11 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 11 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

► Avec le déconfinement et pour éviter une nouvelle propagation du virus, les transports en commun risquent d’être délaissés au profit du vélo ou de la voiture. Partant de ce constat, Amiens Métropole a pris des dispositions afin de faciliter les déplacements en ville. Pour la voiture, la vitesse est réduite à 30 km/h dans tout le centre-ville. En revanche, les déplacements en bus et à vélo sont privilégiés. Désormais, les accès au centre-ville seront aménagés en voies de circulation dédiées aux cyclistes. @franceinfo. Légende image : Photo d’illustration d’un vélo en ville. (Photo : Simon Daval / MaxPPP).

#Ville

► Google abandonne son projet de smart city à Toronto. « Il est devenu trop difficile de rendre le projet de 5 hectares viable financièrement sans sacrifier des éléments essentiels du plan, a expliqué Daniel Doctoroff, le PDG de Sidewalk Labs, société filiale comme Google d’Alphabet, le jeudi 7 mai. Après de longues délibérations, nous avons conclu qu’il n’était plus logique de continuer le projet. ». Ce projet de quartier futuriste, qui devait, selon son promoteur, générer 44 000 emplois permanents et 4,3 milliards de dollars canadiens (2,84 milliards d’euros) de recettes fiscales d’ici 2040, faisait face à une opposition locale de plus en plus forte. Si le maire de la ville a regretté cette décision, le mouvement citoyen #BlockSidewalk s’est, lui, tout de suite réjoui : « Nous venons d’envoyer un message à la Silicon Valley au nom de tous ceux dans le monde qui se battent contre la Big Tech dans leurs villes, » a ainsi déclaré Julie Beddoes, l’une de ses porte-parole. @LUsineDigitale. A lire : Google invoque la crise économique liée au coronavirus pour abandonner ses plans controversés de quartier futuriste à Toronto. (@lemondefr) et Pourquoi la polémique, dès l’annonce de cette intrusion de Google l’urbanisme de la métropole canadienne ? Lire l’article de publié en mars sur le site @Sciences_Avenir.

#Territoire

► Le confinement a-t-il vraiment ravivé le clivage entre Paris et la province ? Il y a le ciel, le soleil et la mer. Surtout, il n’y a pas le coronavirus. A l’heure où la France entame son déconfinement, lundi 11 mai, la carte publiée quotidiennement par Santé Publique France le confirme : les départements de la façade atlantique, comme ceux du Sud et du Centre, restent « verts ». Le virus y circule peu. Il ne circule d’ailleurs encore activement qu’à Paris et dans le Val d’Oise, en ce qui concerne la métropole. C’est pourtant vers la capitale que rentrent désormais les « exilés du Covid-19 », ces Franciliens qui avaient rejoint à la hâte familles et amis dès l’annonce du confinement le soir du 16 mars dernier. Voire plus tard, en bravant les interdits. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

#Audiovisuel

► Télévision confinée : des formats authentiques et interactifs qui plaisent. Par Adrien Joly, consultant indépendant, billet invité. Des émissions TV transformées en « Instagram Direct » ou « Facebook Live », des journalistes en duplex depuis leur salon, les médias ont dû s’adapter aux réductions d’effectifs et de moyens tout en maintenant la « continuité de production ». De nouveaux formats, moins fabriqués, plus spontanés ont vu le jour. Une façon pour les médias traditionnels de ré-injecter une dose d’authenticité et d’opérer un rapprochement significatif avec leur audience sur les réseaux sociaux. Tour d’horizon des dispositifs mis en place depuis le début du confinement. Lire la suite de l’article du site @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le moment de rendre des comptes pour Amazon ?. À retenir cette semaine : – C’est un moment clé pour changer la perception des grands médias d’information par le public ; – Pour réduire des émissions de gaz à effet de serre, les décideurs politiques et les entreprises devraient continuer à encourager le télétravail même après la crise ; – L’impression 3D a finalement trouvé un marché avec la pandémie Covid-19 ; – Emmanuel Durand, PDG de Snapchat France, explique comment le réseau social s’est adapté à la crise du coronavirus ; – Open space et pandémie de Covid-19 ne font pas bon ménage. Le recul temporaire de l’open space pourrait-il entraîner sa disparition ?

#Culture

► Mardi 12 mai, se tiendra la première projection de six films au cinéma en drive-in pour les habitants de Crest dans la Drôme. C’est la société coopérative et participative de cinémas de Drôme et d’Ardèche, la Scop Le Navire qui a répondu à la demande de la mairie de Crest dans la Drôme, la Scop Le Navire va mettre en place du cinéma en drive-in sur la place du Champ-de-Mars à Crest. La première projection est prévue le mardi 12 mai à 21h30, six films devraient être programmés dans ces conditions exceptionnelles. « On a besoin de travailler comme les autres… le drive-in au cinéma des années 50, çà fait longtemps que cela a disparu, même aux Etats-Unis mais comme on ne peut rien faire d’autre… c’est l’occasion qui fait le larron mais ce n’est pas quelque chose que l’on a proposé », explique Christophe Maffi, gérant de la Scop Le Navire. @franceinfo. A lire aussi : Après le confinement, le grand retour des cinémas drive-in ? Les cinémas drive-in, ces projections en plein air où les spectateurs restent dans leur voiture, bénéficient dans certains pays d’un regain d’intérêt lié à l’épidémie de Covid-19, notamment parce qu’ils permettent un meilleur respect des mesures de distanciation sociale. Le déconfinement signera-t-il leur grand retour ? @usbeketrica.

#Numérique

► L’épidémie de coronavirus est-elle un avant-goût du monde de demain pour les métiers du numérique ? A l’heure où une crise économique provoquée par la pandémie est annoncée, quel avenir attend les professionnels du web jusque-là très demandés ? Les entreprises vont-elles réduire leur budget de développement ? Le travail en free-lance va-t-il s’imposer ? Devenir un pro du web en l’espace de huit mois (dont deux en entreprise), c’est la promesse des Access Code School qui forment des développeurs. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

07 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 7 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

► S’inspirer de l’urbanisme tactique pour adapter les villes à la distanciation physique. Des pistes cyclables éphémères, des places de stationnement réquisitionnées pour élargir le trottoir, des bandes de scotch dans les supermarchés pour faire respecter les distances de sécurité… Tous ces exemples relèvent de ce que l’on appelle l’urbanisme tactique. Ce concept originaire des États-Unis consiste donc à mettre en place, selon une définition d’urbanistes canadiens, « des aménagements temporaires qui utilisent du mobilier facile à installer (et à désinstaller) pour démontrer les changements possibles à l’aménagement d’une rue, d’une intersection ou d’un espace public. On peut ainsi montrer comment l’aménagement peut influencer le comportement des usagers. » @FR_Conversation. Légende image : La ville de Bogotá, capitale colombienne, a déployé 35 kilomètres de pistes cyclables temporaires à l’occasion de la crise sanitaire du covid-19. (Photo : Juan Barreto / AFP).

► Transports urbains : les villes dévoilent leur plan de reprise. La population s’apprête à sortir et les réseaux de transports urbains se préparent à l’accueillir. Les métropoles de Brest et Rennes, ainsi que les agglomération de Saint-Brieuc et Lorient dévoilent un plan de reprise, avec l’application des mesures barrières. Certaines étaient déjà mises en place depuis le début du confinement : condamner un siège sur deux et respecter une distanciation d’un mètre entre les passagers dans les transports mais aussi aux arrêts. L’entrée dans les véhicules s’effectue toujours par les portes arrières pour éviter tout contact avec le chauffeur et la vente de titres de transport reste suspendue à bord. Désormais, le port du masque est également rendu obligatoire. @franceinfo.

► La sortie de confinement, malgré les mesures prises par les opérateurs de transport en commun, pour assurer la distanciation sociale et le port du masque obligatoire, est pour les usagers un risque important. Il y a fort à parier que celui-ci signe le retour de la voiture « solo » dans les villes. A moins que les usagers en profitent pour se remettre, quand cela est possible, au vélo. « Ecov  », une startup de l’Économie Sociale et Solidaire, opérateur de covoiturage en zone peu dense, se propose d’aider les autorités organisatrices de la mobilité, en étudiant gratuitement avec elles de renforcer leurs lignes de transport en commun par des lignes de covoiturage. @villeintelmag.

#Ville

► En période de crise, les villes intelligentes peuvent-elles réagir plus vite ? Il y a tout juste un an, le maire de Dijon (Côte d’Or), François Rebsamen inaugurait la plateforme 100 % connecté « OnDijon » qui permet de contrôler, en un seul point, l’ensembles des fonctions urbaines de la métropole dijonnaise (260 000 habitants). Ville pionnière en matière de territoire connecté, la métropole avait mis les moyens pour déployer quelques 140 kilomètres de fibre optique afin de connecter les équipements urbains, de l’éclairage public, en passant par les feux rouges, la régulation de la circulation des trams, la gestion du réseau d’eau et la sécurité des citoyens. Si ce projet d’envergure, unique en son genre en France, plaçait Dijon Métropole au premier rang des territoires intelligents, d’aucuns se demandait si ce projet très couteux (105 M€), intéressant sur bien des aspects, allait apporter les réponses que les usagers sont en droits d’attendre. Lire la suite de l’article sur le site @villeintelmag.

► Comment concevoir la vie en ville après la crise sanitaire que nous traversons ? Urbanistes, architectes, aménageurs, élus, n’ont pas tardé à se pencher sur le sujet. « On voit que dans la crise du Covid-19, la compacité des villes, leur densité, est remise en débat, avec cette idée que l’espace est devenu un luxe », explique Jean-Baptiste Marie, professeur à l’École nationale d’architecture de Clermont-Ferrand, et directeur de la Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines (Popsu). Un peu partout en France les collectivités locales se préparent à la sortie du confinement, érigent de nouveaux itinéraires cyclables, élargissent certains trottoirs, investissent dans cet « urbanisme tactique » qui doit répondre à la crise sanitaire par la distanciation physique. A quoi ressemblera la ville après le Covid-19 ? Comment se déplacer, comment favoriser la distance physique, comment rendre la ville agréable ? Le covid-19 amène de nouvelles manières de penser et de vivre la ville. @lexpress

#Société

► « Le confinement a ouvert la réflexion sur nos modes de vie. A commencer par nos déplacements que l’on a été contraint de restreindre durant ces deux mois. Grâce au numérique, on s’est rendu compte qu’on peut interagir à distance. Sans prendre l’avion, on peut par exemple participer à une conférence n’importe où dans le monde. Le télétravail s’est développé dans des proportions inédites jusqu’à devenir la règle. Ce sont des choses qu’on savait, que certains espéraient mais l’actualité en a fait la démonstration. Il est clair que le développement exponentiel du transport aérien tel qu’il était prévu avant la crise n’est pas compatible avec l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050. Dans un autre registre, les circuits courts d’approvisionnement de denrées alimentaires ont beaucoup fonctionné. J’espère sincèrement qu’on est au seuil d’une réelle transformation de nos vies », explique le climatologue Jean Jouzel, engagé au sein de la Convention citoyenne pour le climat, dans un entretien sur le site de France 3 Bretagne.

► Les « communautés de crise », nouvelles formes virtuelles d’actions et d’être ensemble. Par Guy Parmentier, Maître de conférences HDR à Grenoble IAE, et Zoé Masson, Doctorante en gestion, innovation, créativité à l’université de Grenoble. « Être seuls ensemble », depuis leurs confinements, les individus mobilisent les communautés en ligne, pour se soutenir, se divertir, et contribuer à endiguer la virus pandémie. Les communautés sont « des collectifs fondés sur la proximité géographique et émotionnelle, impliquant des interactions directes et authentiques entre leurs membres », selon le sociologue québécois Serge Proulx. Le virtuel a créé une nouvelle forme de proximité qui favorise l’apparition de communautés virtuelles. Celles-ci créent des affinités entre leurs membres. On distingue deux grandes catégories de communautés : les communautés de pratiques où l’attention est portée sur le partage et l’apprentissage de nouvelles façons de faire, et les communautés épistémiques, dont l’objectif est l’acquisition de nouvelles connaissances. Avec le confinement, ces communautés en ligne se sont fortement développées. Mêlant souvent les deux catégories, ces communautés constitueraient-elles une troisième catégorie : les « communautés de crise » ? Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

06 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 6 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Covid19

► « C’est tellement bizarre de voir Strasbourg déserte ». Depuis l’entrée en vigueur du confinement, Elyxandro Cegarra, Photoreporter pour l’agence parisienne Panoramic et la ville de Strasbourg, ne reconnaît pas la ville dans laquelle il habite depuis maintenant cinq ans. « Ça me touche de voir les rues vides. Surtout la Petite France où normalement il y a des touristes partout qui se bousculent sur les terrasses. Là il n’y a plus personne. Tout est fermé. On dirait une ville fantôme. » Et « cela me rappelle l’atmosphère qui avait suivi l’attentat de Strasbourg ». Légende image : Une femme masquée dans le tramway à Strasbourg le 31 mars 2020. (Photo Elyxandro Cegarra).

#Géolocalisation

► « Il ne faut pas faire de traitement automatique par l’intelligence artificielle » d’un fichier des malades du coronavirus, alerte le Défenseur des droits. La création d’un fichier des malades du coronavirus « comporte un certain nombre de questions et de dangers qui touchent le secret médical, le consentement des personnes malades à être sur le fichier, et le droit qu’elles ont à demander de ne pas y être », a estimé ce lundi 4 mai le Défenseur des droits Jacques Toubon. « À supposer qu’on ait le droit de refuser d’être sur ce fichier, quelle en sera la conséquence ? », s’interroge Jacques Toubon. Il demande au Parlement d’inclure ce point directement dans la loi. « Il ne faut pas que l’on puisse faire de traitement automatique par l’intelligence artificielle d’un tel fichier, parce que ça ouvre naturellement à des risques de discrimination qui sont tout à fait considérables », estime le Défenseur des droits. « Je crois qu’il faut prendre des mesures qui peuvent restreindre nos libertés. Mais il faut accorder des garanties qui sont les garanties données par la justice », ajoute Jacques Toubon. @franceinfo

#Europe

► Les employés du port d’Anvers (Belgique) sont tenus de porter, depuis mai, un bracelet connecté pour s’assurer que la distanciation sociale est respectée. Selon Reuters, ces dispositifs seront fabriqués par la société Rombit, spécialiste des objets connectés professionnels et dont les produits sont déjà utilisés dans les environnements dangereux. Ils permettent ainsi d’informer un collaborateur lorsqu’un véhicule s’approche de lui, de prévenir quand un membre de l’équipe tombe à l’eau ou bien de donner l’accès à des zones restreintes.@LUsineDigitale

► Le Danemark a rouvert le 15 avril dernier les portes de ses écoles à ses plus jeunes élèves. Au programme : pupitres éloignés d’au moins 2m, interdiction des adultes (autres que les profs) dans les établissements, et cours en plein air dans la mesure du possible. @usbeketrica

► A Vilnius, capitale de la Lituanie, la plupart des commerces ont été autorisés à rouvrir le 27 avril. Le maire a décidé de céder l’espace public aux cafés et restaurants pour qu’ils puissent fonctionner. Et le centre de Vilinus s’est transformé en un gigantesque café en plein air, d’autant que la météo est printaniere.. @franceinfo.

