05 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 5 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► L’intelligence artificielle commence à faire parler les morts. John James Vlahos est mort d’un cancer en février 2017. Son fils, James, continue pourtant de discuter avec lui via Facebook Messenger. Il a intégré sur le réseau social une intelligence artificielle (IA) de sa confection, le « dadbot ». Pour le programmer, ce journaliste américain a profité des derniers mois de vie de son père pour enregistrer leurs conversations. Sa passion pour le football américain, les origines grecques de sa famille, l’histoire de son premier chien… Les souvenirs de John James Vlahos, comme son sens de l’humour et sa façon de lui demander « How the hell are you ? », lui survivent désormais artificiellement dans le « dadbot », sollicitable à chaque instant, comme n’importe quel contact Facebook. Une entrepreneuse russe basée à San Francisco a eu la même idée. Alors qu’elle pleurait son meilleur ami, décédé brutalement dans un accident de voiture, Eugenia Kuyda a tenté de l’immortaliser dans une IA baptisée « Replika ». Ce robot conversationnel, qu’elle a mis en route en 2016, s’est nourri des milliers de messages que les deux amis s’échangeaient en ligne. A lire aussi : IA : des chercheurs imaginent des scénarios dignes de « Black Mirror » (@LesEchos). Légende image : Dans un épisode de la série britannique «Black Mirror », une jeune femme fait appel à une société pour créer un double numérique de son petit ami disparu à partir des nombreuses traces qu’il a laissées sur Internet.  – Photo Channel 4 Television Corporation.

► Le retour de l’intelligence augmentée. Comment devenir un centaure ? se demande Nicky Case (@ncasenmare) dans le Journal of Design and Science du MIT. Non, il ne s’agit pas d’application de la mythologie grecque au biohacking. « Centaure » est une expression pour décrire le futur état d’hybridation entre l’homme et l’intelligence artificielle : il s’agit d’un cyborg métaphorique. Pas quelqu’un qui possède des implants dans le cerveau, mais une personne dont le mode d’action implique une constante interaction avec la manière de penser des machines. On a déjà parlé de l’auteur de l’essai, Nicky Case, il n’y pas longtemps dans nos colonnes. Mieux vaut le laisser se présenter lui-même : « Salut, je suis Nicky Case ! Je raconte des histoires sur les systèmes : je prends les systèmes existant dans le monde autour de nous – les systèmes sociaux, physiques, politiques, économiques, environnementaux – et je les explique à travers des systèmes de jeux. Je rends le complexe simple, grâce au pouvoir du jeu ! Lire la suite sur le site de @InternetActu.

► Quand l’IA se décline au féminin. Malgré l’image ouverte et moderne de la Silicon Valley, le monde des technologies du numérique demeure très majoritairement masculin : ainsi, 80% des employées de Facebook et de Google sont aujourd’hui des hommes. La tendance s’accentue encore dans ce domaine de pointe que constitue l’intelligence artificielle. On estime ainsi que seulement 13,5% des effectifs travaillant dans l’apprentissage machine, une branche de l’intelligence artificielle qui permet aux ordinateurs d’apprendre avec l’expérience, sont des femmes. Mais plusieurs efforts sont aujourd’hui accomplis pour rendre la discipline plus accueillante pour elles. Citons notamment l’initiative AI4ALL (« Intelligence artificielle pour tous »), une organisation à but non lucratif qui vise à enseigner cette discipline aux femmes ainsi qu’aux étudiants défavorisés. Citons également le cycle de conférences Women in Machine Learning, dont l’ambition est de  permettre aux femmes de faire carrière dans l’intelligence artificielle. Les choses sont d’ores et déjà en train d’évoluer, et plusieurs femmes jouent ou ont joué un rôle majeur dans la progression de l’intelligence artificielle. Portraits choisis. (@RSLNmag).

► Faut-il avoir peur de la toute puissance des algorithmes ? Par Thomas Gouritin, fondateur de Regards Connectés. À travers ses travaux de recherche Antoinette Rouvroy, spécialiste des questions technologiques à travers la philosophie et le droit, se penche sur la gouvernementalité algorithmique et cette organisation du monde régie par la data et les algorithmes. Un pouvoir qui s’insinue dans nos vies connectées sans que l’on s’en rende toujours compte et qui pose beaucoup de questions sur l’avenir que nous souhaitons réellement construire dans cette société technologique. Ultra personnalisation basée sur des profils finalement pas si personnalisés que ça, questions d’autorité et de confiance, faut-il avoir peur de la toute puissance des algorithmes ? Antoinette nous offre ici un début de réponse qui vous incitera, je l’espère, à aller creuser le sujet en consultant ses papiers scientifiques et ses interventions disponibles ailleurs sur Youtube. Ceci est un premier extrait d’un long entretien, gardez l’oeil ouvert pour la suite dans les prochains jours… Lire la suite sur le site de @frenchweb.

#Emploi

► L’intelligence artificielle, star de la recherche d’emploi. Faisant partie des « buzzword » de l’année 2017, l’intelligence artificielle ou IA, s’invite de manière prégnante au coeur des process des entreprises. Notamment dans le service ressources humaines et plus particulièrement au moment des recrutements. « Les recruteurs sont de plus en plus nombreux à utiliser cette technologie qui permet le « matching », c’est-à-dire la mise en correspondance entre le profil et le poste proposé. Il nous a donc semblé pertinent de sonder les candidats eux-mêmes sur leur perception de ce nouvel outil », explique Marko Vujasinovic, président du groupe Meteojob, site d’emploi qui compte plus de 4,5 millions d’inscrits, et qui vient de réaliser une étude sur l’intelligence artificielle et la recherche d’emploi. (@EchosExecutives).

#Livraison

► Amazon veut lancer son offre Amazon Fresh en France. Avec plus de deux milliards d’euros investis en France depuis 2010, Amazon a fait de l’Hexagone un de ses terrains de jeu favoris en Europe. La tendance devrait se poursuivre en 2018 avec le recrutement de 2 000 collaborateurs supplémentaires en CDI et l’arrivée d’un nouveau service. En effet, la firme américaine songe très sérieusement à lancer Amazon Fresh, son service de livraison de produits frais, surgelés et d’épicerie, en France. Dans le Journal du Dimanche, Frédéric Duval, le directeur de la filiale française du mastodonte du commerce en ligne, a révélé qu’Amazon souhaitait étoffer son offre dans l’alimentaire dans l’Hexagone. Le lancement d’Amazon Fresh sur le sol français n’est encore qu’au stade de projet, mais le géant de Seattle y pense de plus en plus après une année 2017 marquée par une forte accélération dans l’alimentaire. « C’est un axe de développement depuis le lancement de notre offre Amazon Fresh aux États-Unis en septembre 2016. Le rachat de Whole Foods Market en juin 2017 marque une nouvelle étape dans cette ambition. Nous aurions bien entendu envie de lancer ce service en France, mais chaque chose en son temps. Un lancement représente un investissement », explique Frédéric Duval dans les colonnes de l’hebdomadaire dominical. (@frenchweb).

#Telephonie

Le marché du « téléphone idiot » défie celui du smartphone. Un an après le come-back du célèbre 3310, téléphone-star des années 2000, HMD Global a de nouveau profité du Mobile World Congress de Barcelone cette semaine  pour ressusciter un modèle mythique de Nokia : le 8810. Il avait connu un succès fou lors de sa sortie en 1998. Vingt ans plus tard, saura-t-il (re) trouver son public ? On pourrait croire leur ère révolue, mais les « feature phone », aussi appelés « dumbphone » (pour « téléphones idiots »), sont en grande forme. Face aux smartphones dotés d’écrans tactiles toujours plus grands et de fonctions comparables à celles des ordinateurs portables, ces téléphones mobiles n’ont que quelques fonctions de base à proposer. Et pourtant, 450 millions d’entre eux ont trouvé preneur l’an dernier. Pendant que le marché du smartphone accusait la première baisse de son histoire, celui du « feature phone » a progressé de 5 % en 2017, par rapport aux 428 millions de téléphones vendus en 2016, d’après les chiffres du cabinet Counterpoint. (@LesEchos).

#Telecom

L’Europe se met en ordre de bataille pour la 5G. C’est une étape cruciale de franchie pour le développement de la 5G en Europe. Dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’issue d’une longue réunion d’experts dont ils ont le secret, le Conseil (qui représente les Etats) et la Commission européenne sont parvenus à un accord sur les principaux points du futur code européen des télécoms, pierre angulaire du projet. Depuis des mois, ils bataillaient ferme sur la durée des licences à accorder aux opérateurs. Pour encourager les investisseurs et les appeler à bâtir des réseaux de qualité, la Commission plaidait pour leur octroyer un maximum de visibilité, avec des licences de 25 ans. A l’opposé, une majorité d’Etat voulait au départ s’en tenir à 5 ou 10 ans maximum, pour mieux garder la main avec des enchères plus fréquentes. L’accord obtenu jeudi soir constitue un « équilibre » salué par les deux parties : les Etats devront octroyer des licences de 20 ans, ou de 15 ans avec un mécanisme d’extension de 5 ans. L’extension devra être automatique, sauf si des critères qualitatifs définis dès le départ ne sont pas atteints. La Commission jouera les arbitres en cas de litiges. (@LesEchos).

#MediaSocial

► Age, genre, pays… ces clivages qui influencent notre utilisation des réseaux sociaux. Le Pew Research Center, un centre de recherches américain, vient de publier une étude sur les usages des réseaux sociaux aux Etats-Unis, quelques semaines après une étude proche sur les usages dans le monde et en France, réalisée par Hootsuite et We Are Social. De la seconde, il ressort que plus de 3 milliards de personnes à travers le monde (3,196 milliards exactement, +13% en un an) utilisent les réseaux sociaux chaque mois, et 9 sur 10 y accèdent via des appareils mobiles. Le nombre d’internautes en 2018 s’élève à 4,021 milliards (+7% en un an), et le nombre d’utilisateurs de téléphones mobiles est de 5,135 milliards (+4%). Ces deux études permettent aussi de faire des comparaisons entre les deux pays. (@LObs).

► Ello, Yo, Miitomo… après l’emballement, que sont devenus ces réseaux sociaux ? le réseau des réseaux perdus de vue. « C’est LE réseau social qui monte » : régulièrement, un nouveau venu fait parler de lui, engrange en quelques jours des centaines de milliers, voire des millions de nouveaux utilisateurs, avant de sombrer en quelques semaines dans un oubli total ou relatif. Dernier phénomène en date : Vero, qui a culminé à la fin de février en tête des applications les plus téléchargées de l’App Store. Mais jusqu’à quand ? En attendant la réponse, retour, non exhaustif, sur ces plates-formes au succès très éphémère, dont certaines ont disparu et d’autres vivotent, plus ou moins vaillamment. (@Pixelsfr).

► Addiction aux réseaux sociaux : des anciens employés de Google et de Facebook s’inquiètent. Quelle est la première chose que vous faites le matin après vous être réveillé ? En 2016, pour un Français sur 5, il s’agissait déjà de regarder son téléphone portable. En moyenne, nous regardons nos smartphones plus de 26 fois par jour, selon une étude réalisée par le cabinet Deloitte. Outre-Atlantique, des anciens de Facebook ou de Google s’inquiètent de ce système qu’ils ont participé à concevoir. Ils décrient notamment l’addiction provoquée de façon délibérée par ces réseaux sociaux pour que les internautes passent toujours plus de temps en ligne, ce qu’on appelle économie de l’attention. Ces repentis ont créé le Centre pour une technologie humaine (Center for Humane Technology), qui va financer à hauteur de 7 millions de dollars une campagne médiatique aux États-Unis. L’objectif : informer les enfants et leurs parents des dangers découlant de l’usage des technologies, et notamment des réseaux sociaux. (@Sciences_Avenir).

