La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Covid19
► « C’est tellement bizarre de voir Strasbourg déserte ». Depuis l’entrée en vigueur du confinement, Elyxandro Cegarra, Photoreporter pour l’agence parisienne Panoramic et la ville de Strasbourg, ne reconnaît pas la ville dans laquelle il habite depuis maintenant cinq ans. « Ça me touche de voir les rues vides. Surtout la Petite France où normalement il y a des touristes partout qui se bousculent sur les terrasses. Là il n’y a plus personne. Tout est fermé. On dirait une ville fantôme. » Et « cela me rappelle l’atmosphère qui avait suivi l’attentat de Strasbourg ». Légende image : Une femme masquée dans le tramway à Strasbourg le 31 mars 2020. (Photo Elyxandro Cegarra).
#Géolocalisation
► « Il ne faut pas faire de traitement automatique par l’intelligence artificielle » d’un fichier des malades du coronavirus, alerte le Défenseur des droits. La création d’un fichier des malades du coronavirus « comporte un certain nombre de questions et de dangers qui touchent le secret médical, le consentement des personnes malades à être sur le fichier, et le droit qu’elles ont à demander de ne pas y être », a estimé ce lundi 4 mai le Défenseur des droits Jacques Toubon. « À supposer qu’on ait le droit de refuser d’être sur ce fichier, quelle en sera la conséquence ? », s’interroge Jacques Toubon. Il demande au Parlement d’inclure ce point directement dans la loi. « Il ne faut pas que l’on puisse faire de traitement automatique par l’intelligence artificielle d’un tel fichier, parce que ça ouvre naturellement à des risques de discrimination qui sont tout à fait considérables », estime le Défenseur des droits. « Je crois qu’il faut prendre des mesures qui peuvent restreindre nos libertés. Mais il faut accorder des garanties qui sont les garanties données par la justice », ajoute Jacques Toubon. @franceinfo
#Europe
► Les employés du port d’Anvers (Belgique) sont tenus de porter, depuis mai, un bracelet connecté pour s’assurer que la distanciation sociale est respectée. Selon Reuters, ces dispositifs seront fabriqués par la société Rombit, spécialiste des objets connectés professionnels et dont les produits sont déjà utilisés dans les environnements dangereux. Ils permettent ainsi d’informer un collaborateur lorsqu’un véhicule s’approche de lui, de prévenir quand un membre de l’équipe tombe à l’eau ou bien de donner l’accès à des zones restreintes.@LUsineDigitale
► Le Danemark a rouvert le 15 avril dernier les portes de ses écoles à ses plus jeunes élèves. Au programme : pupitres éloignés d’au moins 2m, interdiction des adultes (autres que les profs) dans les établissements, et cours en plein air dans la mesure du possible. @usbeketrica
► A Vilnius, capitale de la Lituanie, la plupart des commerces ont été autorisés à rouvrir le 27 avril. Le maire a décidé de céder l’espace public aux cafés et restaurants pour qu’ils puissent fonctionner. Et le centre de Vilinus s’est transformé en un gigantesque café en plein air, d’autant que la météo est printaniere.. @franceinfo.
#Agriculture
► Pour leur documentaire « Agriculteurs 3.0 », diffusé sur France 3 Pays de la Loire, les réalisateurs sont partis en immersion dans le monde agricole, pour se rendre compte des impacts des technologies numériques sur les pratiques agricoles. Leur constat est que l’agriculture est devenue numérique avec l’entrée dans les fermes d’ordinateurs, de logiciels, d’Internet et de production massive de datas. Une question de fond se pose de voir un secteur déjà dépendant de l’industrie de la chimie et du machinisme agricole, devenir lié de surcroît et de façon irréversible aux éditeurs de logiciels. @franceinfo
► Albi vise l’autosuffisance alimentaire, lentement, mais surement. Acheter ses légumes chez les producteurs locaux, les cultiver dans son jardin ou dans un jardin partagé, l’idée prospère, encore plus en cette période de crise sanitaire où nombreux sont ceux qui prennent conscience de la nécessité de se nourrir sainement tout en soutenant l’agriculture de proximité. Plusieurs villes n’ont pas attendu cette crise pour engager une démarche d’autosuffisance alimentaire. C’est le cas d’Albi chef-lieu du département du Tarn, en région Occitanie. Pour répondre à ces enjeux de développement durable, la ville d’Albi (51 000 habitants) qui fait office de pionnière en la matière, s’est engagée dès 2014 dans une réflexion sur l’autosuffisance alimentaire de son territoire, avec notamment une démarche pour une agriculture et une alimentation de proximité. Baptisé « Projet Alimentaire Territorial de l’Albigeois », cette initiative ambitieuse visait l’autosuffisance alimentaire pour 2020. Nous y sommes… « Permettre à un plus grand nombre de citadins d’accéder à une alimentation locale, saine et de qualité ». @villeintelmag