La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#IntelligenceArtificielle
► Jean-Gabriel Ganascia : « Elon Musk, c’est le pire cauchemar pour la société ». Elon Musk « nous vend en quelque sorte du rêve et l’un de nos pires songes en même temps. » Et ce n’est pas tout à fait par hasard. Jean-Gabriel Ganascia parle généralement peu. Non que le professeur d’informatique à la Sorbonne, chercheur en intelligence artificielle au Laboratoire Informatique de Paris 6 Lip6, président du comité d’éthique du CNRS et Membre du Conseil scientifique de l’Observatoire B2V des Mémoires ne soit inaccessible. Pourtant, ses interventions publiques, à l’image de la conférence organisée cette semaine à l’Ehess, sont de celles qui font progresser le débat. Et pour cause, face à la marée de conférences, de spécialistes auto-proclamés et de l’avènement du tout IA, ce chercheur de 62 ans a du répondant. Sa mission ? Combattre les idées reçues sur l’existence d’une technologie toute puissante, si forte qu’elle pourrait mettre à terre l’intelligence humaine. Ce concept, baptisé « singularité technologique » est porté aux nues par les tenants de l’évolution à tous crins. (@LADN_EU).
► The AI Initiative : conversation avec Nicolas Miailhe. Nicolas Miailhe est cofondateur et président de The Future Society, un incubateur d’idées et de projets lancé à la Harvard Kennedy School of Government en 2014 et dédié aux questions d’impact et de gouvernance de l’accélération et de la convergence des progrès technologiques. Dans ce cadre, Nicolas a lancé « The AI Initiative », qui pilote actuellement, entre autres activités, un débat participatif mondial multilingue sur la gouvernance de l’intelligence artificielle. Lorsque l’on évoque la diaspora française des experts impliqués dans l’IA mondialisée, on pense immédiatement à Yann Le Cun, Directeur du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook (FAIR) ou à Emmanuel Mogenet, directeur de l’ingénierie de Google Research Europe. D’autres voix françaises ont su se faire entendre dans un écosystème mondial très concurrentiel, en particulier celle de Nicolas Miailhe sur le segment des implications sociétales et géopolitiques de l’intelligence artificielle. (@FR_Conversation).
► « Pour qu’un jour des robots-secouristes interviennent lors des séismes ». Anthony Jolly revient sur les avancées de l’intelligence artificielle, sur le plateau du 13 Heures : « L’idée est de nous faire gagner du temps. Par exemple, plier le linge peut vite être une corvée, donc une entreprise a mis au point une machine qui fait tout le travail. En quelques secondes, la chemise est pliée. La question finale est de savoir si on envie de dépenser 800 euros pour gagner quelques secondes », explique-t-il. Si certains robots semblent un peu gadgets, d’autres sont beaucoup plus utiles. « Pour les personnes âgées par exemple, des petits robots peuvent aider à rompre l’isolement. Ils communiquent, se déplacent, et permettent aux seniors de contacter facilement leurs proches. À moyen terme, les robots auront un aspect bluffant, toujours plus naturel, et une gestuelle toujours plus proche de celle des humains. L’idée c’est qu’un jour, ce genre de robots puissent intervenir à la place des secours lors de séismes », conclut le journaliste. (@franceinfo)..
#Entreprise
► Après Facebook, Microsoft et Amazon, Google rejoint à son tour Station F. Station F est bel et bien « the place to be » dans l’Hexagone pour les géants américains du numérique. L’immense campus parisien de start-up, qui s’étale sur près de 34 000 mètres carrés au sein de la Halle Freyssinet, vient ainsi d’accueillir Google pour accompagner les start-up françaises. La firme de Mountain View devient le quatrième mastodonte américain à poser ses valises à Station F, après Facebook, qui a lancé son «Startup Garage», Microsoft, qui a conçu le programme «AI Factory» dédié à l’intelligence artificielle, et Amazon, qui dispose d’un espace pour sa filiale d’hébergement en ligne Amazon Web Services. Désormais, il ne manque plus que l’ouverture d’un espace estampillé Apple pour que les GAFAM soient au grand complet dans l’immense halle dédiée aux start-up françaises. (@frenchweb).
