29 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 29 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

xNotre Système Solaire aurait jadis abrité une Super-Terre avant qu’elle ne soit avalée par le Soleil. Une nouvelle étude suggère qu’une super-Terre se serait un jour formée à proximité du soleil. Au fil du temps, cette hypothétique planète aurait alors balayé tous les débris se situant dans sa zone, avant de succomber à la gravité du soleil. @sciencepost_fr).

#Agriculture

Les robots à la rescousse de l’agriculture britannique privée de main d’œuvre par le Brexit. Quel est le point commun entre le Brexit et les robots ? L’agriculture. Si la City risque gros avec la sortie de l’Union européenne (UE), le secteur agricole britannique craint, lui aussi, un avenir coupé du Vieux continent… et surtout de sa main-d’œuvre. Heureusement pour eux, le robot Thorvald est (presque) dans les champs. Il pourrait prendre la place des travailleurs saisonniers, qui viennent essentiellement d’Europe de l’Est et sont vitaux pour les exploitations agricoles britanniques. Plus de 22 000 ressortissants de l’UE s’activaient dans les fermes britanniques jusqu’au référendum de juin 2016, rappelle le Financial Times. Mais ils préfèrent de plus en plus travailler en Allemagne, en Belgique ou aux Pays-Bas, perçus comme moins anti-Européens, note le National Farming Union (NFU, principal syndicat agricole), qui a constaté une baisse de 30 % du nombre de saisonniers depuis le vote en faveur du Brexit. (@MashableFR).

#Transport

Coyote, Waze, TomTom… La police veut pouvoir se « rendre invisible » sur les applications automobiles. Coyote, Waze, TomTom… Le ministère de l’Intérieur réfléchit à « rendre invisibles les forces de l’ordre »sur ces applications embarquées à bord des voitures « lors de certains contrôles sensibles ». Le signalement des policiers « constitue une difficulté supplémentaire pour les forces de l’ordre signalées dans les quelques minutes qui suivent leur mise en place », indique-t-on jeudi 27 avril place Beauvau. En effet, ces applications permettent aux conducteurs de signaler aux autres les dangers, embouteillages, voitures arrêtées ainsi que la présence de policiers ou gendarmes. Pour la Ligue de défense des conducteurs, « c’est la mort certaine de ces applications communautaires que le gouvernement vient de signer ». (@franceinfo)

#Assurances

Elles vous surveillent ! Fini le tarif pour tous, bienvenue dans l’individualisation des prix pour vos différents contrats. Désormais, votre emploi du temps est scruté de près : la façon dont vous roulez, le contenu de votre assiette, votre hygiène de vie… Aujourd’hui, votre assureur peut tout savoir de vos habitudes, grâce à des objets connectés capables de transmettre des informations sur le moindre de vos comportements. Est-ce légal ? Est-ce un premier pas vers l’assurance au mérite ? Le nouveau marché séduit les amateurs de bonnes affaires. Certaines assurances vont même plus loin en surveillant l’hygiène de vie de leurs clients, grâce à un bracelet connecté. Pour obtenir un bonus, c’est l’assurance qui fixe l’objectif. (@franceinfo).

#Sante

La réalité virtuelle au service des chirurgiens. Basée à Londres, la startup FundamentalVR se spécialise en réalité mixte, augmentée et virtuelle. Du retail à l’entertainement en passant par l’éducation et la gamification, la société se spécialise aussi en assistance médicale et propose différentes simulations d’entrainement à destination des professionnels et de traitements à destination des patients. S’il on s’accorde à dire que les jeux vidéo sont de bons supports d’entrainement pour optimiser la dextérité et la précision des chirurgiens, la VR, elle, pourrait aussi révolutionner la façon dont ces derniers appréhendent leur métier, qu’ils soient à l’aube de leur carrière ou aient besoin de suivre une formation dans un domaine d’intervention spécifique. À l’aide d’un stylet et d’un casque d’écoute et de visualisation VR, la startup leur propose une première simulation médicale qui s’attaque à une intervention de remplacement du genou. Une opération qui nécessite l’injection d’un médicament censé atténuer les douleurs post-opératoires… (@LADN_EU).

#Information

L’Astroturfing a-t-Il gagné l’élection Présidentielle ? L’astrotufing est la technique de propagande qui consiste à donner l’impression d’un comportement spontané et de masse. Cette simulation a été très utilisée sur les réseaux sociaux durant la campagne américaine pour l’élection de Donald Trump et pour celle du Brexit. D’Ali Juppé à Emmanuel Cahuzac, la France n’a pas été épargnée. (@forbes_fr).

Revue de liens : – Fake, manipulations et réseaux sociaux : pourquoi il faut vite comprendre ce qu’est l’astroturfing. (@lesinrocks) ; Astroturfing : méfiez-vous des trending topics ! (@LADN_EU).

#Publicite

Le mobile génère désormais plus de la moitié des revenus publicitaires aux États-Unis. Pour la première fois, les revenus publicitaires réalisés sur le mobile ont pesé plus de la moitié du total des revenus générés par la publicité digitale (51%) l’an passé, d’après le rapport annuel de l’IAB (Internet Advertising Bureau). En 2016, les annonceurs ont battu le record en terme de dépenses, à 72,5 milliards de dollars tous segments confondus, contre 59,6 milliards de dollars en 2015. Tandis que les revenus publicitaires sont en croissance de 22% d’une année sur l’autre (contre 20,4% entre 2014 et 2015), ceux dégagés sur mobile ont explosé à +77%. Ils sont passés de 20 milliards en 2015, à 36,6 milliards de dollars en 2016. Dans le détail, le search représente la deuxième source de revenus après le mobile, à 35 milliards de dollars l’an passé, en hausse de 19%. Les dépenses publicitaires sur le social media ont pesé 16,3 milliards de dollars, soit +50%. Le display a compté pour 13,6 milliards, soit 19% des dépenses totales. Enfin, les vidéos en ligne ont rapporté 9,1 milliards, en hausse de 53% par rapport à 2015. Pour la première fois, l’IAB a mesuré les revenus des publicités audio (streaming, podcast sur desktop et mobile), évalué à 1,1 milliard de dollars. (@frenchweb).

#Marketing

Neuromarketing, les sept failles humaines à exploiter pour engager. « Chaque jour, 27 millions de nouveaux contenus sont publiés. Et sachez que si vous avez la chance d’attirer quelqu’un sur votre site, la capacité d’attention humaine en ligne est de huit secondes… Moins que celle d’un poisson rouge » attaque Nancy Harhut, chief creative officier de l’agence WildeAgency. « 95% des décisions que nous prenons utilisent d’une façon ou d’une autre notre subconscient. » Un constat valable tant en BtoC qu’en BtoB… Les études neuromarketing montrent que le cerveau aime prendre des raccourcis. Voici sept façons pour les marketeurs de l’attendre au tournant, illustrées par des cas observés outre-Atlantique. (@Emarketing_fr).

#Domotique

Avec l’enceinte connectée Echo Look, Amazon s’incruste aussi dans le dressing. Amazon s’installe encore davantage dans l’intérieur de ses clients – et renforce ses ambitions dans la maison connectée. La société de Seattle a présenté mercredi une nouvelle enceinte intelligente, baptisée Echo Look. Dotée d’un microphone et d’un appareil photo, elle permet de se prendre en photo pour recevoir des conseils sur sa tenue du jour. La caméra fonctionne par commande vocale, à l’aide de l’assistant virtuel Alexa développé par Amazon, explique une vidéo de présentation. Echo Look complète la gamme Echo, lancée en 2014 et conçu comme un centre de contrôle pour les objets connectés de la maison. Ces enceintes intelligentes permettent de se faire lire des articles, consulter la météo, éteindre les lumières ou encore écouter de la musique… Echo Look, uniquement disponible sur invitation pour le moment, coûte 200 dollars hors taxes aux Etats-Unis. L’enceinte fonctionne avec une application, nommée « Style Check », permettant de comparer deux tenues et de les noter, précise The Verge. Echo Look propose ensuite une sélection de tenues personnalisées, devant plaire à son utilisateur. Ce système repose sur le « machine learning » (en français, apprentissage automatique), une technique d’intelligence artificielle. Objectif : améliorer les conseils et les recommandations en agrégeant toujours plus de données. Plus le client utilisera l’enceinte, plus la sélection d’Amazon est censée s’affiner. Une façon pour le géant de l’e-commerce de se renforcer dans l’intelligence artificielle, une ligne de conduite dictée par Jeff Bezos dans sa lettre annuelle adressée aux actionnaires mi-avril. (@latribune). A lire aussi : La réalité virtuelle pour aménager sa maison : un potentiel à exploiter (@Libre_dagir).

#IntelligenceArtificielle

Que nous réserve l’intelligence artificielle pour l’avenir ? Si l’intelligence artificielle existe depuis plus de 50 ans, cette technologie a véritablement explosé depuis 5 ou 6 ans, notamment grâce à l’exploitation d’une de ses sous-branches, l’apprentissage automatique qui permet d’enseigner aux ordinateurs des tâches juste par l’exemple. « On leur montre et ils apprennent tout seul », schématise Emmanuel Mogenet, le directeur européen de la recherche chez Google. Dans notre quotidien, l’intelligence artificielle possède désormais de très nombreuses applications, comme sur les interfaces de traduction, qui ont pu être créées grâce à des ordinateurs ayant stocké de nombreux textes traduits dans les deux versions. À partir de leurs connaissances, les applications de traduction sont capables de traduire de nouveaux textes qu’elles ne connaissent pas. (@rtl_futur).

Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? Entretien avec Jean-Gabriel Ganascia. Travail, transports, vie quotidienne… L’intelligence artificielle embrasse aujourd’hui de nombreuses facettes de nos vies contemporaines. Un déferlement rapide qui cristallise espoirs et craintes. Celles-ci sont-elles fondées ? Comment lutter contre les idées reçues ? Entretien avec Jean-Gabriel Ganascia, président du comité d’éthique du CNRS et auteur de l’ouvrage « Le mythe de la Singularité – Faut-il craindre l’intelligence artificielle ? » (Seuil). (@RSLNmag).

#RealiteVirtuelle

Les jeux en réalité virtuelle vont-ils ressusciter les salles d’arcade en réalité réelle ? Un peu partout en France, les cybercafés puis les magasins de cigarettes électroniques ont depuis longtemps remplacé les glorieuses salles d’arcade où les ados des années 1990éclusaient leurs stocks de pièces de cinq francs à essayer de battre le record de RICO22 ou XXXAVIER à Time Crisis, Outrun ou Street Fighter. Plusieurs sociétés espèrent relancer la mode des lieux dédiés aux jeux vidéo grâce au développement, timide mais réel, des jeux en réalité virtuelle.La société Spirit cite l’étude SELL/Gfk « Les Français et le Jeu Vidéo » selon laquelle 49 % des Français ont envie de tester la réalité virtuelle et seulement 9 % ont déjà pu s’y essayer. (@20minutes).

28 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 28 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

x« Notre robot veut répondre à la solitude contemporaine ». Les robots peuvent-ils guérir l’espèce humaine de la solitude ? C’est la conviction de Groove X, une start-up japonaise dont les ingénieurs planchent en secret sur un robot qu’ils promettent « unique au monde », et qui sera « plus mignon encore que BB-8 ». Yasunori Yamazaki a pour mission de convaincre le grand public et de lui faire accepter ces robots compagnons de vie. (@usbeketrica).

#Science

La NanoCar Race ou la course de l’infiniment petit. C’est une expérience scientifique inédite. Le CNRS accueille à Toulouse (Haute-Garonne), vendredi 28 avril, une course avec les plus petits bolides du monde. Son nom : la NanoCar Race. Six équipes sont présentes sur la ligne de départ. Elles sont composées de chercheurs triés sur le volet et venus du monde entier. VIDEO. (@franceinfo).

#Web

Pourquoi le moteur de recherche Qwant mise sur l’intelligence artificielle. Qwant passe à la vitesse supérieure. Après avoir levé 18,5 millions d’euros en février dernier, la startup française annonce sa première initiative pour conquérir de nouveaux utilisateurs : améliorer la pertinence de son moteur de recherche grâce à l’intelligence artificielle. La société annonce mercredi 26 avril avoir équipé ses infrastructures de données et de calcul avec des supercalculateurs DGX-1, de la société Nvidia. L’objectif : gagner de nouvelles capacités de calcul pour accélérer sa R&D (recherche et développement), ce qui devrait lui permettre « d’offrir des produits puissants et inédits basés sur des applications de deep learning », ou apprentissage profond. (@latribune).

#Media

Newsmonkey : « Nous sommes un média qui s’adresse à la génération Y ». Frédéric Sergeur est journaliste pour Newsmonkey, un pure player belge très présent sur les réseaux sociaux et sur l’application de messagerie WhatsApp. Interview. (@InaGlobal).

#Information

Contre les fake news, le fondateur de Wikipédia crée un média qui allie journalistes et internautesx. Peut-on combattre la désinformation en associant journalistes et internautes pour produire de l’actualité ? C’est ce que semble penser Jimmy Wales : le cofondateur de Wikipédia a en effet dans les cartons un tout nouveau projet, baptisé Wikitribune, qui consiste à rémunérer des journalistes à travers une campagne de financement participatif, tout en impliquant une armée de bénévoles. Comment le projet est censé fonctionner ? « Les articles sont signés, sourcés et vérifiés par des journalistes professionnels ainsi que par des membres de la communauté qui travaillent sur un même pied d’égalité et côte-à-côte », lit-on sur le site. « Les articles ne sont pas soutenus principalement par des annonceurs mais par des lecteurs qui se préoccupent suffisamment du journalisme de qualité pour devenir des supporters mensuels ». (@Numerama).

#Presidentielle2017

Facebook peut-il encore être un lieu de débat politique dans l’entre-deux-tours ? En France, entre les deux tours de l’élection présidentielle, Facebook est le lieu par excellence de déversement d’opinions souvent convenues, d’analyses à l’emporte-pièce, d’appels à voter ceci ou cela, de textes écrits trop vite lancés dans le grand réceptacle de votre timeline par vos amis et amis d’amis. Un métier non remunéré d’un genre nouveau y est né, que Rue89 a baptisé « éditorialiste sur Facebook ». L’éditorialiste sur Facebook est à peu près aussi exaspérant que le « véritable » éditorialiste de plateau télé, dissertant à longueur de soirée électorale sur le sens du résultat. Sur France Culture, Xavier De La Porte faisait la comparaison entre ces derniers et les joutes verbales menées par des internautes « qui pensent que, parce qu’ils sont accueillis par Internet, ils sont automatiquement plus authentiques, plus justes, et débarrassés des travers de tous les éditoriaux politiques ». (@Big_Browser).

Le 2ème tour de la Présidentielle : quel numérique pour la France des cinq prochaines années ? Comme chaque semaine, Renaissance Numérique revient sur l’actualité de la campagne présidentielle. Les résultats du dimanche 23 avril 2017 ont confirmé une tendance dégagée depuis quelques mois par les sondages : ce sont les deux favoris des pronostics, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui ont reçu le plus de suffrages et se qualifient par conséquent pour le 2e tour de l’élection présidentielle. En matière de numérique, tout ou presque oppose les deux candidats. Chacun perçoit différemment les opportunités offertes par la transition numérique : Emmanuel Macron opte pour un numérique ouvert qui s’articule à l’échelon européen, en avançant 85 propositions, tandis que le programme de Marine Le Pen laisse entrevoir un souverainisme numérique développé en 10 mesures. (@LUsineDigitale).

#Entreprise

Viva Tech lance Positive Impact Challenge, un concours sur l’innovation positive On reproche souvent à la Tech de ne pas changer les choses de manière positive. Robotisation, jobs précaires, et bénéfices récoltés uniquement par une poignée de personnes au sein de la Silicon Valley… Pour sa deuxième édition, le salon Viva Technology (co-organisé par Publicis et Les Echos) veut faire émerger d’autres histoires que celles qui illustrent cette course au tout-profit. L’événement qui aura lieu en juin prochain lance donc un concours baptisé « Positive Impact Challenge » dont l’objectif est de faire émerger des start-up dont les visions entrent en phase avec un développement social, environnemental et financier positif. « Ce thème du « positive impact » est un des piliers de Viva Technology cette année, détaille Bruno Vinay, responsable de l’expérience du salon. L’innovation ne peut se faire sans dimension responsable, et les entreprises ne peuvent pas considérer la transformation digitale sans respecter la planète, les hommes et les femmes. D’ailleurs, nos partenaires témoignent d’un grand intérêt pour ces questions. » (@EchosBusiness).

Uber, le côté obscur des licornes. Pertes abyssales, scandales, départs de dirigeants… Les nuages s’accumulent au-dessus d’Uber. Et il y a peu de chances que cela change, car ces problèmes sont liés à la culture de l’entreprise et à la personnalité de son fondateur, qui concentre tous les pouvoirs. Uber va-t-il droit dans le mur ? Depuis le début de l’année, la plate-forme mondiale de VTC enchaîne les mauvaises nouvelles à une vitesse impressionnante, au point que différents analystes s’inquiètent même pour sa survie – ou pour le maintien aux commandes de son emblématique fondateur, Travis Kalanick. Ces derniers mois, Uber a dû faire face à un appel au boycott aux Etats-Unis, aux accusations de sexisme d’une ancienne salariée, à une vidéo de Kalanick faisant en des termes très crus la morale à un chauffeur, à une plainte pour vol de technologies déposée par la filiale de voitures autonomes de Google (pourtant actionnaire historique d’Uber), ou à des révélations sur des fonctions cachées servant à espionner les forces de l’ordre ou les chauffeurs de Lyft , son principal concurrent américain…  (@LesEchos).

#Sante

17 Experts / 36 propositions pour une ambition politique en matière de e-santé. Dans le prolongement du livre blanc « D’un système de santé curatif à un modèle préventif grâce aux outils numériques » publié en 2014, Renaissance Numérique publie un nouveau rapport pour accélérer la e-santé en France. Dix-sept experts (médecins, pharmaciens, industriels du secteur, start-up, juristes, acteurs publics, associations de patients) se sont exprimés, à la demande du think tank, afin d’identifier les freins à lever et des pistes d’actions efficaces pour le développement de la santé connectée. Pour Olivia Grégoire, Présidente du cabinet de stratégie d’influence OLICARE, qui a dirigé la rédaction du rapport pour le think tank : « La e-santé n’est pas une mode ou une passade, c’est de la « vraie santé ». Elle représente une opportunité réelle pour moderniser le système de santé, renforcer l’égalité d’accès aux soins, et rendre plus efficient les parcours de soins des patients. Mais au-delà des mots, aujourd’hui, c’est une ambition politique qu’il faut pour déployer enfin, et vraiment, la e-santé en France ». (@RNumerique).

#BigData

Intelligence collective et Big Data : deux sources de savoir. La notion d’intelligence collective désigne une intelligence de groupe, ou une intelligence partagée émergeant de la collaboration, des efforts collectifs ou de la compétition entre plusieurs individus. Cette intelligence permet de prendre des décisions par consensus. Les systèmes de vote, les réseaux sociaux, et les autres méthodes permettant de quantifier l’activité de masse peuvent être considérés comme des intelligences collectives. L’intelligence collective peut être perçue comme une propriété émergente de la synergie entre le savoir offert par les données, les logiciels, le hardware informatique, et les experts de domaines spécifiques, permettant de prendre de meilleures décisions au moment opportun. Plus simplement, l’intelligence collective résulte de l’association entre les humains et les nouvelles façons de traiter l’information. (@lebigdata_fr).

#Numerique

Tout transformer en données pour tout transformer par les données. Netexplo Observatory a identifié et primé depuis dix ans des usages naissants qui se sont avérés prometteurs tels que Twitter, Siri, Shazam, Spotify, Airbnb, Waze, BlablaCar et Slack. Il y a dix ans, le Grand Prix Netexplo était décerné à Psiphon, le premier logiciel anti-censure qui a joué un rôle clef dans l’émergence du printemps arabe. Quelles sont les tendances du futur du numérique, vues au travers de l’Observatoire Netexplo ? Par Julien Levy, directeur du centre digital de HEC-Netexplo. A lire : Le futur vu par les pépites de l’observatoire Netexplo. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

« Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est le principal vecteur d’opportunités » (Thierry Happe, Netexplo). À l’occasion de la 10e édition du Forum Netexplo, les 26 et 27 avril au Palais de l’Unesco, à Paris, Thierry Happe, cofondateur de l’Observatoire Netexplo, dévoile les grandes tendances de l’innovation de l’année, résultat de la captation de 2.000 projets par le réseau mondial d’experts et d’enseignants du monde académique. Pour La Tribune, il décrypte les dix opportunités à suivre pour les entreprises. (@latribune).

#EtatsUnis

La tentation d’un « mur virtuel » de drones à la frontière mexicaine. Plutôt que de construire, pour un budget évalué à 22 milliards de dollars, un mur anti- clandestins à la frontière américano-mexicaine, pourquoi ne pas compter sur un mur virtuel, plus souple et surtout beaucoup moins cher en mettant à contribution des drones ? L’idée excite de nombreuses sociétés américaines high-tech et semble faire son chemin au sein de l’administration Trump. Début avril, devant le Congrès, le secrétaire à la sécurité intérieure, John Kelly a estimé que le projet d’édifier un mur ne pourrait se concrétiser sur l’intégralité des 3 200 km de frontière. Il avait évoqué le recours, en parallèle, à des solutions plus high-tech en recourant à des capteurs mais aussi à des drones. Une éventualité qui fait l’objet de nombreuses propositions dans le cadre de l’appel d’offres qui a été lancé. (@LeMondefr).

#Piratage

Les demandes de rançons sur le web atteignent un niveau record Les ransomwares ont été l’une des menaces les plus significatives en matière de cybersécurité en 2016. A la fois pour les particuliers et pour les entreprises. Le rapport annuel de Symantec, publié mercredi, le confirme. Les hackers qui se servent de ces logiciels demandeurs de rançon ont « perfectionné leur modèle économique », indique la société américaine spécialisée dans les antivirus, soulignant notamment l’utilisation du système de paiement via Bitcoin pour les rançons, difficile à pister. (@LesEchos).

27 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 27 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

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Légende image : La Seine musicale, le nouveau complexe musical construit sur l’emplacement des anciennes usines Renault de l’île Seguin à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) a été inauguré vendredi 21 avril. (@France3Paris). Photo de @padam92

Citations : « Il n’y a pas de modèle unique, car la seule ville véritablement intelligente est celle qui répond aux attentes des habitants et qui pourra même leur faire gagner de l’espérance de vie » et « La Smart City c’est passer de la Ville Informatique à la ville numérique. Pour cela il s’agit de construire une ville collaborative, contributive, disruptive, inclusive et créative ». Luc Belot, député auteur du rapport « De la smart city au territoire d’intelligence(s), L’avenir de la smart city ».

Revue de liens : – Une vision nouvelle sur les territoires de toutes les intelligences. (@zdnetfr) ; – Smart Cities : quand la data permet d’inventer aujourd’hui la ville servicielle de demain (@LesEchos) ; – La smart city de demain sera verte et durable (@latelier) ; Carlo Ratti (MIT) : « Il faut mettre la technologie au service de la participation citoyenne » (@LeMondefr).

Smart Dubai e Dubai Future Foundation travaillent en collaboration pour mettre au point The Dubai Blockchain Strategy, un projet lancé par son Altesse Sheikh Hamdan. L’objectif est fournir aux Dubaïotes des solutions plus sûres, efficaces et des expériences urbaines optimisées grâce à la blockchain. Car si la blockchain est apparue en 2008 pour servir de support au bitcoin, elle tend à se développer dans de nombreux domaines. Elle est une base de données faite de blocs imbriqués et cryptés dont on ne peut (en absolument aucun cas) modifier ou supprimer une information. Elle est l’alternative idéale aux fichiers informatiques et aux systèmes administratifs traditionnels peu fiables. La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle (définition de Blockchain France). Par extension, elle constitue une base de données qui contient l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création. Cette base de données est sécurisée et distribuée : elle est partagée par ses différents utilisateurs, sans intermédiaire, ce qui permet à chacun de vérifier la validité de la chaîne. Comme l’écrit le mathématicien Jean-Paul Delahaye, il faut s’imaginer « un très grand cahier, que tout le monde peut lire librement et gratuitement, sur lequel tout le monde peut écrire, mais qui est impossible à effacer et indestructible. » (@LADN_EU).

#Alimentation

De la malbouffe à la bonne nourriture, de quoi sera fait notre avenir alimentaire ? Avec l’agriculture intensive et la surconsommation, l’évolution du secteur de l’alimentation se révèle de jour en jour désastreuse. Comment remédier à cela ? Quelles sont les nouvelles exigences des consommateurs ? Quelles sont ces entreprises qui innovent dans le secteur du bien-être appliqué à la nourriture ? Le site @bymaddyness a rencontré plusieurs personnalités (nutritionniste, chercheurs…) qui œuvrent à rendre l’alimentation du futur meilleure. Voir la vidéo de ces entretiens.

#Entreprise

Pourquoi la French Tech veut ouvrir ses frontières. En multipliant les programmes tournés vers les talents étrangers et en favorisant toutes les formes de diversité, l’écosystème tricolore des start-up veut renforcer sa position de challenger mondial. Face au Brexit et à Trump, cette stratégie peut s’avérer payante. (@LesEchos).

#Transport

Uber aspire à créer des voitures volantes dès 2020. Le projet, digne d’un film de science fiction, devrait voir le jour d’ici à 2020. Mardi, Uber a annoncé avoir noué une série de partenariats, grâce auxquels il espère réaliser les premières démonstrations d’un système futuriste de transport à la demande utilisant de petits appareils aériens. Dubaï et Dallas-Fort Worth au Texas, pourraient devenir les premières villes à accueillir ce projet improbable de « voitures volantes ». (@LExpress)

#Presidentielles2017

En parallèle au vote traditionnel, cinq communes ont expérimenté d’autres modes de scrutins pour les élections : le vote par approbation, par classement et par notation. Nous constatons des résultats assez surprenants. (@franceinfovideo).

#Video

YouTube débloque des centaines de milliers de vidéos LGBT de son mode restreint. YouTube a annoncé dans un communiqué une mise à jour de son mode restreint. Ce paramètre facultatif est, à l’origine, destiné à permettre aux internautes « d’exclure les contenus susceptibles d’être réservés à un public averti », évoquant par exemple la drogue, le sexe, l’alcool, le terrorisme ou la violence. Problème : il y a un mois de cela, plusieurs internautes ont révélé qu’il masquait de manière quasi-systématique les vidéos LGBT. (@LExpress).

#Streaming

Netflix veut lever 1 milliard d’euros pour financer ses contenus originaux. « Développer notre contenu original de manière agressive ». C’est la ligne de conduite dictée par Netflix lors de la publication la semaine dernière des résultats du premier trimestre 2017. La plateforme de streaming vidéo par abonnement a annoncé ce lundi vouloir lever 1 milliard d’euros pour développer ses propres productions. Alors que Netflix ne produisait aucun contenu original il y a quatre ans, la plateforme mise désormais dessus pour contenter l’appétit de ses 98,75 millions d’abonnés dans le monde et pousser les indécis à souscrire à un abonnement pour voir les séries dès leur sortie. En décembre dernier, la plateforme de streaming affichait un objectif ambitieux : produire 1.000 heures de contenus originaux en 2017 – contre 600 heures en 2016 et 450 heures en 2015. Le groupe a prévu de débourser 6 milliards de dollars cette année pour la production de ses propres films, séries, télé-réalité, documentaire et même spectacles humoristiques (stand-up). En évoquant ce dernier investissement, Netflix assurait la semaine dernière : « Les premiers résultats sont prometteurs. » Le spectacle de l’humoriste américain Dave Chappelle a été « [notre] comédie la plus consultée de tous les temps ». Contrairement à son concurrent Amazon Prime, la plateforme ne donne en revanche pas encore dans le sport. (@latribune).

#Information

Cette publication fait suite à l’opération « Tous Fact-Checkers », de MetaMedia-Ftv en partenariat avec Rue 89 Mooc et Le Monde, destinée à aider chaque citoyen à séparer le bon grain de l’ivraie en matière d’info. Dans ce monde d’abondance de connaissances où l’information est devenue la denrée la plus consommée, mais pas nécessairement la mieux consommée, il devient impératif de donner à chacun les outils pour vérifier l’inforamtion et savoir si elle s’inscrit du côté du fait ou de la simple opinion. Cette deuxième vidéo s’attache aux réflexes à déployer en cas de doute dans sa consommation d’actu quotidienne. (@MetaMedia).

#Algorithme

Dove hacke les algorithmes qui stéréotypent la femme. « Sept femmes sur dix pensent que les médias et la publicité établissent un standard de beauté irréaliste que la plupart des femmes ne peuvent jamais atteindre. » (The Dove Global Beauty and Confidence Report, 2016). Faites le test par vous-même, tapez l’association de mots-clés « belle femme » ou seulement « femme » sur votre moteur de recherche, et voyez ce qui en résulte. Afin de lutter contre certaines dérives de l’industrie publicitaire mais aussi contre les images « objectifiantes » associées à ces termes, Dove, accompagné de Mindshare Danemark, a collaboré avec des photographes publicitaires pour réaliser des portraits de femmes originales et non stéréotypées. (@LADN_EU).

#InternetDesObjets

Quand les objets connectés aident la police à résoudre des affaires criminelles. Les objets connectés peuvent servir à une myriade de choses au quotidien. Mesurer sa forme physique, son alimentation, sa consommation d’énergie, enregistrer une liste de course, donner la météo… et aider à résoudre des affaires de meurtre. Un bracelet connecté Fitbit, a par exemple aidé la justice en ce sens récemment aux Etats-Unis. Le 23 décembre 2015, une femme est assassinée à son domicile. Grace à son bracelet connecté, la police a pu découvrir que l’auteur du crime était son mari. (@LesEchos).

26 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 26 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Monnaie

xTime Bank : une monnaie alternative qui remplace l’argent par du temps. Troquer du temps, des compétences, des savoirs et savoir-faire plutôt que de l’argent : le concept de Time Bank se propage dans un grand nombre de communautés à travers le monde et devient un modèle de société alternative inspirant, et facilement réplicable. Le concept de la Time Bank se fonde sur le principe d’égalité : une heure de temps équivaut à un crédit, donc à un service échangé avec un autre membre de la communauté. Théorisé et mis en pratique pour la première fois en Angleterre au XIXème siècle, ce concept a émergé réellement dans les années 1990, aux États-Unis, sous  l’impulsion des travaux du Dr. Edgar Cahn. Les nouvelles technologies de la communication ont ensuite permis l’expansion de la Time Bank au quatre coins du globe. On en trouve aujourd’hui dans 34 pays, tels que la Grèce, le Venezuela, le Sénégal, la Corée du Sud et en Nouvelle-Zélande. (@WeDemain). Légende image : Street art dans la ville qui a vu naître la Time Bank en Nouvelle-Zélande ( Crédit : Anne-Sophie Roux)

#Ville

Smart Cities: quand la data permet d’inventer aujourd’hui la ville servicielle de demain Dans le sillon de l’administration, les villes ont entamé leur transformation numérique depuis longtemps, à la grande satisfaction des 65 % de Français qui se déclarent prêts à utiliser les services publics en ligne. Le véritable défi pour les villes dans les années qui viennent sera d’innover en capitalisant sur le Big data, l’Internet des Objets ou encore l’Intelligence Artificielle pour inventer aujourd’hui la ville servicielle de demain. Selon l’INED, plus de 50 % des Français vivent aujourd’hui en ville. Ce chiffre devrait s’élever à 65 % d’ici 2020 et à 80 % en 2050. Les conséquences économiques, sociales et environnementales de cette montée en puissance de la population urbaine sur la vie quotidienne des citoyens seront sans précédent. En parallèle, le vieillissement de la population nécessitera une meilleure accessibilité de l’espace urbain et un environnement favorisant le bien-vieillir. L’adaptation conséquente des infrastructures urbaines, de leur mode d’accès et de l’accessibilité de l’information sera primordiale. Pour répondre à ces nouveaux enjeux, la ville doit capitaliser sur la technologie et devenir « prédictive » afin d’anticiper les problèmes et apporter des réponses innovantes. Selon l’Union européenne, 51 % des villes européennes de plus de 100 000 habitants (soit 240) ont mis en oeuvre ou proposent déjà des initiatives de villes intelligentes. Au-delà de la vision futuriste, les technologies Big Data, jointes à l’émergence de l’Internet des Objets (IoT), permettent déjà de proposer un large panel de solutions et de services adaptés pour améliorer l’Expérience Citoyen. (@LesEchos).

La smart city de demain sera verte et durable. L’initiative pour lutter contre le changement climatique, de l’Administration Obama, avait comme objectif de réduire les émissions de CO2 de 32% en-dessous du niveau de 2005, d’ici à 2030. Utiliser des énergies vertes est le meilleur moyen d’y parvenir. Ce plan a été remis en cause par l’actuel président américain qui privilégie des énergies traditionnelles et polluantes comme le charbon. Mais certains États se sont fixés des objectifs plus ambitieux et ont bien l’intention de s’y tenir coûte que coûte. La Californie en fait partie. 50% de son électricité devra provenir d’énergies propres d’ici à 2030, un but facilement atteignable d’après plusieurs scientifiques. Le président de l’assemblée législative locale (California State Senate), a même récemment proposé d’aller plus loin : il voudrait que 100% de l’électricité de l’État soit produite par des énergies vertes comme le vent ou le solaire, d’ici à 2045. Et pour atteindre cet objectif écologique, la Californie peut compter sur les start-up. Dans le domaine de l’eau, de l’énergie ou du recyclage, elles sont de plus en plus nombreuses à proposer des solutions innovantes et propres. (@latelier).

#Entreprise

Le Guide des start-up 2017 par Olivier Ezratty. Voici le Guide des Start-up requinqué pour cette édition 2017, la 21ème du genre. L’écosystème français a tendance à agréger allègrement start-up et petites entreprises plus ou moins innovantes. Il y a des nuances entre les deux modèles, qui sont bien explicitées dans le Guide des Start-up. Cet écosystème entrepreneurial grandit comme la vigne au fond du jardin sur le mur du voisin. Qu’il s’agisse des structures d’accélération en tout genre ou des programmes d’innovation ouverte des grandes entreprises qui veulent éviter de se faire empapaouter par une disruption survenue d’on ne sait où. (@frenchweb).

Orange s’allie à Facebook pour accélérer les start-up du réseau de demain. Orange et Facebook mutualisent leurs forces pour détecter les solutions dédiées à l’infrastructure réseau de demain. L’opérateur et le réseau social vont accueillir dès le mois de juin une première promotion de start-up dans une nouvelle structure d’accompagnement partagée, baptisée «Telecom Track», en région parisienne. Analyse des datas, infrastructures, 5G, contenus en VR…les deux groupes partagent plusieurs sujets communs en matière de réseau intelligent. (@frenchweb).

#Banque

L’intelligence artificielle a-t-elle sa place dans le secteur bancaire ? Chaque année, le groupe Accenture publie le rapport Vision Technologique afin de faire le point sur l’avancée du numérique dans le secteur bancaire. Cette édition 2017, qui porte le thème de “La technologie au coeur de l’humain”, fait la part belle à l’intelligence artificielle et l’impact qu’elle pourrait avoir sur les banques. L’étude menée par un groupe composé de plus d’une vingtaine d’experts a interrogé, à travers 31 pays, 570 banquiers. Son idée : comprendre et identifier leur investissement vis à vis de la technologie. Ainsi, 78% des banquiers interrogés estiment que l’intelligence artificielle peut devenir une interface qui simplifierait l’expérience client, 79% d’entre-eux pensent même que l’IA révolutionnerait la collecte d’information ainsi que les interactions entre les banquiers et leurs clients. Enfin, 76% disent que d’ici les trois prochaines années, l’IA devrait être la principale méthode d’interaction avec les clients, leur permettant de mieux comprendre les intentions et émotions de leurs clients afin de leur proposer les services les plus adaptés. (@bymaddyness).

#Finance

Neurofinance : une nouvelle manière d’appréhender les dérives des traders. Que sait-on du métier de trader ? Emblématique par le montant des sommes en jeu et la multitude des échéances judiciaires, l’affaire Kerviel ne nous a guère éclairé. Quels sont les ressorts qui l’ont poussé à agir ? Quand on sait que deux affaires similaires se sont produites depuis, l’une chez UBS, l’autre chez JP Morgan, mieux les cerner s’avère essentiel. Et de ce point de vue, la neuroéconomie (croisement de l’économie et des neurosciences cognitives) peut s’avérer fort utile. Entre autres, s’agissant de comprendre ce qu’est la prise de décision dans un contexte particulier d’accélération du temps. Cette accélération, on le sait, est rendue possible par les technologies, notamment algorithmiques, qui caractérisent aujourd’hui les marchés financiers. Or la capacité qu’a notre cerveau de traiter un très grand nombre d’informations qui se succèdent à grande vitesse a des limites – comme l’explique fort bien dans un ouvrage paru en 2009 le neuroscientifique suédois Torkel Klingberg. Et l’on conçoit donc qu’il y ait des risques de dérapages, s’agissant de décisions boursières. (@FR_Conversation).

#Tourisme

Chatbot, Amazon Echo, Google Home… Voyages-Sncf.com se muscle (lui aussi) dans l’intelligence artificielle. L’agence voyages-sncf.com, filiale de la SNCF, a présenté son offensive « smart tourisme » pour 2017. Celle-ci comprend notamment de nombreux chantiers autour de l’intelligence artficielle. Pour accélérer dans ce domaine, l’e-commerçant a mis sur pied une équipe ad hoc. Chatbot, Amazon Echo, Google Home… Plusieurs POC (preuve de concept ou démonstration de faisabilité) et produits sont déjà dans les tuyaux. (@LUsineDigitale).

#Information

Contre les fausses informations, Google retouche son moteur de recherche. Google a annoncé mardi 25 avril avoir apporté des modifications à son moteur de recherche, notamment dans le but de limiter la visibilité des fausses informations : « Nous avons ajusté nos indicateurs pour faciliter la remontée de pages fiables et dévaloriser les contenus de faible qualité. » L’entreprise ne donne pas de précision sur la façon dont son algorithme a été amélioré. Son fonctionnement est un des secrets les mieux gardés de l’entreprise. Cet ajustement devrait avoir un impact sur l’ordre des résultats proposés sur le moteur de recherche, mais aussi sur les condensés d’information qu’il propose parfois directement aux internautes sous forme d’encadré. Les phrases qui y sont affichées sont directement extraites de sites tiers. (@Pixelsfr).

#RessourcesHumaines

La « data science » transformera les RH en science des personnes ? La digitalisation croissante des entreprises a entraîné bon nombre de bouleversements en termes d’organisation et de management. Le rapport sur les tendances RH du département Recherches Economiques de Glassdoor montre qu’en vertus des nouveaux outils de captation et d’analyse des données, que ce soit au niveau du fonctionnement de la société ou du recrutement, l’industrie des Ressources Humaines est en plein essor. En s’appuyant sur les données, les RH vont passer du simple reporting au prédictif et même, selon l’étude, vers le prescriptif. Ainsi, les RH seront amenés à se recentrer sur l’utilisation intelligente des données pour à la fois mieux connaître et comprendre les salariés mais aussi mieux répondre aux objectifs fixés par l’entreprise. (@latelier).

#Presidentielle2017

Fake news, influence étrangère, faux sondages… Sur le Net, une campagne de coups bas. Après des mois d’activisme, poussé pour certains jusqu’à la propagande et la falsification d’informations, les communautés de soutien des candidats absents du second tour ont rendu les armes. Nicolas Vanderbiest, assistant en relations publiques à l’Université catholique de Louvain et créateur du site Reputatio Lab, analyse les phénomènes de crise et d’influence sur les réseaux sociaux, Twitter en particulier. Après avoir observé les derniers mouvements des différentes sphères de militants, il nous livre son verdict sur les méthodes d’action des uns et des autres, leur envergure et leur capacité à peser sur le scrutin de dimanche 7 mai entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. (@telerama).

Les pirates sont-ils partis à l’abordage de la campagne d’Emmanuel Macron ? C’est en tout cas ce qu’affirme Dans un rapport, la firme de cybersécurité japonaise Trend Micro affirme qu’entre le 15 mars et le 17 avril, quatre noms de domaine proches de ceux utilisés par En Marche ! ont été créés par des hackers pour piéger les collaborateurs du mouvement de Macron. L’objectif est de piéger les personnes travaillant pour la campagne d’En Marche ! afin de récupérer leur identifiant et leur mot de passe. Mais si l’on en croit Mounir Mahjoubi, directeur de la campagne numérique de Macron a assuré à CNN : « Aucune donnée sensible n’a fuité ». (@LExpress). A lire aussi : Macron a bien été ciblé par les hackers russes de Fancy Bear (@20minutes).

Sur Internet, l’extrême droite anglophone tente péniblement de s’organiser pour nuire à Macron. Sur 4chan, Reddit ou encore Discord, forums plébiscités par les internautes anglophones de l’« alt-right », ceux qui ont participé à la victoire de Donald Trump tentent d’aider au succès de Marine Le Pen. Ce n’est pas la première fois que les internautes anglophones de l’« alt-right », nouvelle extrême droite américaine bercée par la culture Web et qui a inspiré le renouveau de la communication des militants Front national (FN), tente d’influencer l’élection française. A chaque fois, sa cible est la même : Emmanuel Macron, autant pour sa proximité supposée avec la grande finance internationale que pour son positionnement proeuropéen plutôt que prorusse. En début d’année déjà, une cagnotte en ligne, semble-t-il ouverte par un Français, circulait sur les réseaux de l’extrême droite américaine pour financer une campagne de déstabilisation. Objectif : apporter la « preuve de l’homosexualité d’Emmanuel Macron ». A lire aussi : La campagne d’Emmanuel Macron dans le viseur de pirates russes (@Pixelsfr).

#ViePrivee

La moitié des Français refuseraient de donner leurs identifiants Facebook pour entrer aux Etats-Unis. Il ne faut pas pousser le bouchon trop loin. Dans le cadre de son plan de lutte contre l’immigration, clandestine ou non, Donald Trump envisage de demander aux nouveaux arrivants les identifiants de leurs profils sur les réseaux sociaux. Il s’agit de procéder à une vérification extrême, pour reprendre les mots de l’administration Trump, qui ne plaît pas du tout aux Français. D’après un sondage Opinium Research pour le site de réservation en ligne Kayak.fr, la moitié d’entre eux refuserait de se plier à cette contrainte. (@LeHuffPost).

#Media

Facebook, Snapchat, Google, Twitter… les nouvelles plateformes de contenus sont en passe de détrôner les médias traditionnels aux Etats-Unis. Une relation de dépendance qui se vérifie également en France. « D’un simple de rôle de distribution initialement, ces nouvelles plateformes décident désormais aujourd’hui les contenus sur lesquels leurs audiences doivent être attentifves, et qui est payé pour cette attention », explique le rapport « La presse sur le modèle des plateformes : comment la Silicon Valley a réorganisé le journalisme » publié par des enseignants de la Columbia Journalism School. Pour les sites éditeurs américains, mais aussi Européens, se pose en effet un dilemme : doivent-ils maintenir à grand frais leur infrastructure de publisher avec des audiences toujours plus éclatées par la concurrence des plateformes, tout en gardant un contrôle sur leurs revenus ? Ou doivent-ils, au contraire, céder leur contrôle sur les données et sur les formats publicitaires aux nouveaux acteurs, en échange de voir leurs audiences croître grâce aux palteformes telle Facebook ? (@frenchweb).

25 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 25 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xLes drones autonomes cherchent à parcourir des distances toujours plus grandes. Un drone à la fois à la fois à ailes fixes et à décollage et atterrissage verticaux, c’est-à-dire volant comme un avion mais imitant l’hélicoptère pour décoller et atterrir : c’est ce que propose la start-up canadienne SkyX. Le principal intérêt de ce statut hybride ? Comme l’explique TechCrunch, il s’agit surtout de pouvoir voler en autonomie sur une plus longue distance qu’à l’accoutumée : 105 kilomètres par recharge. Ces drones sont accompagnés d’une idée de design qui semble faire florès : le positionnement de stations de recharge le long d’un parcours de vol, sur lequel le drone peut se poser et soit recharger sa batterie, soit voir celle-ci être remplacée par une nouvelle. Dans le cas de SkyOne, la station de recharge fait même office de capsule pouvant le protéger de tentations malintentionnées de vol. (@RSLNmag).

#Environnement

La modélisation numérique 3D au secours des récifs coralliens. Les humains sont tous des êtres visuels, incapables de croire, et encore plus d’aimer, ce qu’ils ne peuvent pas voir. Mais les beautés naturelles, y compris celles cachées au fond de la mer, peuvent aujourd’hui devenir bien plus accessibles grâce aux nouvelles technologies, et notamment à la 3D. Telle est la conviction qui a poussé le biologiste marin Sly Lee en 2013 à chercher l’aide du géant du développement de logiciels de design Autodesk pour son projet: la modélisation numérique des récifs coralliens, menacés par la pollution, le changement climatique et la surpêche. Son organisation à but non-lucratif, The Hydrous, a obtenu le soutien de la fondation de l’éditeur de software, dont la mission est de mettre les nouvelles technologies au service des projets philanthropiques. (@latribune).

#Présidentielle2017

Conceptualisée par Eli Pariser, la bulle de filtres biaise notre accès à l’information en privilégiant les sources et les contenus qui renforcent nos certitudes. À grands coups d’algorithmes, elle sculpte notre vision du monde en imposant une consommation de plus en plus personnalisée de l’information. Village global, horizontalité, agora : qu’advient-il de ces idéaux ? À l’occasion des élections présidentielles françaises de 2017, La Netscouade a mené un travail de déconstruction et d’analyse de ce fameux phénomène, dont tout le monde parle sans jamais vraiment le voir. (@LaNetscouade).

#IntelligenceArtificielle

L’IA au service de la recherche scientifique. Lors de la dernière édition de l’événement EmTech Digital, à San Francisco, Dario Gil, vice-président du département scientifique chez IBM Research, d’où vient notamment le superordinateur Watson, a présenté ses travaux visant à mettre l’intelligence artificielle au service des chercheurs. Son ambition est d’utiliser l’apprentissage machine (machine learning), technique d’intelligence artificielle qui permet à un programme de s’améliorer avec l’expérience, pour extraire l’information d’un grand nombre de papiers de recherche scientifique. De là à affirmer que dans un futur proche, l’évaluation par les pairs, étape-clef de la recherche scientifique au cours de laquelle les travaux d’un chercheur sont évalués par plusieurs spécialistes du domaine, sera confiée à des machines, il n’y a qu’un pas. Ainsi, dans un article récemment publié par Wired, le journaliste Nick Stockton s’interroge : « L’évaluation par les pairs a ses défauts. Les humains (y compris les scientifiques) sont biaisés, feignants et intéressés. Parfois, ils sont mauvais en maths (même les scientifiques). Il est donc sans doute inévitable que certains songent à retirer les humains de l’équation, pour les remplacer par l’intelligence artificielle. Après tout, les ordinateurs sont impartiaux, attentifs et n’ont pas un grand sens de l’ego. Ils sont en outre, par définition, bons en maths. ». (@latelier).

Emission « Le Point »  de TV5 Monde : l´intelligence artificielle, Big Data et Big Brother. Montréal compte 150 des meilleurs chercheurs dans le domaine de l´intelligence artificielle. Yann Le Cun et Yoshua Bengio sont considérés partout dans le monde comme les pionniers d’une révolution qui pourrait bien transformer la société. Grâce à l´intelligence artificielle, les ordinateurs arrivent-ils, aujourd´hui, à voir et décrire ce qui les entoure ? À lire, parler, comprendre et prédire l´évolution de nos maladies ? Comment ces machines intelligentes pourront-elles cohabiter avec les humains ? Toutes nos données personnelles se retrouvent dans le Big Data, grand centre de mégadonnées où elles sont traitées. À quelle fin ? Publicité, surveillance, plusieurs y voient l’ombre de Big Brother… (@TV5Monde).

Charles-Edouard Bouée : « L’intelligence artificielle va bouleverser le monde ». Dans un futur plus ou moins proche, les algorithmes feront tout. Et mieux que l’homme. Quelle sera alors son utilité ? Dans La chute de l’empire humain, Charles-Edouard Bouée raconte comment l’intelligence artificielle va bouleverser le monde dans les 20 prochaines années. Pas du tout un roman de science-fiction… (@ParisMatchBe).

#MediaSocial

Transformer ses tweets en don pour des associations. Les réseaux sociaux sont des plateformes d’échanges et de communications, elles permettent de maintenir le lien social, de partager des contenus, de s’engager, de s’exprimer, d’exister. Ce sont des lieux où se nouent des affinités, des amitiés parfois, des communautés et aussi des solidarités. On connaissait le pouvoir rassembleur du hashtag mais on saisit moins la portée sociale du tweet. La plateforme #Goodtweet, développée par la société HeoH, se sert de la combinaison du tweet, du hashtag et d’une plateforme pour réaliser un circuit inédit de collecte de dons pour les associations. L’utilisateur, détenteur d’un compte Twitter, doit pour réaliser un don se connecter sur la plateforme GoodTweet, et renseigner un moyen de paiement. L’opération effectuée, l’utilisateur n’aura plus qu’a effectuer un tweet mentionnant l’association soutenue, le montant reversé et le hashtag #GoodTweet. (@latelier).

Facebook met de la réalité virtuelle dans son réseau social avec Spaces. Non content de se mettre à la réalité augmentée, Facebook a profité de sa conférence F8 pour lancer officiellement sa première application sociale de réalité virtuelle. Baptisée Facebook Spaces, elle est l’aboutissement du prototype qui avait été présenté en octobre dernier lors de l’évènement Oculus Connect 3. Sans surprise, l’application n’est pour le moment disponible que sur l’Oculus Store et n’est compatible qu’avec l’Oculus Rift et Touch, mais Facebook entend la rendre accessible à d’autres appareils (comme le HTC Vive ou PlayStation VR) à l’avenir. Si Facebook Spaces réconcilie la vocation première de réseau social de l’entreprise avec son rachat d’Oculus en 2014, il n’est qu’une première étape pour Mark Zuckerberg, qui voit la réalité virtuelle comme la forme ultime du réseau social. L’idée est que la meilleure expérience après celle de côtoyer ses amis en vrai est de passer un moment avec eux virtuellement. (@LUsineDigitale). A lire aussi : Facebook invente l’amitié en réalité virtuelle. (@FigaroTech).

#RealiteVirtuelle

Éduquer à l’écologie par la réalité virtuelle, le nouveau projet de HTC Vive. Samedi 22 avril, le leader du marché de la réalité virtuelle a profité de la journée de la Terre pour s’engager à la défendre. HTC Vive vient en effet de lancer VR for Impact, son programme de subvention et de soutien de près de 10 millions de dollars entièrement dédié à défendre les objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations Unies. L’initiative a été annoncée au dernier World Economic Forum, et vient de dévoiler ses premières actions, en soutenant des projets mélangeant VR et éducation. Réalité virtuelle et apprentissage commencent doucement à se rapprocher, mais Rikard Steiber, président de Viveport, pousse l’idée plus loin : « Nous pensons que la réalité virtuelle et l’expérience immersive qu’elle procure peuvent avoir un effet positif sur les plus gros défis auxquels l’humanité fait face ». Des défis allant de l’action contre la faim dans le monde à la défense des écosystèmes, correspondant aux 17 objectifs édictés par l’ONU. Pour aider au développement, HTC a donc choisi les trois premiers projets soutenus par VR for Impact : SpaceVR, Tree et The Extraordinary Honey Bee. (@Numerama).

#Monnaie

Ethereum, la crypto-monnaie (presque) aussi échangée que les bitcoins. Ethereum est une plateforme applicative décentralisée reposant sur la technologie blockchain et sur des contrats intelligents, dans une logique « if… then » permettant une transaction monétaire effective dès qu’une condition préalablement définie est remplie. Rassurons-nous avec Mashable, qui nous dit que ne pas comprendre cette phrase est plutôt normal : Ethereum, la crypto-monnaie dont le volume quotidien de transaction représentait récemment trois quarts de celui du bitcoin. Ethereum est donc à la fois le nom d’une crypto-monnaie et de la plateforme qui la supporte. Ethereum est une « plateforme décentralisée supportant des applications qui tournent exactement telles qu’elles sont programmées, sans aucun risque de fraude, censure ni d’interférence d’une tierce partie ». En résumé : l’application permet de régler un achat, d’échanger de la monnaie, en un mot de faire tout ce qu’une transaction monétaire permet de faire, en reposant sur la blockchain, architecture qui apporte confiance et sécurité aux transactions. (@RSLNmag).

#FuturEnSeine

L’intelligence artificielle s’invite à Futur en Seine à partir du 8 juin 2017. Toutes les formes d’intelligence seront au coeur de la 8ème édition de Futur en Seine qui se déroulera du 8 au 18 juin 2017. L’objectif du festival est cette année de bousculer les idées reçues en tissant des liens encore plus profonds entre les technologies du numérique et la société, en mettant en avant toutes les formes d’intelligence, qu’elle soit collaborative, créatrice ou même artificielle. Futur en Seine sera également le théâtre de la présentation, en avant-première, de dix projets soutenus par la région Île-de-France dans le cadre de l’opération Innov’Up. Cela concerne aussi bien un verre intelligent capable de suivre l’hydratation des personnes âgées qu’un dispositif agissant contre le ronflement et l’apnée du sommeil, une solution automatisant la dégustation de cocktails qu’un sous-vêtement intelligent qui réapprend à se tenir droit. (@Le_Parisien).

#Transport

La fréquence des accidents, nouveau critère pour sélectionner son itinéraire. Après les applications qui calculent votre temps de trajet et signalent les zones de danger, voici venir un site qui indique l’itinéraire jugé le moins dangereux, au regard du nombre d’accidents enregistrés par les forces de l’ordre. Une nouvelle manière de préparer son voyage et d’exploiter les données ouvertes. (@Challenges).

#Entreprise

L’incubateur pour start-ups Station F de Xavier Niel ouvrira fin juin. Il devait ouvrir ses portes, ce 1er avril. Et les premiers entrepreneurs auraient dû y faire leurs premiers pas, ces jours-ci. Au sein de Station F, le plus gros incubateur de start-ups au monde, conçu par Xavier Niel, les équipes doivent faire preuve d’encore un peu de patience. Le chantier a en effet pris du retard après un gros dégât des eaux, survenu fin février. C’est une rupture de canalisation dans les sous-sols qui est à l’origine de ce retard. Si la fuite a été rapidement stoppée, il a fallu procéder aux réparations, avant d’installer l’ensemble du mobilier qui accueillera les jeunes entreprises innovantes au sein de l’ancienne halle Freyssinet (XIIIe). La date d’ouverture officielle vient d’être annoncée sur le blog de l’incubateur : ce sera finalement, pour la « fin juin », et les start-ups pourront emménager « la première semaine de juillet » (@LeParisien_75).

24 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 24 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#InternetDesObjets

xFrench IoT : Le marché américain, incontournable pour grandir ?  Conquérir le marché américain fait partie des objectifs de bien des start-up. Marie Buhot-Launay, du French Tech Hub, leur donne quelques clés pour multiplier les chances de réussite Outre-Atlantique. Le French Tech Hub, qui a pris ses quartiers américains aussi bien à l’Ouest (San Francisco) qu’à l’Est (Boston), a pour mission d’aider les start-up innovantes françaises, en particulier de l’Internet des objets, à s’implanter aux Etats-Unis. French IoT est allé en savoir plus auprès de Marie Buhot-Launay, du French Tech Hub, sur la pertinence de tenter de se développer sur le marché américain de l’IoT.  (@GroupeLaPoste).

#Entreprise

Brevets : les startups françaises en retard, France Brevets tire la sonnette d’alarme. Les brevets, une question de survie pour les startups françaises dans un contexte de course mondiale à l’innovation ? Oui, affirme France Brevets. Aux côtés de la French Tech, ce fonds public spécialisé dans la propriété intellectuelle, créé en 2011 et doté de 100 millions d’euros, dénonce « un problème de protection intellectuelle en France » et milite pour un « changement profond des mentalités ». Sa cible : les entrepreneurs, qui ne s’en préoccupent pas assez ou trop tard, et les investisseurs, trop prompts à dépenser le moins possible, quitte à ignorer les enjeux autour des brevets. (@latribune).

Cent FinTech françaises qui veulent développer de nouveaux services financiers. En 2016, 24,7 milliards de dollars ont été investis dans le secteur des Fintech à l’échelle mondiale, selon le rapport Pulse of Fintech réalisé par KPMG. C’est près de 50% de moins qu’en 2015, soulignent les auteurs du rapport, qui y voient un signe de l’inquiétude des investisseurs concernant l’impact du Brexit et de l’élection américaine sur le secteur. Et pour cause, le nombre d’opérations n’a que légèrement baissé sur la période, passant de 1 255 levées de fonds en 2015 à 1 076 en 2016. Les Fintech françaises ont quant à elles levé 162 millions d’euros en 2016, selon les résultats de l’indicateur FrenchWeb Invest de l’année, ce qui en fait le sixième secteur le plus attractif pour les investisseurs. Quelles sont les sociétés en plein essor qui utilisent la puissance du digital pour innover dans le secteur de la finance ? Premier constat, les services en B2C, tels que les applications de Personnal Finance Management (PFM) qui permettent de gérer son budget, les services de paiements en ligne ou encore les assurances semblent plus développés que les services en B2B. Ensuite, certains domaines sont en train de se développer, à l’image de la blockchain et des cryptomonnaies, mais aussi du conseil en placements financiers. Big Data, machine learning sont autant d’innovations qui permettent en effet d’apporter des informations en temps réel aux professionnels de l’investissement. Enfin, les plateformes de crowdfunding restent très nombreuses en France, notamment celles sur le modèle de l’investissement. (@frenchweb).

#Transport

Voitures Autonomes : Baidu affiche ses Ambitions. Baidu vient d’annoncer le lancement d’une plate-forme logicielle et matérielle pour juillet prochain. L’objectif : devenir une référence pour les acteurs de l’industrie automobile. Avec son projet Apollo, le Google chinois entre pour de bon dans la cour des grands. Celle des voitures autonomes, un marché très concurrentiel. Avec cette plate-forme de conduite autonome, Baidu vient directement concurrencer Tesla, Google, Uber et consort. « La Chine est le marché mondial de la vente et de la production automobile. Il y a beaucoup de marques de voiture et un environnement ouvert qui est mûr pour la collaboration », affirme Qi Lu, le nouveau directeur général d’exploitation de Baidu, qui investit dans la recherche et le développement des technologies de la conduite autonome depuis 2015. (@humanoides_FR).

#Paiement

Combien de Français sont prêts à payer avec leur portable ? 20% des Français ayant répondu pensent utiliser leur smartphone plus souvent pour effectuer un paiement sans contact, selon une enquête par Harris Interactive réalisée auprès de 1 018 répondants. A 72%, ils ont recours au service pour des achats du quotidien et à 23% pour des courses plus importantes. Des services comme Google Wallet ou Apple Pay démocratisent ce moyen de paiement. En ce qui concerne le paiement à distance via smartphones, telle que Paybyphone, les répondants sont 14% à l’envisager. L’enquête s’est aussi penchée sur le paiement par SMS. Le service est principalement utilisé pour des faibles montants. Le SMS surtaxé équivaut à la valeur du produit acheté. 9% des personnes ayant répondu à l’enquête souhaite l’utiliser plus fréquemment. Pour 65% d’entre eux, ils s’en serviraient pour effectuer les dépenses du quotidien et 20% pour les dépenses exceptionnelles. Ils restent néanmoins 70% à n’en trouver aucune utilité. Un des derniers services étudiés est celui du QR code. Les personnes interrogées sont 10% à penser s’en servir plus souvent comme moyen de paiement. 57% l’utiliseraient pour les courses du quotidien. Des services comme Lydia génèrent un QR code, il suffit aux commerçants de le scanner pour se faire payer. Selon l’étude, ce service reste néanmoins anecdotique. (@frenchweb).

#Appli

BeJoe vous permet de dénicher les meilleurs plans partout dans le monde. Créée par Jean-Baptiste Ducasse, BeJoe est une application qui permet de chercher et d’échanger des recommandations avec ses proches de confiance, aussi appelés des “Joes”, partout le monde et à n’importe quel moment. “nous avons tous besoin d’aide et de confiance quand on recherche quelque chose. Malheureusement, un avis en ligne sur deux est faux… Et les avis “certifiés” nous portent toujours vers des inconnus “, explique Jean-Baptiste Ducasse, fondateur de BeJoe. Avec une première levée de fonds en 2015, BeJoe revendique aujourd’hui 5 salariés, équitablement répartis entre la R&D et le marketing/acquisition. Après deux années consacrées au développement du produit, l’objectif est désormais l’acquisition d’utilisateurs et la commercialisation de l’outil. La jeune pousse souhaite atteindre 60 000 utilisateurs en fin d’année. (@bymaddyness).

#Presidentielle2017

Filteris, Enigma… Face aux instituts de sondage, la défaite des prévisions « alternatives ». Elles étaient particulièrement prisées des militants : depuis des mois, des études se basant non pas sur des sondages mais sur le « big data », l’analyse des messages publiés sur les réseaux sociaux ou encore du profil sociodémographique des Français, prétendaient mesurer plus efficacement que les instituts de sondage les intentions de vote au premier tour de la présidentielle. Ces études donnaient pour la plupart des résultats très différents des sondages classiques. L’entreprise canadienne Filteris affirmait ainsi que le second tour opposerait François Fillon et Marine Le Pen. Vigiglobe, une start-up française, ne donnait pas de classement prédictif, mais affirmait que François Fillon serait probablement au second tour, et jugeait Marine Le Pen en perte de vitesse. Plus affirmatif, Predict my president, un programme d’étudiants de l’école Telecom Paris Tech, donnait des scores très précis pour les quatre principaux candidats : Marine Le Pen (24,13 %), François Fillon (21,77 %), Emmanuel Macron (20,32 %), et Jean-Luc Mélenchon (18,66 %). (@Pixelsfr).

La revanche des sondeurs et la défaite du Big Data. Quatre candidats dans un mouchoir de poche, des spécialistes du big data qui donnaient des résultats différents des leurs. Les sondeurs avaient de quoi trembler avant les résultats du premier tour de la présidentielle (Enquête dans Les Echos Week-End). Egalement très critiqués ces derniers mois après le Brexit et la victoire de Donald Trump, ils ont finalement vu juste en France : les résultats dimanche soir du premier tour de l’élection présidentielle sont dans la ligne des tendances constatées ces dernières semaines. Les derniers sondages publiés vendredi, qui n’avaient plus beaucoup bougé depuis une semaine, donnaient Emmanuel Macron entre 23 et 24%, Marine Le Pen entre 22 et 23%, François Fillon entre 19 et 21%, Jean-Luc Mélenchon entre 18 et 19,5%, ce qui correspond à la fourchette des estimations données dimanche soir. (@LesEchos).

le big data éliminé dès le premier tour, revanche des sondages. Le « match dans le match » entre le big data et les sondages, entre la technologie et la bonne vieille méthode de mesure des intentions de vote, a finalement tourné en faveur des sondeurs au soir du premier tour de l’élection présidentielle. « Depuis le Brexit, Trump et les primaires en France, nous avons réfléchi aux biais de nos méthodes. Le premier tour de la présidentielle avait valeur de test. Il confirme plusieurs choses. D’abord que les sondages restent l’outil le plus efficace pour mesurer l’état de l’opinion. Puis que l’élection présidentielle est la plus facile à prédire pour nous, car la participation y est traditionnellement plus forte, donc l’imprécision est moindre », explique Bruno Jeanbart, le directeur général adjoint de l’institut Opinion Way. (@LaTribune).

#Banque

Comment bancariser les exclus du système financier. Et si la fintech rimait avec inclusion financière ? Alors que plus de 50 % des adultes dans les pays en voie de développement ne sont pas bancarisés, et que la Banque mondiale appelle de ses vœux un « accès financier universel » pour 2020, nous vous emmenons à la découverte des startups qui viennent en aide aux exclus du système financier, du Compte Nickel en France aux paiements mobiles en Ouganda, en passant par Blak Fintech à New York. Son fondateur, le rappeur Divine, est notre invité. (@France24).

#InternetDesObjets

Les objets connectés, une révolution pour 45% des Français. Les Français expriment un vote d’adhésion pour les objets connectés. 45% d’entre eux estiment qu’ils constituent « une révolution, au même titre qu’internet il y a quelques années », d’après un sondage réalisé par l’institut Opinion Way à l’occasion du salon Distree #Connect, qui s’ouvre ce 24 avril. C’est dix points de plus qu’il y a un an. La connaissance des objets connectés progresse également : 58% du panel interrogé* dit « bien ou très bien connaître » les objets connectés, 14 points de plus qu’en 2016. 52% du panel dit posséder un objet connecté ; c’était 42% un an plus tôt. (@LUsineDigitale).

#Publicite

Après les «fake news», les «fake ads» détruisent la crédibilité des sites d’information. « Des astuces de smartphone qui vont vous sauver la vie ! », « Laurent Baffie raconte avoir eu une aventure avec la femme d’Antoine Duléry, celui-ci quitte le plateau », « Ces parents malins qui logent leurs enfants étudiants grâce au fisc », « Marion Cotillard : les lèvres gonflées, vous n’allez pas la reconnaître », etc. Qui n’a jamais vu de telles news apparaître à la fin d’un article d’un des nombreux sites d’information en ligne, tel que Slate.fr ? Nous en parlions déjà en 2014, ces liens pourraient vous faire perdre de l’argent, certains s’avérant être des arnaques. A la base, un simple outil permettant à des petits diffuseurs d’informations d’avoir un relais parmi les mastodontes du net –ces derniers recevant une sympathique somme de la part de l’intermédiaire pour diffuser du contenu pertinent, le magazine Wired nous explique que c’est devenu désormais un havre de fausses publicités. Attirer le chaland d’un clic n’est pas nouveau, mais la quête au clic et au revenu a éloigné de plus en plus la vérité de ces informations. A l’ère de la « post-vérité » et des fake news, les « histoires promues » par les sites ayant recourt à ce système tendent de plus en plus à tordre la vérité. (@slatefr).

Google envisage de lancer son propre bloqueur de publicités. Roi de la publicité en ligne, Google pourrait bientôt lancer un bloqueur de… publicités (adblock). Selon le quotidien économique Wall Street Journal, le moteur de recherche devrait ajouter cette fonctionnalité à son navigateur Internet Chrome, sur PC comme sur mobiles. L’objectif serait avant tout défensif : encadrer l’essor rapide de ces logiciels, qui pourrait affecter ses recettes publicitaires. Selon les estimations de la start-up PageFair, à la fin 2016, plus de 615 millions de terminaux étaient équipés d’un bloqueur de publicités, soit onze fois plus qu’au début de l’année 2014. D’abord limité aux ordinateurs, le phénomène a gagné les smartphones et les tablettes. En France, 35 % des internautes en sont adeptes, d’après une étude publiée en septembre 2016 par Ipsos. (@Pixelsfr).

#Juridique

La réforme de la responsabilité civile et les technologies de l’information. Après la réforme du droit des contrats et de la preuve, un nouveau chantier législatif, structurant au sein du Code civil, s’est ouvert : la réforme de la responsabilité civile. Loin des débats concernant le caractère réalisable d’une telle réforme d’ampleur à proximité d’une élection nationale, elle interpelle le Juriste en technologies de l’information par ses conséquences potentielles en la matière. Ainsi, la réforme de la responsabilité civile intéresse au plus haut point les objets connectés et les robots. En effet, le projet d’article 1243 du Code civil est particulièrement instructif pour ce qui concerne la responsabilité du fait des choses. Ainsi, si une personne reste responsable de plein droit des dommages causés par le fait des choses corporelles que l’on a sous sa garde (comme une voiture connectée, un robot, un système domotique…), les caractéristiques de la notion de garde, définies jusqu’alors jurisprudentiellement, sont explicitées : « l’usage, le contrôle et la direction de la chose au moment du fait dommageable. » Dès lors, si un objet connecté, un robot acheté subit une mise à jour défaillante du fait du concepteur de l’objet ou de celui du robot, la notion de direction semble potentiellement remise en cause. (@LUsineDigitale).

23 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 23 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xL’océan Arctique devient une poubelle de plastique flottants. Des scientifiques tirent la sonnette d’alarme. Une quantité importante de débris en plastique flottant échouent dans l’océan Arctique, selon une étude publiée, mercredi 19 avril, dans la revue américaine Science Advances (en anglais). Cette étude confirme que les objets et matériaux en plastique sont abondants et répandus dans les eaux à l’est du Groenland et du nord de la Scandinavie. Ces régions sont pourtant peu peuplées. Les déchets, normalement, devraient y être nettement moins importants. De telles accumulations n’étaient pas attendues à des latitudes polaires peu peuplées. Selon ces chercheurs, il y aurait des centaines de tonnes de déchets et fragments de plastiques flottant à la surface sans compter ce qui se trouve déjà dans les fonds marins. (@franceinfo).

#Transport

Le véhicule autonome Navya Arma roule à l’intelligence artificielle. En 2035, 15% des véhicules neufs seront entièrement automatiques, selon une étude récente du cabinet Oliver Wyman consacrée au véhicule autonome. Partout dans le monde, des constructeurs automobiles mènent des essais avec des prototypes capables de rouler sans intervention humaine. Dans ce contexte, le constructeur français Navya (100 personnes) prend une longueur d’avance avec sa navette électrique. D’une capacité de 15 passagers, la Navya Arma, commercialisée depuis fin 2015, se présente comme le premier véhicule de série complètement automatique. Roulant à une vitesse de 25 à 45 km/h, il a bénéficié de dix ans de recherche et d’expertise. Navya Arma est capable de rouler sur n’importe quelle infrastructure routière mais, réglementation oblige, elle ne circule pour l’heure que sur des trajets préalablement établis, notamment à Lyon, dans le quartier de la Confluence. (@EchosBusiness).

Bruxelles veut mettre les taxis et les VTC sur le même pied d’égalité dès 2018. Les taxis et les VTC opérant à Bruxelles seront-ils bientôt logés à la même enseigne ? C’est en tout cas le souhait de Pascal Smet, le ministre bruxellois de la Mobilité, qui a présenté son plan «Taxi» visant à réguler le secteur dans la capitale belge. En donnant un nouveau cadre légal à la profession, Bruxelles entend calmer la fronde des chauffeurs de taxi qui accusent l’Américain Uber d’exercer une concurrence déloyale à leurs dépens. Le projet doit être approuvé par le gouvernement bruxellois fin mai avant une entrée en vigueur en 2018. Le nouveau plan prévoit d’instaurer un nouveau régime d’attribution des licences. Ces dernières ne seront plus accordées aux véhicules mais de manière individuelle aux chauffeurs. Pascal Smet justifie ce nouveau dispositif par l’existence d’abus de la part d’exploitants de taxis. En effet, d’après le ministre bruxellois de la Mobilité, près de la moitié des licences seraient actuellement détenues par 117 écuries de taxi, qui obligent les chauffeurs à s’acquitter de frais pour avoir le droit de circuler sous leur bannière. Cette pratique encourageait jusque-là les chauffeurs à refuser des petites courses ou à effectuer des détours pour rester dans les clous financièrement. L’objectif de cette mesure est également de mettre fin au marché noir des reventes de licences. (@frenchweb).

#Politique

Civictech : Politizr, une start-up ariégeoise qui veut (re)créer le dialogue entre les citoyens et les élus. Marier le numérique avec la politique afin de (re)lancer le dialogue entre élus et citoyens. C’est l’objectif des start-up « civictech ». Un mouvement qui prend de plus d’ampleur en France et notamment en Occitanie. Exemple avec la jeune pousse Politizr, basée entre Toulouse et l’Ariège. Lire la suite sur le blog Tout ce qui buzz (@France3MidiPy).

#IntelligenceArtificielle

Les robots, à la conquête des étoiles ? Récemment à Berlin, un groupe international de scientifiques dans le domaine de la robotique se sont réunis pour imaginer l’avenir des machines et leurs relations avec l’humanité. L’Allemand Jürgen Schmidhuber a bousculé l’auditoire en affirmant qu’en 2050, l’intelligence artificielle dépasserait les humains, permettant aux robots de s’amuser, de tomber amoureux et de coloniser la galaxie. (@Clubic).

#LiensVagabonds

Les géants du web s’organisent pour bloquer la pub intrusive. A retenir cette semaine : – L’Europe demande à ses citoyens ce qu’il leur fait peur dans Internet ; – Facebook gagne toujours car il a le réseau c’est le problème avec tous les monopoles ; – La vraie raison de l’échec de Twitter ? Il s’est cru un média ; – Impact de la démocratisation de l’IA sur l’innovation ; – Il faut aimer les machines intelligentes, dit Kasparov. (@Metamedia).

#Banque

Hello bank ! entre dans la course aux nouveaux usages. Branle-bas de combat du côté des groupes bancaires historiques. Avec les offensives de N26 en France, la nouvelle banque 100% mobile d’Orange avec Orange Bank dès cet été… le groupe BNP Paribas, qui a lancé l’offre Hello bank! en 2013, est attentif aux transformations de son marché. Face à ses principaux concurrents (Monabanq, Fortuneo, ING Direct, Boursorama), la banque teste en permanence de nouveaux usages afin de séduire les digital natives. Pour riposter à cette accélération dans l’adoption des usages en B2C, le groupe aux 189 000 salariés (dont 520 à Hello bank!), a aussi mis la main sur Compte Nickel, qu’elle devra intégrer à ses services, tout en tentant d’être aussi agile qu’un pure player. (@frenchweb).

#Paiement

PayPal, nouvelle arme de Google pour concurrencer Apple Pay. Payer avec son mobile. Un geste devenu assez courant dans certains pays, comme aux Etats-Unis. Sur le secteur, on retrouve naturellement les outils des trois grands fabricants de smartphone : Samsung Pay, Apple Pay et Android Pay. Pour étoffer son offre, Android Pay, la solution de paiement mobile sans contact de Google vient justement de passer un accord avec le géant du paiement en ligne, PayPal. L’objectif : rendre possible l’utilisation d’Android Pay pour payer sans contact, le débit se faisant sur le compte PayPal. Cela devrait permettre de convaincre ceux qui ne veulent pas rentrer leur numéro de carte bancaire dans Android Pay. Jusqu’ici, en effet, la solution de paiement développée par Google n’acceptait de débiter que les cartes de crédit. (@LesEchos).

#Agriculture

Agritech : dix innovations au service de l’agriculture ! Les agritech ou AgTech, sont des innovations technologiques au service de l’agriculture, qui améliorent à la fois le rendement agricole, les conditions de travail des agriculteurs et la qualité de leurs produits. Drones, robotique, micropuces et objets connectés disruptent le fonctionnement de l’agriculture actuelle. Les startups françaises contribuent activement au développement de ces innovations digitales en agriculture. Découvrez les 10 innovations au service de l’agriculture. (@NUMA Paris).

#MediaSocial

Stratégie « Social Media Only » : le point avec les radicaux (BuzzFeed, Brut, MinuteBuzz). Qu’ils s’y soient lancés directement ou qu’ils y aient muté de façon totale ou partielle, certains médias adoptent désormais une stratégie 100% réseaux sociaux pour la diffusion de leurs contenus. Une opportunité encore difficile à mesurer, tant elle repose sur des usages et modèles économiques nouveaux et en évolution permanente. Cette semaine, le Social Media Club a donc réuni des représentants de BuzzFeed, Brut et MinuteBuzzpour discuter de cette stratégie « social media only. » « Dans les médias historiques, on est lié à des obligations légales de fréquences, d’autorisations d’émettre. Sur les réseaux sociaux, tout ça n’existe plus. Rien que pour ça c’est une révolution énorme, » explique Roger Coste (Brut), s’enthousiasmant par ailleurs des audiences collectives de ces nouveaux médias, qui dépassent selon lui celles des chaînes d’information. Deux ans après être passé à un média 100% social et 100% digital, Sébastien Roumier (MinuteBuzz) souligne quant à lui les changements apportés du point de vue de la stratégie publicitaire. « Avant, notre stratégie, c’était de capter l’audience sur les réseaux sociaux, de la ramener sur notre site, et ensuite on monétisait le site. Sauf que lorsque Facebook s’est mis à pousser des contenus, on s’est dits qu’il fallait aller chercher l’audience là où elle était, c’est-à-dire sur les réseaux sociaux, » raconte-t-il. « C’est toujours plus facile d’expérimenter à l’écrit qu’en vidéo. Donc pour nous c’est beaucoup plus rapide de tester des choses sur le site qu’en vidéo. » Cécile Dehesdin (BuzzFeed France). (@metamedia).

#RealiteVirtuelle

La VR stimule le toucher, l’odorat et le goût. Quand on pense aux technologies de réalité virtuelle, on pense le plus souvent aux expériences visuelles et sonores qu’elle permet. Or, pour rendre l’immersion encore plus réaliste, encore plus expérientielle, des entreprises de la VR développent de nouveaux instruments capables de simuler les autres sens, à savoir le toucher, l’odorat et le goût. En ce sens, la start-up lilloise Go Touch VR a développé une bague, qui, associée à un casque de réalité virtuelle, permet à ses utilisateurs de toucher des objets virtuels. Ainsi, il est possible de ressentir la forme et la texture d’un objet pourtant artificiel sans le toucher réellement. L’utilisateur peut aussi interagir directement avec cet objet, le manipuler, le faire bouger, le modifier.  Outre son caractère particulièrement immersif, cette technologie pourrait bouleverser les domaines du jeu, mais aussi de la formation et du retail. Présenté au CES 2017, certaines entreprises comme BMW, se sont déjà intéressées au dispositif. (@latelier).

Modéliser l’expression de notre visage pour une réalité virtuelle plus réaliste. Le « Mask ». Ce n’est pas (que) le nom d’un objet magique pouvant transformer notre médiocre vie en une trépidante existence de super-héros. C’est surtout, désormais, celui du dispositif qui vise à transformer nos expériences dans des mondes virtuels en des moments réalistes, où nous pouvons exprimer, aussi bien que dans le monde réel, nos émotions. Le Mask, dispositif conçu par la start-up suisse MindMaze et présenté par la MIT Technology Review, se compose d’un casque de réalité virtuelle, auquel s’ajoutent des électrodes capables d’enregistrer les signaux électriques associés aux mouvements de nos muscles faciaux. Ces électrodes sont raccordées à un ordinateur qui analyse ces signaux, et peut dès lors reproduire ces expressions faciales sur l’avatar virtuel ou augmenté de l’utilisateur. Un micro complète le dispositif, permettant d’imiter les mouvements de la bouche en situation de dialogue. L’objectif poursuivi ? Une expérience plus proche du réel, où les grimaces, petits sourires narquois, clins d’œil et froncements de sourcils sont autant d’éléments d’information dans un environnement virtuel, mais aussi plus interactive : dans les mondes virtuels, il est plus facile de communiquer avec les autres à l’aide de nos propres émotions, simplement reproduites. (@RSLNmag).

#Portrait

Roxanne Varza, la trentenaire à la tête du « plus grand incubateur au monde ». C’est une toute jeune trentenaire irano-américaine que Xavier Niel a choisie pour diriger son projet de « plus grand incubateur au monde », qui ouvrira dans quelques semaines au sein de la Halle Freyssinet. Elle raconte son odyssée entre Palo Alto, L.A., Bordeaux, Londres et Paris. (@LesEchos).

#Ville

Carlo Ratti : « Il faut mettre la technologie au service de la participation citoyenne ». Au sein du Senseable City Lab qu’il a créé au MIT (Massachusetts Institute of Technology), Carlo Ratti réfléchit à l’impact des technologies numériques sur les villes. Pour cet architecte-ingénieur, la technologie qui va permettre de mieux connaître les villes doit aussi servir à créer de nouveaux liens entre citoyens. Carlo Ratti participait à la journée de débats organisée par Le Monde à Lyon le 7 avril sur le thème « Gouverner la ville autrement » à l’occasion de la remise des prix de l’innovation Le Monde Smart Cities. (@LeMondefr).

22 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 22 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Terre

xTrois choses à faire à l’occasion de la journée de la Terre. C’est un peu son anniversaire. La planète est célébrée, samedi 22 avril, à l’occasion de la journée mondiale de la Terre. Cet événement est l’occasion chaque année de sensibiliser le public sur les questions environnementales et plus particulièrement le changement climatique. Franceinfo vous propose trois initiatives pour faire du bien à notre planète. (@franceinfo).

#Telecom

Orange : nouvel assistant vocal, banque gratuite, wifi intelligent. A l’occasion de la keynote d’Orange présentée par son PDG Stéphane Richard, le leader des télécoms français montre ses dernières nouveautés et innovations, sous le leitmotiv de l’accessibilité à tous. « Nous pensons que nous pouvons aller vers une planète augmentée, un moi amélioré », introduit Stéphane Richard, en élevant dès son entrée dans la salle Pleyel comble la présentation commerciale vers la confirmation philosophique. Face aux GAFAs, l’opérateur aux 263 millions de clients (fixe et mobile) sait surtout qu’il doit rapidement évoluer s’il ne veut pas voir ses activités premières captées par les nouveaux acteurs du Web. (@metamedia).

Revue de liens : – Pourquoi Orange investit dans la banque (@latribune) ; – Orange Bank: Stéphane Richard fait le pari d’une banque « 100% gratuite » (@LExpress) ; – Orange lance sa propre intelligence artificielle (@Figaro_Economie) ; – Lancement d’Orange Bank : « C’est le début d’une véritable concurrence » (@LObs) ; – Orange brandit Djingo, son assistant intelligent, face aux géants du Net (@LesEchos).

#MediaSocial

Télépathie : « Si ça marche, Facebook pourra décoder toutes nos intentions ». Déjà omniprésent dans la vie des internautes, Facebook pourra-t-il bientôt lire dans leurs pensées ? Le réseau social créé par Mark Zuckerberg a dévoilé mercredi des projets de modes de communication futuristes, semblant relever de la télépathie. Principal objectif: pouvoir « lire » dans les pensées, directement dans la partie du cerveau qui héberge le centre du langage et à les transformer en message écrit, sans avoir à parler ou utiliser un clavier. « Et si vous pouviez taper directement depuis notre cerveau ? Ça a l’air impossible, mais c’est plus proche que ce que vous pouvez imaginer », a indiqué Regina Dugan, une responsable du groupe, lors de sa conférence annuelle pour les développeurs d’applications (F8) à San José en Californie. (@LExpress). A lire aussi : Communiquer par la pensée et entendre par la peau, les nouveaux paris fous de Facebook (@LesEchos).

#Commerce

Le magasin n’est pas mort : il se réinvente. Le e-commerce va-t-il tuer le magasin physique ? Il y a quelques années, l’idée pouvait paraître crédible. La poussée d’Amazon, les délais de livraison toujours plus courts… Tout semblait condamner à l’obsolescence de la vente au détail physique. Mais cette vision elle-même est devenue caduque. A l’heure d’Internet, le magasin ne meurt pas : il se réinvente. Non seulement en devenant de plus en plus connecté : produits tagués en radio-identification (RFID), écrans tactiles, vendeurs équipés de tablettes, personnalisation des objets en magasin… Mais aussi en revalorisant son rôle dans une chaîne logistique adaptée au commerce omnicanal, où online et offline se confondent. La force du pure player Amazon était de ne pas avoir de magasins ? C’est aussi son handicap ! (@LExpress).

#EtatsUnis

Google, Twitter et Amazon se mobilisent contre le nouveau décret anti-immigration de Donald Trump. Dans une lettre adressée à une cour fédérale de l’Etat de Virginie (Etats-Unis), plus de 160 entreprises spécialisées dans le domaine des nouvelles technologies ont dénoncé le dernier projet de décret anti-immigration de Donald Trump. Celui-ci vise à interdire aux ressortissants de sept pays musulmans l’entrée sur le territoire américain. Parmi les signataires du document, rendu public mercredi 19 avril, Amazon, Ebay, Google, Netflix, Tesla, Twitter, Uber, Yahoo ou encore Snap, la maison mère de Snapchat. Tous ont tenu à rappeler que la croissance économique était « immédiatement liée » à l’immigration. « Les Etats-Unis se décrivent fièrement comme “une nation d’immigrants”. Un quart d’entre nous a au moins un parent qui soit né en dehors du pays. Depuis 2000, plus d’un tiers des Prix Nobel américains de chimie, médecine et physique, étaient des immigrants. [Ils] sont ceux qui ont apporté à la nation ses plus belles découvertes, et y ont créé les entreprises les plus innovantes et iconiques. » (@LeMonde).

#Sante

Téléphones portables : « Les nouveaux stéthoscopes du XXIe siècle » Et si vous pouviez passer une échographie n’importe où, n’importe quand ? Petit à petit, des échographes ultraportables arrivent sur le marché, permettant une utilisation plus pratique et tout terrain. « Ce sont un peu les stéthoscopes du XXIe siècle ! », note Patrick Miroux, médecin urgentiste au centre hospitalo-universitaire d’Angers. Utilisée surtout par les radiologues au départ, cette technique est désormais employée dans de nombreux domaines. Dans les années 2000, des marques d’imagerie médicale comme Chison ou Mindray ont développé des appareils nomades, pas plus grands qu’un ordinateur portable. En 2010, l’heure de l’ultraportable a sonné. General Electrics a conçu un échographe portatif constitué d’une sonde et d’un appareil de visualisation dont la taille ne dépasse pas celle d’un smartphone. (@LExpress).

#Livraison

Les bonnes recettes de Deliveroo. « Tiens, il pleut, les affaires reprennent. » Assis sur son muret, à l’abri d’un porche du centre de Paris, Damien ronge son frein. Un œil sur le ciel, l’autre sur son smartphone, il attend ses premières commandes de la journée. Sa veste verte de cycliste sur le dos, son sac isotherme entre les jambes, le casque vissé sur la tête, ce Parisien de 36 ans fait partie du peloton des 7000 livreurs à vélo partenaires deDeliveroo, un service de mise en relation entre les particuliers et les restaurants qui fête ce mois-ci ses 2 ans d’existence en France. La pluie, le vent et la circulation infernale n’ont pas prise sur ces forçats de la route. Au contraire, c’est précisément quand les conditions météo se dégradent qu’ils sont le plus sollicités par une clientèle urbanisée et connectée, séduite par la sélection de restaurants proposée sur l’application. Cette dernière, imaginée à Londres par l’Américain Will Shu (37 ans) il y a quatre ans, est en train de s’imposer à vitesse grand V dans le paysage français : +650% de commandes en un an, 3000 restaurants partenaires et des milliers de livreurs disponibles en permanence. (@LExpress).

#LanceurDAlerte

Les entreprises vont devoir nommer un référent. Adoptée en novembre 2016, la loi Sapin 2 introduit pour la première fois dans la législation française une définition et un statut inédit pour le lanceur d’alerte. A compter du 1er janvier 2018, les entreprises de plus de 50 salariés devront donc mettre en place une procédure particulière pour permettre de faire remonter les signalements de lanceurs d’alerte potentiels, qu’ils soient membres de la société ou collaborateurs extérieurs. Un décret, publié jeudi 20 avril, en précise les modalités. « Les entreprises auront tout de même une certaine liberté dans la mise en place de cette procédure », pointe Patrick Thiébart, avocat associé au sein du cabinet Jeantet. (@Lentreprise).

#IntelligenceArtificielle

Neuralink, l’entreprise qui veut connecter notre cerveau à une intelligence artificielle. Elon Musk n’en finit pas de nous surprendre. À la fin du mois de mars, il annoncait le lancement de sa nouvelle entreprise, Neuralink. Son but : intégrer une intelligence artificielle à la conscience humaine en la synchronisant avec les neurones, aussi bien pour transmettre des informations que pour écouter. Vous avez dit futuriste ? Ses deux autres entreprises phares, Tesla et SpaceX, cherchaient à définir ce que les humains feront et comment ils voyageront dans le futur. Neuralink cherche à modeler « ce qu’ils seront », selon les termes employé par Tim Urban, auteur du site Wait but Why, qui a eu accès à des informations exclusives. Concrètement, Elon Musk a fait plusieurs annonces qui font apparaître Neuralink comme son entreprise la plus futuriste – même en considérant qu’il veut coloniser Mars avec SpaceX. A lire : Elon Musk lance une nouvelle entreprise pour protéger les hommes des robots (@MashableFR).

Trolldi : cinq dangers émanant de l’utilisation de l’intelligence artificielle et la robotique. En dépit des bénéfices que l’on pourrait tirer du progrès de l’intelligence artificielle et de la robotique, ces deux domaines qui sont parfois associés constituent également une menace pour l’humanité s’ils ne sont pas correctement maîtrisés. Ce n’est toutefois pas eux-mêmes le problème, mais leur utilisation par l’Homme. En ce qui concerne l’IA par exemple, plusieurs grands noms se sont déjà montrés pessimistes. C’est le cas notamment d’Elon Musk, le célèbre physicien Stephen Hawking, mais également Bill Gates. « Je suis d’accord avec Elon Musk et d’autres », avait déclaré Bill Gates dans une session de questions et réponses sur Reddit en 2015. « Je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas inquiets », avait-il ajouté. Mais pourquoi les gens devraient-ils être inquiets ? Les raisons sont nombreuses, mais tournent autour d’un noyau qu’on peut lister de manière plus ou moins exhaustive. (@developpez).

#Banque

Nouveau monde. Remplacer les banquiers par des robots ? Le Crédit Mutuel et Orange Bank (lancement en juillet) sont parmi les premières banques à se mettre à l’intelligence artificielle. Il s’agit, notamment, de proposer un assistant virtuel conversationnel basé sur la plateforme d’intelligence artificielle Watson d’IBM. L’assistant permet, par exemple, de connaître le solde de son compte, de modifier son plafond de découvert ou même de faire une simulation d’emprunt immobilier. Le dialogue se fait en langage naturel, par messages écrits, avec un smartphone ou une tablette. Dans le futur, on pourra converser oralement. (@franceinfo). A lire aussi : L’intelligence artificielle pour valoriser le conseil bancaire (@EchosBusiness).

#Presidentielle2017

Cinq leçons tirées de l’usage du web social par les candidats à la présidentielle. Mercredi 19 avril, Harris Interactive et Linkfluence ont présenté une étude intitulée « Mesurer ou comprendre la présidentielle ». Outre les résultats des sondages classiques réalisés par Harris Interactive, il s’agissait de compléter la vision de la situation politique par une analyse de ce qui se dit sur les réseaux sociaux, la spécialité de Linkfluence. Où l’on découvre que loin des idées reçues, Emmanuel Macron n’est pas le candidat dont parlent le plus les journalistes. Ou que la campagne de Marine le Pen est très suivie aux Etats-Unis. @LUsineDigitale a sélectionné cinq instantanés, l’étude complète pouvant être consultée ici. (@LUsineDigitale).

21 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 21 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Art

xHey le Street Art, reviens ! Galeriste campée entre le XIe parisien, Londres ou Shanghai, directrice artistique de la Villa Molitor dans le XVIe, Magda siège également au conseil d’administration du Cube, le centre culturel multimédia de la Ville d’Issy-les-Moulineaux. À tous ces titres et grâce aux nombreux artistes dont elle suit ou accompagne le travail — Futura, Shepard Fairey, Seen, Vhils, JonOne, C215, Nasty, Jef Aérosol ou L’Atlas —, la curatrice a les mains dans le pot de miel de l’art urbain, en France et au-delà. (@creators_fr).

#IntelligenceArtificielle

Les consommateurs restent craintifs. Que pensent-les consommateurs de l’A.I. ? C’est la question que se sont posées les sociétés PegaSystems et InsideSales. Leurs études respectives, What Consumers Really Think About AI: A Global Study et The State of Artificial Intelligence, 2017: Public Perceptions of the Most Disruptive Technology, montrent que bien souvent le public accepte l’AI, mais reste nerveux, voire craintif. Dans l’ensemble, les consommateurs ne voient pas qu’ils en utilisent déjà beaucoup et les entreprises font quant à elles de plus en plus d’efforts pour en intégrer à leurs stratégies digitales. PegaSystems a interrogé 6000 internautes dans six pays et rapporte que seulement un tiers accepte le fait que les entreprises utilisent l’intelligence artificielle pour leur business. A l’inverse, 72% des sondés déclarent avoir peur et, parmi eux, un quart indique craindre que l’intelligence artificielle ne prenne le contrôle de notre planète… De la science-fiction au monde réelle, il n’y a qu’un pas ! Autre point intéressant : 72% des sondés expliquent comprendre ce qu’est l’A.I., alors que 41% savent réellement ce que sont Alexa d’Amazon ou Google Home. (@zdnetfr).

Petit lexique de l’intelligence artificielle. Sans prétendre à l’exhaustivité, voici les principales définitions de ce qui compose le monde de l’intelligence. (@LesEchos).

#Banque

Le Crédit mutuel déploie le robot d’intelligence artificielle Watson dans son réseau. Les robots intelligents prennent définitivement position dans le paysage bancaire français. Le Crédit mutuel-CIC doit annoncer, jeudi 20 avril, qu’après une phase de test, il va étendre progressivement, d’ici à la mi-juin, l’utilisation de Watson aux 5 000 caisses locales et agences de quinze de ses fédérations. Le logiciel d’intelligence artificielle d’IBM va ainsi jouer le rôle d’assistant virtuel auprès de 20 000 chargés de clientèle du groupe mutualiste, qui fait ainsi figure de pionnier. Le sujet est sensible, car nombre d’études prévoient que l’informatique cognitive représentera à terme une menace pour l’emploi. « Il y a cette crainte d’un robot omniscient qui remplacerait les salariés, mais ce n’est pas du tout notre objectif : nous voulons, grâce à Watson, rendre nos conseillers disponibles pour leurs clients, afin d’augmenter notre chiffre d’affaires. Nous sommes dans une logique de développement, pas d’économies de coûts, affirme Nicolas Théry, président de la Confédération de la banque mutualiste. Watson est un assistant dont le rôle est de libérer du temps et de faciliter le travail des conseillers, c’est en quelque sorte un stagiaire utile et motivé, cantonné aux tâches répétitives. » (@LeMondefr).

#Sante

Google cherche 10.000 volontaires pour « cartographier la santé humaine » « Nous avons cartographié le monde. Nous voulons désormais cartographier la santé humaine. » C’est ainsi que Verily présente son projet Baseline sur son site Internet. Spécialisée dans la santé, la filiale appartenant à Google souhaite suivre 10.000 volontaires pendant quatre ans minimum pour constituer une large base de données médicales. Verily veut en faire une référence « qui puisse être utilisée pour mieux comprendre la transition entre la bonne santé et la maladie, et identifier des facteurs de risques additionnels pour les maladies ». L’étude est réalisée en partenariat avec les universités de Duke et Stanford. « Nous voulons être capables d’identifier les personnes présentant un changement de leur état de santé assez tôt, quand il est encore possible de faire une intervention, afin qu’ils ne terminent pas à l’hôpital », assure à Business Insider Adrian Hernandez, professeur de médecine à l’université de Duke, participant à l’étude. Google avait déjà évoqué un tel projet en 2014, avec un panel de seulement 175 personnes. (@latribune).

#Transport

Testée ces derniers mois à Paris sur le pont Charles-de-Gaulle et à Issy-les-Moulineaux, une navette électrique sans conducteur circulera à partir de juin pendant six mois sur le parvis de La Défense. Ce véhicule viendra combler le manque de transport de proximité dans le quartier d’affaires, dont la dalle est uniquement accessible aux piétons. (@LeParisien_92).

#Presidentielle2017

Souveraineté numérique, neutralité du Net, data : les propositions numériques des candidats. Si on la compare à celle de 2012, cette campagne présidentielle se distingue sans aucun doute par une place plus saillante faite au numérique. Aussi bien dans la forme, à la faveur de candidats qui jamais ne se sont autant invités sur les réseaux sociaux, que sur le fond, avec l’arrivée (timide mais quand même) de propositions liées à la protection des données personnelles, les logiciels libres ou encore le statut des lanceurs d’alerte, surtout pour Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise) et Benoît Hamon (PS) qui semblent partager une vision tournée vers l’utilisateur), ou de fiscalité et d’économie numérique, surtout pour Emmanuel Macron (En Marche) et François Fillon (Les Républicains). (@MashableFR).

Pourquoi votre cerveau émotionnel peut vous faire voter pour le mauvais candidat. Voter ou ne pas voter à ce scrutin présidentiel du 23 avril ? Voter « utile », ou selon ses idéaux ? Pour lequel des onze candidats ? La prise de décision est une fonction essentielle du cerveau. Le 25 avril 2014, l’émission Science publique de Michel Alberganti la passait au scanner des neurosciences. Avec notamment Philippe Damier, professeur de neurologie au CHU de Nantes et Alain Berthoz, neurophysiologiste. Grâce à cette archive (toujours d’actualité malgré les progrès des neurosciences, nous a assuré Philippe Damier), on lève le voile sur les mécanismes à l’œuvre dans votre petite usine mentale lorsque vous devez peser le pour, le contre, convoquer votre libre arbitre, et finalement, opter pour le choix qui vous semble juste. Sachant qu’une donnée vient compliquer l’équation : les émotions, parties prenantes du processus, qui peuvent menacer la rationalité de votre choix. (@franceculture).

Comment le Big Data s’est invité dans la campagne présidentielle. NationBuilder, Liegey Muller Pons, DigitaleBox, FederaVox : les logiciels proposés par ces sociétés sont le bras armé des équipes en charge du numérique, dans les partis politiques, lors de cette élection présidentielle 2017. Pour la première fois en France, la quasi-intégralité des candidats se sont équipés. « Vu l’état de volatilité très forte de l’électorat, le potentiel de l’efficacité de l’hyperciblage permis par le Big data n’a jamais été aussi élevé en France », estime Benoît Thieulin, fondateur de l’agence de communication digitale Netscouade devenu directeur de l’innovation d’Open. Dans le détail, ces software peuvent être maniés comme de véritables outils de relation client (CRM) permettant de gérer de lourdes bases de données et d’optimiser campagnes de mailing ou de SMS ciblées en vue de mobiliser des partisans. Certaines de ces sociétés mettent aussi à disposition des candidats des logiciels qui croisent cartographie et données socio-démographiques afin de savoir quelles zones et quels électeurs cibler lors d’une campagne physique de porte-à-porte. (@LesEchos).

Suivi de l’opinion : nous avons testé les Big Data et l’IA. L’élection de Trump n’a été prévue ni par les rédactions, ni par les sondages. Mais par des machines. Pouvait-on grâce aux énormes nouvelles capacités informatiques, aux technologies cognitives, au « data-mining » et aux progrès extraordinaires réalisés en matière de traitement du langage naturel et des images, tester une nouvelle manière de scruter l’opinion ? (@metamedia).

Les médias traditionnels font de la résistance. Ce devait être la campagne présidentielle dont les réseaux sociaux et la Toile allaient déterminer le résultat. A moins que les sondages aient tout faux avant le premier tour, ce ne sera pas le cas. Ce sont les médias traditionnels (télé, radio, presse…) qui ont été déterminants, et ce depuis les primaires. « Facebook, Twitter, BuzzFeed, le hacking supposé par les Russes, etc., tout cela a eu une influence bien plus faible qu’anticipé », dit Julia Cagé, économiste spécialiste des médias et membre de l’équipe de campagne de Benoît Hamon. Ce qui frappe, en effet, c’est plutôt la résistance de la télévision, tant en termes d’audiences que d’influence. On comprend pourquoi France 2 travaille d’arrache-pied pour que se tienne bien le débat de jeudi soir avec tous les candidats. Ce ne sont pas moins de 6,3 millions de gens qui ont regardé le débat à 11 du 4 avril. Diffusé sur BFMTV et CNews, il a pulvérisé tous les records des chaînes arrivées avec la TNT. (@LesEchos).

#JeuVideo

Ubisoft a annoncé la création de deux nouveaux studios en Europe, Ubisoft Bordeaux et Ubisoft Berlin. Le studio Ubisoft Bordeaux comprendra une cinquantaine d’employés, dont 10 transfuges d’autres structures. Il s’agit du cinquième studio de création d’Ubisoft en France, après Montreuil, Montpellier, Lyon et Annecy. Présent dans pas moins de 30 pays, Ubisoft est la deuxième plus grosse force de production au monde avec ses 10 000 employés répartis sur cinq continents. (@Pixelsfr).

#Streaming

Après son record en Bourse, pourquoi Netflix en a encore sous le pied. Malgré une croissance d’abonnés inférieure aux attentes au premier trimestre, le titre Netflix a atteint un nouveau record en Bourse dans les échanges post-séance. Et pour cause : son chiffre d’affaires a augmenté de 34,7% sur un an, le groupe est enfin rentable à l’international, et il s’attend à une nette accélération de cette dynamique au deuxième trimestre. De quoi lui permettre de renforcer encore ses investissements dans les contenus originaux et le marketing. (@latribune).

20 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

x#ArchePerdue. La « Fenêtre d’Azur », vitrine touristique de l’Ile de Malte, s’est effondrée dans la mer le 7 mars. Les 700 tonnes de rocher de cette arche de calcaire qui a servi de décor à la série Game of Thrones, repose maintenant au fond de la méditerranée. Cette photo prise en 2014 appartient au passé. (@Franceinfo).

#Presidentielle2017

Que proposent les onze candidats à l’élection présidentielle sur le numérique ? Contrairement à l’élection présidentielle de 2012, les principaux candidats de 2017 – sauf Marine Le Pen, très imprécise sur le sujet – intègrent dans leur vision de l’avenir de la France les enjeux de la transformation numérique de l’économie et de la société. Si certains sujets font consensus, les diverses sensibilités politiques s’expriment sur les questions de souveraineté, de fiscalité, de financement de l’innovation, d’inclusion par le numérique ou encore dans le domaine de la culture. Les « petits » candidats ne sont pas non plus en reste, entre programmes très radicaux d’un côté (Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau), utopiques de l’autre (Jacques Cheminade) et absence coupable de réflexion pour une poignée d’entre eux (Nathalie Artaud, Philippe Poutou, Jean Lassalle). Décryptage sur le site de @LaTribune.

Sans le filtre des médias : tout ce que nous révèle l’étude des Google trends de ces dernières semaines sur la présidentielle 2017. Alors que Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron sont les candidats les plus recherchés sur Google, « comment voter blanc ? » a été la question la plus posée en France sur le moteur de recherche selon les données de Google Trend. Petite analyse du comportement des Français sur Internet. D’après Pierre Bréchon, professeur de science politique à Grenoble, « Les attentes des internautes sont de plusieurs ordres : certains veulent surtout une aide à leur décision électorale (mieux évaluer les programmes), d’autres veulent anticiper le futur (qui va gagner?), ce qui crée aussi l’intérêt pour les sondages, d’autres encore veulent des informations pratiques sur les candidats et les modalités de vote. L’arrivée en tête de la question « Comment voter blanc ? » est assez étonnante. » (@Atlantio_fr).

Les candidats et les réseaux sociaux. On peut tenter de savoir qui des candidats à la présidence est le plus populaire sur les réseaux sociaux en comptant le nombre d’abonnés ou de mentions favorables « j’aime » sur leurs pages, mais ce n’est pas pour cela qu’une élection est gagnée d’avance. Panorama des candidats et de leur popularité sur Internet. (@PresseCitron).

Les règles très strictes qui encadrent les médias en période électorale peuvent semble dépassées à l’heure des réseaux sociaux. Parmi les plus exigeantes au monde, elles sont contestées par une partie des médias qui ne les jugent pas toujours faciles à mettre en œuvre. Mais ces règles ne s’appliquent pas sur le Web comme le précise le CSA précisant sur son site : « la simple diffusion d’un flux vidéo sur un site Internet ne répond pas à la définition d’un service de télévision ». En plus les médias français sont soumis à un embargo de publication des estimations de résultats jusqu’à 20 heures le jour de l’élection pendant que les médias étrangers diffusent ces résultats dès qu’ils sont disponibles, des informations largement relayées sur les réseaux sociaux. La réponse des députés face à la révolution Internet : repousser la fermeture des bureaux de vote de 18 à 19 heures, (@LCP).

Sur Snapchat, des candidats sans filtre ? Toute la semaine qui précédant le 1er tour de l’élection présidentielle, Snapchat propose une série d’interviews des principaux candidats  par une dizaine de personnes âgées de 20 à 30 ans. Cet exercice de communication inédit est un moyen pour  les candidats de toucher les 8 millions d’utilisateurs quotidien sur ce réseau social. C’est l’occasion de sortir des carcans télévisuels et radiophoniques, pas forcément les mieux adaptés quand on cherche à s’adresser aux jeunes. (@MetaMedia).

#Ville

Dans un rapport remis au premier ministre mardi 18 avril, le député PS du Maine-et-Loire Luc Belot attire l’attention sur les risques et les enjeux de la smart city, sachant que l’essor du numérique impose de réformer la gouvernance locale. « L’utilisation des technologies ne crée pas en soi une ville intelligente », prévient le député. Les collectivités sont donc invitées à dépasser leur organisation par métier. Luc Belot souligne que « la smart city appelle une approche décloisonnée, transversale de la ville. Ne serait-ce qu’en matière de mobilité, souvent, il y a le gestionnaire des parkings qui favorise l’usage de la voiture tandis que l’opérateur de transports en commun incite à ne pas l’utiliser ; tous deux sont pourtant délégataires de service public ». L’élu préconise ainsi la mise en place, au sein de chaque collectivité, d’une structure de gouvernance associant les élus, les différents services de l’administration locale, et même les acteurs économiques. Car avec le développement du numérique, de nouveaux acteurs privés développent une offre de services urbains. (@LeMondefr).

Le député Luc Belot a formulé dans son rapport 24 propositions pour que la smart city reste « une chance pour les territoires et leurs habitants ». Il explique que les « entreprises comme Waze et Uber disposent de quantité de données susceptibles d’accompagner les élus dans leurs choix stratégiques pour le territoire. Il faut qu’elles puissent donner un certain nombre de ces datas, et voici pourquoi il faut créer ce statut de données d’intérêt territorial. » (@Lagazettefr).

#Economie

L’économie collaborative, qu’inspire-t-elle aux candidats ? Dans l’ensemble, « il n’y a pas grand-chose », soupire Émile Meunier, avocat spécialisé dans le secteur de l’économie collaborative. « Le sujet est très peu abordé par les candidats », déplore-t-il. Selon lui, les prétendants à l’Elysée ne font guère de cas des plateformes, alors que nous sommes en train d’assister à une véritable « plateformisation » de l’économie, pour ne pas dire de la société. C’est un fait. Des mesures spécifiques s’imposent donc : que ce soit en matière de fiscalité, de protection sociale des travailleurs indépendants, mais également de responsabilité de la part desdites plateformes. C’est à ses yeux par là que le ou la candidat(e) élu(e) devra commencer, pour sortir du bourbier administratif dans lequel sont empêtrés tous les acteurs de cet écosystème. Seul moyen, estime-t-il, d’encourager et tirer cette économie vers le haut alors que son potentiel a récemment été évalué à plus de 500 milliards d’euros à l’horizon 2025, d’après la commission des finances du Sénat. (@latribune).

#Livraison

« En finir avec les RTT posés pour attendre une livraison ». On évoque parfois, même si le terme est largement galvaudé, l’uberisation d’un secteur du tertiaire. Après les transports de tourisme ou la livraison de repas, c’est celui de la livraison qui pourrait bien être chamboulé par l’arrivée d’un nouvel acteur : Trusk. Entretien avec son fondateur et directeur général, Thomas Effantin : « Avec Trusk, nous voulions en finir avec les créneaux horaires de plusieurs heures. Afin de proposer un service optimal pour le client, nous lui proposons soit de venir dans l’heure, soit de fixer un créneau horaire précis. » (@LaTribune).

#Sante

Une intelligence artificielle pourrait mieux prédire une attaque cardiaque que les médecins. L’âge, le taux de cholestérol ou même la pression sanguine… Tous ces indicateurs sont compilés dans la liste des recommandations dite ACC/AHA, utilisée par les cardiologues pour anticiper les risques d’attaques cardiaques. La technique a fait ses preuves mais demeure encore largement insuffisante : chaque année, environ 12 millions de personnes dans le monde décèdent d’une crise cardiaque, selon l’OMS. Pour continuer à améliorer le suivi des maladies cardiovasculaires et donc réduire le nombre d’infarctus, on pourrait bien pouvoir compter sur l’intelligence artificielle, révèle une étude relayée par le revue Science, à paraître ce mois-ci en libre accès sur le site Plos One. (@MashableFR).

#MediaSocial

Aux Etats-Unis, la publication d’une vidéo de meurtre sur Facebook représente le dernier dérapage d’une longue série. Deux jours après, la police annonce que l’auteur s’était donné la mort. Il aura fallu attendre deux heures après la première publication de l’une de ces vidéos pour qu’un internaute la signale au réseau social, grâce au bouton prévu à cet effet. La plupart des signalements seraient traités en moins de soixante-douze heures. Un délai de quelques heures est nécessaire avant que la centaine de modérateurs de Facebook ne se saisissent de ces cas. (@Pixelsfr).

#RealiteVirtuelle

Conférence F8 : Facebook dévoile ses plans en matière de social VR. A l’occasion de la conférence Facebook 8, qui se déroule actuellement à San José, en Californie, Mark Zuckerberg, le patron de la firme de Menlo Park, a annoncé plusieurs nouveautés développées par le réseau social. A la différence de l’édition 2016 qui faisait la part belle aux outils pour les marketeurs et l’analytics, cette conférence s’est concentrée sur la vidéo et les réalité augmentée et virtuelle. Facebook estime que l’écrit aura totalement disparu de la plateforme au profit de la vidéo d’ici cinq ans. Le réseau social poursuit donc ses efforts dans ce sens en annonçant le lancement de la « Camera Effect Platform », qui intègre deux outils. Le premier, baptisé « Frames Studio », permet désormais de créer des cadres photo, aussi bien pour une photo de profil que pour la nouvelle caméra Facebook. Quant au deuxième, « l’AR Studio », qui est disponible en version bêta, il permet de créer des masques, des cadres animés et d’autres effets de réalité augmenté capables de réagir en temps réel aux mouvements et aux interactions issues des vidéos Live. (@frenchweb). A lire aussi : Réalité augmentée et intelligence artificielle au programme de Facebook (@Pixelsfr).

#Technologie

La troisième édition du congrès EmTech France se déroulera les 10 et 11 octobre 2017 à Toulouse. EmTech est considéré comme la plus importante conférence mondiale sur les technologies du futur. Elle est organisée un peu partout dans le monde, par le magazine MIT Technology Review. Durant deux jours, des experts du monde entier viennent présenter et débattre sur les dernières technologies en matière de high-tech : réalité virtuelle, intelligence artificielle, biotechnologie et économie collaborative. Cette année, le thème porte sur les « technologies disruptives ainsi que du rôle de l’Homme dans la transformation de l’Humanité ». Suivre l’événement sur le blog Tout ce qui buzz (@France3MidiPy).

#Informatique

Du code informatique retrouvé dans de la peau de lézard. Des chercheurs viennent d’éclaircir un des nombreux mystères de l’univers, celui des écailles de lézards. L’évolution de leur couleur répondrait à un système de calcul élaboré pour développer des ordinateurs. Pour le lézard ocellé, le passage d’une couleur brune, lorsqu’il est jeune, à un dessin vert et noir à l’âge adulte ne se produit pas seulement au niveau cellulaire, mais également à l’échelle des écailles toutes entières, qui changent de couleur une à une. Pour comprendre ce probleme, deux doctorantes de l’Université de Genève en Suisse ont suivi la coloration de plusieurs lézards pendant quatre ans, depuis leur sortie de l’oeuf jusqu’à l’âge adulte. Elles ont reconstruit la géométrie 3D et la couleur du réseau d’écailles au moyen d’un système robotique à très haute résolution. Les chercheurs (biologistes, physiciens et informaticiens) ont  formule une hypothèse : le réseau d’écailles forme un « automate cellulaire », un système computationnel inventé en 1948 par le mathématicien John von Neumann et qui a permis de matérialiser la question de l’autoreproduction des machines. Dans le cas des lézards ocellé, ils correspondent aux écailles et non aux cellules biologiques : les écailles changent effectivement de couleur en fonction de la couleur des écailles voisines. Ces lézards seraient le premier cas de véritable automate cellulaire de von Neumann apparaissant chez un être vivant. (@LADN_EU).