10 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 10 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

x► Neoen est le premier producteur français d’énergie exclusivement renouvelable grâce à ses 3 gigawatts installés ou en construction dans 14 pays, l’équivalent de 80 centrales solaires et éoliennes. « Quand on a débuté, il y avait 300 producteurs rien qu’en France et il doit en rester une quinzaine aujourd’hui », explique Xavier Barbaro, cofondateur et Pdg de Neoen. L’entreprise vient d’annoncer le succès de la toute première émission d’obligations convertibles vertes en Europe pour un montant nominal de 170 millions d’euros. Le produit de l’émission de ces obligations convertibles vertes sera affecté au financement ou au refinancement de projets de production d’énergie renouvelable (énergie solaire photovoltaïque et éolienne) ou de stockage d’énergie. @lexpansion. Légende image : A Cestas en Nouvelle-Aquitaine, Neoen exploite le plus grand parc solaire de France avec une capacité de 300 MW. Neoen.

#Travail

►  La surveillance électronique va-t-elle gâcher à terme le télétravail ? Le basculement des entreprises vers le télétravail à cause de la pandémie ne s’est pas toujours opéré sans heurts pour les salariés. Certains se plaignent d’être espionnés par des logiciels de surveillance électronique de plus en plus sophistiqués. De plus en plus d’entreprises pourraient se laisser tenter par cette nouvelle façon très intrusive de manager si le télétravail devait devenir la norme. @20minutes.

► L’entreprise ne doit plus être vue comme une pyramide mais un réseau social. Tribune de Yann-Maël Larher, avocat et cofondateur de okaydoc.fr. Parfois réticents au « travail à domicile » de nombreux dirigeants et salariés envisagent désormais la normalisation de cette pratique. Pour assurer sa pérennité dans le temps, il faudra néanmoins changer radicalement les méthodes de management avec moins de logique hiérarchique, plus d’autonomie et de nouveaux espaces d’échanges informels. Le management vertical détruit les bienfaits du télétravail ! Le télétravail a été mis en place dans l’urgence dans beaucoup d’entreprises. Malgré une demande croissante, le télétravail reste « contre-culturel » car notre droit du travail a été conçu pour encadrer le travail des usines. Beaucoup de salariés se sentent obligés de prouver qu’ils travaillent à distance et sur-compensent leur absence physique. Lire la suite de la tribune sur le site @WeDemain.

#Journalisme

► Révolte dans les rédactions et tentation de l’activisme #BLM. L’évènement #BlackLivesMatter est en train de tout dominer dans les rédactions en Amérique et rapidement en Europe. Sous la pression des jeunes générations, l’incandescence du mouvement social #BLM y fait émerger actuellement une tentation, voire une revendication, d’activisme, qui dépasse désormais les frontières des Etats-Unis. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

09 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 9 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Tourisme

► « La pandémie a été terrible socialement et économiquement mais elle a révélé aussi nos failles, notre manque de clairvoyance. Venise ne peut continuer à accueillir autant de monde, nous sommes devenus les artisans de sa destruction. Le postulat de croire que plus il y a de touristes, plus on fait de l’argent, est une sottise », reconnaît Giovanni De Luca qui tient une galerie du quartier du Dorsoduro à Venise. Le Parlement européen sous la houlette de Karima Delli s’active pour réduire le tourisme de masse et inventer « le tourisme de demain en Europe » Légende image : Un paquebot de croisière géant le 9 juin 2019 dans la lagune de Venise, où, une semaine auparavant, un paquebot similaire avait heurté un quai et un bateau touristique. (Photo : Miguel Medina / Afp).

#Transport

► Paris, Londres, Milan, Bogota… Dans le monde entier, les rues de nombreuses villes connaissent une frénésie de travaux, avec un objectif identique : donner plus de place aux vélos. Avec le déconfinement, le vélo, adapté aux déplacements en ville, se révèle un bon moyen pour éviter les transports en commun. Mais si faire des travaux est une bonne idée, tous les aménagements cyclistes ne se valent pas. Beaucoup sont même des « contre-exemples », selon Olivier Razemon, journaliste spécialisé dans les transports. Alors, comment aménager efficacement une ville pour les vélos ? La réponse se trouve peut-être du côté de Strasbourg, l’une des villes françaises les plus en avance en matière de mobilités. @lemondefr.

#Santé

► « Si on peut utiliser IA [l’intelligence artificielle] pour sauver des vies alors je dis oui. Il y a un domaine encore sous-exploité, c’est l’ADN. Ce sont des pures statistiques sur des millions de combinaisons. C’est purement de l’IA. C’est un terrain de jeu extraordinaire. Sur le cancer, on va pouvoir trouver beaucoup plus de choses en amont. Ça va nous ouvrir des portes fantastiques mais il faut faire attention à ne pas permettre à des gens de l’utiliser de façon malveillante. C’est à nous d’être responsables. L’IA est un simple outil. Et comme tous les outils, l’IA ne nous apportera rien toute seule. Prenons l’analogie du marteau. C’est un outil super jusqu’à ce qu’on l’utilise pour frapper quelqu’un. L’IA, c’est pareil : ce n’est pas autre chose qu’un marteau. Ça dépend ce qu’on en fait », explique Luc Julia, ingénieur et informaticien spécialisé dans l’intelligence artificielle, dans un entretien sur le site @BIFrance.

#DonnéesPersonnelles

► Les caméras thermiques, principal sujet d’inquiétude des Français. Le confinement de ce printemps 2020 a été l’occasion pour les Français d’un questionnement inédit sur leurs données personnelles. D’après la « hotline » de la CNIL, le gendarme des libertés informatiques, ce sont les caméras thermiques, que certains employeurs ont voulu installer pour prendre automatiquement la température des salariés, qui ont suscité le plus d’interrogations. Et la CNIL a dû trancher en quelques semaines ce qui lui nécessite plusieurs mois d’ordinaire : s’il est tout à fait possible de prélever la température manuellement à l’entrée des locaux professionnels, ces outils sont interdits, a-t-elle édicté, tout comme il est proscrit de tenir un fichier recensant les données de températures des salariés. @LesEchos.

#Robotique

► Des robots barmen en Corée du Sud. Au Coffee Bar K, à Séoul (Corée du Sud), c’est Cabo, un robot, qui sert à boire et taille les glaçons. Il mesure 182 centimètres, présente bien habillé en costume et peut même faire la conversation. « Je ne pense pas qu’un robot puisse ‘se mettre dans les chaussons d’un humain’ en matière de communication. Donc, nous ferons la partie service et le robot le travail technique, comme sculpter la glace », explique Choi Won-Woo, barman du Coffee Bar K à Séoul en Corée du Sud. Dans un autre bar, c’est un autre robot, le « drink bot » qui prépare les cocktails. « C’est un peu décevant que vous ne puissiez pas parler au barman, car l’un des grands côtés positifs d’un bar est que vous pouvez parler de vos soucis. Mais je me sens en sécurité quand un machine fait ma boisson, surtout en cette ère de ‘non-toucher », admet une cliente. @franceinfo.

#JeuVidéo

► « Dans les dix prochaines années, je pense que l’on va voir le jeu vidéo devenir la première activité sociale. De plus en plus de gens décident de s’y réunir, avec leurs amis, et décident ensuite à quoi ils vont jouer. Ça veut dire que le jeu va devenir une plateforme de communication autant qu’un endroit où on s’amuse », prédit depuis des années Tim Sweeney, fondateur d’Epic Games, le studio qui a créé le jeu vidéo gratuit Fortnite devenu phénomène de société. Dès sa sortie de Fortnite, le studio américain qui emploie 2 000 salariés, a engrangé 2,4 milliards de bénéfices pour l’année 2018. Les joueurs paient pour améliorer leurs avatars. Les stratèges d’Epic Games se sont offert les services d’une psychologue française pour les aider à retenir leurs joueurs le plus longtemps possible. Ils sont 350 millions dans le monde. A voir l’émission de France 2 « Complément d’enquête » du 11 juin 2020 : « Et si c’était la fin de la télé ? ». @franceinfo

08 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 8 juin mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

► Le Northabout, un voilier spécialement conçu pour le monde polaire, appareillera pour l’Arctique le 15 juin. À son bord, toute une équipe de 9 personnes, deux skippers, trois scientifiques, un photographe et un artiste. pour mener l’expédition Uno Mondo. « Le but c’est parler des changements climatiques, et de passer à l’action pour la planète. » Sophie est l’un des skippers du Northabout. À quai à Saint-Malo depuis quelques jours, ce voilier est le seul à avoir rejoint, deux fois, le cercle polaire Arctique. Légende image : Le Northabout, capable de fendre la glace, lors d’une précédente expédition en 2017. (Photo : Uno Mondo). @franceinfo.

#Covid19

► « Je vois 36,5°C » : munis de casques intelligents, les agents de l’aéroport de Rome-Fiumicino mesurent la température des passagers pendant la crise du Covid-19. Si les touristes reviennent timidement depuis que les frontières ont rouvert aux Européens, l’Italie a une priorité : la sécurité sanitaire face au coronavirus. L’aéroport de Rome-Fiumicino est le seul aéroport européen doté de trois casques intelligents à vision thermique. « Notre collègue peut visualiser les gens à 7 mètres de distance, explique Ivan Bassato, le directeur opérationnel de l’aéroport de Rome. Elle a un viseur sur son œil gauche qui utilise les techniques de la réalité augmentée et obtient immédiatement la température de la personne qui est devant elle. Ce n’est pas une caméra qui filme, c’est une caméra thermique. » Le directeur de l’aéroport explique aussi que la confidentialité est assurée car les données sont anonymes et ne sont pas conservées. « Il n’y a aucun problème pour la protection des données personnelles, assure-t-il, et nous avons quand même mis des panneaux informatifs dans le terminal pour prévenir que la température pouvait être prise ainsi. » @franceinfo.

#Santé

► Malgré la fin du confinement, la télémédecine poursuit sa progression avec 650 000 consultations. Entre le 18 et le 31 mai 2020, les Français ont effectué 650 000 téléconsultations d’après l’Assurance maladie, citée par le Journal du dimanche (JDD) dans un article publié le 6 juin. Un mois plus tôt, on comptait 1,1 million d’actes. Malgré le déconfinement, les besoins en télémédecine se sont donc maintenus à niveau plutôt élevé. La télémédecine est-elle (enfin) en train de décoller ?  « Nous avons eu des retours très positifs de la part des médecins. Avant le confinement, 5 000 se servaient de cet outil. Aujourd’hui, ils sont 40 000, dont 30 000 généralistes. La plupart continueront », a expliqué Nicolas Revel, le directeur de l’Assurance maladie. La crise sanitaire a donc permis de faire changer d’avis de nombreux médecins sur la télémédecine. @LUsineDigitale.

#Travail

► Avec la crise sanitaire, beaucoup ont constaté une montée de la précarité chez les étudiants et beaucoup d’entre eux ont perdu leur travail et donc une partie de leurs ressources. Face à cette situation la région Centre-Val de Loire a mis en place, en partenariat avec le CNOUS (Centre National des Oeuvres Universitaires et Scolaires), une déclinaison régionale de la plateforme JOBAVIZ qui met en relation directe les employeurs avec les étudiants. @franceinfo

#Social

► A Longvic (Côte-d’Or), le robot « Nonno » a permis de maintenir le lien entre les résidents d’un Ehpad et leurs familles éloignées pendant le confinement par l’intermédiaire d’appels vidéo entre les personnes âgées et leurs proches. Une solution vite adoptée, notamment par les plus âgés, même si elle ne remplace pas le plaisir d’une visite. « C’est sensationnel, se félicite la directrice de l’établissement. Les personnes n’ont rien à faire et c’est comme si les familles rentraient dans l’établissement. » @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► #BlackLivesMatter, les protestations enflamment les réseaux. À retenir cette semaine : – Dans une Amérique équipée massivement de caméras de surveillance, les vidéos témoignant de la violence policière deviennent vite viralesSur les réseaux sociaux, l’initiative Instagram #BlackoutTuesday fait débat et les adolescentes se mobilisent sur TikTok. La désinformation sur les événements est un réel enjeu pour les médias sociaux. Ces événements sont l’occasion de réévaluer les liens qu’entretiennent les géants de la tech avec les autorités policières ; – Nouveau patron BBC : Tim Davie prend la tête de la BBC. Ses priorités sont : les négociations sur l’avenir de la redevance audiovisuelle et l’accélération des changements pour adresser une audience mondiale.

#JeuVidéo

► 24 Heures du Mans : une course virtuelle les 13 et 14 juin pour remplacer l’épreuve. Tout va se passer comme si cette 88ème édition des 24 Heures du Mans devait se dérouler comme prévu les 13 et 14 juin prochains. Le départ sera donné le samedi à 15 heures (heure de Paris) pour une course unique de 24 heures. L’épreuve virtuelle, comme sa grande sœur, connaîtra son lot d’accidents, de pépins techniques, de tactiques de course, de ravitaillements, de changements de pneumatiques et de pilotes. Chaque équipe compte au moins deux pilotes professionnels et, au maximum, deux pilotes spécialistes du e-sport, des sim racers. « L’objectif n’est pas de proposer une réplique de la liste des engagés des 24 Heures du Mans, septième manche du Championnat du Monde d’Endurance FIA (WEC) désormais prévue les 19 et 20 septembre, mais de mettre en lumière cette classique de l’endurance et d’offrir 24 heures de très grand spectacle pour les concurrents et les fans du monde entier, pendant cette période d’inactivité en piste, conséquence de l’épidémie de coronavirus. », explique les organisateurs de l’Automobile Club de l’Ouest (ACO). A lire aussi : 24h du Mans : Romain Grosjean : « Une vraie passerelle entre le réel et le virtuel ». @franceinfo.

05 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 5 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

► En Russie, l’un des réservoirs de diesel d’une centrale thermique s’est effondré le 29 mai, entraînant une fuite de plus de 20.000 tonnes d’hydrocarbures près de la ville arctique de la ville de Norilsk. Les responsables de la centrale qui appartient à NTEK, une filiale de Norilsk Nickel, ont tardé à réagir et à prendre des mesures pour limiter la pollution. Sur un rayon de 20 kilomètres, les concentrations en produits pétroliers sont des dizaines de milliers de fois supérieures à la limite maximale autorisée, selon l’agence publique russe de régulation des ressources naturelles. C’est l’un des plus grands déversements de carburant de l’histoire de l’Arctique, a prévenu Greenpeace. La cité industrielle de Norilsk est entièrement construite sur le permafrost, menacé par la fonte des glaces causée par le changement climatique. Mais les autorités et les écologistes n’ont pas encore établi les raisons exactes de l’accident, ni de lien avec l’évolution du climat. Il faut par ailleurs rappeler que Norilsk est considérée comme la ville polaire la plus polluée au monde, tout particulièrement en raison des activités industrielles de Norilsk Nickel. L’espérance de vie y est de 60 ans, soit dix ans de moins que la moyenne russe. Légende image : Cette photographie prise le 3 juin 2020, montre un grand déversement de diesel dans une rivière près de la ville arctique de Norilsk. (Photo Handout / Marine Rescue Service / Afp).

#Numérique

► Comment le confinement a acté l’avènement de la société numérique. Que sont devenues les critiques du « monde d’avant » contre le numérique ? Mathieu Souquière, expert associé et ancien conseiller de la ministre du travail Myriam El Khomri, les résume par trois « d » : « déshumanisation, désagrégation, décérébration ». Pour l’expert, le procès du numérique n’est pas prêt de s’achever. « On va continuer à dire que le numérique rend bête et fait exploser notre société. Je crois qu’il y a quelque chose de spécifiquement français dans le rapport à la technologie. Le progrès a toujours été vu comme une menace. La réalité, c’est que les ruptures technologiques entraînent toujours une transition sociale douloureuse. Il y a inévitablement des gagnants et perdants. Mais sur la longue durée, le bilan est positif. On voit que chaque progrès technique entraîne des emplois de meilleure qualité. Faisons le bilan du confinement. On accuse le numérique de déshumanisation ? C’est le numérique qui nous a permis de pouvoir entretenir des relations avec nos parents et amis. Alors qu’un monde non numérique nous aurait déshumanisé et poussé à un isolement et des détresses psychologiques. Même en matière de sexualité, le numérique a été une sauvegarde considérable en cette période de crise sanitaire ». @lexpress.

#Entreprise

► Fragilisé par la crise, The Family quitte ses emblématiques locaux parisiens et passe 100 % en ligne « La décision est prise. » Alice Zagury, la cofondatrice de The Family. La jeune société ne réinvestira pas ses locaux parisiens, rue du Petit Musc. « Le confinement a complètement changé notre perspective, raconte la cofondatrice de The Family. Ça a finalement été assez libérateur. On a réalisé que nous n’avions pas nécessairement de coûts fixes importants. » Une décision majeure, motivée par la nécessité de se réinventer, alors que la crise a frappé The Family de plein fouet. « Le Covid a été un énorme choc parce que toutes nos sources de revenus (les événements, les formations, les opérations financières…) ont disparu du jour au lendemain, détaille Alice Zagury. On s’est dit qu’il y avait deux façons de réagir : survivre à tout prix et compter sur les dispositifs d’urgence ou basculer The Family en full remote. » @bymaddyness.

#Travail

► En Ile-de-France, des entreprises réfléchissent à généraliser le télétravail pour leurs salariés. « On voit bien que dans un premier temps, les salariés peuvent être très contents notamment parce que les transports sont longs et coûteux et peuvent trouver que c’est agréable de rester chez eux. Mais cela ne va pas sans poser de nombreux problèmes, analyse Dominique Lhuilier, professeure de psychologie du travail au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). J’ai toujours pensé que le télétravail était sous-utilisé avant la crise. Il est notamment bénéfique pour les gens qui ont des problèmes de santé et qui veulent maintenir leur activité professionnelle. Mais le télétravail total, c’est l’isolement et c’est aussi la solitude. Cela peut créer de nombreux problèmes de santé » @franceinfo

#Blockchain

► La maîtrise de la blockchain, un défi crucial dans l’ère post COVID-19. Par Mathilde Floc’h et Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. La multiplication des app de « traçabilité COVID-19 » pour accompagner le déconfinement progressif des populations met en lumière l’enjeu de protection de la vie privée. Au delà de l’émergence de nouvelles fonctionnalités santé sur nos smartphones, nombreux sont les domaines où nous aimerions confier nos données personnelles en toute sécurité. Dans une ère post-COVID-19, le dispositif blockchain pourrait faciliter la reprise de l’activité mondiale. Les Nations Unies ont récemment salué le rôle d’Ant Financial (filiale du Groupe Alibaba) pour sa solution blockchain qui permet d’accélérer la demande de prêts pour les PME et TPE touchées par la crise. En France, l’écosystème est encore en voie de structuration. Mais nul doute que la maîtrise de cette technologie sera cruciale  dans les années à venir. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#JeuVidéo

► Quelle ville les blockbusters du jeu vidéo dessinent-ils ? L’espace urbain est le cadre de nombreux jeux vidéo, dont « SimCity », « Grand Theft Auto » et « Minecraft ». « Le Monde » a demandé à trois experts de décrypter le type de ville déployé dans ces trois jeux. Jeux vidéo et confinement ont fait bon ménage. Les revenus générés par ces divertissements ont atteint 9,3 milliards d’euros en mars, soit + 11 % par rapport à l’année précédente, selon le cabinet Superdata. Et plus que jamais la ville a le vent en poupe sur les écrans. Dans les blockbusters du jeu vidéo comme SimCity, la vie urbaine est omniprésente. « Ils flattent la dimension démiurgique qui sommeille en chaque joueur et qui, dans l’histoire, a présidé à la création ex nihilo de quantité de villes dans le monde », explique la chercheuse en urbanisme Maryvonne Prévot (Polytech-Lille). Quels regards sur la ville diffusent-ils ? Quelles relations se tissent entre le joueur et la cité virtuelle qu’ils conçoivent ou habitent ? Le Monde a demandé à trois experts de décrypter le type de monde urbain qui se déploie dans SimCity, Grand Theft Auto et Minecraft. Revue de détail. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#MédiaSocial

► Pourquoi la vidéo en direct sur Instagram a explosé pendant le confinement. Par Jacqueline Boysselle, Professeur de Marketing, Communication & Design Thinking, Montpellier Business School – UGEI et Edmundo Galván, Professor, Universidad Iberoamericana, Mexico City/Tijuana. Instagram Live, le service de streaming du réseau social, s’est imposé comme un réel mode de divertissement durant le confinement. S’il est encore trop tôt pour avoir les premiers chiffres, une analyste américaine fait état d’une hausse de plus de 500 % au niveau mondial des mentions #IGLive d’une retransmission en direct entre le 8 et 15 mars derniers sur les réseaux sociaux Instagram et Twitter. Les jours suivants, entre le 14 et 24 mars, les utilisations de Facebook Live et Instagram Live ont doublé sur 30 marchés, selon les données communiquées par le groupe Facebook. Ce succès est dû au lien spécial créé par les lives qui permet de partager des moments de convivialité et un réel sentiment d’intimité avec les célébrités, fans, instagrammeurs. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

04 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 4 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

x► Qui sont les gagnants et les perdants de la crise dans le secteur des transports ? De la voiture autonome au véhicule électrique, de nombreuses technologies ont su tirer leur épingle de la crise pour s’imposer dans le futur du secteur. L’ouragan coronavirus qui a déferlé sur nos sociétés laisse présager des changements rapides ayant un impact sur l’industrie des transports : quels nouveaux comportements de consommation, quels impacts pour les constructeurs automobiles, quelles dynamiques de coopérations transfrontalières, quel avenir pour les startups ?C’est lors du salon internationa Ecomotion, qui a cette année eu lieu 100% en ligne, que les conférenciers ont abordé ces questions, jeudi 20 mai. Comme le rappelle Orlie Dahan, directrice d’Ecomotion, les mois à venir vont appeler à davantage de coopération, une relocalisation de la production et un retour à l’essentiel. Côté investissement, les multinationales, également touchées par la crise, risquent de se montrer frileuses. Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness. Légende image : Parking de camion à Singapour. (Photo : Christian Chen sur Unsplash).

#Energie

► Au large des falaises normandes de Fécamp (Seine-Maritime), 71 éoliennes offshore se dresseront à l’horizon dès 2023 a révélé EDF mardi 2 juin. Ce chantier marque un nouveau pas pour l’éolien offshore français, à la traîne par rapport à ses voisins, notamment allemands et britanniques. « C’est une première mondiale une usine éolienne dans laquelle on construit à la fois les nacelles et les pales, ça ne se fait nulle part ailleurs au monde. Ce sera au Havre que l’on verra les composants principaux d’une éolienne sous le même toit », Filippo Cimitan, PDG France Siemens Gamesa. Pales et nacelles des éoliennes seront fabriquées dans un même bâtiment, puis assemblées à Cherbourg avant d’être installées à Fécamp et le port du Havre recrutera le personnel en local pour cette future usine d’éoliennes offshore. Ce chantier mobilisera plus de 1 400 emplois locaux et les 25 années d’exploitation génèreront une centaine d’emplois locaux pérennes dans le port de Fécamp. @franceinfo.

#Travail

► Pour ou contre la semaine de 4 jours ? l y a quelques semaines, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a lancé une idée : et si les entreprises mettaient en place la semaine de quatre jours pour trois jours de week-end. Les Néo-Zélandais pourraient alors profiter de ces trois jours de liberté pour s’offrir un week-end prolongé et donc relancer le tourisme, secteur clé de l’économie. Pourtant en France, peu d’entreprises ont osé franchir le pas, et ses partisans sont assez rares sur la scène politique, à l’exception peut-être de l’économiste et homme politique de gauche Pierre Larrouturou. Pour relancer l’économie et préparer le “monde de demain”, la semaine de quatre jours est-elle une piste sérieuse à creuser ? Isabelle Rey-Millet, professeure de management à l’Essec, en est convaincue. À l’inverse, Alexandre Ibanez, chef d’entreprise à la tête d’une société de nettoyage industriel, lui se montre plus que sceptique. Voici leurs arguments.@LesEchos.

#DataCenter

► Avec le confinement, les data centers sont devenus de véritables poules aux déjà d’or. Télétravail, commandes en ligne… la planète n’a jamais autant utilisé Internet que ces derniers mois. Une aubaine pour les gestionnaires de centres de données. Beaucoup d’entreprises ont vu leurs besoins de serveurs augmenter à mesure que leurs équipes devaient travailler à distance. D’autres groupes ont vu leurs commandes en ligne s’envoler, ce qui a augmenté leur besoin en stockage et accès à distance. « La tendance était déjà là, mais la crise a accéléré les besoins », explique Florent Martini gérant chez Portzamparc. Signe de la tendance, les fournisseurs des gestionnaires de data centers profitent eux-aussi du contexte. L’américain Nvidia, qui produit des équipements (puces notamment), a progressé de plus de 45% depuis le début de l’année, dépassant les 200 milliards de dollars de capitalisation. @lexpansion.

#Archéologie

► Le plus ancien site maya découvert au Mexique grâce à des impulsions laser. Il fut un temps où faire de l’archéologie maya en Amérique centrale consistait essentiellement à marcher pendant des heures, des jours, des semaines, derrière un homme qui dégageait une voie à la machette dans la forêt tropicale humide du Mexique, du Belize ou du Guatemala. On quadrillait les sites à grand renfort de coupe-coupe et d’huile de coude ; on essayait de deviner les structures enfouies sous le sol et les plantes en lisant les inégalités du terrain ; on finissait par y passer des décennies. Et puis est arrivée la révolution du lidar. Cet instrument emporté dans un aéronef fonctionne sur le même principe que le radar, mais en remplaçant les ondes radio par des impulsions laser. Répercutées par le sol, elles retournent à l’envoyeur et l’on peut ensuite reconstituer avec une grande précision la topographie des lieux en faisant littéralement disparaître toute trace de végétation. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

03 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 3 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► Au large des falaises normandes de Fécamp, 71 éoliennes offshore se dresseront à l’horizon dès 2023 a révélé EDF mardi 2 juin. Ce chantier marque un nouveau pas pour l’éolien offshore français, à la traîne par rapport à ses voisins, notamment allemands et britanniques. Depuis 10 ans, les coûts des infrastructures diminuent en moyenne de 8 % chaque année. À partir de 2000, l’Europe a pris des positions majeures sur le marché international. Les éoliennes qui s’élèvent toujours plus haut vers le ciel, jusqu’à 105 mètres au-dessus de l’océan, permettent d’accroître la production d’électricité et de faire des économies d’échelle. Au total, le parc de Fécamp devrait créer près de 1 400 emplois locaux directs et indirects. Une centaine de postes seront ensuite créés dans le port de Fécamp à la mise en service du parc en 2023 pour en assurer la maintenance pendant les 25 années d’exploitation. @lemondefr. Légende image : Parc éolien offshore sur la côté belge, près d’Ostende. (Photo Eric Feferberg / Afp).

► La métropole de Pau se dote d’un réseau de chaleur urbaine en complément des équipements existants. La première pierre de la centrale de production à gaz, qui marque le début des travaux de ce réseau, a été posée le 29 mai. « Depuis ces sites l’acheminement de la chaleur par un réseau souterrain est invisible. Elle réapparait dans un bloc technique sculptural comme celui de l’Université UPPA, explique Julien Camborde, architecte du site. Ce bâtiment est donc un véritable totem qui met en exergue l’énergie en mouvement et la variation de production de chaleur par son jeu aléatoire de nervures verticales aux teintes et dimensions multiples en façade ».L’objectif de ce réseau de chaleur est d’approvisionner en énergie 169 bâtiments, principalement des logements collectifs, des bâtiments à usage de bureau, des équipements de sports et de loisirs, des établissements de santé et des établissements scolaires, tous gros consommateurs d’énergie. @villeintelmag.

#Ville

► Mort de George Floyd : Minneapolis, la ville aux deux visages. La ville où a été tué George Floyd avait jusqu’ici une image plutôt progressiste. C’est pourtant aussi l’une des plus inégalitaires des États-Unis. Une fracture due notamment à son passé ségrégationniste en matière d’accès à la propriété. Economiquement dynamique, la cité de 430 000 habitants était jusque-là considérée comme progressiste : Hillary Clinton y a recueilli plus de 60 % des suffrages à la dernière élection présidentielle, et le maire, élu en 2018, est démocrate. Mais la mort de George Floyd est « la métaphore d’une ville profondément ségréguée et inégalitaire », a analysé le professeur de droits civiques Myron Orfield, le 28 mai, dans les colonnes du New York Times, ajoutant que « le coin de rue où est mort M. Floyd constitue une frontière invisible destinée à filtrer les Africains-Américains ». Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#Mobilité

► Chercheuse au Centre de transport de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse), Sonia Lavadinho est spécialiste des questions de mobilité et de leur implication sur les transformations urbaines. Fondatrice de l’agence Bfluid, elle accompagne des villes comme Paris, Buenos Aires ou Montréal. Elle explique sur le site @lemondefr : « La marche est le ciment de la ville car elle fait la transition entre les différents modes de transport, a fortiori quand ils sont rapides et lourds. Par essence, une ville apaisée donne plus de place à l’humain sur ses deux pieds. La marche peut très bien cohabiter avec d’autres modes de déplacement, dès lors que ceux-ci circulent à une vitesse lente. Cela ne signifie pas faire des rues piétonnes à tout prix, mais injecter de la marche le plus possible et dès qu’on le peut et en refaire un réflexe naturel. ». A lire aussi  Le regain discret de la marche comme mode de déplacement et Redonner une place centrale à la marche pour mieux partager la ville.

#Entreprise

► Geotrend est une jeune entreprise toulousaine qui fait de la veille numérique à forte valeur ajoutée pour les entreprises. Dans le contexte actuel de crise économique exceptionnelle, elle rassemble pour ses clients des données dans le monde entier et leur fournit des informations cruciales pour rebondir. « Ça nous évite d’aller chercher l’information manuellement de droite à gauche, et de passer à côté de la moitié. C’est un premier gain de temps, mais en plus ça va cartographier cette information, et donc en un clin d’œil je vais savoir qui est présent sur ce secteur », explique la responsable du suivi des clients chez Geotrend. « Nos entreprises clientes veulent se préparer au monde d’après : il va falloir travailler différemment, vendre différemment, les cartes vont être redistribuées. Dans cette optique, cartographier sa chaîne de production c’est essentiel », détaille le créateur de Géotrend. @franceinfo.

02 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 2 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Tourisme

► Vent des Forêts est un centre d’art contemporain à ciel ouvert, en plein coeur de la Meuse. Les 45km de sentiers pédestres sur lesquels sont répartis 100 oeuvres sont ouverts depuis le mois de mai. La fréquentation du site bat des records. Environ 500 visiteurs parcourent chaque jour les sentiers. C’est plus qu’en haute saison. L’ambition de ce centre est d’immerger des artistes en plein territoire rural, ce qui a conduit à la création de plus de 200 œuvres, dont la moitié sont visibles le long des sentiers. @franceinfo. Légende image : « Saphira », oeuvre de Claudia Comte, est à retrouver parmi la centaine de sculptures présentes à Vent des Forêts. (Photo : Sébastien Agnetti).

