La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Education
► Le numérique peut-il réinventer l’éducation de base en Afrique ? Par Rohen d’Aiglepierre (AFD), Amélie Aubert (AFD) et Pierre-Jean Loiret (Agence universitaire de la Francophonie). Si les efforts des pays africains ont permis d’améliorer grandement l’accès à l’éducation de base, le retard initial et la très forte croissance démographique font que l’Afrique subsaharienne compte encore 29,6 millions d’enfants non scolarisés en âge d’être au primaire et 21,1 millions en âge de l’être au secondaire. A ces difficultés encore importantes d’accès et de rétention, se rajoutent les très fortes inquiétudes concernant l’équité et la qualité des enseignements dispensés aux élèves. La révolution numérique en cours dans la région entraîne un foisonnement d’expérimentations intégrant les technologies de l’information et de la communication en éducation (TICE) dans les classes comme hors des classes. Une étude pilotée par l’Agence française de développement (AFD, partenaire du Monde Afrique), l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), Orange et l’Unesco permet de faire le point sur le sujet. Lire la suite sur le site @LeMondefr.
► Smartphone au collège : un permis à points qui donne de bons résultats. Mieux vaut-il interdire le smartphone à l’école ou chercher à responsabiliser les enfants et adolescents à son utilisation ? C’est la question que pose cette expérimentation, alors que le mobile doit être banni des cours d’école à la rentrée prochaine. Ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer a annoncé en fin d’année dernière que les smartphones seront interdits à l’école et au collège à compter de la prochaine rentrée. Une mesure qui fait débat, notamment en ce qui concerne sa mise en place sur le terrain. Dans le Tarn-et-Garonne, les élèves du collège Jean-de-Prades de Castelsarrasin expérimentent déjà une mesure proche et disposent d’un permis à points régulant l’usage du smartphone. (@lesnums).
#Sante
► Cancer pédiatrique : des robots pour rompre l’isolement des enfants malades. À 12 ans, Camille est passionnée d’équitation. Tous les ans, elle se rend au salon Equita de Lyon avec ses amies. Mais cette année, la jeune fille atteinte d’une leucémie a vécu une expérience unique. Hospitalisée en chambre stérile à l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique* (IHOPE) à Lyon, elle a participé au salon grâce à un robot mobile qu’elle guide de sa chambre. Grâce au robot, c’est comme si « mes parents m’avaient déposé avec mes copines » explique la jeune fille. « Quand ils ont vu que je me débrouillais bien toute seule avec le robot, ils m’ont laissée avec mes amies. J’ai pu assister au saut d’obstacle et faire les boutiques avec elles, j’avais vraiment l’impression d’y être. C’était trop cool », raconte-t-elle. Lire la suite sur le site @LeFigaro_Sante.
#Transport
► L’Allemagne envisage la gratuité des transports en commun en ville. Révolution tarifaire outre-Rhin ? Le gouvernement allemand réfléchit à la gratuité des transports publics dans les villes, selon un courrier de trois ministres adressé, dimanche 11 février, à la Commission européenne. Destinée à améliorer la qualité de l’air, cette mesure viserait à échapper à des poursuites devant la justice européenne. Cette mesure pourrait être testée dans cinq villes allemandes : Bonn, Essen, Herrenberg, Reutlingen et Mannheim. Elle pourrait, selon le projet soumis par Berlin, entrer en vigueur « au plus tard à la fin de l’année ». Avec ce dispositif, qui figurerait dans un paquet de mesures plus large, Berlin espère convaincre l’exécutif européen de ne pas saisir la Cour de justice à son encontre. Bruxelles est exaspéré devant l’absence de propositions de neufs Etats, dont la France, pour réduire la pollution de l’air dans les villes, en dépit de nombreuses mises en demeure adressées par le passé. (@franceinfo).
#Emploi
► Faut-il sauver les caissières de supermarché ? Plus besoin de passer à la caisse. A Seattle, aux Etats-Unis, les clients du supermarché Amazon Go n’ont rien d’autre à faire que remplir leur caddie : la technologie fait le reste. Le groupe a inauguré fin janvier un magasin entièrement automatisé : plus de paiement à la sortie, des capteurs détectent ce que vous achetez, votre compte est ensuite débité. Mais jusqu’à présent, le métier d’hôtesse de caisse, bien qu’impacté, a plutôt bien résisté. Sera-ce encore le cas avec les magasins Amazon ? Et d’ailleurs, faut-il craindre cette évolution ? Après tout, le métier est pénible physiquement, les horaires flexibles, le temps de travail souvent partiel : l’automatisation peut être une chance de convertir ces emplois dans des postes plus intéressants. (@franceculture).
#Economie
► « Nouveaux Cycles » à Bobigny, un projet au service de l’économie circulaire. Avec « Nouveaux Cycles », le groupe Pichet Immobilier, lauréat du concours sur ce site de Bobigny « Eco Parc Ouest », entre le canal de l’Ourcq et l’ex-RN 3, entend s’attaquer à la gestion des déchets des artisans du secteur, dans un souci d’économie circulaire. « Au fur et à mesure de notre dialogue avec la ville de Bobigny sur ce projet, nous avons senti ce besoin du territoire de répondre à cette problématique des déchets des artisans du bâtiment » explique Rodolphe L’Hotellier, directeur régional Ile-de-France du groupe immobilier Pichet basé dans le Sud-Ouest. D’où l’idée d’une déchetterie qui viendra recycler ces déchets, comme le bois, le plâtre ou le métal. (@20minutes). A lire aussi : Seine-Saint-Denis : un appel à projet pour l’occupation des friches industrielles (@LeParisien_93).
#Journalisme
► Production automatique de textes : l’IA au service des journalistes. Depuis quelques années, la presse fait appel à la génération automatique de textes. Ces textes sont-ils générés par des IA ? Quels types d’informations traitent-ils ? Quel bénéfice pour les médias ? Décryptage par Claude de Loupy, p-dg de Syllabs. l’un des leaders mondiaux en génération automatique de contenu et dont les robots rédacteurs ont été utilisés par plusieurs grands médias. Claude de Loupy explique : « Notre objectif était de développer des outils permettant de donner du sens aux quantités astronomiques d’informations qui nous submergent, ce qu’on appelle maintenant le big data. » Il ajoute : « Tout d’abord, le terme « robot journaliste », qui est devenu l’expression la plus utilisée dans les médias, est inapproprié. Il ne s’agit pas de journalisme ». (@InaGlobal).
#Internet
► La neutralité du net passe aussi par la réglementation des smartphones (Arcep). Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab et Prospective. « Lorsque l’on met quelque chose dans la poche, elle se déforme. Mais en entrant dans nos poches, c’est Internet qui s’est déformé », a déclaré Sébastien Soriano, le président de l’Arcep, lors de la présentation du rapport Les terminaux, maillon faible de l’internet ouvert ? Depuis novembre 2015, le principe de neutralité du net a été sanctuarisé en Europe. Le règlement sur l’internet ouvert concerne principalement les fournisseurs d’accès qui se doivent de garantir un accès au réseau sans discrimination. Mais cela n’est pas suffisant pour le gendarme des télécoms qui considère que d’autres intermédiaires limitent la capacité des utilisateurs à accéder aux contenus et services de leur choix : les terminaux et leurs magasins d’applications contrôlés majoritairement par deux géants, Apple et Google. Lire la suite sur le site @metamedia.
#IntelligenceArtificielle
► L’IA émotionnelle au service de la personnalisation des interactions. Chronique de Annette Zimmermann. D’ici 2022, l’appareil que nous utilisons au quotidien en saura plus sur nos émotions que nos proches. En effet, les nouvelles tendances montrent bien que l’intelligence artificielle émotionnelle (ou IA émotionnelle) peut faire de cette prédiction une réalité. L’IA émotionnelle, aussi appelée informatique affective, permet aux objets de tous les jours d’identifier, d’analyser, de traiter et de répondre aux émotions et aux humeurs, du bonheur à l’amour en passant par la peur et la honte. Derrière cette technologie, la possibilité d’élaborer des expériences utilisateurs plus personnalisées, comme un réfrigérateur intelligent qui interprète l’humeur du moment de l’utilisateur pour lui proposer des aliments qui y sont adaptés. Lire la suite sur le site du @journaldunet.
► Pourquoi l’intelligence artificielle va transformer notre gestuelle. Au cours de la dernière décennie, le machine learning a permis l’invention des voitures qui roulent seules, d’une reconnaissance vocale pratique, une recherche sur le Web efficace et une compréhension grandement améliorée du génome humain (Lee Bell, Wired 2016). Avec le machine learning, nous pouvons aujourd’hui apprendre nos gestes à une machine à partir des données transmises par des microcapteurs. Celle-ci sait ensuite les reconnaître, les mémoriser, les interpréter et les partager. Les applications sont nombreuses dans la santé, le sport et en particulier l’éducation. Un article du journal Le Monde annonçait « Portée par les progrès de l’intelligence artificielle et du traitement du langage naturel, la voix s’impose peu à peu comme la nouvelle interface pour atteindre l’univers numérique ». Ici nous nous posons la question du geste comme autre interface émergente pour atteindre l’univers numérique. (@FR_Conversation).
► Facebook montre la sortie à ceux qui se plaignent des dernières évolutions de sa plateforme. Facebook a coutume d’avancer vite, en mode ça passe ou ça casse. Mais ces temps-ci, le géant de la tech se penche sérieusement sur la qualité du temps passé par ses utilisateurs sur le réseau social, et lance un nouveau slogan : « Facebook, tu l’aime ou tu le quittes. » C’est en substance ce qu’ont dit deux dirigeants de Facebook, Campbell Brown et Adam Mosseri, lundi 12 février, lors de la conférence Code Media du site Recode. À trois reprises en 50 minutes de discussion, Campbell Brown a expliqué que les éditeurs et les entreprises devraient se sentir libres de quitter Facebook s’ils sentent que le réseau social ne fonctionne pas pour eux. « S’il y en a qui pensent que ce n’est pas une bonne plateforme pour eux, alors ils ne devraient pas être sur Facebook », a-t-elle déclaré. La responsable des partenariats médias de Facebook a insisté sur le fait que « les gens ne viennent pas sur Facebook pour les news », même si des études montrent que la majorité des adultes aux États-Unis s’informent sur Facebook. « Ils vont sur Facebook pour leurs amis et leur famille », assure-t-elle, faisant écho aux derniers communiqués de Facebook destinés à atténuer les critiques contre le fil d’actualité. (@MashableFR).