Le gouvernement britannique ambitionne de transformer les clochers d’églises en borne Wi-Fi. Le ministère du Numérique, le ministère de l’Environnement et l’Église d’Angleterre ont conclu un accord dimanche 18 février visant à réduire les zones blanches, zone sans Internet, dans les régions rurales. Le but est de fournir un meilleur accès aux services publics en ligne et développer une économie numérique.
#LiensVagabonds
► Consulter les liens vagabonds du 17 février 2018 sur le site Méta-Media. À retenir cette semaine : – Vers une apocalypse de l’info ? ; – L’IA dans les médias, on y est déjà ; – Apple vend plus de montres que toute la Suisse ; – Les ordis peuvent-ils apprendre comme des humains ?
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