#Ville

► « Opposer ville et campagne ne nous fera pas avancer ». Tribune de Magali Talandier, Professeure en études urbaines et régionales à l’université Grenoble-Alpes. Face à la pandémie de Covid-19, la densité de population a très vite été considérée comme l’un des principaux facteurs de propagation du virus. Si ce lien entre densité et pandémie apparait finalement plus faible que prévu, le modèle urbain ressort affaibli de la crise et reste accusé de tous les maux, à la fois en termes de santé, mais aussi de pauvreté, d’inégalités, d’insécurité, de pressions écologiques, etc. Certains voient alors dans le péril des métropoles, une revanche des campagnes et l’avènement possible d’un nouvel équilibre territorial (et donc social). Cette géographie idéalisée du monde d’après serait le résultat d’un exode massif des villes vers les campagnes. Lire la suite de la chronique sur le site @lemondefr

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Twitter défie Trump, son meilleur client . À retenir cette semaine : – La révolution de la production dans tous les secteurs du cinéma et de la télévision ; – Indiegraf (un réseau indépendant de canaux d’informations locaux) cherche à réinventer la chaîne de production journalistique du fait du la digitalisation des médias ; – Comment les 16-22 ans se projettent-ils d’ici 2030 ? Une étude issue d’un partenariat entre Vice et l’institut Kantar aborde le sujet à travers un mini-site très réussi ; – Le bureau vous manque ? Plusieurs compagnies construisent des répliques virtuelles de leurs salles de réunion ; – La VR sera-t-elle la technologie qui nous rassemblera après la pandémie ?

#Média

► MSN va remplacer des dizaines de postes éditoriaux par une intelligence artificielle. L’immixtion de l’intelligence artificielle dans les rédactions ne date pas d’aujourd’hui. Déjà en 2015, Le Monde publiait plus de 35 000 articles rédigés par un robot-journalisme à l’occasion des élections départementales. De nombreuses autres expériences sont menés, et des rubriques entières, notamment autour de l’information financière ou des résultats sportifs, sont désormais rédigées, ou plutôt produites par des intelligences artificielles. C’est dans ce mouvement que s’inscrit la nouvelle initiative de Microsoft avec son portail d’actualités MSN. Plusieurs personnes proche du dossier au siège de Seattle confirment que le géant du logiciel va se séparer début juin de cinquante contributeurs aux USA et de 27 au Royaume-Uni. Les collaborateurs concernés – qui travaillaient sous contrat de régie en sous-traitance – ont été informés cette semaine que leurs services ne seraient plus nécessaires au-delà du 30 juin. @pressecitron

#Transport

► Nice : « invivable », la colère des habitants après les nouvelles pistes cyclables. L’axe perpendiculaire, le quai des Etats-Unis, qui prolonge la Promenade des Anglais a laissé une de ses voies de circulation aux cyclistes. Impossible désormais pour les automobilistes de transiter par le bord de mer d’Est en Ouest. Si les pistes font le bonheur des uns, ces conséquences sont un enfer pour d’autres. Le comité d’intérêt du quartier ainsi que des habitants du quai Rauba-Capeù, de Garibaldi ou encore Barla se sont réunis. Distance rallongée ou encore dangerosité « Ce qui est complétement fou, c’est qu’il y a une école au coin. On dévie la circulation dans une petite rue qui monte où on est donc en pleine accélération ! » Explique une habitante de la rue de Foresta. Seule voie désormais envisageable. Jeudi, une décision devrait être prise pour que les automobilistes puissent passer par le quai Lunel en maintenant la piste cyclable.@franceinfo.

29 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 29 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

x► « Oui, les piétons sont au fondement de l’urbanité. Ce sont eux qui animent la ville et la rendent plus sûre. Ce sont eux, aussi, les plus vertueux : vraiment aucune nuisance. Ils doivent être au sommet de la hiérarchie des modes de déplacement et le vélo ne vient qu’après, puis les transports publics et enfin la voiture », explique Frédéric Héran, économiste des transports, sur le site @LeMondefr. Légende image: Le 24 avril, une femme à vélo portant un masque circule dans le parking vide à Ocean City, Maryland.. (Photo de Samuel Corum / Getty Images).

#Pollution

► Anaëlle Marot, 26 ans, est partie de Marseille le 31 mai à vélo pour le « Projet Azur ». 1 000 km à bicyclette et en kayak pour ramasser une tonne de déchets autour de la Méditerranée. Autour d’elle, des citoyens et associations locales, effarés par la multiplication du plastique depuis le coronavirus. « Mon but, c’est de récolter un maximum de micro-plastique, les plus nocifs pour la faune marine. J’espère surtout que la problématique des déchets va être entendue, et que la planète va se remettre d’aplomb malgré tout ce plastique qui s’accumule depuis deux mois ». @franceinfo.

#Ville

► Faut-il totalement repenser la ville ? La densité humaine facilite la propagation des virus. Retraçant l’histoire des liens entre urbanisme et préoccupations sanitaires, le philosophe Thierry Paquot nous invite dans ce podcast à repenser la configuration des villes, jouer la complémentarité avec la nature et réfléchir à ce que signifie à notre époque une ville à « échelle humaine ». Thierry Paquot est philosophe de l’urbain, professeur émérite à l’Institut d’urbanisme de Paris. Il est notamment l’auteur de Mesure et démesure des villes (CNRS Éditions, 2020) et de Demeure Terrestre. Enquête vagabonde sur l’habiter  (Terre Urbaine, coll. « L’esprit des villes », mai 2020).

#Ecole

► Le mardi 2 juin, la mairie de Saint-Paul (Oise) installera une caméra thermique pour l’ouverture de son école élémentaire. Elle signalera toute personne qui ne porte pas de masque, ou dont la température dépasse les 37,5 degrés. Ce système se matérialise par une sorte de totem comportant deux caméras. La première détecte la température corporelle, tandis que la deuxième détecte le port du masque. En l’absence de ce dernier, une alerte sonore le notifie immédiatement. Installée depuis ce lundi 25 mai pour une phase de test à l’hôtel de ville, Gérard Hédin, maire de la commune se dit satisfait : « C’est extraordinaire. Pour l’installer, il suffit d’une prise sur laquelle la brancher ». Et « Ça permet aux gens d’être rassurés, assure l’édile. Son installation est accueillie avec beaucoup de satisfaction par les habitants. » @franceinfo.

28 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 28 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Tourisme

► Masqués et à distance, les Européens retrouvent la vie au grand air, alors que les mesures de confinement sont assouplies. @franceinfo fait un petit tour de quelques lieux emblématiques du tourisme, qui entrent à petits pas prudents dans l’après crise sanitaire. Légende image : Le 16 mai, premier week-end après l’assouplissement des mesures de confinement, des touristes retrouvent le Mont-Saint-Michel (Manche), l’un des sites les plus visités de France. (Photo : Stéphane Geufroi / Maxppp).

#Ville

► Le chercheur franco-colombien Carlos Moreno explique que « le coronavirus remet en cause notre manière de vivre dans la ville ». Il estime que le recours massif au télétravail est « l’un des tournants majeurs de cette crise ». Et quand il avait proposé « le concept de «chrono-urbanisme», popularisé au travers de « la ville du quart d’heure » [des commodités accessibles autour de chez soi] », on lui avait répondu : « c’est impossible, on ne pourra jamais ramener le travail près des gens ». Le coronavirus a fait plus en un jour que tous les plans de transformation digitale jamais conçus. Par exemple, chez PSA, le télétravail sera désormais la norme, et aller au bureau l’exception. La vraie démarche politique est de développer cette notion de ville de proximité. Cette voie raisonne d’ailleurs fortement aujourd’hui dans beaucoup de villes, comme Sydney, Toronto, Edimbourg, Milan…@cnews.

► Gestion urbaine, vie privée : des visions en tension pour les villes de demain. Par Elise Ho-Pun-Cheung, Doctorante en science politique, Aix-Marseille Université (AMU). Les débats autour des données personnelles refont surface à l’occasion du vote sur le traçage dans la lutte contre le Covid-19. Elles sont intimement liées au déploiement depuis la fin des années 2000 de nouvelles technologies, comme les capteurs et caméras qui récoltent des données, par exemple sur nos déplacements ou sur les réseaux urbains d’eau, d’électricité, etc. Collectivités et entreprises, secteurs de l’énergie, de la construction, de l’économie numérique – tous les acteurs de l’urbain sont confrontés à une question : qu’est-il possible et souhaitable de faire avec les données publiques et privées récoltées dans les villes ? Autrement dit, au regard des opportunités et des limites induites par les nouvelles technologiques, quels seront les contours de la ville de demain ? Lire la suite de la tribune sur le site@@FR_Conversation.

#Santé

► Des étudiants de Mines Nancy développent une application permettant d’anticiper une épidémie. L’anticipation c’est ce qui a guidé les élèves ingénieurs de l’école des Mines de Nancy qui ont développé en collaboration avec le CHRU de Nancy, lourdement impacté comme tous les services hospitaliers de l’est de la France, une application permettant de mieux gérer les moyens à mettre en œuvre lors des prochaines pandémies et donc de résoudre les problèmes logistiques rencontrés par les soignants pour faire face à l’afflux de patients. « Un des problèmes rencontrés sur le terrain par les professionnels de santé dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 est la gestion de la disponibilité des lits de réanimation », expliquent les représentant de Mines Nancy, en présentant cette application pensée pour les professionnels de santé. @villeintelmag

#Surveillance

► Avec la crise sanitaire que traverse la France depuis plus de deux mois, la « safe city », déclinaison sécuritaire de la smart city, prend un nouveau visage. Des entreprises assurent que certaines de leurs technologies peuvent être mises au service de la sécurité sanitaire comme des caméras qui détectent le port du masque dans l’espace public, ou qui vérifient le respect de la distanciation physique des individus ou même qui prennent. Ces innovations technologiques à des fins de prévention sanitaire attirent de plus en plus les collectivités. Les communes deviendront-elles un nouveau laboratoire de la « safe city ». @Lagazettefr.

#Transport

► L’intégration des territoires, un nouvel enjeu pour la mobilité. 3,3 millions. C’est le nombre de Français qui font encore plus de 25 kilomètres en voiture chaque jour pour se rendre sur leur lieu de travail. Aujourd’hui, 30% de la population réside dans une zone où aucune collectivité publique n’a en charge l’organisation des transports. Face au phénomène de l’étalement urbain, les acteurs de la mobilité se penchent désormais sur l’intégration des territoires. Une tribune de Chloé PÉALAT, Consultante mc2i. Selon l’Insee, le temps de trajet domicile-travail ne cesse de s’allonger à mesure que les agglomérations s’étendent. Toujours selon la même source, les plus touchés par ce temps de transport sont les salariés, qui, par cet étalement urbain, vivent désormais en périphérie des grandes villes. L’étalement urbain est défini comme étant « un phénomène de croissance  géographique des villes », généralement ceci est lié à un phénomène de croissance de la population. Aujourd’hui, pour la plupart des villes, l’étalement se fait de manière radio-concentrique, c’est-à-dire avec le même étalement dans toutes les directions en partant du centre. En effet, 40% des actifs d’une aire urbaine travaillent dans l’agglomération autour de laquelle elles se situent. Pour illustrer ces propos, les actifs d’Île-de-France ont un temps moyen domicile-travail de 44 minutes, ce qui représente la plus importante moyenne de toutes les régions confondues. Lire la suite de la chronique dur le site @villeintelmag.

#Monnaie

► Avec la crise du coronavirus, le grand bond des monnaies numériques. C’est comme si le Covid-19 avait disparu de Shenzhen. Depuis la fin du confinement, il y a maintenant six semaines, les 12,5 millions d’habitants de la mégalopole chinoise ont repris le chemin du travail, s’entassant dans des bus et des métros. Une cohorte d’usagers masqués, surveillés, se déplacent « comme avant », à ceci près que certains fonctionnaires de la ville payent désormais leur titre de transport avec des « cryptoyuans », la nouvelle monnaie digitale lancée fin avril par Pékin. Le « cryptoyuan » est la première monnaie 2.0 lancée par un Etat. Lire la suite de l’article sur le site @lexpansion.

27 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 27 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Image

► L’impact du Covid-19 sur le quotidien des Niçois immortalisé par un photographe amateur talentueux. Depuis le début de la crise sanitaire, Mathieu Muollo immortalise quotidiennement des scènes de rue dans le Vieux Nice ou sur la Promenade des Anglais. Infirmier libéral, il continue de sortir de chez lui et de prendre sa voiture tous les jours, dans une ville et une région d’abord désertée, puis peu à peu repeuplée mais changée. « Cette situation unique m’a beaucoup inspiré, raconte le photographe. Les rues vides, puis des gens avec toutes sortes de gants et de masques, ce virus a bouleversé toute la ville. On n’avait jamais vu ça et pour moi il fallait le documenter. » Le photographe se souvient des prémices de l’apparition du virus en France. « J’ai photographié deux Italiens qui jouaient au tennis sur la plage, avec des masques sur le visage. Tout le monde les prenait pour des hurluberlus. » Quelques mois plus tard, ce sont ceux qui ne portent pas de masques que l’on regarde dans les rues de Nice. Légende image : Sur la promenade des anglais à Nice. « Le Covid-19 a changé les habitudes de Niçois, leur quotidien, leur ville. Je voulais documenter ce moment incroyable. » (Photo : Mathieu Muollo). @franceinfo.

#Ville

► Gestion urbaine, vie privée : des visions en tension pour les villes de demain. Par Elise Ho-Pun-Cheung, Doctorante en science politique, Aix-Marseille Université (AMU). Les débats autour des données personnelles refont surface à l’occasion du vote sur le traçage dans la lutte contre le Covid-19. Elles sont intimement liées au déploiement depuis la fin des années 2000 de nouvelles technologies, comme les capteurs et caméras qui récoltent des données, par exemple sur nos déplacements ou sur les réseaux urbains d’eau, d’électricité, etc. Collectivités et entreprises, secteurs de l’énergie, de la construction, de l’économie numérique – tous les acteurs de l’urbain sont confrontés à une question : qu’est-il possible et souhaitable de faire avec les données publiques et privées récoltées dans les villes ? Autrement dit, au regard des opportunités et des limites induites par les nouvelles technologiques, quels seront les contours de la ville de demain ? Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation.

► Créé à Angers (Maine-et-Loire), en 2018, sous l’impulsion de l’association PAVIC (Projet Angers Ville Intelligente et Connectée), le webmagazine Ville Intelligente va progressivement implanter des antennes sur le territoire français afin de mieux le couvrir et ainsi enrichir son contenu. La première sera installée à Orsay Paris-Saclay, sous la conduite de Tony Cañadas, président de l’association La Ville Intelligente et Citoyenne. En juin 2017 à Nantes, expliquait Carlos Moreno expliquait que « la ville est un être vivant, il leur faudra donc en connaître son métabolisme. C’est de votre responsabilité d’hybrider l’homme technologiquement, mais avec une approche sociale, pour que l’intelligence de la ville soit collaborative et vivante. L’intelligence d’une ville est uniquement celle de ses citoyens, avec la qualité de vie et le bonheur de vivre ensemble ». Et c’est suivant ce principe inclusif que le webmagazine donne la parole aux « entreprises qui font avancer la technologie, l’environnement, les rapports humains, mais aussi aux citoyens qu’ils soient indépendants ou regroupés en association et qui mettent tout en œuvre pour que nos territoires soient plus agréables ». Pour sa part Tony Cañadas vient de publier le 12 juin la seconde édition de son livre « Environnement et Numérique – Opérer le changement engagé sur les questions environnementales, sociales et numériques pour inspirer et vivre dans un monde plus durable », @villeintelmag.

#Transport

► Le boom du vélo à Clermont-Ferrand. Moins de transports en commun, un besoin de se dépenser davantage et plus de pistes cyclables dans les rues de Clermont-Ferrand : depuis la crise sanitaire du COVID 19, nombreux sont les Clermontois à avoir privilégié le vélo. « Il est difficile de quantifier la baisse de nos ventes pendant la crise sanitaire, mais on espère que le retour en nombre des clients compensera les pertes. Et que le confinement aura un peu changé les mentalités et encouragé la pratique du vélo », explique Christian Boyer, responsable du magasin de vélos Bouticycle de Clermont-Ferrand.  @franceinfo.

#Covid19

► Haute-Vienne : des caméras thermiques mobiles pour détecter les personnes ayant de la fièvre. Placées à l’entrée des entreprises ou lieux publics, des caméras capables de détecter si une personne a de la fièvre sont des outils particulièrement interessants dans la lutte contre la propagation du covid-19. N.I.T.D. une petite entreprise du nord de la Haute-Vienne a conçu des caméras mobiles qui peuvent s’adapter en tout lieu. « La caméra scanne la peau et prend la température sur la zone la plus chaude. », explique son directeur. Avec l’arrivée du coronavirus cette entreprise familiale de six salariés installée au Dorat en Haute-Vienne, décide d’intégrer dans ses caméras de surveillance un logiciel de détection des personnes ayant de la fièvre. @franceinfo.

#Surveillance

► Peur sur la ville : le marché des « safe cities ». Par Myrtille Picaud, chercheuse associée à la chaire « Villes et numérique » de l’Ecole urbaine de Sciences Po et au Centre d’études européennes et de politique comparée (CEE), docteure associée au Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP), Sciences Po – USPC. À Nice, Marseille, Saint-Étienne ou encore Valenciennes, se développent des projets de « safe city », pendant sécuritaire de la « smart city ». Ce terme désigne des dispositifs numériques destinés à lutter contre les dangers de l’espace urbain : vidéosurveillance « intelligente », où l’analyse d’image s’appuie sur des algorithmes de détection de mouvements de foule, de violences, d’intrusion ; des plates-formes dites d’hypervision, comme à Dijon, permettant de gérer ensemble différents services municipaux dont la vidéosurveillance, ou liant analyse de divers fichiers municipaux et nationaux et big data en ligne afin de prévenir les crimes ; forces de l’ordre connectées ; etc. Les villes sont ciblées de façon croissante par des politiques de sécurité, tout en étant présentées comme les lieux du renouveau économique de l’économie des plates-formes numériques, à l’instar d’Airbnb ou d’Uber. Lire la suite de la chronique sur le site @FR_Conversation.

#RéalitéVirtuelle

► VR et normes sanitaires: les expériences immersives doivent se réinventer. Par Annick Jakobowicz, Responsable Recherches narratives, France Télévisions. Même s’il n’y a jamais eu autant d’utilisateurs VR sur Steam (environ 2 millions selon le site Upload VR) « Les gens ont encore du mal aujourd’hui à investir dans un masque VR chez eux, il faut d’abord qu’ils puissent tester, comprendre et apprécier ce nouveau medium » constate Camille Lopato, co-fondatrice, avec son frère Marc, de Diversion cinéma spécialisé dans l’organisation de cinéma VR. Avec pour objectif de proposer des expériences à un public plus large, ils ont conçu et fabriqué la station de réalité virtuelle duo, Viktor Romeo, déployable dans n’importe quel lieu. Elle contient deux masques de réalité virtuelle et une tablette offrant la possibilité de naviguer et sélectionner des films 360° dans un catalogue. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia