La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Ville
► « La ville n’est pas un objet figé, c’est une matière souple, qui évolue constamment. A travers les siècles, elle s’est adaptée aux changements sociétaux en s’assumant des rôles différents : on est passée de la ville fonctionnelle, qui obéissait essentiellement à des besoins, à une ville-image, représentative d’une société qui évoluait au fur à mesure. De la ville de production, avec ses ateliers, ses artisans et ses usines, nous avons évolué, avec la désindustrialisation, vers une ville de consommation avec une prédominance des commerces, des lieux de restauration ou de loisirs », explique Patrizia Ingallina, architecte et urbaniste, dans un entretien à l’hebdomadaire « Le 1 ». Écouter l’émission sur franceinfo : « Ouvrez le 1 ». Quelles villes pour demain ?
► « A la fois mot d’ordre de politiques publiques et engouement du secteur privé, la ville connectée ambitionne de s’inscrire dans un futur qu’elle peine pourtant souvent à caractériser. » Le dernier rapport du groupe de réflexion the Shift Project, dont l’objectif est de décarboner l’économie, rappelle que tout projet de « ville dite intelligente ou ville connectée » devrait passés au crible de la sobriété numérique. Depuis le début de la crise sanitaire, le mot résilience est à l’ordre du jour mais il ne doit pas servir de prétexte à une numérisation effrénée et mal pensée. « Il est du devoir des pouvoirs publics territoriaux de déterminer des objectifs quantifiés pour les transitions environnementales de leurs territoires, afin de pouvoir construire des stratégies opérationnelles et concrètes en concertation intense avec les acteurs locaux (entreprises, organisations, associations, foyers etc.) ». @Lagazettefr.
#Immobilier
► C’est la troisième fois en France qu’une imprimante 3D imprime… un bâtiment. A Harfleur (Seine-Maritime), dans une résidence sociale, une loge de gardien de 29 m² à été construite en dix jours. Ainsi sans discontinué, les ouvriers ont alimenté l’automate en béton qui ne peut s’interrompre au moment de la conception d’une pièce. Le béton utilisé est issu d’un savant mélange qui permet une prise rapide. « Nous sommes capables de faire une forme esthétiquement intéressante, des fonctions avancées… On fait des choses compliquées, rapidement, l’impression 3D est vraiment très compétitive », explique le directeur R&D Bouygues construction.
#Industrie
► La ville de Bergerac (Dordogne) a longtemps regretté la disparition de la base militaire de l’ESCAT en 2014. Six ans plus tard, cette friche industrielle reprend vie sous forme de pépinière d’entreprise (brasseur, constructeur de mini-maisons…) et d’une légumerie. Son objectif est de traiter 360 tonnes de légumes locaux chaque année pour desservir les cantines scolaires environnantes en légumes bio ou locaux. @franceinfo.
#Agriculture
► A Floirac près de Bordeaux (Gironde), champignons et endives poussent sous les barres d’immeubles. La production approvisionne les commerces des environs. Théo Champagnat, responsable du site, a volontairement fait le choix de développer son activité sous les immeubles. « Ce sont des espaces qui sont abandonnés. Ça vaut la peine de les revaloriser, d’autant plus que ce sont des espaces très adaptés à la culture des champignons et des endives ». La Cave agricole est l’un des sites de l’entreprise Cycloponics, qui se développe dans les caves de Gironde, mais aussi de Strasbourg ou Paris. Tarik Toubal est responsable de culture au sein de la cave. La dimension locale du projet l’a séduit. « Je travaille ici parce que je suis convaincu de l’importance de faire de l’agriculture urbaine dans des milieux comme Bordeaux qui sont en plein développement, où la population recherche de la production locale et veut soutenir les producteurs locaux. ». @franceinfo.
#Travail
► À 140 kilomètres au nord de New York City, le long de la rivière Hudson, on vit paisiblement dans la petite ville de Kingston. Avec l’explosion du télétravail pendant la pandémie de Covid-19, cette petite ville de 23 000 habitants ne cesse de grossir. Les ventes de maisons individuelles ont augmenté de 10% par rapport à 2019 et leur prix moyen a bondi de 23%. Kingston est l’exemple parfait de ce nouveau phénomène engendré par la Covid-19 qu’on appelle les zoom towns. Des petites communes, normalement réservés aux escapades de week-end ou aux vacances, qui deviennent des lieux de résidence permanents pour travailleurs à distance attirés par l’espace et des loyers moins chers que dans les grandes métropoles. La petite ville de Kingston est loin d’être un cas isolé. Mi-septembre, Forbes dressait la liste de ces zoom towns. Et s’il y a en a qui gagnent des habitants, ça veut dire que d’autres en perdent. À San Francisco, les loyers ont chuté de 31% par rapport à l’année précédente. Le site Zillow estime à 2 millions le nombre de locataires américains qui cherchent à acheter dans une zoom town. Le nom provient de la plate-forme pour le travail à distance Zoom et qui est devenu une des applications en ligne la plus utilisée par les écoles et les entreprises pendant la pandémie de coronavirus 2019 et le nombre d’utilisateurs par jour est passé de 10 millions en décembre 2019 à 200 millions en mars 2020. @adn.
