26 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 26 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Commerce

x► Etats-Unis : banqueroutes en série pour les chaînes de grands magasins. Le Covid-19 aura été le coup de grâce. En une semaine, trois fleurons du commerce de détail aux Etats-Unis se sont déclarés en faillite. Après l’avalanche de banqueroutes de 2019 (plus de 9 000 magasins fermés), « l’apocalypse » du commerce de détail, selon l’expression de la presse américaine, semble devoir se confirmer. Vendredi 15 mai, la chaîne de grands magasins de vêtements, accessoires et cosmétiques, J.C. Penney, l’une des plus anciennes du pays, a demandé à être placée sous la protection du chapitre XI de la loi sur les faillites. Créée en 1902 par un fils de pasteur et fermier du Missouri, James Cash Penney, l’enseigne avait survécu à la Grande Dépression des années 1930. (…) Une semaine plus tôt, c’était la chaîne de grands magasins de luxe Neiman Marcus qui avait déposé un dossier de mise en faillite, après 113 ans d’existence. Le groupe de Dallas (Texas), qui possède également les enseignes Bergdorf Goodman et Horchow, avait dû mettre ses 14 000 salariés au chômage technique, en raison de la pandémie, alors qu’il a plus de 4 milliards de dollars de dettes. Il a préféré devancer les échéances : la plupart de ses magasins, à l’exception de ceux de Floride, sont encore fermés du fait des mesures sanitaires. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr. Légende image : Le parking vide du magasin J.C. Penney, dans le centre commercial de Woodbridge (New Jersey), le 21 mai. (Photo Lucas Jacson / Reuters).

#Ville

► D’autres imaginaires existent pour une ville intelligente. Dans un article initialement paru sur The Conversation, Nicolas Minvielle, spécialiste du design et de l’innovation, et Olivier Wathelet, chercheur et anthropologue, reviennent sur les scénarios de smart city qui peuplent nos imaginaires, et qui contiennent un certain nombre de craintes : totalitarisme, contrôle des émotions, surveillance permanente… Ils invitent à rendre ces imaginaires « plus souhaitables et plus riches ».  Le futur est peuplé de chimères. Certaines apparaissent comme étant plus fréquentes que d’autres. Traversant les époques en s’adaptant au style « futuriste » propre à chaque génération, elles constituent des attentions fictionnelles, selon le sociologue allemand Jens Beckert : du fait de leur présence récurrente au sein des imaginaires – ceux des films de science-fiction et des livres blancs prospectifs – ces objets imaginaires piègent la pensée en focalisant les débats vers eux. Quitte à rendre évident et souhaitable des visions en réalité peux désirables. Ainsi, nous connaissons tous la voiture volante, reconnue depuis la fin du XIXe siècle et les aquarelles d’Albert Robida. Leur défaut ? Orienter la projection dans une direction unique, focaliser la critique, et valider tacitement certains choix de société, en l’occurrence la permanence de la présence de voitures en ville ou encore l’hyper densité comme « loi naturelle » du développement des unités de peuplement.  Lire la suite de l’article sur le site @Lagazettefr.

#EtMaintenant

La « zone de rencontre » est-elle l’avenir du trottoir ? Avec le déconfinement, les trottoirs ont retrouvé leurs passants. Alors que la crise sanitaire pousse les citadins à se détourner des transports en commun, les trottoirs gagnent du terrain pour accueillir davantage de piétons dans de bonnes conditions. Leur élargissement est un enjeu important pour donner envie aux citadins de préférer la marche à pied à la voiture. Une belle revanche pour cette infrastructure, qui, depuis sa réinvention au XVIIIe siècle, a beaucoup servi, dans l’histoire, à débarrasser la chaussée du piéton. La création du trottoir a été « aussi et surtout un moyen de mettre de l’ordre dans la ville, afin de faciliter la circulation des voitures et des marchandises », souligne Virginie Milliot, maîtresse de conférences en anthropologie urbaine à l’université Paris-Nanterre. Dans la capitale, Depuis 1900, les trottoirs ont perdu plus de la moitié de leur surface. Pourtant, le changement est en marche. Par exemple, des rues piétonnières ont été mise en place dans de nombreux centres villes en France. Le déconfinement est « un laboratoire grandeur nature pour imaginer de nouvelles solutions afin d’élargir l’espace accordé au piéton », souligne Benoît Hiron. Responsable au Cerema, centre d’études qui vient de publier un guide « piéton et aménagement ». @lemondefr.

#Pollution

►Depuis le 11 mai, des masques chirurgicaux et des gants en latex sont retrouvés au large des côtes azuréennes. Samedi 23 mai, lors d’une plongée à Antibes, le lanceur d’alerte Laurent Lombard, fondateur de l’association Opération Mer Propre, en a retrouvé plusieurs. « Ca va devenir un vrai désastre écologique. Il y a une semaine, je ne voyais qu’un gant de temps en temps, ensuite, j’ai commencé à en voir de plus en plus, déplore le plongeur. Ce n’est que le début. Quand il va y avoir un gros orage, tous les masques et les gants jetés sur les trottoirs ou dans les égouts vont se retrouver en mer ». @franceinfo.

#IA

► Microsoft crée un super ordinateur dans le cloud consacré à l’intelligence artificielle. Ce sera l’un des cinq ordinateurs les plus puissants du monde, entièrement… virtuel. Il servira à faire de la traduction en temps réel ou même à écrire des programmes informatiques. L’annonce a été faite à l’occasion de la conférence internationale des développeurs de Microsoft, la Build 2020, qui se tient cette année entièrement en vidéo à cause de l’épidémie.Ce super ordinateur devrait être l’un des plus gros calculateurs informatiques de la planète. Micrososft explique qu’il comptera 285 000 cœurs de processeurs (alors qu’un ordinateur personnel en compte moins d’une dizaine) et 10 000 processeurs graphiques ultra-rapides. Et la particularité de ce monstre de puissance, c’est qu’il sera en quelque sorte virtuel, puisqu’il fonctionnera entièrement dans le cloud Azure de Microsoft. Sa puissance sera répartie à travers plusieurs data centers à travers le monde au lieu de se trouver en un seul endroit sous la forme d’une seule machine. @franceinfo.

#Santé

► L’IA, plus forte que l’humain contre le Covid-19 ? Les poumons des patients atteints par le Sars-Cov2 montrent des lésions spécifiques. En s’appuyant sur l’intelligence artificielle, le scanner donne des pronostics plus fiables que ceux des médecins. Dès le départ, les chercheurs et les médecins ont d’ailleurs imaginé s’appuyer sur les algorithmes pour automatiser le diagnostic des Covid-19. Leur but ? Faire aussi bien que les radiologues, mais surtout plus vite qu’eux. En effet, gagner du temps est un atout précieux pour orienter au plus tôt les patients dans les hôpitaux débordés. « C’est un défi de mettre au point une intelligence artificielle capable d’interpréter automatiquement et à la chaine les clichés pris sur les patients, mais ce n’est pas inatteignable, explique Pr Mathieu Lederlin, radiologue thoracique au CHU de Rennes. Les algorithmes d’intelligence artificielle existent déjà pour la radiologie classique. Et comme c’est le propre des algorithmes d’apprendre à la vitesse de l’éclair, il faut simplement les “nourrir” avec les bonnes données ». @franceinter.

#Surveillance

► Il ne tient qu’à nous que le coronavirus ne fasse pas sombrer nos libertés. Le risque, pour notre Etat de droit, est de voir les mesures d’urgence, par définition temporaire, devenir permanentes. Que soient écornés durablement les droits de s’exprimer, de se réunir, de manifester… Une vigilance citoyenne s’impose. Le samedi 23 mai, devant le tribunal judiciaire de Paris, une quinzaine de personnes guettent la sortie de trois de leurs proches, privés de liberté pendant quarante-huit heures après avoir manifesté leur soutien au personnel de l’hôpital Robert-Debré. L’affaire a été classée sans suite. Cela ne dissuade pas la Brav (brigade de répression de l’action violente) de verbaliser ceux qui les attendent, à commencer par leur avocate, au mépris des droits de la défense, 135 euros chacun. Une absence de discernement vite condamnée ? Eh bien non… La préfecture de police se félicitera de cette action dans un tweet : « Les rassemblements de plus de 10 personnes sont interdits en raison de l’état d’urgence sanitaire », rappelle-t-elle. Lire la suite de l’article sur le site @LObs.

25 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 25 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Réseau_5G

► Le coronavirus ralentit l’arrivée de la 5G en Europe. Comme la France, plusieurs autres pays d’Europe allant de l’Espagne à l’Autriche ont repoussé les enchères de certaines bandes de fréquences 5G en raison de l’épidémie. En mars, seul 20 % du spectre avait été alloué aux opérateurs. Bruxelles s’inquiète. Ces reports pourraient cependant accentuer le retard de l’Europe face aux Etats-Unis et à l’Asie sur la 5G. Selon Viavi Solutions, en février, 85 villes de Corée du Sud, le premier pays au monde à lancer la 5G en avril 2019, étaient couvertes. Contre 57 en Chine, 50 aux Etats-Unis, mais seulement… 31 au Royaume-Uni, 15 en Espagne et 10 en Allemagne ! En France, les opérateurs devaient lancer la 5G dans deux villes de leur choix dès cet été. Mais le report des fréquences décale d’autant l’arrivée de la 5G pour les consommateurs. @LesEchos. Légende image : L’Espagne (ici la place Oriente de Madrid) fait partie des pays ayant reporté une partie des enchères 5G en raison du coronavirus. (Photo : Rodrigo Jimenez / EFE / Sipa).

#Ville

► Travailler à 15 minutes de chez soi, ne pas tous arriver ou partir du bureau à la même heure, pistes cyclables temporaires… Ainsi la crise du Covid-19 a remis l’approche temporelle au cœur des politiques publiques.  À Rennes, avec son « bureau des temps », la ville cherche un nouveau rythme pour vivre une mobilité plus sereine. Ainsi la municipalité a réussi depuis 2012 à désencombrer sa ligne de métro en repoussant d’un quart d’heure l’horaire d’arrivée à la fac de 8.000 de ses étudiants. A Rennes comme à Paris, Lille ou Lyon, la stratégie de déconfinement repose en partie sur cette « mobilité apaisée » en lissant les flux aux heures de pointe. « Il est étonnant de voir à quel point on a toujours joué sur l’espace en agrandissant les voies d’accès et en augmentant la capacité des transports et pensé si tardivement à ce jeu sur le temps », relève Guy Baudelle, géographe et professeur à Rennes 2. Dans une tribune du 23 mai publiée par l’association Tempo Territorial, qui appelle à redonner un « nouvel élan » localement à un urbanisme des temps. @franceinfo.

► La ville du ¼ d’heure : pour un nouveau chrono urbanisme ! Par Carlos Moreno, Professeur, Expert Ville intelligente humaine Médaille de la Prospective 2019 de l’Académie d’Architecture. Nos villes-monde, partout sur la planète, concentrent encore et toujours l’essentiel de l’activité humaine, mais elles sont encore portées par le paradigme de l’ère du pétrole et de ses impacts sur la voirie et l’urbanisme en général. L’ère de la voiture omniprésente, associée à un mode de vie fondé sur la propriété de son véhicule comme élément de statut social, est encore présente, mais elle vacille. A l’heure des effets très visibles de l’impact climatique dans nos vies urbaines, une prise de conscience, heureusement, se généralise concernant nos villes devenues irrespirables par le triple effet des émissions produites par les bâtiments, les réseaux de chaleur et de froid, et le transport à essence tous azimuts. Lire la suite de la tribune sur le site @CarlosMorenoFr. A lire aussi : La ville du quart d’heure : pour un nouveau chrono-urbanisme  (@latribune).

#Energie

► Mobilisés déjà le lundi 18 mai, en Baie de Saint-Brieuc pour contrarier le début de nouvelles études en mer, les pêcheurs d’Erquy maintiennent la pression contre le projet d’Ailes Marines. Le samedi 23 mai, symboliquement, les pêcheurs ont échoué neuf de leurs bateaux sur la plage pour dire combien leur métier était en danger. Tous dénoncent un projet éolien gigantesque qui pourrait avoir un grave impact sur la ressource et le milieu marin dans son ensemble durant et après les travaux. Pour Julien Tréhorel, patron pêcheur et président de l’Association de Défense de l’Environnement et de la Pêche Artisanale dans le golfe Normandie Bretagne, ce projet « va conduire à la destruction des fonds. Le projet Ailes Marines est très loin du projet initial. Les travaux vont provoquer des résidus qui vont pousser les poissons et toutes les espèces à déserter nos zones de pêche », et d’ajouter que « Nous ne sommes pas contre l’éolien… mais au moins à 50 km de nos côtes, loin de nos zones de pêche. »

#Travail

► La semaine de 4 jours est-elle une bonne idée pour relancer l’économie ? La première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern aurait suggéré mercredi 20 mai, lors d’un live sur Facebook, la mise en place de la semaine de 4 jours, notamment pour relancer le tourisme dans le pays. Les citoyens néo-zélandais pourraient, grâce à ce temps libre, faire plus de week-ends prolongés et nourrir ce secteur économique essentiel pour le pays (5,6% du PIB). Pour autant, pas de loi en vue, juste une suggestion pour inspirer peut-être les entreprises ? Au Japon, en août 2019, Microsoft a expérimenté la semaine de 4 jours pendant 5 semaines et auprès de 2 300 employés. Résultat : les employés auraient été plus productifs et plus efficaces en réunion. La société aurait observé une hausse de 40% de la productivité et des ventes réalisées par les employés par rapport à la même période l’année passée. @usbeketrica.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► TikTok goes Disney. À retenir cette semaine : – Traçage – Le conseil d’État interdit les drones pour les contrôles des mesures sanitaires à Paris. Apple et Google lancent leur outil de contact tracing dans 22 pays, la France reste isolée, en attendant le vote de l’Assemblée concernant l’appli de contact tracing StopCovid. En même temps, la loi Hadopi est jugée contraire à la Constitution : le gouvernement français a quelques mois pour la réparer.  ; – Depuis le coronavirus, les médias locaux n’ont jamais été aussi importants ; – Après la crise, qu’est-ce qui attend les journalistes ? L’émergence d’une nouvelle économie des médias ; – Australie : le gouvernement prévoit de contourner les protections sur les données des journalistes ; – Comment l’Intelligence Artificielle se mobilise contre le Covid-19 ? ; – Au coeur de la course à la suprématie quantique.

#Monnaie

► Avec la crise du coronavirus, le grand bond des monnaies numériques. C’est comme si le Covid-19 avait disparu de Shenzhen. Depuis la fin du confinement, il y a maintenant six semaines, les 12,5 millions d’habitants de Shenzhen, mégalopole chinoise, ont repris le chemin du travail et des transports en commun. A ceci près qu’un certain nombre de fonctionnaires de la ville payent désormais leur titre de transport avec des « cryptoyuans », la nouvelle monnaie digitale lancée fin avril par Pékin. Le « cryptoyuan » est la première cryptomonnaie lancée par un Etat. Pour l’utiliser, les utilisateurs chinois doivent télécharger un portefeuille numérique. Puis scanner leur smartphone sur les bornes des bus comme ils le font depuis des années avec Alipay ou WeChat Pay. Derrière ce nouveau système se cachent plusieurs technologies : le pair à pair, la cryptographie et la blockchain, rendue célèbre par le bitcoin. Combinés, ces éléments permettent de faire circuler de la monnaie digitale directement d’un utilisateur à un autre sans avoir besoin d’intermédiaires – banques et organismes de paiement – pour garantir la sécurité des opérations. @lexpansion.

22 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 22 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ville

x► Patrick Bouchain : « L’harmonie, c’est ce qui fait la beauté de l’architecture ». Densité de population, logement exigu, rareté des espaces verts… L’épidémie a mis au centre la question de l’espace : en avoir, ou pas ; espace de verdure ou encore d’intimité. Alors que plus de trois quart des français sont des citadins, le contexte sanitaire fait mauvaise presse à la ville. Comment réinventer la ville ? Comment l’aimer encore, ne pas en avoir peur ? Faut-il y voir une formidable opportunité pour se réapproprier les espaces urbains ? Pour en parler, nous recevons Patrick Bouchain, grand prix de l’urbanisme 2019, au service d’une architecture à « Haute Qualité Humaine ». Il explique : « Aujourd’hui, si vous habitez un logement social, vous n’avez pas la capacité de vous adapter. On ne peut pas adapter son logement social à notre modèle de vie. Et toute personne ou architecture doit pouvoir laisser une trace de son locataire précédent. Il faut la réversibilité de l’architecture et repenser l’architecture de ces lieux avec les personnes vivant dans ses logements. » @franceculture. Légende image : Double exposition de femme regardant le paysage urbain, Shenzhen, Chine. (Photo : Jasper James / Getty).

#Energie

► Éolien: le grand revirement d’Emmanuel Macron. La feuille de route énergétique de la France à l’horizon 2028 est désormais gravée dans le marbre. Adoptée par décret gouvernemental le 21 avril, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) pour 2019-2028 affiche la volonté française de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité et de développer sur notre territoire les énergies renouvelables, tout particulièrement l’éolien. De quoi rendre fous de rage les adversaires de ces grands moulins à vent qui ont fleuri en France depuis plusieurs années, envahissant, au mépris de l’esthétique des paysages, certaines régions comme les Hauts-de-France, le Grand Est, le Centre-Val de Loire… La France compte quelque 8000 éoliennes sur son territoire. Demain, celles-ci seront près de 20.000, la PPE prévoyant d’ores et déjà la multiplication par 2,25 de la puissance installée de l’éolien terrestre d’ici à 2028. « La prolifération des éoliennes est ainsi inscrite au rang des priorités de notre pays. N’y avait-il pas de décisions plus urgentes, en ces temps de pandémie?» interrogent un certain nombre de personnalités dans une tribune publiée le 7 mai dans Le Figaro. @Le_Figaro.

#Economie

► Saône-et-Loire : Le PDG d’Eolane veut relocaliser en France… mais vendre le site de Montceau-les-Mines. L’entreprise Eolane compte 7 sites en France. Elle est spécialisée dans la fabrication de cartes électroniques. Il y a quelques années, le site de Saône-et-Loire faisait la une de la presse avec la fabrication de la tablette Qooq, une tablette culinaire made in France vantée jusque sur les plateaux de télévision américains d’Oprah Winfrey. D’un côté, un PDG qui se veut défenseur des relocalisations en France, de l’autre, le même PDG qui veut se séparer du site du Creusot. Au milieu, les 80 salariés du bassin minier s’inquiètent. Faute de repreneur fin juillet, le site de Montceau devrait fermer. @franceinfo.

#Travail

► Le marché immobilier de la Silicon Valley devrait se détendre. Facebook, qui offrait jusqu’à 15.000 dollars à ses nouveaux recrutés pour s’installer près de son quartier général de Menlo Park en Californie, imagine désormais son futur avec une large part de télétravail. Une semaine après l’annonce par Twitter que certains de ses employés pourront rester en télétravail «pour toujours », Facebook détaille avec plus de détails la façon dont il envisage d’organiser sa force de travail dans un monde post-Covid-19. « Nous serons l’entreprise la plus en avance au monde sur le travail à distance », a déclaré son PDG Mark Zuckerberg, qui estime ainsi que la moitié de ses employés travailleront de chez eux d’ici 5 à 10 ans. @LesEchos &@Le_Figaro.

#Covid19

► Ils sont une soixantaine assis devant un ordinateur portable, casque sur les oreilles, à s’être répartis les appels sur la plateforme bruxelloise de N-Allo, un des « call centers » partenaires de l’opération initiée par le gouvernement. En Belgique, pays de 11,5 millions d’habitants où le virus a fait plus de 9.000 morts, ce « traçage » est pris très au sérieux alors que les autorités n’ont autorisé qu’un déconfinement très progressif depuis quinze jours, par crainte d’un rebond de la pandémie. « Je voulais apporter une petite pierre à l’édifice du traçage et de l’éradication de la pandémie, faire avancer la cause », affirme Pierre Fournier, Bruxellois de 65 ans. Ainsi en Belgique, le « traceur Covid » est devenu un nouveau métier. @franceinfo

#Information

► « Le Covid-19 a changé la donne dans la lutte contre les fake news ». Elle est considérée outre-Atlantique comme une « héroïne de guerre ». Peu connue en France, la chercheuse Camille François est une référence sur la scène internationale en matière de lutte contre les fake news et les campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux. Elle explique que l’on « a constaté un volume sans précédent de désinformation autour du coronavirus, illustrant la viralité de la désinformation dans les situations de crise. Et on a noté quatre grands sous-types de contenus vraiment problématiques. D’abord une explosion des contenus racistes et anti-immigrants liés au coronavirus. On le voit très clairement à l’échelle globale dans nos analyses sur les discussions mondiales en ligne liées au Covid-19. C’est le cas par exemple aux États-Unis, en Italie, en France mais aussi en Inde. On a également eu une forte augmentation des contenus conspirationnistes. C’est très intéressant parce qu’on retrouve les théories du complot classiques qui ont finalement gagné énormément de terrain avec la crise sanitaire. » @20minutes.

#JeuVidéo

► Quand la vie quotidienne migre sur Animal Crossing, les acteurs économiques s’adaptent. Par Mathilde Flo’ch et Laure Delmoly, MediaLab de France Télévisions. La sortie fin mars 2020 d’ »Animal Crossing : New Horizons » sur la console Switch a suscité un engouement mondial. Le dernier opus du jeu vidéo s’est vendu à 11,77 millions d’unités en onze jours – 7ème jeu le plus vendu sur Switch – dopant les résultats du groupe japonais Nintendo. Si ce jeu, sorti au japon en 2001, était déjà un succès sur console portable avant la pandémie – plus de 31 millions d’exemplaires vendus pour la série – son cocktail de créativité et de bonne humeur a répondu au besoin d’évasion des citoyens durant le confinement. Plus qu’un simple univers ludique et réconfortant, Animal Crossing est devenu un véritable réseau social. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

20 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 20 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Culture

x► Des manchots amateurs d’art en balade au musée Nelson-Atkins de Kansas City. Les manchots aiment-ils l’art ? A défaut de savoir s’ils l’apprécient, ils n’y sont visiblement pas indifférents. C’est la conclusion que l’on peut tirer d’une expérience aussi touchante que drôle tentée par le musée d’art Nelson-Atkins de Kansas City, qui a invité récemment trois pensionnaires du zoo tout proche à découvrir les allées désertées du musée. Les deux institutions de la ville étaient en effet fermées pour cause de pandémie de coronavirus. @franceinfo. Légende image : Deux manchots visitent le musée Nelson-Atkins de Kansas City, le 6 mai 2020, en temps de quarantaine dûe au Covid-19. (Photo : Gabe Hopkins / The Nelso, Atkins Museum of arts).

#Ville

► Architectes et urbanistes planchent sur la ville de rêve post-confinement. Alors que le confinement a fait découvrir les vertus du télétravail et de la vie au vert, le « tout métropole » et la densification urbaine sont des concepts remis en question par urbanistes et architectes qui cherchent, utopie ou non, à dessiner la « ville du futur ». Architectes, urbanistes, maires, mouvements citoyens se mobilisaient depuis une dizaine d’années, sans être beaucoup écoutés, pour une ville où vivrait un « homo qualitus » respectueux de l’environnement dans des espaces dilatés. Ils se sentent désormais mieux épaulés par nombre de Français, qui ont pris goût au télétravail dans un environnement silencieux et vert. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges.

#Mobilité

► « Les piétons rendent la ville plus sûre. Ils doivent être au sommet de la hiérarchie des modes de déplacement, et le vélo ne vient qu’après ». Essor des mobilités douces, sacre de la bicyclette, retour en grâce de la voiture individuelle… Avec les conséquences sanitaires du coronavirus, quel mode de déplacement va profiter de la désaffection pour les transports publics ? Frédéric Héran, économiste des transports et urbaniste à l’université de Lille, a répondu à vos questions dans un tchat. Voir l’intégralité du tchat : « Un changement progressif dans nos manières de nous déplacer est inévitable ». Sur la place du piéton desn les villes, Frédéric Héran répond : « Oui, les piétons sont au fondement de l’urbanité. Ce sont eux qui animent la ville et la rendent plus sûre. Ce sont eux, aussi, les plus vertueux : vraiment aucune nuisance. Ils doivent être au sommet de la hiérarchie des modes de déplacement et le vélo ne vient qu’après, puis les transports publics et enfin la voiture. » @lemondefr

#Entreprise

► Robin Rivaton : Gafam, la métamorphose des superméchants. Il y a trois mois à peine, les journaux étaient remplis d’éditoriaux accusateurs sur les méfaits des géants de la technologie. L’un des cofondateurs de Facebook, Chris Hughes, avait même publié dans The New York Times un texte intitulé, « Il est temps de découper Facebook ». Le terme techlash – le retour de bâton contre la tech -, rentré dans le dictionnaire en 2019, s’affichait partout. Les ravages que créaient les réseaux sociaux, la concentration inédite des ressources, les accusations de surveillance nourrissaient un discours de plus en plus agressif sur la façon de réguler ces entreprises, des deux côtés de l’Atlantique. Puis nous fûmes renvoyés à nos pénates et les superméchants devinrent supergentils. Microsoft sauva nos réunions d’équipe, l’iPhone d’Apple fut la seule fenêtre sur l’extérieur, Amazon assura le ravitaillement essentiel en embauchant 175 000 personnes, et Facebook maintint les liens avec ceux que nous ne pouvions plus voir. Lire la suite de l’article sur le site @lexpansion.

#Société

► Lettres, photos, tweets : la collecte d’archives sur le confinement bat son plein. « La prise de conscience de la portée historique de cette période de confinement s’est imposée à nous assez rapidement, explique David Desbans, le responsable des archives de la ville d’Aubervilliers, une commune de Seine-Saint-Denis. Tout à coup nos vies privées et professionnelles ont été chamboulées et l’idée nous est venue qu’il fallait qu’on trouve un moyen d’archiver la mémoire de cette période particulière ». « Cette collecte a un intérêt pour les habitants de la commune mais elle sera aussi utile pour la recherche en général, comme témoignage d’une période inédite, qui restera dans les annales », poursuit-il. Collecter, compiler et archiver les instants de vies durant le confinement, telle est la démarche de plusieurs groupes d’archivistes en France. Cette période, que le FMI a surnommé « le Grand confinement », a contraint les archivistes à changer leurs méthodes de travail. @franceinfo.

#Média

► De mister K au mystère K.Par Hervé Brusini (journaliste, ancien rédacteur en chef de France Télévisions, prix Albert Londres). Vous arpentez les rues de Prague, cette capitale au charme d’antan mais dont nombre de vitrines sont bien celles de la consommation contemporaine de luxe. Et vous poussez une porte assez discrète. Ne vous fiez pas aux apparences. Là réside celui qui a su mettre en émoi les sphères françaises du gouvernement, de l’industrie, et de la presse. Vous pénétrez chez Daniel Kretinsky, à défaut d’en pénétrer encore le mystère. Le livre que Jérôme Lefilliâtre consacre à Daniel Kretinsky est une forme d’investissement. C’est bien le moins pour un ouvrage qui se veut le portrait fouillé d’un milliardaire touche à tout. Se le procurer revient à se donner les moyens d’être informé à propos de ce qu’est, au moins pour une petite partie, le grand capital(ainsi qu’on le disait jadis), ses intrigues, et ses héros avec Kretinsky pour figure de proue. C’est un voyage où l’on accompagne l’enquêteur dans ses rencontres directes avec les personnages de l’histoire. En l’occurrence, il s’agit de découvrir celui qui est d’ores et déjà présent dans le monde des affaires hexagonal, la quotidienneté des Français, de même que dans leur presse. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

19 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 19 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Documentaire

► Le 8 janvier, quand il embarque sur la Janjan, un rafiot de moins de 7m, Anthony, artiste polymorphe, prévoit une navigation d’un mois pour faire 400 km sur la Loire. Elle va durer trois mois. « La Loire, elle rappelle l’homme, dit Anthony. Et depuis que je navigue, je me suis toujours dit que je remonterai le fleuve à contre-courant au gré des vents ». L’essentiel pour le navigateur solitaire c’est « de se dire que c’est possible, d’arrêter de s’empêcher de faire et de prendre le temps… parce que ce n’est pas une aventure réservée aux riches mais une aventure riche offerte à tout le monde ». A regarder le replay du documentaire « A contre-courant » ou l’éloge de la lenteur sur le site de  France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. Légende image : La Janjan sur la Loire. / © François Guillement.

#Ville

► « Les villes doivent s’inspirer de la climatologie urbaine pour répondre à la crise sanitaire ». Mal conçue, la ville dense est un piège. Bien pensée, elle permet de répondre aux défis posés par les crises climatique et sanitaire, estime l’architecte new-yorkais Jeffrey Raven. « Nos grandes métropoles devraient aller voir du côté de la climatologie urbaine pour répondre aux défis posés par le Covid-19. Aux Etats-Unis comme en France, les quartiers qui paient le plus lourd tribut à la pandémie sont aussi ceux qui enregistrent les plus mauvais résultats en matière de santé publique et d’environnement. Les New-Yorkais les plus exposés à la crise climatique et au Covid-19 sont les mêmes : ce sont les populations des quartiers pauvres et enclavés. Ils vivent dans des logements surpeuplés et malsains, travaillent dans des conditions dangereuses et pâtissent d’un accès limité aux services de santé, aux parcs et à l’ensemble des services publics. » Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr

#Santé

► Comment l’intelligence artificielle est utilisée contre le Covid-19. Ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. D’un côté, le nouveau coronavirus SARS-CoV-2, qui s’est répandu d’une façon inattendue et globale sur la planète. De l’autre, l’intelligence artificielle (IA), qui a connu la même diffusion mondiale par ses succès dans les domaines de la reconnaissance d’images, des jeux (go, poker, jeux vidéo…), de la traduction automatique, de la reconnaissance de la parole, de la conduite sans pilote… Il était donc naturel que cette dernière cherche à s’attaquer au défi urgent du contrôle de la pandémie.Plus de 600 articles ou pré-soumissions d’articles relatant cette « bataille » ont été recensés par la base de données spécialisée Dimensions. « Ce qui frappe en analysant l’ensemble de ces études, c’est la grande variété des domaines concernés », souligne Joseph Bullock, membre du groupe Global Pulse de l’ONU et de l’université de Durham et coauteur d’un premier état de l’art sur les relations entre Covid-19 et IA. D’une quarantaine de références dans sa première version en mars, la bibliographie s’est étoffée de 50 études supplémentaires un mois plus tard, pour sa seconde version. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

► A Brest, des ingénieurs imaginent un respirateur artificiel plus intelligent. L’ENSTA Bretagne et son équipe de roboticiens viennent de développer un premier prototype de respirateur artificiel qui pourra détecter automatiquement les besoins en oxygène des patients. Un projet mené avec l’hôpital de Brest. « Ce premier prototype mise sur une technologie plus sophistiquée que celle utilisée dans les autres gros projets en cours, explique le professeur Erwan L’Her. C’est très prometteur car il nous donne la capacité d’avoir la main sur le logiciel qui pilote le ventilateur ». Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui car « un respirateur, c’est une boîte noire avec des réglages donnés qui nous laissent moins de marge de manœuvre ».@franceinfo.

► Doctolib installe une plateforme régionale à Nantes, 500 emplois à la clé. « Avec pour objectif de recruter 3 000 personnes dans les prochaines années, dont 500 pour le bureau nantais, Doctolib a fait le choix d’une nouvelle implantation, désormais en région, permettant d’attirer et de fidéliser de nouveaux collaborateurs », a indiqué dans un communiqué Nantes/Saint-Nazaire développement. La société de téléconsultation médicale dit avoir mené une enquête comparative entre dix métropoles françaises avant de porter son choix sur la capitale de la région Pays de la Loire. « Nous cherchions une ville offrant à la fois un vivier de talents sur les métiers du numérique, des profils commerciaux, service clients, et un cadre de vie agréable pour nos collaborateurs actuels et futurs. Nantes a parfaitement rempli le cahier des charges », a déclaré Matthieu Birach, DRH de Doctolib, cité dans le communiqué. @franceinfo.

#Géolocalisation

► StopCovid : les élus locaux veulent de la clarification sur sa mise en œuvre. Malgré les levées de bouclier d’une partie de la population, l’application StopCovid qui constitue l’un des maillons essentiels de la lutte contre le Covid-19 selon le Gouvernement sera lancée en juin prochain. Les élus locaux en contact direct avec la population dans la lutte contre l’épidémie, ont souhaité être associés aux réflexions sur l’ensemble des moyens et dispositifs dédiés, dont l’application de « contact tracing » StopCovid. Ils ont émis une note de préconisations.Pour mémoire cette application qui sera intégrée à l’éventail des moyens mis en œuvre pour endiguer la crise sanitaire, permet de prévenir ceux qui l’installeront sur leur mobile qu’ils ont été potentiellement en contact avec un individu porteur du Covid-19, sans connaitre pour autant l’identité de la personne ni les lieux de contamination. Cette application qui nécessite que les porteurs soient identifiés et donc localisés, même de manière anonyme et sans utilisation des données de traçage, autre que l’application, pose légitimement question dans un pays où le respect du droit privé est l’un des éléments fondateurs. @villeintelmag.

18 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 18 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

Pour les pêcheurs de la Baie, le futur parc éolien, "c'est la mort de notre activité" / © Valérie Chopin - France Télévisions► C’est une trentaine de pêcheurs de la Baie de Saint-Brieuc sont allés à la rencontre du Geo Ocean IV, le navire de la société hollandaise GEO XYZ, missionnée par RTE, le gestionnaire du Réseau de Transport d’ Électricité, pour effectuer des sondages sur les fonds marins. Il s’agit de réaliser des études préparatoires à l’enfouissement des câbles électriques qui doivent assurer le raccordement des futures éoliennes. Des prospections vues d’un très mauvais oeil par le monde de la pêche. Pour Grégory Métayer, patron du bateau de peche le Black Pearl II, « on nous met au pied du mur. Le but c’est de les dissuader de faire ces analyses. Ils risquent de nous priver de poissons qui peuvent partir ou mourir à cause de ces travaux.  Ils risquent de bousiller nos fonds marins. Et nous empêcher de travailler. On attend toujours les études ! » @franceinfo. Légende image : Pour les pêcheurs de la Baie, le futur parc éolien, « c’est la mort de notre activité ». (Photo : Valérie Chopin / France Télévisions).

#Covid19

► « Nous développons des caméras intelligentes qui analysent les trajectoires des personnes dans un espace physique, par exemple, un restaurant, un magasin ou un entrepôt. Si deux personnes sont trop proches l’une de l’autre, une alerte est diffusée, via une enceinte connectée. L’idée n’est pas de sanctionner les personnes, mais de les aider à prendre de nouvelles habitudes. (…) Aucune image n’est envoyée sur un cloud ou par Internet », explique Cécile Schmollgruber, co-fondatrice et PDG de StereoLabs. @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Télétravail à vie ? Les GAFAs, lanceurs de tendances. À retenir cette semaine : – Les Américains affirment dans un sondage que les deux sources principales de désinformation Covid-19 sont les réseaux sociaux et Donald Trump ; – Google et Facebook sont en train de devenir les patrons de l’industrie journalistique ; – La Converse, un nouveau média québécois « propulsé par un journalisme de dialogue » ; – Naomi Klein: Comment la big tech prévoit-elle de profiter de la pandémie ; – Après l’annonce du maintien du télétravail pour la majorité des entreprises de la tech nombreux sont les employés qui songent à aller vivre là où la vie est moins chère.

#Surveillance

►Le Conseil d’Etat a enjoint lundi 18 mai à l’Etat de cesser « sans délai » l’utilisation des dones à Paris pour surveiller le respect des règles du déconfinement. Pour la juridiction administrative, utiliser ainsi ces outils « caractérise une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la vie privée ». Pour l’Etat, cette identification n’est pas l’objectif visé avec l’usage de ces appareils : les drones permettent, ont-ils expliqué, de repérer des rassemblements interdits afin de déployer des forces de l’ordre pour disperser les personnes regroupées. @20minutes.

#Cybersécurité

► Depuis les premières heures du confinement et la généralisation du télétravail, les professionnels de la sécurité informatique des entreprises le scénario catastrophe : que le télétravail devienne une porte grande ouverte pour le Phishing, les virus informatiques et le vol de données sensibles dans les entreprises. L’éditeur en sécurité Barracuda Networks a ainsi enregistré en mars un bond de 667% des e-mails d’hameçonnage, une technique de fraude sur Internet qui vise à obtenir des renseignements confidentiels pour usurper l’identité de la victime, par rapport à fin février. « Les pirates ont profité de la détresse circonstancielle des gens pour opérer du phishing, tenter des fraudes, indique Gwénaël Rouillec, directeur de la cybersécurité de Huawei France, par exemple en prétextant d’offrir des masques pour se protéger du Covid, ou de donner de l’argent pour soutenir des hôpitaux. » @franceinfo.

#Loisirs

► Les cinémas sont encore fermés mais il est possible de sortir pour voir un film grâce au « drive in ». Ainsi ces projections en plein air sont organisées dans plusieurs villes de la région Provence Alpes et Côte d’Azur. Cette mode importée des Etats-Unis dans les années 1960 avait presque disparu en France. Avec la crise sanitaire, elle revient à la mode. L’un des premiers drives de France était installé à La Farlède, dans le Var, en 1967. Au lieu d’aller dans une salle obscure, il suffit de prendre sa voiture pour aller regarder un film sur un parking, en restant dans son véhicule. Pour la Fédération Nationale des Cinémas Français (FNCF), la priorité après le confinement est « la réouverture des salles ». Elle a publié un communiqué dans lequel elle s’inquiète du danger économique que représentent ces cinémas de plein air. @franceinfo.

► « Le virus va nous poser de gros problèmes. Le risque de se passer la maladie de manière horizontale par générations en partant en vacances existe. Et ce risque va entrainer des codes différents et moins chaleureux. Les vacances de 2020 vont être différentes, elles seront une parenthèse. Mais elles pourront également servir à renforcer l’offre touristique proposée pour 2021 », explique le sociologue Jean Viard sur le site de @franceculture

15 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 15 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Image

x► Jocelyn Calac est photographe et il a parcouru les rues de Rodez (Aveyron), sa ville natale, chaque jour pendant une heure et durant 58 jours pour témoigner de la période particulière du confinement. Un travail documentaire qui représente 700 photos est publié sur le Web sous le titre Carnet de bord Covid-19. « Tous les jours je sortais une heure marcher en ville, au feeling. Je choisissais des moments différents pour avoir des lumières et des ombres différentes, plus ou moins de monde, diriger mon regard différemment. » @franceinfo. Légende image : les oiseaux devenus très présents durant le confinement dans les rue de la préfecture de l’Aveyron. (Photo de Jocelyn Calac).

#Travail

► « Le télétravail “sans limite” peut assurément être dévastateur » Télétravail, conditions sanitaires, chômage partiel… quels droits et obligations avec le déconfinement ? Frédéric Géa, professeur de droit privé à la faculté de Nancy et spécialiste du droit du travail, a répondu, dans un tchat sur le site @lemondefr aux interrogations des internautes. L’enseignant fait notamment valoir que « le thème du télétravail est devenu central dans les préoccupations des employeurs et des salariés ». Il explique que « l’approche du télétravail a-t-elle évolué en cette période – avec la conscience de ses mérites et de ses inconvénients (surcharge de travail, limites entre vies professionnelle et personnelle qui s’estompent, isolement, difficulté à manager, sans parler de la difficulté à accomplir certaines activités par ce mode d’organisation du travail). Il faut reconnaître que la plupart des entreprises n’y étaient pas préparées en France. »

#Media

► Quand des journalistes bénévoles et solidaires débunkent les fake news. Par Mathilde Floc’h et Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Le déferlement de fake news n’est pas nouveau, mais il devient un réel enjeu de santé publique lorsqu’il surgit en pleine crise sanitaire. A ce propos, le documentaire « Plandemic » a déjà été visionné par 8 millions de spectateurs depuis sa sortie la semaine dernière.Alors que leur secteur des médias est frappé par les conséquences économiques du Covid-19, des journalistes pigistes, regroupés au sein du collectif « Journalistes Solidaires » décident de se consacrer au décryptage et à la vérification d’informations jugées douteuses. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

► Le tigre, la peur et l’info. Par Hervé Brusini (journaliste, ancien rédacteur en chef de France Télévisions, prix Albert Londres). Les temps de pandémie sont des temps de peur. Avec le Covid-19, exclusivement traité à longueur d’éditions en France comme dans le reste du monde, l’anxiété du public a vécu un paroxysme. Et l’information d’être plus que jamais confrontée à l’une des critiques les plus souvent formulées à son encontre, le caractère anxiogène des images, des récits. Le tout sur fond de défiance bien connue. Pourtant dans le même temps la demande d’information, n’a jamais été aussi forte. A lire la suite de l’article sur le site @metamedia

14 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 14 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

► En huit semaines, cette expérience mondiale induite par la crise du covid-19 a signifié une diminution des émissions de CO², de l’air moins polluée et une faune qui réinvestit des villes désertées par les humains confinés. Samira Karrach est co-directrice d’INVENT@UCA, un programme de l’Université Côte d’Azur rassemblant professionnels et étudiants. Elle a constaté que « nous avons tous vu passer ces photos, ces petites vidéos, ces articles de presse, ces petits événements nés du confinement. Pourquoi ne pas en faire un album, où la famille serait le monde entier, où chacun pourrait observer ou contribuer ? » Ainsi est né le projet Open map of the global pause, Lancée samedi 9 mai, cette carte compte déjà des contributions des quatre coins de la planète. @franceinfo. Légende image : Un nid de goéland observé sur la plage de galets de Nice le 27 avril durant le confinement ! (Photo : Valery Hache / Afp).

#Robotique

► Testé depuis le début d’avril au Médipôle de Lyon-Villeurbanne, le robot Nova aide à décontaminer les chambres des malades du Covid-19 grâce à son système de rayons ultra-violets. « L’arme de ce robot, c’est qu’il est. Il envoie une forte source lumineuse pulsée, capable d’éliminer tout élément pathogène : « bactéries, virus qui se trouvent à moins de 4 mètres, sont éliminés », explique le coordinateur des urgences au Médipôle de Lyon-Villeurbanne. @franceinfo. A lire aussi : L’entreprise française Shark Robotics a développé un petit robot qui permet de décontaminer les surfaces et l’air à distance. Le ministère italien de l’intérieur a décidé d’en tester deux avant de passer commande. (@Le_Figaro).

► La pandémie de coronavirus a un effet inattendu : elle favorise l’exploitation intensive de toutes sortes de robots, notamment en milieu médical. Dans l’hôpital Circolo de Varèse, en Lombardie, le robot Tommy se déplace de chambres en chambres au chevet des malades et il permet aux médecins de recueillir à distance des informations sur l’état de santé des patients et de communiquer avec eux. En Inde, à Chennai, le même genre de petits robots est utilisé, cette fois, pour apporter de la nourriture et des médicaments aux malades dans leurs chambres. En Allemagne et en France, dans des supermarchés ou des administrations, des robots sont utilisés pour accueillir et informer sur les consignes à suivre. A Tunis, des robots de fabrication locale chargés de faire respecter le confinement en patrouillant dans les rues et en diffusant des messages sonores. Des robots sont déjà utilisés à Wuhan pour livrer des médicaments aux patients diagnostiqués comme atteints par le Covid-19, ce qui réduit les contacts humains. @franceinfo.

#Ville

► « Les villes vont devoir se dédoubler ». La chronique de David Lacombled. Plus de la moitié de l’humanité habite en ville. Par la promiscuité dans leurs transports et dans les logements, les centres urbains contribuent à la propagation du virus. Les gestes barrières et, pendant un temps, le déconfinement n’ont pas d’autres objectifs que d’éloigner les êtres des uns des autres pour juguler la contamination. C’est tout le défi actuel des maires qui se doivent de remettre des flux au cœur de leur ville pour veiller à la bonne « administration de la maison », autrement dit l’économie de leur cité. Lire la suite de la chronique sur le site @Lopinion_fr.

#Santé

► L’intelligence artificielle pour compenser l’absence de tests Covid-19 dans les hôpitaux. Selon un article publié dans la revue Nature Medicine, des chercheurs britanniques du King’s College de Londres ont mis au point un diagnostic qui peut prédire si une personne a le Covid-19, non pas à partir de tests biologiques (prise de salive ou prise de sang) mais en fonction de ses symptômes.Le modèle informatique mis au point par ces chercheurs se base sur l’analyse de données recueillies auprès de 2,5 millions de personnes au Royaume-Uni et aux États-Unis qui ont téléchargé une application mobile leur permettant de décrire leurs symptômes. Résultat : l’intelligence artificielle qui en résulte serait capable de dire si un malade est atteint du Covid-19, avec une précision de près de 80%. À cette occasion, on s’est aperçu que le principal critère serait la perte d’odorat ou de goût, en plus de la toux, de la fatigue et de la perte d’appétit, combiné aux facteurs d’âge @franceinfo.

#Covid19

► La Chine expérimente le bracelet électronique sur des collégiens. En Chine, après les élèves de terminale et de troisième, leurs camarades des autres classes doivent reprendre les cours le 1er juin. En attendant, la capitale, Pékin, expérimente dès cette semaine un bracelet électronique dans les collèges de plus d’un tiers de ses districts. Xu vient justement de sortir de cours et de laisser le bracelet en plastique noir dans sa classe. Il le décrit : « il y a un morceau de métal qui touche ma peau ». Il ajoute : « quand le professeur passe à côté de moi, ma température s’affiche sur son écran de portable. » L’adolescent âgé de 15 ans n’est pas gêné par cette nouvelle technologie : « Je sais que c’est bien pour notre sécurité », dit-il. @franceinfo.

#Surveillance

► Créer des outils de déconfinement efficaces, c’est ce dont rêvent tous les gouvernements engagés dans la lutte contre le covid-19. Parmi ces outils, les logiciels de traçage ont la cote mais une entreprise nantaise veut mettre son expertise à la disposition d’un projet différent : le BaroCovid. L’application, si l’utilisateur le veut bien, utilise la fonction Bluetooth du smartphone. Lorsque deux personnes se croisent d’assez près pendant une certaine durée, le téléphone portable de chacun enregistre les références de l’autre dans son historique. Si l’une de ces personnes est testée positive au Covid-19, elles seront automatiquement alertées. @franceinfo.

13 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 13 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Image

x► Le confinement aura permis aux photographes de saisir ces images des grands boulevards ou artères vides mais aussi des scènes singulières. Deux sociologues, Gianni Haver et François Cardi, ont décryptées 11 photographies du confinement sur le site @franceculture. Légende image : « La photo de ma chère Addison et ma grand-mère Fluffy est devenue virale. Je ne vois personne de plus doux et de plus gentil pour diffuser un message d’amour et d’espoir », écrit Dominique Bigelow sur son compte Facebook le 5 avril. Elle est directrice des services d’urgence chez Mosaic Life Care à St. Joseph, Missouri, États-Unis.

#Transport

► Le vélo urbain est  grand gagnant de la crise sanitaire. « C’est un mouvement de fond, analyse Dominique Riou, chargé d’études au département Mobilité Transport de L’Institut Paris Région. Il est à la fois lié à la sortie de crise, aux conditions sanitaires, et c’est une opportunité. C’est difficile de dire que c’est grâce au covid…Mais il est clair que l’opportunité est grande. »  Pour Stein van Oosteren, porte-parole du collectif Vélo Ile-de-France, c’est un changement spectaculaire. « C’est extraordinaire ce qu’il se passe. On est loin d’une région 100 % cyclable mais je peux vous dire qu’en dix jours on a fait plus qu’on aurait fait en dix ans, en temps normal. » Et toutes les grandes villes, Montpellier, Marseille, Rennes, Nantes, Toulouse, Lyon, Lille, Dijon, Rouen, Paris, Tours, Clermont-Ferrand et bien d’autres s’y mettent, en lançant à la hâte leur propre plan vélo et en construisant des pistes cyclables temporaires. @villeintelmag.

► Dans cette période de déconfinement, le vélo électrique est plébiscité par les urbains. À Lys-Lez-Lannois, près de Lille (Nord), l’activité tourne à plein régime pour un fabricant de vélos électriques. « Au total, il y a près de 20 vélos qui vont sortir dans la journée de l’entrepôt. L’entreprise en a vendu par exemple 500 au mois d’avril, alors que l’année dernière, à la même période, il s’en écoulait 200 », précise Madjid Khiat, journaliste de France Télévisions. « Nous avons doublé nos effectifs, en passant de deux employés à 20 en l’espace de deux semaines. Nous avons recommandé une autre chaîne de production et nous avons embauché des CDD principalement », explique le responsable de l’atelier. Si le prix d’un vélo électrique reste plus élevé qu’un vélo classique, ceux qui souhaitent en acquérir un, peuvent bénéficier d’aides de la part de l’État ou des municipalités. @franceinfo

► Revue de liens : – Le vélo : star attendue du déconfinement, – Beaucoup de demandes de réparations et le “coup de pouce vélo” du gouvernement à la traîne ; – Le vélo comme solution alternative pour éviter les transports en commun ; – Le vélo préféré aux transports en commun ; – Les sept conseils pour circuler à vélo sans crainte et en sécurité ; – Neuilly : une piste cyclable provisoire pour relier La Défense et Paris ; – Pistes cyclables temporaires à Paris : l’association « 40 millions d’automobilistes » dénonce une « ségrégation sociale » ; – Déconfinement : Le vélo sera-t-il le nouveau mode de déplacement prisé après la crise sanitaire ? @franceinfo.

#Travail

► « Le télétravail n’est pas le travail comme avant. Mais c’est un travail quand même. Des études montrent que les personnes travaillent aussi bien sinon mieux qu’au bureau. Ils sont moins dispersés, moins dérangés. Et puis c’est une libération psychologique. Quand on est dans un open space, on est obligé de montrer qu’on travaille. Et cette représentation permanente occupe et accapare une partie de l’esprit qui explique pourquoi le télétravail est très efficace. », explique la philosophe Julia de Funès sur le site @franceculture.

► Une vaste expérimentation conduite par l’État finlandais conclut que les chômeurs ayant bénéficié d’un revenu de base inconditionnel sont en meilleure santé physique et mentale et retrouvent même un peu plus de travail que les autres chômeurs. Ainsi le 6 mai, une équipe de chercheurs finlandais publiait les résultats d’une étude menée sur deux années (2017-18). Durant cette période, 2 000 chômeurs finlandais âgés de 25 à 58 ans tirés au sort ont reçu chaque mois 560 euros. L’étude visait à observer le comportement de ces personnes vis-à-vis du retour à l’emploi mais aussi en termes de bien-être. « Les destinataires du revenu de base ont connu moins de stress, moins de symptômes dépressifs et ont de meilleurs fonctions cognitives que le groupe de contrôle », écrivent les chercheurs dans leur rapport. @usbeketrica.

#Covid19

► Comment l’intelligence artificielle peut faciliter le déconfinement. Et si l’intelligence artificielle permettait d’organiser le déconfinement dans les meilleures conditions possibles… Et d’anticiper la survenance d’une nouvelle vague. La gestion de la crise sanitaire engendrée par la pandémie Covid-19 a révélé de multiples failles. Ces échecs, pour l’essentiel, viennent du fait que les données de santé n’ont été ni collectées, ni échangées. Or l’intelligence artificielle se nourrit de données. Sans données c’est un système basé sur les règles qui s’impose. Le manque de disponibilité de ces informations standardisées nous a conduit collectivement à la catastrophe : les personnes à risque ne sont pas identifiées assez rapidement. Tel est le point de départ de l’article de Theodoros Evgeniou et Anton Ovchinnikov, tous deux professeurs à l’Insead, récemment publié dans la Harvard Business Review. @Challenges

12 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 12 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Surveillance

► A Singapour, un chien-robot baptisé Spot parcourt ainsi le parc Bishan-Ang Mo Kio depuis le 8 mai dernier. Celui-ci s’assure que les promeneurs respectent les règles de distanciation sociale en diffusant un message audio. Il doit également compter le nombre de personnes qu’il croise grâce aux multiples caméras dont il est doté, précise Numerama. Selon les autorités, le chien-robot ne cible pas des visages particuliers et « aucune donnée personnelle ne sera collectée ». Le chien n’est pas seul, un agent veille sur lui et est prêt à intervenir au moindre problème. @20minutes. Photo : Roslan Rahman / AFP.

#Données

► Début avril, Facebook annonçait la mise à disposition de jeux de données inédits sur les déplacements de la population, à destination d’équipes de chercheurs partout dans le monde. Agrégées et anonymisées, ces données, issues des informations enregistrées par l’application mobile du réseau social, devraient permettre de mieux prévoir l’apparition de prochains pics épidémiques, ou d’ajuster les politiques de santé publique, estimait alors le réseau social.  « A partir de ces données, combinées à des données de santé, nous pensons qu’on peut construire des modèles pour mieux comprendre la propagation de la pandémie, et avoir des algorithmes et des modèles qui auront un pouvoir prédictif plus élevé que les modèles actuels », explique Jamal Atif, professeur à l’Université Paris-Dauphine-PSL et coordinateur de l’initiative. @lemondefr

#Transport

► Depuis le mercredi 6 mai, la RATP et Île-de-France Mobilités ont lancé une nouvelle technologie de surveillance à la station Châtelet – Les Halles, pour  « déterminer le respect du port du masque à compter du 11 mai », comme l’explique la régie des transports. L’algorithme en question, actif aujourd’hui sur 6 caméras permet en effet « d’obtenir en temps réel le nombre exact et le pourcentage de personnes masquées ou non dans les espaces concernés », selon la RATP. La régie tente de rassurer en affirmant que cette « expérimentation ponctuelle« , d’une durée de trois mois, touche « un périmètre limité » et « n’a aucune finalité de verbalisation ». Datakalab, l’entreprise à l’origine du système, assure l’avoir conçu de façon à ne « pas collecter de données personnelles », mais uniquement pour « créer des statistiques agrégées et anonymes, sans pouvoir viser des individus ». @franceinfo.

#Industrie

► Les « fab labs », des usines de quartier pour réinventer la ville. Parti de Californie au début des années 2000, le mouvement des makers (ceux qui font par eux-mêmes) est discrètement arrivé en France une douzaine d’années plus tard, installant fab labs et makerspaces à Nantes, La Roche-sur-Yon, Nanterre, Amiens, Saint-Nazaire, Corte, Malakoff, Paris, Grenoble… La crise du Covid-19 l’a poussé sur le devant de la scène. De ces nouveaux espaces urbains truffés de machines de fabrication numérique, ouverts aux novices comme aux chevronnés, 300 000 visières sont déjà sorties, répondant à la demande locale urgente en matériel médical de protection. Elles ont été produites par impression 3D ou par une découpe laser par plus de cinq mille makers. Lieux ouverts équipés d’imprimantes 3D, découpe laser, fraiseuses, scies sauteuses et autres perceuses à ruban, les fab labs rendent accessibles des machines-outils – certaines ayant longtemps été réservées à l’industrie – à tous ceux qui le souhaitent : start-upeurs, artisans, designeurs, ingénieurs, mais aussi des habitants qui souhaitent réparer une machine, ou fabriquer eux-mêmes un meuble, par passion ou souci d’économie. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Alimentation

► « C’est tout le système alimentaire qu’il faut réimplanter sur le territoire ». La crise provoquée par le Covid-19 peut-elle entraîner une pénurie alimentaire massive ? Comment transformer notre système alimentaire pour le rendre durable et sûr face aux chocs à venir ? Les réponses de Félix Lallemand et Arthur Grimonpont, co-fondateurs des Greniers d’abondance, association dédiée aux questions de résilience alimentaire dans un entretien sur le site @usbeketrica. Ils expliquent que « La relocalisation ne doit pas être pour autant manichéenne, comme le caricature parfois l’agro-industrie pour s’y opposer. Chaque territoire a ses avantages et ses particularités : c’est évident que le blé tendre pousse mieux dans la Beauce qu’en Provence. Il va falloir opérer des arbitrages entre les coûts réels des transports et la productivité des denrées, et organiser une coopération entre les territoires. »

#Travail

► Frais professionnels, temps de travail, congés… Comment le télétravail est-il encadré depuis le déconfinement ? Cinq millions de Français ont télétravaillé durant les 55 jours de confinement. Une expérience nouvelle pour de nombreux salariés… dont une très grande partie vont devoir poursuivre leur activité depuis leur cuisine ou leur salon, même si le déconfinement a commencé. C’est d’ailleurs ce qu’affirmait la ministre du Travail Muriel Pénicaud, lundi 4 mai sur franceinfo : il est « raisonnable de dire » qu’un télétravail massif aura lieu au moins jusqu’à l’été pour réussir le déconfinement. À l’avenir, les grandes entreprises pourraient d’ailleurs le pérenniser, elles qui n’imaginent pas faire revenir « plus de 10% de leurs effectifs » tout de suite, indiquait, vendredi 8 mai sur franceinfo, Benoît Serre, vice-président délégué de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH). Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo

#Littérature

► Le second tome de S.A.R.R.A. paru en mars, est un « polar bioéthique sur l’intelligence artificielle »et il se déroule en grande partie dans la région des Hauts-de-France d’où est originaire son auteur, David Gruson. L’histoire se déroule en 2026. Une pandémie d’Ebola menace le monde. SARRA, une intelligence artificielle, doit sauver le monde en découvrant un vaccin contre ce fléau. « J’aurais préféré me tromper mais c’est vrai que ce récit trouve aujourd’hui beaucoup de résonances, en tout cas c’est ce que me renvoient les professionnels de santé. Et puis, certains détails vont au-delà du troublant : dans S.A.R.R.A., l’Europe est mise sous tutelle numérique avec un logiciel appelé… Pangolink, dont le logo est un pangolin. Dans le livre, on a recourt à des robots drones, ce qu’on retrouve aujourd’hui avec les débats sur le data tracking », explique l’auteur dans un entretien sur le site de France 3 Hauts-de-France. S.A.R.R.A est l’anagramme de la ville d’Arras. @franceinfo. A lire aussi : Coronavirus: ce polar d’anticipation rattrapé par la réalité du Covid-19 (@Challenges).