09 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 9 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Covid19

x► L’Italie, vient de terminer son premier mois de quarantaine le jeudi 9 avril. « On voudrait qu’il soit maintenu tant que cela est nécessaire, car on ne veut pas se dire qu’il n’a servi à rien. Si on se déconfine trop vite, il va y avoir une nouvelle vague et tout ça aura été inutile. Alors on préfère continuer pour que ça soit concluant. », témoigne Alice, 28 ans, habitant à Cuneo dans le Piémont. Lire l’article sur le site @LeHuffPost : Comment un mois de confinement a changé les Italiens. Légende image : une femme portant un masque chirurgical à Venise pendant le premier mois de confinement en Italie. (Photo Associated Press).

#Santé

► La jeune entreprise Nabla, spécialisée dans le domaine de l’intelligence artificielle travaillait secrètement depuis six mois sur un produit visant à démocratiser la médecine préventive. Pour répondre à l’épidémie de Covid-19, elle a développé une plateforme permettant aux patients de poser des questions à des médecins en ligne et gratuitement. Il s’agit d’une des start-up les plus courtisées par les investisseurs dans la French Tech. Depuis son lancement à l’été 2018, l’équipe de Nabla, composée d’anciens de Facebook et d’Aufeminin, était restée discrète sur ses activités. La crise du coronavirus la pousse à lever le voile sur ses plans d’avenir. Durant un an, des prototypes ont été développés dans différents secteurs. Mais c’est seulement il y a six mois que la jeune pousse a trouvé sa voie. « Notre philosophie a toujours été d’augmenter les humains plutôt que de les remplacer, indique Delphine Groll, cofondatrice et directrice des opérations de Nabla. Lorsque nous nous sommes intéressés au secteur de la santé, nous avons compris que le potentiel en la matière était immense. » Une analyse validée par l’un des conseillers de l’entreprise, le prestigieux Yann LeCun, lauréat du prix Turing. @LesEchos.

#Commerce

► En période de confinement, Deliveroo et Uber Eats accélèrent avec la grande distribution alors que de très nombreux restaurants ont bel et bien fermé. « On regardait depuis longtemps le secteur de la livraison des courses à domicile, concède Stéphane Ficaja, directeur général d’Uber Eats en France. Si on arrive à fournir de la nourriture préparée, on devait pouvoir livrer des produits de supermarché. Ce qui s’est passé dans les dernières semaines, nous a permis d’accélérer le mouvement. Nous avons vu une opportunité business et le bon moment pour lancer le service. » « Les acteurs des grandes surfaces alimentaires avaient ce trou dans la raquette, analyse Yves Marin, expert de la grande distribution chez Bartle. Ils étaient pris par les acteurs du dernier kilomètre. L’accélération des besoins à domicile, qui va sûrement durer jusqu’à l’automne, pourrait laisser une trace durable. » @Challenges.

#Industrie

► Pourquoi le Covid-19 va (aussi) propager le mouvement maker. Avec la crise sanitaire, la « nouvelle révolution industrielle » dont parlait Chris Anderson dans son ouvrage de 2012 semble s’être enclenchée. Ainsi dans un rapport intitulé « Innovations technologiques et performance industrielle globale : l’exemple de l’impression 3D », publié en mars 2015, le CESE (Conseil Économique Social et Environnemental) considérait même l’impression 3D « comme l’une des technologies liées au numérique susceptibles de transformer profondément […] les modes de production et, par conséquent, les modèles économiques actuels ». Une preuve grandeur nature : à Paris, un parc de 60 imprimantes 3D a été installé par l’AP-HP dans l’hôpital Cochin et produit depuis le vendredi 3 avril des pièces de rechange pour masques, respirateurs et lunettes de protection. Si une relocalisation « n’est plus une option mais une condition de survie de nos systèmes économiques et sociaux », comme le titrait une récente tribune parue dans le Monde. Le revenu universel est sérieusement envisagé et dont l’un des objectifs est de séparer « le temps contraint pour gagner sa vie et le temps libre pour réaliser son humanité ». @usbeketrica.

#Géolocalisation

► Application StopCovid : ces nombreuses difficultés qui attendent le gouvernement. L’application s’appuie sur le Bluetooth, qui permet aux smartphones d’identifier des appareils à proximité. Près de huit Français sur dix possèdent un smartphone équipé d’un capteur Bluetooth. Mais cette technologie a aussi ses limites. « Nous ne sommes pas certains de réussir à franchir toutes les barrières technologiques, car le Bluetooth n’a pas été prévu pour mesurer des distances entre les personnes », prévient Cédric O. Pour Gérôme Billois, le Bluetooth est toutefois « la technologie la plus adaptée et la plus diffusée à l’heure actuelle ». « C’est certainement le meilleur compromis », selon cet expert en cybersécurité au cabinet Wavestone, joint par l’Express. « Elle est suffisamment précise, surtout en comparaison du bornage 3G ou 4G, où dans certaines zones, la précision est de plusieurs centaines de mètres », relate-t-il. Selon une étude réalisée par l’université britannique d’Oxford et publiée le 31 mars dans la revue Science, pour qu’une application de ce genre soit efficace, il faut qu’au moins 60 % de la population la télécharge. @LExpress.

► Après avoir évoqué la possible mise en place d’une application de suivi des personnes (StopCovid) dont le fonctionnement reste à définir, le secrétariat d’Etat au numérique multiplie les hypothèses de travail. Plusieurs solutions technologiques pourraient être mises au point pour répondre à divers besoin: appuyer la compréhension épidémiologique du virus, d’améliorer le traitement sanitaire de la crise ou encore de faciliter la sortie de confinement. Elles viendraient en complément d’autres mesures, particulièrement sanitaires (tests, port du masque, gestes barrières…). Par ailleurs, Cédric O évoque « La participation à l’initiative européenne Pan-European Privacy-Preserving Proximity Tracing (PEPP-PT) à travers le projet «Stop Covid ». ECette initiative vise aussi à partager les meilleures pratiques et les solutions déployées dans tous les pays de l’Union à commencer par nos voisins italiens et espagnols, @Le_Figaro.

► La piste numérique pour aider au déconfinement se précise. Suivant l’avis du conseil scientifique Covid-19, le gouvernement étudie de près les solutions numériques pour sortir du confinement. Le traçage de contacts à l’aide du signal Bluetooth des téléphones serait privilégié. Et tandis que le Parlement affirme sa « vigilance » sur ce sujet ultrasensible, le contrôleur européen à la protection des données plaide pour une application européenne. Le gouvernement semble ainsi se rallier à l’avis du conseil scientifique Covid-19 du 2 avril qui l’invite à étudier « les nouveaux outils numériques permettant de renforcer l’efficacité du contrôle sanitaire de l’épidémie ». Plus précisément, la France étudierait avec d’autres pays européens l’usage de la technologie Bluetooth pour retracer les contacts d’une personne contaminée à partir de ses déplacements et éviter ainsi de nouvelles envolées des contaminations au moment du déconfinement. Ce système dit de « back tracking », déployé à Singapour via l’application facultative TraceTogether, a fait l’objet d’une analyse détaillée par Terra Nova. Lire la suite de l’article sur le site @localtis.

► Revue de liens : – « StopCovid » : sept questions sur la future appli du gouvernement. Le ministre de la Santé, Olivier Véran et le secrétaire d’Etat au Numérique, Cédric O, ont confirmé ce mercredi travailler sur une application mobile de « contact tracing » pour ralentir la propagation du virus. Un projet compliqué, tant du point de vue technique que réglementaire. (@LesEchos) ; – Coronavirus : le gouvernement avance à pas prudents vers une application de tracking. L’exécutif travaille sur le dossier mais ne dit pas s’il lancera ou non une application, ni la date. L’Assemblée nationale se saisit du sujet via la commission des lois, tandis que le groupe LREM est très divisé. (@LesEchos) ; – Covid-19 : l’Allemagne lance deux applications de tracking. En attendant une « app » mi-avril qui signalera la proximité de personnes infectées via le Bluetooth du téléphone, l’Allemagne utilise depuis cette semaine les données des bracelets de fitness pour cartographier la propagation du virus. (@LesEchos) ; – Bruxelles va encadrer les applications de tracking. La Commission européenne veut harmoniser l’utilisation des applications de suivi des contacts face au Covid-19. Après l’adoption d’une recommandation mercredi, une « boîte à outils » technique doit être définie et adoptée par les Vingt-Sept la semaine prochaine (@LesEchos) ; – Oui trois fois oui à l’appli StopCovid. Ralentir le virus impose de ralentir l’économie. Mais ralentir durablement l’économie peut casser et ruiner nos sociétés. Si la technologie peut aider à surmonter ces deux impératifs contradictoires, il ne faut pas s’en priver (@LesEchos) ; – StopCovid, l’app de Contact Tracing que prépare le gouvernement (@FrenchWeb).

► Revue de liens :

– Coronavirus : le gouvernement favorable au traçage numérique de la population, une partie de la majorité s’y oppose (@lemondefr) ; – Coronavirus : qu’est-ce que StopCovid, l’appli de traçage étudiée par le gouvernement ? Dans le sillage d’autres pays, la France a mis en place un groupe de travail pour réfléchir à l’opportunité et à la conception d’une application de « suivi de contacts » des malades. (@lemondefr) ; – « StopCovid » : sept questions sur la future appli du gouvernement https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/stopcovid-7-questions-sur-la-future-appli-du-gouvernement-1193387 (@LesEchos) ; – « StopCovid » : Pour ou contre cette application de traçage numérique ? (@LesEchos) ; – Surveillance numérique : la technologie peut-elle vraiment lutter contre le coronavirus sans sabrer nos libertés ? (@franceinfo)X ; – Déconfinement et intelligence artificielle : « Pas fliquer les gens, mais les aider à gérer leurs déplacements ».

► Quelles données se cachent derrière les cartes censées prouver un relâchement des Français dans le confinement ? Y aurait-il un relâchement du confinement chez les Français, alors que la pandémie de coronavirus sévit toujours ? C’est en tout cas ce que sont censées prouver les cartes publiées par le Journal du dimanche, le 5 avril. Ces représentations largement reprises proviennent des données de déplacements de l’application Covimoov. Elles montrent que les trajets en voiture des Français ont augmenté de près de 40% lors de la quatrième semaine du confinement par rapport à la deuxième. Derrière Covimoov, il y a la start-up Geo4Cast spécialisée dans la collecte et l’utilisation des données de géolocalisation. Selon son président, Antoine Couret, les données de déplacement en voitures proviennent « de plusieurs sources grâce à des partenariats avec des applications ou l’achat de bases de données ». Il ne souhaite pas en dire plus sur leur identité à franceinfo : « Nous ne citons pas nos partenaires pour des raisons de confidentialité. Cela peut être, par exemple, un jeu sur votre téléphone qui récupère avec votre consentement vos données de géolocalisation. » Antoine Couret assure que toutes les données respectent la Réglementation générale sur la protection des données (RGPD). Elles sont ainsi anonymisées avec une méthode de chiffrement irréversible. @franceinfo.

#Culture

► Dans les meilleures librairies en ligne, on trouve des dizaines de milliers de livres électroniques en langue française. En période de confinement, cette bibliothèque dématérialisée est une solution de rechange commode pour éviter les excursions imprudentes au rayon librairie des supermarchés ou la commande de colis. Il y a dix ans, la majorité des ouvrages était introuvable au format électronique, mais le catalogue s’est considérablement élargi. Quelle librairie numérique choisir pour acheter des e-books ? @lemondefr.

08 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 8 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Covid19

► Le point de vue de deux photographes rémois interdits de clichés sur une ville déserte. Professionnels de l’image à Reims, Michel Jolyot et Vincent Zénon Rigaud,  racontent aux journalistes de France 3 ce que déclenche chez eux cette situation de confinement. Les rues désertes ne sont pas forcément une source d’inspiration. @franceinfo. Légende imageLes rues de Reims désertées.  (Photo : Michel Jolyot).

#ZoneBlanche

► Les oubliés d’internet à l’heure du confinement. A Saint Georges d’Annebecq, l’opérateur Orange traîne des pieds pour effectuer les travaux nécessaires qui permettraient une bonne connexion Internet et un bon réseau téléphonique. Il faut dire que ce petit village est loin d’être « bancable ». Il ne compte que 150 âmes, seulement 90 maisons habitées. Les différentes études montrent que le réseau cuivre est très vieillissant, le signal ne passe pas bien. Nous avons un sous répartiteur sur lequel Orange est intervenu au mois de décembre. Il y avait beaucoup de matériaux oxydés. 500 mètres de câble cuivre ont été changés. Il était percé, il y avait de l’eau dedans…, explique le maire. @franceinfo.

#Travail

► Comment le confinement entraîne de nouvelles inégalités face au (télé)travail. Une France coupée en trois par le Covid-19, selon une enquête Ifop/Jean-Jaurès, 66% des cadres télétravaillent contre 19% des employés et 5% des ouvriers. Côté revenus, les commerçants sont les plus touchés. Une France coupée en trois par le Covid-19. C’est ce que révèle l’enquête Ifop pour la fondation Jean-Jaurès réalisée du 21 au 23 mars. Il y a la France en première ligne, celle des soignants, mais aussi de la grande distribution, du transport, du commerce alimentaire, des forces de sécurité ou des pompes funèbres. Suite au confinement, 34% des personnes interrogées continuent à travailler sur leur lieu de travail habituel. Il y a la France en seconde ligne, qu’on serait tentée de qualifier de privilégiée : 30% des actifs télétravaillent depuis leur domicile ou le lieu où ils se sont confinés. Et puis il y a une France, souvent oubliée par les médias, que le virus a mis au repos forcé, et qui ne représente pas moins de 36% des actifs. Quand on se penche sur les catégories socio-professionnelles, les chiffres sont éloquents. Les cadres et professions intellectuelles font massivement l’expérience du télétravail (66%), et seuls 17% d’entre eux sont en arrêt total ou partiel. Chez les professions intermédiaires, le télétravail passe à 35%, tandis que 33% d’entre eux se rendent sur leur site habituel et 32% sont à l’arrêt. Chez les employés, le télétravail baisse à 19%. Et chez les ouvriers, il s’avère anecdotique (5%), tandis que 56% d’entre eux sont en arrêt. @lexpress

#Culture

► Alors que de nombreux tournages ont été stoppés et que le monde du spectacle est à l’arrêt, la plateforme de streaming Netflix s’est associé au groupe de protection sociale Audiens pour la création d’un fonds d’aide d’urgence d’un million d’euros en France, destiné aux artistes et techniciens intermittents qui « se retrouvent dans une situation de grande précarité économique due à une baisse de leur activité professionnelle ». @LesEchos.

#Géolocalisation

► Coronavirus : le gouvernement présente StopCovid, son projet d’application pour tracer les contacts avec des malades. La France travaille au développement d’une application sur smartphone pour identifier les personnes ayant été en contact avec une autre infectée par le coronavirus. Ce projet, baptisé StopCovid s’appuie sur la technologie Bluetooth, qui permet à nos smartphones d’identifier des appareils à proximité (écouteurs, enceintes, imprimantes…) et non le recueil de données de géolocalisation. « L’application ne géolocalisera pas les personnes. Elle retracera l’historique des relations sociales qui ont eu lieu dans les jours précédents, sans permettre aucune consultation extérieure, ni transmettre aucune donnée, explique le secrétaire d’Etat au numérique. Lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique. Si un cas positif se déclare, ceux qui auront été en contact avec cette personne sont prévenus de manière automatique. » @franceinfo.

► Tracking : ce qu’il faut savoir sur la future application StopCovid du gouvernement. Pour créer l’application StopCovid, l’Etat s’appuie sur le projet européen baptisé PEPP-PT, qui développe des solutions de tracking à partir du Bluetooth. Il regroupe 130 membres (scientifiques, experts, instituts de recherche…) dans 8 pays européens. Parmi eux, l’Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique en France), qui pilote le projet pour la France. Au sein de l’Union européenne, les textes de référence en matière de protection des données personnelles sont le Rgpd (règlement sur la protection des données), entré en vigueur en mai 2018 et la directive e-privacy. L’un des principe fondateur en la matière est le consentement « libre et éclairé » des utilisateurs. Concrètement, tant que le projet d’application reste sur la base du volontariat, le gouvernement est habilité à déployer ce genre de dispositif. @latribune.

► « Si les citoyens ne s’intéressent pas à leur vie privée, rien ne peut arrêter le gouvernement » La France « y réfléchit ». Alors que certains pays ont mis en place des dispositifs numériques plus ou moins intrusifs pour suivre l’évolution de la propagation du Covid-19 au sein de leur population, le cabinet du secrétaire d’État au Numérique Cédric O indique à RTL que « des contacts sont en cours afin de mieux comprendre les solutions technologiques retenues par nos partenaires et évaluer leur intérêt sanitaire ». Quelles formes pourraient prendre de tels outils ? Les pistes sont nombreuses. Les regards se tournent notamment vers certains pays d’Asie ayant recours depuis quelques semaines à la méthode dite du contact tracing, Singapour et la Corée du Sud en tête. À Taïwan, l’utilisation des données de géolocalisation pour suivre (uniquement) les personnes placées en quarantaine (environ 55 000 à ce jour) a également suscité l’intérêt de la presse internationale. Entretien avec quatre hackers éthiques taïwanais autour des questions de traçage numérique et de civic tech à l’heure de la pandémie. @usbeketrica.

► Coronavirus : l’attestation numérique de déplacement nous espionne-t-elle ? Son développeur s’explique. Il est désormais possible de générer une attestation de déplacement dérogatoire, indispensable à toute sortie en pleine épidémie de Covid-19, directement sur son téléphone portable. Mais depuis son lancement le 6 avril, cet outil interroge et beaucoup craignent qu’il ne serve à surveiller tous nos faits et gestes. Quid de la protection de nos données personnelles ? « Ce générateur ne vous piste pas », assure Johann Pardanaud, développeur lyonnais à l’origine du programme gratuit que le gouvernement a réutilisé. Si l’utilisateur remplit effectivement les champs relatifs à son nom, âge, adresse et motif de sortie, « rien ne quitte votre téléphone », explique Johann Pardanaud, « il n’y a pas de donnée remontée vers un serveur, tout reste votre machine ». Pour une utilisation encore plus confidentielle de ce générateur, le développeur recommande d’utiliser la navigation privée et de désactiver les cookies, ces petits fichiers qui rassemblent des informations minimes pour les redonner à un site lors de votre prochaine visite.  @franceinfo.

#Données

► L’IA, seul moyen d’être conforme au RGPD ? C’est l’arbre qui cache la forêt… Comme son nom l’indique le règlement général pour la protection des données (RPGD) contraint les organisations à manipuler avec précaution la data dont elles disposent, de manière à garantir le respect de la vie privée. De premier abord, cela peut paraître simple. Dans les faits, les contraintes pesant sur les entreprises se révèlent protéiformes. « Les obligations sont extrêmement diverses, allant de la cybersécurité à la non-discrimination », pointe José Rodriguez, délégué à la protection des données (DPO) chez Cornerstone, éditeur américain de logiciels. Résultat, le RGPD concerne quasiment tous les départements de l’entreprise : le DPO qui pilote la stratégie globale, mais aussi les ressources humaines qui gèrent les données des employés, les achats qui disposent des données de la chaîne d’approvisionnement, le marketing qui traitent les données des clients, la finance qui doit sécuriser les identifiants, le juridique qui doit pouvoir répondre à une demande d’accès aux données détenues par l’entreprise, l’informatique qui est tenu de garantir la confidentialité par le biais d’une politique de cybersécurité, etc. Lire la suite de l’article sur le site @EchosExecutives.

#Agriculture

► Pour pallier la pénurie de main d’œuvre dans le milieu agricole, le gouvernement et la FNSEA ont créé la plateforme « des bras pour ton assiette » sur Internet. La présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, a indiqué, vendredi 10 avril sur France Inter, qu’à ce jour 240 000 personnes se sont inscrites sur la plateforme qui permet de mettre en relation les agriculteurs avec des salariés n’ayant plus d’activité en raison du confinement  lié au covid-19. Actuellement « 5 000 sont au travail ». « Actuellement, on a la fraise, l’asperge et toutes les cultures de maraîchage. On a besoin de vous pour nous venir en aide et vous fournir une alimentation de qualité, de saison », clame-t-il. Comment éviter la propagation du virus ? « Un protocole est mis en place pour avoir un collaborateur un rang sur deux, et respecter un mètre de séparation. On a des gants, du gel hydroalcoolique ou des masques… », avance Samuel Vandaele, président des jeunes agriculteurs.

#Covide19

► covinfo.fr est un site pour connaître les chiffres de l’épidémie en France, un Nantais dans le projet. « On est en train de regarder les données du Covid-19, il y a des choses qui ne vont pas. Il faut qu’on discute ! » Il y a trois semaines, Antoine et Grégory Darche, deux frères développeurs, appellent leur ami Damien Baumard, avec une idée en tête. Les deux Rennais s’aperçoivent qu’il est difficile de trouver des données par département et par région sur le Covid-19. Ils décident alors de les rendre plus accessibles. Damien Baumard, un Nantais chargé de projet digital se joint à l’initiative. C’est comme ça que commence l’aventure covinfo.fr. « Des chiffres existaient, mais ils étaient souvent issus de travaux universitaires difficiles à comprendre. Avec covinfo.fr, nous souhaitions sortir de ce côté scientifique et vulgariser les données sur le coronavirus », raconte Damien Baumard, le Nantais de la bande. @franceinfo.

07 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 7 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#MondeDApres

x► Le « monde d’après » : la rupture aura-t-elle lieu ? On repère vite un premier clivage entre ceux qui estiment que cette pandémie va créer des ruptures décisives avec le passé et ceux qui pensent, au contraire, que la crise va accélérer des mutations qui étaient déjà amorcées, amplifier des phénomènes préexistants. Les tenants du « Rien ne sera plus comme avant… » s’opposent à ceux qui voient dans la crise l’accélération « d’évolutions qui étaient en germe ». C’est une opposition qu’on avait déjà perçue lors de la crise financière de 2008. @franceculture. Légende image : Le « monde d’après », tout le monde a sa petite idée sur la forme qu’il prendra… (Photo : Valerie Pirri / EyeEm / Getty).

#Ville

► La smartcity : une révolution seulement ralentie ? Alors que depuis quelques années, un troupeau de start-up, licornes en tête, traçait un sillon économique prospère qui nourrissait notre économie. Une nouvelle maladie a tiré brusquement les rennes et a confiné l’énergique troupeau à l’écurie. Cette même écurie qui commençait à se remplir de capteurs connectés pour améliorer notre confort, réduire le coût d’entretien et attirer plus de résidents. Vous l’avez deviné, la SmartCity qui connaissait une croissance fulgurante va connaitre, à l’instar des autres secteurs économiques, une crise majeure de notre histoire. Comment va-t-elle s’en sortir ? Alors qu’elle proposait des solutions innovantes aux problématiques des urbains, comment ce secteur encore jeune, et qui nécessite des investissements, va se relever d’une crise de cette ampleur ? Les solutions qui semblent être prises par les états mondiaux vont-elles être suffisantes pour que, l’intérêt des secteurs privés et publics de ce marché, soit conservé ? Surtout, est-ce que la SmartCity peut apporter des solutions pour minimiser la récession à venir et nous assurer de ne jamais plus connaitre un tel choc ? Lire la suite de la tribune sur le blog de philaubin. @MediapartBlogs.

#Quotidien

► Une étude réalisé fin mars 2020 par l’institut Ifop pour Oppo Mobile montre que près d’un Français sur deux passe plus de 3 heures sur son smartphone. Une surconnexion qui traduit l’angoisse de la population face à la pandémie. Pendant le confinement, le smartphone « un élément majeur pour recréer le lien social : pendant le confinement, c’est l’un des seuls moyens que nous avons pour créer un monde commun, un entendement, explique Stéphane Hugon, sociologue spécialiste de l’imaginaire. Le lien social est en train de se reconfigurer. Et nous ne pouvons que constater que les relations locales et communautaires retrouvent une grande importance et passent avant le reste. Ce qui est sans doute plutôt une bonne nouvelle. » @lexpress.

#Géolocalisation

► Une intelligence artificielle pour organiser le déconfinement. Comment organiser le déconfinement en évitant une seconde vague de COVID-19 ? Pour l’heure, il est impossible de prédire dans combien de temps aura lieu le déconfinement. Alors dix médecins français proposent de se tourner vers l’intelligence artificielle à travers une initiative intitulée « CovidIA ». Ils viennent de publier une tribune dans le Journal du Dimanche du 5 avril 2020. L’initiative qu’ils proposent serait de développer une intelligence dite artificielle « CovidIA ». L’idée serait donc de combiner modèles prédictifs, résultats de tests et données de géolocalisation qui permettrait de maîtriser totalement la propagation du virus. Mais cette stratégie nécessite que les Français acceptent de partager leurs données avec l’Etat. Ainsi les signataires de la tribune demandent « aux autorités que de manière temporaire et contrôlée, des données de santé et certaines données des opérateurs mobiles soient mises à disposition, après anonymisation et cryptage, sur la base du volontariat, le tout contrôlé par la CNIL et les autorités compétentes » @lebigdata_fr. A lire aussi : Un consortium mise sur l’intelligence artificielle pour sortir plus vite du confinement (@LUsineDigitale).

L’Allemagne vers une application de géolocalisation contre l’expansion du virus. En Allemagne, la situation sanitaire est moins dramatique que dans le reste de l’Europe de l’Ouest, où l’Italie, l’Espagne, la France ou encore l’Angleterre sont frappés de plein fouet par le Covid-19. En cause, des choix politiques forts comme le recours massif aux tests de dépistages, afin de limiter les contaminations. Pour contenir ce risque, les autorités allemandes entendent, d’ici la mi-avril, lancer une application smartphone qui gélocalise les personnes infectées par le virus. Lundi 6 avril, ce dispositif était en phase de test dans une caserne militaire de Berlin. « Cela marchera sur la base du volontariat. Ce ne sera pas obligatoire, ce sera totalement anonyme, a assuré le gouvernement. Chacun aura un identifiant codé et ce ne sera pas par GPS mais par Bluetooth. Le principe est que quand vous vous déplacez, à chaque fois que vous serez en contact à moins de deux mètres avec une personne possédant cette application, ce sera enregistré dans votre téléphone. Et si quelques jours plus tard vous tombez malade (…) cette information est transmise aux autorités qui se chargeront de prévenir tous ceux avec qui vous avez été en contact », explique, en direct de Berlin, le journaliste Laurent Desbonnets. @franceinfo.

► Jean-Pierre Sueur : « Si le tracking est adopté, nous serons très attentifs au respect des libertés individuelles ». Le Sénat a mis sur pied une mission chargée d’évaluer l’impact des mesures d’urgence décidées par le gouvernement. Jean-Pierre Sueur, en compagnie de dix autres sénateurs, y travaille depuis le 2 avril. Dans un premier rapport, ils émettent des réserves sur plusieurs mesures d’urgence. « Il est normal que des mesures dérogatoires soient prises en ce moment, explique Jean-Pierre Sueur. Mais nous devons tout de même veiller à ce que ce soit proportionné et nécessaire. » Les sénateurs rappellent au gouvernement que les adaptations décidées dans le domaine de la justice pour poursuivre l’activité des tribunaux ne doivent pas se faire « au détriment des droits fondamentaux des justiciables. » @franceinfo. Écouter l’interview de Patrick Joubert, promoteur du projet CovidIA sur le site @FrenchWeb

#RéalitéVirtuelle

► Cette année, Laval Virtual sera vraiment virtuel. Règles de confinement obligent, le salon Laval Virtual, organisé chaque année au printemps à Laval (53), est annulé comme beaucoup d’événements organisés sur le territoire français. Mais le virus n’a pas eu raison de la motivation des organisateurs. Le salon Laval Virtual aura donc bien lieu, mais il sera virtuel et ses visiteurs n’auront pas besoin de se déplacer.

#Technologie

► « En Chine, le virus a plongé le monde dans la science-fiction : les robots sont utilisés pour désinfecter les pièces, communiquer avec des personnes isolées, délivrer des médicaments ; les drones vaporisent du désinfectant dans les lieux publics et identifient les personnes qui se déplacent sans porter de masque. Le même type de technologie surveille les publications sur les réseaux sociaux pour rechercher des signes de propagation de la maladie, suivre les personnes se plaignant de leur état et croiser ces informations avec celles relevant des transports en voiture, train ou avion. L’application baptisée « Close Contact Detector » est capable d’alerter tout utilisateur croisant la route d’une personne potentiellement infectée », explique dans une tribune Pierre Grand-Dufay, président du fonds d’investissement Tertium, et auteur en 2018 du roman « Le Monde de Tim », une fiction qui raconte la vie future assistée par l’IA. @gometmedia

#Media

► Coronavirus : la presse quotidienne régionale à l’heure du confinement. Les Hauts-de-France sont l’une des régions les plus touchées par l’épidémie de Covid-19. La presse régionale se doit d’accompagner la population dans cette épreuve. « On l’accompagne depuis longtemps, et tous les jours. Mais c’est vrai que ces jours-ci, plus que jamais, on ressent cette mission qui est celle de la presse régionale. Une mission d’information, mais aussi de service et d’accompagnement », affirme le directeur de la publication de La Voix du Nord, Gabriel D’Harcourt. « Il y a énormément d’initiatives qui ont démarré depuis quelques jours au sein de La Voix du Nord, mais aussi de nos confrères de la presse régionale. On est d’ailleurs plusieurs, dès le premier jour, par exemple, à avoir mis l’attestation de sortie dans nos colonnes car on sait que ce n’est pas si simple pour toute une partie de la population d’avoir accès à cette attestation. C’est assez révélateur de ce qu’apporte la presse régionale », ajoute-t-il. @franceinfo

► Revue de liens : – La presse écrite de la région de Toulouse souffre du coronavirus. (@franceinfo) ; – Confinement : la presse écrite du Limousin tente de faire face à la crise. (@franceinfo) ; –Comment la presse quotidienne passe l’épreuve du coronavirus dans la Manche ? (@fbleucotentin).

06 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 6 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► Effondrement des cours du brut: l’industrie pétrolière vacille. Ce krach pétrolier, qui s’est traduit par une chute de 50% des cours depuis le 31 décembre dernier, tient en premier lieu à la pandémie de coronavirus. En mettant l’économie mondiale à l’arrêt, celle-ci a provoqué une diminution sans précédent de la demande de pétrole qui devrait reculer de 20 à 30% au deuxième trimestre. Un reflux qui doit aussi beaucoup à la guerre à trois que se livrent l’Arabie saoudite, la Russie et la États-Unis. En décidant le 7 mars, au lendemain du refus de Moscou de limiter à nouveau la production, d’accroître sensiblement ses exportations d’or noir, le royaume saoudien a joué le rôle de boutefeu. Un passage en force qui visait à la fois à punir Moscou et à mater le pétrole de schiste américain, dont l’explosion a permis aux États-Unis de devenir en 2017 le premier producteur mondial devant la Russie et l’Arabie saoudite. @Challenges. Légende image : Un puit de pétrole de schiste dans la région de Monterey en Californie. (photo : David McNew / Getty images North America).

#Média

► Médias locaux en état d’urgence – La presse locale est une des grandes perdantes de la crise : réduction des tournées de la Poste en France et diminution drastique des revenus publicitaires partout dans le monde – lien social et accès à l’information de proximité sont mis en péril. Pendant que le New York Times considère qu’il faudrait juste la laisser mourir, le Columbia Journalism Report propose un plan de sauvetage. Le soutien aux médias locaux, et à l’audiovisuel en général, s’organise par la Big Tech et les États. En première ligne, Facebook, qui dépensera 25 millions $ pour les médias locaux US et 75 millions dans le marketing pour aider les médias. Google, de son côté, va donner 6,5 millions $ aux initiatives de vérification des faits sur le coronavirus. et Facebook, encore, lance un service de «fact-checking» en Italie. Gannett, l’un des plus grands groupes de presse US, met en place chômage partiel et réduction de salaires, et le Danemark vote une enveloppe d’aide aux médias pour environ 25 M €. A situation exceptionnelle solutions originales : « Le journalisme épicé est arrivé ! » Une chaîne de fast food paie pour que 16 journaux canadiens puissent mettre leurs articles en accès libre. Lu sur le site @MetaMedia.

#Géolocalisation

► La tentation du Patriot Act. Le respect de la vie privée risque d’être mis à mal par les tentatives de contrôle des déplacements de populations via les smartphones. Le coronavirus est une catastrophe sanitaire et une catastrophe économique. Sera-t-il également un désastre pour notre vie privée ? Dans leur lutte contre l’épidémie, plusieurs Etats ont mis au point des applications vouées à surveiller le respect du confinement de la population. D’autres ont choisi de suivre l’historique des déplacements des malades du Covid-19, afin d’identifier de potentielles zones de contamination. En dehors de la Chine, des mesures allant dans ce sens ont été prises en Corée du Sud ou en Israël. En France comme chez nos voisins européens, les données des opérateurs ont été mises à contribution. Pour l’heure, elles servent uniquement à produire des statistiques concernant les déplacements de population, par exemple pour identifier une fuite massive des Parisiens vers leur maison de campagne. Lire la suite de l’article sur le site @lexpansion.

#IA

► Comment le coronavirus a réveillé l’intelligence collective mondiale. Partout dans le monde, épidémiologistes, praticiens, ingénieurs (et tant d’autres) exploitent sans relâche le flot de données sur l’épidémie pour modéliser sa progression, prédire l’impact des interventions possibles ou développer des solutions aux pénuries de matériel médical. Ils génèrent des modèles et des codes ouverts et réutilisés par d’autres laboratoires. Le monde de la recherche et de l’innovation semble s’être pris d’une frénésie de collaboration et de production de connaissances ouvertes tout aussi contagieuse que le coronavirus. Serait-ce donc ça, la fameuse « intelligence collective » censée résoudre nos problèmes planétaires majeurs ? @FR_Conversation.

#Données

► Ces citoyens luttent contre le coronavirus grâce à une arme : la data. Alexis, un des fondateurs de Eiffo Analytics, jeune pousse spécialisée dans l’analyse de données, explique qu’un « un pompier ne peut pas éteindre le feu, s’il n’y voit rien ». Dans la lutte contre le coronavirus, la donnée doit être au cœur des décisions, selon lui. L’entreprise récupère toutes les données qui circulent et les ient récupérées une par une, « a la mano » et intégre à un tableau sur GitHub, une plateforme de partage de code et de projets open source. @LesEchos.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les géants de la tech et les États à la rescousse de la presse locale. À retenir cette semaine : – La mort de la démocratie hongroise, un avertissement pour la liberté de la presse mondiale ; – La télévision en direct a perdu sa rigueur journalistique. Solution : arrêter de diffuser en direct des dirigeants qui désinforment ; – John Krasinski de la série « The Office » lance une chaîne YouTube consacrée aux bonnes nouvelles ; – Les scientifiques comptent sur l’IA pour aider leurs robots à analyser la richesse de la data collectée depuis les satellites dans l’espace, et prévenir de nouvelles pandémies ; – Le CNC autorise 31 films très récents à sortir en e-cinéma ; – Les élèves confinés reconstruisent leurs écoles sur Minecraft.

#Santé

► Les médecins généralistes dans cette crise sanitaire du covid-19 sont les premiers à pouvoir détecter la progression de la maladie, aidés dans les Pays de la Loire par des centres dédiés où sont accueillies les personnes, la télémédecine a fait irruption dans leur pratique quotidienne. Soixante-quatorze de ces centres fonctionnent dans l’ensemble des 5 départements des Pays de la Loire. Les pratiques des médecins évoluent très rapidement avec la crise sanitaire. Les téléconsultations ont fait un bon considérable. En mars 2020, l’ARS en dénombre 42 131 sur l’ensemble des Pays de la Loire, à comparer avec les 680 téléconsultations du mois précédent, en février 2020. « Une évolution fondamentale qui préfigure peut-être la médecine de demain » souligne Jean-Jacques Coiplet le directeur de l’Agence Régionale de Santé. @franceinfo.

#Internet

► Zones blanches, fibre et coronavirus : quel est l’état du réseau Internet en Limousin ? Non le bug informatique du passage à l’an 2000 n’a pas eu lieu tout comme le black-out tant attendu d’internet face au confinement ne s’est pas produit non plus… Car le réseau a des ressources que, même une multiplication par 7 de son utilisation par des télé-travailleurs acharnés, n’a pas suffi à faire saturer. Quand on a dit ça… Cette vérité nationale l’est-elle aussi dans notre bon vieux Limousin à la fois enclavé mais aussi tellement central ? Essayez plutôt de lancer cette conversation et vous verrez que les exemples de connexion compliquée voire impossible vont rapidement pleuvoir. @franceinfo.

#Education

► Comment Google for Education s’invite dans les classes. Etudiants, professeurs, établissements scolaires… ils sont de plus en plus nombreux à utiliser les outils de Google for Education pour suivre ou organiser les cours à distance durant cette période de confinement. Une alternative aux applications du service public, aujourd’hui un peu débordées face à l’afflux de connexions. « Les grosses sociétés américaines sont bien plus performantes. Plus rapides, sûres et fiables. L’Europe devrait s’en inspirer… », explique un responsable d’une structure privée parisienne. Dans un rapport publié en juillet 2019, les sages de la Cour des comptes soulignaient que « les enseignants préfèrent recourir à des solutions plus ergonomiques et faciles d’accès, dont les services Google sont l’exemple le plus emblématique ». @lexpansion.

03 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 3 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

x ► Retour de la vie sauvage. Les humains sont confinés, les animaux en profitent pour prendre l’air. Est-ce à dire qu’ils se porteraient mieux sans nous ? Gilles Bœuf, biologiste, ancien président du Museum national d’histoire naturelle, explique : « Nous sommes aujourd’hui, dans une phase où le vivant n’a pas la possibilité de s’exprimer quand les activités humaines tournent à plein. On a déjà vu ça dans le passé. Le plus bel exemple, c’est Tchernobyl. Après la catastrophe, les animaux sont vite revenus alors qu’ils n’étaient pas là lorsque les humains étaient présents. Cela veut tout même dire qu’un environnement irradié les faisait moins fuir que la présence humaine ! » Oui mais alors, si le vivant revient si vite, n’est-ce pas la preuve que la biodiversité n’est pas si mal en point ? Qu’il suffirait d’un rien pour repartir du bon pied ? Évidemment, ce serait trop simple. « Pour que cela puisse repartir » poursuit Gilles Bœuf, « il faut commencer par ne pas tout détruire, ce qu’on est en train de faire. Sinon, pas de résilience possible. Si on continue comme ça, il n’y aura par exemple bientôt plus de gros animaux à la surface de la Terre. » @franceculture. Légende image : Une girafe contemple la ville de Nairobi au Kenya – Les animaux n’attendaient-ils que notre confinement pour réapparaître ? (Photo : Buena Vista Images / Getty).

#Ville

► Le projet « villes silencieuses » est né le 18 mars, au lendemain du confinement en France. L’idée provient de quatre chercheurs respectivement basés à Marseille, Toulouse, Brest et Bristol au Royaume-Uni. Le principe de base est de profiter de cette période de confinement pour enregistrer les bruits de l’environnement et les comparer avec ceux en période normale. Comme l’explique Samuel Challeat, chercheur indépendant au laboratoire Géode du C.N.R.S à Toulouse : « Nous avons donc établi une limite à des enregistreurs numériques, de type zoom. Il y a beaucoup de personnes avec de bons dictaphones, qui peuvent participer. On leur demande d’enregistrer plusieurs fois par jour, pendant une ou deux minutes, sans se fixer d’heure, mais pendant toute la période du confinement puis quelques semaines après le retour à la normale ». @franceinfo.

#Commerce

► Drives fermiers, ventes directes, épiceries : découvrez où acheter local près de chez vous en Picardie. En Picardie, les chambres d’agriculture de l’Aisne, l’Oise et la Somme ont décidé de recenser sur une carte (voir ci-dessous) les magasins fermiers, boutiques, et distributeurs de produits locaux pour soutenir la filière agricole. « Certains producteurs se retrouvent privés de débouchés, souligne Laurence Lamaison, chargée de mission « diversification et filière alimentaire de proximité » à la chambre d’agriculture de l’Oise. L’idée c’est de permettre aux consommateurs d’avoir accès à ses produits sans trop se déplacer ». @franceinfo.

#Audiovisuel

► A Boissey le Châtel, village de l’Eure de 900 habitants, la municipalité a créé sa propre chaîne de télévision sur la plateforme Youtube. Tous les habitants sont invités à partager sur Boissey Tv « ses recettes de cuisine, des petites chansons ou des astuces de bricolage. Faire des lectures à voix haute…l’idée est d’avoir une chaîne distrayante », explique le maire du village. L’idée est de garder le lien entre les habitants. Alexandre Deliencourt, présentateur de la chaine tv diffusée sur Youtube et Facebook explique : « Je suis chauffeur de taxi en temps normal donc au chômage partiel, alors je me suis porté volontaire sur le projet, même si je n’ai aucune expérience dans l’audiovisuel ». @franceinfo.

#Géolocalisation

► Google va publier certaines données de géolocalisation. Google a décidé de rendre public une partie des données de géolocalisation dont il dispose. Les rapports publiés par le groupe permettent d’évaluer les changements dans les habitudes de déplacement, par pays ou par région. Ces informations, disponibles depuis vendredi 8 avril, devraient fournir de précieux renseignements sur les mouvements des populations, et surtout, sur la fréquentation de différentes catégories d’endroit. Ces rapports seront publiés dans 131 pays, pour commencer. La granularité des informations collectées par Google est suffisamment fine pour lui permettre de déterminer si la fréquentation des parcs et jardins a baissé, ou si celles de pharmacie et des commerces d’alimentation a progressé, pendant une période donnée. Dans un note de blog, le groupe explique qu’il affichera « les tendances sur plusieurs semaines, les informations les plus récentes datant de 48 à 72 heures ». Ces données seront fournies sous forme de pourcentage, mais le groupe ne communiquera pas sur les valeurs absolues. @Le_Figaro. A lire aussi : Confinement: Google publie des données de géolocalisation dans 131 pays @LesEchos.

#Information

► Épidémie d’infox : les « gestes barrières » numériques à adopter. Par Divina Frau-Meigs, professeur des sciences de l’information et de la communication. En cette période où l’éducation aux médias et à l’information (EMI) se fait… à la maison, son rôle dans la lutte contre les fausses informations est essentiel. Que ce soit dans les médias ou messageries instantanées, les infox sur le coronavirus circulent beaucoup. La désinformation sur le coronavirus peut contribuer à aggraver la pandémie. Exerçons notre esprit critique face à une couverture médiatique qui produit un effet hypnotique aussi fort que celui connu lors du 11 septembre 2001. L’éducation aux médias et à l’information permet de se doter d’un répertoire de « gestes barrières » et s’interroger sur l’impact de cette pandémie sur notre espace public numérique commun. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

► La peur, l’urgence, et l’information, par Alain Wieder (journaliste, ancien redchef France2 & Capa) et Hervé Brusini (journaliste, ancien redchef France Télévisions, prix Albert Londres). On parle souvent de l’accélération des événements. Il en va de même pour les paradoxes. Il y a un mois, qui aurait imaginé assister au consentement collectif de tout un peuple – en l’occurrence, le français – à rester cloîtré, enfermé -confiné est le terme adéquat- chez soi ? Qui aurait pu croire, que sur injonction, chaque citoyen prendrait soin d’éditer, remplir, signer un formulaire lui donnant la capacité de quitter son assignation à résidence ? Qui aurait prévu que la poignée de mains, l’embrassade n’auraient plus cours dans la quotidienneté des échanges sur recommandation des pouvoirs publics ? Qui aurait songé entendre un ministre de l’Intérieur lancer au plus grand nombre : « On ne part pas en vacances de Pâques » ? Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

#Internet

► Zones blanches, fibre et coronavirus : quel est l’état du réseau Internet en Limousin ? Non le bug informatique du passage à l’an 2000 n’a pas eu lieu tout comme le black-out tant attendu d’internet face au confinement ne s’est pas produit non plus… Car le réseau a des ressources que, même une multiplication par 7 de son utilisation par des télé-travailleurs acharnés, n’a pas suffi à faire saturer. Quand on a dit ça… Cette vérité nationale l’est-elle aussi dans notre bon vieux Limousin à la fois enclavé mais aussi tellement central ? Essayez plutôt de lancer cette conversation et vous verrez que les exemples de connexion compliquée voire impossible vont rapidement pleuvoir. Rien que ce matin, j’ai pu constater le désœuvrement de ma chef de service (donc je tairai le nom autant par bienveillance que par respect de la hiérarchie) quand elle a osé raconter son expérience en la matière : « Hier, il m’a fallu 45 minutes pour charger une vidéo sur Youtube!… »

#Impression3D

► Coronavirus. Le timelapse de fabrication des masques pour les soignants avec une imprimante 3D. Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, des groupes de solidarité fleurissent un peu partout en France. En quelques minutes, des utilisateurs d’imprimantes 3D (particuliers ou entreprises) fabriquent des masques pour les soignants ou les personnels des Ehpad qui en manquent cruellement. Guillaume Dumas est l’un de ces « makers »; il fait partie du groupe Shields-VisiereSolidaire-Covid19- Vienne 86 qui a vu le jour sur Facebook. Salarié au service de maintenance des attractions du Futuroscope, il a convaincu son employeur de mettre l’imprimante 3D du parc de l’image à disposition pour contribuer à l’effort collectif. Notre maker poitevin a photographié le processus de fabrication, l’a acceléré à 450 fois la vitesse et nous a envoyé sa vidéo en timelapse. @franceinfo

#Media

► Face au Covid-19, les médias locaux se réinventent. Par Diana Liu, MediaLab, France Télévisions. La crise du Covid-19 met en lumière l’importance des médias locaux pour accompagner les lecteurs – mise à disposition d’attestations papier, informations sur les possibilités de livraison de course. Ils constituent un relai d’info pratiques et d’initiatives de solidarité. Si le coronavirus est une opportunité pour les médias locaux de se réinventer, il menace également leur survie économique. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Covid19

► Covidon la plateforme internet qui relie les volontaires aux personnes vulnérables. Il s’appelle Bruno Sagnardon, il est développeur web, installé à Metz (Moselle). Habituellement il développe des sites de commerce en ligne. Le 17 mars 2020, il lit un message posté sur le réseau social Twitter : une habitante de Metz est en difficulté à cause du confinement, elle a besoin d’aide. Très vite, le problème est résolu. Ce dénouement heureux inspire Bruno Sagnardon. Il décide de mettre ses compétences informatiques au service du collectif : il imagine Covidon, une plateforme Internet pour relier les ressources aux besoins. Il développe la plateforme en quatre jours. Depuis son lancement Covidon a dépassé les frontières de la Moselle, plus de 800 volontaires se mobilisent pour aider sur tout le territoire français. @franceinfo

02 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 2 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Covid19

 ► La distanciation sociale va-t-elle durer plusieurs mois ? Depuis le 13 mars, les Français sont confinés chez eux. Une séquence qui devrait durer au moins jusqu’au 15 avril, en fonction de l’évolution de l’épidémie de Covid-19. Mais la sortie du confinement ne signifiera pas forcément la disparition des mesures de distanciation sociale. « Une fête sans visioconférence, sans whatsapp, sans gel hydro, sans masque, sans gants, avec des vrais gens », prévue pour le 8 juin : cette invitation reçue au 12e jour du confinement est-elle trop confiante ? « Ça ressemble à une promesse électorale », ironise un convive. Des dizaines d’autres répondent présents : juin, c’est loin, le confinement aura été levé… non ? Bien au-delà des fêtes, et pour tous les lieux qui nous rassemblent – lieux de travail, écoles, universités, parcs, espaces culturels, etc – chacun imagine que la « distanciation sociale », ou plutôt « physique » pour reprendre le terme préféré par l’OMS, sera levée à moyen terme. À mesure que les scénarios de « déconfinement » sont évoqués, il faut pourtant se rendre à l’évidence : ce sera loin d’être simple. Aujourd’hui trois scénarios semblent se dessiner pour la France. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica. Légende imageJef Aerosol, artiste urbain , un mur à Roubaix (Nord).

#Ville

► Le mythe de la smart city . Depuis quelques années, le concept de smart city ou ville intelligente s’est fortement popularisé dans différentes sphères de la société (médias, académique, politique, etc.). Il semble faire consensus dans le champ politique, autant à droite qu’à gauche. Mais que recouvre ce concept ? La smart city fait-elle réellement partie intégrante des solutions vers un avenir plus durable ? @redacTendances.

#Impression3D

► Coronavirus : ils impriment en 3D des visières de protection pour les hôpitaux. A Grasse (Alpes-Maritimes), François Brignolle a mis sa machine au service de la sécurité des personnels soignants en imprimant des visières de protection contre les postillons responsables de la transmission du coronavirus Covid-19. « J’ai trouvé le modèle du chassis sur internet, il suffit de les imprimer et de fixer dessus une feuille de PVC comme celle qu’on utilise pour la reliure de documents », explique ce bricoleur solidaire. Voyant l’appel aux dons de matériel publié lundi sur la page facebook de l’hôpital, il leur a fourni deux visières de sa fabrication. Et contrairement à d’autres initiatives qui se révèlent de « fausses bonnes idées », les créations de François Brignolle sont réellement utiles au personnel soignant, y compris dans les unités recevant des patients atteints de coronavirus. @franceinfo.

#Santé

► Malgré sa salle d’attente désertée. Thierry Ozenne, médecin généraliste à Creully (Calvados), ne chôme pas. Il découvre à 61 ans la téléconsultation. « Je fonctionne avec la plateforme Drakkar, proposée par l’URML [Union Régionale des Médecins Libéraux de Normandie] et ça marche très bien. Notamment pour le suivi des patients atteints du Covid-19. Ils sont très rassurés de nous voir, même virtuellement. » Depuis bientôt trois semaines, 2/3 de ses consultations se font via un écran d’ordinateur. Quand c’est nécessaire, il reçoit ses patients, qui présenteraient les symptômes du Covid 19, à part, dans un autre lieu. « Pour éviter toute contamination entre patients, nous avons crée un centre spécial « covid » sur la commune de Creully, dans le cabinet des kinés, qui se trouve inoccupé pendant le confinement », précise Thierry Ozenne, également maire de la commune.@franceinfo

#Plateforme

► Sécurité, données, usages… Cinq questions sur Zoom, le service de vidéoconférence qui cartonne. Zoom est un service de visioconférence créé aux Etats-Unis et utilisé dans le monde entier. Avec la pandémie de Covid-19, et les mesures de confinement appliquées à des milliards de personnes, son usage a explosé. Le nombre d’utilisateurs quotidiens des conférences vidéo sur Zoom est passé de 10 millions en décembre 2019 à 200 millions en mars 2020, a annoncé le fondateur de Zoom mercredi 1er avril. Le 25 mars, Zoom était l’application gratuite la plus téléchargée sur smartphone dans des dizaines de pays, dont les Etats-Unis et la France, selon Les Echos. Techniquement, Zoom est robuste, même si parfois compliqué à appréhender dans sa globalité. L’offre gratuite de Zoom permet de tenir ou d’assister à des visioconférences avec 100 personnes simultanément, pendant une durée de quarante minutes. Ces visioconférences sont aussi accessibles à des personnes n’ayant pas de comptes sur Zoom : n’importe qui peut rejoindre une session vidéo, à condition d’avoir l’URL d’accès, ou les identifiants nécessaires. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#RéseauSocial

► Houseparty, Zoom, WhatsApp, ces applications qui cartonnent pendant le confinement. Alors que le confinement entame sa troisième semaine, des applications permettant d’échanger et même pratiquer des activités à distance, ont vu le jour, permettant à chacun, depuis son domicile, de conserver un lien avec l’extérieur. Mais publier des photos, écrire ce que l’on pense de la situation actuelle, s’envoyer des messages d’amitiés, ne suffit pas à rompre la solitude que ressentent tous ceux qui sont désormais claquemurés. Maintenant il faut pouvoir se voir, se parler, prendre un verre ensemble, à distance bien sûr. Plusieurs applications existantes ou lancées pour l’occasion, ou encore utilisées là où l’on ne les attendait pas, tirent leur épingle du jeu et permettent à tout un chacun de pouvoir échanger en direct, comme avant, avec moins de risque. @villeintelmag.

#Géolocalisation

► Les Français favorables à une application mobile pour combattre la pandémie, selon un sondage. Une nette majorité de Français seraient favorables à l’utilisation d’une application enregistrant leurs interactions sociales et les avertissant s’ils ont été en contact avec une personne malade du Covid-19, ou prévenant ceux qu’ils ont côtoyés s’ils sont eux-mêmes infectés. C’est l’enseignement d’un sondage publié mardi 31 mars. Cette étude a été commandée par une équipe de recherche de l’université britannique d’Oxford qui travaille justement sur ce type d’application pour lutter contre la pandémie. Ces chercheurs ont modélisé mathématiquement l’effet d’une application de pistage permettant d’identifier immédiatement les personnes risquant d’être infectées avant même qu’elles présentent des symptômes du Covid-19 et ont estimé qu’une telle application était de nature à « contrôler l’épidémie sans avoir besoin de recourir à des mesures prolongées et très coûteuses de confinement général ». Leurs recherches viennent de faire l’objet d’une publication dans la prestigieuse revue Science. @lemondefr

► Backtracking : comment concilier surveillance du Covid-19 et respect des libertés ? Divers États ont mis à profit les technologies numériques pour lutter contre la propagation du coronavirus. La Corée du Sud recourt par exemple à la géolocalisation des personnes malades via leurs téléphones portables. Pour s’assurer du respect de la quarantaine, la Pologne utilise quant à elle une application mobile reposant sur des selfies pris par les patients. Ces dispositions ne sont pas sans implications sur la vie privée des personnes, et posent de nombreuses questions. Alors que le gouvernement français envisage lui aussi la mise en place de mesures basées sur la géolocalisation, le Défenseur des droits Jacques Toubon souhaite un débat public sur les libertés, pour que l’État de droit ne soit pas galvaudé. L’occasion de faire le point sur les garanties juridiques qui encadrent actuellement la mise en place d’un tel dispositif sur le territoire national. @FR_Conversation

► « Backtracking » des contaminés, géolocalisation… vers un Big Brother en France contre le Covid-19 ? Et si Big Brother pouvait nous sauver du chaos ? Et s’il nous fallait accepter une surveillance généralisée de la population, via les téléphones portables, pour endiguer l’épidémie de Covid-19 ? Il n’y a pas si longtemps, un tel dilemme nous aurait paru absurde, et le fait même de poser cette question, scandaleux, digne du pire cauchemar orwellien. Aujourd’hui, 3 milliards d’individus sont assignés à domicile et privés de la plus élémentaire des libertés, celle de se déplacer. La Chine, la Corée du Sud, Taïwan, Singapour, mais aussi l’Allemagne ont mis en œuvre, chacun à leur manière (sur la base du volontariat ou de façon arbitraire), une forme de contrôle numérique. Des mesures qui, selon ces pays, ont participé à limiter la progression du coronavirus. Désormais, si l’on en croit un récent sondage d’Ipsos, un tiers des Français se déclarent eux aussi favorables au suivi des données personnelles (+ 10 points en huit jours). La semaine dernière, le gouvernement a entrouvert la réflexion sur ce sujet, qu’il sait inflammable.  A lire aussi : Jacques Toubon : « Géolocalisation, je dis : attention ! » @LObs.

► Une appli de «tracking» contre le Covid-19: le numérique entre fantasme et acceptation. Trente-sept millions de Français échangent une partie de leur vie sur Facebook, d’autres ont donné le numéro de leur carte bleue à Amazon, les Parisiens adorent être géolocalisés par Waze pour éviter les bouchons du vendredi soir. Mais quand Cédric O, le secrétaire d’État au Numérique, évoque la création d’une appli mobile permettant de tracer l’évolution de la pandémie de coronavirus, la boîte à fantasmes s’ouvre. Même Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur, a balayé l’idée d’un revers de main au micro de France Inter : une telle appli «ne sera pas mise en œuvre, ce n’est pas dans notre culture ». Pourtant, une étude publiée le 31 mars par Oxford University démontre l’efficacité médicale d’une telle appli de « contact tracing ». Or, en matière de numérique, l’efficacité n’est pas une fin en soi. Ce qui compte, c’est l’acceptation de la technologie par les utilisateurs. @Le_Figaro.

#IA

► Pendant le confinement, et si vous appreniez l’IA et le code informatique ? Vous vous interrogez sur l’intelligence artificielle et vous aimeriez comprendre de quoi il s’agit ? La formation Objectif IA, lancée ce jeudi par l’Institut Montaigne et la fondation Abeona sur le site de formation à distance Open Classroom, est faite pour vous. L’idée est de démocratiser les concepts liés à l’intelligence artificielle et de les rendre accessible au plus grand nombre. Ensuite il y a l’apprentissage du code informatique et les formations foisonnent sur le Web : CodeAcademy, KahnAcademy. Funmooc.fr ou Swift Playgrounds. Apprendre la programmation informatique aide à apprendre à résoudre toutes sortes de problèmes. En plus c’est ludique. @franceinfo.

01 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 1er avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Planète

 ► Non, ce n’est pas le confinement qui va sauver la planète. Moins de déplacements, des avions cloués au sol, des usines à l’arrêt… la pandémie de Covid-19 et le confinement de près de trois milliards d’individus qui l’accompagne met un sérieux coup de frein à l’activité humaine. Résultat : la pollution baisse. C’était le cas en Chine où la fermeture des usines a fait baisser les émissions carbone. À Paris aussi, après une semaine de confinement de la population, AirParif a constaté une amélioration de la qualité de l’air dans la capitale. À Venise, on se réjouissait de voir l’eau des canaux redevenir claire. Alors, le coronavirus serait-il une bonne nouvelle pour la planète ? Pas vraiment, d’après Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du GIEC. Pour la paléoclimatologue, interrogée par FranceInfo, « il n’y a aucune raison de se réjouir ». L’experte rappelle ainsi que la pandémie est une conséquence de l’activité humaine sur la planète, et notamment de la destruction des habitats naturels des animaux. Pas de quoi se féliciter, donc. Lire la suite de l’article sur le site @LADN_EU. Légende image : Vue aérienne d’une zone de coupe nette bordant une route rurale. (Photo :  Igor Stevanovic (stevanovicigor) / GettyImages).

#Ville

► Smart city : la ville du futur sera durable et plus verte. Alors qu’une très large majorité de la population vit et vivra en ville, penser l’avenir du développement urbain est obligatoire. La ville intelligente ou « smart city » veut profiter des nouvelles technologies digitales pour améliorer le quotidien des villes. Dans ce cadre, le développement durable et la nature tiennent une place importante pour la qualité de vie et penser la ville à long terme. Face à des métropoles devenant mégalopoles, comment résoudre la problématique de loger les populations, optimiser les déplacements, fournir des équipements performants et préserver un cadre vivable ? La création de « cité idéale » n’est pas une ambition nouvelle, mais elle se conjuguera en vert dans le futur : jardins suspendus et façades végétalisées, réserves foncières destinées à l’agriculture urbaine ou de la forêt, en sont des signes notables. La smart city durable est en marche et quantité d’éco-innovations émergent. @futurasciences.

#Entreprise

► Un peu partout dans la région des Hauts-de-France, des makers, des passionnés de nouvelles technologies, inventifs et bricoleurs sont prêts à fabriquer, bénévolement, différents matériels utiles dans la lutte contre le coronavirus en utilisant leurs imprimantes 3D. Mais ce matériel était insuffisant pour répondre à la demande. Pour soutenir ce défi, ils ont contacté l’entreprise roubaisienne Dagoma qui a mis à leur disposition son parc d’imprimantes 3D. Aujourd’hui l’entreprise produit 14.000 visières de protection par semaine. L’objectif est de 20 000. @franceinfo.

#FestivalJeRestealaMaison

► Puisque vous ne pouvez pas aller au concert, les artistes viennent chez nous, avec cette première édition du #festivalJeRestealaMaison. Un festival qui se déroulera sur Facebook du 1er au 7 avril partout en France. A l’heure où les festivals annulent leur édition 2020, ce festival virtuel à voir et à écouter depuis son canapé avec 95 chanteurs et musiciens qui se produisent depuis chez eux à tour de rôle entre 16h et 22h30. L’objectif est de garder le lien avec le public et continuer à diffuser leur musique. @franceinfo.

#Géolocalisation

► La France ira-t-elle plus loin dans la surveillance digitale ? Le secrétaire d’État au Numérique, Cédric O, a expliqué à 20 minutes que le gouvernement était en contact avec « les nombreux pays [qui] ont entrepris de développer des applications numériques destinées à combattre la propagation de l’épidémie ». Et mardi 24 mars, un nouveau comité de chercheurs a été mis en place pour conseiller l’Elysée sur la question du « backtracking », c’est-à-dire sur les dispositifs permettant de suivre le parcours d’une personne à partir de ses données de géolocalisation. Mais l’Élysée n’a pas encore donné de directives sur le sujet. De son côté, la CNIL a fixé des limites, en demandant au gouvernement de privilégier le traitement de données anonymisées. De manière plus générale, en Europe, ces données de localisation sont encadrées par le RGPD. Et les associations de défense de la vie privée mettent en garde. « Les données de localisation ne peuvent être collectées sans le consentement des personnes que pour lutter contre les infractions (et seulement les crimes les plus graves, d’après les juges de l’UE) et non pour lutter contre la propagation d’un virus », rappelle l’association La Quadrature du Net  sur son site. @WeDemain.

► Coronavirus : comment l’Asie a organisé la traque digitale de l’épidémie. Depuis l’explosion de l’épidémie de coronavirus, plusieurs pays de la région ont opté pour ces formes de traque digitale plus ou moins intrusives. Si le gouvernement sud-coréen n’impose aucun bracelet électronique, il aide ses autorités médicales à retracer les mouvements des personnes contaminées pour identifier d’autres victimes potentielles. Souvent présenté comme un modèle dans la lutte contre l’épidémie, Taiwan (qui ne recense que cinq décès) a très vite tiré parti des possibilités offertes par les technologies numériques et le Big Data en croisant, notamment, les données de l’Administration nationale de la santé avec celles des douanes pour contrôler strictement le risque de cas de Covid-19 importés. En Chine, le régime a sollicité les géants de la tech pour limiter les déplacements des citoyens et conditionner leur accès à l’espace public en fonction de leur état de santé. Alibaba et Tencent ont mis en ligne des applications mobiles conditionnant l’accès des citoyens à l’espace public à leur état de santé. @LesEchos.

► Libertés individuelles contre bien commun: un choix cornélien. Nous sommes aujourd’hui confinés parce que notre force de frappe médicale a été rationnée par des choix politiques. En très peu de temps, nous avons du coup perdu le contrôle de nos vies écrit le géographe-économiste Pascal Perri dans une chronique sur le site @LesEchos. La question posée est : que pèse la liberté de chacun quand une grande cause collective comme la sécurité de tous est en jeu ? Lire la chronique sur le site @LesEchos.

► Confinés ou tracés, faudra-t-il choisir ? Plusieurs pays asiatiques ont mis en place des applications mobiles pour suivre la progression du coronavirus ou limiter les déplacements des personnes contaminées. Une solution qui peut s’avérer efficace, mais pose de réels problèmes en matière de libertés publiques. Vaut-il mieux être obligé de rester chez soi ou être suivi à la trace dans tous ses déplacements ? Il y a seulement trois mois, la question aurait semblé totalement incongrue. Alors que la France vient d’entrer dans sa troisième semaine de confinement obligatoire, pouvoirs publics et citoyens risquent pourtant de devoir y répondre. L’utilisation des données personnelles de localisation des smartphones et la mise en place d’applications mobiles pour suivre la propagation du Covid-19 sont désormais ouvertement envisagées. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.

► Coronavirus : le gouvernement prépare une application mobile pour enrayer l’épidémie. Les autorités françaises travaillent sur une application mobile pour avertir les personnes d’un risque individuel de contagion. Pour respecter la vie privée, la France s’inspire du suivi des contacts par Bluetooth mis en place à Singapour. Faut-il pister les citoyens au moyen de leur smartphone pour lutter contre le Covid-19 ? La question agite les gouvernements de toute la planète, alors que la dystopie technologique chinoise semble avoir eu raison du virus. En France, pas question d’empiéter sur la vie privée du grand public pour l’instant. Les seules données des opérateurs télécoms utilisées par les autorités sont anonymes et agrégées à l’échelle de plusieurs milliers d’utilisateurs. Lire la suite de l’article Sur le site @LesEchos.

#Cybersécurité

► L’IA pour authentifier en continu l’utilisateur. Un supposé collaborateur qui affiche une vitesse de frappe plus rapide qu’à l’accoutumée sur son clavier, qui manipule sa souris de façon différente ou qui lance les applications d’une manière inédite : tout cela peut mettre la puce à l’oreille. « Il faut une vigilance constante, l’entreprise ne peut plus se contenter d’authentifier de temps en temps les utilisateurs de ses systèmes : elle doit analyser l’activité numérique en continu, pour pouvoir détecter à tout moment le moindre signal faible », insiste Christophe Corne, fondateur et président du directoire de Systancia, éditeur français de solutions logicielles de cybersécurité créé en 1998, qui a trouvé dans l’intelligence artificielle l’opportunité de développer une nouvelle ligne de défense. « Le problème est que le regard et les bras humains ne sont pas suffisants pour identifier une aiguille dans une botte de foin. L’intelligence artificielle, elle, peut se souvenir des habitudes des collaborateurs et de l’empreinte numérique qu’ils laissent au quotidien. Et ainsi lever une alerte ou bloquer le système en cas de comportements suspects », pointe Christophe Corne. @EchosExecutives

#Espace

► Pourquoi l’Europe doit racheter OneWeb, la constellation de satellites. L’opérateur américano-britannique OneWeb, qui ambitionnait de mettre sur orbite une constellation de 648 satellites dédiée à lIinternet haut débit est mis en faillite. Les négociations pour une nouvelle levée de fonds n’ont pu abouti en raison des turbulences du marché liées à l’épidémie de Covid-19. Deux solutions se dégagent. « Soit l’Europe ne fait rien, et n’aura que ses yeux pour pleurer, soit elle prend les choses aux mains et rachète la constellation », estime un expert du spatial. Cette dernière solution pourrait passer par la création d’un consortium européen autour d’Airbus, ArianeGroup, voire l’opérateur satellite Eutelsat. Elle pourrait également bénéficier du soutien de la Commission européenne. « La politique spatiale, d’une importance stratégique considérable, est l’un de nos atouts les plus précieux », assurait la patronne de la Commission Ursula Von der Leyen à dans la lettre de mission envoyée le 1et décembre dernier à Thierry Breton, commissaire en charge du spatial. @Challenges. A lire aussi : L’internet venu de l’espace, première grande victime économique du Covid-19. (@LObs).

31 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 31 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Tourisme

► Le coronavirus va-t-il mettre fin au tourisme de masse ? Dans une série de photographies publiées le 23 mars, le New York Times passe en revue quelques lieux du monde entier habituellement bondés, mais où personne ne s’aventure depuis que le Covid-19 contraint 3 milliards de personnes à rester chez elles. Dans l’immédiat, bien sûr, l’impact de l’épidémie sur l’industrie du tourisme se fait déjà sentir. Le professeur agrégé de géographie et spécialiste du tourisme Eudes Girard fait le constat suivant : « Il y a une réduction du tourisme à la fois parce que les sites sont fermés et parce que la mobilité est extrêmement restreinte pour beaucoup de personnes. En termes d’ampleur et d’échelle, c’est du jamais-vu dans l’histoire. On vit à l’heure de la mondialisation de tout, des virus comme du tourisme. » @usbeketrica. Image d’illustration. Crédits : spoot / Pixabay (CC).

#Ville

► Peste, choléra, tuberculose… les épidémies ont modelé nos villes. Des gares prises d’assaut par des voyageurs chargés de valises, des files de voitures tentant de quitter la ville… Dès que les premières annonces d’un possible confinement total de la population ont pris de l’ampleur, une partie des habitants des grandes villes, Parisiens en tête, a cherché un repli à la campagne, plus d’un million de Franciliens en une semaine selon les données collectées par Orange. Une fuite qui n’a pas surpris les historiens. Si, dans le passé, la ville a servi de protection en cas d’invasion, « le premier réflexe pour ceux qui le peuvent, en cas d’épidémie, c’est de s’en aller dans la campagne environnante, à la recherche d’air frais et de moyens de subsistance », commente le médiéviste François-Olivier Touati, professeur à l’Université de Tours. Hippocrate, lui-même, ne conseillait-il pas de « partir, tôt, loin et longtemps » ? Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Quartier

► Dans un lotissement de Ceyzériat (Ain), Marc, droniste habilité, a eu l’idée de filmer avec son drone ses voisins pour se rassurer sur la bonne santé de chacun et d’immortaliser ce confinement qui dure. « Au-delà du côté gadget, c’est vrai qu’on est parfois inquiets pour nos voisins. Il y a des célibataires qui se retrouvent seuls à la maison, ce n’est pas rien en ce moment. C’est rassurant de les voir d’en-haut », explique Marc. Il a obtenu l’autorisation de survol à la préfecture et il est passé par le groupe Facebook de son quartier pour savoir si personne ne s’y opposait. @franceinfo

#Seniors

► Appels en visio, groupes WhatsApp… Seniors confinés, seniors de plus en plus connectés ! Avec la crise du coronavirus et l’obligation de rester chez soi, sans voir ses proches, les grands-parents peu connectés se mettent à la page et s’initient à des technologies jusque-là inconnues. Et c’est ainsi que de nombreux enfants et petits-enfants ont mené des conversations entières, avec face à eux, sur l’écran, l’oreille de leur grand-mère, le plafond du salon, la bouche et le menton de papy qui râle parce qu’on n’entend rien ou on ne voit rien. « Il suffit d’un changement dans la famille, un déménagement, un enfant qui part étudier à l’étranger, pour que les seniors se convertissent à ces outils », note Frédérique Corre-Montagu, auteure de guides pratiques sur la parentalité. Beaucoup de grands-parents utilisaient déjà WhatsApp. Ce qui fonctionne peut-être davantage aujourd’hui, ce sont les appels en visio. Tout le monde a besoin de se voir en ce moment. On en est presque à devoir gérer un planning de visioconférences ». « Il y a une prise de conscience du fait que le seul lien qui reste quand on est enfermé chez soi, c’est Internet », explique Pascal Birenzweigue, directeur de la rédaction de Plénior, le magazine des seniors connectés. @lexpress.

#Numérique

► Un site internet, solidarite-numerique.fr et un numéro de téléphone associé ont été lancés dimanche 29 mars pour aider les personnes qui ont du mal à utiliser les outils numériques, au moment où les Français sont confinés en raison de l’épidémie de coronavirus. Ce site se veut un centre pédagogique pour aider les personnes en délicatesse avec Internet à utiliser au mieux les outils numériques pour leurs démarches administratives. « Le numérique est devenu quasiment un bien vital dans notre société, a expliqué le secrétaire d’État chargé du numérique, Cédric O. à peu près 13 millions de Français aujourd’hui, un Français sur cinq, (ne) se sent sans aucune capacité numérique -non pas qu’il n’a pas accès à Internet chez lui ou au travail- mais parce qu’il ne sait pas se servir d’Internet et qu’il ne sait pas faire les démarches de base comme se déclarer sur pôle emploi, déclarer ses impôts » @LeHuffPost.

#Commerce

► Le confinement accélère la transition numérique des commerces de proximité. La fermeture des marchés de plein air, décidée pour freiner la propagation du coronavirus, accélère la transition numérique du commerce de bouche et des petits producteurs. Une révolution dans un pays où les marchés de rue sont aussi culturels qu’alimentaires. Idem pour les commerçants forains, privés de travail par la fermeture des marchés. Avec l’épidémie, ils prennent l’habitude de livrer aussi directement à domicile, pour maintenir une petite part d’activité et éviter ainsi la faillite. Mais les livraisons individuelles nécessitent une gestion épuisante et chronophage. Certains donc se lancent sur les plateformes pour essayer de garder du chiffre d’affaires, et des géants bien installés augmentent leurs prestations avec la crise. Ainsi les ventes en ligne sur Amazon de la Sica Saint-Pol de Léon, première coopérative légumière française (marque Prince de Bretagne), « ont fortement augmenté depuis l’annonce de la pandémie puis du confinement » , note la revue spécialisée Réussir fruits et légumes.D’autres plateformes, plus modestes, attestent elles aussi de l’emballement. @bymaddyness.

#Entreprise

► DSI lève 3,6 millions pour préserver les ressources naturelles. Spécialisée dans les réseaux d’objets communicants, Demand Side Instruments (DSI), entreprise, basée à Caen, développe des solutions et des services innovants dédiés à la gestion et à la préservation des ressources naturelles, pour répondre aux besoins de la ville intelligente et de l’agriculture raisonnée. DSI), né en 2013, a développé un concept plaçant les technologies au service de l’environnement, axé sur la sobriété énergétique. « Nous agissons dans trois domaines : la préservation de l’eau, de l’énergie et de la qualité de l’air. Nous imaginons, par exemple, des systèmes en faveur d’une bonne irrigation afin d’arroser mieux et donc de préserver la ressource en eau. De même, dans les bâtiments, les solutions que nous proposons permettent de mieux chauffer et de réaliser des économies », explique Frédéric Villain, son fondateur. @LesEchos.

#Surveillance

► Ce que dit le coronavirus de notre soumission à la surveillance. Y aurait-il un point commun entre la gestion de la peste au XVIIe siècle et la quarantaine technologique de 2020 ? Les drones de citoyens vigilants patrouillant le ciel en intimant aux habitants de rester chez eux ; des policiers en tenue de laborantin examinant les données de géolocalisation des téléphones de leurs concitoyens pour s’assurer qu’ils n’ont pas visité de zones interdites ; des habitants affectés d’un code couleur sur leur application de paiement afin de mesurer le risque infectieux ; des QR codes aux péages autoroutiers ; des réseaux sociaux passés au peigne fin pour contrôler la diffusion de l’information autour de l’épidémie. Depuis l’irruption du coronavirus au mois de décembre, la Chine, mètre-étalon de la surveillance mondiale, multiplie les initiatives de quarantaine numérique et de confinement high-tech, transformant le pays en une gigantesque prison sous bracelet électronique. A Hong Kong, ce n’est même pas une façon de parler. Lire la suite de l’article sur le site @Telerama. Légende image : Un drone portant une plaque à code QR est vu près d’une station de péage autoroutière à Shenzhen, dans le sud de la Chine, le 11 février 2020. C’est un système d’enregistrement en ligne pour les véhicules revenant à Shenzhen pour aider à prévenir et contrôler le covid-19. Les conducteurs se font ainsi enregistrer sans contact avec d’autres personnes. (Photo : Lai Li/Xinhua / AFP).

#Géolocalisation

► Le gouvernement réfléchit activement à l’éventualité du « tracking » (traçage) de personnes atteintes du Covid-19. Mais la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) ne s’est pour l’heure pas prononcée dans le détail mais une note interne des services stipule que tous les usages de la géolocalisation ne se valent pas. Par exemple, le suivi des flux de population via les données anonymisées d’un opérateur télécoms pose moins de questions aux garants de la protection des données personnelles, que le pistage d’un citoyen consentant pendant la période d’incubation de la maladie via son smartphone individuel. Ce dispositif serait lui-même moins propice aux abus, comparé aux scénarios vus à l’étranger où les citoyens sont obligés d’activer une telle application pour sortir du confinement. La CNIL n’est pas opposée par principe aux applications de « contact tracing ». @LesEchos.