#Transport
► Un nouvel avion hybride électrique fera escale à Tours pour son premier tour de France. Ils veulent lancer en 2022 une flotte capable « de relancer une aviation générale française pour tout le monde, voyages d’affaires, de loisirs ou commerciale », mais il faut bien commencer quelque part. Didier Esteyne et Jean Botti, deux anciens cadres d’Airbus ont lancé ce 21 octobre un vol inaugural qu’ils espèrent être une « première mondiale ». Leur société, Voltaéro, a conçu un petit avion hybride électrique capable de transporter 10 passagers. « Beaucoup de gens à travers le monde se sont lancés dans les motorisations 100% électrique mais pas dans l’hybridation moteur thermique et moteur électrique », explique Didier Esteyne, pilote d’essai. Avec un moteur thermique couplé à cinq moteurs électriques, leur appareil d’essai, le Cassio 1, « a l’autonomie pour voler 1.200 kilomètres ou pendant trois heures et demi, assure Jean Botti. Il sera très compétitif pour des liaisons entre Bordeaux et Lyon par exemple. @franceinfo
#Covid19
► Pour faire face à la recrudescence du nombre de cas positif à la Covid-19, la plateforme Contact Tracing de l’Assurance Maladie, dans la Loire, tourne à plein régime afin d’identifier les cas contacts. Cette plateforme ligérienne a été mise en place à la sortie du confinement, le 13 mai dernier. Elle comptait alors une dizaine d’agents. Aujourd’hui, ils sont 80 et une cinquantaine de CDD ont dû être appelés en renfort. On les appelle traceurs, enquêteurs ou encore conseillers mais la plupart sont infirmiers… Les données individuelles recueillies par ces agents sont conservées par l’assurance maladie. Elles restent confidentielles sauf en présence d’un cluster ou d’un rassemblement collectif. « Dès lors qu’on a plus de trois personnes, on fait un signalement à l’ARS pour donner le contexte. L’ARS reprend l’enquête dès que l’on est sur quelque chose de collectif », explique Ingrid Cerda, directrice de la CPAM de la Loire. @franceinfo.
#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.
► A l’heure de la désinformation, quelle politique de modération pour les plateformes. À retenir cette semaine : – « Le journalisme, c’est pas du spectacle » : rencontre avec un repenti des chaînes info ; – La presse régionale s’offre un spot télé collectif et un peu déjanté pour promouvoir l’info de proximité ; – Avec « Ordesa », Arte propose une expérimentation interactive ; – The Atlantic lance sa newsletter consacrée au journalisme sur le climat ; – Comment l’Europe tente d’enrayer la fuite de ses données ; – Le Conseil d’Etat laisse le Health Data Hub aux mains de Microsoft.
#Media
► Urban Chronicles : un media collaboratif pour donner les clés de la ville de demain. Lancé et édité par Green Soluce, un cabinet conseil au service de l’immobilier et de la ville de demain, « Urban Chronicles » est un web magazine à lecture horizontale qui souhaite partager un contenu inspirant et innovant au service de la ville durable, inclusive et résiliente. Son objectif : éclairer et décoder les thématiques clés et connecter les acteurs engagés de la fabrique de la ville selon le principe d’un média citoyen, fondé sur l’esprit du journalisme de solutions. Un concept qui mérite qu’on s’y intéresse. @villeintelmag.
► Confinement et écoute inter-générationnelle : le podcast natif prend son envol. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Avec des habitudes d’écoute en nette hausse sur un an, le podcast natif continue de s’épanouir. 5,3 millions de Français écoutent aujourd’hui des podcasts natifs. Selon une étude réalisée par le CSA et Havas à l’occasion du Paris Podcast Festival, 14% des Français âgés de plus de 18 ans déclarent écouter des podcasts natifs de façon hebdomadaire et deux tiers estiment que leur fréquence d’écoute a augmenté depuis qu’ils ont commencé. Une écoute dopée par le confinement et désormais inter-générationnelle. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia
#Audiovisuel
► Le streaming dépasse le linéaire en Europe, l’AVOD et le jeu sur console explosent. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. En juin 2020, pour la première fois, le temps de streaming a dépassé le temps de consommation de la TV linéaire dans les grands pays européens. L’AVOD et le jeu sur console ont aussi explosé dans le même temps. Une étude menée dans cinq pays de l’Union Européenne – Grande-Bretagne, Allemagne, France, l’Espagne, Italie – et réalisée à partir des données des consommateurs de TV Samsung met en lumière cette accélération dans les usages. Des pratiques qui semblent s’installer dans la durée avec des consommateurs qui passent de plus en plus de temps à la maison. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.
#Numerique
► « Il faut passer d’un numérique instinctif à un numérique conscient et réfléchi ». Mars 2020. Les pays européens décrètent tour à tour des périodes de confinement pour faire face à la propagation du Covid-19 sur leur territoire. Restriction des déplacements oblige, Internet est sollicité par un nombre croissant de foyers. Or, pour éviter la surcharge, l’Union européenne demande à Netflix de baisser la qualité d’image de ses contenus. Une requête inédite, à laquelle le géant américain répond favorablement en annonçant un bridage de ses séries et de ses films pour quelques semaines. Avec un débit limité à 7,62 Mb/s (au lieu des 15 Mb/s nécessaires à l’utilisation de son format 4K HDR), l’expérience de « sobriété » ne change pas grand chose pour la plupart des utilisateurs. D’autant qu’au fil des mois, tout revient progressivement à la normale : les abonnés Premium de Netflix peuvent de nouveau visionner leurs programmes comme ils l’entendent dans toute l’Europe. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica.