La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Transport
Les drones autonomes cherchent à parcourir des distances toujours plus grandes. Un drone à la fois à la fois à ailes fixes et à décollage et atterrissage verticaux, c’est-à-dire volant comme un avion mais imitant l’hélicoptère pour décoller et atterrir : c’est ce que propose la start-up canadienne SkyX. Le principal intérêt de ce statut hybride ? Comme l’explique TechCrunch, il s’agit surtout de pouvoir voler en autonomie sur une plus longue distance qu’à l’accoutumée : 105 kilomètres par recharge. Ces drones sont accompagnés d’une idée de design qui semble faire florès : le positionnement de stations de recharge le long d’un parcours de vol, sur lequel le drone peut se poser et soit recharger sa batterie, soit voir celle-ci être remplacée par une nouvelle. Dans le cas de SkyOne, la station de recharge fait même office de capsule pouvant le protéger de tentations malintentionnées de vol. (@RSLNmag).
#Environnement
La modélisation numérique 3D au secours des récifs coralliens. Les humains sont tous des êtres visuels, incapables de croire, et encore plus d’aimer, ce qu’ils ne peuvent pas voir. Mais les beautés naturelles, y compris celles cachées au fond de la mer, peuvent aujourd’hui devenir bien plus accessibles grâce aux nouvelles technologies, et notamment à la 3D. Telle est la conviction qui a poussé le biologiste marin Sly Lee en 2013 à chercher l’aide du géant du développement de logiciels de design Autodesk pour son projet: la modélisation numérique des récifs coralliens, menacés par la pollution, le changement climatique et la surpêche. Son organisation à but non-lucratif, The Hydrous, a obtenu le soutien de la fondation de l’éditeur de software, dont la mission est de mettre les nouvelles technologies au service des projets philanthropiques. (@latribune).
#Présidentielle2017
Conceptualisée par Eli Pariser, la bulle de filtres biaise notre accès à l’information en privilégiant les sources et les contenus qui renforcent nos certitudes. À grands coups d’algorithmes, elle sculpte notre vision du monde en imposant une consommation de plus en plus personnalisée de l’information. Village global, horizontalité, agora : qu’advient-il de ces idéaux ? À l’occasion des élections présidentielles françaises de 2017, La Netscouade a mené un travail de déconstruction et d’analyse de ce fameux phénomène, dont tout le monde parle sans jamais vraiment le voir. (@LaNetscouade).
#IntelligenceArtificielle
L’IA au service de la recherche scientifique. Lors de la dernière édition de l’événement EmTech Digital, à San Francisco, Dario Gil, vice-président du département scientifique chez IBM Research, d’où vient notamment le superordinateur Watson, a présenté ses travaux visant à mettre l’intelligence artificielle au service des chercheurs. Son ambition est d’utiliser l’apprentissage machine (machine learning), technique d’intelligence artificielle qui permet à un programme de s’améliorer avec l’expérience, pour extraire l’information d’un grand nombre de papiers de recherche scientifique. De là à affirmer que dans un futur proche, l’évaluation par les pairs, étape-clef de la recherche scientifique au cours de laquelle les travaux d’un chercheur sont évalués par plusieurs spécialistes du domaine, sera confiée à des machines, il n’y a qu’un pas. Ainsi, dans un article récemment publié par Wired, le journaliste Nick Stockton s’interroge : « L’évaluation par les pairs a ses défauts. Les humains (y compris les scientifiques) sont biaisés, feignants et intéressés. Parfois, ils sont mauvais en maths (même les scientifiques). Il est donc sans doute inévitable que certains songent à retirer les humains de l’équation, pour les remplacer par l’intelligence artificielle. Après tout, les ordinateurs sont impartiaux, attentifs et n’ont pas un grand sens de l’ego. Ils sont en outre, par définition, bons en maths. ». (@latelier).
Emission « Le Point » de TV5 Monde : l´intelligence artificielle, Big Data et Big Brother. Montréal compte 150 des meilleurs chercheurs dans le domaine de l´intelligence artificielle. Yann Le Cun et Yoshua Bengio sont considérés partout dans le monde comme les pionniers d’une révolution qui pourrait bien transformer la société. Grâce à l´intelligence artificielle, les ordinateurs arrivent-ils, aujourd´hui, à voir et décrire ce qui les entoure ? À lire, parler, comprendre et prédire l´évolution de nos maladies ? Comment ces machines intelligentes pourront-elles cohabiter avec les humains ? Toutes nos données personnelles se retrouvent dans le Big Data, grand centre de mégadonnées où elles sont traitées. À quelle fin ? Publicité, surveillance, plusieurs y voient l’ombre de Big Brother… (@TV5Monde).
Charles-Edouard Bouée : « L’intelligence artificielle va bouleverser le monde ». Dans un futur plus ou moins proche, les algorithmes feront tout. Et mieux que l’homme. Quelle sera alors son utilité ? Dans La chute de l’empire humain, Charles-Edouard Bouée raconte comment l’intelligence artificielle va bouleverser le monde dans les 20 prochaines années. Pas du tout un roman de science-fiction… (@ParisMatchBe).
#MediaSocial
Transformer ses tweets en don pour des associations. Les réseaux sociaux sont des plateformes d’échanges et de communications, elles permettent de maintenir le lien social, de partager des contenus, de s’engager, de s’exprimer, d’exister. Ce sont des lieux où se nouent des affinités, des amitiés parfois, des communautés et aussi des solidarités. On connaissait le pouvoir rassembleur du hashtag mais on saisit moins la portée sociale du tweet. La plateforme #Goodtweet, développée par la société HeoH, se sert de la combinaison du tweet, du hashtag et d’une plateforme pour réaliser un circuit inédit de collecte de dons pour les associations. L’utilisateur, détenteur d’un compte Twitter, doit pour réaliser un don se connecter sur la plateforme GoodTweet, et renseigner un moyen de paiement. L’opération effectuée, l’utilisateur n’aura plus qu’a effectuer un tweet mentionnant l’association soutenue, le montant reversé et le hashtag #GoodTweet. (@latelier).
Facebook met de la réalité virtuelle dans son réseau social avec Spaces. Non content de se mettre à la réalité augmentée, Facebook a profité de sa conférence F8 pour lancer officiellement sa première application sociale de réalité virtuelle. Baptisée Facebook Spaces, elle est l’aboutissement du prototype qui avait été présenté en octobre dernier lors de l’évènement Oculus Connect 3. Sans surprise, l’application n’est pour le moment disponible que sur l’Oculus Store et n’est compatible qu’avec l’Oculus Rift et Touch, mais Facebook entend la rendre accessible à d’autres appareils (comme le HTC Vive ou PlayStation VR) à l’avenir. Si Facebook Spaces réconcilie la vocation première de réseau social de l’entreprise avec son rachat d’Oculus en 2014, il n’est qu’une première étape pour Mark Zuckerberg, qui voit la réalité virtuelle comme la forme ultime du réseau social. L’idée est que la meilleure expérience après celle de côtoyer ses amis en vrai est de passer un moment avec eux virtuellement. (@LUsineDigitale). A lire aussi : Facebook invente l’amitié en réalité virtuelle. (@FigaroTech).
#RealiteVirtuelle
Éduquer à l’écologie par la réalité virtuelle, le nouveau projet de HTC Vive. Samedi 22 avril, le leader du marché de la réalité virtuelle a profité de la journée de la Terre pour s’engager à la défendre. HTC Vive vient en effet de lancer VR for Impact, son programme de subvention et de soutien de près de 10 millions de dollars entièrement dédié à défendre les objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations Unies. L’initiative a été annoncée au dernier World Economic Forum, et vient de dévoiler ses premières actions, en soutenant des projets mélangeant VR et éducation. Réalité virtuelle et apprentissage commencent doucement à se rapprocher, mais Rikard Steiber, président de Viveport, pousse l’idée plus loin : « Nous pensons que la réalité virtuelle et l’expérience immersive qu’elle procure peuvent avoir un effet positif sur les plus gros défis auxquels l’humanité fait face ». Des défis allant de l’action contre la faim dans le monde à la défense des écosystèmes, correspondant aux 17 objectifs édictés par l’ONU. Pour aider au développement, HTC a donc choisi les trois premiers projets soutenus par VR for Impact : SpaceVR, Tree et The Extraordinary Honey Bee. (@Numerama).
#Monnaie
Ethereum, la crypto-monnaie (presque) aussi échangée que les bitcoins. Ethereum est une plateforme applicative décentralisée reposant sur la technologie blockchain et sur des contrats intelligents, dans une logique « if… then » permettant une transaction monétaire effective dès qu’une condition préalablement définie est remplie. Rassurons-nous avec Mashable, qui nous dit que ne pas comprendre cette phrase est plutôt normal : Ethereum, la crypto-monnaie dont le volume quotidien de transaction représentait récemment trois quarts de celui du bitcoin. Ethereum est donc à la fois le nom d’une crypto-monnaie et de la plateforme qui la supporte. Ethereum est une « plateforme décentralisée supportant des applications qui tournent exactement telles qu’elles sont programmées, sans aucun risque de fraude, censure ni d’interférence d’une tierce partie ». En résumé : l’application permet de régler un achat, d’échanger de la monnaie, en un mot de faire tout ce qu’une transaction monétaire permet de faire, en reposant sur la blockchain, architecture qui apporte confiance et sécurité aux transactions. (@RSLNmag).
#FuturEnSeine
L’intelligence artificielle s’invite à Futur en Seine à partir du 8 juin 2017. Toutes les formes d’intelligence seront au coeur de la 8ème édition de Futur en Seine qui se déroulera du 8 au 18 juin 2017. L’objectif du festival est cette année de bousculer les idées reçues en tissant des liens encore plus profonds entre les technologies du numérique et la société, en mettant en avant toutes les formes d’intelligence, qu’elle soit collaborative, créatrice ou même artificielle. Futur en Seine sera également le théâtre de la présentation, en avant-première, de dix projets soutenus par la région Île-de-France dans le cadre de l’opération Innov’Up. Cela concerne aussi bien un verre intelligent capable de suivre l’hydratation des personnes âgées qu’un dispositif agissant contre le ronflement et l’apnée du sommeil, une solution automatisant la dégustation de cocktails qu’un sous-vêtement intelligent qui réapprend à se tenir droit. (@Le_Parisien).
#Transport
La fréquence des accidents, nouveau critère pour sélectionner son itinéraire. Après les applications qui calculent votre temps de trajet et signalent les zones de danger, voici venir un site qui indique l’itinéraire jugé le moins dangereux, au regard du nombre d’accidents enregistrés par les forces de l’ordre. Une nouvelle manière de préparer son voyage et d’exploiter les données ouvertes. (@Challenges).
#Entreprise
L’incubateur pour start-ups Station F de Xavier Niel ouvrira fin juin. Il devait ouvrir ses portes, ce 1er avril. Et les premiers entrepreneurs auraient dû y faire leurs premiers pas, ces jours-ci. Au sein de Station F, le plus gros incubateur de start-ups au monde, conçu par Xavier Niel, les équipes doivent faire preuve d’encore un peu de patience. Le chantier a en effet pris du retard après un gros dégât des eaux, survenu fin février. C’est une rupture de canalisation dans les sous-sols qui est à l’origine de ce retard. Si la fuite a été rapidement stoppée, il a fallu procéder aux réparations, avant d’installer l’ensemble du mobilier qui accueillera les jeunes entreprises innovantes au sein de l’ancienne halle Freyssinet (XIIIe). La date d’ouverture officielle vient d’être annoncée sur le blog de l’incubateur : ce sera finalement, pour la « fin juin », et les start-ups pourront emménager « la première semaine de juillet » (@LeParisien_75).