26 Oct

ReVue d’actu de 11h11 du 26 octobre au 1er novembre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ville

x► La ville de demain. Plus humaine, plus écolo, plus mixte ? Je t’aime moi non plus, telle est la phrase que nous sommes de plus en plus nombreux à adresser à nos villes. Environ 80% des Français vivent dans des métropoles. Avec un rapport d’attraction et de répulsion. Attraction pour les lumières et l’énergie de la ville, lieu de tous les possibles avec ses beautés et ses promesses. Répulsion pour ses pollutions atmosphériques, sonores, visuelles, ses embouteillages, ses incivilités, le stress chronique qu’elle sécrète… La crise sanitaire a exacerbé le désir d’exode urbain… Le désir d’une vie plus saine et plus calme… Comment les villes doivent-elles évoluer pour offrir un cadre de vie de qualité ? A quoi devrait ressembler la ville de demain ? @franceinter (Photo : Shomos Uddin / Getty).

► En 2050, on prévoit que 80% de la population mondiale vivra dans les villes. Il est donc urgent de repenser le modèle de développement urbain qui s’est développé ces dernières années notamment autour de la voiture, notamment les zones commerciales et pavillonnaires en périphérie, reliées par des voies rapides. Or, ce modèle consommateur d’espace, notamment agricole, augmente les déplacements. Densifier pour limiter l’étalement urbain, c’est essentiel pour Cécile de Maisonneuve, présidente de la Fabrique de la Cité : « Pour réussir à contenir l’étalement urbain, il faut réconcilier les Français avec la densité. En effet, ce n’est pas forcément la ville moche, la ville détestable. Par exemple, Paris est l’une des villes les plus denses au monde, et pourtant, c’est l’une des plus agréables à vivre. ». Pour Michèle Pappalardo, ancienne présidente, la ville idéale se résume en quatre mots qui commencent tous par la lettre S. « C’est d’abord des services comme les activités culturelles, la santé – la qualité de l’air, le bruit – la sécurité, surtout par rapport aux changements climatiques et le dernier S, c’est la sobriété, en consommation d’espace pour accueillir toutes sortes de populations. » @franceinfo.

#Environnement

► Angers, Nantes, Metz, ces villes vertes où il fait bon vivre. Multiplier les espaces verts pour répondre aux enjeux environnementaux qui s’imposent désormais, c’est l’une des actions dans laquelle de plus en plus de villes s’engagent. La surface végétalisée et le maintien de la biodiversité locale sont devenus des facteurs d’attractivité pour ceux, de plus en plus nombreux, qui sont à la recherche d’un lieu d’installation ou de villégiature où il fait bon vivre. Loin de la pollution des grandes métropoles. C’est le cas d’Angers, Nantes et Metz, trois villes qui se placent en tête de celles qui sont les plus engagés en faveur de l’environnement, suivies de près par Amiens et Lyon, selon l’Observatoire des villes vertes, établi tous les 3 ans par l’Union Nationale des Entreprises du Paysage (Unep) et Hortis, organisation rassemblant les responsables d’espaces nature en ville. Un observatoire au demeurant pas vraiment indépendant, qui ne prend en compte que les cinquante plus grandes villes, – les plus fortement urbanisées – mais dans lequel chaque collectivité et entreprise est représentée, ce qui rend difficile le favoritisme. @villeintelmag.

#Agriculture

► Déjà opérationnelle, celle qui pourrait devenir la plus grande ferme verticale d’Europe, selon ses concepteurs, s’est installée à Château-Thierry, dans l’Aisne. À la pointe de la technologie, elle produit déjà 50 000 plantes et promet d’en livrer 100 tonnes dans toute la France, en 2021. Théorisé en 1999 par le microbiologiste Dickson Despommier, professeur à l’université de New York, il se veut être une solution crédible pour répondre aux exigences de l’alimentation urbaine. En 2050, l’humanité devrait compter plus de 9 milliards d’individus, dont les deux tiers vivront en ville. L’agriculture ou ferme verticale consiste en la superposition de niveaux de cultures dans un bâtiment et permet ainsi un gain d’espace considérable et une production accrue. Pour ce faire, les fermes utilisent des systèmes productifs sophistiqués afin de contrôler et de maîtriser l’ensemble des paramètres de culture. La première ferme verticale est née à Singapour en 2012. @franceinfo

#Transport

► Qu’est-ce que MaaS ?. C’est l’acronyme en anglais pour « Mobility as a Service » (ou « mobilité servicielle » en français). Ce nouveau concept propose une approche de la mobilité qui mixe offres publiques et privées, individuelles et collectives pour donner accès à plusieurs options de déplacement pour un même trajet. Ainsi un utilisateur peut ainsi s’informer, planifier un itinéraire, payer, réserver ou même gérer un abonnement. Il s’agit de faciliter le quotidien des usagers. La loi d’Orientation des Mobilités promulguée le 24 décembre 2019 impose aux autorités organisatrices de mobilités (AOM), à l’échelle d’une agglomération, d’un département ou d’une région, de veiller à l’existence de services d’information multimodale sur les services de transport et de mobilité. A lire : Le MaaS en questions.

► Un constat : « Strasbourg, Copenhague et Amsterdam, les villes championnes du vélo, comptent jusqu’à dix fois plus de parts de déplacements en vélo qu’à Lyon. En revanche, la part de la voiture est plus forte dans ces villes qu’à Lyon parce qu’à Lyon la part du transport en commun est plus élevée. Les villes où le vélo est très développé sont celles où l’on marche le moins », explique Jean Coldefy, spécialiste de la mobilité urbaine, dans une tribune sur le site @LeMondefr.

#Livraison

► Uber Eats, Deliveroo, Stuart : les coursiers misent sur le couvre-feu. Depuis le samedi 24 octobre, le couvre-feu s’applique en Côte-d’Or et en Saône-et-Loire. Entre 21h et 6h, ces territoires sont à l’arrêt. Il va contraindre les restaurateurs à fermer plus tôt. Mais ces derniers pourraient bénéficier d’un coup de pouce afin de limiter la casse. En effet, les coursiers de différentes plateformes de livraison (Uber Eats, Deliveroo, Stuart…) pourront toujours circuler. Et livrer des clients. « Pour l’instant, on a peur que les restaurants ferment leurs portes pendant le couvre-feu, expose Cyril, livreur pour Uber Eats depuis décembre 2018. Mais s’ils continuent à faire à manger c’est clair que ça serait génial pour nous ». Il poursuit : « Pour nous ça serait une aubaine parce qu’entre 21h et 22h on marche plutôt bien en général. En plus toutes les personnes qui veulent aller au resto (sic) et qui ne peuvent plus y retourner deviennent des clients potentiels… »

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les géants de la Tech dans le viseur des régulateurs. À retenir cette semaine : – Pourquoi les réseaux sociaux nous polarisent-ils si facilement ; – Une triple menace pèse sur le Web, selon son inventeur ; – PayPal ouvre son système de paiement aux crypto-monnaies ; – Les points forts et les faiblesses de Salto après 48 heures d’essai ; – Un quart des tweets climato-sceptiques serait l’œuvre de robots ; – L’e-sport perd au jeu de la mixité.

#Covid19

► Des tablettes qui permettent aux seniors et leurs proches de ne pas perdre le contact. Cette fois nous y sommes. La seconde mise en confinement de l’ensemble du territoire pour faire face à la seconde vague de la pandémie de Covid-19, est lancée. Celle-ci sera légèrement différente de la précédente, afin de ménager, tant faire se peut, les entreprises. Les seniors, sans activité, devront rester à la maison, isolés de leur famille et du reste du monde. Ordimemo concepteur d’ordinateurs adaptés, propose une nouvelle gamme de tablettes qui permettra aux personnes isolées de garder le contact. @villeintelmag.

#Pollution

► Edmund, « l’escargot anglais » et Frédéric, « le sanglier marseillais » ont entamé une « marche contre les déchets » de Marseille à Paris, soit près de 800 kilomètres. Sur la route, ils ramassent les déchets des « trois M » : masques, mégots et Mcdonald’s. Depuis le début de l’opération au 1er octobre, ce ne sont pas moins de 2 130 masques qu’ils ont récupérés. « L’ONU le dit, 75 % des masques jetables risquent de se retrouver dans des décharges ou dans les mers, rappelle le chargé de communication du projet. A ce jour, il n’y a qu’une entreprise en France qui recycle les masques usagés. » Il s’agit de la société Plaxtil, qui les transforme en plastique. @franceinfo.

#Media

► « Un bout du Monde », pour une reconquête citoyenne des médias. Par Mathilde Caubel, France Télévisions, MediaLab. Créée en Juillet 2020, l’initiative Un Bout du Monde contribue à faire évoluer le modèle économique des médias. Celle-ci encourage les lecteurs et journalistes à participer au financement de leur média. En septembre 2020, la première campagne intitulée “Entrez dans le monde” est lancée. Un remède malin à la crise du secteur mais également un moyen de renouveler la confiance des lecteurs via une plus grande indépendance, des prises de décision collectives et des conférences de rédaction ouvertes. Un modèle alternatif citoyen en voie de pérennisation ? Analyse. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

23 Oct

Régions.news #446 – Edition du vendredi 23 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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 Légende image. #VilleMiroir. Le parc départemental André Malraux à Nanterre (Hauts-de-Seine) un samedi d’octobre. (Photo : padam92). Revue de liens : – La « ville sensible », une nouvelle approche en temps réel ; – Comment la technologie peut répondre aux défis de la ville du XXIème siècle ; – Les villes à l’ère de la financiarisation ; – « Une smart city peut avoir une cinquantaine de types de capteurs » ; – La ville de demain. Plus humaine, plus écolo, plus mixte ?

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

 ► Alerter sur le réchauffement climatique. Jean Jouzel, climatologue qui a représenté la France au GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), tire une fois de plus la sonnette d’alarme sur l’accès à l’eau dans la région Nouvelle-Aquitaine.  « C’est une conséquence majeure du réchauffement climatique dans le sud-ouest », assure le climatologue. Si on regarde la diminution du débit des fleuves, la baisse des précipitations et l’augmentation de l’évaporation, les eaux de surface seront moins disponibles. La compétition pour l’accès à l’eau sera plus rude d’ici vingt, trente ou quarante ans dans cette région. » Pour l’hydrogéologue Alain Dupuy, , directeur de l’ENSEGID – Bordeaux INP, on ne peut pas se permettre d’attendre. « On y est au rendez-vous qu’il ne faut pas manquer mais tout de suite. Tout de suite, il faut mettre en place dans tous les secteurs, des comportements hydro-économes. On fait ce que l’on veut mais la base, c’est d’aller vers des systèmes, des prélèvements ou des comportements hydro économes, sans ça on n’y arrivera pas ».

 ► À Poulainville (Somme), Ÿnsect, entreprise spécialisée dans la production de protéines d’insectes pour la nourriture animale et les engrais, avait annoncé en 2018 la construction d’une unité d’élevage d’insectes. Ainsi en février 2019, Ÿnsect officialisait une levée de fonds de 110 millions d’euros, auxquels sont venus s’ajouter environ 20 millions d’euros de subventions. Elle a annoncé mardi 6 octobre avoir récolté 190 millions d’euros supplémentaires. « Ce capital va permettre à Ÿnsect de finaliser la construction de la plus grande ferme d’insectes au monde actuellement en cours dans le nord de la France, un projet carbone négatif, et d’étoffer ses gammes de produits tout en se développant en Amérique du Nord », explique la direction de Ÿnsect. L’entreprise possède déjà un site de production à Dole (Jura) et un siège à Evry-Courcouronnes (Essonne). À terme, la « fermilière » picarde devrait générer 100.000 tonnes d’ingrédients par an et la création de 500 emplois.

#Ville

► « La ville n’est pas un objet figé, c’est une matière souple, qui évolue constamment. À travers les siècles, elle s’est adaptée aux changements sociétaux en s’assumant des rôles différents : on est passé de la ville fonctionnelle, qui obéissait essentiellement à des besoins, à une ville-image, représentative d’une société qui évoluait au fur à mesure. De la ville de production, avec ses ateliers, ses artisans et ses usines, nous avons évolué, avec la désindustrialisation, vers une ville de consommation avec une prédominance des commerces, des lieux de restauration ou de loisirs », explique Patrizia Ingallina, architecte et urbaniste, dans un entretien à l’hebdomadaire « Le 1 ». Écouter l’émission sur franceinfo : « Ouvrez le 1 ». Quelles villes pour demain ?

Légende image. Extrait de l’affiche Utopiales 2020. (Image : Alex Alice). Utopiales 2020, le Festival International de Science-Fiction de Nantes se déroulera bien du 29 octobre au 1er novembre. Avec une particularité cette année, en raison de la pandémie, l’accès à la manifestation est gratuite pour tous les publics. Le thème de l’année est Traces, décliné en quatre axes : vestiges, indices, signes et stigmates. Pour le festival, il s’agit de contempler « le chemin parcouru pour tenter de retrouver nos traces dans la poussière du temps. Phénomènes, événements, civilisations, cultures et individus ont toujours des conséquences qui marquent leur environnement immédiat ou lointain ».

#Travail

► À 140 kilomètres au nord de New York City, le long de la rivière Hudson, on vit paisiblement dans la petite ville de Kingston. Avec l’explosion du télétravail pendant la pandémie de Covid-19, cette petite ville de 23 000 habitants ne cesse de grossir. Les ventes de maisons individuelles ont augmenté de 10% par rapport à 2019 et leur prix moyen a bondi de 23%. Kingston est l’exemple parfait de ce nouveau phénomène engendré par la Covid-19 qu’on appelle les zoom towns. Ce sont des communes, normalement réservées aux escapades de week-end ou aux vacances, qui deviennent des lieux de résidence permanents pour travailleurs à distance attirés par l’espace et des loyers moins chers que dans les grandes métropoles. La petite ville de Kingston est loin d’être un cas isolé. Mi-septembre, Forbes dressait la liste de ces zoom towns. Et s’il y a en a qui gagnent des habitants, ça veut dire que d’autres en perdent. À San Francisco, les loyers ont chuté de 31% par rapport à l’année précédente. Le site Zillow estime à 2 millions le nombre de locataires américains qui cherchent à acheter dans une zoom town. Le nom provient de la plate-forme pour le travail à distance Zoom et qui est devenu une des applications en ligne la plus utilisée par les écoles et les entreprises pendant la pandémie de coronavirus et le nombre d’utilisateurs par jour est passé de 10 millions en décembre 2019 à 200 millions en mars 2020.

#Logement

► Qu’est-ce que le coliving ? Né dans les années 2000, sur la côte ouest des États-Unis, le coliving ou cohabitat est un nouveau mode de vie en collectivité. Il allie espaces privés et espaces partagés, et de nombreux services. Même s’il reste encore confidentiel en France, le coliving séduit de plus en plus de jeunes actifs mais aussi les investisseurs et les promoteurs. D’après la plateforme ColivMe, ce mode d’habitation représente aujourd’hui 80 résidences, soit 3 500 chambres. 75% des habitations de coliving accueillent des résidents dont l’âge moyen est compris entre 23 et 31 ans. Outre la cohabitation, le coliving est surtout une résidence avec des services intégrés. D’après une étude BNP, 50% des cohabitats proposent neuf services ou activités. Parmi eux, les classiques WiFi et ménage mais aussi parfois des salles de sports ou de cinéma à partager. Des services inclus qui se ressentent évidemment dans le prix. Dans Paris intra-muros, il faut compter entre 950 et 1 250 euros par mois pour une petite chambre individuelle avec salle de bain. Et jusqu’à 1 600 euros pour un studio.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► A l’heure de la désinformation, quelle politique de modération pour les plateformes. À retenir cette semaine : – « Le journalisme, c’est pas du spectacle » : rencontre avec un repenti des chaînes info ; – La presse régionale s’offre un spot télé collectif et un peu déjanté pour promouvoir l’info de proximité ; – Avec « Ordesa », Arte propose une expérimentation interactive ; – The Atlantic lance sa newsletter consacrée au journalisme sur le climat ; – Comment l’Europe tente d’enrayer la fuite de ses données ; – Le Conseil d’Etat laisse le Health Data Hub aux mains de Microsoft.

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19 Oct

ReVue d’actu de 11h11 du 19 au 25 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ville

► « La ville n’est pas un objet figé, c’est une matière souple, qui évolue constamment. A travers les siècles, elle s’est adaptée aux changements sociétaux en s’assumant des rôles différents : on est passée de la ville fonctionnelle, qui obéissait essentiellement à des besoins, à une ville-image, représentative d’une société qui évoluait au fur à mesure. De la ville de production, avec ses ateliers, ses artisans et ses usines, nous avons évolué, avec la désindustrialisation, vers une ville de consommation avec une prédominance des commerces, des lieux de restauration ou de loisirs », explique Patrizia Ingallina, architecte et urbaniste, dans un entretien à l’hebdomadaire « Le 1 ». Écouter l’émission sur franceinfo : « Ouvrez le 1 ». Quelles villes pour demain ?

► « A la fois mot d’ordre de politiques publiques et engouement du secteur privé, la ville connectée ambitionne de s’inscrire dans un futur qu’elle peine pourtant souvent à caractériser. » Le dernier rapport du groupe de réflexion the Shift Project, dont l’objectif est de décarboner l’économie, rappelle que tout projet de « ville dite intelligente ou ville connectée » devrait passés au crible de la sobriété numérique. Depuis le début de la crise sanitaire, le mot résilience est à l’ordre du jour mais il ne doit pas servir de prétexte à une numérisation effrénée et mal pensée. « Il est du devoir des pouvoirs publics territoriaux de déterminer des objectifs quantifiés pour les transitions environnementales de leurs territoires, afin de pouvoir construire des stratégies   opérationnelles et concrètes en concertation intense avec les acteurs locaux (entreprises, organisations, associations, foyers etc.) ». @Lagazettefr.

#Immobilier

► C’est la troisième fois en France qu’une imprimante 3D imprime… un bâtiment. A Harfleur (Seine-Maritime), dans une résidence sociale, une loge de gardien de 29 m² à été construite en dix jours. Ainsi sans discontinué, les ouvriers ont alimenté l’automate en béton qui ne peut s’interrompre au moment de la conception d’une pièce. Le béton utilisé est issu d’un savant mélange qui permet une prise rapide. « Nous sommes capables de faire une forme esthétiquement intéressante, des fonctions avancées… On fait des choses compliquées, rapidement, l’impression 3D est vraiment très compétitive », explique le directeur R&D Bouygues construction.

#Industrie

► La ville de Bergerac (Dordogne) a longtemps regretté la disparition de la base militaire de l’ESCAT en 2014. Six ans plus tard, cette friche industrielle reprend vie sous forme de pépinière d’entreprise (brasseur, constructeur de mini-maisons…) et d’une légumerie. Son objectif est de traiter 360 tonnes de légumes locaux chaque année pour desservir les cantines scolaires environnantes en légumes bio ou locaux. @franceinfo.

#Agriculture

► A Floirac près de Bordeaux (Gironde), champignons et endives poussent sous les barres d’immeubles. La production approvisionne les commerces des environs. Théo Champagnat, responsable du site, a volontairement fait le choix de développer son activité sous les immeubles. « Ce sont des espaces qui sont abandonnés. Ça vaut la peine de les revaloriser, d’autant plus que ce sont des espaces très adaptés à la culture des champignons et des endives ». La Cave agricole est l’un des sites de l’entreprise Cycloponics, qui se développe dans les caves de Gironde, mais aussi de Strasbourg ou Paris. Tarik Toubal est responsable de culture au sein de la cave. La dimension locale du projet l’a séduit. « Je travaille ici parce que je suis convaincu de l’importance de faire de l’agriculture urbaine dans des milieux comme Bordeaux qui sont en plein développement, où la population recherche de la production locale et veut soutenir les producteurs locaux. ». @franceinfo.

#Travail

► À 140 kilomètres au nord de New York City, le long de la rivière Hudson, on vit paisiblement dans la petite ville de Kingston. Avec l’explosion du télétravail pendant la pandémie de Covid-19, cette petite ville de 23 000 habitants ne cesse de grossir. Les ventes de maisons individuelles ont augmenté de 10% par rapport à 2019 et leur prix moyen a bondi de 23%. Kingston est l’exemple parfait de ce nouveau phénomène engendré par la Covid-19 qu’on appelle les zoom towns. Des petites communes, normalement réservés aux escapades de week-end ou aux vacances, qui deviennent des lieux de résidence permanents pour travailleurs à distance attirés par l’espace et des loyers moins chers que dans les grandes métropoles. La petite ville de Kingston est loin d’être un cas isolé. Mi-septembre, Forbes dressait la liste de ces zoom towns. Et s’il y a en a qui gagnent des habitants, ça veut dire que d’autres en perdent. À San Francisco, les loyers ont chuté de 31% par rapport à l’année précédente. Le site Zillow estime à 2 millions le nombre de locataires américains qui cherchent à acheter dans une zoom town. Le nom provient de la plate-forme pour le travail à distance Zoom et qui est devenu une des applications en ligne la plus utilisée par les écoles et les entreprises pendant la pandémie de coronavirus 2019 et le nombre d’utilisateurs par jour est passé de 10 millions en décembre 2019 à 200 millions en mars 2020. @adn.

#Transport

► Un nouvel avion hybride électrique fera escale à Tours pour son premier tour de France. Ils veulent lancer en 2022 une flotte capable « de relancer une aviation générale française pour tout le monde, voyages d’affaires, de loisirs ou commerciale », mais il faut bien commencer quelque part. Didier Esteyne et Jean Botti, deux anciens cadres d’Airbus ont lancé ce 21 octobre un vol inaugural qu’ils espèrent être une « première mondiale ». Leur société, Voltaéro, a conçu un petit avion hybride électrique capable de transporter 10 passagers. « Beaucoup de gens à travers le monde se sont lancés dans les motorisations 100% électrique mais pas dans l’hybridation moteur thermique et moteur électrique », explique Didier Esteyne, pilote d’essai. Avec un moteur thermique couplé à cinq moteurs électriques, leur appareil d’essai, le Cassio 1, « a l’autonomie pour voler 1.200 kilomètres ou pendant trois heures et demi, assure Jean Botti. Il sera très compétitif pour des liaisons entre Bordeaux et Lyon par exemple. @franceinfo

#Covid19

► Pour faire face à la recrudescence du nombre de cas positif à la Covid-19, la plateforme Contact Tracing de l’Assurance Maladie, dans la Loire, tourne à plein régime afin d’identifier les cas contacts. Cette plateforme ligérienne a été mise en place à la sortie du confinement, le 13 mai dernier. Elle comptait alors une dizaine d’agents. Aujourd’hui, ils sont 80 et une cinquantaine de CDD ont dû être appelés en renfort. On les appelle traceurs, enquêteurs ou encore conseillers mais la plupart sont infirmiers…  Les données individuelles recueillies par ces agents sont conservées par l’assurance maladie. Elles restent confidentielles sauf en présence d’un cluster ou d’un rassemblement collectif. « Dès lors qu’on a plus de trois personnes, on fait un signalement à l’ARS pour donner le contexte. L’ARS reprend l’enquête dès que l’on est sur quelque chose de collectif », explique Ingrid Cerda, directrice de la CPAM de la Loire. @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► A l’heure de la désinformation, quelle politique de modération pour les plateformes. À retenir cette semaine : – « Le journalisme, c’est pas du spectacle » : rencontre avec un repenti des chaînes info ; – La presse régionale s’offre un spot télé collectif et un peu déjanté pour promouvoir l’info de proximité ; – Avec « Ordesa », Arte propose une expérimentation interactive ; – The Atlantic lance sa newsletter consacrée au journalisme sur le climat ; – Comment l’Europe tente d’enrayer la fuite de ses données ; – Le Conseil d’Etat laisse le Health Data Hub aux mains de Microsoft.

#Media

► Urban Chronicles : un media collaboratif pour donner les clés de la ville de demain. Lancé et édité par Green Soluce, un cabinet conseil au service de l’immobilier et de la ville de demain, « Urban Chronicles » est un web magazine à lecture horizontale qui souhaite partager un contenu inspirant et innovant au service de la ville durable, inclusive et résiliente. Son objectif : éclairer et décoder les thématiques clés et connecter les acteurs engagés de la fabrique de la ville selon le principe d’un média citoyen, fondé sur l’esprit du journalisme de solutions. Un concept qui mérite qu’on s’y intéresse. @villeintelmag.

► Confinement et écoute inter-générationnelle : le podcast natif prend son envol. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Avec des habitudes d’écoute en nette hausse sur un an, le podcast natif continue de s’épanouir. 5,3 millions de Français écoutent aujourd’hui des podcasts natifs. Selon une étude réalisée par le CSA et Havas à l’occasion du Paris Podcast Festival, 14% des Français âgés de plus de 18 ans déclarent écouter des podcasts natifs de façon hebdomadaire et deux tiers estiment que leur fréquence d’écoute a augmenté depuis qu’ils ont commencé. Une écoute dopée par le confinement et désormais inter-générationnelle. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

#Audiovisuel

► Le streaming dépasse le linéaire en Europe, l’AVOD et le jeu sur console explosent. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. En juin 2020, pour la première fois, le temps de streaming a dépassé le temps de consommation de la TV linéaire dans les grands pays européens. L’AVOD et le jeu sur console ont aussi explosé dans le même temps. Une étude menée dans cinq pays de l’Union Européenne – Grande-Bretagne, Allemagne, France, l’Espagne, Italie – et réalisée à partir des données des consommateurs de TV Samsung met en lumière cette accélération dans les usages. Des pratiques qui semblent s’installer dans la durée avec des consommateurs qui passent de plus en plus de temps à la maison. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Numerique

► « Il faut passer d’un numérique instinctif à un numérique conscient et réfléchi ». Mars 2020. Les pays européens décrètent tour à tour des périodes de confinement pour faire face à la propagation du Covid-19 sur leur territoire. Restriction des déplacements oblige, Internet est sollicité par un nombre croissant de foyers. Or, pour éviter la surcharge, l’Union européenne demande à Netflix de baisser la qualité d’image de ses contenus. Une requête inédite, à laquelle le géant américain répond favorablement en annonçant un bridage de ses séries et de ses films pour quelques semaines. Avec un débit limité à 7,62 Mb/s (au lieu des 15 Mb/s nécessaires à l’utilisation de son format 4K HDR), l’expérience de « sobriété » ne change pas grand chose pour la plupart des utilisateurs. D’autant qu’au fil des mois, tout revient progressivement à la normale : les abonnés Premium de Netflix peuvent de nouveau visionner leurs programmes comme ils l’entendent dans toute l’Europe. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica.

16 Oct

Régions.news #445 – Edition du vendredi 16 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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 Légende image. Œuvre du street-artiste toulousain Snake en 2017. Lurcy-Lévis, bourgade de 2 000 habitants à 40 km de Moulins (Allier), abrite Street Art City, un site dédié à l’art de la rue en pleine campagne auvergnate. « On est sur le site de l’ancien centre de formation de France Télécom. Ouvert en 1982 et abandonné en 1992 et laissé sous les broussailles. On l’a racheté sans but précis. » explique Gilles Iniesta qui devient avec épouse Sylvie, propriétaires en 2003 de 10 hectares de terrain avec un hôtel de 128 chambres. En 2015, cette friche devient l’unique résidence dédiée au Street-art dans le monde où 320 artistes de 61 pays différents sont venus y séjourner.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

 ► Bavans (Doubs), dans le Pays de Montbéliard, devient capitale du stockage de l’hydrogène avec le centre d’expertise mondial dédié aux réservoirs à hydrogène développé l’équipementier automobile Faurecia. Ce centre aura coûté 25 millions d’euros. Il emploie une soixantaine d’ingénieurs pour développer les systèmes de stockage à hydrogène légers qui équiperont demain les voitures, camions, trains ou tout autre véhicule doté d’un moteur à hydrogène. Le centre va développer des matériaux innovants, intégrant l’intelligence artificielle pour accroître la sécurité et la durabilité de ces outils de stockage. Il y a aussi un enjeu d’économie circulaire car les réservoirs à hydrogène auront une durée de vie supérieure aux véhicules qu’ils équiperont.

 ► Lola et Romain ont tous les deux 30 ans et voilà un an qu’ils ont quitté leurs emplois respectifs pour lancer à Nantes, où ils habitent, leur propre société, Ankore, dont le slogan est : « le vêtement qui nettoie l’océan ». Cette marque fabrique des vêtements tissés avec des déchets plastiques collectés dans la mer et du coton bio pour en améliorer la qualité et la durabilité. « En tant que bretons, explique Romain, on est très proches de l’océan. Je suis surfeur. Je vois l’océan se dégrader d’année en année, surtout après les grandes marées (qui poussent les déchets vers la côte). On a commencé par ramasser ce plastique et puis on a voulu faire plus. »

► A Brassy (Nièvre) se trouve en effet dans ce que l’on appelle encore une zone blanche, c’est-à-dire une zone dont  la qualité des appels comme les connexions à Internet est souvent médiocre. Dans ce coin du Morvan, la question de la 5G fait sourire, au mieux. « Ce n’est pas fait pour nous, tranche une habitante. Mon mari doit sortir pour consulter ses e-mails, ce n’est pas sérieux ». « Quand on m’appelle sur l’exploitation, je décroche mon portable mais je dois très souvent remonter et rappeler depuis le fixe » raconte une agricultrice. « Cet été, mon beau-frère avait besoin de recevoir des codes importants par texto, se souvient-elle. Il a dû monter en haut de la colline pour réussir à les obtenir, puis redescendre en vitesse avant qu’ils n’expirent. » A lire aussi : Dans le Morvan, le maire d’une commune en zone blanche se bat au quotidien : « Ça pourrit la vie des gens ».

 ► Revue de liens : ▪ Le développement des énergies renouvelables en milieu rural monte en puissance en Limousin afin de combler en partie le retard de la France en production d’électricité verte. Certains projets suscitent pourtant des contestations locales, y compris chez les défenseurs de l’environnement. ▪ Le groupe pétrolier Total vient d’annoncer son investissement dans l’éolien flottant. Il a choisi d’investir à hauteur de 20% dans le projet de ferme éolienne flottante en méditerranée au large de Gruissan (Aude).

Légende image. La place de la mairie de Puteaux (Hauts-de-Seine), le samedi 10 octobre 2020. (Photo @padam92).

#Ville

► Antoine Courmont est directeur scientifique de la chaire « villes et numérique » de Sciences Po et co-auteur de Gouverner la ville numérique (Puf, 2019). Il explique : « La donnée est devenue un gros enjeu de gouvernement des villes, alors qu’il n’y a pas si longtemps, elle était perçue comme un sujet purement technique. On constate, au Canada comme en France, une prise de conscience chez les élus de l’importance des données pour gouverner la ville, et une augmentation de l’expertise publique sur ces enjeux. » Ainsi ajoute-t-il qu’en France, « il est frappant de voir l’absence de mobilisation partisane autour des grands projets numériques de Dijon ou d’Angers qui ont été votés l’un par une majorité de gauche, l’autre de droite. Il n’y a pas eu d’opposition, ni de clivage partisan sur cette question. En revanche, on commence à voir émerger des contestations citoyennes de plus en plus fortes contre des projets d’implantation d’entrepôts d’Amazon, dans des endroits géographiquement très variés, à Annecy, Lyon, Strasbourg ou Carquefou, ou bien contre l’implantation d’antennes 5G ou en faveur d’un moratoire sur ce sujet. Ces mouvements contribuent à politiser le débat en l’articulant notamment avec les enjeux environnementaux. »

#Environnement

► L’espace urbain est devenu le milieu dominant des êtres humains, et sa progression questionne aujourd’hui l’habitabilité des villes. L’imperméabilisation, la densité des constructions et des flux liés au modèle de la ville fonctionnelle contribuent à la perte de biodiversité, à la création d’îlots de chaleurs et à la pollution. (…) En bref, l’urbanisation des modes de vie favorise une déconnexion à la nature et à ses bienfaits multiples. En parallèle, le développement du numérique et la vitesse de son déploiement dans la plupart des sociétés traduisent un désir de connexion qui interroge moins qu’il attire. Si la déconnexion à la nature semble évoluer de pair avec la connexion numérique, une réflexion sur les implications psychologiques, sociales et urbaines s’impose pour mesurer les enjeux de cette évolution. Lire la suite la suite de la tribune de Dorothée Marchand et Emeline Bailly, chercheures à l’Université Paris-Est Créteil (UPEC)

#Numérique

► « Le confinement a posé le problème de l’exclusion numérique : car lorsqu’on est confiné, comment accède-t-on à l’extérieur ? Par internet. Si on n’a pas internet chez soi, qu’on n’a pas d’ordinateur ou qu’on ne sait pas s’en servir, on se retrouve complètement isolé. C’est en période de crise sanitaire qu’on voit l’importance de l’inclusion numérique », explique Azzedine, ancien professeur de sciences économiques et sociales devenu retraité bénévole, sur le site @franceculture lors de l’émission : « Illectronisme : aux côtés de ceux qui aident les laissés-pour-compte du numérique »

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► A l’approche des élections, Facebook bannit QAnon et met en place un moratoire sur les publicités à visée politique. À retenir cette semaine : – « La télévision n’a jamais autant produit de documentaires, en dépit du journalisme » ; – Droit voisin : la justice valide l’obligation pour Google de négocier avec la presse française ; – « Les plates-formes du Web ne produisent rien mais s’approprient l’essentiel des revenus » ; – Les pistes du gouvernement pour réduire l’empreinte environnementale du numérique.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 16 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Culture

► Utopiales 2020, le Festival International de Science-Fiction de Nantes se déroulera bien du 29 octobre au 1er novembre. Avec une particularité cette année, en raison de la pandémie, l’accès à la manifestation est gratuite pour tous les publics t se déroulera sur cinq sites différents. Le thème de l’année est Traces, décliné en quatre axes : vestiges, indices, signes et stigmates. Pour le festival, il s’agit de contempler « le chemin parcouru pour tenter de retrouver nos traces dans la poussière du temps. Phénomènes, événements, civilisations, cultures et individus ont toujours des conséquences qui marquent leur environnement immédiat ou lointain ». L’accès aux tables rondes, conférences, ateliers et séances de cinéma nécessite une inscription préalable sur  le site du festival. Légende image : Extrait de l’affiche Utopiales 2020. (Image : Alex Alice).

#Travail

► Avec l’évolution défavorable de l’épidémie de Covid-19, le télétravail pourrait connaître un nouveau boom. Un quart des salariés y ont eu recours pendant le confinement, ils ne sont plus que 10% depuis le mois de juillet. Dans l’Indre,  le télétravail divise parmi les salariés et les chefs d’entreprise. « Le télétravail peut créer le risque de nouvelles fractures, notamment entre ceux qui maîtrisent bien et ceux qui maîtrisent moins les outils numériques, explique le président du Medef dans l’Indre. Au travail, ce qui est important, c’est la cohésion sociale. Il y a pu y avoir une perception d’inégalités entre ceux qui pourraient ou devraient rester au bureau et ceux qui pourraient poursuivre leur activité à domicile. Il y a aussi un risque d’isolement, il ne faut surtout pas le sous-estimer » », insiste le patron du Medef 36. Le télétravail ne séduit pas tous les salariés. « Certains y ont pris goût et en demandent plus. D’autres ont en revanche une vraie aversion et ne veulent plus en entendre parler. Pour l’instant, nous sommes dans une logique de volontariat », détaille le directeur développement humain au Crédit Agricole Centre Ouest. @FB_Berry.

#Logement

► Qu’est-ce que le coliving ? Né dans les années 2000, sur la côte ouest des États-Unis, le coliving ou cohabitat est un nouveau mode de vie en collectivité. Il allie espaces privés et espaces partagés, et de nombreux services. Même s’il reste encore confidentiel en France, le coliving séduit de plus en plus de jeunes actifs mais aussi les investisseurs et les promoteurs. D’après la plateforme ColivMe, ce mode d’habitation représente aujourd’hui 80 résidences, soit 3 500 chambres. 75% des habitations de coliving accueillent des résidents dont l’âge moyen est compris entre 23 et 31 ans. Outre la cohabitation, le coliving est surtout une résidence avec des services intégrés. D’après une étude BNP, 50% des coliving proposent neuf services ou activités. Parmi eux, les classiques WiFi et ménage mais aussi parfois des salles de sports ou de cinéma à partager. Des services inclus qui se ressentent évidemment dans le prix. Dans Paris intra-muros, il faut compter entre 950 et 1250€ par mois pour une petite chambre individuelle avec salle de bain. Et jusqu’à 1 600 € pour un studio. @LADN_EU

#Technologie_5G

► Où en sont les grandes villes françaises. Débat citoyen ou bras de fer? Le conseil municipal de Lille a adopté samedi un moratoire sur le déploiement de la 5G, nouvel épisode dans la fronde d’élus locaux écologistes ou de gauche contre la nouvelle génération de réseaux mobiles en France. Le gouvernement a dénoncé une « tartufferie incompréhensible », alors que l’attribution des fréquences 5G aux opérateurs est en cours de finalisation et que les premières offres commerciales seront effectives à la fin de l’année. État des lieux des positions dans les grandes villes françaises. Etat des lieux : – Lille, Grenoble, Lyon: moratoire adopté ou à l’étude ; – Bordeaux: fin de l’expérimentation de la 5G « haute fréquence » ; – Paris, Rennes, Strasbourg: conférence citoyenne et « débat démocratique » ; – Marseille: discussions en cours. @frenchweb.

#Journalisme

► Quel impact du coronavirus sur le milieu journalistique ? Par Laure Delmoly, MediaLab de France Télévisions. Les journalistes et professionnels des médias ont subi de nombreuses pressions durant la première vague du covid-19 : psychologiques, économiques et sanitaires. L’infodémie a rendu leur travail d’information de plus en plus complexe. Mais au delà de ces difficultés se dessine une opportunité importante, celle de ré-inventer un métier en crise de sens depuis de longues années. Epuisés, les journalistes affirment être aussi plus impliqués dans leur travail et davantage à l’écoute de leur public. Une enquête mondiale – 1406 répondants répartis dans 125 pays – réalisée par l’ICFJ et le Tow Center for Digital journalism de l’Université Columbia rend compte de ces évolutions. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

15 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 15 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

► Alerter sur le réchauffement climatique. Jean Jouzel, climatologue qui a représenté la France au GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), tire une fois de plus la sonnette d’alarme sur l’accès à l’eau dans la région Nouvelle-Aquitaine.  « C’est une conséquence majeure du réchauffement climatique dans le sud-ouest », assure le climatologue. Si on regarde la diminution du débit des fleuves, la baisse des précipitations et l’augmentation de l’évaporation, les eaux de surface seront moins disponibles. La compétition pour l’accès à l’eau sera plus rude d’ici vingt, trente ou quarante ans dans cette région. » Pour explique l’hydrogéologue Alain Dupuy (INRAE Bordeaux), on ne peut pas se permettre d’attendre. « On y est au rendez-vous qu’il ne faut pas manquer mais tout de suite. Tout de suite, il faut mettre en place dans tous les secteurs, des comportements hydro-économes. On fait ce que l’on veut mais la base, c’est d’aller vers des systèmes, des prélèvements ou des comportements hydro économes, sans ça on n’y arrivera pas ». @franceinfo.

#Media

► Heidi.news : quand une start-up media fait preuve d’agilité durant la pandémie. Créée en mai 2019, la start-up Suisse Heidi.news a réussi à imposer son expertise durant la crise du covid-19 et à installer son audience. De janvier à avril 2020, le site est passé de 65’000 à 985’000 visiteurs uniques. Le trafic s’est stabilisé à 35’0000 visiteurs uniques après la période du confinement – soit 5 fois plus qu’en début d’année. Les abonnements ont doublé passant de 2500 à 5000. Paul Ackermann, rédacteur en chef, est revenu sur les raisons de ce succès lors du News Impact Summit Online 2020. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

 

 

14 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 14 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

► L’espace urbain est devenu le milieu dominant des êtres humains, et sa progression questionne aujourd’hui l’habitabilité des villes. L’imperméabilisation, la densité des constructions et des flux liés au modèle de la ville fonctionnelle contribuent à la perte de biodiversité, à la création d’îlots de chaleurs et à la pollution. Le bien-être et la santé sont également mis à mal dans un contexte générateur d’anxiété. En bref, l’urbanisation des modes de vie favorise une déconnexion à la nature et à ses bienfaits multiples. En parallèle, le développement du numérique et la vitesse de son déploiement dans la plupart des sociétés traduisent un désir de connexion qui interroge moins qu’il attire. Si la déconnexion à la nature semble évoluer de pair avec la connexion numérique, une réflexion sur les implications psychologiques, sociales et urbaines s’impose pour mesurer les enjeux de cette évolution. Lire la suite la suite de la tribune de Dorothée Marchand et Emeline Bailly. Chercheures à l’Université Paris-Est Créteil (UPEC). @FR_Conversation. Légende image  En ville, les espaces naturels sont autant de possibilités d’expériences et de qualité d’être. (Photo : Shutterstock)

#Ville

► Antoine Courmont est directeur scientifique de la chaire « villes et numérique » de Sciences Po et co-auteur de Gouverner la ville numérique (Puf, 2019). Il explique : « La donnée est devenue un gros enjeu de gouvernement des villes, alors qu’il n’y a pas si longtemps, elle était perçue comme un sujet purement technique. On constate, au Canada comme en France, une prise de conscience chez les élus de l’importance des données pour gouverner la ville, et une augmentation de l’expertise publique sur ces enjeux. » Ainsi ajoute-t-il qu’en France, « il est frappant de voir l’absence de mobilisation partisane autour des grands projets numériques de Dijon ou d’Angers qui ont été votés l’un par une majorité de gauche, l’autre de droite. Il n’y a pas eu d’opposition, ni de clivage partisan sur cette question. En revanche, on commence à voir émerger des contestations citoyennes de plus en plus fortes contre des projets d’implantation d’entrepôts d’Amazon, dans des endroits géographiquement très variés, à Annecy, Lyon, Strasbourg ou Carquefou, ou bien contre l’implantation d’antennes 5G ou en faveur d’un moratoire sur ce sujet. Ces mouvements contribuent à politiser le débat en l’articulant notamment avec les enjeux environnementaux. » @lemondefr.

#Données

► La ville numérique a besoin d’une gouvernance publique des données, qui implique la population. (…) C’est l’un des risques majeurs. Le fait que, dans certains secteurs, la gestion des données urbaines relève de la responsabilité d’une compagnie privée peut avoir des conséquences sur la gouvernance de la ville. Il existe un risque de transfert des fonctions qui dépendent traditionnellement de la municipalité », explique Teresa Scassa, spécialiste de la protection de la vie privée à l’université d’Ottawa (Canada), s’inquiète des risques que présente la ville numérique pour la gouvernance urbaine et la protection des libertés. @lemondefr.

#Industrie

► Lola et Romain ont tous les deux 30 ans et voilà un an qu’ils ont quitté leurs emplois respectifs pour lancer à Nantes, où ils habitent, leur propre société, Ankore, dont le slogan est : « le vêtement qui nettoie l’océan ». Cette marque fabrique des vêtements tissés avec des déchets plastiques collectés dans la mer et du coton bio pour en améliorer la qualité et la durabilité. « En tant que bretons, explique Romain, on est très proches de l’océan. Je suis surfeur. Je vois l’océan se dégrader d’année en année, surtout après les grandes marées (qui poussent les déchets vers la côte). On a commencé par ramasser ce plastique et puis on a voulu faire plus. » @franceinfo.

#Energie

► Le développement des énergies renouvelables en milieu rural monte en puissance en Limousin afin de combler en partie le retard de la France en production d’électricité verte. Certains projets suscitent pourtant des contestations locales, y compris chez les défenseurs de l’environnement. La première éolienne citoyenne en France a été érigée en Limousin en 2014, sur la commune de Rilhac-Lastours en Haute-Vienne. Avec 122 mètres de hauteur, une nacelle de 75 tonnes et des pales de 44 mètres de long, elle fournit de l’électricité hors chauffage à 1700 foyers des environs, soit 400 000 kWh d’électricité locale en 2018. Les projets citoyens comme celui de Rilhac-Lastours se multiplient en France, ils sont notamment recensés sur le site énergie partagée. On dit que ça gâche le paysage une éolienne mais je crois que les gens ne se rendent pas compte que dans 50 ans, si jamais on ne fait rien, le paysage limousin n’existera plus, il n’y aura plus de chênes, plus de châtaigniers, ce sera fini ! » Jean-François Couty, initiateur de l’éolienne citoyenne de Rilhac-Lastour. @franceinfo.

13 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 13 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

 #Energie

► Le groupe pétrolier Total vient d’annoncer son investissement dans l’éolien flottant. Il a choisi d’investir à hauteur de 20% dans le projet de ferme éolienne flottante en méditerranée au large de Gruissan (Aude). L’objectif de cet investissement est simple : Total veut devenir l’un des leaders mondiaux dans le secteur car il anticipe une baisse de ses ventes de produits pétroliers de près de 30% au cours de la prochaine décennie. La ferme éolienne EolMed, qui doit être mise en service en 2021, sera constituée de 4 éoliennes flottantes installées à plus de 18 kilomètres de la côte au large de Gruissan et Port-la-Nouvelle. D’une puissance totale de 25 megawatts (MW), le site permettra de produire près de 100 millions de kWh/an, soit la consommation électrique annuelle de 50.000 habitants. Légende image : La région Occitanie envisage de développer un projet d’éolien flottant. (Photo Eric Feferberg / Afp). @franceinfo.

#Numérique

► « « Le confinement a posé le problème de l’exclusion numérique : car lorsqu’on est confiné, comment accède-t-on à l’extérieur ? Par internet. Si on n’a pas internet chez soi, qu’on n’a pas d’ordinateur ou qu’on ne sait pas s’en servir, on se retrouve complètement isolé. C’est en période de crise sanitaire qu’on voit l’importance de l’inclusion numérique », explique Azzeddine, ancien professeur de sciences économiques et sociales devenu retraité bénévole, sur le site @franceculture lors de l’émission : « Illectronisme : aux côtés de ceux qui aident les laissés-pour-compte du numérique »

12 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 12 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#StreetArt

► Œuvre du street-artiste toulousain Snake en 2017. Lurcy-Lévis, bourgade de 2 000 habitants à 40 km de Moulins dans l’Allier, abrite Street Art City, un site entièrement dédié à l’art de la rue en pleine campagne auvergnate. « On est sur le site de l’ancien centre de formation de France Télécom. Ouvert en 1982 et abandonné en 1992 et laissé sous les broussailles. On l’a racheté sans but précis. » explique Gilles Iniesta et son épouse Sylvie deviennent ainsi propriétaires en 2003 de 10 hectares de terrain, 7 000 m2 de bâtiments avec un hôtel de 4 étages de 128 chambres. En janvier 2015, cette friche devient l’unique résidence dédiée au Street-art dans le monde où 320 artistes de 61 pays différents sont venus y séjournés. @franceinfo.

#Energie

► « Il va alimenter 230 000 habitants » : EDF inaugure le plus grand barrage hydroélectrique de France. C’est le plus grand barrage souterrain de France. Le barrage de Romanches Gavet, en Isère, est aussi le dernier grand projet d’EDF sur l’hydroélectricité. L’installation, avec une galerie souterraine de 10 kilomètres de long, a été officiellement inaugurée vendredi 9 octobre. Malgré ce succès industriel, ce type de projet risque de rester sans héritier. C’est une turbine de 92 tonnes qui vient de démarrer sous la pression de l’eau. Il aura fallu dix ans pour creuser ce barrage dans la montagne. Il s’agit d’une prouesse technique, raconte Sébastien Farge, le responsable d’exploitation. « La particularité de cet ouvrage c’est d’avoir creusé une galerie de 10 kilomètres qui ramène l’eau. Cette galerie a été creusée au cœur de la montagne par deux tunneliers. » Ce barrage va alimenter 230 000 habitants. C’est la consommation de Grenoble et de Chambéry en énergie renouvelable. @franceinfo

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► A l’approche des élections, Facebook bannit QAnon et met en place un moratoire sur les publicités à visée politique. À retenir cette semaine : – « La télévision n’a jamais autant produit de documentaires – en dépit du journalisme » ; – Droit voisin : la justice valide l’obligation pour Google de négocier avec la presse française ; – « Les plates-formes du Web ne produisent rien mais s’approprient l’essentiel des revenus » ; – « New Realities », une série de films documentaires en VR dans laquelle 10 femmes du monde entier racontent leur histoire en utilisant un récit à 360 degrés ; – Les pistes du gouvernement pour réduire l’empreinte environnementale du numérique.

#CivicTech

► Taïwan, laboratoire de délibération citoyenne. Le parcours hors norme d’Audrey Tang avait défrayé la chronique en octobre 2016. A tout juste 35 ans, la jeune femme transgenre venait d’être nommée ministre de l’économie numérique de Taïwan. Programmeuse à 8 ans, entrepreneuse à 14 et consultante à 17, cette développeuse surdouée a longtemps œuvré dans la Silicon Valley. Avant de s’illustrer pendant le « mouvement des tournesols », en 2014. En tant que hackeuse citoyenne, membre de la communauté gOv (prononcer « gov-zéro »), elle apporte un soutien technologique à la jeunesse qui occupe le Parlement, pour protester contre la ratification d’un accord commercial avec la Chine sans consultation citoyenne préalable. Au printemps 2020, son visage souriant, encadré de fines lunettes, a de nouveau fait le tour des médias. Cette fois, pour saluer l’efficacité de la réponse technologique de l’île au coronavirus – 500 malades et 7 décès pour près de 24 millions d’habitants. Très rapidement, en effet, Taïwan, avec la contribution des citoyens, a mis en place des outils permettant de visualiser en ligne, quasiment en temps réel, les stocks de masques disponibles et l’approvisionnement des pharmacies, de tracer les malades grâce aux données de leur téléphone portable ou des campagnes humoristiques contre les « fake news » Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Covid19

► Comment les outils numériques peuvent aider l’hôpital à gérer la crise. A la faveur de la crise sanitaire, quelques barrières – autant psychologiques que technologiques – sont en train de tomber à l’hôpital. Traitement des données, intelligence artificielle, plateformes d’échange sécurisées… Depuis le pic du mois de mars, les innovations susceptibles d’améliorer la réponse à l’épidémie s’y sont multipliées, au point de bouleverser, parfois, les usages et de reléguer au rang de vieilleries les systèmes numériques traditionnellement utilisés dans les services. Sur le site du ministère de la Santé, une page rassemble des dizaines d’entreprises, poids lourds de l’industrie – comme Microsoft ou GE Healthcare – ou des jeunes start-up qui proposent leurs services le plus souvent gratuitement. « Les prérequis en termes de sécurité des données n’ont pas changé, mais une vraie souplesse s’est engagée avec la crise du Covid », constate Sacha Rozencwajg. Pour cet anesthésiste-réanimateur, « le changement de paradigme c’est l’utilisation d’un smartphone personnel pour un usage professionnel ». Lire la suite de l’article sur le site @LEpansion.

09 Oct

Régions.news #444 – Edition du vendredi 9 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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 Légende image. « Larme de paix » de l’artiste Snek. Péripéties urbaines à Grenoble en juin 2016. (Photo : benoitfayol / flickr). À qui appartient la ville ? Du droit à la ville à la dénonciation d’une démocratie du sommeil (on vote là où l’on dort), la question de l’appropriation de l’espace par ses usagers occupe une large partie des études urbaines. La question n’est donc pas nouvelle. Pour autant, la transition écologique que nous vivons, tout comme le contexte actuel de pandémie, réinterroge notre rapport à l’espace à plusieurs titres, du rejet de la ville à l’envie de local. Lire « À qui appartient la ville dans un monde en transition ? », tribune de Magali Talandier, professeure des universités en études urbaines à l’Université Grenoble Alpes, publiée sur le site @FR_Conversation

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

 ► Un « village pour la nouvelle vie des objets », c’est le concept du projet Ïkos, lancé en 2017 et porté par cinq acteurs du recyclage et réemploi à Bordeaux (Gironde). Ils souhaitent s’associer pour s’installer sur un site commun, et y créer une galerie commerciale à l’horizon 2023. « Nous traitons actuellement 7 000 tonnes d’objets, vêtements, livres…par an, avec 140 emplois. Avec Ïkos, cela nous permettrait de doubler les volumes et les embauches, explique Marion Besse, chargée du projet Ïkos. Il faut faciliter à l’offre pour que les comportements changent. C’est pourquoi nous souhaitions proposer tous les produits de consommation courante au même endroit, comme une grande surface classique. »

► À moins de 50 km / h, ils restent au vert. Au-delà, ils passent au rouge. Ces feux tricolores, dits intelligents, considérés comme efficaces pour casser la vitesse des automobilistes… sont désormais illégaux. À Morey-Saint-Denis (Côte-d’Or), la municipalité en a installé il y a six ans, sur la route départementale qui traverse la commune. Le maire va donc devoir les changer pour revenir à des feux ordinaires. Il explique « qu’il n’y a pas eu un seul accident depuis six ans alors qu’avant qu’ils soient installés, il y avait un ou deux accidents par an ». Pour le ministère de l’Intérieur, il faut rester « conforme à la réglementation actuelle définie par l’arrêté du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et autoroutes » qui stipule que les feux gèrent la circulation sur des carrefours et non la vitesse des automobilistes.

 ► Le 10 décembre 2018, Tony Aubry, 20 ans, pose le pied pour la première fois sur le sol de l’Antarctique pour effectuer un stage de service civique au sein de la base scientifique Dumont D’Urville. L’élève à l’école Esfora à la Roche-sur-Yon y occupe le poste de boulanger pâtissier. « Nous étions une petite communauté, et les scientifiques avaient besoin de petites mains. Je passais beaucoup de temps avec eux, pour aider à travailler sur les manchots et autres animaux fantastiques de l’Antarctique ». Aujourd’hui, le jeune boulanger souhaite sensibiliser et échanger davantage sur ces enjeux écologiques. À lire aussi : Un mois dans le « désert blanc », le rouennais Matthieu Tordeur raconte sa traversée du Groenland.

Légende image. Collages, graffiti, dessins : une quarantaine d’artistes de toute la France convergent à Abbeville (Somme) pour Transition, une exposition immersive de street-art qui ouvrira ses portes en décembre, dans un immeuble promis à une destruction proche. « On va amplifier ça par une ambiance sonore à base de bruits de bombes et de sirènes, explique Yann Colignon, à l’initiative du projet, L’idée, c’est que les gens se demandent où ils viennent de mettre les pieds. » Une mémoire des lieux sera un fil conducteur de cette exposition dont l’objectif est de donner à voir la diversité du street art. (Photo de Boris Granger / FTV).

#Culture

► Dans le cadre de l’opération 2049 et en partenariat avec le festival du futur des villes et des territoires Beyond Building, l’hebdomadaire l’Obs a organisée une table ronde où trois acteurs du milieu culturel ont débattu de la nécessité de ce qu’on appelle les « cultures urbaines », du hip-hop au graff, pour qu’elles ne soient plus cantonnées dans une catégorie marginalisée. Depuis quarante ans, les cultures urbaines ont conquis les villes et les campagnes. Elles doivent beaucoup à la ville. En retour, comment la culture modèle-t-elle les villes ? Ce milieu culturel en pleine évolution doit briser le plafond de verre pour appartenir dans son intégralité à la culture dans son ensemble. Voir la vidéo du débat.

#Travail

► Le télétravail s’est banalisé avec la crise, mais les organisations et les infrastructures du travail restent à transformer. Quels avenirs pour les espaces de bureau traditionnels ? Se dilueront-ils dans la ville ou se réinventeront-ils pour continuer d’accueillir les actifs ? Deux experts de l’immobilier de bureau, Guillaume Savard (Upside Partners) et Clément Alteresco (Morning Coworking) ont partagé lors du festival « Beyond Building » leurs vues sur les futurs de l’espace de travail qui impliqueront une transformation des méthodes de management.

► Fondatrice de The Boson Project, Emmanuelle Duez a observé comment la trinité « raison d’être-bonheur-transformation » s’est ouverte à la fraternité à la faveur du confinement, pendant lequel le temps de l’entreprise s’est arrêté. Ce nouvel horizon doit se traduire dans l’aménagement des espaces de travail. Il peut aussi connecter comme jamais les entreprises aux territoires où elles sont implantées.

► Pour ne pas rester esseulé devant votre ordinateur, le site du quotidien belge Le Soir vous propose cinq livres pour nous aider à mieux gérer cette nouvelle pratique qu’est le télétravail. A lire en particulier « Le Télétravail pour les Nuls » écrit par deux consultantes en accompagnement du changement.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Mobilisation des experts, plateformes et médias pour sauver les élections américaines. À retenir cette semaine : – Comment le gouvernement peut aider le journalisme local tout en lui garantissant une indépendance éditoriale ; – Nouvelle appli participative pour contrôler l’action des élus locaux à Lille, Lyon, Nantes et Toulouse ; – Face aux plateformes, Arte.tv lance une nouvelle offre “séries” à contre-courant ; – Roland Garros 2020 – Du Tennis augmenté grâce au dispositif technologique de France Télévisions. ; – Comment les démocraties peuvent reprendre le pouvoir dans le monde numérique.

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