19 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 19 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xVingt-cinq projets qui prouvent que l’intelligence artificielle sera partout en 2027. Ces dix dernières années, l’intelligence artificielle a transformé le monde subtilement mais profondément. Mais cela n’a rien à voir avec ce qui nous attend dans la prochaine décennie au regard des innovations actuellement développées. La reconnaissance vocale intégrée à tous les smartphones n’était qu’un test. Dans les dix prochaines années, l’IA fera davantage de progrès que dans les 50 années passées. Avec des innovations rapidement applicables aux entreprises, à la politique et dans nos vies personnelles, l’influence de l’IA touchera bientôt à toutes les facettes de nos vies. Voici 25 innovations surprenantes qui prouvent que nos vies et notre société seront bientôt changées à jamais par l’intelligence artificielle. (@bymaddyness).

le meilleur partenaire dont un commercial puisse rêver. Tiffani Bova se souvient de ses débuts dans les ventes. Aujourd’hui évangéliste chez Salesforce en charge de l’innovation et la croissance de la clientèle, elle était lors de son premier poste commerciale chargée de vendre des solutions technologiques dans le milieu juridique. Dans une tribune publiée dans la version américaine du Huffington Post, elle se souvient de cette période où les commerciaux n’étaient pas assistés par la technologie : elle gérait ses contacts avec un carnet d’adresse Rolodex, son calendrier et une série de documents papiers. « Technologiquement, c’était une époque beaucoup plus simple, mais dans mon cas, plus simple signifiait plus de travail pour moi ». Tiffani Bova est tout sauf nostalgique de cette époque. Et d’expliquer qu’elle passait des heures à obtenir des leads, les entrer manuellement dans le système, passer des appels, laisser des messages, distribuer des cartes de visite, gérer le suivi de ses négociations… (@Actionco_fr).

Google va adapter ses produits à « l’ère de l’intelligence artificielle ». Le géant Google est en train de réinventer ses produits en les adaptant au «changement d’ère» de l’intelligence artificielle (IA) notamment via de nouvelles fonctionnalités de son application photo Google Lens, a affirmé son patron Sundar Pichai mercredi 17 mai. «Nous assistons à un nouveau basculement dans l’informatique: le passage de l’ère du mobile à l’ère de l’IA. Cela nous contraint à ré-imaginer nos produits pour un monde qui permet une interaction plus naturelle et fluide avec la technologie», a-t-il déclaré près du campus Google de Mountain View, en Californie. (@letemps).

Google I/O 2017 : Google passe en mode « AI first ». L’intelligence artificielle a la cote auprès des géants de la Tech américaine. Après Microsoft, qui a réaffirmé la semaine passée, lors de sa conférence annuelle «Build», son intention d’injecter de l’intelligence artificielle dans ses services pour accompagner les usages des développeurs, Google a dévoilé ses nouveautés dans le cadre de sa conférence Google I/O, qui s’est ouverte le 17 mai à Mountain View, au siège californien de l’entreprise. Au gré des annonces, une tendance claire s’est imposée : Google veut appliquer une couche d’intelligence artificielle à tous ses produits. En ouverture de la conférence, Sundar Pichai, le patron de Google, a d’ailleurs rappelé que la filiale d’Alphabet était passée d’une stratégie «mobile first» à une vision «AI first». En parallèle, Sundar Pichai a profité de l’occasion pour présenter les derniers chiffre de Google. A ce jour, le groupe américain revendique 800 millions d’utilisateurs actifs mensuels sur Google Drive et 500 millions d’utilisateurs de Google Photos, qui téléchargent 1,2 milliard de photos chaque jour. De plus, 2 milliards de personnes utilisent désormais un appareil Android. (@frenchweb). A lire aussi : Emojis, VR: ce qu’il faut retenir de la conférence annuelle de Google (@LExpress).

#Media

Pure-players : les plans de départ des vieux médias financent les nouveaux médias. Le paysage des sites indépendants d’information français témoigne d’une incroyable vitalité. Il y aura bientôt plus de pure-players en France que de personnes sachant ce que veut dire pure-player. Le Spiil, le syndicat du secteur, compte pas moins de 148 membres. On ne peut que se féliciter de cette profusion : un vent nouveau souffle sur le journalisme. Tout du moins en apparence. Car il en va des pure-players français comme des gouvernements de Macron : le renouvellement n’est que de façade. De nombreux pure-players (souvent les plus connus) ont été fondés par des anciens des grands médias. Liste non exhaustive. Tout se passe comme si la presse française avait trouvé le moyen de se régénérer par un mécanisme financier assez singulier. Les vieux journaux endettés versent de l’argent à leurs journalistes sous la forme d’un plan de départ ou d’une clause de cession dans le cas d’un rachat du média. Ces journalistes qui se retrouvent au chômage lancent alors leur journal en ligne. Les plans de départs et les clauses de cession dans la presse traditionnelle ont ainsi donné naissance aux médias indépendants les plus emblématiques: Mediapart, Rue89, Slate ou Les Jours. (@libe).

#Sondage

Législatives : comment bien lire un sondage. Les médias en raffolent mais le public s’en méfie. Qu’on les aime ou non, les sondages sont incontournables en période électorale et peuvent être riches en enseignements. Mais dans un flot d’études et d’enquêtes pas toujours très claires, difficile de s’y retrouver. Petit guide pour tirer le meilleur des sondages. Comme il y a le bon chasseur et le mauvais chasseur, il y a le bon sondage et le mauvais sondage. Dans cet article, nous parlons d’enquêtes réalisées par des instituts spécialisés dans cette mission. Il ne faut donc pas leur donner la même valeur que les « questions du jour » que proposent de nombreux sites d’information. Leur fiabilité est tout à fait douteuse : possibilité de voter plusieurs fois, clic au hasard pour afficher le résultat, etc. De plus, ces sondages ne sont absolument pas représentatifs de la population française, puisque c’est en grande majorité le lectorat du média qui y répond. (@LesEchos).

#RealiteVirtuelle

OpenAI entraîne des robots en réalité virtuelle. OpenAI, l’association à but non lucratif cofondée par Elon Musk et Sam Altman pour « éviter que les technologies d’intelligence artificielle ne soient utilisées à mauvais escient », ne fait pas qu’étudier des scénarios hypothétiques. Elle y va aussi de ses propres efforts pour faire avancer ces technologies. L’organisation a révélé dans un communiqué de presse que ses chercheurs ont mis au point un système d’entraînement d’IA en réalité virtuelle. L’algorithme est baptisé « one-shot imitation learning », c’est à dire « apprentissage par imitation en une seule fois ». Pour faire simple, il permet à une machine d’apprendre à accomplir une tâche à partir d’un seul exemple fourni par un humain, même s’il n’utilise pas exactement la même solution pour y parvenir. La clé de cette approche est le fait que la démonstration est effectuée en réalité virtuelle. (@LUsineDigitale).

#Cinema

La réalité virtuelle anoblie par le Festival de Cannes 2017. Longtemps marginalisé à quelques expériences, le cinéma en réalité virtuelle a cependant aujourd’hui fait son trou et est en train de s’imposer comme un nouveau format à part entière. Le célèbre festival de Cannes fait, cette année, la part belle aux films immersifs en proposant, non seulement, un film VR de Alejandro Gonzalez Inarritu, dans sa sélection mais aussi en ouvrant un espace entièrement dédié à cette nouvelle forme d’art avec près de 80 films que le public pourra découvrir en chaussant un casque de réalité virtuelle. (@RFI).

#Internet

États-Unis : une course contre-la-montre pour défendre la neutralité du net. Promise par Obama, puis consacrée par l’administration en 2015, la neutralité du net est, depuis l’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis, plus que jamais menacée. Dans deux jours, la Commission fédérale des communications aux Etats-Unis (FCC) se prononcera en faveur ou non de son abrogation. Cela fait suite à la proposition de son dirigeant Ajit Pai. En avril dernier, celui-ci demandait ainsi de revenir sur le principe de neutralité du net, qui vise à garantir l’égalité de traitement de toutes les données sur internet par les fournisseurs d’accès (Free, Bouygues, SFR ou Orange), et interdit de rendre le débit plus rapide sur certains sites que sur d’autres. (@LExpress).

#Regulation

Réguler les Gafa, un serpent de mer au menu du gouvernement. La régulation des plates-formes Internet américaines : le sujet tient à coeur au nouveau président de la République. Il a même été, un temps, intégré à la loi Macron, avant d’en être retiré. Et, durant sa campagne, le candidat, pourtant longtemps associé par l’opinion publique à la plate-forme américaine Uber, a plusieurs fois évoqué la nécessité d’imposer de nouvelles obligations aux géants du Net, les Gafa. En cause, notamment : le déséquilibre entre les obligations de ces plates-formes mondiales et celles qui pèsent sur les créateurs, en France. Selon Emmanuel Macron, le poids pris par les Gafa a fragilisé la création. Son programme visait donc à « rétablir une concurrence équitable avec les grands acteurs numériques », pour que ceux-ci soient « soumis aux mêmes obligations, dans les pays où les oeuvres sont diffusées. » Il faudrait donc harmoniser le cadre fiscal des entreprises du numérique, afin de dégager de nouvelles sources de financement de la création. C’est ainsi que pourrait être financée, par exemple, l’une des idées de la campagne : la création d’un « pass culture » de 500 euros, offert à tous les jeunes le jour de leurs 18 ans, pour l’achat de biens culturels. Une mesure inspirée par l’initiative de Matteo Renzi, en Italie. (@LesEchos). A lire aussi : Mahjoubi veut un impôt « juste et équilibré » pour les géants d’Internet en Europe (@LExpress).

#Europe

Joëlle Toledano : « Bruxelles n’a pas les outils pour réguler le numérique » Nous sommes très en retard… Nous sommes dans des dynamiques économiques extrêmement rapides où les Gafa (Google, Apple, Facebook et Amazon), quand ils rentrent sur le marché, en prennent la quasi-totalité. Leur puissance économique atteint des niveaux inédits. Entre mi- 2015 et mi-2016, leur cash disponible s’est accru de 50 milliards de dollars, et il ne leur a ensuite fallu que trois trimestres pour générer 50 milliards de plus. Nos outils ne permettent pas d’encadrer les pouvoirs des nouveaux acteurs du numérique de façon à ce que les innovations qu’ils nous apportent soient bénéfiques à tous, favorisent la croissance et la productivité, tout en étant respectueuses de nos valeurs (protection des données personnelles, pluralisme, sécurité, etc.), et soumises à une fiscalité équitable. De toutes les procédures lancées par la Commission européenne contre Google, aucune n’a abouti. Pourquoi Google, soupçonné de pratiques anti-concurrentielles par la Commission depuis 2010, n’est-il toujours pas condamné ? L’incertitude juridique n’est pas acceptable pour l’ensemble de l’écosystème et profite évidemment aux puissants. En sept ans, la capitalisation de Google a triplé… (@LesEchos).

#Commerce

La France compte désormais plus de 4000 drives. Une étude du cabinet Nielsen, dévoilée à l’occasion de la conférence trimestrielle de la Fevad, révèle que la France compte aujourd’hui 4036 sites « drive » sur son territoire. Grâce à ce modèle inédit, l’Hexagone est parvenu à faire décoller les ventes alimentaires sur Internet, contrairement à d’autres pays voisins. Cette activité est aujourd’hui largement dominée par les acteurs traditionnels. Comment vont répondre les pure players à cette offensive ? (@LUsineDigitale).

#Livraison

Livraison par drones en France : Amazon franchit une nouvelle étape. « Un jour, voir des engins Prime Air sera aussi normal que voir des fourgons postaux sur les routes ». Amazon a annoncé, jeudi 19 mai, l’ouverture près de Paris d’un centre de développement de logiciels de gestion du trafic des drones. Basé à Clichy, dans les Hauts-de-Seine, ce centre doit héberger une douzaine de spécialistes logiciel, chargés de plancher sur un système de gestion du trafic sécurisé des drones qui viendra compléter le contrôle du trafic aérien existant, a précisé Amazon dans un communiqué. (@LExpress).

18 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 18 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Planete

x

GoodPlanet : Yann Arthus-Bertrand replace l’écologie au cœur de Paris. Bienvenue à YABLand ! Ouverte samedi 13 mai, la fondation GoodPlanet de Yann Arthus Bertrand (YAB) est à l’image du travail de ce photographe : monumentale. Niché dans le domaine de Longchamp (Paris 16ème), un océan de verdure de 3,5 hectares, ce lieu se présente comme « le premier dédié à l’écologie et l’humanisme à Paris ». L’objectif vise à sensibiliser le grand public, notamment les scolaires, aux enjeux de l’environnement à travers des expositions, des projections, des conférences, des animations ou encore des ateliers pédagogiques. (@telerama). Légende image : Ecologie et humanisme : les deux valeurs au coeur du projet Yann Arthus Bertrand. Crédit photo : Humankind Production.

#CyberSecurite

« Le monde pourrait connaître un sabotage numérique grave ». « Le genre de choses qui pourrait vous empêcher de fermer l’œil la nuit. » C’est en ces termes que Rob Bertholee, le chef des services secrets néerlandais, a qualifié un potentiel sabotage d’infrastructures vitales devant plusieurs centaines d’experts et de représentants officiels. Ils se sont réunis à La Haye lors d’une conférence sur la cybersécurité. L’avertissement est intervenu alors qu’une cyberattaque internationale a fait plus de 200.000 victimes dans au moins 150 pays depuis vendredi 12 mai. « Les menaces de cyberattaques ne sont pas imaginaires, elles sont tout autour de nous », a assuré le directeur des services secrets lors de ce forum néerlandais. « A mon avis, nous pourrions être bien plus proches d’un acte grave de sabotage numérique que beaucoup de personnes ne le pensent. » (@latribune).

#CyberAttaque

« Entreprises, il faut être à jour sur les mises à jour de vos systèmes informatiques ! » Conclusion provisoire de la cyberattaque du vendredi 12 mai. Près de 210.000 machines ont été touchées, dans 150 pays. Un effet massif pour une attaque qui « n’est pas sophistiquée, expliquait le directeur général France de Kaspersky. « Si elle a pris une telle ampleur, c’est parce que les entreprises mettent du temps » à appliquer les mises à jour des logiciels qu’ils utilisent. (@Sciences_Avenir).