► Vaut-il mieux être obligé de rester chez soi ou être suivi à la trace dans tous ses déplacements ? Une question qui ne se posait pas il y a trois mois. L’utilisation des données personnelles de localisation des smartphones et la mise en place d’applications mobiles pour suivre la propagation du Covid-19 sont désormais ouvertement envisagées dans le cadre de la fin du confinement. L’Elysée a mis en place un nouveau groupe d’experts chargé de réfléchir à une « stratégie numérique d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées ». Dans plusieurs pays étrangers, notamment en Asie, de tels outils de suivi des personnes malades ont été mis en place après le début de l’épidémie. En Chine, à partir de l’historique des déplacements de l’utilisateur de l’application Alipay Health Code, un algorithme évalue le risque qu’il ait été en contact avec d’autres porteurs du virus. Le résultat s’affiche sous la forme d’un QR Code. En Corée du Sud, une une application de contrôle des personnes placées en quarantaine permet aux autorités d’être tenues au courant de l’évolution de leur état de santé, mais aussi de s’assurer qu’elles respectent l’isolement. A Singapour, l’application TraceTogether utilise les antennes Bluetooth des smartphones au lieu du GPS pour enregistrer toute rencontre entre deux personnes dans un rayon d’environ 2 mètres. Hors d’Asie, Israël et l’Iran ont annoncé l’adoption de technologies similaires, et la Pologne oblige déjà, via une application, les personnes en quarantaine à envoyer des selfies géolocalisés. @LesEchos.

#Données

► Comment les données téléphoniques pourraient aider à lutter contre la pandémie. Dans un communiqué publié le 27 mars, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale annonce s’être associé avec Orange « pour explorer la manière dont l’usage des statistiques issues du réseau de téléphonies mobiles pourrait permettre de mieux prédire l’évolution de la pandémie de Covid-19 ».Mais il ne s’agira « en aucun cas » d’étudier les données personnelles de chaque individu, comme cela a par exemple été fait à Taïwan, en Chine et à Singapour, pour évaluer si une personne en particulier avait été dans une zone de contamination ou si elle n’avait pas respecté les mesures de confinement. @LesEchos.

30 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 30 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Mondialisation

 ► N’écoutez pas les nationalistes, la mondialisation est la bonne réponse. L’épidémie de Covid-19 est une crise mondiale, et sa réponse doit être mondiale. Si la mondialisation a été accusée de tous les maux ces derniers jours, elle seule peut apporter une réponse coordonnée au niveau international à ce genre de crise, écrit Eric Le Boucher, notamment en donnant davantage de moyens et de marges de manoeuvre à l’OMS. Lutter chacun de son côté contre une pandémie n’a pas de sens. Lire la chronique sur le site @LesEchos. Légende image : New York à l’heure du Covid-19. (Carlo Allegri/Reuters).

#Cyberattaque

► La pandémie va aussi atteindre le stade 3 dans le cyberespace. Gestes barrières, confinement, télétravail… Mieux les consignes seront respectées, plus vite le Covid-19 sera terrassé et la vie reprendra son cours. Mais une pandémie peut en cacher une autre. Quasiment dès les premiers moments de cette crise sanitaire, les cyberexperts ont observé une forte hausse des activités criminelles sur les réseaux. Un phénomène exclusivement lié à la propagation du Covid-19 et à toutes les peurs qu’il suscite. Le 20 mars, dans un communiqué commun, plusieurs instances européennes, parmi lesquelles la Commission, Europol ou encore l’agence de cybersécurité (Enisa), se sont alarmées de l’évolution de la situation : « Des acteurs malveillants exploitent activement ces circonstances nouvelles et difficiles pour cibler les télétravailleurs, les entreprises et les particuliers. » Et si l’Europe quasi-tout entière a basculé dans le troisième stade de la crise du coronavirus, le cyberespace n’en est encore qu’aux préliminaires, si l’on en croit les spécialistes. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La vie privée en ligne, l’autre victime du coronavirus ? À retenir cette semaine : Big Data contre pandémie – L’Europe se pose la question du traçage numérique de la population dans la lutte contre la pandémie du coronavirus et réclame les données des opérateurs téléphoniques, une approche qui a montré son succès notamment dans les pays d’Asie et en Israël. Orange a déjà rendu public l’exode de 1,2 M de Franciliens ; et la France réfléchit à une « stratégie numérique d’identification des personnes ». Les télécoms diffusent des messages « restez chez vous »sur les smartphones de leurs clients.vLa CNIL a envoyé ses recommandations au gouvernement français, qui répond pour l’instant que ces méthodes ne sont pas « dans la culture française » ». Voici une liste des approches data dans d’autres pays. Le coronavirus force les régulateurs à se décider : protection de la vie privée ou santé publique ?

#Covid19

► Depuis le début du confinement, Nextdoor.com, réseau social ultra local créé en Californie en 2011 qui met en relation les habitants d’un même quartier, déborde soudain d’offres pour s’entraider entre voisins. Son nombre de membres actifs au quotidien bondir de 80% en un mois. Comme en Chine, puis en Europe, les foyers confinés se sont tournés vers les plateformes numériques pour garder le contact et se divertir. Nextdoor permet de son côté de rester en contact avec ceux que l’on ne croise plus dans la rue. « On s’aperçoit que la proximité est plus importante que tout en ce moment, explique la directrice exécutive du réseau. Nous avons besoin des personnes qui vivent près de chez nous ». La société basée à San Francisco couvre désormais 260.000 quartiers dans 11 pays, dont l’Australie, le Royaume-Uni, la France, l’Italie, l’Espagne… @Challenges. À lire Voisin ou espion ? Nextdoor, le site qui crée la polémique arrive en France a été publié le 8 février 2018 (@LObs).

#Transport

► « La Mobilité du futur dans nos villes » : chercheurs et urbanistes imaginent les transports de l’avenir. Trains autonomes, hélicoptères électriques… Les idées ne manquent pas pour envisager nos déplacements de demain, comme l’illustre le documentaire de Christian Vogel diffusé le 28 mars sur Arte. L’intérêt de ce documentaire est de donner la parole à des personnalités qui expérimentent dès à présent des solutions pour les transports de demain. Chercheurs en informatique, urbanistes, experts en mobilité, toutes et tous proposent des solutions. Et ce qui ressemblait encore à de la science-fiction prend soudain forme sous nos yeux : technologies de pointe, maquettes grandeur nature, tests plus ou moins concluants en milieu urbain, le futur est déjà là. @lemondefr.

#IA

► L’intelligence artificielle, remède anti-crise ? Des analyses prédictives auraient-elles pu éviter, sinon l’épidémie, du moins la terrible crise sanitaire que nous traversons  ? Grâce à l’intelligence artificielle (IA), BlueDot, une start-up basée à Toronto, au Canada, avait identifié dès le 30 décembre dernier la propagation du Covid-19, en détectant plusieurs cas autour de Wuhan. Soit neuf jours avant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne publie sa première déclaration. Et certains voient le recours à l’IA comme un moyen d’endiguer l’épidémie dans la période post-confinement . Inspirés par les expérimentations chinoises, taïwanaises, sud-coréennes et singapouriennes, les créateurs français de l’application CoronApp oeuvrent pour la mise en place, sur la base du volontariat, d’un suivi par géolocalisation pendant 14 jours. Grâce à un algorithme, les personnes inscrites qui auraient croisé le chemin d’une personne infectée par le coronavirus seraient directement prévenues et pourraient alors se mettre à l’isolement. Un système, encore en développement, qui n’est pas sans poser question en matière de données personnelles. Lire la suite de l’article sur le site @EchosExecutives.

#Géolocalisation

► Surveillance numérique contre le coronavirus : Jacques Toubon s’inquiète de possibles dérives. Drones, géolocalisation des téléphones portables, analyse des données personnelles… Ces outils doivent faire la preuve de leur utilité dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, et leur usage strictement encadré pour garantir les libertés individuelles, estime Jacques Toubon dans un entretien à L’Obs publié lundi 30 mars. Le défenseur des droits constate que « le corpus juridique européen ouvre la possibilité de (…) collecter des données individuelles sans le consentement des intéressés, en particulier en situation d’épidémie ». Mais il avertit que si un suivi généralisé des Français devait être mis en place, il serait nécessaire « d’ouvrir un débat devant la représentation nationale. Cette affaire ne pourra pas se régler seulement entre les industriels (les opérateurs de téléphonie), les épidémiologistes et le ministre de la santé ». @lemondefr

► Pour traquer le virus, les téléphones des citoyens espionnés. Chaque jour, l’infection gagne un nouveau pays. La Corée du Sud, l’Inde, l’Allemagne, l’Italie, l’Autriche et Israël, tous ont succombé au virus… de la surveillance de leur population. Des gouvernements qui cherchent à contrôler l’épidémie de coronavirus grâce aux smartphones de leurs concitoyens. Selon la société Top10VPN, 15 nations ont déjà choisi de s’appuyer sur les données des opérateurs de télécommunications pour repérer leurs ressortissants et contrôler ainsi leurs déplacements ou analyser les risques de contamination. Les autorités singapouriennes ont même développé une application sur mobile fonctionnant avec le Bluetooth. TraceTogether (« se surveiller ensemble ») avertit les utilisateurs s’ils croisent dans la rue un individu contaminé, à condition que lui aussi soit équipé de ce logiciel, et qu’il ait préalablement indiqué être malade. En moins d’une semaine, 620 000 personnes ont déjà téléchargé l’appli. Lire la suite de l’article sur le site @lexpansion.

► Coronavirus : Et si le suivi de nos déplacements était la prochaine étape. Suivre nos déplacements, pour mieux cerner la propagation du Covid-19, grâce à la localisation du téléphone portable que chacun a dans la poche, le sujet est délicat et pourrait facilement faire polémique. Un comité de scientifique planche sur le sujet et les opérateurs de réseaux par lesquels passent les informations, affirment que c’est tout à fait possible. Nos libertés individuelles risquent-elles de s’en trouver écornées ? Savoir comment se propage une épidémie à partir de personnes identifiées comme porteuses afin d’anticiper les prises en charges ? La question taraude les collectivités locales et les services de santé, face aux mesures prises à la hâte et de manière totalement désorganisées par ceux qui dirigent le pays. Ces derniers n’ayant alors pas d’autres solutions que de bloquer le pays avec les conséquences économiques et sociales que cela entraine. @villeintelmag.

► Covid-19 : l’Inserm rassure les français sur le traçage numérique à venir. L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a pris la parole le 27 mars, pour préciser le périmètre de l’utilisation des données téléphoniques en France dans le cadre de la lutte contre la propagation de l’épidémie de coronavirus. Objectif de ce communiqué de presse : rassurer les français sur le traçage numérique à venir. En collaboration avec Orange, le principal opérateur téléphonique en France, l’Inserm s’apprête à : « étudier l’impact du confinement sur la mobilité des populations et pour explorer la manière dont l’usage des données agrégées issues des téléphones mobiles pourrait permettre de mieux prédire l’évolution de la pandémie de Covid-19 ». @siecledigital

#Covid19

► Un petit village italien semble étrangement immunisé contre le Covid-19. À Ferrera Erbognone, au sud de Milan, personne parmi le millier d’habitants recensés n’a développé de symptômes liés au coronavirus. Avec un moyenne d’âge de 60 ans, la population présente pourtant un profil vulnérable à la propagation du Covid-19. Une anomalie statistique qui pourrait aider les chercheurs à avancer sur la piste d’un traitement contre le coronavirus. L’Institut Mondino de Pavie compte prochainement mener l’enquête sur le village. Les chercheurs émettent l’hypothèse que le système immunitaire de cette population ait développé une résistance au covid-19 qui, espèrent-ils, pourrait les aider à lutter contre la pandémie. « Nous devons savoir combien de personnes sont positives au coronavirus mais asymptomatiques, comme cela nous pourrions quantifier les anticorps mais sur la base d’études ultérieures approfondies », explique le maire du village Giovanni Fassina, relayé par Euronews. @usbeketrica.

27 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 27 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Covid19

► La situation empire aux Etats-Unis avec plus de 1.000 morts.  @20minutes. Légende image : Une rue de New York déserte en plein confinement, le 25 mars 2020. — Mary Altaffer/AP/SIPA).

#Ville

► Les dix maires les plus écolos de la planète. On l’a vu lors des élections communales de 2018 en Belgique ou à Hambourg en février, et dans nombre de grandes villes françaises le 15 mars : les électeurs réclament des pouvoirs locaux une action forte en faveur de l’environnement. En attendant le second tour des municipales, repoussé au plus tôt en juin, voici les réalisations de dix maires engagés à travers le monde. The Urban Fix : c’est le titre du récent livre de Douglas Kelbaugh, dans lequel l’expert en urbanisme s’attache à démontrer que les municipalités sont en première ligne dans la lutte contre le changement climatique. En ce printemps 2020, leur priorité à tous va à la lutte contre le Covid-19. Mais une fois la crise sanitaire résorbée, les villes se pencheront à nouveau sur leur empreinte carbone, leur gestion des déchets, de l’eau… @LesEchos.a sélectionné dix édiles à travers le monde dont l’action dans ces domaines est inspirante.

#Santé

► Coronavirus: mais que fait l’intelligence artificielle ? Le 30 décembre dernier, des chercheurs donnaient l’alarme. Grâce à des algorithmes qui scannent le web, ils avaient identifié des cas de pneumonie inhabituelle à proximité d’un marché de Wuhan, dans le centre de la Chine. Mais il a fallu plusieurs jours avant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne publie une évaluation des risques. Et un mois entier avant qu’elle ne déclare une urgence de santé publique de portée internationale. « Le pouvoir de ces outils existe, mais nous n’avons pas encore vraiment trouvé comment l’exploiter », constate Michael Greeley, cofondateur de Flare Capital Partners, qui investit notamment dans les technologies de santé.Les outils d’intelligence artificielle carburent aux données. Ils peuvent passer au peigne fin des textes, des chiffres, des sites internet et des images, et établir des corrélations invisibles à l’oeil humain. @Sciences_Avenir

#IA

► Jean-Gabriel Ganascia : « La France va-t-elle espionner les téléphones des malades du coronavirus ? » De la traque du virus à la limitation de sa propagation, en passant par l’identification de traitements efficaces, l’intelligence artificielle a de multiples usages en temps de gestion de crise sanitaire. Pour Jean-Gabriel Ganascia, spécialiste de l’intelligence artificielle, professeur d’informatique à la faculté des sciences de Sorbonne et président du comité d’éthique du CNRS explique : « On est en train d’imaginer qu’on va espionner les téléphones portables pour suivre les gens considérés comme positifs au Covid-19, et compte tenu de la difficulté de la situation dans laquelle nous nous trouvons, il me semble que ce sont des choses que nous accepterons. Mais la question qui se pose dès aujourd’hui, et qui va se poser de plus en plus, c’est de savoir comment nous allons nous assurer que ces dispositifs tout à fait exceptionnels, qui peuvent être à terme extrêmement privatifs de liberté, seront supprimés une fois la pandémie passée. Ce n’est pas du tout évident. » @franceculture.

► Le célèbre cosmologiste Stephen Hawking disait que « La création d’une intelligence artificielle serait le plus grand événement de l’histoire de l’humanité. Mais il pourrait être aussi le dernier ». Aujourd’hui, l’IA promet d’aider à guérir des maladies, de faire face aux changements climatiques ou de combattre la pauvreté. Mais elle menace aussi d’influer insidieusement sur nos comportements, de mettre à mal l’idée même de sphère privée ou d’aider les dictatures à asseoir leur pouvoir. En proie à une surveillance algorithmique, notre identité peut dorénavant se réduire à des données. Ainsi le documentaire « iHuman, L’intelligence artificielle et nous » qui sera diffusé sur Arte le 21 avril, donnera la parole à des sociologues, avocats, scientifiques, chercheurs, journalistes pour mieux saisir les contours de cette révolution majeure à venir. Il sera aussi diffusé sur arte.tv à partir du 20 avril. @cnews

#Géolocalisation

► Si la géolocalisation est au cœur de quasiment toutes les démarches numériques mises en place à travers le monde, le statut des données utilisées est, lui, tout à fait différent. En collectant des données agrégées et anonymisées, on peut déjà faire beaucoup pour comprendre les mouvements de populations, modéliser la propagation de l’épidémie sur le territoire. C’est ce qui se passe en Allemagne ou encore en Autriche depuis le 18 mars. Cette stratégie est à l’œuvre en France un partenariat entre l’opérateur Orange, l’Insee, l’AP-HP et les préfectures a permis de comprendre que 17 % des Parisiens avaient quitté la capitale à l’annonce du confinement. Le géant des télécoms collabore aussi sur un projet scientifique avec l’Inserm, là encore dans le respect du droit européen, assure le chercheur Inserm Eugenio Valdano, qui fait partie de l’équipe mobilisée : « Nous n’allons pas nous intéresser aux déplacements d’un individu particulier, en regardant comment il a bougé et où. Nous allons plutôt analyser des données quantitatives anonymisées qui rendent compte de la mobilité entre zones géographiques grâce à la localisation des antennes relais, qui font état du nombre de déplacements effectués d’un canton à l’autre en France. » @franceculture.

► Géolocalisation et collectes de données de santé contre le coronavirus ? Les données personnelles des Français exploitées en toute légalité ? Depuis un peu plus de 24 heures, un nouveau comité de douze chercheurs et médecins a été installé par l’Elysée. Il doit donner son avis sur « l’opportunité de la mise en place d’une stratégie numérique d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées ». La France n’étant pas la première à se pencher sur la nécessité du traçage numérique. En Allemagne, en Autriche, en Italie ou encore en Espagne, les opérateurs de téléphonie mobile ont accepté, avec l’arrivée du coronavirus, de partager les données de localisation des usagers aux autorités. Une pratique possible notamment grâce au bornage téléphonique, qui permet d’indiquer la présence d’un téléphone à une heure donnée à proximité d’une antenne relais. Ces données, anonymisées, sont censées aider les gouvernements à observer si la population respecte le confinement ou encore de cartographier les concentrations et les mouvements des clients dans les zones à risque par exemple. @20minutes.

► La vie privée en ligne, l’autre victime du coronavirus.En pleine pandémie, de plus en plus de pays se décident à épier leurs citoyens en quarantaine grâce à l’exploitation de leurs données de géolocalisation. En Europe, où le règlement général sur la protection des données personnelles protège la vie privée en ligne comme nulle part ailleurs dans le monde, le virus vient d’avoir raison de ce garde-fou. Aux grands maux, les grands remèdes. Et pour cause : près de trois milliards d’être humains sont aujourd’hui forcés de vivre confinés chez eux pour limiter la propagation du Covid-19, qui à ce jour a officiellement tué près de 17.000 personnes sur tous les continents. En complément du confinement, les autorités d’un nombre grandissant de pays n’hésitent plus à employer un autre « grand remède », quitte à raboter encore un peu plus les libertés individuelles et le respect de la vie privée de leurs citoyens : le traçage de ces derniers par le biais de leur téléphone portable. Lire la suite de l’article @Sciences_Avenir.

► Jacques Toubon : « Géolocalisation, je dis : attention ! ». Pour savoir si les Français respectent le confinement, les opérateurs téléphoniques recueillent des données issues de nos smartphones. Certains pays vont encore plus loin dans le contrôle de leur population. Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, alerte sur les risques d’une surveillance renforcée. Il considère « que si cette question devait se poser, il serait nécessaire d’ouvrir un débat devant la représentation nationale. Cette affaire ne pourra pas se régler seulement entre les industriels (les opérateurs de téléphonie), les épidémiologistes, et le ministre de la Santé. Car de telles mesures doivent être, d’une part, exceptionnelles et temporaires, et, d’autre part, nécessaires et proportionnées. Elles doivent faire l’objet d’une large acceptation sociale. Donc, il faut en passer par un débat dans l’opinion, et forcément mettre à l’examen un texte qui fixe les règles. » A Lire aussi : « Backtracking » des contaminés, géolocalisation… vers un Big Brother en France contre le Covid-19 ? @LObs

► Le gouvernement va-t-il traquer les smartphones pour lutter contre le coronavirus ? Le gouvernement réfléchit à utiliser les données mobiles des smartphones des Français afin de lutter plus efficacement contre l’épidémie. Pour l’instant anonymisées, le recours à une individualisation poserait de nombreux problèmes. « La Corée du sud ne se contente pas uniquement de tester les personnes. Elle a généralisé le tracking des données personnelles. » Répondant à une question d’actualité à l’Assemblée nationale le 24 mars, le ministre de la Santé Olivier Véran a effleuré un thème central dans la lutte contre l’épidémie de coronavirus. Le gouvernement va-t-il en France choisir de suivre à la trace ses concitoyens afin de pouvoir lutter plus efficacement contre l’épidémie ? En temps normal, hors crise sanitaire, la question paraîtrait incongrue tant le Règlement général de la protection des données personnelles (RGPD) protège les citoyens européens tant contre toute tentative de traçage de leur géolocalisation que de leurs données personnelles. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges.

► Coronavirus : la géolocalisation des téléphones confirme l’exode de Parisiens. Environ 17 % des habitants du Grand Paris ont quitté la région pendant la semaine où ont été annoncées les mesures de confinement, selon des données anonymes récoltées par l’opérateur Orange et transmises notamment aux autorités sanitaires. Nombre de Franciliens ont bien quitté leur région au moment de la mise en place du confinement. Ce sont leurs téléphones qui le disent : une analyse statistique des données de géolocalisation par l’opérateur Orange montre que près de 1,2 million de personnes ont quitté la métropole du Grand Paris – soit 17 % des habitants – entre le 13 et le 20 mars – le confinement ayant débuté le mercredi 17 mars à midi. Les résultats de cette analyse ont été présentés jeudi soir par le PDG d’Orange Stéphane Richard sur Europe 1 , ainsi que par « Le Monde » . On y apprend également que plusieurs régions ont, sur la même période, vu leur population augmenter de manière significative : +30 % sur l’île de Ré, +10 % dans les départements de l’Orne et de l’Yonne et +6 % dans l’Ille-et-Vilaine. @LesEchos.

► Pourquoi les données téléphoniques aident à comprendre la pandémie de Covid-19. Nos données téléphoniques peuvent-elles aider à lutter contre la propagation du coronavirus ? C’est le pari de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), dont certains chercheurs collaborent ces jours-ci avec l’opérateur téléphonique Orange. L’entreprise a transmis à l’Inserm des données issues de l’activité de ses abonnés téléphoniques, dans l’espoir d’améliorer les modèles épidémiologiques utilisés pour comprendre la pandémie de Covid-19. Les modèles statistiques destinés à prédire et comprendre la propagation des épidémies existent depuis près d’un siècle. Ils ont été progressivement affinés et sont aujourd’hui cruciaux pour comprendre et anticiper la pandémie. Mais ils peinent encore à prendre en compte de manière fine un facteur crucial : les déplacements de la population. « Les résidents d’une ville peuvent se déplacer – pour le travail, l’école ou une autre activité – et attraper la maladie dans une autre ville et la rapporter. Ou vice versa : ils peuvent arriver dans une ville en étant infecté et propager la maladie dans la population locale », explique au Monde Vittoria Colizza, directrice de recherches à l’Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique (Inserm-Sorbonne Université), qui travaille depuis plusieurs semaines sur le Covid-19. Lire la suite de l’article @lemondefr.

► Le coronavirus aura-t-il raison de notre vie privée ? Elle semble loin, l’époque où l’on parlait RGPD et protection de la vie privée ! Dans la lutte contre le coronavirus, nos données pourraient être de fidèles alliées. Mais ce n’est pas forcément une bonne nouvelle sur le long terme. Les chiffres sont tombés, et à l’heure où nous sommes près de 3 milliards à être en confinement, agir apparaît urgent. Sur les conseils du comité d’urgence installé à l’Élysée en cette période de crise, le gouvernement a fait savoir le 24 mars 2020 qu’il réfléchissait à « l’opportunité de la mise en place d’une stratégie numérique d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées. » Cette pratique se nomme « backtracking » et consiste à remonter l’historique des déplacements de personnes contaminées. Lire la suite de l’article sur le site @LADN_EU.

#Surveillance

► Qui était le « patient zéro » de la surveillance de masse sur Internet ? Le terme patient zéro, ou cas index, est utilisé pour désigner la première personne d’une épidémie à avoir été contaminée par un agent pathogène. Il peut être porteur sain, mais il est important de l’identifier pour contenir la maladie. En procédant par analogie, grâce au lanceur d’alerte Edward Snowden nous pouvons dater le début de la propagation – dans l’ensemble du Monde libre – de la surveillance de masse on-line au 26 octobre 2001, date de la signature par George W. Bush du l’Patriot Act. Cette loi antiterroriste visant – si l’on s’en tient à la traduction littérale de son acronyme – à « unir et renforcer l’Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme » a facilité les dérives de la NSA matérialisée par le développement programmes de surveillance en ligne comme PRISM ou XKeyscore. Malgré tout, sans se questionner sur le patient zéro, le monde libre persiste à se diriger vers une société du contrôle de masse on et off line de plus en plus agressive. Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation