28 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Consommation

► Trier, réemployer, réparer, entretenir : confinés, quatre conseils pour une consommation plus sobre. En cette période de sédentarité contrainte, nos achats sont drastiquement réduits : cafés, restaurants et magasins sont pour la plupart fermés, nos dépenses hors loyers et énergie se résument donc globalement à l’alimentation. Le 9 avril, l’Insee annonçait que la consommation des Français avait chuté de 35 % depuis le 16 mars, veille de la mise en place du confinement. L’occasion de questionner nos besoins réels, de redécouvrir toutes les ressources que renferment nos maisons et nos appartements, et de faire le tri entre l’utile et l’artificiel. Depuis 1960, les ménages ont multiplié par trois leur consommation, comme le rappelle l’Ademe. Et chacun de nous génère en moyenne 568 kg de déchets par an, soit deux fois plus qu’il y a 40 ans. Lire la suite de la tribune de Pierre Galio, Chef du service « Consommation et prévention » à l’Ademe (Agence de la transition écologique), sur le site @FR_Conversation. Légende image : Un Français sur deux affirme avoir déjà réparé lui-même un objet électronique. (Photo : @kilianphoto / Unsplash, by-nc-sa).

#Industrie

► Les fab lab apportent des solutions concrètes et locales à la crise du Covid-19. Le 28 mars, le gouvernement français annonçait une commande de plus d’un milliard de masques à la Chine, qui arriveront d’ici fin juin. En attendant, les fab lab et les makers se mobilisent pour aider les soignants à faire leur travail dans de bonnes conditions. Le but des fab lab est de concevoir des solutions à des problèmes locaux et de permettre l’essaimage de ces solutions à l’échelle mondiale grâce à une logique d’ouverture passant par la documentation et le partage. Avec des communautés très distribuées, il est parfois difficile d’essaimer, mais plusieurs projets innovants démontrent la force de la démarche, comme les prothèses imprimées en 3D et, en ce moment même, les visières contre le Covid-19. Lire la suite de la tribune de Kevin Lhoste, responsable du Makerlab au CRI, sur le site @FR_Conversation.

#Internet

► « Les dialogues par écrans interposés sont déstabilisants » : avec le confinement, la médiation familiale se réinvente. Comment assurer la médiation familiale en situation de confinement généralisé ? Depuis le 17 mars, la question pousse les professionnels de la région lyonnaise à réinventer leur pratique, afin d’aider couples et familles à retrouver la fluidité des relations humaines. « Nous avons appelé toutes les familles pour leur signaler que nous étions toujours là, qu’elles pouvaient compter sur nous », explique Véronique Jacquemain. La directrice du Centre de la famille et de la médiation (CFM) constate : « Après un temps de sidération, nous avons ressenti le besoin de reprendre le travail dans cette période si particulière d’isolement. » @lemondefr

#Numérique

► Sommes-nous égaux face aux écrans en période de confinement ? par Jocelyn Lachance enseignant-chercheur en sociologie, Université de Pau et auteur de l’ouvrage « La famille connecté » (érès, 2019). Faut-il rester joignable à tout moment ou débrancher de temps à autre son smartphones ? À partir de quel âge autoriser ses enfants à s’inscrire sur des réseaux sociaux ? Combien de temps les laisser surfer sur Internet ? Dans un monde numérique, ces questions se multiplient : les individus doivent constamment se positionner, faire des choix, se poser des limites quant à leurs communication et leur consommation d’informations en ligne. En temps « normal », les parents et leurs enfants éprouvent déjà des difficultés à gérer ces usages, et l’on observe beaucoup de disparités entre les familles, du sentiment de maîtrise à la perte de contrôle totale. En quoi l’expérience de confinement amplifie-t-elle ces inégalités ? Alors que l’autonomie passait auparavant par des actes de déconnexion, comment se traduit-elle quand la plupart des échanges avec l’extérieur dépendent des écrans ? Lire la suite de l’article sur le site @FR_Conversation.

#Géolocalisation

► « Si les citoyens ne s’intéressent pas à leur vie privée, rien ne peut arrêter le gouvernement ». La France « y réfléchit ». Alors que certains pays ont mis en place des dispositifs numériques plus ou moins intrusifs pour suivre l’évolution de la propagation du Covid-19 au sein de leur population, le cabinet du secrétaire d’État au Numérique Cédric O indique à RTL que « des contacts sont en cours afin de mieux comprendre les solutions technologiques retenues par nos partenaires et évaluer leur intérêt sanitaire ». Quelles formes pourraient prendre de tels outils ? Les pistes sont nombreuses. Lire les entretien avec quatre hackers éthiques taïwanais autour des questions de traçage numérique et de civic tech à l’heure de la pandémie, sur le site @usbeketrica.

#Covid19

► A Marignane (Bouches-du-Rhône) : l’Intelligence Artificielle sculpte des masques personnalisés. Avec la fin du confinement, le port du masque va s’imposer dans notre vie. Certaines catégories professionnelles vont devoir le porter des journées entières. AnaToscope, société montpelliéraine spécialisée dans des dispositifs médicaux personnalisés a imaginé un masque capable d’épouser la forme du visage. A la manière d’un vêtement taillé sur mesure. Pour l’utilisateur intéressé par un masque personnalisé, le procédé est très simple : il suffit de scanner son visage à l’aide d’une application téléchargeable sur smartphone. Et de créer ainsi son double numérique.A partir de ces images obtenues grâce à l’Intelligence artificielle, un masque virtuel est testé sur ce jumeau numérique. Jusqu’à ce qu’il s’adapte parfaitement à la morphologie du visage.@franceinfo.

#Culture

► Livraison, drive, revue inédite… Les librairies des Hauts-de-Seine en mode survie. De la « nourriture culturelle ». Voilà comment Johann Quintric, qui gère avec sa femme Laëtitia Roulier la librairie Gutenberg à Issy-les-Moulineaux, définit les livres en cette période de confinement. Alors, à l’instar de ce qui existe pour les repas, l’établissement s’est lancé, depuis quelques jours, dans la livraison à domicile. Une façon pour ces libraires de survivre pendant le confinement. Car la librairie Gutenberg est fragile : elle n’avait que quelques mois lorsqu’elle a dû fermer en mars dernier avec la mise en place du confinement. Le petit commerce indépendant est le fruit d’une jolie histoire. Lire la suite de l’article sur le site  @le_Parisien.