24 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 24 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

x► EuraTechnologies décline un incubateur dédié à la Tech dans l’agriculture. AgTech, c’est son nom : le nouvel incubateur d’EuraTechnologies, implanté à Willems à l’ouest de Lille, était inauguré ce vendredi après-midi et veut s’imposer comme un acteur incontournable pour les start-up qui se penchent sur les problématiques d’agriculture. EuraTechnologies, qui compte 300 entreprises, 3.700 salariés, 100 start-up incubées sur 90.000 m², entre dans une stratégie « d’essaimage territorial et de verticalité thématique », selon les termes de son DG, Raouti Chehih. EuraTechnologies a aujourd’hui atteint suffisamment de maturité pour multiplier des spécialisations en choisissant les territoires les plus adéquats pour développer des outils d’incubation. AgTech est à l’agriculture ce que Blanchemaille by EuraTechnologies, est à l’e-commerce par exemple. Créé fin 2015 à Roubaix dans des locaux laissés vacants par La Redoute,  Blanchemaille (4.500 m2) abrite déjà 27 entreprises, 33 projets en incubation et 180 salariés. (@EchosExecutives). Légende image : Avec AgTech, son incubateur dédié aux start-up qui s’attaquent aux problématiques agricoles, EuraTechnologies étend son influence sur la French Tech dans le Nord de la France. Photo Sipa.

► Agriculteurs : communiquer pour déconstruire les clichés. La 55ème édition du Salon de l’agriculture ouvre ses portes ce samedi. Près de 700 000 visiteurs y sont attendus pour découvrir le millier de stands installés. Les agriculteurs seront au rendez-vous, certains présentent déjà leurs produits et leurs bêtes sur les réseaux sociaux. Car ils sont de plus en plus nombreux à s’exprimer via leur smartphone pour défendre leur métier et témoigner de leur quotidien. Certains sont devenus leur propre média en créant, par exemple, leur chaîne YouTube. D’autres voient en ces réseaux l’opportunité de parler directement aux consommateurs et potentiels clients. Des agriculteurs connectés tous pressés de raconter leur vérité. Témoignages recueillis par @franceculture.

► La blockchain dans le monde agricole : quels usages pour quels bénéfices ? Une vidéo tournée à l’occasion de la Journée « Blockchain & sécurité  » du 15/11/2017 Un événement organisé par l’Acta-les instituts techniques agricoles, en partenariat avec Atos ( @YouTube)

#Ville

► Le houblon de Paris va pousser sur les murs. On connaissait les champignons de Paris. Sur certains toits de la capitale, il y a aussi des cultures de fraises. Il y aura désormais du houblon sur ses murs. Après un appel à candidatures, des cultivateurs, professionnels de la bière ou amateurs en herbe, ont obtenu le droit de cultiver dès le printemps cette plante indispensable à la recette de la mousse, sur dix sites de la capitale. Cela représente une plantation étendue sur « un kilomètre de murs », à la fois « dans l’espace public et à l’intérieur d’équipements municipaux », a annoncé Pénélope Komitès, adjointe à la maire de Paris en charge des espaces verts. « Cette initiative permet de soutenir la filière de la bière qui se développe de plus en plus à Paris, souligne l’élue. C’est d’autant plus intéressant que le houblon est parfaitement adapté à l’agriculture urbaine : c’est une plante vivace, résistante à nos climats et qui se développe facilement ». Contre une très faible contribution financière, quatre brasseries parisiennes, une association, une entreprise spécialisée dans la conception et l’aménagement d’espaces agricoles sur toitures et balcons seront à pied d’œuvre pour obtenir une première récolte dès le mois de septembre. Deux équipes de services de la Ville seront mises à contribution sur deux sites qui n’ont pas reçu de candidatures privées. (@LeParisien_75).

#MediaSocial

► Les jeunes Français passent plus de temps sur Snapchat que sur Facebook. Comme les Américains, les jeunes Français passent de plus en plus de temps sur Snapchat, au détriment de Facebook. Selon une étude de Médiamétrie, les Français de 15 à 24 ans passent en moyenne 12 minutes par jour sur Snapchat, contre 9 minutes sur Facebook.  C’est cependant YouTube de Google qui arrive en tête des « plateformes sociales » en termes de durée d’utilisation quotidienne, avec 18 minutes.  Toujours selon Médiamétrie, Instagram, filiale de Facebook, recueille seulement 3 minutes d’utilisation quotidienne chez les 15-24 ans, tandis que les autres réseaux confondus, dont Twitter, doivent se contenter d’une minute. Facebook conserve toutefois plus d’utilisateurs quotidiens (3,5 millions de 15-24 ans contre 3 millions pour Snapchat et 1,1 million pour Instagram). (@LesEchos).

#Youtube

► Les youtubeuses virtuelles, nouvelles starlettes du Web. « Hai domo ! Virtual youtuber Kizuna AI desu ! » Kizuna AI commence toutes ses vidéos par la même phrase, « Salut tout le monde ! Ici la youtubeuse virtuelle Kizuna AI ! ». Comme les autres youtubeuses, elle se met en scène face caméra, raconte sa vie, joue à des jeux vidéo et participe aux plaisanteries à la mode sur Internet. Cette vidéaste stakhanoviste produit près d’une vidéo par jour, et frise le million et demi d’abonnés, après une année et quelque seulement sur YouTube. Pas mal pour une vidéaste… qui n’existe pas. Car Kizuna AI (acronyme d’« intelligence artificielle ») est un personnage imaginaire. Elle a les traits d’une héroïne de manga, de grands yeux bleus et de longs cheveux châtains parcourus de quelques mèches roses. Mais derrière cette jeune fille enjouée qui s’exprime en japonais se trouvent, en réalité, une actrice et un script. Ce sont eux qui lui donnent vie : chaque mouvement et expression de la comédienne sont automatiquement transférés sur le modèle 3D de Kizuna AI, et c’est sa voix qui habite le personnage. (@Pixelsfr). A lire aussi : Dix évènements qui ont marqué l’histoire de YouTube (@InaGlobal).

#Web

► Les « stories » sont devenues le nouveau format roi du Web. Construire chez un utilisateur d’Instagram, un enchaînement de «stories». Inventé en 2013 par Snapchat, copié par Facebook puis par de nombreux autres, ce format est en train de s’imposer dans les applications et sur le Web, au point de modifier la manière dont les contenus sont consommés sur Internet. Dans une story, les textes, les photos et les vidéos sont présentés sur l’écran du smartphone sous la forme de panneaux, qui se succèdent de la droite vers la gauche, au lieu d’être affichés les uns en dessous des autres. «Nous nous attendons à ce que les stories deviennent la façon la plus courante de partager des informations. Cela aura un impact sur la manière dont nous allons concevoir nos produits et allons envisager nos activités», a dit Mark Zuckerberg fin janvier, dans une déclaration passée largement inaperçue. Le succès foudroyant des «stories» ouvre une nouvelle ère sur le Web. Les contenus, à l’origine, étaient majoritairement présentés sous forme de pages Internet statiques. (@Figaro_Economie).

#Wifi

► La peur des ondes. Maux de tête, vertiges, malaises, douleurs musculaires… En 2007, suite à de nombreuses plaintes émanant du personnel, la Mairie de Paris décide de supprimer les réseaux Wi-Fi dans certaines bibliothèques. Même si aucune étude n’établit de risques sanitaires liés aux ondes, les autorités préfèrent appliquer le principe de précaution face aux pressions des syndicats. Dix ans plus tard, les réseaux Wi-Fi ont fait leur retour dans les bibliothèques et se sont multipliés de façon exponentielle dans les immeubles où il n’est pas rare de se trouver à portée d’une vingtaine de signaux à la fois. Et tout le monde semble aller beaucoup mieux. Parallèlement, depuis 2015, la loi Abeille interdit l’installation de boîtiers Wi-Fi dans les lieux d’accueil des enfants de moins de 3 ans (crèches et garderies). On saluera l’attention portée aux plus jeunes mais on notera que, sauf exception, ce petit monde utilise sans problème le Wi-Fi au foyer familial. Alors, hystérie collective passagère ou réel problème d’électrosensibilité ? (@Le_Figaro).

#IntelligenceArtificielle

► Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme. L’Intelligence artificielle semble promise à un avenir radieux : c’est grâce aux progrès de ce domaine que les programmes de Deepmind parviennent aujourd’hui à vaincre les plus grands champions de Go. Aujourd’hui, les entreprises de la Silicon Valley voient l’IA comme une solution miracle à tous leurs problèmes et implémentent l’IA dans de nombreux outils. Mais au-delà de cet enthousiasme, quels sont les risques liés au développement de cette technologie ? C’est ce que plusieurs chercheurs spécialisés dans l’IA et issus de plusieurs universités différentes ont cherché à savoir dans un rapport intitulé « L’utilisation malveillante de l’intelligence Artificielle. » Publié le 21 février, ce document d’une centaine de pages se penche sur les différents scénarios et risques rendus possibles par le développement de l’intelligence artificielle. Le document s’attelle à faire une évaluation des risques dans plusieurs domaines, en étudiant à chaque fois trois prismes différents : celui de la sécurité informatique, celui de la sécurité physique, et enfin le risque politique. En conclusion, les chercheurs formulent un certain nombre de recommandations afin de limiter les risques. (@zdnetfr). A lire aussi : Elon Musk quitte le conseil d’administration de son centre sur l’intelligence artificielle (@Pixelsfr) et Face à l’intelligence artificielle, les pires échecs ressemblent à des victoires (@limprevu).

► Oui, l’intelligence artificielle appauvrit le réel… mais tout n’est pas perdu. Tribune de Christophe Tricot, manager Intelligence artificielle chez Kynapse, agence Big Data et Claude Aschenbrenner, consultant indépendant en management de la connaissance Pour eux, une fois les fantasmes autour de l’IA dissipés, il va falloir s’interroger sur ses véritables effets sur l’économie et la société. En dépit de certaines rechutes, le débat public autour de l’intelligence artificielle (IA) s’est assaini. Les fantasmes autour de l’IA forte se sont estompés. Il nous faut maintenant se confronter à la réalité ici et maintenant : l’IA est utilisée pour appauvrir le réel. Or la complémentarité homme/machine, tant vantée, a besoin pour se réaliser d’une réalité riche de sa diversité et sa complexité. Lire la suite sur le site de @LUsineDigitale.

► Et si le futur Picasso était un robot… Un paysage bucolique rappelant une toile de Van Gogh, un visage baigné dans un clair-obscur digne d’un portrait de Rembrandt, et une Vénus de Botticelli psychédélique dans laquelle se distinguent des têtes de chiens. Aucun de ces trois tableaux n’a été réalisé directement par un être humain, mais par des programmes d’intelligence artificielle (IA) développés par Microsoft ou Google. Des réseaux de neurones, entraînés grâce à des banques d’images et assistés par de puissants ordinateurs, ont appris (machine learning) à reconnaître des formes, des couleurs, pour générer ensuite des œuvres originales, quelquefois troublantes de réalisme, parfois totalement oniriques. (@LExpress).