#Commerce
► Amazon annonce la création de 2.000 emplois en France, mais en détruit encore plus. Amazon annonce la création de 2.000 emplois en CDI en France. C’est évidemment une très bonne nouvelle, même s’il faut mettre quelques bémols. 2.000 emplois, ça correspond à une augmentation des effectifs de 36 %. Ça n’est pas neutre. Même si effectivement (vous avez raison), les syndicats interrogés ce matin dans le Parisien notent qu’il y a beaucoup d’annonces chez Amazon, mais au final, disent-il, les effectifs restent « stables, et les conditions de travail se détériorent. » Il n’empêche, c’est une réalité, Amazon embauche en France mais, quand on y pense, ça n’a rien d’exceptionnel, pour un groupe qui voit son activité progresser, chaque année, de 20 à 30 % ! Au point qu’Amazon serait devenu en France – selon les estimations de Morgan Stanley – le premier distributeur du pays – dans le non alimentaire – devant Carrefour ou Leclerc ! Donc, oui, pour faire tourner ses entrepôts, Amazon a besoin de personnel. Donc, Amazon recrute et Carrefour supprime des emplois ! Il faut y voir un lien ? (@europe1). A lire : Carrefour met le paquet dans le numérique pour défier Amazon @lesnums
#Finance
► Le Brexit, une chance pour les fintech lituaniennes. Le divorce du Royaume-Uni avec l’UE peut profiter à la Lituanie, qui cherche à devenir un pôle d’attraction pour les fintech du Nord de l’Europe – les start-up financières innovantes et les technologies blockchain. Rivalisant avec le Danemark et la Suède, ainsi qu’avec les autres pays baltes membres de la zone euro, l’Estonie et la Lettonie, pour attirer les investisseurs dans l’économie numérique, la Lituanie a accordé 51 licences aux sociétés fintech depuis 2016, dont 32 l’année dernière. Dix-neuf autres demandes sont à l’étude, selon la banque centrale. On appelle fintech les sociétés qui développent de nouveaux logiciels, applications ou modèles d’affaires dans le secteur financier, dont ceux concernant les technologies blockchain et les cryptomonnaies. La blockchain permet de créer des systèmes de paiement de pair à pair à coût zéro. Cette technologie a démarré en 2009 sous la forme d’un grand registre public crypté pour la principale cryptomonnaie, le bitcoin. (@libe).
#Sante
► Médecine prédictive, transhumanisme… jusqu’où peut-on allonger la vie ? Sur le thème fascinant de « la jeunesse éternelle », l’invité de l’émission « Avenue de l’Europe » du mercredi 14 février était le docteur Christophe de Jaeger, président fondateur de la Société française de médecine et de physiologie de la longévité, et auteur de Longue vie ! (éd. Télémaque). Notre espérance de vie va-t-elle vraiment bientôt atteindre 100 ans ? L’invité est un peu sceptique : « Si on parle avec les épidémiologistes, ils sont assez réservés. » Et puis, arriver à 100 ans en maison de retraite ou avec des maladies neurodégénératives… Il vaut donc mieux parler d' »espérance de vie en bonne santé ». Au-delà des inégalités de ressources qui permettent ou non de faire face à des dépenses de santé, la vraie différence réside dans « l’accès à la connaissance », selon le Dr de Jaeger. Celle qui permet de veiller, par exemple, à son alimentation et d' »interférer avec sa santé ».Une interview diffusée dans Avenue de l’Europe le 14 février 2018. (@franceinfo).
► Espérance de vie : médecine prédictive à deux vitesses en République tchèque. Avec leurs tarifs attractifs, les pays de l’Est sont des destinations prisées pour le tourisme médical. La République tchèque, connue pour ses cliniques de chirurgie esthétique low cost, se tourne maintenant vers la médecine prédictive high tech. Sa promesse : retarder le vieillissement grâce à des techniques de pointe… mais ce n’est pas aux Tchèques qu’elles vont bénéficier. Un reportage diffusé dans Avenue de l’Europe le 14 février 2018. (@avenuedeleurope) (@franceinfo).
#Information
► Deuxième République : des fausses nouvelles à la censure (@28minutes).
#Quantique
► Ça y est : l’ordinateur quantique trouve ses premières applications ! La prochaine révolution sera quantique, et elle est à notre porte. À Bangkok, un ordinateur quantique permet déjà de réguler le trafic. On vous explique comment ça marche. A Bangkok, la gestion de la mobilité ne passe pas par Uber ou les taxis volants mais par les ordinateurs quantiques. Toyota Tsusho et Denso y croient en investissant dans un ordinateur quantique D-Wave dont l’objectif sera d’optimiser les trajets de 130 000 camions et taxis de la ville. Cet appareil servira en quelque sorte de « centrale intelligente » capable d’anticiper les mouvements de trafic, et ainsi d’orienter les véhicules sur les itinéraires les plus efficaces. Ce principe est également applicable aux véhicules autonomes. (@LADN_EU).
#Rencontre
► Désespérés, des scientifiques inscrivent un crapaud en voie d’extinction sur un site de rencontres. Aux grands maux les grands remèdes. Résidant dans un musée bolivien, ce crapaud mâle appartenant à la famille des Telmatobius yuracare pourrait bien être le seul survivant de son espèce. Depuis son réservoir, l’amphibien ne cesse, selon Quartz, d’émettre des chants nuptiaux, sons émis par certains animaux afin de trouver une femelle avec laquelle se reproduire. Voulant à tout prix éviter son extinction, les biologistes de la conservation du Muséum d’Histoire Naturelle de Cochabamba remuent ciel et terre pour l’aider à s’accoupler. En vain. Désespérés, ils ont décidé de lui créer un profil sur match.com (célèbre site de rencontres sur Internet) pour multiplier les chances de lui trouver une partenaire. (@slatefr).