05 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 5 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Covid19

► Il projette ses hologrammes dans les rues de Paris pour offrir de la magie aux confinés. Certains chanceux peuvent apercevoir un zèbre ou un poisson depuis leur fenêtre, le soir venu. Le réalisateur Alexandre Zanetti parcourt les rues de Paris, deux soirs par semaine et diffuse ses « Zoologrammes » en 3D. « Comme les gens sont confinés, ils ne peuvent pas aller au cinéma. Je me suis alors demandé comment on pourrait les faire rêver. J’ai voulu leur apporter un peu de magie », explique-t-il. Son dispositif pourrait paraître rudimentaire : un camion, une toile et un projecteur. Mais il s’agit bien d’un concentré de technologie et surtout, de savoir-faire. Il travaille sur cette technologie depuis 6 ans. @franceinfo. Légende image : Le réalisateur Alexandre Zanetti projette ses « Zoologrammes » dans les rues de Paris pendant la durée du confinement. (Photo : Etieta Attali).

#Agriculture

► En Occitanie, les abeilles profitent du confinement qui réduit de manière drastique l’activité humaine. A Saint-Affrique en Aveyron, les apiculteurs ont constaté que le département ne fauche plus les bords de routes0 « Du coup, il y a plein de ressources pour les pollinisateurs, explique Bruno, apiculteur. De la même façon, les villes ne tondent plus les rond-points donc il y a plus de fleurs et les abeilles trouvent davantage à manger ». De quoi nourrir une réflexion pour les pratiques à adopter dans les années à venir. « Si j’ai 2 000 m² de terrain, au lieu de tout ratiboiser, pour « faire propre » comme on entend souvent, pourquoi ne pas en laisser un peu ? Est-ce que j’ai vraiment besoin de mes 2 000 m² ? », plaide Nadia, apicultrice. @franceinfo.

► Potager urbain : le goût de voir ses fruits et ses légumes pousser, même en ville ! Des potagers surelevés, de 30 à 80 centimètres, avec des couches en matières organiques, « en lasagnes ».  Sur des balcons ou directement en terre, les potagers urbains d’Anne Vallée permettent de se familiariser avec les légumes et leur plantation. « Il y a plein de gens qui rêvent d’un potager. Mais ce n’est pas si facile de faire pousser des choses » remarque-t-elle. Anne s’est installée dans la zone de Cap Malo, à côté de Rennes, où elle dispose d’un entrepôt et où elle travaille avec un salarié formé en horticulture. Elle propose un produit clé en main : le potager, avec les plants adaptés à la saison. « Je travaille avec des horticulteurs locaux, et un pépiniériste spécialisé dans les légumes rares et aromates. » Elle construit aussi le bardage, disponible en plusieurs matières, à envisager « par rapport à l’endroit où le potager sera installé ». @franceinfo.

#Monnaie

► « L’avantage d’une monnaie locale bien implantée, c’est qu’elle peut véritablement permettre de s’organiser pour vendre en circuits courts sur un territoire donné », explique Vincent, agriculteur dans le Loiret et co-fondateur de la monnaie locale le Passeur. Avec la mise en place du confinement, cet agriculteur est particulièrement sollicité pour la vente directe de ses produits, au même titre que de nombreux producteurs locaux de France. « Nous n’étions absolument pas préparés à ce flot de clients, beaucoup ont du mal à faire face à cette demande en termes de productions », explique-t-il. @franceinfo

#Géolocalisation

► Coronavirus : une petite entreprise de Chambéry, Lunabee Studio, travaille au développement de l’application StopCovid. Annoncée par le gouvernement pour accompagner le déconfinement, elle vise à identifier les malades du coronavirus et avertir les personnes ayant été en contact rapproché avec eux.  C’est la plus petite entreprise membre de ce projet. Un peu sur place, beaucoup en télétravail, six collaborateurs de Lunabee Studio sont à l’œuvre pour programmer des dizaines de milliers de lignes de codes informatiques. Et impossibles d’y jeter un œil, elles sont ultra confidentielles. « Il faut anticiper tout ce qui va potentiellement se passer sur le téléphone de l’utilisateur. Quand vous avez une application qui va être utilisée par des millions de personnes comme celle-ci, il y a énormément de cas qu’il faut prévoir. Il faut décrire au téléphone le comportement qu’il doit adopter dans ces millions de cas différents », résume Olivier Berni, co-fondateur de Lunabee Studio. @franceinfo

#Culture

► Sciences en Live, une plateforme internet pour apprendre et échanger avec des scientifiques pendant le confinement. Lancé le 8 avril dernier, le nouveau site, Sciences en Live, plateforme collaborative, veut « proposer des contenus très variés (maths, biologie, astronomie, etc.) pour favoriser le rapprochement entre scientifiques et grand public », explique Héloïse Dufour, directrice du cercle FSER (Fondation Schlumberger pour l’Education et la Recherche) qui est l’un des organismes qui portent la plateforme avec Le Café des Sciences, L’Amcsti, Tout Se Comprend – Robin Isnard, Le Collectif Conscience – Théo Silvagno. « On veut s’investir et participer à la vie du projet, par exemple sous forme de conférences en ligne depuis les locaux de Centre Sciences ou le laboratoire d’un chercheur », explique Olivier Morand, le directeur. Un projet qui pourrait reprendre et adapter le dispositif régional Science on tourne ! où « des lycéens regardent une vidéo de 25 minutes sur une thématique, et posent ensuite via une plateforme des questions en direct aux chercheurs ».@franceinfo.

#StreetArt

► L’artiste Vyrüs, Nicolas Flahaut de son vrai nom, est connu pour avoir réalisé plusieurs fresques, à Calais mais aussi dans le monde entier. Depuis plusieurs semaines, il offre régulièrement des toiles, qu’il a déposé dans les rues de sa ville natale. Une façon pour lui, de remettre un peu d’art et de couleurs dans le quotidien des habitants et de revenir à la source de son travail, l’art éphémère. « L’idée m’est venue simplement parce que je vidais mon atelier et que de vieilles toiles encadrées trainées. Je ne voulais pas jeter la plus grande (150 x 100) alors je lui ai remis un peu de couleurs et je l’ai exposée dans ma rue comme un cadeau offert aux passants. » Succés garanti, la toile trouve preneur et rapidement les réactions sur sa page Facebook se multiplient. @franceinfo.