04 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 4 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► A quoi ressemblera la Smart City de demain ? Une ville intelligente « La plupart des mégapoles seront saturées de milliards de capteurs capables de communiquer entre eux », souligne Howard Rheingold, auteur de Foules intelligentes (M21 Editions). Toutes les villes du monde, quelle que soit leur situation géographique, sont déjà confrontées à des défis semblables. La déferlante du numérique, à travers Internet et la multiplication des écrans, l’open data, la géolocalisation et l’arrivée de l’intelligence artificielle (IA) dans les smartphones sont au cœur de la révolution urbaine. Dans la mégapole des années 2040, l’outil technique ne sera presque plus visible, il se dissoudra dans l’environnement. Le designer Adam Greenfield appelle ce lien vers le futur l’« everyware ». Pour ce dernier, « la puissance de traitement informatique sera tellement omniprésente dans notre environnement que les ordinateurs auront disparu ». Un qualificatif, désormais installé dans le vocable « techno », suffit à cerner l’horizon de l’every­ware : le mot « smart  ». Tout un programme ! Ses applications sont très variées : de la mobilité à la planification urbaine, de l’accès aux énergies renouvelables à la qualité de vie, de l’habitat écologique à la démocratie locale. (@TheGoodLife). Légende image : New Songdo, en Corée du Sud, une ville intelligente qui n’attire pas les foules. Photo DR.

► A quoi ressemblera la Smart City de demain ? Une ville citoyenne. Le « smart  » passe après le «  sustainable  ». «  L’ambition de la ville durable est plutôt économique, sociale et environnementale, précise Laurent Vigneau. Logements, transports, environnement, migrations, communication… La city de demain se conjugue d’abord avec l’économie d’énergie et le développement durable.  » Les enjeux sont immenses : être capable de nourrir les millions de citadins, de traiter la masse des déchets qu’ils produisent, de limiter la congestion automobile, de promouvoir l’autonomie énergétique, de lutter contre la pollution. Qu’il s’agisse du dérèglement climatique, de la réduction de la biodiversité, des difficultés d’accès à l’eau, sans compter les contrecoups de la fin du tout-pétrole… Autant de défis que les villes sont, dès à présent, sommées de relever pour soutenir leur développement dans les trente ans à venir. Alors que le paysage urbain accueille la moitié de la population mondiale et qu’il produit quatre cinquièmes des gaz à effet de serre, il consomme aussi plus des deux tiers de l’énergie. Selon l’Agence internationale de l’énergie, la consommation d’énergie dans le monde devrait augmenter de 37 % d’ici à 2040, en particulier dans les pays émergents, comme la Chine ou l’Inde, lorsque chaque habitant conduira sa voiture. (@TheGoodLife).

► A quoi ressemblera la Smart City de demain ? Une ville sentimentale. Interagir avec la ville, en faire un lieu d’épanouissement intellectuel et de proximité avec la nature, tel est l’enjeu de la ville sensorielle et intelligente qu’appellent de leurs vœux les urbanistes visionnaires quand on leur demande : A quoi ressemblera la ville dans trente ans ? » Et Laurent Vigneau de souligner : « Plus on accède facilement aux nouvelles technologies d’Internet et plus les villes grossissent, plus les gens ont besoin de se rapprocher physiquement. La masse d’informations disponibles sur Internet rend encore plus facile l’organisation de rencontres sur des goûts communs. Les réseaux sociaux communautaires comme MySpace, Facebook, Cyworld ou Wallop, contrairement à ce qu’on pourrait croire, poussent à la rencontre.  » Carlo Ratti, directeur du Senseable City Lab au MIT de Boston, évoque, dans ses recherches sur le futur urbain, « une ville qui se sert des technologies, mais pour mettre les gens au cœur de la ville. Internet est en train de s’installer physiquement dans notre environnement personnel.  » (@TheGoodLife).

► Devenir une Smart City passe par les données. Les projets de Smart Cities reposent sur le recueil, le croisement et l’analyse des données relatives à toutes les activités de la ville. Transports, énergie, services et sécurité publique bénéficient des informations produites par l’analyse et l’intelligence artificielle. Reste à intégrer des sources hétérogènes et à concilier public et privé. (@lemagit).

#Agriculture

► « La blockchain peut permettre de renforcer la sécurité des données agricoles », estime Mehdi Siné. La blockchain n’est pas réservée qu’aux mineurs de bitcoin. Au Salon de l’Agriculture, l’Association de coordination technique agricole (Acta) a lancé son livre blanc, « La blockchain dans le monde agricole : quels usages pour quels bénéfices ? », en partenariat avec Atos. Mehdi Siné, directeur du numérique et de l’informatique de l’Acta et de l’Institut des grandes cultures Arvalis, dévoile cette publication à L’Usine Nouvelle. (@usinenouvelle).

#Assurance

► Le lent développement de l’assurance collaborative. Comme celui de la banque, le secteur de l’assurance est touché par la transition numérique et le mouvement de désintermédiation qui l’accompagne. Le développement de modèles d’assurance peer-to-peer est également lié à un contexte économique dans lequel les particuliers sont amenés à multiplier les arbitrages. Cette tendance est enfin tout autant accentuée par la généralisation des comparateurs de prix et la sécurisation progressive des transactions sur Internet. Ces nouveaux modèles d’assurance permettent à la fois de baisser les prix des contrats d’assurance traditionnels et de développer des produits dédiés, que ce soit en regroupant des particuliers désirant s’assurer sur un domaine précis, ou en permettant de construire des solutions d’assurance à la carte pour des besoins spécifiques. (@futuribles_int).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle s’invite partout. Elle se manifeste dans les algorithmes qui permettent de faire remonter vos sujets favoris sur vos réseaux sociaux préférés, jusqu’à ceux qui équipent maintenant des voitures autonomes de plus en plus nombreuses. Vouloir décrire l’intelligence artificielle (IA) sur nos smartphones, c’est vouloir parler de ce qui existe déjà et que l’on utilise au quotidien, parfois sans le savoir, avec cet objet devenu une extension de nous-mêmes. Ce sont des systèmes « intelligents » qui vous aident à écrire plus vite sur des claviers « prédictifs » qui apprennent de votre façon de vous exprimer grâce au machine learning (l’apprentissage automatique). Qui vous permettent de parler à vos smartphones relativement naturellement (Google Assistant, Siri ou encore Cortana), de leur poser des questions et d’écouter des réponses de plus en plus pertinentes avec des voix de plus en plus réalistes. L’IA est déjà là, bien présente au bout de nos doigts et depuis un certain temps déjà. Pourquoi donc tous les constructeurs nous présentent, depuis quelques mois, cette réalité comme une nouveauté ? Pourquoi l’IA est devenue récemment l’un des termes les plus employés dans le monde des smartphones ? (@LeMonde).

#Musique

► IA et musique : ce que Spotify fabrique vraiment dans son laboratoire de recherche parisien. L’irruption de l’intelligence artificielle dans tous les domaines de notre quotidien fascine autant qu’elle inquiète. Entre recommandation et production musicale, @MashableFR a poussé la porte du laboratoire en recherche sur l’IA de Spotify. Au milieu de l’été 2017, Spotify annonçait dans un communiqué succinct la création d’un Creator Technology Research Lab à Paris, un laboratoire de recherche chargé de réfléchir au « développement d’outils pour aider les artistes dans leur processus créatif » avec à sa tête le Français François Pachet, grand spécialiste de la recherche sur l’intelligence artificielle et la musique. Manque de bol, cette nouvelle coïncidait avec les révélations d’une enquête du média Music Business Worldwide qui identifiait 50 « faux artistes » a priori créés de toutes pièces par Spotify, dont les écoutes auraient généré 3 millions de dollars de revenus pour la plateforme détentrice de l’intégralité des droits d’auteur.

► Grâce à l’innovation, la musique explore de nouveaux territoires. Ces quinze dernières années, l’arrivée d’internet dans l’industrie musicale a remodelé en profondeur les règles du jeu aussi bien pour les maisons de disques que pour les musiciens eux-mêmes. La généralisation du numérique a permis à l’innovation de se frayer un chemin entre les notes et c’est la façon même de créer, de jouer, d’écouter et de partager la musique qui est en pleine mutation. Instruments intelligents, compositions communautaires en réseaux, nouveaux outils, nouveaux champs d’application donnent aux artistes le moyen d’élargir, comme jamais auparavant, le champ de leur créativité, explorant même des chemins tout à fait nouveaux. (@latelier).

#EconomieAttention

► Les notifications en question. John Herrman (@jwherrman) pour le New York Times Magazine (@nytmag) revient sur l’essor (épidémique) des pastilles de notification rouges peuplées de chiffres blancs qui ornent désormais les sommets de toutes nos applications. Elles sont censées nous alerter de quelque chose, même si on ne sait pas de quoi exactement : messages non lus, nouvelles activités, mises à jour logicielles, annonces… En quelques années, elles sont en tout cas devenues un des symboles de la « conception addictive ». Nés pourtant il y a plus de 20 ans, les pastilles de notifications ont envahi tout notre espace attentionnel, passant des applications des smartphones, aux interfaces de nos ordinateurs voire même au design des sites web. Ces pastilles rouges d’alerte mettent sur le même plan des choses qui sont pourtant loin d’avoir la même urgence. Les nombres qu’elles affichent, leur valeur, leur couleur uniforme clament pourtant partout le même impératif attentionnel ! Si Google et Apple, dans les spécifications pour les développeurs, invitent ceux-ci à en limiter l’utilisation, conscients que ces alertes attentionnelles posent problème, force est de constater que pour l’instant, les deux géants n’ont pas fait grand-chose pour en limiter réellement l’usage, par exemple uniquement à des mises à jour critiques ou à des messages directs. Lire la suite sur le site de @internetactu.

#Surveillance

► En Chine, des arrestations « préventives » grâce au big data dénoncées par Human Rights Watch. Le célèbre « Minority Report » de Philip K. Dick était-il prémonitoire ? En Chine, les autorités policières conjuguent d’ores et déjà big data (données collectées en masse) et algorithmes prédictifs afin de procéder à des arrestations « préventives » dans la région troublée du Xinjiang, proche du Tibet à l’ouest du pays. C’est ce qu’affirme l’association Human Rights Watch (HRW), qui s’est alertée dans un communiqué (en anglais). « Pour la première fois, nous sommes capables de prouver que le gouvernement chinois utilise les big data et les algorithmes prédictifs non seulement pour violer les droits à la vie privée, mais aussi pour placer arbitrairement des gens en détention », a affirmé Maya Wang, chercheuse au HRW basée à Hong Kong. (@Sciences_Avenir).

03 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 3 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Moma

MoMA Collection Comes to Paris in Major Exhibition Presented by Fondation Louis Vuitton► Cette photographie de Jeff Wall est basée sur le prologue du roman de Ralph Ellison de 1952, « Invisible Man ». Ce roman raconte l’histoire d’un homme noir américain sans identité, vivant en secret dans le sous-sol d’un immeuble, éclairé d’un plafond de 1369 ampoules branchées illégalement aux compteurs électriques du bâtiment. Wall reproduit fidèlement la description du roman au point d’utiliser le même nombre d’ampoules suspendues au mur. Cette photo est actuellement exposée à la fondation Vuitton, exposition Moma.

#Transport

► Gobee: Vandalisme massif ou manipulation ? Par Christophe Ginisty, contributeur FrenchWeb. L’information fait la une de la presse française, mais également internationale, ici ou  : Gobee, la start-up venue de Honk-Kong spécialisée dans la mise à disposition de vélos en libre service, a décidé de quitter la France, les vélos ayant été vandalisés en nombre au-delà du raisonnable, rendant le maintien du service impossible, selon les dirigeants de l’entreprise. Oui, selon les dirigeants de l’entreprise, car aucune preuve n’est apportée à ces allégations, aucun élément de vérification n’est offert, la presse et les commentateurs n’ayant pas d’autre choix de les croire sur parole. Sauf que moi, je ne crois pas un seul instant à cette version. Lire la suite sur le site de @frenchweb.

#Sante

► Des milliards de données sur la santé des Français sont ‘fragilisées’, met en garde le gendarme de la vie privée. Des milliards de données concernant sur la santé des Français sont « fragilisées » par le dispositif de stockage des informations de la caisse d’assurance maladie, a souligné la Cnil dans un communiqué ce mardi 27 février 2018. La Commission nationale de l’informatique et des libertés a mis en demeure la caisse d’assurance maladie des salariés de combler ces manquements dans la sécurité des données de ses assurés. À la suite d’un rapport de la Cour des comptes de 2016, la Cnil a mené des contrôles auprès de la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS). Ils ont permis de confirmer « plusieurs insuffisances de sécurité susceptibles de fragiliser » des données du Système national d’information inter-régimes de l’assurance maladie (Sniiram). « Cette base contient des milliards de données relatives à la santé des assurés sociaux (actes médicaux, feuilles de soins, séjours hospitaliers, etc.) », précise la Cnil dans son communiqué. (@BIfrance).

#Industrie

► L’usine du futur arrive ! Très bonne nouvelle pour l’économie française : on recrée des usines sur notre territoire. En 2017, l’Observatoire Trendeo de l’emploi et de l’investissement a fait le compte : 125 sites ont ouvert, et 100 ont fermé, soit un solde positif de 25 usines créées en France. C’est la deuxième année consécutive que cela se produit. En 2016, Trendeo a recensé 3 ouvertures de plus que de fermetures. « Ce rétablissement tient à une baisse des fermetures, précise l’Observatoire, car les ouvertures restent encore 45% plus faibles qu’en 2010. » Trendeo met en avant deux projets, particulièrement représentatifs selon lui de l’usine du futur, qui se caractérise par son efficacité énergétique, un outil de production flexible, des technologies numériques, de bonnes conditions de travail et le souci du territoire et de l’environnement. (@Lobs).

#EconomieDelAttention

► Temps de cerveau disponible : la résistance aux GAFA s’organise. Toujours pas de répit pour Wells Fargo dans ses démêlés avec la justice. La banque américaine a révélé jeudi mener une enquête en interne sur les conseils prodigués à ses riches clients de la branche gestion de fortune. L’établissement confesse surtout, dans un document envoyé au gendarme américain des marchés financiers, avoir surfacturé ses riches clients : « La société a déterminé qu’il existait des cas de frais incorrects appliqués à certains actifs et comptes, ayant donné lieu à des surfacturations », y est-il écrit. Ces révélations interviennent au moment de l’annonce du départ de quatre membres du conseil d’administration de l’établissement. Federico Pena, Lloyd Dean, Enrique Hernandez et John Chen quitteront le groupe avant l’assemblée générale prévue le 24 avril. De nombreux politiques, notamment la sénatrice Elizabeth Warren ont, à de nombreuses reprises, exigé le renouvellement total du conseil d’administration de la banque. Elle salue « un pas positif » allant dans ce sens. (@EchosStart).

#Cryptomonnaie

► Le Monero en passe de supplanter le Bitcoin comme cryptomonnaie préférée des criminels. Le Monero utilise des algorithmes de brouillage poussés qui masquent l’origine, le montant et la destination des transactions. Idéal pour les criminels souhaitant acquérir des biens et des services illicites sur le Dark & Deep Web. Dommage collatéral, le « minage » illégal de cryptomonnaies, qu’il faut combattre car ce sont toujours les particuliers et les entreprises qui paient la note (d’électricité notamment). Par Leroy Terrelonge, directeur Intelligence et Opérations de Flashpoint. (@latribune).

#LiensVagabonds

► Concentration et bataille des géants – le marché TV toujours secoué. À retenir cette semaine : – Quelle éthique pour le journalisme d’immersion ? ; – Les Stories : un nouveau format d’info pour les médias ? ; – Les enfants ont de plus en plus de mal à tenir un stylo à cause de l’invasion des écrans ; – Une étude pointe les possibles effets pervers et dangers de l’intelligence artificielle ; – Le guide Wired de la neutralité du net. (@Metamedia).

#Video

► Un chercheur révèle l’ampleur du conspirationnisme sur YouTube. Jonathan Albright, directeur de recherche au Tow Center for Digital Journalism, et data journaliste, a plongé dans les entrailles de YouTube pour mener l’enquête. En partant du mot-clé « crisis actor », en référence à la théorie du complot née après la tuerie de Parkland, il a abouti, via l’outil de recommandation de YouTube, à un réseau de 8 842 vidéos dont la majorité recèlent une théorie conspirationniste, et qui cumulent au total 4 milliards de vues. Sa conclusion ? Une profonde inquiétude, alors que plusieurs chercheurs ont déjà mis en évidence les effets pervers des algorithmes de recommandation de la plateforme, qui augmentent l’exposition de l’internaute à des contenus de plus en plus radicaux. (@usbeketrica).

#MediaSocial

► Jean-Pierre Robin : « Wall Street subjuguée par une star de téléréalité et les réseaux sociaux ». Personne en Europe ne connaissait Kylie Jenner, 20 ans, en tout cas dans notre entourage. Il n’y a en effet aucune raison de s’intéresser à la sous-culture yankee, « la junk culture », qu’incarne cette starlette de la téléréalité. Mais depuis ce jeudi 21 février, tous ceux qui suivent la Bourse de près ou de loin, à Paris, Francfort ou à Londres, ont appris à prononcer son nom. Ce jour-là, Kylie Jenner a écrit dans un tweet qu’elle n’utilisait plus la nouvelle application gratuite Snapchat de partage de photos et de vidéos: «Est-ce que quelqu’un d’autre n’ouvre plus Snapchat? Ou c’est juste moi… euh, c’est tellement triste. » Dans les heures qui ont suivi cette «confidence », la société mère de Snapchat a vu son cours chuter de 6 % à Wall Street, perdant ainsi 1,3 miliard de dollars de sa capitalisation (1,05 milliard d’euros). Il faut dire que Kylie Jenner est une jeune femme fort écoutée. Elle a 24,680 millions d’abonnés sur son compte Twitter. (@FigaroVox).

► Sur YouTube, « pour se démarquer, il faut faire comme la masse ». Faire le buzz fait rêver beaucoup d’adolescents. Surtout qu’il semble aujourd’hui beaucoup plus facile d’atteindre une certaine forme de célébrité grâce à YouTube. Après tout, une caméra et une connexion Internet suffisent pour devenir youtubeur… La sortie, le 14 février dernier, de WeBuzz, magazine papier couvrant l’actualité des « stars du web », est d’ailleurs la preuve que la « culture YouTube », longtemps décrite comme un phénomène de niche, est bien devenue mainstream. Usbek & Rica a demandé à la sociologue Claire Balleys et au journaliste Vincent Manilève, tous les deux fins connaisseurs de la plate-forme, en quoi la quête du buzz transforme la notion d’amitié et la façon de socialiser des plus jeunes. (@usbeketrica).

#Publicite

► Google veut convaincre de sa bonne volonté pour assainir la pub en ligne. Google ne s’excuse pas, mais c’est tout comme. Brad Bender, vice-président du géant américain en charge des produits publicitaires display, a effectué cette semaine une tournée européenne auprès des médias et des annonceurs. Il doit rencontrer ce vendredi le bureau français de l’IAB, l’organisation regroupant les principaux acteurs de la publicité en ligne. Son but : réexpliquer le fonctionnement de son entreprise, notamment dans la publicité en ligne, qui représente la quasi-totalité des revenus de Google. « C’est un secteur encore jeune. Comparés aux publicités à la télévision ou à la radio, les formats évoluent rapidement, explique-t-il dans une interview au Figaro. Nous avons un rôle d’éducateur. Mais nous faisons partie d’un écosystème. Nous ne pouvons donc pas le faire seuls. » (@Figaro_Economie).

02 Mar

Régions.news #320 – Edition du vendredi 2 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#320 en version pdf

image001Légende image. Les tracteurs d’aujourd’hui sont bardés de capteurs dernier cri. Photo : François Nascimbeni / Afp.

#Agriculture

► « La ferme connectée, ou ferme digitale, c’est l’ensemble des solutions numériques innovantes mises à disposition des agriculteurs pour faciliter leur installation, optimiser leur production et améliorer leur quotidien. L’innovation agricole passe à la fois par des logiciels développés par des start-up, des projets professionnels novateurs, des objets connectés, l’exploitation du big data… Nous sommes persuadés que l’agriculteur est le héros du 21ème siècle, tout simplement parce qu’il est au cœur de la transition alimentaire et environnementale. C’est une profession en pleine mutation et le numérique est un accompagnateur dans cette nouvelle phase. », explique Florian Breton, fondateur de MiiMOSA, une plateforme de financement participatif dédiée à l’agriculture, et co-président de l’association La Ferme digitale. À lire : Les Agtech poussent les murs du Salon de l’agriculture.

► Début février, AgTech, premier incubateur de start-up spécialisé dans l’agriculture, a été inauguré à Willems, une commune rurale située à quelques kilomètres de Lille. D’ici le mois de mai, une petite dizaine d’entreprises viendront s’y établir pour développer leurs projets.

► Véronique Bellon Maurel, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), explique : « Les robots constituent un levier très important de l’agriculture du futur, sur lequel nous travaillons depuis plusieurs années à Clermont-Ferrand. Il s’agit de machines qui -à la différence des automates- reconnaissent leur l’environnement et se déplacent en conséquence. (…) Ils induisent un changement radical dans la configuration de la logistique de la ferme» A lire : Quand les robots s’invitent dans les exploitations agricoles.

► Thierry Desforges, agriculteur à Itteville (Essonne), a lancé en 2013 Monpotager.com, une startup visant à relier les producteurs et les consommateurs. L’idée est simple : un client achète sur le site Web une parcelle exploitée par un producteur local. Ensuite, il suit en temps réel l’exploitation de son potager en direct.

► Cédric Jullien, agriculteur à Semoine (Aube) utilise le drone pour surveiller ses deux sites d’exploitation à 25 kilomètres l’un de l’autre. « Ca fait quatre ans que je fais de l’agriculture connectée » et grâce au drone « j’utilise 20% d’engrais en moins » explique-t-il.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Rennes Métropole inaugure un service public de la donnée. En 2009, la métropole rennaise avait libéré des données publiques (horaires en temps réel, état des routes…) issues de son réseau de transports (bus et vélos). Cette démarche, concrétisée par l’ouverture du portail data.rennesmetropole.fr, s’est enrichie des informations géographiques et pratiques géolocalisées de quelque 1.500 organismes publics et associatifs locaux. Cette initiative « de gouvernance ouverte », vise à faire de la gestion et du partage des données du territoire un service public à part entière. À lire : Mulhouse et sept communes de l’agglomération ont lancé le jeudi 1er février un portail open data.

image003Légende image. Des visiteurs devant un logo 5G lors de l’avant-dernier Mobile World Congress de Barcelone, le 1er mars 2017. Photo Josep Lago / Afp.

#Telephonie

► Alors que la commercialisation de la future 5G est attendue à partir de 2020, l’industrie des télécoms imagine les futures applications et les usages nouveaux. Au Mobile World Congress de Barcelone, qui s’est ouvert lundi 26 février, opérateurs et équipementiers multiplient les démonstrations. Leur objectif est de prouver que les réseaux 5G, qui promettent des débits dix fois plus rapides qu’avec l’actuelle 4G, vont changer la donne dans des domaines aussi variés que les communications, la mobilité, la santé, la construction ou la sécurité. Depuis janvier des tests ont été lancés dans neuf villes de France qui sont Bordeaux, Nantes, Grenoble, Douai, Le Havre, Saint-Etienne, Lille, Montpellier et Lyon.

► La 5G va-t-elle donner encore plus d’importance aux opérateurs télécoms ? Olivier Ezratty, consultant et expert en innovation explique : « Sur le long terme, ils vont jouer un rôle semblable à celui des opérateurs qui nous fournissent l’eau et l’électricité. Ils vont devenir indispensables. Cela sera notamment le cas dans les applications critiques comme la santé, les voitures autonomes, ou l’industrie, qui seront très dépendantes des structures télécoms. » Dans son Rapport CES 2018, Olivier Ezratty aborde les nombreux défis auxquels la 5G va être confrontée.

► Pour les associations Quadrature du Net et la Fédération des fournisseurs d’accès à Internet associatifs (FFDN), il existe des craintes légitimes sur les effets indésirables que la 5G provoquera au moment de son arrivée. En France, « la 5G est un argument récurrent pour créer des brèches dans la réglementation sur la neutralité du net », observent les deux associations, pointant le cas de la voiture autonome. « Or le règlement européen sur l’Internet ouvert permet actuellement, via notamment les services gérés, de mettre en place des services nécessitant une qualité de service spécifique », relèvent-ils.

#Presse

► Facebook a annoncé mardi 27 février qu’il allait investir trois millions de dollars pour aider plusieurs titres de la presse locale américaine. L’objectif est de les aider à augmenter le nombre de leurs abonnés en ligne, alors que les tirages papiers s’effondrent. Le projet, baptisé « Local News Subscriptions Accelerator », a déjà identifié treize journaux, parmi lesquels le Chicago Tribune, le San Francisco Chronicle ou le Miami Herald, a expliqué le directeur des partenariats médias de Facebook, Campbell Brown. Ces titres devraient recevoir une formation spéciale pour « faire passer leur activité abonnements en ligne au niveau supérieur ».

#LiensVagabonds

► Consulter les liens vagabonds du 24 février 2018 sur le site Méta-Media. À retenir cette semaine : – Facebook est devenu une menace pour le journalism ; – De l’intérêt des plateformes décentralisées ; – Le jeu vidéo est colonisé par les logiques du travail ; – La Chine dépasse les USA dans la course à l’IA ; – Les ordinateurs quantiques sont là. Que va-t-on faire avec ?

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 2 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Jeunesse

x

► Décrypter le(s) code(s) de la Génération Alpha. La nouvelle génération de consommateurs est encore très jeune, elle est née dans les années 2010 mais est pourtant déjà dotée de facultés et de caractéristiques qui risquent de poser problème aux marques si elles ne s’adaptent pas – ou pire, si elle n’adaptent pas leur stratégie de communication. Cette nouvelle génération, baptisée « Alpha » a été exposée aux nouvelles technologies comme personne auparavant. Leur manière d’interagir avec le monde extérieur est inédite jusqu’alors. (@ComarketingNews).

#Ville

► Smart city : « Pays e-exemplaire, l’Estonie vient inspirer Monaco ». Dans un article publié le 21 février dernier, le site Web Time Medias vante les mérites du modèle estonien en matière d’e-administration. Une source d’inspiration que les autorités monégasques ont décidé de suivre. “Dans le domaine de l’e-administration, l’Estonie donne l’exemple en Europe. Le Monaco Economic Board (MEB) l’avait découvert en 2011, à l’occasion de l’accompagnement d’un voyage officiel de SAS le Prince Albert II. La délégation économique de la Principauté avait alors visité le Centre de démonstration des TIC estonien qui met en valeur le projet global de numérisation du pays intitulé e-Estonia. Une découverte que le MEB avait gardé bien en mémoire et qui a débouché sur une conférence, donnée le 16 février dans les locaux de MonacoTech, sur l’e-administration et des e-services mis en place en Estonie. (@cityramag).

#Logement

► Locations : les plateformes hors-la-loi vont devoir payer des amendes. Oui aux plateformes de location, non à la « loi de la jungle ». Le gouvernement va renforcer les sanctions financières pour les loueurs mais aussi les plateformes lorsqu’ils proposent des annonces illégales, a déclaré ce jeudi le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires, Julien Denormandie. « Les plateformes de location collaboratives c’est quelque chose de bien car ça permet à chacun de gagner en pouvoir d’achat, de pouvoir visiter des villes à moindre coup. Maintenant, il y a des règles, ce n’est pas la loi de la jungle », a martelé le secrétaire d’État sur le plateau de Télématin, sur France 2.  Les plateformes de location telles que Airbnb ou encore Abritel HomeAway n’étaient jusqu’ici pas concernées par des sanctions financières. A lire aussi : Airbnb veut séduire les voyageurs plus fortunés http://po.st/ZV79xQ (@LExpress).

#Geothermie

► La ville de Cachan innove en s’inspirant du pétrole.. C’est, selon la ville et son partenaire Dalkia, une première mondiale. Cachan, commune d’environ 30.000 habitants du département du Val-de-Marne, doit terminer dans les prochains jours le forage d’un couple de puits de géothermie qui appliquent une ingénierie déjà largement utilisée dans l’industrie pétrolière et du gaz naturel, mais encore inédite dans la production de chaleur renouvelable. Dite « sub-horizontale », cette technologie présente l’avantage d’augmenter sensiblement la production de chaleur, pour des coûts ainsi que des temps de travaux réduits. « On atteint une performance de l’installation hors norme », souligne Sylvie Jéhanno, Pdg de Dalkia, la filiale du groupe EDF qui réalise et finance le forage. (@latribune).

#Data

► Barcelone : et si les données étaient un bien commun ? Au moins, en partie ! Le Congrès Mondial des mobiles 2018 ? Tout le monde a parlé 5G et intelligence artificielle (IA) cette semaine à Barcelone. Mais c’était déjà le cas l’an dernier. Et ces technologies arrivent, ou sont déjà là ! Peu de nouveautés donc (hormis le dernier smart phone de Samsung, proche du précédent, et plus de réalité augmentée), mais beaucoup de discussions, d’interrogations, d’exhortations autour de l’utilisation, d’un partage, voire d’une mise à disposition des montagnes de données que possèdent à la fois les telcos et les géants du web. Pas d’angélisme ici : les deux secteurs entendent bien connecter les 40% de la population mondiale qui ne le sont pas encore. Mais États, gouvernements, organisations internationales savent que ce mouvement ne fera que renforcer leur position dominante dans l’appropriation des données, le nouvel avantage compétitif du siècle, la nouvelle monnaie, le carburant de l’IA. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Emploi

► Bob emploi ou les désillusions du big data. Avec sa start-up, Paul Duan s’était engagé, il y a un peu plus d’un an, à faire baisser le chômage grâce à un algorithme. Mais la magie tarde à opérer. (@Lentreprise).

#Entreprise

► JD.com lance un accélérateur de start-up dédié à la blockchain et à l’intelligence artificielle. JD.com, le numéro deux du commerce en ligne en Chine, mise sur la blockchain et l’intelligence artificielle. Le géant chinois vient effet de lancer un nouvel accélérateur de start-up qui sera dédié à ces deux thématiques. Baptisé « Catapult AI » (NDLR : catapulte d’intelligence artificielle), celui-ci sera basé à Pékin et entend épauler des jeunes pousses issues du monde entier. Dans le cadre de ce programme, six start-up vont être accompagnées pendant six mois dès le mois de mars. (@frenchweb).

#Paiement

► La biométrie s’invite durablement dans les paiements. Le nombre de paiements mobiles authentifiés via la biométrie, c’est-à-dire par les caractéristiques physiques et morphologiques ou comportementales d’une personne, serait passé de 600 millions en 2016 à deux milliards en 2017, d’après des prédictions réalisées en mai dernier par Juniper Research. Le même cabinet d’analyse et de prospective estime que d’ici 2021, la biométrie sera utilisée pour plus de 18 milliards de transactions, soit un taux de croissance annuel composé de 83,7% par rapport aux niveaux de 2016. Si l’on se fie à ces chiffres, aucun doute, l’usage de facteurs biométriques est enfin prêt à se généraliser. L’empreinte digitale, le visage, la voix, la rétine de l’œil, la paume de la main, les battements du cœur ou le réseau veineux des doigts serviront un jour à la majorité à s’authentifier pour réaliser un paiement. L’idée n’est pas nouvelle, des pilotes existent depuis plusieurs années déjà, y compris en France, L’Atelier s’en faisait l’écho en 2012, sans pour autant que la pratique ne se soit vraiment répandue. (@latelier).

#Telecom

► Aux Etats-Unis, T-Mobile lance la 5G dans 30 villes dès cette année. La course vers la 5G s’accélère aux Etats-Unis. T-Mobile USA, le troisième opérateur mobile du pays (en termes de capitalisation boursière) vient d’annoncer qu’il proposerait, au quatrième trimestre 2018, des services 5G dans 30 villes américaines, dont certains quartiers de New York, Los Angeles, Dallas et Las Vegas. Selon le Wall Street Journal, qui citait mercredi son directeur technique, Neville Ray, T-Mobile va cibler en priorité ses clients mobiles (plus de 69 millions d’abonnés) plutôt que les entreprises. Même si les premiers smartphones capables d’utiliser ce nouveau standard ne devraient pas voir le jour avant début 2019 sur le territoire américain, T-Mobile a déjà commencé à mettre à niveau son réseau pour pouvoir être prêt. (@LesEchos).

► MWC 2018 : ce que va changer la 5G pour vos smartphones et les opérateurs télécoms. Cent fois plus rapide que la 4G, ce réseau mobile nouvelle génération a été testé aux JO de Pyeongchang. La 5G, qui devrait être accessible au grand public dès 2020, est dans toutes les conversations au MWC 2018. Mais qui la met au point ? Quelle est la norme choisie ? Quel intérêt pour les opérateurs ? Quelles annonces à l’occasion du MWC. (@Challenges).

#Cyberattaque

► Allemagne : le gouvernement victime d’une cyberattaque inédite. L’attaque est sans précédent, et « toujours en cours ». Plusieurs ministères allemands sont visés par une attaque informatique inédite, ont révélé les autorités allemandes, jeudi 1er mars. Selon plusieurs médias, les auteurs de cette cyberattaque seraient à chercher en Russie. Il s’agit d’une « attaque techniquement ambitieuse et préparée depuis longtemps », a précisé le ministre de l’Intérieur allemand, Thomas de Maizière. Cet « événement grave confirme ce que nous savons déjà : divers acteurs menacent, pour différents motifs, la sécurité informatique » du pays, a-t-il ajouté. Les autorités ont néanmoins affirmé que la cyberattaque était « sous contrôle » et « isolée ». (@franceinfo).

01 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 1er mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Telecom

x► Alors que la commercialisation de la future 5G est attendue à partir de 2020, l’industrie des télécoms imagine les futures applications et les usages nouveaux. Au Mobile World Congress de Barcelone, qui s’est ouvert lundi 26 février, opérateurs et équipementiers multiplient les démonstrations. Leur objectif est de prouver que les réseaux 5G, qui promettent des débits dix fois plus rapide qu’avec l’actuelle 4G, vont changer la donne dans des domaines aussi variés que les communications, la mobilité, la santé, la construction ou la sécurité. Légende image : Des visiteurs devant un logo 5G lors de l’avant-dernier Mobile World Congress de Barcelone, le 1er mars 2017. Photo Josep Lago / Afp.

► La 5G va-t-elle donner encore plus d’importance aux opérateurs télécoms ? Olivier Ezratty, consultant et expert en innovation explique : « Sur le long terme, ils vont jouer un rôle semblable à celui des opérateurs qui nous fournissent l’eau et l’électricité. Ils vont devenir indispensables. Cela sera notamment le cas dans les applications critiques comme la santé, les voitures autonomes, ou l’industrie, qui seront très dépendantes des structures télécoms. » (@EchosStart).

► Revue de liens : – En Corée du Sud, les JO servent de terrain de jeu pour tester la 5G (@franceinfo) ; – Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État en charge du Numérique : « Non, la France n’est pas en retard sur la 5G » (@europe1) ; Depuis janvier des tests ont été lancés dans neuf villes de France qui sont Bordeaux, Nantes, Grenoble, Douai, Le Havre, Saint-Etienne, Lille, Montpellier et Lyon. (@LesEchos).

#Agriculture

► Une application mobile pour le matériel viticole d’occasion. A Reims, Nicolas Vilmart et Christophe Lévy, deux jeunes entrepreneurs du digital, ont décidé de lancer AgriViti-Occasions, la première application de vente d’occasion dédiée au matériel viticole. L’idée a germé avec la création, par Christophe Lévy, d’une page Facebook permettant aux membres de poster leurs annonces gratuitement. Rapidement, l’initiative a été un succès, la page comptant quelque 500 membres en quelques mois seulement. Au sein d’Innovact, l’incubateur de start-up de Reims, les deux jeunes entrepreneurs ont décidé d’exploiter le filon et de développer une application dédiée. Pour se démarquer des plates-formes existantes, notamment du site Leboncoin, le binôme propose des services supplémentaires : photos, mais aussi des vidéos, un système de recherche simplifié par hashtags, ainsi que la géolocalisation automatique du produit. (@LesEchos).

► Weenat cultive la fertilité de l’agriculture connectée. Venue sur le marché français en 2014 avec un pluviomètre connecté, la société nantaise Weenat a depuis élargi son champ d’action à la mesure de l’humidité et de la température des sols, de l’air et à la vitesse du vent… Enrichie par des modèles agronomiques, des historiques et des données prévisionnelles, la solution Weenat (capteurs et logiciel) accompagne les agriculteurs dans leur prise de décision. Via une application simple d’usage, les utilisateurs accèdent sur leurs smartphones à des données ultraprécises sur leurs parcelles. « Économiser un tour d’eau lors de l’irrigation d’une culture, c’est gagner plusieurs centaines de mètres cubes d’eau, éviter un traitement sanitaire coûteux, réduire l’impact environnemental, améliorer la productivité et donc la rentabilité des exploitations… », égrène Jérôme Le Roy, cofondateur de Weenat. (@latribune).

#Alimentation

► Mais qu’est-ce que la nutrition personnalisée ? Il s’agit d’un ensemble de technologies ayant pour objectif de prédire ce dont chacun a besoin en termes de nutriments et de développer les produits qui correspondent. Aujourd’hui, les outils disponibles sont imparfaits et ne s’adressent qu’à des groupes de population, mais la recherche et les ambitions dans le domaine sont assez grandes pour imaginer la possibilité d’une alimentation à 100% personnalisée. Ce domaine de la FoodTech a le potentiel, d’ici 10 à 15 ans, pour créer un changement radical des comportements alimentaires, de la production agricole, de la transformation et de la distribution tels que nous les connaissons. On peut distinguer deux sous-domaines à la nutrition personnalisée : les services permettant de déterminer ses propres besoins et l’offre de produits individualisés.

#BigData

► Ouverture de datacenter, implantation à Lille, embauche de 250 personnes : Online, la filiale cloud d’Iliad, en posture de bousculer le marché. Online, la filiale cloud d’Iliad (Free), se lance à l’assaut du marché des clouds () avec l’ouverture de son cinquième et plus gros datacenter, l’implantation d’un centre de 100 personnes à Lille et l’embauche de 250 personnes en 2018. « C’est un bassin important de compétences dans le numérique où nous n’avons pas nos concurrents américains, souligne Arnaud de Bermingham. Nous voulons utiliser cette implantation comme test pour voir comme cela peut nous aider à résoudre le problème de recrutement des talents. Si l’expérience s’avère concluante, nous envisageons d’en ouvrir d’autres en province dans des écosystèmes locaux. », explique Arnaud de Bermingham, directeur général de Online. (@LUsineDigitale).

#Energie

x► Net-Wind accompagne la vie des éoliennes. Engin complexe, une éolienne nécessite de 100 à 150 heures de maintenance par an. Au-delà de la vidange de la boîte de vitesses, l’entretien met en oeuvre des compétences mécaniques, électriques, hydrauliques, informatiques… « La maintenance est curative, préventive et de plus en plus prédictive », mentionne Didier Evano, cofondateur de Net-Wind. Cette société de La Chevrolière, près de Nantes, s’est positionnée dès 2011 sur ce marché de la maintenance, ses concurrents étant essentiellement les constructeurs d’éoliennes ou les services internes des grands énergéticiens , exploitant les parcs. De fait, Net-Wind se présente comme un pure player indépendant et français, le seul selon Didier Evano. (@LesEchos). Légende image :  Netwind est implantée à La Chevrolière, près de Nantes. Photo : Netwind.

#Presse

► Facebook a annoncé mardi 27 février qu’il allait investir trois millions de dollars pour aider plusieurs titres de la presse locale américaine. L’objectif est de les aider à augmenter le nombre de leurs abonnés en ligne, alors que les tirages papiers s’effondrent. Le projet, baptisé « Local News Subscriptions Accelerator », a déjà identifié treize journaux, parmi lesquels le Chicago Tribune, le San Francisco Chronicle ou le Miami Herald, a expliqué le directeur des partenariats médias de Facebook, Campbell Brown. Ces titres devraient recevoir une formation spéciale pour « faire passer leur activité abonnements en ligne au niveau supérieur ». (@LesEchos).

#Internet

► Fin de la neutralité du Net: le régulateur américain droit dans ses bottes. C’est peu dire qu’il était attendu. Après avoir annulé sa venue au Consumer Electronics Show de Las Vegas début janvier, Ajit Pai, le président de la Commission fédérale des communications (FCC) était un des invités de marque du Mobile World Congress de Barcelone, qui a débuté lundi. Au pays de l’Oncle Sam, c’est lui, le chef de file du régulateur américain des télécoms, qui a décidé sous l’impulsion de Donald Trump, d’abroger récemment la neutralité du Net. Ainsi le 23 avril prochain, ce principe mis en place sous l’ère Obama pour sacraliser la non-discrimination des contenus sur la Toile, doit disparaître aux Etats-Unis. Au grand dam de ses défenseurs, nombreux, qui craignent que les opérateurs télécoms n’en profitent pour mettre en place un « Internet à plusieurs vitesses » à leur profit. Comment ? En discriminant, par exemple, certains services et contenus gourmands en bande passante pour les offres les moins chères. Dans une interview à CNBC, Mardi 27 février à Barcelone, Ajit Pai est resté droit dans ses bottes. Il a estimé, en somme, que le choix de mettre fin à la neutralité du Net ne constituait tout au plus qu’un allégement de la régulation. « Certains nous ont dit que nous devions garder la régulation actuelle et sévère mise en place dans les années 1930, a-t-il indiqué. D’autres voulaient effacer l’ardoise et n’être contraint par aucune règle. « Ainsi, estime-t-il, nous avons choisi une voie médiane ». (@latribune).

#EtatsUnis

► Après la tuerie en Floride, les réseaux sociaux font la police dans les comptes qui harcèlent les anti-armes. C’est une bataille féroce que se livrent, depuis le 14 février sur les réseaux sociaux, les défenseurs des armes à feu et les partisans d’un contrôle renforcé. Ce jour-là, un tireur de 19 ans a ouvert le feu dans le lycée Marjory Stoneman Douglas, à Parkland, dans le sud-est de la Floride, faisant dix-sept morts. Depuis, plusieurs lycéens survivants ont publiquement pris la parole pour réclamer plus de contrôle sur les armes aux Etats-Unis, devenant les figures de proue d’un mouvement qui ne faiblit pas. Leur premier relais : les réseaux sociaux, qui ont amplifié leur parole. Mais aussi laissé de l’espace à de vastes campagnes de harcèlement à leur encontre. Cameron Kasky, par exemple, qui avait interpellé durant une émission télévisée le sénateur républicain de Floride Marco Rubio, a annoncé le 21 février qu’il quittait Facebook, car « les menaces de mort des adeptes de la NRA [le lobby des armes] sont un peu plus explicites que celles qui se trouvent sur Twitter ». (@Pixelsfr).

28 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 28 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xTempératures hivernales : calculez la température ressentie avec notre convertisseur. Quand un petit 0 °C ressemble en fait à – 12, c’est que vous expérimentez la « température ressentie », concept mis au point de manière empirique en 1939 aux Etats-Unis pour les expéditions de Paul Siple et Charles Passel en Antarctique. Plus tard, le principe de la température ressentie a été étudié scientifiquement à partir de 2001 par les Etats-Unis et le Canada, elle exprime la sensation que l’on a réellement de la température. Cette « température ressentie » est calculée à l’aide de l’indice de refroidissement éolien dû au vent. Partant de la perte de chaleur du visage – la partie du corps la moins protégée en cas de grand froid – les scientifiques nord-américains ont étudié la perte de chaleur de la peau. Et comme il ne s’agit pas de la température mesurée mais d’un indice, indique Environnement Canada, elle est exprimée sans le symbole °C, « température ressentie de – 20 » (quand il fait – 10 °C et que le vent souffle à 35 km/h). « En réalité, ce n’est pas qu’il fait plus froid ; c’est que vous perdez plus de chaleur à cause du vent », précise Environnement Canada. (@LeMondefr). A lire : La neige dans le sud de l’Allemagne, le 15 janvier 2017. Photo Armin Weigel / Afp.

#Agriculture

Serres connectées : Myfood industrialise ses solutions. La start-up alsacienne Myfood conçoit des serres connectées alliant permaculture et aquaponie. Après une levée de fonds de 1,2 million d’euros en septembre, la demande est telle que l’industrialisation est en marche. A l’origine de Myfood, il y a les expérimentations menées dès 2011 par Mickaël Gandecki, Johan Nazaraly et Matthieu Urban, trois ingénieurs qui s’intéressent, dans un garage, aux techniques d’agriculture sur des espaces réduits. Après une accélération du projet dans le cadre de la POC 21, un camp d’innovation organisé dans les Yvelines à l’été 2015 en amont de la COP 21, la start-up a vu le jour fin 2015 sur le modèle de l’« open innovation ». (@LesEchos).

Avec l’agriculture urbaine, la ville prend la clé des champs. Peut-elle devenir une solution d’approvisionnement durable des villes en produits de la terre ? Les exemples ne manquent pas. La ville de Paris a lancé une nouvelle édition des Parisculteurs dont le principe est de permettre des cultivateurs de s’installer dans des friches. Ainsi nous pouvons trouver des champignons à La Caverne dans le 18ème arrondissement, des fraises avec Agricool aux portes de Paris. Dans d’autres villes comme à Bordeaux, l’association Incroyables Comestibles Bordeaux », a aménagé un jardin potager terre, sur les terrasses suspendues du quartier de Mériadeck. À Marseille, une association d’architectes, Terre de mars, a créé un potager sur moins d’un hectare, dans le quartier Sainte-Marthe. On ne compte plus les ruches posées sur les toits des immeubles, en Picardie, ou ailleurs, les vergers… Et dans la terre de ces toits végétalisés, malgré le béton, il peut même arriver d’y trouver une truffe ! (@France3Paris).

xAgriculture : « Le numérique ne peut pas tout mais il a un rôle clé ». Pour tenter de sortir de leurs difficultés économiques chroniques, nombre d’agriculteurs adoptent la « ferme connectée », bardée de capteurs et d’innovations dernier cri. Un fermier sur cinq s’aide désormais de capteurs, d’applications, de drones… Après avoir bouleversé le commerce, le tourisme ou les transports, le numérique peut-il révolutionner l’agriculture ? Réponse avec Florian Breton, fondateur de MiiMOSA, une plateforme de financement participatif dédiée à l’agriculture, et co-président de l’association La Ferme Digitale, explique : « La ferme connectée, ou ferme digitale, c’est l’ensemble des solutions numériques innovantes mises à disposition des agriculteurs pour faciliter leur installation, optimiser leur production et améliorer leur quotidien. L’innovation agricole passe à la fois par des logiciels développés par des start-up, des projets professionnels novateurs, des objets connectés, l’exploitation du big data… Nous sommes persuadés que l’agriculteur est le héros du 21ème siècle, tout simplement parce qu’il est au cœur de la transition alimentaire et environnementale. C’est une profession en pleine mutation et le numérique est un accompagnateur dans cette nouvelle phase. Légende image : Les tracteurs d’aujourd’hui sont bardés de capteurs dernier cri. Photo : François Nascimbeni / Afp.

Quand les robots s’invitent dans les exploitations agricoles. L’avenir de l’agriculture passe par la robotique et le numérique. C’est la certitude de Véronique Bellon- Maurel, la directrice du département éco-technologie de l’Irstea, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture. Cette spécialiste va plus loin, elle considère que sans les robots, les productions agricoles risquent de progressivement déserter la France. Un exemple, « l’abandon de la chimie dans le traitement des sols nécessite plus de main-d’oeuvre. Compte-tenu de son coût, la France ne pourra pas suivre sauf si elle accélère dans la robotique », insiste Véronique Bellon-Maurel. Elle met également en exergue le poids grandissant des innovations du numérique qui accompagnent les cultures de précision. (@LesEchos).

Des robots dans les étables. La grange est à 500 mètres de leur maison et en période de vêlage, la petite famille de Vincent Bouquet va parfois surveiller l’avancée des naissances. Mais sans stress ni obligation, car ils savent désormais qu’ils seront officiellement prévenus avant que la vache mette bas. « C’est un détecteur de mouvement, qui quand la vache va se coucher pour faire les eaux, il sera plus à la verticale, mais à l’horizontale, et au bout de 15 secondes, il va se déclencher et nous appeler. » Cinq capteurs passent ainsi de vache en vache. Total : 3 200 euros, le prix de la tranquillité pour l’éleveur. « Au bout de deux heures, si rien ne s’est passé, on reçoit un autre SMS, un autre appel, pour nous informer qu’il y a un problème ». Avec 40 vêlages chaque année, ce n’est pas seulement de la fatigue économisée, mais aussi des frais de vétérinaire, des complications, à la naissance des veaux. Vincent estime avoir économisé deux ou trois petits veaux qui auraient pu mourir à la naissance, parce qu’ils seraient « mal tournés, ou restés à la poche ». Les vaches françaises ne sont pas toutes équipées, loin de là : un éleveur sur dix utilise aujourd’hui ces appareils de détection. (@franceinfo).

Grâce au drone « j’utilise 20% d’engrais en moins ». Dans la paisible campagne auboise, pas un bruit ne sourd, jusqu’à ce que surgisse un drone vrombissant : à l’aide de cet appareil bardé de capteurs, Cédric Jullien, agriculteur, va cartographier son champ de colza pour produire de manière plus rentable, voire plus vertueuse. « J’ai deux sites d’exploitation à 25 kilomètres l’un de l’autre. Avec mon téléphone, je les surveille d’un simple clic », explique fièrement M. Jullien, 39 ans, qui cultive sur des champs à perte de vue colza, blé, orge, betteraves et pommes de terre dans la petite commune de Semoine. « Ca fait quatre ans que je fais de l’agriculture connectée », explique-t-il, espérant ainsi « améliorer la rentabilité » de son exploitation et « récupérer un maximum d’informations » sur les parcelles qui la composent. (@Sciences_Avenir).

#Information

Fake News : le nombre de projets de fact-checking a triplé en 4 ans. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Toujours très difficile à enrayer, le phénomène des Fake News a bien suscité un sursaut parmi les journalistes et universitaires. Le cinquième rapport annuel du Reporters’ Lab compte 149 projets de fact-checking répartis dans 53 pays, soit 3 fois plus qu’il y a 4 ans, avec une augmentation de plus de 30% sur la dernière année. Au-delà des chiffres, le rapport souligne que ces projets deviennent plus stables en trouvant des moyens plus diversifiés de se financer. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Presse

La loi sur le secret des affaires menace-t-elle la liberté d’informer ? Deux ans après la polémique, voici venue l’heure de vérité pour la très décriée directive sur le secret des affaires. Ce nouveau cadre européen protégeant la confidentialité des informations des entreprises s’apprête à faire son apparition dans le droit français. Les députés macronistes ont déposé le 19 février une proposition de loi pour transposer cette directive européenne de juin 2016. De quoi relancer les inquiétudes sur les possibles conséquences sur la liberté de la presse et la protection des lanceurs d’alerte. (@LesDecodeurs).

#MediaSocial

Qu’est-ce que Vero, l’application dont tout le monde parle sur Instagram ? Difficile d’y échapper si vous fréquentez Instagram. Plusieurs utilisateurs influents de l’application de photo de Facebook ont fait la promotion d’un nouveau service: Vero. Fondé par un entrepreneur libanais, il connaît un succès étonnant depuis quelques jours. Il est actuellement le réseau social le plus téléchargé sur smartphone aux États-Unis, selon les observations d’AppAnnie. Vero est aussi en ce moment la 22e application la plus téléchargée, soit une progression supérieure à 2400% en quatre jours. Elle est d’ailleurs quasiment inutilisable en ce moment, à cause d’une trop grande affluence. Pourquoi un tel succès? (@FigaroTech).

#IntelligenceArtificielle

Oubliez le QI. C’est l’Intelligence Digitale qui sera importante à l’avenir. Selon le magnat des affaires Jack Ma, la clé du succès est l’intelligence émotionnelle. Mais si vous voulez être respecté, dit-il, vous devez avoir un « QA élevé- le quotient d’amour ». Que vous soyez d’accord ou non avec cette affirmation, il manque un élément important à sa liste. Un autre type d’intelligence est essentiel pour évoluer dans un empire commercial tel que celui que Jack a lui-même fondé. En effet, à mesure que nos modes de vie sont de plus en plus hyperconnectés, c’est l’intelligence digitale, ou QD (quotient digital), qui va devenir essentielle à la réussite individuelle et au bien-être de la société. Le problème, c’est que la plupart des pays à travers le monde ne comprennent peut-être pas bien ce qu’est réellement le QD ou ne sont pas sensibles à ce qu’il implique véritablement. (@latribune).

27 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 27 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Le vrai piège de l’intelligence artificielle : la disparition du corps. Dans le film Her de Spike Jonze, Scarlett Johansson n’est présente que par sa voix. Son corps n’apparaît pas une seule seconde. Elle donne sa voix à un des acteurs principaux du film : un « système d’exploitation ». Elle est une intelligence artificielle qui n’existe dans le film que par cette voix. Dans l’histoire qui nous est contée, la pauvreté de l’activité du personnage principal incarné par Joaquin Phoenix est frappante. S’il se déplace chez lui et occasionnellement en ville, pour le reste, il ne fait rien de ses journées, sinon parler sans fin. Le scénario du film fait alors de ce personnage une proie évidente pour une intelligence artificielle qui n’a ni corps ni mains, qui ne fait que parler et qui est partout sans trêve. Il ne s’agit entre eux que de traiter, d’échanger une information aisément numérisable, ce qu’est toute expression orale ou écrite de notre pensée, au moins quant à son contenu. (@FR_Conversation). Légende image : « Charlie don’t surf », une œuvre de Maurizio Cattelan (1997). Fondation Louis Vuitton.

► Intelligence artificielle : conscience, es-tu là ? « Un rat a plus de conscience que les meilleurs systèmes d’intelligence artificielle (IA) qu’on est capable de construire », et c’est un spécialiste qui le dit : Yann LeCun, directeur de la recherche en IA chez  Facebook, lors d’une conférence organisée dans l’incubateur parisien Station F, en janvier dernier. Aussi sophistiqué soit un ordinateur, même lorsqu’il arrive à battre des champions du jeu de go, à savoir que vous avez fait une faute dans votre recherche sur Google ou à conduire une voiture, il a encore besoin qu’on lui tienne la main. Il a beau apprendre tout seul, c’est ce qu’on veut souvent dire par IA, au départ il faut bien lui dire que ça ne sert à rien d’essayer de traverser un platane. Il existe de nombreux types d’apprentissage, mais celui de l’humain est encore difficilement modélisable : « Un bébé observe le monde et comprend par interaction : il découvre seul qu’il y a des objets animés et d’autres inanimés », continue Yann LeCun. « A partir de huit mois, il comprend qu’un objet ne peut pas tenir en l’air tout seul, avant ça ne le choque pas. Les principes de l’apprentissage sont dans la nature, et notre travail de chercheur est d’explorer cela. » (@LesEchos). A lire aussi : Cédric Villani : « Les risques liés à l’intelligence artificielle sont les mêmes qu’avec n’importe quelle nouvelle technologie » (@europe1).

► Intelligence artificielle vs Intelligence collective : un combat perdu d’avance ? L’intelligence artificielle est en train de rebattre les cartes des relations humaines et se fait le catalyseur de toutes nos peurs. Pourtant, l’IA est aussi la source d’opportunités dont les humains se doivent de saisir. Face à ces enjeux, l’intelligence collective est-elle la solution ? Rosalie Lacombe-Ribault, directrice marketing et communication du groupe Talan, spécialisé dans l’accompagnement de la transformation agile, pose la question. Deux grandes écoles s’affrontent actuellement autour de l’intelligence artificielle. Les esprits les plus pessimistes développent une vision apocalyptique de l’IA. Toute puissante et autonome, cette « intelligence supérieure » surpasserait bientôt celle de l’homme, le privant de son emploi, voire de son libre arbitre. (@usbeketrica).

#Agriculture

► Les circuits courts, une solution à la crise agricole. Carte des zones défavorisées, formation des prix, relation avec la grande distribution… Le malaise agricole s’expose aussi au 55e Salon de l’agriculture. De fait, en 2018, un agriculteur sur cinq perd de l’argent en exerçant son métier, tandis qu’un sur deux gagne moins de 350 euros par mois. L’endettement moyen ne fait qu’augmenter: il était de 50.000 euros en 1980, il est estimé à présent à 164 000 euros. Toutefois, parallèlement à cette crise, des solutions émergent sur le territoire. De plus en plus d’agriculteurs se convertissent aux circuits courts pour s’en sortir. Avec ce mode de distribution qui compte un intermédiaire maximum entre le producteur et le consommateur, les exploitants diversifient leurs points de vente. (@Figaro_Economie).

#Alimentation

► Trois tendances foodtech qui vont marquer l’année 2018. Nouveaux canaux de distribution, solutions pour éviter le gâchis alimentaire et alternatives aux produits laitiers à base de pois. Voici le tour d’horizon des nouvelles tendances chez les start-up agroalimentaires américaines en 2018. Après le boom des plates-formes de livraison de plats à domicile et la multiplication des start-up proposant des steaks végétariens en 2017, le cabinet CB Insights a tenté d’identifier les start-up les plus prometteuses dans le secteur agroalimentaire cette année aux Etats-Unis. Tour d’horizon de trois nouvelles tendances qui sont d’aider les entreprises agroalimentaires à regagner le contrôle de leur distribution, de rendre le secteur agroalimentaire plus écologique et de se tourner vers les nouvelles protéines végétales à base de pois. (@EchosExecutives).

► Alibaba prêt à en découdre avec Tencent dans la livraison de repas. Pas un secteur en croissance en Chine ne semble échapper à l’appétit dévorant des géants de la high-tech Alibaba et Tencent. Après avoir massivement investi dans la distribution ces derniers mois, ces mastodontes aux poches bien pleines (ils pèsent ensemble l’équivalent de 1.000 milliards de dollars en Bourse) se préparent à en découdre dans la livraison de repas à domicile. Alibaba serait en négociations pour acquérir l’application mobile Ele.me (« t’as faim ? » en mandarin). Alibaba et sa filiale Ant Financial détiennent déjà 40 % d’Ele.me mais cherchent à acheter les 60 % restants auprès d’investisseurs existants, dont la société internet Baidu. Célèbre pour son moteur de recherche, Baidu se recentre actuellement sur le développement de l’intelligence artificielle et la conduite autonome. La société avait vendu déjà son activité de livraison de repas Baidu Waimai à Ele.me en août dernier pour un montant estimé à 500 millions de dollars. Baidu pourrait désormais sortir complètement du secteur en revendant ses parts dans Ele.me dans le cadre d’une transaction qui pourrait valoriser l’application mobile 9,5 milliards de dollars, indique le « Financial Times ». (@LesEchos).

#Transport

► Vélos en libre-service : GoBee Bike, un échec prévisible à Paris ? Le GoBee Bike a souffert de ses cinq mois de vie à Paris. Du coup, l’aventure est terminée, l’entreprise quitte définitivement la capitale. 3 200 de ses vélos ont été dégradés et plus de 1 000 ont été volés ou privatisés en un an dans toute la France. Le vandalisme est universel, une tragédie du bien commun… Avant la France, GoBee Bike a déjà jeté l’éponge en Italie et en Belgique à cause du vandalisme. L’échec de GoBee Bike était-il prévisible ? Beaucoup d’internautes se sont plains de la mauvaise qualité et du manque de maintenance des vélos en question. Une remise en question du modèle économique de l’entreprise. Mais le marché du vélo en libre-service n’est pas mort. À Metz (Moselle), l’entreprise Indigo Wheel propose de se garer dans des endroits agréés par la mairie. Le vélo est doté d’un GPS qui peut détecter tout vol ou toute dégradation. (@franceinfo). À lire : Vélos en libre-service : Indigo Weel débarque à Bordeaux (@LesEchos).

► Une étape supplémentaire vient d’être franchie dans l’avènement des voitures autonomes. À partir du mois d’avril, des véhicules réellement sans chauffeur commenceront à sillonner les routes californiennes. Les autorités de l’Etat viennent en effet d’approuver les dernières réglementations pour lancer des tests avec de nouveaux véhicules, après près d’un an de concertations. Les premiers permis pourraient être délivrés à partir du 2 avril. Jusqu’ici un chauffeur devait être présent physiquement dans la voiture, assis sur le siège conducteur pour intervenir en cas de besoin. « C’est un pas en avant décisif pour les technologies autonomes en Californie, a déclaré Jean Shiomoto, directrice du Département des véhicules motorisés de Californie. La sécurité est notre préoccupation principale et nous sommes prêts à travailler avec les constructeurs pour tester des véhicules complètement autonomes. » (@LesEchos).

#Emploi

► Cauchemar : mon patron est un robot. La revue Socialter publie dans son numéro de mars une enquête sur l’arrivée des robots dans le monde du recrutement et du management. Mon RH est une machine. Dans certaines entreprises, c’est déjà le cas. Philippe Vion-Dury est rédacteur en chef de la revue Socialter explique : « Certaines grandes entreprises du numérique tentent d’appliquer l’intelligence artificielle au recrutement, au management des personnes et à l’attrition – le taux de départ des personnes-. Avec l’IA on peut imaginer qu’on puisse détecter si une personne a l’intention de démissionner ou de changer de poste dans un futur proche. » (@franceinfo). A lire aussi : Philippe Vion-Dury : « les algorithmes sont présents partout, au service d’une mondialisation désincarnée » (@rue89strasbourg).

#Police

► La gendarmerie se modernise et lance sa première brigade numérique. Elle a été inaugurée, mardi 27 février, à Rennes. Son objectif sera de dialoguer avec un « cybergendarme » depuis son smartphone ou son ordinateur. Une vingtaine de militaires, dont deux femmes, composent cette brigade que l’on « pourrait la comparer aux hotlines des fournisseurs d’accès à internet », explique le lieutenant-colonel Rémy Nollet, officier à la mission numérique de la gendarmerie. « On essaie de répondre à une demande d’une société de plus en plus connectée », ajoute-t-il. L’objectif est d’accompagner le plaignant « jusqu’au bout de sa démarche ». (@franceinfo).

#Numerique

► Ces Français qui veulent précipiter l’administration vers le modèle estonien. En juin 2017, tout juste nommé, Édouard Philippe annonçait que son premier voyage à l’étranger en tant que Premier ministre serait en Estonie. Le choix de visiter ce petit pays balte qui ne compte que 1,3 million d’habitants pouvait sembler baroque, si ce n’est que l’Estonie est devenue le laboratoire vivant de la transformation numérique d’un État, avec une e-Administration généralisée tant pour les citoyens que pour les entreprises. La stratégie estonienne, baptisée X-Road, consiste à interconnecter tous les systèmes de données de l’État en s’articulant sur un identifiant unique pour chaque citoyen. La carte à puce porteuse de la clé d’identification du citoyen lui donne accès à l’ensemble des services d’administration en ligne proposés par l’État. Quelques mois avant le voyage du Premier ministre français en Estonie, un livre blanc édité par le think tank Renaissance Numérique « Estonie : se reconstruire par le numérique » pointait l’avance prise par l’Estonie dans la numérisation de ses administrations mais aussi de son système de santé, de son système éducatif. (@latelier).

26 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 26 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► L’article à lire pour faire face à la vague de « froid glacial » qui frappe la France. Il fait froid, en plein hiver. Jusqu’ici, rien d’anormal. Mais depuis dimanche 25 février, c’est un « froid glacial » qui s’est installé en France, selon Météo France, avec les températures les plus basses de l’hiver en début de semaine, suivies par de nouvelles chutes de neige, à partir de mercredi ou jeudi. Le mercure risque de tomber à -25°C en montagne et -10°C en plaine, et ce pendant une bonne semaine. Préparez-vous ! (@franceinfo).

#Agriculture

► Cofarming : quand la « sharing economy » bouscule le monde agricole. Échanger des expériences et des compétences avec Agrifind, des données via Farmleap, voire des machines agricoles grâce à WeFarmUp ou des terrains dans Echangeparcelle… Dans le sillon de l’essor des AgriTech, l’économie collaborative perce aussi dans le secteur agricole. En France comme à l’étranger, une pluralité de plateformes y surgissent depuis quelques années proposant aux agriculteurs de nouveaux types de relations non seulement avec les consommateurs, mais aussi entre professionnels. « Entre agriculteurs, la solidarité a une longue tradition. Les coopératives, nées de la crise de 1929 afin de massifier les achats et les ventes, n’ont fait que s’ajouter à l’entraide agricole, bien plus ancienne. On franchit à présent une troisième étape: celle où les nouvelles technologies multiplient les contacts et donc l’accès aux ressources sans besoin de l’intermédiation d’une structure physique, mais par le simple biais d’un tiers de confiance virtuel », analyse Laurent Bernède, co-fondateur de WeFarmUp ainsi que de la première association regroupant ces plates-formes, CoFarming. (@latribune).

► « La robotisation induit un changement radical dans la configuration de la ferme ». À l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), une cinquantaine de salariées se consacrent à la recherche sur les applications agricoles des nouvelles technologies. La responsable du département Ecotechnologies Véronique Bellon Maurel explique pourquoi robots et capteurs attirent surtout l’attention de ses chercheurs : « Les robots constituent un levier très important de l’agriculture du futur, sur lequel nous travaillons depuis plusieurs années à Clermont-Ferrand. Il s’agit de machines qui -à la différence des automates- reconnaissent leur l’environnement et se déplacent en conséquence. (…) Par rapport à la vision linéaire développée depuis la mécanisation de l’agriculture, ils induisent par ailleurs un changement radical dans la configuration de la logistique de la ferme. Auparavant, l’élément central était le tracteur, source d’énergie motrice traînant des outils satellites tels que les pulvérisateurs. Il était forcément gros, lourd, et se devait d’être rapide. Avec les robots, plus petites et agiles, on passe à une logique de flotte de machines autonomes qui peuvent par exemple désherber en même temps des aires différentes. Une peu comme quand l’on désherbait à la main… » (@latribune).

► Monpotager.com, des fruits et légumes virtuels, puis réels. Thierry Desforges, agriculteur à Itteville (Essonne), incarne bien la nouvelle façon de faire en Île-de-France. En 2013, alors qu’il travaille dans l’industrie, il reprend l’exploitation familiale et lance Monpotager.com, une startup visant à relier les producteurs et les consommateurs. « Nous voulons donner le pouvoir au consommateur, afin qu’il établisse du lien et du liant avec le producteur », explique-t-il aujourd’hui. L’idée est simple : un client achète sur le site Internet une parcelle exploitée par un producteur local. Quand le premier suit quasiment en temps réel les évolutions, le second exploite le potager en direct. Quand vient l’heure de la récolte, l’agriculteur se rapproche du consommateur et lui propose soit de lui livrer les fruits et les légumes, soit de les troquer en « patates », monnaie locale grâce à laquelle il peut faire ses courses en ligne sur le portail. Le consommateur s’abonne obligatoirement un an et paie, chaque mois, la même somme pour au moins 32 livraisons, que ce soit 14,50 euros pour une parcelle de 15 mètres carrés, ou 100 euros pour une terre de 150 mètres carrés. (@latribune).

► Karnott, le boîtier connecté pour les machines agricoles mutualisées. « On a vraiment du boulot », souffle Antoine Dequidt. Un agriculteur débordé en plein hiver ? Oui, son idée de boîtier connecté pour 1suivre l’utilisation du matériel agricole fait un carton. En tant qu’exploitant, installé près de Saint-Pol-sur-Ternoise dans le Pas-de-Calais, et comme beaucoup de ses homologues, il a mutualisé toutes ses machines agricoles avec ses voisins. Sauf que le carnet en papier est loin d’être l’outil le plus fiable… Sans oublier qu’il implique la corvée de saisir toutes ses données dans un logiciel en fin d’année. Ne trouvant pas d’outil répondant à son besoin, Antoine Dequidt met plusieurs mois à établir son cahier des charges idéal. « Comme je n’avais aucune compétence en informatique, je me suis associé avec Alexandre Cuvelier. Je lui ai présenté le projet, il a revendu sa boîte et nous avons créé Karnott ensemble. » (@latribune).

#Telephonie

► Vidéo, info, audio : les Français sont « mobile first » et de plus en plus « mobile only ». Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. En 2017, 67% des Français se sont connectés chaque jour et ont passé 1h28 en ligne selon le dernier rapport « L’année Internet 2017 » de Médiamétrie. De plus en plus connectés en moyenne, mais l’étude révèle des disparités d’usages importantes notamment pour les jeunes et les CSP+, les plus friands d’Internet. A retenir : le mobile s’impose comme le premier écran et pour 18% des Français comme le seul écran connecté, les GAFA captent toujours plus notre attention, et 2017 sera l’année où les jeunes auront désormais passé plus de temps sur Internet que sur le téléviseur. Lire la suite sur le site de @metamedia.

► Neutralité du net, couverture du territoire : l’arrivée de la 5G sous surveillance des associations. À la mi-décembre, le gouvernement a lancé une consultation publique sur la 5G afin de préparer une feuille de route puis une stratégie nationale sur l’ultra haut débit mobile. En effet, le déploiement de cette norme, qui succédera à la 4G, doit débuter aux alentours de 2020. Autant dire demain. Avec cette nouvelle génération des standards de la téléphonie mobile, les utilisateurs auront accès à des débits bien supérieurs à ce que peuvent proposer les réseaux sans fil actuels. Cette capacité accrue s’accompagnera aussi d’une réduction significative du temps de latence dans la transmission de données. Ces avancées seront évidemment utiles pour le mobinaute mais elles devraient surtout être décisives dans de nombreux secteurs économiques. Ainsi, on attend par exemple beaucoup de la 5G pour l’e-santé, la domotique, les voitures autonomes ou encore les réseaux d’énergie intelligents. (@Numerama).

► Les nombreux défis de la 5G. Dans le Rapport CES 2018, @olivez  va creuser un chapitre concernant la 5G. Il agite le milieu des équipementiers, opérateurs télécoms et régulateurs. La 5G fait partie des “enabling technologies” clés des dix prochaines années, concomitamment avec celles de l’intelligence artificielle, des capteurs, des processeurs et du stockage. On a trop tendance à décrire ces vagues technologiques indépendamment les unes des autres alors qu’elles sont liées. Ainsi, l’IA s’alimente de données issues de capteurs transmises par les télécommunications. Les grands projets structurants associent donc plusieurs nouvelles technologies qu’il nous faut appréhender dans leur ensemble.

#Entreprise

► Le pitch start-up. L’intelligence artificielle qui surveille l’entreprise. Guillaume Leboucher, fondateur de Cybervalue, est l’invité du Pitch Startup de France Info. Il explique : « Nous essayons d’apporter une solution mature pour les entreprises, afin de les aider à éradiquer certains problèmes. Il est vrai que l’omniprésence de la data, aujourd’hui, permet d’aller très loin dans l’analyse. C’est la raison pour laquelle nous nous positionnons comme une entreprise citoyenne, ce qui nous incite à bien choisir nos sujets et à ne pas aller trop loin dans l’exploitation de la donnée. » (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle au service des plus démunis. L’intelligence artificielle sera-t-elle le sauveur de l’humanité ou, au contraire, son fossoyeur ? En attendant de trancher sur cet épineux débat, deux frères milliardaires du secteur technologique veulent faire en sorte qu’elle soit au service des plus démunis. Originaires d’Inde mais vivant aux Etats-Unis, Romesh et Sunil Wadhwani ont inauguré cette semaine à Bombay une fondation, Wadhwani AI institute, chargée de se servir de l’intelligence artificielle pour améliorer le quotidien d’agriculteurs pauvres, de soignants situés en zone rurale ou encore d’enseignants qui travaillent dans des régions défavorisées. (@LePoint).

► Intelligence artificielle : des experts élaborent un scénario catastrophe. Dernièrement, un rapport d’une centaine de pages intitulé The Malicious Use of Artificial Intelligence a été publié par pas moins de 26 experts internationaux. Ces derniers ont voulu alerter sur une éventuelle utilisation malveillante de l’intelligence artificielle. Pour les experts, l’efficacité toujours plus observable de l’I.A pourrait amener, dans un avenir proche, à des détournements présentant un danger durant la prochaine décennie. Les experts ayant élaboré non pas un, mais plusieurs scénarios catastrophes évoquent de possibles détournements par des criminels, des terroristes ou encore des États voyous. Évoquons le fait que ces chercheurs spécialistes en robotique, en I.A et en cybersécurité travaillent pour des ONG et de grandes universités. Au regard des scénarios élaborés, les menaces les plus plausibles portent sur la sécurité numérique, la sécurité politique, mais également sur la sécurité physique des personnes. (@sciencepost_fr).

25 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 25 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

x► Salon de l’Agriculture : ces paysans qui entrent dans le monde de la tech. L’Agtech existe notamment depuis le plan Agriculture 2025lancé il y a presque trois ans par le Ministère de l’Agriculture. Il propose, entre autres, la création de  plateformes d’expérimentation pour tester de nouvelles pratiques durables. Au-delà de ça, les agriculteurs se trouvent face à des enjeux, tels que l’augmentation de la population mondiale et la baisse du nombre d’agriculteurs, ainsi que les risques écologiques. Il faut nourrir de plus en plus de monde, de mieux en mieux, et trouver des solutions non polluantes et durables. Le monde agricole est en général convaincu que les nouvelles technologies pourront être utiles en les aidant à maîtriser les coûts ainsi que les impacts environnementaux. (@franceinter). Légende image : La société Airinov a testé ces drones dès 2013 pour réaliser des diagnostics agronomiques. Photo Alain Jocard / Afp..

► Salon de l’agriculture : l’AgTech, de plus en plus présente dans les fermes. Sur son site, SAP se décrit comme le « leader du marché des applications d’entreprise, [qui] aide les sociétés à générer de nouvelles opportunités d’innovation et de croissance ». L’éditeur de logiciels compte parmi ses clients les plus grandes multinationales, qui, comme lui, affichent des chiffres d’affaires en dizaine de milliards. L’allemand s’est pourtant laissé convaincre de tenir un stand au Salon international de l’agriculture. « C’est la première fois qu’un aussi gros acteur du numérique est présent », se félicite la directrice du salon, Valérie Le Roy. Le stand de SAP sera installé tout à côté de l’espace « Agriculture 4.0 », qui accueille les acteurs de l’AgTech : des entreprises ou des start-up qui s’appuient sur les dernières technologies et le numérique pour créer de nouveaux débouchés dans l’agriculture et l’agroalimentaire. Chaque année, elles sont plus nombreuses. « La première année, en 2016, explique Mme Leroy, on avait un espace de 90 mètres carrés pour 5 sociétés, cette année elles seront une vingtaine sur presque 500 mètres carrés. » Avec des solutions très différentes à proposer : robots de désherbage, capteurs connectés pour les champs, logiciel pour organiser les circuits courts de distribution… (@LeMondefr).

x► Robots, IA… A quoi va ressembler l’agriculture du futur ? Plus grande région agricole de France, les Hauts-de-France veulent se placer à la pointe de la recherche technologique dans le secteur. Début février, AgTech, premier incubateur de start-up spécialisé dans l’agriculture, a été inauguré à Willems, une commune rurale située à quelques kilomètres de Lille. D’ici le mois de mai, une petite dizaine d’entreprises triées sur le volet viendront s’y établir pour développer leurs projets. Mais pas besoin d’attendre d’ici là car des start-up, créées il y a peu dans la région, commencent déjà à préfigurer l’agriculture de demain. (@20minutes). A lire aussi : Les Dix Start-Up De La AgTech À Suivre (Mars 2017). Légende image : Le robt Bakus, développé par la société Vitibot, devrait être commercialisé fin 2018. Photo : Vitibot

► Les circuits courts, une solution à la crise agricole. Carte des zones défavorisées, formation des prix, relation avec la grande distribution… Le malaise agricole s’expose aussi au 55e Salon de l’agriculture. Mais des solutions émergent sur le territoire. De plus en plus d’agriculteurs se convertissent aux circuits courts pour s’en sortir. Avec ce mode de distribution qui compte un intermédiaire maximum entre le producteur et le consommateur, les exploitants diversifient leurs points de vente. « Quand on pense aux circuits courts, on pense immédiatement aux ventes directes, sur les marchés ou à la ferme, mais le système est beaucoup plus diversifié », souligne Yuna Chiffoleau, agronome et sociologue à l’Inra. « Leur potentiel réside dans la possibilité de recourir à un intermédiaire, via notamment des plateformes numériques. Ainsi, collectivement, les agriculteurs peuvent plus facilement répondre à la demande. Par exemple, si un maraîcher ne propose que des carottes, il pourra le faire aux côtés d’autres producteurs », ajoute celle qui est également la coauteur de Et si on mangeait local ? (Quae, 2017). (@Figaro_Economie). À lire aussi : Production agricole : l’essor des circuits courts (@LeMondefr).

#Alimentation

► Yuka, l’appli de l’alimentation saine, cherche son modèle économique. Les produits que nous achetons en grande surface sont-ils réellement bons pour notre santé ? Lancée en janvier 2017, l’application Yuka répond à cette question : elle évalue la qualité des aliments et a déjà séduit 1,3 million d’utilisateurs. Comment s’en sert-on ? Les clients des supermarchés scannent les produits des rayons, et apparaissent alors sur leur écran le détail des apports nutritionnels, le nombre d’additifs et une note comprise entre 0 et 100 calculée à partir de ces critères. « Chaque jour, on recense entre 5.000 et 15.000 téléchargements de l’application », estime Julie Chapon, cofondatrice de l’entreprise avec deux frères, François et Benoît Martin. Si Yuka a trouvé son public, le modèle économique de l’entreprise est encore en construction. (@EchosExecutives).

#Transport

► Gobee.bike retire ses vélos flottants du marché français. L’aventure aura été de courte durée. A peine cinq mois après avoir déployé ses premiers vélos verts dans plusieurs villes de France (Lille, Paris, Reims et Lyon), la start-up Gobee.bike a annoncé samedi son retrait définitif du marché français à cause des dégradations et des vols. Cette jeune pousse créée par un Français à Hong Kong avait été la première à proposer des vélos en libre-service sans station (free-floating) dans l’Hexagone. Le concept était séduisant, au moins sur le papier : le client géolocalise un vélo via une application mobile et scanne son QR Code pour le déverrouiller. A la fin de son trajet, il le dépose où bon lui semble. (@LesEchos).

#Paiement

► Le paiement mobile explose en Chine. Le récent passage dans l’année du Chien a, une nouvelle fois, été l’occasion pour les Chinois de démontrer leur engouement pour le paiement mobile. Plus de 688 millions d’entre eux ont utilisé l’application mobile WeChat pour envoyer, sous forme électronique, des « hongbao », ces fameuses enveloppes rouges dans laquelle la tradition veut que l’on glisse de l’argent à l’occasion du Nouvel An. Tencent, le propriétaire de la célèbre messagerie chinoise, n’a pas précisé à ce stade si le record des 46 milliards d’enveloppes rouges échangées en 2017 avait été battu. Mais le nombre d’utilisateurs ayant transmis leurs étrennes numériques a d’ores et déjà augmenté de 15 % par rapport à l’an dernier. (@LesEchos).

#InternetDesObjets

► Au MWC de Barcelone, les opérateurs télécoms passent à l’attaque. [ MWC 2018 ] Comme chaque année, le Mobile World Congress, le plus grand salon mondial des télécoms, se déroulera du 26 février au 1er mars dans la capitale de la Catalogne. Au fil des éditions, l’événement accorde une place de plus en plus importante à l’Internet des objets. Pour les opérateurs mobiles, c’est l’endroit rêvé pour promouvoir leurs solutions. Aujourd’hui, l’Internet des objets (ou IoT pour Internet of Things) est considéré par l’industrie des télécommunications comme une révolution à ne pas rater. C’est la raison pour laquelle ce secteur fera à nouveau l’objet de toutes les attentions, cette année, au Mobile World Congress de Barcelone. Au programme du plus grand salon mondial consacré aux télécoms, qui se déroulera du 26 février au 1er mars dans la cité catalane, les conférences et débats dédiés aux développements de l’IoT pullulent. (@latribune).

#LiensVagabonds

► Google, Facebook, Twitter hélas toujours bien trop lents sur les fake news. À retenir cette semaine : – Facebook est devenu une menace pour le journalism ; – De l’intérêt des plateformes décentralisées ; – Le jeu vidéo est colonisé par les logiques du travail ; – La Chine dépasse les USA dans la course à l’IA ; – Les ordinateurs quantiques sont là. Que va-t-on faire avec ? . (@Metamedia).

#Data

► Pour un droit de propriété et une monétisation des données personnelles. A l’heure de l’hyper connexion et à 90 jours de l’entrée en application du RGPD (Règlement général européen 2016/679 sur la protection des données), la question de la propriété des données personnelles et de leur patrimonialisation est l’objet de toutes les attentions. A terme, le droit pour tout un chacun de monnayer ses propres informations apparait inéluctable. Big data oblige, les entreprises, quelle que soit leur taille, ont depuis longtemps compris l’avantage compétitif qu’elles pouvaient retirer du nouvel or noir que constituent les données à caractère personnel (Valorisation des données dans les grandes entreprises, Rapport 2016). Pour la moindre transaction en ligne, nous acceptons encore d’abandonner nos nom, prénom, adresse, date de naissance, nous transformant en consommateur-producteur de données (Chacun va devenir le trader de ses données personnelles) au nom du profilage commercial devenu inhérent à l’IoT qui nous entoure. (@Le_Figaro).

#YouTube

► YouTube, pour les jeunes, «un réseau social» ou  une plateforme vidéo» ? YouTube serait le premier réseau social des ados français. Les 15-24 ans lui consacrent dix-huit minutes par jour, contre treize minutes sur Facebook, selon l’étude annuelle deMédiamétrie sur les pratiques des Français sur Internet, dévoilée ce mercredi. Les jeunes utilisent-ils YouTube comme un réseau social à l’instar de Facebook, Instagram ou Snapchat ou comme une plateforme vidéo, un média, qui concurrence la télévision ? Nous avons demandé à notre communauté #MoiJeune. « Je ne considère pas du tout YouTube comme un réseau social », lance Vaïana, qui « l’utilise tous les jours pour écouter de la musique ou regarder des vidéos. » « C’est un service de vidéo à la demande pour moi. Je regarde des documentaires et quelques Youtubeurs. Netflix et YouTube ont tué ma TV », écrit Marc. « YouTube est pour moi le remplacant de la TV (que je n’ai plus) », renchérit Egaan. « Je considère YouTube « comme une chaîne de télé », avec des émissions à la demande », renchérit Baptiste qui consomme YouTube deux heures par jour et confie même « écouter ou regarder en vitesse x2 », c’est-à-dire en vitesse accélérée. (@20minutes).