#Agriculture

► Pour leur documentaire « Agriculteurs 3.0 », diffusé sur France 3 Pays de la Loire, les réalisateurs sont partis en immersion dans le monde agricole, pour se rendre compte des impacts des technologies numériques sur les pratiques agricoles. Leur constat est que l’agriculture est devenue numérique avec l’entrée dans les fermes d’ordinateurs, de logiciels, d’Internet et de production massive de datas. Une question de fond se pose de voir un secteur déjà dépendant de l’industrie de la chimie et du machinisme agricole, devenir lié de surcroît et de façon irréversible aux éditeurs de logiciels. @franceinfo

► Albi vise l’autosuffisance alimentaire, lentement, mais surement. Acheter ses légumes chez les producteurs locaux, les cultiver dans son jardin ou dans un jardin partagé, l’idée prospère, encore plus en cette période de crise sanitaire où nombreux sont ceux qui prennent conscience de la nécessité de se nourrir sainement tout en soutenant l’agriculture de proximité. Plusieurs villes n’ont pas attendu cette crise pour engager une démarche d’autosuffisance alimentaire. C’est le cas d’Albi chef-lieu du département du Tarn, en région Occitanie. Pour répondre à ces enjeux de développement durable, la ville d’Albi (51 000 habitants) qui fait office de pionnière en la matière, s’est engagée dès 2014 dans une réflexion sur l’autosuffisance alimentaire de son territoire, avec notamment une démarche pour une agriculture et une alimentation de proximité. Baptisé « Projet Alimentaire Territorial de l’Albigeois », cette initiative ambitieuse visait l’autosuffisance alimentaire pour 2020. Nous y sommes… « Permettre à un plus grand nombre de citadins d’accéder à une alimentation locale, saine et de qualité ». @villeintelmag

05 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 5 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Covid19

► Il projette ses hologrammes dans les rues de Paris pour offrir de la magie aux confinés. Certains chanceux peuvent apercevoir un zèbre ou un poisson depuis leur fenêtre, le soir venu. Le réalisateur Alexandre Zanetti parcourt les rues de Paris, deux soirs par semaine et diffuse ses « Zoologrammes » en 3D. « Comme les gens sont confinés, ils ne peuvent pas aller au cinéma. Je me suis alors demandé comment on pourrait les faire rêver. J’ai voulu leur apporter un peu de magie », explique-t-il. Son dispositif pourrait paraître rudimentaire : un camion, une toile et un projecteur. Mais il s’agit bien d’un concentré de technologie et surtout, de savoir-faire. Il travaille sur cette technologie depuis 6 ans. @franceinfo. Légende image : Le réalisateur Alexandre Zanetti projette ses « Zoologrammes » dans les rues de Paris pendant la durée du confinement. (Photo : Etieta Attali).

#Agriculture

► En Occitanie, les abeilles profitent du confinement qui réduit de manière drastique l’activité humaine. A Saint-Affrique en Aveyron, les apiculteurs ont constaté que le département ne fauche plus les bords de routes0 « Du coup, il y a plein de ressources pour les pollinisateurs, explique Bruno, apiculteur. De la même façon, les villes ne tondent plus les rond-points donc il y a plus de fleurs et les abeilles trouvent davantage à manger ». De quoi nourrir une réflexion pour les pratiques à adopter dans les années à venir. « Si j’ai 2 000 m² de terrain, au lieu de tout ratiboiser, pour « faire propre » comme on entend souvent, pourquoi ne pas en laisser un peu ? Est-ce que j’ai vraiment besoin de mes 2 000 m² ? », plaide Nadia, apicultrice. @franceinfo.

► Potager urbain : le goût de voir ses fruits et ses légumes pousser, même en ville ! Des potagers surelevés, de 30 à 80 centimètres, avec des couches en matières organiques, « en lasagnes ».  Sur des balcons ou directement en terre, les potagers urbains d’Anne Vallée permettent de se familiariser avec les légumes et leur plantation. « Il y a plein de gens qui rêvent d’un potager. Mais ce n’est pas si facile de faire pousser des choses » remarque-t-elle. Anne s’est installée dans la zone de Cap Malo, à côté de Rennes, où elle dispose d’un entrepôt et où elle travaille avec un salarié formé en horticulture. Elle propose un produit clé en main : le potager, avec les plants adaptés à la saison. « Je travaille avec des horticulteurs locaux, et un pépiniériste spécialisé dans les légumes rares et aromates. » Elle construit aussi le bardage, disponible en plusieurs matières, à envisager « par rapport à l’endroit où le potager sera installé ». @franceinfo.

#Monnaie

► « L’avantage d’une monnaie locale bien implantée, c’est qu’elle peut véritablement permettre de s’organiser pour vendre en circuits courts sur un territoire donné », explique Vincent, agriculteur dans le Loiret et co-fondateur de la monnaie locale le Passeur. Avec la mise en place du confinement, cet agriculteur est particulièrement sollicité pour la vente directe de ses produits, au même titre que de nombreux producteurs locaux de France. « Nous n’étions absolument pas préparés à ce flot de clients, beaucoup ont du mal à faire face à cette demande en termes de productions », explique-t-il. @franceinfo

#Géolocalisation

► Coronavirus : une petite entreprise de Chambéry, Lunabee Studio, travaille au développement de l’application StopCovid. Annoncée par le gouvernement pour accompagner le déconfinement, elle vise à identifier les malades du coronavirus et avertir les personnes ayant été en contact rapproché avec eux.  C’est la plus petite entreprise membre de ce projet. Un peu sur place, beaucoup en télétravail, six collaborateurs de Lunabee Studio sont à l’œuvre pour programmer des dizaines de milliers de lignes de codes informatiques. Et impossibles d’y jeter un œil, elles sont ultra confidentielles. « Il faut anticiper tout ce qui va potentiellement se passer sur le téléphone de l’utilisateur. Quand vous avez une application qui va être utilisée par des millions de personnes comme celle-ci, il y a énormément de cas qu’il faut prévoir. Il faut décrire au téléphone le comportement qu’il doit adopter dans ces millions de cas différents », résume Olivier Berni, co-fondateur de Lunabee Studio. @franceinfo

#Culture

► Sciences en Live, une plateforme internet pour apprendre et échanger avec des scientifiques pendant le confinement. Lancé le 8 avril dernier, le nouveau site, Sciences en Live, plateforme collaborative, veut « proposer des contenus très variés (maths, biologie, astronomie, etc.) pour favoriser le rapprochement entre scientifiques et grand public », explique Héloïse Dufour, directrice du cercle FSER (Fondation Schlumberger pour l’Education et la Recherche) qui est l’un des organismes qui portent la plateforme avec Le Café des Sciences, L’Amcsti, Tout Se Comprend – Robin Isnard, Le Collectif Conscience – Théo Silvagno. « On veut s’investir et participer à la vie du projet, par exemple sous forme de conférences en ligne depuis les locaux de Centre Sciences ou le laboratoire d’un chercheur », explique Olivier Morand, le directeur. Un projet qui pourrait reprendre et adapter le dispositif régional Science on tourne ! où « des lycéens regardent une vidéo de 25 minutes sur une thématique, et posent ensuite via une plateforme des questions en direct aux chercheurs ».@franceinfo.

#StreetArt

► L’artiste Vyrüs, Nicolas Flahaut de son vrai nom, est connu pour avoir réalisé plusieurs fresques, à Calais mais aussi dans le monde entier. Depuis plusieurs semaines, il offre régulièrement des toiles, qu’il a déposé dans les rues de sa ville natale. Une façon pour lui, de remettre un peu d’art et de couleurs dans le quotidien des habitants et de revenir à la source de son travail, l’art éphémère. « L’idée m’est venue simplement parce que je vidais mon atelier et que de vieilles toiles encadrées trainées. Je ne voulais pas jeter la plus grande (150 x 100) alors je lui ai remis un peu de couleurs et je l’ai exposée dans ma rue comme un cadeau offert aux passants. » Succés garanti, la toile trouve preneur et rapidement les réactions sur sa page Facebook se multiplient. @franceinfo.

04 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 4 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Culture

► Vilnius, capitale de la Lituanie, a organisé un ciné-driveen à l’aéroport de la villeAvec presque tous les vols supprimés en raison de COVID-19, l’aéroport s’est associé au Festival international du film de Vilnius. Le premier film était le drame sud-coréen primé Parasite, mercredi 29 avril. Environ 150 voitures étaient présentes pour regarder le film. Les mesures d’éloignement social signifiaient que les véhicules devaient être stationnés à au moins deux mètres l’un de l’autre, avec un maximum de deux personnes par véhicule. Les organisateurs prévoient de montrer des films de différents continents chaque semaine. @euronews. Légende mage :  Des gens sont assis dans leur voiture en train de regarder un film dans un nouveau cinéma avec accès à l’aéroport de Vilnius, en Lituanie, le 29 avril 2020.  (Photo : Mindaugas Kulbis / AP).

#Société

► Le revenu de base expérimenté à Grande-Synthe est-il efficace ? Depuis juin 2019, la cité industrielle du Nord complète les revenus de ses habitants les plus précaires par un minimum social garanti. Pensé comme une expérimentation du revenu universel à l’échelle d’une ville, le mécanisme pourrait inspirer de nombreuses communes. Le dispositif vise à apporter une aide financière aux 17,2 % de Grand-Synthois qui vivent sous le « seuil de pauvreté bas », fixé à 867 euros. Calculée par la différence entre ce seuil et la somme des revenus de toutes les personnes qui composent le ménage, incluant les prestations sociales déjà existantes, cette aide facultative et temporaire peut s’élever jusqu’à 764 euros et concerne aujourd’hui 3 700 habitants. Elle est dédiée aux dépenses de logement, au transport, à l’éducation, à la formation, à la culture et à la recherche d’emploi. Les bénéficiaires sont soumis à un accompagnement obligatoire du CCAS, qui vérifie les dépenses et accompagne vers une insertion sociale ou professionnelle. Fin novembre 2019, près de 600 foyers étaient concernés par ce dispositif. @usbeketrica

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les grands festivals de cinéma se tiendront en ligne sur YouTube. À retenir cette semaine : – L’Europe, toujours divisée sur les applis de traçage ; – La CNIL n’est pas convaincue par l’application StopCovid mais lui laisse sa chance ; – Mobilisation générale pour développer l’application StopCovid – Inria, ANSSI, Capgemini, Dassault Systèmes, Inserm, Lunabee Studio, Orange, Santé Publique France et Withings créent l’équipe-projet ; – Facebook débauche le haut fonctionnaire de l’organisme britannique de surveillance qui préparait la réglementation des réseaux sociaux.

#IA

► Selon le rapport du Royal United Services Institute for Defense and Security Studies (RUSI), les États devraient adopter l’intelligence artificielle pour renforcer leur sécurité nationale. Cette forme de technologie représente de belles opportunités pour le secteur de la cybersécurité, notamment à un niveau national. Le défi pour les services de sécurité nationale est donc de faire en sorte de tirer profit de l’intelligence artificielle plus efficacement que les cybercriminels. « Aucun des cas d’utilisation de l’IA identifiés dans la recherche ne peut remplacer le jugement humain. Les systèmes qui tentent de « prédire » le comportement humain au niveau individuel sont susceptibles d’avoir une valeur limitée pour l’évaluation des menaces », indique le rapport. @20minutes.

#Covid19

x► Jouer avec le temps. « En seulement quelques semaines, par un effet paradoxal de la catastrophe en cours, la flèche du temps s’est donc renversée : alors même que de multiples effondrements sont en cours, l’idée qu’il y aura demain un monde, éventuellement autre que celui d’avant, a remplacé l’idée de fin du monde ! », explique le physicien Etienne Klein. Et même si « chacun est chez soi, presque plus personne ne sait où il habite », ajoute-t-il.@franceculture.  Légende image : Une femme qui porte un masque à la gare Saint-Lazare à Paris, le 24 avril 2020. (Photo : Geoffroy van der Hasselt / Afp).

#JeuVidéo

► Prisme7, le premier jeu vidéo du Centre Pompidou. Le Rhinocéros de Xavier Veilhan, Big Electric Chair d’Andy Warhol ou encore les fameux tuyaux du Centre Pompidou imaginés par les architectes Renzo Piano et Richard Rogers, tous modélisés dans un univers numérique à la fois « artistique et poétique ». L’institution parisienne a en effet lancé vendredi 24 avril Prisme7, son premier jeu vidéo Accessible en ligne gratuitement à partir de 12 ans, ce jeu de plateforme invite à découvrir les plus grandes œuvres du Musée national d’art moderne.  « C’est un jeu d’aventure, d’énigme et d’exploration, explique Olivier Mauco, président de Game In Society. L’idée est de faire découvrir des notions autour de la couleur, la lumière et plus largement l’art moderne et contemporain, en retraçant les approches des artistes autour de ces thématiques. On aborde par exemple l’aspect émotionnel de la couleur mais aussi sa dimension fonctionnelle, avec le principe des codes couleur qu’on retrouve avec les tuyaux du Centre. ». @franceinfo.

#Images

► Covid-19 en Afrique du Sud : des volontaires veillent sur un orphelinat de bébés rhinocéros pendant le confinement. A l’extrême nord-est de l’Afrique du Sud, dans la province du Limpopo, se trouve l’un des rares orphelinats du continent recueillant de jeunes rhinocéros, dont les parents ont été abattus par des braconniers pour leur corne. En raison des mesures de confinement mises en place par le gouvernement sud-africain pour lutter contre la pandémie, des volontaires s’y sont installés pour continuer à s’occuper des jeunes pensionnaires. Photo : Siphiwe Sibeko / Reuters. @franceinfo

► Kenya : dans les bidonvilles de Nairobi, des graffitis pour prévenir la propagation du coronavirus. A Mathare, l’un des deux bidonvilles de Nairobi, il n’est pas toujours facile de faire respecter les consignes de prévention. Des jeunes, nés dans ce bidonville kényan, ont décidé de faire passer les messages de prévention à leur manière. Ils graffent les murs pour inciter les gens à respecter les consignes de protection. Légende image : Les messages dispensés à la télévision sont trop longs, trop compliqués et parfois en anglais. Très vite, les habitants des bidonvilles ne les écoutent plus. Pour y remédier, Antony Mwelu, un jeune homme de 24 ans créateur de Light Art Club, un média en ligne, a eu l’idée de faire passer ces messages dans un langage simple et compréhensible par tous. (Photo Thomas Mukoya / Reuters). @franceinfo

► Manifestants masqués, distanciation, fumigènes aux fenêtres… Le monde confiné célèbre la Journée internationale des travailleurs. A Paris, Marseille ou Nancy, certains ont bravé le confinement pour manifester brièvement. Ailleurs, en Grèce, en Turquie, au Brésil, au Pakistan, des rassemblements parfois beaucoup plus importants ont eu lieu. Légende image : Ailleurs, les masques de protection sont devenus des banderoles. Celui de cette manifestante à Beyrouth (Liban) clame « Révolution »L’épidémie a frappé le pays alors qu’il était déjà en proie à un mouvement de protestation, et le plonge dans une crise économique encore plus brutale. (Photo : MohamedAzakir / Reuters). @franceinfo

30 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 30 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Surveillance

► Cynthia Fleury : « Nous sommes entrés dans une ère de “bien(sur)veillance” » Après plus de six semaines de confinement, chacun a dû adapter son quotidien à de nouvelles contraintes, nous poussant à nous interroger sur la vie recluse d’« assigné » à résidence. Philosophe et psychanalyste, Cynthia Fleury, qui tient le « Journal d’une confinée » pour Télérama, a répondu à vos questions sur le sens de notre existence en temps de confinement. @lemondefr. Légende image : A Marseille, le 25 avril 2020. (Photo : Anne-Chrisitne Poujoulat / Afp).

#Media

► Dear Internet, les journaux de confinement en ligne se multiplient. Par Mathilde Floc’h et Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Depuis le début du confinement, la tendance est au récit personnel et à la mise en scène en ligne. Les formats se multiplient : les auteurs publient des chroniques régulières dans les médias, les jeunes (et moins jeunes) se filment sur TikTok, d’autres enregistrent leurs propres podcasts, participent à des challenges artistiques ou postent quotidiennement des photos sur leurs comptes Instagram. Pourquoi se mettre en scène au moment même où l’on est contraint de vivre au ralenti et d’évoluer dans un espace restreint ? Le journal de confinement permet non seulement de raconter son intériorité & de participer à une expérience psychique collective mais il permet de recréer du lien social en ligne à travers différents outils. Tour d’horizon des différentes tendances en matière de “journaux de confinement ». Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Ville

► Comment le coronavirus va changer le visage des grandes villes. La crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 pourrait bousculer notre conception de l’urbanisme. Elle interroge sur la densité urbaine, le partage de l’espace, la place de la nature. La révolution du télétravail induite par le confinement pourrait aussi favoriser l’activité hors des grandes métropoles. « Le débat sur la densité, qui avait déjà surgi avant les élections municipales, certains habitants des grandes métropoles dénonçant la bétonisation dans leur commune, se renforce avec la crise sanitaire », estime également Jean-Claude Driant, professeur à l’Ecole d’urbanisme de Paris. A rebours du discours montant, ces dernières années, d’une nécessité de densifier les villes pour répondre à la crise du logement et lutter contre l’étalement urbain et l’artificialisation des sols. « Ce dogme est en train de se retourner. On prend conscience que la ville dense n’est pas forcément souhaitable pour tout le monde », poursuit-il. @LesEchos

► « Quand j’entends dire que les villes vont profondément changer, ou même qu’elles vont disparaître, je pense que les gens cèdent peut-être un peu trop à la panique. (…) Avec le confinement, les entreprises ont adopté le télétravail, et en cela la pandémie a accéléré une transformation qui était déjà à l’oeuvre. Je pense que nous aurons encore besoin d’aller physiquement dans des bureaux, mais le télétravail, combiné à un ralentissement économique, va probablement réduire la demande. (…) Un autre changement prévisible, à moyen terme, concerne les déplacements. Les gens auront sans doute plus de réticence à prendre le bus ou le métro, et cela profitera à la micromobilité : par rapport aux voitures, les vélos ou les trottinettes nécessitent relativement peu d’espace, et constituent une alternative aux transports en commun. Les villes vont donc devoir leur laisser davantage de place, » explique l’architecte et ingénieur, Carlo Ratti qui dirige le Senseable City Lab, laboratoire du MIT (Massachussetts Institute of Technology) spécialisé dans les villes du futur, sur le site @LesEchos  A lire aussi : Carlo Ratti, l’Italien qui réinvente la ville («Les Echos Week-end»)

#Commerce

► « Sauvons nos commerces » pendant le confinement, une plateforme efficace pour aider les plus « petits ». Depuis quelques semaines La plateforme « Sauvons nos commerces » est devenu un coup de pouce salvateur aux petits commerces des départements du Rhône et de la Loire. Cette plateforme a été mise au point par un couple et elle est totalement gratuite. Depuis la plateforme « Sauvons nos commerces » compte de plus en plus de bénéficiaires dans la région Auvergne Rhône-Alpes. @franceinfo.

#JeuVidéo

► « L’ambiance n’est pas la même lorsqu’on joue chez soi » : comment la scène e-sport s’est adaptée à la pandémie. Football, rugby, basket-ball… Partout dans le monde, nombreuses sont les compétitions sportives à avoir été interrompues préventivement face à la pandémie due au coronavirus, puis pour répondre aux mesures de confinement qui touchent plus de la moitié de la planète. Mais il est un secteur sportif qui continue tant bien que mal à tourner : l’équipe Cloud9 a remporté le championnat d’Amérique du Nord de League of Legends, deux Français sont devenus champions d’Europe de Fortnite et la saison professionnelle d’Overwatch se maintient en ligne. Si toutes les compétitions n’ont pas pu se tenir, et que certains événements ont été annulés ou reportés, les plus grands championnats d’e-sport ont en effet pu se maintenir tant bien que mal. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Transport

► Un plan gouvernemental de 20 millions d’euros pour encourager la pratique du vélo pendant le déconfinement. Afin d’éviter que le déconfinement soit synonyme d’une hausse massive de la pollution de l’air, le vélo est promu. Le ministère de la transition écologique et solidaire a notamment annoncé, mercredi 29 avril, un plan doté de 20 millions d’euros pour faciliter la pratique de la bicyclette et éviter que les Français privilégient trop leur voiture lorsqu’ils seront autorisés à se déplacer à nouveau, notamment pour se rendre au travail. « Nous voulons que cette période fasse franchir une étape dans la culture vélo, et que la bicyclette soit la petite reine du déconfinement en quelque sorte », a ainsi assuré Elisabeth Borne, dans un entretien au Parisien.  @lemondefr.

29 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 29 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Covid19

► France Urbaine prépare activement la sortie du confinement. Association de collectivités, portée par des élus de toutes tendances politiques confondues, France Urbaine s’est penchée sur la crise sanitaire sans précédent que nous traversons et ce qu’elle va induire en termes de bouleversement économique, social et environnemental. Comment allons-nous sortir de cet épisode difficile ? L’association vient de publier un recueil de pistes qu’elle souhaite mettre en œuvre dans les secteurs les plus sensibles. @villeintelmag. Légende image : Une femme s’ennuie avec un masque jette un coup d’œil par la fenêtre pendant la quarantaine sur la crise de Covid-19. Ville vide sous confinement. Valladolid, Espagne. (Photo : Dirima / Adobe Stock).

#Données

► Téléconsultations via Skype, FaceTime ou WhatsApp: la France est-elle trop naïve ? Personne ne se plaindra des débats suscités par le projet StopCovid, cette application de traçage visant à mieux identifier les porteurs du coronavirus. Dans une démocratie comme la nôtre, il est sain et rassurant que ce genre d’innovation provoque des questionnements éthiques, fût-ce au prix de déclarations ampoulées sur le respect de nos libertés fondamentales. Personne ne s’en plaindra, mais on peut tout de même s’étonner que, dans le même temps, aucune voix ne se soit élevée pour dénoncer la faille béante ouverte sur un autre terrain, celui de la téléconsultation. La consigne est passée la semaine dernière, le plus naturellement du monde, sur Ameli.fr, le site de l’Assurance-maladie. « Il suffit d’utiliser la solution d’échange vidéo proposée par le professionnel de santé. » En l’occurrence Skype, WhatsApp, FaceTime. Des plateformes appartenant aux GAFA rappelons-le, à des géants nommés Microsoft, Facebook et Apple…@lexpansion.

#Numérique

► « On ne combat pas une pandémie avec une application, aussi performante soit elle. Il faut mettre des gens sur le terrain. Pour savoir comment les personnes ont été contaminées. Pour remonter les contacts, identifier les porteurs possibles. Une application peut être utile dans ce contexte, mais elle ne sera en aucun cas l’arme absolue. Le gouvernement fédéral allemand est en train de déployer une force sanitaire de 20 000 personnes. En Grande Bretagne, 18 000, 2000 en Belgique.  (…) StopCovid cristallise un débat légitime. Toute cette agitation détourne toutefois l’attention de ce qui devrait être la priorité absolue du gouvernement : recruter des milliers d’enquêteurs de terrain, les former. Le temps presse. Le numérique peut précisément aider à recruter, former, encadrer, outiller ses milliers d’enquêteurs. », explique Benoît Thieulin, fondateur de la Netscouade et ancien président du Conseil du numérique, dans un entretien sur le site @lexpansion.

#Surveillance

► Covid-19 : à Cannes, des caméras repèrent automatiquement le port du masque. La ville de Cannes n’a pas attendu la fin du confinement pour mener une expérimentation pour repérer dans l’espace public les personnes qui portent ou non un masque. Ainsi les marchés de la ville sont équipés, depuis le 23 avril, de caméras intelligentes capables de détecter automatiquement le port du masque. De tels dispositifs doivent, selon la ville, être aussi testés dans des bus de la ville. Les équipes municipales « peuvent aller au-devant des Cannois pour une action pédagogique, bienveillante et citoyenne, les incitant au port du masque ou, le cas échéant, en distribuant des masques à celles et ceux qui n’en ont pas », explique le municipalité. @usbeketrica.

#Agriculture

► Apiculteur depuis 20 ans dans les Vosges, Pierre Stephan témoigne : « Mes abeilles n’ont jamais produit autant de miel ». « En l’espace de trois jours, j’ai eu des rentrées de nectar exceptionnelles. Autour de 4 kilos par jour. Dans le sapin, où les miellées sont intenses, c’est habituel, mais en début d’année, un tel volume tous les jours… je n’ai jamais vu ça, en 20 ans de métier ». Le calme inhabituel du au confinement et le fait que les paysans n’ont pas encore fauché les prairies, allié a une météo favorable facilite l’augmentation de la production de miel. @franceinfo.

#Travail

► Le télétravail en mode bas débit en zone blanche à Montmorin dans le Puy-de-Dôme. Depuis le 16 mars, la crise du coronavirus Covid 19 a imposé le télétravail pour les adultes et l’école à la maison pour les enfants. De nouvelles méthodes de travail et d’apprentissage qui sollicitent les réseaux de télécommunication. Mais surtout qui compliquent le quotidien des habitants des zones blanches, là où le téléphone passe mal et où les débits informatiques sont faibles comme à Montmorin, une commune du Puy-de-Dôme qui compte 730 habitants. Ils ont beaucoup de mal à se connecter à Internet.  Pourtant officiellement ils ne sont pas en zone blanche .Ce qui pèche dans cette petite commune comme dans bien d’autres en Auvergne-Rhône-Alpes c’est le peu de débit à partager entre les habitants et la sous-capacité d’installations vétustes. Le confinement l’a mis en exergue. Tous à Montmorin attendent impatiemment l’arrivée de la fibre en 2022. @franceinfo.

#MediaSocial

► Presque la moitié des comptes qui tweetent sur le coronavirus seraient des robots. « Nous voyons que beaucoup de bots agissent d’une manière qui correspond aux narratives russes ou chinoises ». La professeure Kathleen Carley travaille à l’Université Carnegie Mellon de Pittsburgh. Avec son équipe de recherche, elle a découvert que près de la moitié des « personnes » qui parlent de la pandémie de coronavirus sur Twitter ont les mêmes traits que des comptes robots, a-t-elle détaillé à Vice News. Ces comptes publient de nombreuses fake news au sujet de la pandémie. La désinformation sur le Covid-19 est tellement importante que l’OMS a qualifié cette vague « d’infodémie », comme le rappelle Radio-Canada. Lire la suite de l’article sur le site @slatefr

28 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Consommation

► Trier, réemployer, réparer, entretenir : confinés, quatre conseils pour une consommation plus sobre. En cette période de sédentarité contrainte, nos achats sont drastiquement réduits : cafés, restaurants et magasins sont pour la plupart fermés, nos dépenses hors loyers et énergie se résument donc globalement à l’alimentation. Le 9 avril, l’Insee annonçait que la consommation des Français avait chuté de 35 % depuis le 16 mars, veille de la mise en place du confinement. L’occasion de questionner nos besoins réels, de redécouvrir toutes les ressources que renferment nos maisons et nos appartements, et de faire le tri entre l’utile et l’artificiel. Depuis 1960, les ménages ont multiplié par trois leur consommation, comme le rappelle l’Ademe. Et chacun de nous génère en moyenne 568 kg de déchets par an, soit deux fois plus qu’il y a 40 ans. Lire la suite de la tribune de Pierre Galio, Chef du service « Consommation et prévention » à l’Ademe (Agence de la transition écologique), sur le site @FR_Conversation. Légende image : Un Français sur deux affirme avoir déjà réparé lui-même un objet électronique. (Photo : @kilianphoto / Unsplash, by-nc-sa).

#Industrie

► Les fab lab apportent des solutions concrètes et locales à la crise du Covid-19. Le 28 mars, le gouvernement français annonçait une commande de plus d’un milliard de masques à la Chine, qui arriveront d’ici fin juin. En attendant, les fab lab et les makers se mobilisent pour aider les soignants à faire leur travail dans de bonnes conditions. Le but des fab lab est de concevoir des solutions à des problèmes locaux et de permettre l’essaimage de ces solutions à l’échelle mondiale grâce à une logique d’ouverture passant par la documentation et le partage. Avec des communautés très distribuées, il est parfois difficile d’essaimer, mais plusieurs projets innovants démontrent la force de la démarche, comme les prothèses imprimées en 3D et, en ce moment même, les visières contre le Covid-19. Lire la suite de la tribune de Kevin Lhoste, responsable du Makerlab au CRI, sur le site @FR_Conversation.

#Internet

► « Les dialogues par écrans interposés sont déstabilisants » : avec le confinement, la médiation familiale se réinvente. Comment assurer la médiation familiale en situation de confinement généralisé ? Depuis le 17 mars, la question pousse les professionnels de la région lyonnaise à réinventer leur pratique, afin d’aider couples et familles à retrouver la fluidité des relations humaines. « Nous avons appelé toutes les familles pour leur signaler que nous étions toujours là, qu’elles pouvaient compter sur nous », explique Véronique Jacquemain. La directrice du Centre de la famille et de la médiation (CFM) constate : « Après un temps de sidération, nous avons ressenti le besoin de reprendre le travail dans cette période si particulière d’isolement. » @lemondefr

#Numérique

► Sommes-nous égaux face aux écrans en période de confinement ? par Jocelyn Lachance enseignant-chercheur en sociologie, Université de Pau et auteur de l’ouvrage « La famille connecté » (érès, 2019). Faut-il rester joignable à tout moment ou débrancher de temps à autre son smartphones ? À partir de quel âge autoriser ses enfants à s’inscrire sur des réseaux sociaux ? Combien de temps les laisser surfer sur Internet ? Dans un monde numérique, ces questions se multiplient : les individus doivent constamment se positionner, faire des choix, se poser des limites quant à leurs communication et leur consommation d’informations en ligne. En temps « normal », les parents et leurs enfants éprouvent déjà des difficultés à gérer ces usages, et l’on observe beaucoup de disparités entre les familles, du sentiment de maîtrise à la perte de contrôle totale. En quoi l’expérience de confinement amplifie-t-elle ces inégalités ? Alors que l’autonomie passait auparavant par des actes de déconnexion, comment se traduit-elle quand la plupart des échanges avec l’extérieur dépendent des écrans ? Lire la suite de l’article sur le site @FR_Conversation.

#Géolocalisation

► « Si les citoyens ne s’intéressent pas à leur vie privée, rien ne peut arrêter le gouvernement ». La France « y réfléchit ». Alors que certains pays ont mis en place des dispositifs numériques plus ou moins intrusifs pour suivre l’évolution de la propagation du Covid-19 au sein de leur population, le cabinet du secrétaire d’État au Numérique Cédric O indique à RTL que « des contacts sont en cours afin de mieux comprendre les solutions technologiques retenues par nos partenaires et évaluer leur intérêt sanitaire ». Quelles formes pourraient prendre de tels outils ? Les pistes sont nombreuses. Lire les entretien avec quatre hackers éthiques taïwanais autour des questions de traçage numérique et de civic tech à l’heure de la pandémie, sur le site @usbeketrica.

#Covid19

► A Marignane (Bouches-du-Rhône) : l’Intelligence Artificielle sculpte des masques personnalisés. Avec la fin du confinement, le port du masque va s’imposer dans notre vie. Certaines catégories professionnelles vont devoir le porter des journées entières. AnaToscope, société montpelliéraine spécialisée dans des dispositifs médicaux personnalisés a imaginé un masque capable d’épouser la forme du visage. A la manière d’un vêtement taillé sur mesure. Pour l’utilisateur intéressé par un masque personnalisé, le procédé est très simple : il suffit de scanner son visage à l’aide d’une application téléchargeable sur smartphone. Et de créer ainsi son double numérique.A partir de ces images obtenues grâce à l’Intelligence artificielle, un masque virtuel est testé sur ce jumeau numérique. Jusqu’à ce qu’il s’adapte parfaitement à la morphologie du visage.@franceinfo.

#Culture

► Livraison, drive, revue inédite… Les librairies des Hauts-de-Seine en mode survie. De la « nourriture culturelle ». Voilà comment Johann Quintric, qui gère avec sa femme Laëtitia Roulier la librairie Gutenberg à Issy-les-Moulineaux, définit les livres en cette période de confinement. Alors, à l’instar de ce qui existe pour les repas, l’établissement s’est lancé, depuis quelques jours, dans la livraison à domicile. Une façon pour ces libraires de survivre pendant le confinement. Car la librairie Gutenberg est fragile : elle n’avait que quelques mois lorsqu’elle a dû fermer en mars dernier avec la mise en place du confinement. Le petit commerce indépendant est le fruit d’une jolie histoire. Lire la suite de l’article sur le site  @le_Parisien.

27 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 27 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Afrique

► Au Burkina Faso, Poupémania est une entreprise qui conçoit des poupées faites à la main. Dès le mois de mars, les artisans leur ont confectionné des masques. Exposées dans le magasin de Ouagadougou, elles rencontrent un vif succès et permettent ainsi de faire passer les messages de prévention et inciter les Burkinabè, qui ne tiennent pas compte des recommandations du gouvernement, à en porter. (Photo Olympia de Maismont / Afp). L’Afrique de l’Ouest au temps du coronavirus en photo.

#Consommation

► Maraîchers, enseignes de bricolage ou de vêtements, ils s’organisent pour vendre pendant le confinement en Hauts-de-France. À Avelin par exemple, une drive fermier a été installé dans le collège de la commune. Marie-Anne Hemelsdael, productrice de lait, vend 1200 kilos de beurre par semaine, contre 800 habituellement. « On sent que les gens sont chez eux et cuisinent », observe l’agricultrice. Si la demande des particuliers augmente, l’initiative permet aussi de palier les baisse de commandes suite aux fermetures des cantines scolaires. À Lille, des files sur plusieurs centaines de mètres s’étendent devant un magasin de bricolage. Les clients, filtrés à l’entrée, patientent jusqu’à 2h30 sur le parking pour faire leurs achats.  @franceinfo.

#Information

► « Depuis le XIXe siècle, la logique à l’oeuvre est que plus le temps est court entre un événement et l’information le dévoilant, mieux c’est pour la vérité et donc pour la démocratie. Or, c’est devenu faux : il n’y a plus de rapport entre vitesse et vérité. Plus le monde est immédiat, plus il est incompréhensible. Il va falloir ralentir. On ne peut pas tenir un pistolet sur la tempe du citoyen en lui disant informez-vous ! Les gens risquent de décrocher… », explique Dominique Wolton, directeur de recherche au CNRS, sur le site @LesEchos. Il publiera en juin « Vive l’incommunication. La victoire de l’Europe » (François Bourin éditeur).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Netflix, plus puissant que jamais. À retenir cette semaine : – Covid-19 : les leçons pour la couverture de la crise climatique ; – StopCovid : la députée experte du numérique Paula Forteza gagne la tenue d’un vote sur l’application de tracing ; – Les conférences virtuelles de WIRED sur l’avenir du travail et de la collaboration après Covid-19 ; – La future décennie sera décisive pour la liberté de la presse, la pandémie accentue les menaces pesant déjà sur les journalistes dans le monde entier ; – La foi en un Internet meilleur est surtout due au fait que c’est la seule chose qui nous reste actuellement…et elle s’estompe à mesure que les semaines de confinement s’écoulent.

#Culture

► Pendant le confinement les libraires dans le Grand Est s’organisent. Commerces jugés « ‘non indispensables » les librairies indépendantes n’ont eu d’autre choix que de baisser le rideau depuis le début du confinement. Non sans dénoncer la concurrence  »déloyale » de géants de la distribution comme Amazon ou encore la possibilité pour des hypermarchés de continuer à vendre des livres pendant cette période. Garder leurs clients et éviter qu’ils ne migrent définitivement vers d’autres horizons tel est bien l’enjeu pour ces structures qui tentent d’organiser leur propre système de vente en ligne, parfois de livraison et -comme le gouvernement les y autorise depuis le 14 avril- des systèmes de Click & Collect, autrement dit la possibilité pour les clients de venir retirer les livres qu’ils ont commandés, à l’entrée des magasins. Parmi ces libraires indépendants, beaucoup étaient prêts à sauter le pas, notamment tous ceux qui disposent déjà d’un site internet, d’un catalogue et qui peuvent organiser ce système de distribution. Et ça marche. @franceinfo

#Géolocalisation

► La Cnil demande « des garanties supplémentaires » sur la protection des données pour l’application de traçage StopCovidLa Cnil a demandé, dans un avis rendu public dimanche 26 avril, « certaines garanties supplémentaires » avant le lancement de l’application de traçage StopCovid. Cette dernière doit permettre de retrouver les contacts avec des personnes diagnostiquées positives au coronavirus. L’organisme veillant au respect des libertés dans le domaine numérique estime que dans un « contexte exceptionnel de gestion de crise », c’est-à-dire en accompagnement du déconfinement à partir du 11 mai, le dispositif est conforme aux exigences européennes de protection des données privées, « si certaines conditions sont respectées ». Parmi les garanties allant dans le bon sens, selon la Cnil : le principe du volontariat, ainsi que la possibilité d’utiliser un pseudonyme. @franceinfo.

#Industrie

► Aujourd’hui, les makers rivalisent de créativité pour imaginer des solutions à la pénurie d’équipements liée à la crise du coronavirus et, fait inédit, infusent de leur esprit les industriels. Ces expériences menées par les makers de concert avec les industriels pourraient-elles pérenniser une troisième voie de la production ? L’urgence est-elle en train de faire passer au mouvement maker son épreuve du feu ? Épreuve du feu dont il pourrait sortir grandi… et peut-être avec un modèle économique et social ? Lire l’entretien de la sociologue Isabelle Berrebi-Hoffmann, qui observe depuis plusieurs années le monde des fablabs et qui a notamment coécrit Makers. Enquête sur les laboratoires du changement social, (Seuil, 2018). @usbeketrica.

24 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 24 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

► Le phénomène s’est produit en Chine : après le déconfinement, les habitants ont déserté les transports en commun, qui ont vu leur fréquentation chuter de moitié, et les ventes de voitures ont explosé. En France, il y a fort à parier que les bus, métros et tramways soient délaissés, du fait de l’inévitable promiscuité qu’ils induisent aux heures de pointe. Pour éviter une recrudescence de la circulation automobile, le vélo pourrait bien s’imposer comme le moyen de déplacement idéal, avec un bilan carbone zéro, et un coût au kilomètre défiant toute concurrence. Il pourrait conquérir de nouveaux adeptes si la sécurité des cyclistes soit renforcée. A quoi ressembleront les pistes cyclables provisoires à Paris lors du déconfinementt ? @franceinfo. Légende image : Un couloir dédié aux cyclistes et leurs vélos, quai de la Prévalaye à Rennes (Ille-et-Vilaine). (Photo : D. Adémas / Maxppp).

#Quartier

Les quartiers à l’épreuve du Covid-19. Par Caroline Bray, philosophe sur l’immigration, l’integration et la laicité et Naïma M’Faddel, essayiste et conseillere en politique de la ville Depuis l’annonce du confinement par le président de la République le 16 mars dernier, de lourdes et fréquentes suspicions ont pesé quant à son respect par ce qu’il est convenu d’appeler dorénavant les populations des « quartiers populaires ». Cette interrogation pouvait paraître légitime et pertinente, ces quartiers étant confrontés depuis des décennies aux violences urbaines. Nous avons donc pu lire dès les débuts du confinement des articles pointant la difficulté des « banlieusards » à rester confinés chez eux, face à des forces de l’ordre parfois dépassées, suspectées elles aussi de ne pas y relever et dresser de contraventions comme partout ailleurs sur le territoire national. Lire la suite de l’article sur le site @i_montaigne.

#Géolocalisation

Déconfinement : « Pour être efficaces, il faut que les mesures de traçage soient acceptées ». Tribune de Cécile Maisonneuve, Présidente du think tank La Fabrique de la cité, experte de l’innovation urbaine et Yann Padova, Avocat au cabinet Baker McKenzie. En l’absence de traitement ou de vaccin, le retour à un fonctionnement normal de nos sociétés ne pourra se faire que progressivement, de manière sélective et non linéaire. Quelle que soit la stratégie choisie, les expériences asiatiques (Corée du Sud, Singapour, Chine) suggèrent que le déconfinement, même partiel, se structurera autour d’un triptyque indissociable : dépistage, données, distance sociale. Politiques, juridiques, culturels, voire philosophiques, les enjeux d’une telle stratégie sont majeurs dans les Etats démocratiques, qui doivent inventer une voie qui ne peut, ni ne doit, être celle empruntée par des régimes autoritaires. La démocratie et les valeurs européennes sont compatibles avec l’efficacité de l’action publique. Et les opposer revient à faire le jeu de ceux, déjà nombreux dans nos sociétés, qui sont progressivement séduits par les discours populistes, autoritaires et simplistes. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Ville

► La smart city, débats singuliers pour un modèle pluriel. Présentée comme un modèle futuriste de rationalisation et d’optimisation de l’urbain, la smart city est pourtant une frappée comme les autres villes par le coronavirus. La crise sanitaire rappelle la diversité des instances de la ville intelligente dans le monde et met en question l’idée d’un modèle homogène de smart city. Raphaël Languillon-Aussel, chargé d’études senior à La Fabrique de la Cité, dresse son portrait, ses limites et ses acquis dans deux nouvelles publications à découvrir sur le site de La Fabrique. Lire la suite de la présentation sur le site @FabriquelaCite.

#Commerce

► La société canadienne Shopify s’est pourtant imposé, en une dizaine d’années, comme l’une des plateformes d’e-commerce les plus populaires au monde qui permet à des individus et des entreprises de créer leurs propres magasins en ligne. Basée à Ottawa, au Canada, la société héberge aujourd’hui plus de 1 million de boutiques dans 175 pays, à qui elle permet de toucher aisément un public mondial. Un succès construit avec une philosophie à l’opposé de celle d’Amazon : rendre le commerce accessible à tous et épauler les entrepreneurs et commerçants indépendants. Depuis quelques semaines, la plateforme multiplie les initiatives pour aider les commerces qui le souhaitent à « pivoter » en ligne et soutenir ceux qui vendent déjà par son intermédiaire, nombre d’entre eux proposant des produits et services non-essentiels, durant la crise covid-19. @LesEchos.

► Quand on habite une grande ville, les choses sont relativement faciles, dans les territoires ruraux, en revanche, c’est parfois plus compliqué. C’est ce qui a poussé le club des entrepreneurs du sud Vienne à lancer une plateforme Consommons Sud-Vienne, sur Internet qui recense les artisans, les commerçants, les entrepreneurs du sud de la Vienne. Cette plateforme propose différentes catégories de services, de l’alimentaire à la plomberie en passant par l’emploi… En choisissant le secteur près de chez vous vous obtenez une liste de professionnels, près de chez vous, ouverts ou fermés. Mise en place le 23 avril, la plateforme compte déjà plus de 400 professionnels inscrits. @franceinfo

#Transport

► « L’urbanisme tactique favorise le (re)vivre ensemble ». Tribune de Matthieu Poumarède, professeur de droit à l’université Toulouse-Capitole.  Alors que la crise sanitaire a révélé un Etat fatigué, les villes auront un éminent rôle à jouer dans le déconfinement à venir. Distribution de masques, réouvertures des écoles, réorganisation des déplacements, etc., les villes doivent être réactives pour s’adapter à une situation inédite. Parmi d’autres outils, il est en un, l’urbanisme tactique, qui concilie plusieurs exigences qui ne manqueront pas de se faire jour dans le (trop fameux ?) monde d’après : un faible coût et une adaptabilité réelle aux besoins des habitants, qui doivent réapprendre à vivre ensemble en respectant des exigences sanitaires de distanciation. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Information

► Covid-19, les producteurs de podcasts s’adaptent. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Continuer à produire des podcasts sans contact humain et surtout sans studio d’enregistrement demande une réelle agilité et une bonne dose de créativité. Les producteurs et journalistes s’adaptent avec des notes vocales et interviews d’experts réalisées à distance montées avec les moyens du bord en télétravail. L’audio en ligne permet de se tenir informé mais aussi de décompresser, de s’ouvrir l’esprit et de partager une expérience collective, celle du confinement. Les habitudes de consommation se sont déplacées du matin à l’après-midi mais les auditeurs sont aux rendez-vous et les formats se multiplient. En France, la tendance est aux podcasts sur le « bigger picture » alors qu’aux Etats-Unis les podcasts d’info autour du Co-vid 19 explosent. Tour d’horizon des meilleurs formats à écouter durant cette période particulière. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Numérique

► Raphaël Grably. Notre schizophrénie numérique. La polémique Amazon illustre les ambivalences de la société au regard des outils numériques. Qu’attendons-nous vraiment des outils numériques ? La question est de plus en plus légitime, à mesure que se prolonge la crise sanitaire et économique liée au coronavirus. Ce 14 avril, Amazon était condamné à ne plus livrer que des produits « essentiels ». Si le jugement évoque des recommandations sanitaires mal respectées par le premier marchand en ligne au monde, le déchaînement anti-Amazon en dit long sur nos contradictions. Faut-il s’insurger contre le leader de la vente à distance, ou contre les files d’attente devant les supermarchés ? Des supermarchés qui multiplient depuis plusieurs années les caisses automatiques, mais qui se retrouvent en même temps critiqués pour la mobilisation de leurs troupes en magasin. Nous entendons également les cris d’orfraie contre l’application StopCovid, destinée à mieux suivre nos contacts avec les malades, qui se mêlent à l’impatience collective face à un confinement prolongé d’un mois. @lexpress.