Cyberattaque mondiale : un nouveau virus détecté. Et si la cyberattaque géante du week-end dernier n’avait pas été isolée ? C’est ce que pensent des experts de cybersécurité, alors qu’un virus informatique exploitant les mêmes failles que le ransomware WannaCry apparu vendredi dernier s’est introduit dans plus de 200.000 ordinateurs et a fabriqué de la monnaie virtuelle. Ce virus a commencé à infecter des machines fin avril ou début mai. Il vient seulement d’être découvert car il ne bloquait pas les ordinateurs infectés. Il créait de la monnaie virtuelle sans paralyser les machines, contrairement au ransomware qui a frappé plus de 150 pays la semaine dernière. (@LesEchos). A lire aussi : Après WannaCry, voici Adylkuzz, nouvelle cyberattaque de grande ampleur (@LExpress).

Cyberattaque mondiale : les Shadow Brokers vont révéler de nouvelles failles. Vengeance ? Dans un communiqué à demi-compréhensible posté sur Steemit mercredi 17 mai, le groupe de hackers des Shadow Brokers dévoile son dernier projet. Celui de lancer, dès le mois de juin, un « service d’abonnement » des plus curieux. Comparé à un « club de dégustation de vin« , il permettrait de recevoir régulièrement des documents secrets concernant des archives de failles informatiques. Mises entre les mains de personnes mal intentionnées, celles-ci pourraient servir de point d’entrée pour diffuser des vers ou virus informatiques. Un « détail » qui ne semble en fait nullement inquiéter les Shadow Brokers. Ils assurent ainsi que l’usage qui sera fait des documents en question « ne regardera que [les abonnés]. »   (@LExpress).

Qui est derrière la cyberattaque mondiale ? La Corée du Nord ? La cyberattaque mondiale qui a paralysé des centaines de milliers d’entreprises et d’administrations depuis vendredi pose la question des responsabilités dans l’exploitation de failles de sécurité. Microsoft a confirmé, après beaucoup d’experts, que le logiciel connu sous le nom de « WannaCry » provenait de la NSA et a été rendu public en début d’année par une organisation nommée Shadow Brokers. Des chercheurs en sécurité informatique ont indiqué lundi 15 mai avoir découvert un lien potentiel entre la Corée du Nord et la cyberattaque mondiale qui frappe depuis vendredi des dizaines de milliers d’entreprises et d’administrations à travers le monde. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

Laurent Alexandre : « On va vers un véritable zoo d’intelligences à organiser ». Lors de la présentation de l’édition 2017 des conférences USI (Unexpected sources of inspiration), Laurent Alexandre a partagé sa réflexion sur l’intelligence artificielle et la façon dont elle redéfinit l’organisation de la société autour des capacités cognitives comme unité de valeur. Selon lui, il y aurait urgence à réformer l’école pour rendre les enfants… plus intelligents. Il explique : « Il ne faut pas avoir la naïveté de penser que nous allons vers une IA consciente d’elle-même. L’IA va rester con comme une bite ! Elle sera plus forte que l’homme pour conduire une voiture ou détecter et soigner un cancer mais ne sera pas de la même nature que l’intelligence humaine. Je la vois comme complémentaire plutôt que concurrente. » (@usbeketrica).

Des algorithmes basiques à l’intelligence artificielle forte, où allons-nous ? avec @dr_l_alexandre L’intelligence artificielle est le sujet tech du moment. Mais au milieu de beaucoup de non-sens, il est difficile d’y voir clair dans cette révolution. Souvent utilisée comme argument marketing par des startups ou des grands groupes, la révolution IA va bien au-delà est sera la révolution majeure de l’histoire de l’humanité. Laurent Alexandre en est convaincu. Vous avez peut-être vu son intervention au Sénat sur le sujet, visionnée plus d’un million de fois sur Facebook. Plus loin que cette intervention brillante, Laurent Alexandre explore le sujet depuis de nombreuses années à longueurs de livres passionnants et de conférences qui le sont tout autant. Ne vous attendez pas à une vision de futurologue le tête dans le cloud, tout cela est bien réel. Je vous emmène donc à la rencontre de Laurent Alexandre, à Bruxelles, pour 12 minutes passionnantes sur le passé, le présent, et surtout le futur de l’intelligence artificielle. Des algorithmes « à la papa » à l’intelligence artificielle consciente d’elle-même…

#Media

Médias et annonceurs : les chantiers de l’Intelligence artificielle. Il y a une prise de conscience générale, de la part de l’ensemble des médias : journaux, TV et autres. Le nouveau mur à l’entrée, c’est la maîtrise de la technologie. La digitalisation globale du secteur impose aux médias de maîtriser la grammaire de l’intelligence artificielle », affirme Bruno Patino, Directeur Editorial d’Arte. Cette prise de conscience dont parle Bruno Patino est liée à une « plateformisation » générale des médias, dont l’accès aux contenus est le fait d’algorithmes sur lesquels, bien souvent, ils n’ont pas la main. Dès lors, comprendre l’intelligence artificielle devient crucial pour être indépendant : il faut analyser ce qui se passe en distribution. (@LADN_EU).

#MediaSocial

Le Chinois Weibo dépasse Twitter en nombre d’utilisateurs. Le principal concurrent de Twitter en Chine, Weibo, a présenté des résultats à faire pâlir d’envie Jack Dorsey au premier trimestre 2017. La société a en effet affiché un chiffre d’affaires de 199,2 millions de dollars, en hausse de 67% comparé à la même période en 2016. En parallèle, son bénéfice, de 46,9 millions de dollars, a augmenté de 561% en l’espace d’un an. Pour la première fois depuis sa création, 3 ans après Twitter, Weibo a même dépassé le réseau social à l’oiseau bleu en nombre d’utilisateurs actifs par mois. La société dirigée par Gaofei Wang revendique en effet une communauté de 340 millions d’utilisateurs actifs par mois, en hausse de 30% par rapport à la même période en 2016, contre 328 millions d’utilisateurs actifs par mois pour Twitter. (@frenchweb).

#Cinema

La polémique Netflix à Cannes pose au moins deux questions essentielles : Quel rôle doit jouer le Festival de Cannes dans la représentation du cinéma mondial et comment la règlementation française peut-elle s’adapter aux nouveaux «acteurs» du marché, et aux nouveaux usages sans tomber dans la crise permaente ? (@slatefr). A lire : Cannes, tout comprendre de l’affaire Netflix (@Figaro_Culture).

Comment e-cinema.com veut imposer une alternative aux salles obscures. Sept cents films sortent tous les ans au cinéma, mais les Français en voient en moyenne 3,5. Et la plupart restent en salles à peine une ou deux semaines. Pour Frédéric Houzelle, fondateur du groupe de production Atlantis, numéro un en Europe, un constat s’impose : « Les Français aiment le cinéma, mais la plupart des films ne trouvent pas leur public. Il faut donc réinventer la manière dont on consomme le cinéma en prenant en compte les nouveaux usages numériques », indique-t-il. Parallèlement à l’ouverture du Festival de Cannes, l’entrepreneur présente donc sa solution : e-cinema.com, une nouvelle plateforme en VOD (vidéo à la demande). Ainsi à partir du 8 septembre, le site tentera d’imposer un nouveau rendez-vous aux cinéphiles: la sortie d’un film en VOD sur son site, chaque vendredi. E-cinema.com sera ainsi une offre alternative, permettant au public de voir davantage de films inédits, jamais sortis en salle mais de qualité cinéma, hors des salles obscures. (@latribune).

#JeuVideo

Barrière mise sur l’e-sport pour toucher les Millennials. L’e-sport continue de gagner du terrain en France. Le groupe Barrière, numéro un des casinos dans l’Hexagone, a annoncé la création d’un ensemble de compétitions de jeux-vidéo communautaires qui seront organisées dans les casinos du groupe. Baptisé le Barrière eSport Tour, l’événement prendra la forme d’un spectacle grand public ponctué par plusieurs animations, avec notamment des rencontres avec YouTubeurs populaires, des matches d’exhibition ou encore des dédicaces. (@frenchweb).

#Musique

Au Japon, le CD reste roi. Le marché japonais, où le téléchargement légal et le streaming commencent tout juste à prendre racine, est encore dominé par les ventes de formats physiques. En cause: le «Syndrome des Galapagos», un phénomène d’isolement marketing de l’archipel (@letemps).

17 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 17 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

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L’innovation ouverte va dévorer la mobilité – Entretien avec Gabriel Plassat. Grand architecte de la Fabrique des Mobilités, Gabriel Plassat est l’un des visionnaires et personnalités incontournables de la mobilité en France. En préparant le OuiShare Fest et les événements du Lab OuiShare / Chronos, Lire l’entretien sur @Ouishare Mag concernant les grands bouleversements de la mobilité, de Tesla, des nouveaux écosystèmes urbains, de la place des constructeurs européens et de ses projets. « La voiture autonome finalement, c’est la robotisation du conducteur. » (@paulrichardet). Crédit image : MTO « Doctor Robin » (avec l’aimable autorisation du MTO) A lire : Le film « Unpremeditated » du Street Artist MTO est un coup de poing. (@HuffPostArts).

#Sante

Médecine du futur : un diagnostic très prometteur. Le secteur de la santé amorce un nouveau virage déterminant, où nouvelles technologies et outils du numérique prennent une place toujours plus importante. Les innovations médicales se multiplient et le fourmillement des idées des chercheurs à travers le monde se révèle colossal. Alors que les nanotechnologies vont permettre de révolutionner l’administration médicamenteuse, que la réalité virtuelle prend ses marques dans la neurochirurgie, ou encore que les systèmes de diagnostic portable sont de plus en plus performants, gros plan sur quelques-uns des secteurs les plus prometteurs de la médecine de demain. (@LesClesDeDemain).

#Entreprise

Les « Chief Philosophy Officers » débarquent dans la Silicon Valley. Questionner la notion de succès auprès des entrepreneurs de la Silicon Valley, une folie ? À en croire Quartz, il y en a, en tout cas, qui essaient. Le pure-player d’information fait en effet état d’une « petite bande » de philosophes pratiques qui entrent progressivement dans le monde des affaires, en particulier dans la Silicon Valley, où les cadres locaux les engagent comme des sortes de « Chief Philosophy Officers ».Leur audience est encore limitée (quoique « intensément loyale », note Quartz), mais ces philosophes peuvent par exemple monter des groupes de lecture autour du stoïcisme, courant cité comme étant très en vogue, ou bien définir chaque termes de questions plus précises, de l’universel « Comment vivre une vie bonne ? » au plus local « Que devrait construire ma start-up ? ». (@RslnMag).

#Cyberattaque

La responsabilité des États dans la prolifération des cyberattaques. Des interventions médicales reportées dans plusieurs hôpitaux de Grande-Bretagne, une usine Renault à l’arrêt en France, et des dizaines de millions d’euros d’investissements nécessaires pour remettre d’aplomb le parc informatique des sociétés touchées. Le virus informatique WannaCry, qui a frappé plus de 250.000 ordinateurs en un temps record le week-end dernier, démontre que la cybercriminalité est passée à une échelle industrielle et affecte désormais toute l’économie. Le virus, l’un des plus ravageurs récemment entrés en circulation, aurait été beaucoup moins performant sans l’appui involontaire des services de renseignement américains. Des chercheurs travaillant pour la NSA, l’agence en charge du renseignement extérieur, sont soupçonnés d’avoir identifié, il y a plusieurs mois, la faille de sécurité sur laquelle repose WannaCry. Leur découverte a ensuite été dérobée par des pirates, peut-être liés à la Russie, puis réutilisée par un autre groupe de cybercriminels pour créer leur virus.  (@FigaroVox).

Cyberattaque mondiale : décryptage. Pour mieux comprendre l’ampleur de cette cyberattaque et les enjeux de la cybercriminalité grandissante, @franceculture reçoit Daniel Glazman, programmateur, il dirige une entreprise de logiciels high-tech et est un des rares français à avoir co-présidé pendant 7 ans un groupe international de normalisation du Web. Et Nicolas Arpagian, coordonnateur d’enseignements à l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), vous y dirigez le cycle « Sécurité numérique ». Vous êtes l’auteur de plusieurs ouvrages dont « Que-sais-je ?” La Cybersécurité (2010) et La cyberguerre : la guerre numérique a commencé (2009).

#Musique

Le format MP3, obsolète, prend sa retraite (enfin presque). A l’âge de 30 ans, le MP3 tire sa révérence. Ce format audio, inventé par un institut allemand, le Fraunhofer Institute for Integrated Circuits IIS, en 1987, a vu ses brevets expirer le 23 avril, raconte le site Numerama, lundi 15 mai. Aujourd’hui dépassé, le MP3 a permis de réduire considérablement la taille des fichiers audio, afin de faciliter leur stockage sur des CD vierges ou dans les ordinateurs. « La plupart des services multimédias à la pointe de la technologie, tels que le streaming ou la retransmission radio et TV utilisent des codes ISO-MPEG modernes tels que l’AAC ou le futur MPEG-H », explique l’institut sur son site internet, pointant le caractère désuet du célèbre format. « Ils peuvent fournir plus de fonctionnalités et une qualité audio plus élevée à des débits binaires bien plus bas que ceux du MP3. » (@franceinfo).

#StreetArt

Dans l’Instagram d’Ella & Pitr, les géants invisibles du street art. Dans le grand barnum du street art, où Banksy sort de terre un parc d’attraction et JR fait disparaître la pyramide du Louvre, Ella & Pitr ont gravé leur nom au palmarès en peignant la plus grande œuvre du monde : 20 000 m2. Un record bien bling bling, pour un tandem qui ne l’est pas du tout, cultivant la discrétion jusqu’à dissimuler ses œuvres au regard, en les peignant à l’horizontale sur des toits. Un beau paradoxe qui est le cœur du travail du couple, à la scène comme à la ville, qui en définit les contours en survolant les photos souvenirs de son compte Instagram. Même si Ella prévient : « On est discret sur le web, car on n’apprécie pas trop le rythme effréné imposé par les réseaux sociaux où ils faut poster, poster, poster tellement souvent, qu’au bout d’un moment, ça aveugle complètement. » (@telerama).

#Energie

Comment vendre son surplus d’énergie produite à son voisin grâce à la blockchain. Depuis 2016, une société new-yorkaise a construit une place de marché communautaire et un système de transactions de pair-à-pair basé sur la blockchain, pour permettre aux possesseurs de panneaux solaires de revendre le surplus d’énergie produite aux membres de leur communauté locale. Petite ou grande révolution ? Le point avec la MIT Technology Review. (@RslnMag).

#DroitsDAuteur

La blockchain pour gérer le droit d’auteur des contenus numériques. La société Mediachain vient de s’allier à Spotify pour gérer et sécuriser les contenus numériques de la plateforme de streaming musical en utilisant la blockchain. (@latelier).

#Blockchain

La révolution Blockchain va-t-elle vraiment advenir ? Une nouvelle génération de blockchains arrive à maturité. Cette fois ça y est, la révolution promise pourrait bel et bien advenir. Ethereum, la vedette de ces nouvelles blockchains, permettrait enfin de se passer d’intermédiaire pour échanger entre pairs, en toute transparence et sécurité, et de réinventer ainsi la démocratie et l’économie. L’ubérisation sans Uber. Ethereum séduit d’ailleurs déjà les artistes, les banques et les assurances. À l’occasion de la parution du livre Big Bang Blockchain, La seconde révolution d’Internet (Tallandier), du journaliste Stéphane Loignon, faisons le point sur les promesses et fantasmes de cette technologie. (@usbeketrica).

#Media

Comment la presse écrite est plagiée. Fragile, angoissée, menacée dans son existence même, la presse écrite peut trouver une amère consolation dans ce petit fait : elle est continûment plagiée par la machinerie audiovisuelle. Mieux, c’est le journalisme écrit qui, en réalité, fournit quotidiennement et gratuitement à la radio-télé comme à Internet l’essentiel de leur matière première. Les animateurs et les humoristes parlent principalement de ce qu’ils ont parcouru la veille, ou chipé le matin même, par-dessus l’épaule de leur voisin. Pour toutes les émissions d’humour, c’est flagrant. Elles s’organisent autour d’une mise en ondes rigolote de ce qu’on a piraté dans les quotidiens et les hebdomadaires. Mais quantité d’émissions « sérieuses » ne procèdent pas autrement. On a lu, on a consulté Wikipédia, on récite et on colle là-dessus un « point de vue » personnel. Ainsi l’audiovisuel devient-il un appareil médiatique au second degré, tout occupé à cet exercice paresseux qu’on pourrait appeler l’homélie médiatique. Au sens strict, l’homélie (du grec homilia : réunion) consiste en un commentaire collectif qui reprend et interprète sans fin une source originelle. L’homélie n’est pas seulement une célébration, elle prétend à la transmission solennelle d’un message dont l’origine exacte est quelquefois perdue, mais qui continue d’être, de proche en proche, pieusement récité. Or l’homélie entraîne quelques inconvénients fâcheux. (@teleobs).

#Technologie

La technologie de reconnaissance faciale connaît un vif succès en Chine. Elle s’appelle Face++ et connaît un développement foudroyant en Chine. Basée à Pékin, la start-up pèse désormais de l’ordre du milliard de dollars. La clé de son succès ? Une technologie de reconnaissance faciale. La Chine en est friante aussi bien à des fins policières que commerciales. La technologie de Face++ est utilisée dans plusieurs applications mobiles telles que Alipay, la solution de paiement développée par Alibaba comptant plus de 120 millions de personnes en Chine, ou encore pour pouvoir payer en toute sécurité son Didi, le Uber chinois. Quant au célèbre moteur de recherche Baidu, il développe un système pour permettre aux voyageurs de prendre un billet de train (ils sont nominatifs en Chine) en se faisant scanner son visage. (@LesEchos).

#Espace

Comment construire un village lunaire avec une imprimante 3D. L’Agence spatiale européenne (ESA) souhaite construire un « village lunaire » international dans les années 2020, pour des missions scientifiques, l’exploitation minière, le tourisme spatial… Et vient tout juste de montrer que les ressources locales et des technologies automatisées peuvent être mobilisées à cette fin. Les scientifiques du projet Regolight ont prouvé, en effet, que des matériaux très résistants pourraient être fabriqués à partir des poussières très fines présentes à la surface de Lune, le régolithe… assemblées en briques grâce à une sorte d’imprimante 3D ! (@Sciences_Avenir).

16 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 16 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Presidentielle2017

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Nicolas Vanderbiest : « Sur les réseaux sociaux, 2017 a été la campagne du faux ». Fake news, astroturfing, #MacronLeaks… Quel bilan tirer de la campagne présidentielle sur les réseaux sociaux ? Les influences étrangères ont-elles été aussi prégnantes qu’annoncées ? Comment les médias traditionnels ont-ils réagi ? Et les équipes politiques ? Le site @RslnMag s’est entretenu avec Nicolas Vanderbiest, chercheur spécialisé dans les phénomènes d’influence sur les réseaux sociaux et animateur du blog Reputatio Lab. A la question « Que retiendrez-vous de cette campagne 2017 ? », la réponse fut : « Clairement, 2017 a été la campagne du faux : on n’a pas parlé d’idées sur les réseaux, on a simplement cherché à dézinguer les candidats adverses. » Crédit image : Ricardo Gomez Angel via Skuawk CC0

#CyberAttaque

Pourquoi la NSA est (un peu) responsable de la cyberattaque mondiale.  Il a ralenti le fonctionnement des hôpitaux britanniques, mis à l’arrêt l’usine de Renault de Sandouville (Seine-Maritime) et perturbé les installations de l’opérateur espagnol Telefonica. Le logiciel malveillant Wannacry, qui verrouille les fichiers de l’ordinateur sur lequel il s’installe et force l’utilisateur à payer une rançon pour y avoir de nouveau accès, a fait au moins 200 000 victimes depuis le début de sa propagation, vendredi 12 mai. « Tout, dans le scénario présent, fait penser à une attaque criminelle » et non étatique, estime dans les colonnes du Monde Guillaume Poupard, directeur de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information rattachée à Matignon. Mais depuis le début de la propagation de Wannacry, la NSA américaine est pointée du doigt par certains experts. Franceinfo vous explique les raisons des critiques.  (@franceinfo).

Les « leçons de la cyberattaque » vues par un dirigeant de Microsoft. « Le 14 mars, Microsoft avait publié une mise à jour de sécurité pour corriger cette vulnérabilité et protéger nos clients ». Dimanche 14 mai, en pleine cyber-tempête, l’un des responsables du service juridique du géant américain de l’informatique, a publié une note de blog dans laquelle il tire « les leçons de la cyberattaque ». « Le logiciel malveillant s’est rapidement répandu, d’abord au Royaume-Uni et en Espagne, indique Brad Smith, précisant que les exploits du programme WannaCrypt sont consécutifs d’éléments volés à la NSA aux Etats-Unis ». (@LExpress). A lire aussi : Le rançongiciel WannaCry ravive le débat sur les failles de sécurité.  (@Pixelsfr).

Et si la Corée du Nord avait piloté la cyberattaque mondiale ? Tout en précisant qu’il faudra probablement plusieurs semaines avant de remonter à la source exacte de la cyberattaque qui a frappé, depuis la semaine dernière, plus de 300.000 ordinateurs dans 150 pays , de plus en plus d’analystes disent avoir retrouvé, ces dernières heures, dans le virus « WannaCry » des éléments de signature des pirates informatiques liés au régime de Pyongyang. Des experts des sociétés de sécurité informatique Symantec and Kaspersky Lab ont ainsi identifié dans le virus activé vendredi dernier des lignes de code déjà repérées dans les programmes conçus par le « Lazarus Group », qui est lié par plusieurs agences de renseignement au régime nord-coréen. (@LesEchos).

#Piratage

Disney victime de chantage de la part de pirates informatiques. Le dernier volet des Pirates a-t-il été piraté ? Selon The Hollywood Reporter, des hackers  affiment avoir réussi à voler un film inédit à Walt Disney. Ce qu’a confirmé le PDG de la firme américaine Bob Iger, lundi 15 mai, tout en refusant de révéler le nom du film en question. Le site spécialisé Deadline (en anglais) croit savoir que le film « piraté » serait le nouveau volet de la saga des Pirates des Caraïbes, La Vengeance de Salazar. Sa sortie sur les grands écrans est prévue le 26 mai. D’autres sources évoquent de leur côté les nouvelles aventures de Flash McQueen, le célèbre personnage de Pixar, dont la sortie est programmée en juin. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

« Peut-on benchmarker l’intelligence artificielle ? ». L’intelligence artificielle est l’un des grands sujets technologiques à la mode depuis 2016. L’année avait démarré sur les chapeaux de roue avec la victoire de Google DeepMind AlphaGo sur le champion mondial du jeu de Go. Les investissements dans les startups de l’IA ont connu un pic en 2015 et 2016. L’intelligence artificielle a même remplacé la mobilité dans les priorités des DSI, selon les grands cabinets d’analystes. On est passé du mobile first à l’IA first. Les analystes envoient un message d’urgence vers les grandes entreprises, les enjoignant d’intégrer fissa l’IA dans leur stratégie, sous peine de se voir disrupter par d’autres et de devenir obsolètes. Ce n’est plus de l’uberisation, symbole de nouvelles formes d’intermédiation, mais le remplacement par des services qui ont moins besoin de salariés pour fonctionner. (@olivez)

Le talon d’Achille de l’intelligence artificielle.  lls sont à l’origine des dernières avancées les plus spectaculaires de l’intelligence artificielle, qu’il s’agisse d’analyse d’images, de reconnaissance vocale ou de traduction. On les appelle les réseaux de neurones profonds, mais ce sont en fait des algorithmes qui permettent aux machines d’apprendre par elles-mêmes – le fameux « machine learning ». Le problème, c’est que personne, pas même leurs concepteurs, n’est en mesure d’analyser par quel raisonnement ils arrivent à de si bons résultats. Les spécialistes de l’IA appellent cela « l’effet boîte noire ». Rien à voir avec les boîtes noires de l’aéronautique ou de l’automobile. C’est même tout le contraire : au lieu de donner accès facilement aux données qu’ils contiennent, les réseaux de neurones sont fondamentalement inaccessibles. On connaît les données qui y entrent, on connaît celles qui en sortent, mais entre les deux… mystère. « Pour entraîner un réseau de neurones, on va lui donner une multitude d’exemples, et en fonction de la différence entre le résultat obtenu et le résultat attendu, le système va mettre à jour ses coefficients », explique Gérard Berry, informaticien et professeur au Collège de France. Résultat : « Dans un programme informatique classique, si on connaît le code, on est capable de savoir ce qui se passe et de prévoir le résultat. Avec les réseaux profonds, on ne sait pas ce qui se passe : quand un algorithme donne une réponse, c’est comme ça. » (@LesEchos).

#RealiteVirtuelle

« The Enemy », première exposition en réalité virtuelle. L’exposition de Karim Ben Khelifa « The Enemy » est à découvrir du 18 mai au 4 juin à l’Institut du monde arabe à Paris. Le photographe de guerre propose de découvrir des clichés pris sur le terrain depuis 15 ans, en réalité virtuelle. Une première mondiale. « Moi ça a été mon expérience de correspondant de guerre. Ça a été des rencontres avec des gens qui effectivement étaient emmenés dans des histoires atroces, mais qui en même temps gardaient toujours une part d’humanité« , raconte Karim Ben Khelifa. Après 15 ans de photoreportage, Karim Ben Khelifa nous emmène à la rencontre de combattants en Israël, Palestine, Congo et Salvador, en face à face virtuel. « Mon idée était de faire quelque chose qui soit le plus proche d’une rencontre réelle », explique le photographe à @franceinfo.

Les chiffres décevants de la réalité virtuelle font douter les pros du jeu vidéo. « Personnellement, je n’y crois plus », reconnaît Jean-Yves Lapasset, de SEGA Europe. Au sein de l’industrie du jeu vidéo, dont une partie était réunie, du mercredi 10 au vendredi 12 mai, au Videogames Economics Forum d’Angoulême, le regard sur la réalité virtuelle est de plus en plus critique. Cinq ans après le spectaculaire financement du casque Oculus Rift sur Kickstarter, les indicateurs sont à l’orange, et les orientations des principaux constructeurs plutôt contradictoires. (@Pixelsfr).

Un jour la NASA colonisera Mars, et ce sera grâce à la réalité virtuelle. Lors d’une des sessions qui parsèment la GTC, conférence du fabricant de puce Nvidia, un représentant de la NASA a décrit le rôle primordial de la réalité virtuelle dans la préparation des astronautes et également l’adoption de l’impression 3D. (@01net).

#Ville

Carlo Ratti : « Nos villes sont de plus en plus contrôlées par des algorithmes ». Comment concilier respect de la vie privée et open data dans les villes intelligentes ? La sécurité des réseaux est-elle une utopie ? En quoi la prise de décision décentralisée est-elle importante ? Pour répondre à ces question, nous sommes allés à la rencontre de Carlo Ratti, spécialiste reconnu du sujet et qui, au sein de son laboratoire du MIT ou de son cabinet d’architecte, met au point des projets concrets de supermarchés du futur, d’égouts connectés ou encore de bâtiments intelligents. (@RslnMag).

#Transport

Avec Lyft, Google tisse sa toile dans la voiture autonome. Travis Kalanick n’avait pas besoin de ça. Englué depuis des lunes dans une marée de problèmes en tout genre, le patron-fondateur d’Uber a désormais la joie de voir deux de ses plus grands concurrents nouer une alliance dans le véhicule autonome, son ambition du moment : Lyft, son alter ego américain, s’est entendu avec Waymo, anciennement Google Car, afin de liguer leurs efforts en matière de véhicule autonome et tenter d’ubériser Uber. Pour l’heure, les nouveaux associés n’ont détaillé ni le calendrier envisagé ni leur programme commun. (@LesEchos).

#Cinema

Netflix et le festival de Cannes : la polémique en cinq actes. Netflix bouscule le festival de Cannes. Alors que la 70e édition s’ouvrira mercredi 17 mai, la plateforme américaine a obligé le festival à modifier son règlement. Netflix a deux films en compétition et une politique qui veut que ses films soient diffusés en ligne le même jour que leur sortie en salles. Mais la volonté du site de streaming se heurte à la règlementation française. @Franceinfo vous explique cette polémique. A lire aussi : Netflix appelle les festivals de cinéma (comme Cannes) à « changer » leur règle (@LExpress).

15 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 15 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Accélérationnisme

xLégende image. Anne de Vries, « Timetables », 2011, bois, métal, céramique, impression digitale

Comment une philosophie marginale prédit l’avenir dans lequel nous vivons. Le monde change à une vitesse vertigineuse – mais pour certains penseurs, pas assez vite. L’accélération est-elle une idée dangereuse ou parle-t-il de nos temps troublés ? (@guardian).

Qu’est-ce l’accélérationnisme ? Faut-il résister à l’accélération du monde ou au contraire l’embrasser ? En mai 2013, deux doctorants de la London School of economics publient un manifeste qui suscite un débat mondial. Leur but : sortir la gauche de son marasme actuel. Selon eux, tenter de résister à l’accélération de notre temps comme elle le fait ne sert à rien, celle-ci doit au contraire embrasser le mouvement, voire l’accentuer. « Si la gauche politique doit avoir un avenir, c’est dans la mesure où elle saura le mieux embrasser cette tendance accélérationniste refoulée. » #Accelerate. Manifeste pour une politique accélérationniste. (@franceculture). A lire le Manifeste accélérationniste de Srnicek Nick et Williams Alex. Ce vers quoi nous pousse l’accélérationnisme, c’est vers un avenir qui soit plus moderne, et d’une modernité alternative que le néolibéralisme est intrinsèquement incapable d’engendrer.

Accélérationnisme : et si demain on ne devait plus travailler ? Que signifie exactement « l’accélérationisme », cette mystérieuse théorie qui promet de réorienter le capitalisme afin d’en faire profiter non seulement les oligarques, mais également les masses ? Comment les accélérationnistes comptent-ils nous libérer du travail ? Pour le découvrir, rencontre avec Nick Srnicek, co-auteur de #AccelerateManifesto. (@cafebabel_FR).

A voir : Faster ? A propos du Manifeste pour une politique accélérationniste (@Bpi_Pompidou).  Faster ? A propos du Manifeste pour une… par Bpi_Centre_Pompidou

#IntelligenceArtificielle

L’Intelligence Artificielle au service de l’industrie 4.0… et de l’Homme ! L’industrie du futur est une réalité : les objets connectés font partie de notre quotidien. D’ici 3 ans, nous pourrons utiliser quelque 50 milliards de ces objets améliorés. Le monde se connecte par des machines, des environnements, des capteurs… Dans de nombreux secteurs d’activité, comme c’est le cas dans l’industrie, les technologies d’IA faible traitant des tâches verticales techniques dépassent l’Homme en termes d’efficacité. Grâce à des capteurs connectés, il est désormais possible d’anticiper des pannes sur des machines industrielles : Total, par exemple, fait ainsi d’importantes économies de maintenance en analysant les données de ses machines tournantes connectées. Sanofi a de son côté réussi à réduire ses coûts en digitalisant ses lignes de production de médicaments, et certainement pas au détriment de la qualité… L’utilisation d’outils de mobilité par les ouvriers est également gage d’efficacité sur l’ensemble de la chaîne de production. (@latribune).

#Cyberattaque

Sept questions sur une cyberattaque mondiale sans précédent. L’attaque, qui vient de s’achever, ne permet pas encore de tirer un bilan définitif. Selon Europol, 200.000 victimes ont été touchées dans plus de 150 pays. Elle comporte encore quelques zones d’ombre, sur l’origine et les motivations réelles des assaillants, notamment. Voici le point sur une opération sans précédent dans l’histoire. A lire aussi : Les failles inquiétantes en terme de cybersécurité de l’Italie (@LesEchos).

Cyberattaque mondiale : la situation « semble stable », selon Europol. Soulagement lundi matin. Alors qu’Europol, l’Office européen des polices, craignait dimanche 14 mai que le nombre de victimes du logiciel de racket WannaCry ne continue à croître, « lorsque les gens retourneront à leur travail lundi et allumeront leur ordinateur », il semblerait que la situation soit stabilisée. « Le nombre de victimes ne semble pas avoir augmenté et la situation semble stable en Europe, ce qui est un succès », a déclaré lundi matin à l’Agence France-Presse (AFP) le porte-parole d’Europol, Jan Op Gen Oorth. « Il semble qu’il y ait de nombreux responsables de la sécurité Internet qui ont fait leur travail durant le week-end et procédé aux mises à jour des logiciels de sécurité. » Même constat aux Etats-Unis, où le soleil se levait quelques heures plus tard. Selon Thomas Bossert, conseiller en sécurité intérieure de Donald Trump, interrogé par ABC, « pour le moment, la situation est sous contrôle ». (@Pixelsfr).

Cyberattaque : comment un jeune Anglais est devenu un « héros accidentel » « Désormais, je peux ajouter “a stoppé accidentellement une cyberattaque internationale” sur mon CV ». Dans un tweet humoristique publié samedi 13 mai, @malwaretechblog résume à merveille la situation. Cet Anglais de 22 ans a réussi, presque par hasard, à entraver la propagation du logiciel de racket qui s’est diffusé vendredi à grande vitesse, faisant plus de 200 000 victimes réparties dans 150 pays, selon les données d’Europol. Ce logiciel, appelé, WanaCrypt0r 2.0 chiffre les données présentes sur l’ordinateur infecté et exige, pour que le propriétaire puisse récupérer son contenu, une rançon d’un montant de 300 dollars. La rapidité inédite de sa diffusion, ainsi que l’importance de certaines organisations touchées, le système de santé britannique NHS, le constructeur automobile Renault ou encore l’opérateur espagnol Telefonica, ont généré une vive inquiétude vendredi. Jusqu’à ce que sa propagation soit brutalement freinée par @malwaretechblog, depuis hissé au rang de « héros accidentel » par la presse britannique. (@Pixelsfr).

#CyberGuerre

La militarisation du cyberespace. Les guerres ont subi au cours des siècles d’importantes transformations, tant dans la manière de les mener que dans les objectifs qui leur ont été assignés. L’affrontement armé, qu’il oppose des armées régulières ou des combattants irréguliers, est dépendant de nombreuses variables : le contexte dans lequel il s’inscrit, des facteurs culturels, capacitaires, organisationnels, par exemple. Mais les évolutions des sciences et technologies font sans doute partie des variables majeures qui ont le plus profondément impacté les guerres. Le XXe siècle fut celui de l’avènement de l’informatique et de la naissance de l’internet, qui ont reconfiguré la société mondiale, et les conflits armés. Plusieurs termes et expressions désignent ce que certains affirment être une révolution dans les affaires militaires : l’informatisation des forces, la guerre en réseau, la cyberguerre, le cyberconflit, la guerre dans le cyberespace ou encore la cyberdéfense. (@InaGlobal).

#Internet

« Recommandé pour vous » : les algorithmes, ennemis de la découvrabilité ? Le nombre de « data centers » de Google dans le monde est un mystère. Un chiffre est connu en revanche : 130 milliards de milliards de pages hébergées sur le World Wide Web et répertoriées par ces serveurs. Pourtant, l’immense majorité de ces contenus est destinée à rester ignorée, perdue dans les méandres de la toile. Car la première page de résultats de Google concentre 90% des clics des internautes, cannibalisant ainsi le trafic de milliards d’autres sites relégués aux oubliettes par PageRank, le très secret algorithme du moteur de recherche. Résultat : nous nous bousculons tous sur les mêmes sites, les mêmes plateformes, les mêmes contenus. Et pour les petits créateurs, vidéastes, musiciens ou encore auteurs qui postent leurs productions sur la toile dans l’espoir d’y rencontrer leur public, il devient de plus en plus difficile d’être découvert. Cette problématique, c’est celle de la « découvrabilité », un néologisme bien connu au Canada où les médias ont depuis longtemps saisi qu’elle était certainement le nouveau challenge des éditeurs. (@MetaMedia).

#Ville

Le territoire intelligent, un nouveau concept du développement urbain. La notion de Smart City s’applique à un territoire, plus adaptatif et plus efficace, dans lequel il s’agit d’améliorer la qualité de vie des citoyens à l’aide de technologies qui s’appuient sur un écosystème d’objets connectés et des services associés, sans oublier la participation indispensable des citoyens. (@villeintelmag).

#Transport

Toyota soutient un projet de voiture volante. Va-t-on pouvoir bientôt se rendre au travail à bord d’une voiture volante ? Le géant automobile japonais Toyota a décidé de participer au financement d’un projet de voiture volante développée par un groupe de jeunes ingénieurs qui rêvent que l’engin allume la flamme olympique des jeux de Tokyo en 2020. Ce groupe, né en 2012 sous le nom de Cartivator, a annoncé ce week-end avoir obtenu un soutien de 42,5 millions de yens (près de 345 000 euros) sur les trois prochaines années de la part de 15 compagnies du groupe Toyota, dont le constructeur lui-même. (@franceinfo).

#Service

Géolocalisé en 30 secondes: l’innovation des pompiers vannetais. Les pompiers de Vannes ont conçu un service web permettant aux victimes, d’un clic, de géolocaliser leur appel de détresse. Un gain de temps de dizaines de minutes, qui peut être déterminant. Les services de secours sont en train de l’adopter. Le capitaine Martin Deroide, chef du service opérationnel au SDIS 56, est un ancien développeur informatique. C’est pendant son temps libre qu’il a commencé à mettre au point Geoloc18_112, un service web qui permet d’activer, à la réception d’un appel, un service de géolocalisation. Lire la suite sur le blog Soyons smart! de @France3MidiPy.

#Planete

Le big data pour sauver les éléphants d’Afrique. Il y a urgence. La population des éléphants vivant dans les savanes d’Afrique a décliné de 30% entre 2007 et 2014. Comment agir et lutter plus efficacement contre le braconnage ? Le co-fondateur de Microsoft, Paul Allen, a mis en place un système qui permet aux rangers de mieux détecter les menaces, grâce à quantité de capteurs. Le salut de la savane grâce à la technologie ? (@usbeketrica).

14 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 14 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cyberattaque

xCe que l’on sait de la cyberattaque « sans précédent » qui frappe le monde (et Renault en France). C’est « un aperçu » de ce que pourrait donner une « cyber-apocalypse », juge l’expert en cybersécurité Varun Badwhar, au micro de SkyNews. Depuis vendredi 12 mai, une vague de cyberattaques « sans précédent », selon Europol, frappe une centaine de pays, affectant le fonctionnement de nombreuses entreprises et organisations, dont les hôpitaux britanniques et le constructeur français Renault. Elle a fait « plus de 75.000 victimes », selon un bilan provisoire communiqué par la police française. (@LObs). http://referentiel.nouvelobs.com/file/16063643-ce-que-l-on-sait-de-la-cyberattaque-sans-precedent-qui-frappe-le-monde-et-renault-en-france.jpg Légende image : Empreinte de main sur un écran d’ordinateur (PublicDomainPictures.net/CC0

Le ransomware ou rançongiciel, un petit commerce prospère. Selon les chiffres de Kaspersky Security Network, le nombre d’attaques de ce type a plus que quintuplé entre 2014-2015 et 2015-2016, passant de 131 111 à 718 536. D’après un rapport de MacAfee datant de mai 2015, « ces campagnes de demandes de rançon ciblent essentiellement des victimes dans des pays relativement riches, car elles sont les plus enclines à payer une rançon. » 7% des victimes versent la rançon, selon ce rapport. Les pirates se sont même organisés en un système de type coopératif pour se répartir la manne. Dissimulant leurs serveurs de contrôle dans le réseau Tor, ils s’associent autour d’un virus pour démultiplier leurs capacités d’envoi de spams, et se partagent les bénéfices. Il suffit de s’acquitter d’un droit d’accès. Sur un forum clandestin, un pirate affirme empocher chaque mois entre 8000 et 10 000 dollars, tout frais déduits. (@LExpress).

« Tout, dans ce scénario, fait penser à une attaque criminelle » Guillaume Poupard, le directeur de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, revient sur le « rançongiciel » qui a perturbé des dizaines de milliers d’ordinateurs dans près de cent pays depuis vendredi 12 mai. (@Pixelsfr).

# ObjetsConnectes

Le malware Persirai s’attaque à 120000 caméras IP. Par malchance, c’est le travail d’un spécialiste de la sécurité indépendant, Pierre Kim, qui est en quelque sorte responsable de cette attaque. Les pirates ont en effet utilisé son rapport sur les failles de sécurité des caméras IP, dans lequel il dévoile plusieurs vulnérabilités. Les hackers ont donc mis au point un malware exploitant ces failles pour s’attaquer à l’univers de l’IoT. Dans ce rapport, Pierre Kim prenait cas par cas 1250 modèles de caméras connectées et certaines failles revenaient systématiquement, les pirates ont donc exploité ces dernières de façon à ce que leur malware Persirai puisse se propager rapidement. Ce nom devrait vous faire penser à un autre malware ayant fait la « une » de l’actualité, il s’agit de Mirai. (@PresseCitron).

Microsoft mise sur le « edge computing » pour faire face à l’explosion des objets connectés. Après le « cloud computing », Microsoft a un nouveau « buzz word » : le « edge computing ». Lors de sa conférence pour les développeurs informatiques organisée mercredi à Seattle, le géant des logiciels a mis l’accent sur cette nouvelle technologie permettant aux objets connectés d’effectuer certaines tâches aujourd’hui accomplies par les data centers. La société tente de répondre à l’incapacité des fermes de serveurs à faire face à l’explosion des données à mesure que l’usage des capteurs se généralise . « Quand j’ai rejoint Microsoft en 1992, la totalité du trafic sur Internet était de 100 gigabytes par jour. Aujourd’hui, c’est 17,5 millions de fois ce montant… par seconde! », s’est exclamé Satya Nadella, le PDG de Microsoft, sur scène. Et ce chiffre va continuer d’augmenter de façon exponentielle avec le passage « d’un monde mobile-first à un monde où l’expérience utilisateur est distribuée sur différents appareils », a estimé Satya Nadella, en prenant l’exemple des assistants personnels, comme Cortana. Ce logiciel suit l’utilisateur sur ses différents appareils: son enceinte connectée à la maison, son smartphone dans sa voiture, son ordinateur au bureau… (@LesEchos).

#RealiteVirtuelle

The Enemy, l’innovation documentaire du reportage de guerre. A quoi servent les images sur la guerre et comment informer aujourd’hui ? Comment raconter la guerre ? Karim Ben Khelifa, reporter photo se pose ces questions tout le temps. Il y a répondu par des publications dans les médias, des expos photos. Il cherchait à aller plus loin, et toucher le public au plus intime. Non par voyeurisme ou goût du sensationnel. Il voudrait juste qu’on se souvienne de la paroles des combattants, ceux qui tuent et sont tués. Avec France Télévisions Nouvelles Ecritures et Camera Lucida, le MIT et l’ONF au Canada, il a donc conçu un dispositif en réalité virtuelle, avec casque et en déambulation. La guerre par ceux qui la font vraiment, plutôt que par ceux qui la pensent ou l’observent. (@franceinter).

#Internet

Etats-Unis : des cafés débranchent le Wi-Fi pour que les clients se parlent. A priori, proposer du Wi-Fi dans un café est une aberration. Le café n’est-il pas le lieu de sociabilité par excellence, où l’on se retrouve pour discuter, où l’on commente le résultat des élections, des courses, du dernier match de foot, accoudé au comptoir ? En Europe, oui. Mais dans les pays anglo-saxons, il est rare de voir un coffee shop sans des ordinateurs portables ouverts et des étudiants en train d’y travailler, ou de surfer sur Internet. Il y a, dans ces pays, du Wi-Fi dans chaque café. Au point que les usagers ne se parlent plus, selon certains gérants qui ont décidé de les supprimer. Depuis quelque temps, des initiatives pour limiter la présence des nouvelles technologies dans les cafés se multiplient en Amérique du Nord et en Angleterre. Le New York Times et la BBC ont récemment consacré des enquêtes au phénomène. (@Big_Browser).

#Ville

« Le maire, la Data et la Smart City ». Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris en charge de l’urbanisme, de l’architecture, des projets du Grand Paris, du développement économique et de l’attractivité, a accordé une interview à @ghislaindelabie (@OuiShare) dans le cadre des explorations DataCités et Mobility as Networks. Ce sujet sera abordé lors du prochain Ouishare Fest (5 -7 juillet 2017)

#IntelligenceArtificielle

Minori Takechi, un jeune entrepreneur japonais, a mis au point un robot virtuel d’assistance personnel, avec lequel il est possible de construire une relation émotionnelle. Il explique au Japan Times : « Ma vision est un monde où les gens peuvent partager leur quotidien avec leurs personnages de fiction préférés. Nous vivons dans une ère où toutes sortes de robots commencent à s’installer dans nos maisons. Mais la plupart sont inorganiques et mécaniques ; je doute que les gens vont vouloir communiquer avec quelque chose comme cela ». (@lesclesdedemain).

#LiensVagabonds

La course aux assistants intelligents s’accélère. A retenir cette semaine : – La BBC doit se réinventer pour une nouvelle génération ; – Le NYTimes a plus que doublé ses revenus numériques en 6 ans ; – El Pais s’associe à Amazon Prime pour distribuer ses journaux en 2 heures ; – Une vague de bots dans les newsrooms ; – Protéger sa vie numérique en 8 étapes faciles. (@Metamedia).

#IntelligenceArtificielle

« Les ordinateurs peuvent évoluer à la manière darwinienne ». Pierre Collet a mis au point dans son laboratoire à l’université de Strasbourg, Le Campus numérique des systèmes complexes, des « moteurs évolutionnaires » qui permettent aux ordinateurs de créer des objets industriels plus performants que ceux élaborés par des ingénieurs. Entretien avec un chercheur passionnant. (@LObs).

13 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 13 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xUne intelligence artificielle pourrait comprendre la langue des dauphins d’ici 2021. Les intelligences artificielles sont déjà capables de comprendre les êtres humains — au risque d’hériter parfois de préjugés racistes ou sexistes. Or, le langage humain est loin d’être le seul champ d’exploration de l’IA pour le futur. Qu’en est-il du langage des animaux ? Pourrait-on imaginer qu’une machine parvienne un jour à les comprendre ? C’est en tout cas le projet porté par une startup suédoise, Gavagai AB, spécialisée dans les technologies d’apprentissage du langage. Elle a notamment développé une forme d’intelligence artificielle capable de traiter « des données linguistiques non structurées en grande quantité ». (@Numerama). A lire aussi : Une intelligence artificielle va bientôt comprendre la langue des dauphins  (@papergeek).

La promesse du big data. Avenir de l’IT : L’intelligence artificielle est un sujet brûlant, mais que recouvre-t-elle ? Bientôt, la capacité des machines à obtenir une meilleure compréhension du monde réel deviendra monnaie courante, dans tous les aspects de notre vie personnelle et professionnelle. La récente explosion de l’intérêt pour l’intelligence artificielle ne vous aura certainement pas échappé et vous l’aurez probablement vue à l’œuvre également, sous la forme des assistants intelligents de téléphones ou sous forme d’appareil indépendant. Bientôt, la capacité des machines à obtenir une meilleure compréhension du monde réel deviendra monnaie courante, dans tous les aspects de notre vie personnelle et professionnelle. Toutefois, la question qui se pose ici est de savoir comment l’utiliser dans votre entreprise. (@zdnetfr).

# RealiteVirtuelle

Bien moins chers, les casques pour smartphones cartonnent. On pensait Sony grand gagnant du match des casques de réalité virtuelle, c’était sans compter sur la concurrence venue directement du segment « smartphone ». Après s’être inscrit très largement en tête des ventes en 2016 avec plus de 5 millions d’exemplaires, le très accessible Google Cardboard – il est commercialisé 20 euros sur le site de Google, devrait se voir reléguer à la deuxième place en 2017 derrière le Samsung Gear VR, selon des prévisions du cabinet d’études IHS Markit parues début mai. Malgré un tassement prévu de ses ventes, le casque du Sud-coréen, uniquement compatible avec des smartphones de ce constructeur, devrait ainsi être le plus acheté dans le monde cette année, avec des projections autour de 4,12 millions d’unités vendues (-9,6%). Après avoir utilisé son casque comme argument marketing pour vendre des pré-commandes de son Galaxy S7 l’an passé, le numéro un mondial des smartphones mise « sur une approche plus ciblée » pour le lancement de son Galaxy S8, abandonnant l’offre en Europe, explique IHS Markit dans sa note. Sortie à la mi-avril, la nouvelle version du Gear VR s’accompagne d’un contrôleur à une main et d’une montée de prix (130 dollars), ce qui devrait contribuer au recul des ventes, sans pour autant peser sur le chiffre d’affaires de Samsung. (@latribune).

#Sante

C’est ma santé. Des assistants informatiques entrent à l’hôpital auprès des médecins. C’est une révolution qu’annonce le Quotidien du médecin dans son édition du mardi 9 mai. Des assistants informatiques entrent à l’hôpital pour aider les médecins à établir un diagnostic. Aujourd’hui pour établir un diagnostic, les médecins doivent prendre en compte de plus en plus d’informations. Il y a tellement de données que le cerveau a du mal à faire la synthèse, du coup l’intelligence artificielle peut prendre le relais. Parmi les modèles les plus avancés, celui proposé par IBM. Le système comprend le langage naturel et peut agréger une foule de données pour apporter une réponse. Le premier secteur sur lequel les ingénieurs d’IBM ont travaillé est la cancérologie. Le système est capable de recommander un protocole de soins en partant des données de l’imagerie médicale, des résultats des différents examens du patient et des caractéristiques génétiques de sa tumeur. Selon le cancer diagnostiqué, le système peut aussi proposer au patient de participer à une étude clinique qui est en cours de recrutement. (@franceinfo).

Cette technologie assure une prise de sang réussie du premier coup. Savoir où piquer ? Le leitmotiv de toute infirmière qui se respecte. La société Christie Medical s’est penchée sur ce créneau et inventé une technologie qui permet d’éclairer distinctement les veines d’un patient. VeinViewer Vision2, l’imagerie vasculaire devient simplissime. Il s’agit de donner la meilleure image du système vasculaire de son patient au praticien. Et donc, éradiquer (ou du moins tenter de le faire) les risques de ratage. (@usinenouvelle).

#Ville

Grand-messe autour de la Smart City. Résilience, innovation urbaine, mobilité future… Ce sont quelques-uns des thèmes phares de la 2ème édition du Smart City Expo. A l’instar de Mexico, Buenos Aires, Istanbul et Kyoto, Casablanca sera en 2017 l’une des étapes du Smart City Expo World congress, une série d’événements dédiés aux villes intelligentes et durables dans le monde. Ce rendez-vous annuel, qui se tient les 17 et 18 mai à Casablanca, se veut un évènement incontournable de développement des territoires au Maroc. L’objectif étant d’enclencher une «mutualisation des compétences entre tous les acteurs du territoire: collectivités, entreprises privées, société civile, citoyens», selon les organisateurs, en l’occurrence Casa Events & Animation, en partenariat avec Fira de Barcelona. L’évènement consiste à mettre en place des solutions technologiques, sociétales et organisationnelles afin de promouvoir la mobilité durable, la construction intelligente, l’écologie et la gestion des infrastructures en vue de faciliter la vie des citadins. (@Leconomiste_).

Les stratégies smart city gagnent en maturité. La ville intelligente aurait-elle dépassé le stade des pionniers ? Révélant qu’une collectivité sur deux a entamé une réflexion sur la smart city, une étude La Gazette, m2oCity, effectuée du 23 mars au 13 avril, permet de le penser. Près de la moitié des répondants ont élaboré une stratégie de ville intelligente ou comptent le faire, même si 15% seulement ont engagé des projets concrets. Des chiffres qui pourraient présager une large progression des projets à court terme, estiment les auteurs de l’étude. Sans surprise, les structures les plus importantes, en taille de population, sont les plus avancées : 28,6% des collectivités de plus de 50 000 habitants et 37% des intercos peuvent se targuer de réalisations concrètes. A l’inverse, plus de la moitié des communes de moins de 10 000 habitants n’ont pas l’intention de se lancer. (@Lagazettefr).

Les villes intelligentes pourraient être un cauchemar. Concept aux définitions mouvantes, la ville intelligente « [repose] sur des appareils interconnectés pour fluidifier et améliorer les services municipaux en se basant sur des données détaillées en temps réel », selon une définition du Harvard Business Review. On estime que le nombre d’appareils connectés dans les villes intelligentes atteindra les 2,3 milliards cette année. Ces appareils peuvent être utilisés pour réduire l’énergie utilisée dans les lampadaires, réguler la distribution de l’eau… Mais leur omniprésence fait de ces villes connectées le paradis des hackers, et elles pourraient vite devenir un cauchemar pour la sécurité. Si un hacker prend contrôle du réseau d’une ville intelligente, toute la programmation peut être déstabilisée, comme à Dallas, au Texas où des hackers ont fait résonner les 158 sirènes d’urgence de la ville le 8 avril dernier. (@expressbe_fr).

#Consommation

Blockchain, garantie de transparence pour le consommateur. Blockchain. En dehors du cercle des férus de nouvelles technologies, le terme est mal connu, associé à un dispositif complexe et opaque, quand il n’est pas réduit à son application dans la sphère financière et spéculative, sous la forme du Bitcoin (une monnaie virtuelle). Pourtant, comme l’expliquent Donald et Alex Tapscott, dans leur ouvrage Blockchain Revolution : how the technology behind Bitcoin is changing money, business and the world, paru l’an dernier, la Blockchain est une technologie révolutionnaire et incroyablement riche. Ses applications s’étendent bien au-delà du Bitcoin. Dans un futur proche, elle pourrait changer radicalement le management de la chaîne de valeur, transformant en profondeur le commerce et l’acte d’achat. (@latelier).

Tout d’abord, qu’est-ce que la Blockchain ? Selon la définition qu’en donne Donald Tapscott, « La Blockchain est une base de données distribuée. Un gigantesque tableur réparti entre des millions d’ordinateurs. » La Blockchain est donc une technologie de stockage et de transmission de l’information. Elle repose sur plusieurs caractéristiques essentielles. La Blockchain est décentralisée : l’information n’est pas stockée dans un serveur central, mais figure simultanément sur l’ensemble des ordinateurs participant au réseau. Elle est publique et transparente, puisque l’information est consultable à n’importe quel moment, par n’importe qui. Enfin, point ne qui découle des deux précédents, la Blockchain est sécurisée. En effet, chaque modification apportée à la base de données doit être approuvée et vérifiée par une communauté de pairs, appelés “mineurs”, chargés d’empêcher toute tentative de fraude. Une fois la modification approuvée, la base de données est automatiquement mise à jour sur l’ensemble des postes du réseau, et chacun peut donc la consulter librement. Il est également possible, à chaque instant, de retracer l’historique de l’ensemble des modifications apportées à la base de données depuis sa création.

#Media

Intelligence artificielle : le Gong de fin pour les agences média ? C’est la question sérieuse que l’on peut se poser en regardant le cas d’étude d’une marque de fruits, Dole, et l’utilisation d’une Intelligence Artificielle : Albert. Mais qu’est-ce qui nous fait dire que cette IA peut sonner la fin des agences média ? Tout d’abord, Albert (Einstein ?) est une plateforme d’intelligence artificielle développée par Adgorithms. L’outil couplé d’une IA a pour objectif de faciliter les prises de décision et la rentabilité des campagnes marketing digitale. L’achat média, ciblage d’audiences, A/B testing ainsi que l’analyse et la recommandation d’opportunités sont des missions d’Albert. En mentionnant le nom de l’intelligence artificielle Albert, nous pensons immédiatement aux autres IA comme Einstein de Salesforce ou encore Watson d’IBM. Si cette dernière fait beaucoup parler d’elle, en s’affichant même à travers des spots publicitaires sur BFM TV, Watson d’IBM est plus connu pour des actions de communication et des « prouesses technologiques ». L’exemple même serait de citer le trailer réalisé par l’IA Watson. Ce qui distingue aujourd’hui l’IA Albert, c’est son utilisation concrète et pragmatique, comme se veut être le marketing. (@Siecledigital).

#Cyberattaque

Une cyberattaque massive bloque des ordinateurs dans des dizaines de pays. Royaume-Uni, Russie, Espagne, Portugal, France, Mexique… Vendredi 12 mai, des dizaines de milliers d’ordinateurs, dans au moins 99 pays, ont été infectés par un logiciel malveillant bloquant leur utilisation, dans ce qui semble être l’une des plus importantes campagnes de diffusion d’un logiciel de ce type depuis des années. Outre-Manche, c’est le système de santé qui a été largement perturbé par ce virus informatique. Examens médicaux annulés ou perturbés, communications téléphoniques affectées, accès aux données bloqués… « Oops, vos fichiers ont été encodés », signale l’écran parasite, qui exige le paiement de 300 dollars (275 euros) sous peine d’effacement des contenus. Selon le NHS, qui a ouvert une enquête, l’attaquant a utilisé WannaCry, un virus de type « ransomware » (« rançongiciel ») qui se diffuse par le biais des courriels mais qui n’aurait pas pu accéder aux données personnelles des patients. L’attaque aurait été renforcée par l’utilisation d’Eternal Blue, un outil de piratage mis au point par les services de renseignements américains et qui aurait été volé à l’Agence nationale de sécurité (NSA), affirme le quotidien britannique Financial Times. Il facilite la dissémination du virus à travers les systèmes de partage de fichiers couramment utilisés par les entreprises et les administrations. (@LeMondefr).

L’équipe Macron revisite la technique du « pot de miel ». « Créer du brouillard ». Pour contrer ceux qui voulaient divulguer les vérités de campagne de leur candidat à l’élection présidentielle, les équipes numériques d’Emmanuel Macron ont tenté de noyer les attaquants sous des « faux ». Invité de France Inter jeudi 11 mai, Mounir Mahjoubi, directeur de la campagne numérique d’En Marche, a expliqué avoir créé « plusieurs dizaines de milliers » de fausses adresses e-mail et faux courriels aux noms des salariés et militants référents du mouvement du Président élu. L’objectif était que les hackers qui parvenaient à s’introduire sur les comptes e-mails d’En Marche perdent du temps à étudier des documents postiches attachés à des messages inventés de toutes pièces. Il fallait aussi introduire un doute dans leur esprit quant à la véracité des données volées. (@EchosBusiness).

12 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 12 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

Le nombre de lois pour lutter contre le réchauffement climatique a explosé en 20 ans Donald Trump vs 1 200 lois de par le monde pour lutter contre le réchauffement climatique. La prestigieuse London School of Economics a établi un bilan, mardi 9 mai, du corpus législatif de 164 pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et combattre les conséquences du changement climatique, notamment dans les pays en voie de développement. En 2017, il existe 20 fois plus de textes légaux qu’en 1997, lors de la signature du protocole de Kyoto, souvent considéré comme l’acte fondateur de l’effort international pour réduire les émissions de gaz carbonique. Entre 1999 et 2009, plus de 100 lois par an ont été adoptées pour renforcer l’arsenal légal. (@MashableFR). Légende image : Les événéments climatiques extrêmes comme les inondations de février 2017 en Indonésie sont imputés aux rechauffement climatique. Photo STR/AFP.

#Ville

« Kigali est aujourd’hui une capitale totalement connectée à Internet ». Kigali, la capitale d’un pays métamorphosé depuis la fin du génocide en 1994 accueille du mercredi 10 mai au vendredi 12 la conférence numérique Transform Africa qui sera consacrée aux Smart Cities africaines. Près de 4 000 délégués viendront des dix-huit pays d’Afrique membres de l’alliance Smart Africa, une initiative voulue par le président du Rwanda Paul Kagamé afin de renforcer le poids du numérique dans le développement économique du continent africain. Entretien avec Jean Philbert Nsengimana, le ministre de la jeunesse et des nouvelles technologies, pour qui le Rwanda, qu’il qualifie de « start-up nation à l’africaine », est aujourd’hui prêt à exercer un leadership sur le continent en prenant la tête d’un mouvement africain des villes intelligentes. (@LeMondefr).

Tout seul, le numérique ne rendra pas la ville plus intelligente ! A en croire beaucoup d’experts, la donnée figure parmi les ingrédients miracles qui rendent la ville plus intelligente. François Bellanger, fondateur de Transit City, une société de conseil spécialisée dans le secteur de la ville s’inscrit d’emblée en faux sur ce sujet. Pour lui, les villes sont intelligentes depuis des milliers d’années. « Cette idée que l’intelligence ne se réduit qu’aux données est insupportable. C’est tout le discours marketing d’entreprises telles Cisco, Orange, Microsoft et IBM qui essayent de nous faire croire que ce qui a de la valeur c’est la donnée. Mais ce à quoi prétend répondre ces entreprises est très limité. Cela ne se résume qu’à de la gestion technique d’infrastructures. Attention, je ne dis pas que la donnée ne va rien changer. Demain seul le numérique permettra de régler certains enjeux ». Pour cet expert, l’intelligence vient surtout en amont. Il faut d’emblée réfléchir aux programmes portés sur les logements, les modes de déplacement, les services publics ainsi que l’aménagement de l’espace, etc. (@BFMBusiness).

La Caisse des dépôts va financer des expérimentations smart city à Toulouse. La Caisse des dépôts, institution financière publique, soutient le déploiement de certains projets prioritaires du territoire toulousain, dont la smart city. Trois questions à Thierry Ravot, directeur Occitanie de l’établissement. (@LaTribuneTlse).

#Transport

#Transport : SeaBubbles lève 10 millions d’euros pour produire un deuxième prototype plus rapide. La startup doit développer un deuxième prototype de bulle volant sur l’eau, à haute vitesse cette fois. SeaBubbles marche sur l’eau ! A peine cinq mois après une levée de fonds de 3 millions d’euros, la startup vient de boucler un nouveau tour de table de 10 millions d’euros, auprès du Fonds d’investissement Maif Avenir, qui avait déjà participé à la précédente levée. « La confiance renouvelée de Maif dans le projet SeaBubbles est un signal fort qui va nous permettre d’accélérer encore plus notre développement, et offrir ainsi aux villes et aux citadins un écosystème de mobilité innovant, accessible et durable », estime Alain Thébault, co-fondateur de SeaBubbles. (@bymaddyness). A lire : Sea Bubble: Première sortie de ces taxis volants à Paris cet été. (@20minutes).

#IntelligenceArtificielle

La sécurité au travail, sixième sens de la robotique. Les robots sont devenus au fil des mois, des technologies de plus en plus sensorielles grâce à leurs capteurs capables de mimer les sens humains. La vue a été historiquement le premier sens que l’homme lui a doté. A cela, sont venus s’ajouter tour à tour, le toucher, l’ouïe, l’odorat et le goût. A ces 5 sens primaires, l’entreprise Veo Robotics souhaite ajouter à la robotique un sixième sens dans un contexte de demande croissante par les industries d’une collaboration homme-machine. Pas de lecture dans les pensées au programme. Il s’agit du sens de la sécurité au travail. En d’autres termes, Veo Robotics veut doter le robot d’une conscience spatiale aiguë de l’environnement de travail. Soit une vision à 360° aidée de caméras, qui intègre tout objet, obstacle, et toute personne. Le robot est ainsi capable d’analyser et de différencier les zones de travail sûres des zones à risque. Et dans le cas d’une anomalie détectée, la machine est programmée pour ralentir ou s’arrêter selon les cas. Pour Patrick Sobalvarro, ingénieur au MIT : « Une interactivité construite dès le départ entre l’homme et la machine vaut mieux que toutes les barrières du monde. » (@latelier).

#Internet

Xaphir, un nouveau moteur de recherche français à la poursuite de Google. Presque vingt ans après la naissance de Google, en 1998, il reste toujours des courageux pour vouloir concurrencer le géant de la Silicon Valley. Après Qwant, un autre moteur de recherche français, baptisé Xaphir, a discrètement été mis en ligne fin mars. « Google et ses alternatives, Baidu, Bing ou Yandex utilisent le PageRank, qui consiste à faire remonter les pages les plus populaires. L’utilisateur est enfermé dans une bulle de la connaissance qui l’empêche, par exemple, de voir qu’Arsenal n’est pas seulement un club de foot », explique Eric Mathieu, son PDG fondateur. Xaphir est la contraction de la lettre « x » qui désigne l’inconnue en mathématiques et du saphir, la pierre précieuse, mais aussi le nom d’un livre de la connaissance qui, selon « une légende très ancienne », aurait été remis aux hommes par l’Eternel, précise l’entrepreneur. Ce moteur d’un nouveau genre entend ouvrir à l’internaute les portes du monde en lui offrant, pour chacune de ses demandes, des résultats de recherche très diversifiés. (@Pixelsfr).

#Television

Le gouvernement israélien débranche la radiotélévision publique. Sans préavis, la première chaîne de la télévision publique israélienne a définitivement cessé d’émettre mardi 9 mai au soir. Au même moment, Kol Israël, la France Inter de l’Etat hébreu, annonçait que ses programmes prendraient fin le lendemain, et que la radio publique ne diffuserait plus que de la musique, entrecoupée d’un petit bulletin d’information à chaque top horaire. C’est donc de manière aussi inattendue que violente que se sont éteintes les voix de la Rechout Hachidour, la radiotélévision publique israélienne, dont Benyamin Nétanyahou et ses ministres voulaient la peau. « Pour la réformer », selon leur entourage. « Parce qu’ils la trouvaient persifleuse, incisive et indocile », rétorquent les syndicats de journalistes. En lieu et place de l’institution défunte apparaîtra une nouvelle structure censée prendre l’antenne à partir de lundi. Mais ces radios et chaînes de télé ne diffuseront pas d’informations. Elles seront traitées par un nouvel organisme aux contours extrêmement flous. Tout ce que l’on sait, c’est que le gouvernement y aura des représentants. Au cœur de Tel-Aviv, à proximité de l’état-major de l’armée et du centre commercial Sarona, on pouvait croiser mercredi après-midi d’anciens techniciens et présentateurs de la Rechout Hachidour en état de choc. Certains tournaient en rond dans le jardin public, d’autres étaient attablés face à un café déjà froid. (@libe).

En s’offrant la Ligue des champions, SFR change la donne dans la télé payante. Sur le front des contenus, SFR a frappé très, très fort. Le groupe de Patrick Drahi vient de rafler les droits exclusifs de la Ligue des champions et de sa petite sœur, la ligue Europa, pour la période 2018-2021. Dans un communiqué, l’opérateur au carré rouge précise qu’il couvrira « les deux compétitions dans leur intégralité ». Ce qui représente 343 rencontres, depuis les matchs préliminaires jusqu’aux finales. Pour mettre la main sur ces compétitions prestigieuses, SFR a, une fois encore, signé un chèque faramineux. Pour ces deux épreuves, l’opérateur va payer quelques 370 millions d’euros par saison. Ce qui représente une sévère inflation du coût de ces droits, qui ont plus que doublé par rapport au précédent appel d’offres. En déboursant autant d’argent, SFR a aussi découragé ses rivaux Canal+ et beIN Sports, qui diffusaient jusqu’alors ces compétitions phares. (@latribune).

#Politique

Interview Axel Dauchez – Make.org : la CivicTech pour transformer la société. On pourrait présenter Make.org comme un « agora numérique ». Ancrée dans la vague de la CivicTech, cette start-up co-fondée par Axel Dauchez (ex-Publicis, Deezer, Tequila Interactive…) exploite une plateforme de discussions multi-thématiques pour faire émerger des idées et « transformer la société ». Un projet ambitieux mais ancré dans l’air du temps. Surtout vu de France après une campagne présidentielle ahurissante qui s’achève. Make.org se positionne comme « une plateforme de lobbying citoyen qui donne à chacun le moyen d’émettre et partager des solutions afin de répondre aux enjeux de politique locale, nationale et européenne. » Axel Dauchez dévoile en exclusivité la prochaine initiative pour couvrir les élections législatives. Une nouvelle échéance électorale qui entraînera une recomposition de la classe politique. Un an après son lancement, l’équipe (une quarantaine de collaborateurs) s’étoffe progressivement avec l’arrivée de trois nouveaux responsables : Alicia Combaz (Chief Product Officer), Samuel Bernard (Chief Technology Officer) et Nicolas Vignolles (Lobbying Action Manager). Entretien avec le fondateur de Make.org, un dirigeant « touche-à-tout » qui aborde un sujet grave (comment regénérer la démocratie à l’ère numérique ?). Tout en symbolisant une vague porteuse dans le monde. (@itespressofr).

#Planete

« Quantified planet » : quand l’état du monde est surveillé en temps réel. « Le bon sens est la chose au monde la mieux partagée : car chacun pense en être bien pourvu », disait entre autres choses René Descartes. Avec un algorithme capable de déterminer le rendement des 3 millions de kilomètres carré américains de champs de maïs avec 99% de pertinence, le bon sens n’est plus le seul à compter lorsqu’il s’agit de se faire une idée du monde… Ce qui nous amène à nous demander : la Terre serait-elle finalement résumable à des bits d’information ? Lorsque l’information disponible remplit cinq pétaoctets de données (cinq millions de milliards d’octets), la question apparaît plus que légitime… Ce nombre, nous apprend Fast Company, correspond à l’archive accessible à la start-up nord-américaine Descartes Labs, qui prétend l’utiliser pour évaluer l’état du monde et quantifier son évolution, passée et à venir : étendue de la déforestation, plantation de nouveaux champs, ouverture de parcs éoliens, prévision sur les besoins alimentaires, apparition des sécheresses, etc. L’archive disponible, qui correspond à des images satellitaires, issues de la NASA, de son équivalent public européen ou d’autres sociétés satellitaires privées, inclut des images datant d’à peu près quatre décennies et grandit, évidemment, à chaque instant. (@Rslnmag).

#Piratage

Des sites de médias français indisponibles à cause d’une attaque informatique. Le Figaro, Le Monde, L’Obs, FranceTélévisions, 20 Minutes… Plusieurs sites de grands médias français ont été indisponibles mercredi après-midi une première fois, durant une quarantaine de minutes. Une seconde vague de panne a débuté vers 16h30 et a été résolue 45 minutes plus tard. En cause, une attaque informatique ayant frappé le prestataire technique Cedexis. Cette entreprise française développe des solutions pour rediriger le trafic Web et réduire le temps de chargements des sites. Elle a été ciblée par une «forte attaque par déni de service» (ou DDOS), a-t-elle annoncé sur Twitter. Ce type d’attaque consiste en l’envoi d’un très grand nombre de requêtes vers un site Internet ou un intermédiaire afin de le rendre indisponible, généralement par des armées d’ordinateurs fantômes (botnets). «Trois de nos cinq réseaux anycast [qui permettent de rediriger des données vers un serveur, NDLR] sont touchés», a précisé l’entreprise sur Twitter. Contactée par le Figaro dans l’après-midi, Cedexis était injoignable. (@FigaroTech). A lire aussi : Quelles différences entre une attaque DoS et une attaque DDoS ? (@Rslnmag).

#Fraude

Une fraude de plus en plus cyber. « La fraude au faux virement ? J’ai encore eu trois tentatives au cours de la semaine dernière ». De fait, comme ce trésorier d’ETI blasé sur le sujet, beaucoup de financiers d’entreprise ne considèrent désormais que les tentatives de fraudes au « faux président », au « faux fournisseur », voire « au faux client » font partie du quotidien. Selon l’édition 2017 de l’étude sur la « fraude et la cybercriminalité » réalisée par la DFCG et Euler Hermes (1), 81 % des entreprises ont été attaquées au cours de l’année passée. C’est un peu moins que l’an dernier… mais il n’y a, pour autant, pas de quoi se réjouir : « Nous pensons que certaines tentatives de fraudes sont devenues tellement courantes aujourd’hui qu’une partie des responsables n’en fait plus grand cas », indique Sébastien Hager, responsable souscription assurance fraude chez Euler Hermes. (@EchosBusiness).

11 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 11 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Image

xLégende image : La Bretagne sans fard ! Kermorvan, Le Conquet, (Finistère). Photo de Yann Quiviger (@BreizhOfficiel).

#Television

France Télévisions se dote d’une plate-forme vidéo unique. Une plate-forme unique pour tous les contenus vidéo du groupe. C’est ce que crée ce mardi France Télévisions avec son nouveau portail france.tv. Cet espace unique regroupera le direct, le replay (aujourd’hui sur Pluzz), la vente à l’acte (actuellement sur Pluzz VàD), mais aussi des contenus exclusifs n’ayant pas vocation à être diffusés à l’antenne, ou encore des vidéos dévoilées en avant-première. « L’idée est de rassembler tous nos contenus au même endroit pour leur donner plus de visibilité et les rendre plus accessibles pour l’utilisateur », explique la direction de groupe public. Le tout, en mêlant le linéaire avec le non linéaire, et le gratuit avec le payant. (@LesEchos).

#Video

Vers le lancement imminent de séries Facebook ? Facebook va-t-il s’attaquer pour de bon à la production de contenus ? C’est ce que croit savoir Business Insider, qui affirme que le réseau social a pour projet de lancer ses toutes premières séries, dès la mi-juin, via sa Facebook TV. Et selon le site américain d’informations économiques, les investissements de la firme de Mark Zuckerberg dans la production de contenus s’annoncent massifs, avec pas moins de 24 projets de séries différents. Ces shows, qui iraient des formats web, très courts (cinq à dix minutes), aux séries plus classiques à gros budget, seraient pour certains déjà en production, sous la tutelle de Ricky Van Veen, cofondateur du site humoristique CollegeHumor.com. (@LExpress).

# Presidentielle2017

Cinquante-cinq millions de tweets (et beaucoup de fake news) échangés. Entre le 18 mars, date de l’annonce du nom des candidats, et le soir du second tour de la présidentielle, pas moins de 54,8 millions de tweets concernant l’élection ont été postés. C’est du moins le chiffre qu’a donné Twitter, avant de lister les hashtags les plus mentionnés. Parmi eux, le classique #présidentielle2017 arrive en tête, suivi de près par #Macron. On trouve ensuite deux mots-clés en rapport avec le débat de l’entre-deux-tours, qui avait opposé Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui a généré à lui-seul plus de 3 millions de tweets (contre 1,6 pour le débat à onze du premier tour).  (@LExpress).

#Piratage

MacronLeaks : comment En Marche a anticipé les piratages. La meilleure défense, c’est l’attaque. En vertu de ce principe, l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, victime de piratage à plusieurs reprises ces derniers mois, avait préparé des dispositifs pour tromper les hackers. Des subterfuges étonnants de simplicité qui ont permis de ralentir les pirates informatiques, comme le raconte le New York Times. Les signaux étaient au rouge depuis plusieurs mois. De par son inclination pro-américaine, le probable futur président de la République était une cible pour les services russes. Plusieurs fois pendant la campagne, les équipes du leader d’En Marche ont de fait été visées par des cyberattaques. Des tentatives – plus ou moins fructueuses, lancées par les mêmes hackers que ceux qui ont visé la candidate américaine Hillary Clinton en 2016, comme l’a révélé un rapport de la société de sécurité informatique Trend Micro. Juste avant le second tour, le favori des sondages a même été visé par une opération massive de phishing, autrement dit l’hameçonnage de données de dizaines de boîtes mails. Baptisée #MacronLeaks, l’opération a permis la révélation de documents internes à l’équipe d’Emmanuel Macron. Le piratage, parmi lesquels ont été insérés de faux grossiers, avaient pour objectif de déstabiliser le candidat. Deux jours plus tôt, une première salve avait cherché à faire croire à l’existence d’un compte caché aux Bahamas. (@LesEchos).

#LibreAcces

Après deux ans de négociations entre ses héritiers et l’université de Montpellier, les notes du génial mathématicien Alexandre Grothendieck arrivent sur Internet. La publication en libre accès sur https://grothendieck.umontpellier.fr/ des 18 000 documents écrits inédits laissés par celui qui était l’un des meilleurs mathématiciens de la planète. Il est mort en 2014 à l’âge de 86 ans en Ariège, après avoir vécu en ermite pendant près de 25 ans. Pour Jean Magloire, maître de conférence à l’université de Montpellier et ancien élève d’Alexandre Grothendieck, « des mathématiciens vont avoir des réponses à des questions qu’ils se posent depuis longtemps. Par exemple, la géométrie algébrique, cela peut être utilisée en cryptologie pour sécuriser les échanges informatiques. C’est un enjeu majeur, considérable ! » A écouter : L’héritage d’Alexandre Grothendieck (@FranceCulture).

#Actualite

La fin du french bashing ? Par Benoît Raphael, expert @FrenchWeb .On finit toujours par s’habituer à tout. Mais quand même. Arrêtons nous une seconde, puisque nous nous sommes donnés le droit de relever la tête. Il y a un an: cette image d’un Emmanuel Macron seul, porté par l’hymne européen, marchant vers la pyramide du Louvre et son destin de président de la République, personne n’y aurait cru. Un jeune. Issu d’aucun parti. Que personne ne connaissait deux ans plus tôt. Je ne suis pas politologue, plutôt «internetologue», donc j’avais posé la question en mars 2016: «un président surprise, c’est possible?» « Beaucoup m’ont dit: 2017, c’est peut-être trop tôt (…) Ce que je sais, c’est que le phénomène de la désintermédiation est un facteur d’accélération et de surprise. Et puis quand je regarde ce qui arrive je me demande: ok, c’est trop tôt. Mais en 2022, est-ce qu’il ne sera pas trop tard ? »

#IntelligenceArtificielle

Buzz Word Du Moment Ou Vrai Nouveau Sujet ? L’intelligence artificielle est la discipline scientifique qui vise à donner à une machine la capacité de réaliser des tâches intellectuelles complexes qui étaient, jusqu’à récemment, dévolues à l’homme. L’intelligence artificielle met en relation des informations reçues pour en déduire une autre, dont la « forme » est connue : une décision choisie parmi plusieurs possibles, un mot reconnu à partir de la voix, etc. Elle révolutionne de nombreux domaines et enrichit des fonctionnalités telles que la reconnaissance visuelle, la reconnaissance d’émotions sur des visages, la traduction de textes ou encore la transcription d’enregistrements musicaux sous forme de partition. L’enthousiasme suscité par toutes ces réalisations doit être tempéré : nous sommes encore loin d’une intelligence artificielle qui « réfléchit ». Certaines intelligences artificielles sont capables d’une part de création (composer un morceau de musique dans le style de Mozart), mais ne sortent pas du cadre prédéfini. Alors Buzz word ou vraies évolutions dans l’IA ? A lire : Les six Spécialistes De L’intelligence Artificielle Et Du Machine Learning Dans Le Monde (@forbes_fr).

Comme les humains, les robots du MIT peuvent maintenant s’apprendre des choses entre eux. Pour enseigner une tâche précise à un robot, il existe actuellement deux techniques : le programmer informatiquement pour cette tâche, ou faire une démonstration (par l’homme) que la machine observe et reproduit. Les chercheurs du Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory (CSAIL) du MIT ont alors développé une nouvelle méthode d’apprentissage des robots, appelée C-LEARN. Cette méthode pourrait avoir des conséquences d’envergure : des personnes sans aucune formation en programmation informatique pourraient facilement enseigner de nouvelles fonctions aux robots, et ces derniers pourraient ensuite transmettre eux-mêmes ces méthodes à d’autres machines. A lire aussi : Un homme a attaqué un robot de surveillance et l’humanité sera probablement un jour jugée pour ça (@MashableFR).

#Police

En Angleterre, la police de Durham s’équipe d’un programme d’intelligence artificielle. La police de Durham, une ville de 50 000 habitants du nord-est de l’Angleterre, va bientôt s’équiper d’un programme d’intelligence artificielle, rapporte mercredi 10 mai la BBC. Celui-ci, nommé Hart (harm assessment risk tool), doit aider les officiers de police à décider s’ils doivent placer en détention ou non un suspect, en évaluant les risques qu’il représente. Conçue par la police de Durham et l’université de Cambridge, cette technologie fondée sur l’apprentissage automatique a été entraînée à partir de cinq années d’archives de la police de Durham, comprises entre 2008 et 2012. En apprenant des décisions prises par les policiers pendant cette période, et de la récidive ou non de certains suspects, la machine est censée être capable d’évaluer le risque – faible, moyen ou élevé – des suspects. Elle analyse pour cela de nombreuses données sur la personne, de son casier judiciaire à son âge, en passant par le type de méfait dont elle est suspectée ou même son code postal. (@Pixelsfr).

#RealiteVirtuelle

Et si la réalité virtuelle était plus efficace que la morphine ? La réalité virtuelle est une nouvelle plateforme de jeux vidéo, c’est aussi la technologie avec laquelle Mark Zuckerberg souhaite révolutionner la manière dont les gens se connectent. Et dans le domaine médical, les casques de réalité virtuelle pourraient un jour remplacer les médicaments tels que la morphine, dans certains cas. C’est en tout cas ce que souhaitent des chercheurs américains qui utilisent déjà un jeu en réalité virtuelle pour soulager les personnes qui souffrent de douleur chronique. Selon un article de mosaicscience.com, republié par Quartz, les Etats-Unis ont un problème avec les médicaments antidouleur. D’après l’article, la consommation d’opioïde aux Etats-Unis a triplé depuis les années 90. Et la population américaine, qui ne représente que 5 % de celle de la planète, consommerait 80 % de la production mondiale. Le problème, c’est que ces médicaments ne seraient pas si efficaces contre la douleur. Mais les addictions qu’ils créent peuvent être dévastatrices. (@PresseCitron).

#Maker

Le Fablab Festival se tient à Toulouse du 11 au 14 mai 2017. Cent cinquante structures se réuniront autour du thème « Make Europe ». « Notre objectif est de continuer à promouvoir les fablabs auprès du grand public et de montrer que les grandes entreprises, les particuliers et les associations peuvent se côtoyer et collaborer simplement », déclare Nicolas Lassabe, président d’Artilect, premier fablab fondé en France. Qu’est ce qu’un fablab ? Contraction de l’anglais fabrication laboratory (laboratoire de fabrication), c’est un espace de mise en commun des connaissances et des outils nécessaires à la réalisation de projets. On y trouve des machines de découpe laser, des imprimantes 3D, et une communauté de Makers (Culture Do it yourself).

Regarder la vidéo François Delarozière, directeur artistique de la compagnie Lamachine, parrain du Fablab Festival. https://youtu.be/i99uBV39wzk

#Portrait

Dans la fabrique à inventions du surdoué Nathan Myhrvold. Ce proche de Bill Gates veut réinventer la façon dont les inventions voient le jour. Il a créé une gigantesque bibliothèque de brevets et une « start-up factory » d’où sont sortis des prototypes de réacteurs nucléaires, d’antennes et de radars, mais aussi 900 nouvelles recettes de pain… (@LesEchos).

#Terrorisme

Google, Facebook et Twitter poursuivis par des familles de victimes du terrorisme. « Des instruments de l’expansion de l’Etat islamique ». C’est ainsi que les membres des familles de trois victimes de l’attentat de San Bernardino, qui avait fait 14 morts en décembre 2015, ont qualifié Facebook, Twitter, et Google dans une plainte. Celle-ci a été déposée auprès d’une cour de justice californienne, il y a quelques jours. Comme le rapporte le site spécialisé Recode, les plaignants les accusent d’avoir laissé « en connaissance de cause et de manière imprudente » les terroristes détenir des comptes sur leurs plateformes respectives. Ils estiment que Facebook, Twitter et Google auraient ainsi contribué à favoriser la diffusion d’idées extrémistes. Dans le cas présent, les deux assaillants de San Bernardino avaient en effet fait part sur les réseaux sociaux de leurs idées via quelques commentaires provocateurs et jugés anti-Américains par le New York Times. Les familles des victimes ajoutent que Google, en autorisant la monétisation sur YouTube de vidéos faisant l’apologie du terrorisme, aurait également « financé » l’Etat islamique, l’aidant ainsi indirectement à conduire des opérations terroristes. Pour rappel, en mars dernier, des dizaines d’annonceurs avaient choisi de boycotter YouTube précisément pour cette raison. Parmi eux, le gouvernement britannique, des médias comme le Guardian ou la BBC, ou encore des opérateurs télécoms américains. (@LExpress).

10 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 10 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

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Cybedroïd lève 600.000 euros pour son robot assistant domestique. En procédant à une levée de fonds de 600.000 euros, la start-up limougeaude dédiée à la conception d’humanoïdes espère bien se donner les moyens de son développement. Né en 2011, de la passion de trois jeunes informaticiens, installé dans la cité porcelainière par opportunité familiale, Cybedroïd s’est fait remarquer récemment au dernier CES de Las Vegas, et au Salon de la robonumérique de Saint-Quentin. Le premier robot inventé par ces techniciens était bipède, fut baptisé « Aria » et a permis à ses créateurs de susciter de la curiosité lors de la manifestation Innorobo. Suivit deux ans plus tard par sa petite soeur Leena, également bipède, il forme avec elle le premier couple d’humanoïdes ressemblant au célèbre Z-6PO de « Star Wars », capables d’effectuer diverses tâches et de communiquer avec les humains. La dernière-née de cette famille cybernétique, Leenby, se veut plus aboutie, et mieux adaptée à ses missions futures. Ainsi, les jambes auront-elles été remplacées par un socle-jupe, moins propice aux chutes et aux chahutages dont étaient victimes ses prédécesseurs. Mais la belle accueille ses visiteurs, leur parle, répond à leurs questions, serre la main des invités, tourne la tête, avance, recule, suit et produit de la musique… (@EchosBusiness). Légende image : La dernière-née de Cybedroïd, Leenby, accueille les visiteurs, leur parle, avance, recule et produit de la musique. – Photo DR

Pascal Picq : « Le vrai risque n’est pas celui de la robotisation mais celui de la paresse intellectuelle et physique au fur et à mesure des progrès de l’intelligence artificielle » Qui dominera le monde entre les robots, les Hommes ou les singes. La réponse n’est pas si évidente pour le célèbre paléoanthropologue, maître au collège de France. Entretien. (@Atlantico_fr).

 #InternetDesObjets

Objets connectés : bienvenue dans le royaume de l’inutile et de la poudre aux yeux. Demain, des milliards d’appareils intelligents peupleront notre quotidien, nous promettent les études et les créateurs de startups. Mais qui est prêt à payer 200 euros pour une brosse à cheveux ou 300 euros pour une friteuse connectée ? Il fallait y penser : le rideau de douche connecté qui ferme et s’ouvre avec un smartphone. C’est la dernière invention dans le monde merveilleux des objets connectés. Au dernier salon CES de Las Vegas, ces derniers étaient partout. A croire que chaque objet du quotidien est déterminé à devenir « intelligent ». L’institut d’études et de conseils GfK estime par exemple que chaque foyer français détiendra 30 objets connectés d’ici 2020. Son homologue Gartner mise lui sur 20,8 milliards d’objets connectés en service dans le monde d’ici-là, soit une multiplication par quatre par rapport à 2015. Les entrepreneurs avancent également des chiffres incroyables. Au dernier salon CES de Las Vegas, le patron de Blue Frog Robotics, qui fabrique des petits robots domestiques, expliquait ainsi cibler « les familles avec enfants ». Soit, selon lui, « un potentiel de plusieurs dizaines de millions de robots ». (@bymaddyness).

#Blockchain

La prochaine perturbation ? La chaîne de blocs (blockchain en anglais) est pleine de promesses qui sont, pour la plupart, encore à l’état embryonnaire. Coup d’œil sur cette technologie complexe et ses bénéfices potentiels pour l’industrie des contenus. Imaginez s’il était possible pour les créateurs de contenus de vendre leurs œuvres directement aux consommateurs et si toute la chaîne des opérations – la distribution, les paiements aux ayants droit et l’enregistrement des transactions – se déroulait sans intermédiaires et hors des limites territoriales imposées par l’actuel système de gestion des droits (qui favorise un saucissonnage plus rentable pour les distributeurs). La viabilité de cette vision repose sur l’utilisation de la technologie dite « chaîne de blocs ». Pour faire simple, il s’agit d’une base de données; cependant, ce n’est pas qu’une simple base de données : cette dernière stocke l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création. De plus, elle est sécurisée et distribuée, c’est-à-dire partagée entre ses différents utilisateurs – ce qui fait qu’aucun intermédiaire ne centralise les données. Publié par Danielle Desjardins (@FMC_Veille), le 27 octobre 2016.

#Domotique

La maison du futur sera communicante, réactive et autonome. Il y a encore quelques années, le concept de maison du futur se résumait essentiellement à la « domotique », c’est-à-dire à des outils et systèmes informatiques censés faciliter la gestion domestique mais en réalité peu fiables, souvent peu évolutifs et surtout complexes à utiliser pour le grand public. La Consumer Technology Association (CTA) prévoit une très forte progression du marché de la domotique en 2017, de l’ordre de 60 % par an, au cours des 5 prochaines années. Il est vrai que les Etats-Unis sont en avance dans ce domaine, puisque 6 % des foyers américains sont déjà gérés de manière intelligente, contre 4 % en Europe. D’ici 2020, le cabinet d’études suédois Berg Insight estime que 28 % des logements américains seront « smart », contre seulement 13 % pour les habitations européennes. Quant au marché mondial de la « Smart Home », il est promis à un avenir florissant et devrait passer, en chiffre d’affaires annuel, selon le cabinet Transparency Market Research, de 5 milliards de dollars en 2015 à 21 milliards en 2020, pour dépasser les 100 milliards de dollars en 2030. (@RTFlash).

#Transhumanisme

La Singularity University californienne, laboratoire d’innovations et antichambre du transhumanisme. La Singularity University (« université de la singularité ») incarne à bien des égards la quintessence de la Silicon Valley. Fondée en 2008 dans le but de mettre la technologie et l’innovation au service du plus grand nombre, cette université atypique est à la fois un lieu de transmission du savoir, un think tank, un incubateur de startups et une communauté de chercheurs. Installée dans le parc de recherche de la Nasa, dans la Silicon Valley, elle brasse la plupart des grandes thématiques du courant transhumaniste, dont l’intelligence artificielle, la robotique et les biotechnologies. Google, Microsoft et Autodesk comptent parmi ses principaux soutiens financiers. Elle a bénéficié peu après son lancement d’un don de la Thiel Foundation. En 2015, certains de ses dirigeants ont participé à un séminaire sur l’île du milliardaire et philanthrope Richard Branson, fondateur de Virgin. « Notre communauté internationale s’étend sur plus de 110 pays et rassemble entrepreneurs, entreprises, organisations caritatives, gouvernements, investisseurs et institutions académiques. Notre ambition est d’apporter des changements positifs dans la santé, l’environnement, la sécurité, l’éducation, l’énergie, la nourriture… », résume Brett Schilke, director of impact à la Singularity University. (@latribune).

#Data

Données privées contre gratuité des services : comment taxer les plateformes Internet ? L’accélération de la baisse des coûts de collecte et de stockage des données liée au développement des technologies de l’information a transformé les business models des secteurs de la publicité et du commerce. Les plateformes de vente peuvent désormais utiliser des bases de données détaillées des historiques de ventes afin de mieux cerner les utilisateurs et de pratiquer une tarification dynamique ciblée. Dans le même temps, d’autres plateformes, comme les moteurs de recherche ou les réseaux sociaux, utilisent les données issues des recherches spontanées effectuées par les internautes. Elles peuvent les vendre à des annonceurs publicitaires, procurant ainsi un revenu instantané, ou à des intermédiaires qui les compilent et affinent de futurs ciblages publicitaires. Le plus souvent, une sorte d’accord tacite et opaque lie les plateformes Internet et leurs utilisateurs dans lequel un service ayant une valeur ajoutée pour l’utilisateur (propositions de produits, annonces ciblées, recherches par mots-clés, accès à des réseaux d’amis…) est fournie gratuitement en échange de la collecte de ses données. (@epochtimesfr).

#Innovation

La créativité au sein de la société danoise : un atout majeur. Le Danemark, assez discret, fait pourtant régulièrement parler de lui. Peu le savent, mais on doit lui reconnaître les fameuses briques Lego, la marque Bang & Olufsen, ainsi que de nombreuses start-ups innovantes qui ont vu le jour ces dernières années.  Artistiquement, les Danois ne sont également pas en retrait. Les noms d’Arne Jacobsen, architecte et designer ou Jørn Oberg Utzon, connu pour avoir conçu l’opéra de Sydney, sont emblématiques. Décryptage. Le Danemark comprend un peu moins de 6 millions d’habitants, pourtant, avec son PIB élevé, son taux de chômage bas, son état providence généreux et son cadre de vie apaisant, ce dernier sait déployer ses atouts. Et l’un de ses premiers atouts est indiscutablement sa créativité, stimulée dès l’enfance, et ce, jusqu’à l’âge adulte. Quelle place prend la créativité dans la société danoise ? Comment lui a-t-elle donné une réputation mondiale en matière de design et innovation ? (@INfluencialemag).

#Information

Laurent Bigot : « Le fact-checking a une longue histoire ». Pourquoi certains médias créent-ils des rubriques de « fact-checking » ? Quelle est l’histoire de cette pratique ? Peut-on mesurer son efficacité ? Entretien avec Laurent Bigot, journaliste et maître de conférences associé à l’École publique de journalisme de Tours. Il explique dans l’entretien : « La définition des termes est très importante. Car on se trompe assez largement, par exemple, lorsqu’on emploie le terme de fake news. En effet, une fake news est une imitation. Elle correspond à une information fabriquée, qui reprend les codes de l’information classique, pour mieux nuire à autrui, pour tromper délibérément, pour désinformer voire pour divertir. Souvent, il serait préférable de parler de false news ou de wrong news, lorsqu’il s’agit d’évoquer des nouvelles erronées ou imprécises, qu’elles soient intentionnelles ou non. » (@Rslnmag).

#Image

Quand nous parlons avec des photos, plus que des mots. On le sent confusément, l’image a changé de statuts dans nos usages les plus quotidiens : les photos que nous prenons à longueur de temps, celles que nous nous envoyons, celles qui circulent dans les réseaux sous la forme de Gif ou d’autres. Mais quant à savoir ce qui se joue vraiment, comment cela engage aussi un rapport au texte, ce que ça induit comme évolution culturelle et politique, c’est beaucoup moins clair. Comme souvent, l’excellent chroniqueur du NYTimes Farhad Manjoo donnait récemment quelques éléments tout à fait intéressants. Son point de départ, c’est l’application Snapchat, très prisée des plus jeunes, qui permet de s’échanger des photos (et de les trafiquer de différentes manières), des photos qui disparaissent aussitôt visionnés par la personne qui les reçoit. Pour Manjoo, Snapchat a une ambition gigantesque « rendre dans notre vie quotidienne l’appareil photo aussi important que le clavier. » (@franceculture).

#Tourisme

Avec « Expériences », Airbnb franchit un cap dans l’ubérisation de ses services. Airbnb lance une offre touristique qui encourage les Parisiens à monnayer plus que leur simple appartement. Folklorisation mercantile ou joie des échanges interculturels ? Un peu des deux, mon capitaine… Dans la mise en scène, c’était une soirée parisienne comme tant d’autres. On y lanternait avec des whisky-sodas à la main, on picorait nonchalamment des chips et des brochettes au curry, on s’incrustait dans des conciliabules improvisés autour du canapé avec des inconnus de toutes nationalités, les fumeurs se retrouvant derrière la baie vitrée pour commenter l’instant – ou les sondages pour la présidentielle, tandis que les plus joueurs s’excitaient au bière-pong en poussant de hauts cris faussement désespérés. Bref, un pince-fesse tout ce qu’il y a plus classique, dans un très beau loft de la première couronne, entre jeunes gens bien éduqués. (@telerama).

#Transport

Qui dit voiture autonome dit route intelligente. Si l’arrivée de la voiture autonome sur nos routes semble beaucoup plus rapide que ce à quoi s’attendaient les experts, les infrastructures vont devoir évoluer afin de faire baisser significativement le nombre d’accidents. La route doit elle aussi devenir communicante. (@latelier).

#Environnement

Comment sont recyclés nos smartphones. Dès que l’on achète un nouveau smartphone, l’ancien finit souvent sa vie au fond d’un tiroir. Pourtant ces appareils pourraient avoir une deuxième vie en étant reconditionnés ou recyclés. Comment recycle-t-on un smartphone ? C’est ce que nous sommes allés voir au Havre dans les locaux de Morphosis, PME française qui travaille en partenariat avec Orange. Lorsque les portables arrivent dans d’énormes conteneurs, ils n’ont déjà plus la forme que vous leur connaissez. Ils ont été désossés et on a séparé les coques plastiques des écrans et des composants électroniques. Les premières seront envoyées à des spécialistes de ce matériau qui nécessite un traitement particulier. Morphosis va se consacrer au traitement des autres composants. (@01net).