11 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 11 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

► Avec le déconfinement et pour éviter une nouvelle propagation du virus, les transports en commun risquent d’être délaissés au profit du vélo ou de la voiture. Partant de ce constat, Amiens Métropole a pris des dispositions afin de faciliter les déplacements en ville. Pour la voiture, la vitesse est réduite à 30 km/h dans tout le centre-ville. En revanche, les déplacements en bus et à vélo sont privilégiés. Désormais, les accès au centre-ville seront aménagés en voies de circulation dédiées aux cyclistes. @franceinfo. Légende image : Photo d’illustration d’un vélo en ville. (Photo : Simon Daval / MaxPPP).

#Ville

► Google abandonne son projet de smart city à Toronto. « Il est devenu trop difficile de rendre le projet de 5 hectares viable financièrement sans sacrifier des éléments essentiels du plan, a expliqué Daniel Doctoroff, le PDG de Sidewalk Labs, société filiale comme Google d’Alphabet, le jeudi 7 mai. Après de longues délibérations, nous avons conclu qu’il n’était plus logique de continuer le projet. ». Ce projet de quartier futuriste, qui devait, selon son promoteur, générer 44 000 emplois permanents et 4,3 milliards de dollars canadiens (2,84 milliards d’euros) de recettes fiscales d’ici 2040, faisait face à une opposition locale de plus en plus forte. Si le maire de la ville a regretté cette décision, le mouvement citoyen #BlockSidewalk s’est, lui, tout de suite réjoui : « Nous venons d’envoyer un message à la Silicon Valley au nom de tous ceux dans le monde qui se battent contre la Big Tech dans leurs villes, » a ainsi déclaré Julie Beddoes, l’une de ses porte-parole. @LUsineDigitale. A lire : Google invoque la crise économique liée au coronavirus pour abandonner ses plans controversés de quartier futuriste à Toronto. (@lemondefr) et Pourquoi la polémique, dès l’annonce de cette intrusion de Google l’urbanisme de la métropole canadienne ? Lire l’article de publié en mars sur le site @Sciences_Avenir.

#Territoire

► Le confinement a-t-il vraiment ravivé le clivage entre Paris et la province ? Il y a le ciel, le soleil et la mer. Surtout, il n’y a pas le coronavirus. A l’heure où la France entame son déconfinement, lundi 11 mai, la carte publiée quotidiennement par Santé Publique France le confirme : les départements de la façade atlantique, comme ceux du Sud et du Centre, restent « verts ». Le virus y circule peu. Il ne circule d’ailleurs encore activement qu’à Paris et dans le Val d’Oise, en ce qui concerne la métropole. C’est pourtant vers la capitale que rentrent désormais les « exilés du Covid-19 », ces Franciliens qui avaient rejoint à la hâte familles et amis dès l’annonce du confinement le soir du 16 mars dernier. Voire plus tard, en bravant les interdits. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

#Audiovisuel

► Télévision confinée : des formats authentiques et interactifs qui plaisent. Par Adrien Joly, consultant indépendant, billet invité. Des émissions TV transformées en « Instagram Direct » ou « Facebook Live », des journalistes en duplex depuis leur salon, les médias ont dû s’adapter aux réductions d’effectifs et de moyens tout en maintenant la « continuité de production ». De nouveaux formats, moins fabriqués, plus spontanés ont vu le jour. Une façon pour les médias traditionnels de ré-injecter une dose d’authenticité et d’opérer un rapprochement significatif avec leur audience sur les réseaux sociaux. Tour d’horizon des dispositifs mis en place depuis le début du confinement. Lire la suite de l’article du site @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le moment de rendre des comptes pour Amazon ?. À retenir cette semaine : – C’est un moment clé pour changer la perception des grands médias d’information par le public ; – Pour réduire des émissions de gaz à effet de serre, les décideurs politiques et les entreprises devraient continuer à encourager le télétravail même après la crise ; – L’impression 3D a finalement trouvé un marché avec la pandémie Covid-19 ; – Emmanuel Durand, PDG de Snapchat France, explique comment le réseau social s’est adapté à la crise du coronavirus ; – Open space et pandémie de Covid-19 ne font pas bon ménage. Le recul temporaire de l’open space pourrait-il entraîner sa disparition ?

#Culture

► Mardi 12 mai, se tiendra la première projection de six films au cinéma en drive-in pour les habitants de Crest dans la Drôme. C’est la société coopérative et participative de cinémas de Drôme et d’Ardèche, la Scop Le Navire qui a répondu à la demande de la mairie de Crest dans la Drôme, la Scop Le Navire va mettre en place du cinéma en drive-in sur la place du Champ-de-Mars à Crest. La première projection est prévue le mardi 12 mai à 21h30, six films devraient être programmés dans ces conditions exceptionnelles. « On a besoin de travailler comme les autres… le drive-in au cinéma des années 50, çà fait longtemps que cela a disparu, même aux Etats-Unis mais comme on ne peut rien faire d’autre… c’est l’occasion qui fait le larron mais ce n’est pas quelque chose que l’on a proposé », explique Christophe Maffi, gérant de la Scop Le Navire. @franceinfo. A lire aussi : Après le confinement, le grand retour des cinémas drive-in ? Les cinémas drive-in, ces projections en plein air où les spectateurs restent dans leur voiture, bénéficient dans certains pays d’un regain d’intérêt lié à l’épidémie de Covid-19, notamment parce qu’ils permettent un meilleur respect des mesures de distanciation sociale. Le déconfinement signera-t-il leur grand retour ? @usbeketrica.

#Numérique

► L’épidémie de coronavirus est-elle un avant-goût du monde de demain pour les métiers du numérique ? A l’heure où une crise économique provoquée par la pandémie est annoncée, quel avenir attend les professionnels du web jusque-là très demandés ? Les entreprises vont-elles réduire leur budget de développement ? Le travail en free-lance va-t-il s’imposer ? Devenir un pro du web en l’espace de huit mois (dont deux en entreprise), c’est la promesse des Access Code School qui forment des développeurs. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.