La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#InternetDesObjets
French IoT : Le marché américain, incontournable pour grandir ? Conquérir le marché américain fait partie des objectifs de bien des start-up. Marie Buhot-Launay, du French Tech Hub, leur donne quelques clés pour multiplier les chances de réussite Outre-Atlantique. Le French Tech Hub, qui a pris ses quartiers américains aussi bien à l’Ouest (San Francisco) qu’à l’Est (Boston), a pour mission d’aider les start-up innovantes françaises, en particulier de l’Internet des objets, à s’implanter aux Etats-Unis. French IoT est allé en savoir plus auprès de Marie Buhot-Launay, du French Tech Hub, sur la pertinence de tenter de se développer sur le marché américain de l’IoT. (@GroupeLaPoste).
#Entreprise
Brevets : les startups françaises en retard, France Brevets tire la sonnette d’alarme. Les brevets, une question de survie pour les startups françaises dans un contexte de course mondiale à l’innovation ? Oui, affirme France Brevets. Aux côtés de la French Tech, ce fonds public spécialisé dans la propriété intellectuelle, créé en 2011 et doté de 100 millions d’euros, dénonce « un problème de protection intellectuelle en France » et milite pour un « changement profond des mentalités ». Sa cible : les entrepreneurs, qui ne s’en préoccupent pas assez ou trop tard, et les investisseurs, trop prompts à dépenser le moins possible, quitte à ignorer les enjeux autour des brevets. (@latribune).
Cent FinTech françaises qui veulent développer de nouveaux services financiers. En 2016, 24,7 milliards de dollars ont été investis dans le secteur des Fintech à l’échelle mondiale, selon le rapport Pulse of Fintech réalisé par KPMG. C’est près de 50% de moins qu’en 2015, soulignent les auteurs du rapport, qui y voient un signe de l’inquiétude des investisseurs concernant l’impact du Brexit et de l’élection américaine sur le secteur. Et pour cause, le nombre d’opérations n’a que légèrement baissé sur la période, passant de 1 255 levées de fonds en 2015 à 1 076 en 2016. Les Fintech françaises ont quant à elles levé 162 millions d’euros en 2016, selon les résultats de l’indicateur FrenchWeb Invest de l’année, ce qui en fait le sixième secteur le plus attractif pour les investisseurs. Quelles sont les sociétés en plein essor qui utilisent la puissance du digital pour innover dans le secteur de la finance ? Premier constat, les services en B2C, tels que les applications de Personnal Finance Management (PFM) qui permettent de gérer son budget, les services de paiements en ligne ou encore les assurances semblent plus développés que les services en B2B. Ensuite, certains domaines sont en train de se développer, à l’image de la blockchain et des cryptomonnaies, mais aussi du conseil en placements financiers. Big Data, machine learning sont autant d’innovations qui permettent en effet d’apporter des informations en temps réel aux professionnels de l’investissement. Enfin, les plateformes de crowdfunding restent très nombreuses en France, notamment celles sur le modèle de l’investissement. (@frenchweb).
#Transport
Voitures Autonomes : Baidu affiche ses Ambitions. Baidu vient d’annoncer le lancement d’une plate-forme logicielle et matérielle pour juillet prochain. L’objectif : devenir une référence pour les acteurs de l’industrie automobile. Avec son projet Apollo, le Google chinois entre pour de bon dans la cour des grands. Celle des voitures autonomes, un marché très concurrentiel. Avec cette plate-forme de conduite autonome, Baidu vient directement concurrencer Tesla, Google, Uber et consort. « La Chine est le marché mondial de la vente et de la production automobile. Il y a beaucoup de marques de voiture et un environnement ouvert qui est mûr pour la collaboration », affirme Qi Lu, le nouveau directeur général d’exploitation de Baidu, qui investit dans la recherche et le développement des technologies de la conduite autonome depuis 2015. (@humanoides_FR).
#Paiement
Combien de Français sont prêts à payer avec leur portable ? 20% des Français ayant répondu pensent utiliser leur smartphone plus souvent pour effectuer un paiement sans contact, selon une enquête par Harris Interactive réalisée auprès de 1 018 répondants. A 72%, ils ont recours au service pour des achats du quotidien et à 23% pour des courses plus importantes. Des services comme Google Wallet ou Apple Pay démocratisent ce moyen de paiement. En ce qui concerne le paiement à distance via smartphones, telle que Paybyphone, les répondants sont 14% à l’envisager. L’enquête s’est aussi penchée sur le paiement par SMS. Le service est principalement utilisé pour des faibles montants. Le SMS surtaxé équivaut à la valeur du produit acheté. 9% des personnes ayant répondu à l’enquête souhaite l’utiliser plus fréquemment. Pour 65% d’entre eux, ils s’en serviraient pour effectuer les dépenses du quotidien et 20% pour les dépenses exceptionnelles. Ils restent néanmoins 70% à n’en trouver aucune utilité. Un des derniers services étudiés est celui du QR code. Les personnes interrogées sont 10% à penser s’en servir plus souvent comme moyen de paiement. 57% l’utiliseraient pour les courses du quotidien. Des services comme Lydia génèrent un QR code, il suffit aux commerçants de le scanner pour se faire payer. Selon l’étude, ce service reste néanmoins anecdotique. (@frenchweb).
#Appli
BeJoe vous permet de dénicher les meilleurs plans partout dans le monde. Créée par Jean-Baptiste Ducasse, BeJoe est une application qui permet de chercher et d’échanger des recommandations avec ses proches de confiance, aussi appelés des “Joes”, partout le monde et à n’importe quel moment. “nous avons tous besoin d’aide et de confiance quand on recherche quelque chose. Malheureusement, un avis en ligne sur deux est faux… Et les avis “certifiés” nous portent toujours vers des inconnus “, explique Jean-Baptiste Ducasse, fondateur de BeJoe. Avec une première levée de fonds en 2015, BeJoe revendique aujourd’hui 5 salariés, équitablement répartis entre la R&D et le marketing/acquisition. Après deux années consacrées au développement du produit, l’objectif est désormais l’acquisition d’utilisateurs et la commercialisation de l’outil. La jeune pousse souhaite atteindre 60 000 utilisateurs en fin d’année. (@bymaddyness).
#Presidentielle2017
Filteris, Enigma… Face aux instituts de sondage, la défaite des prévisions « alternatives ». Elles étaient particulièrement prisées des militants : depuis des mois, des études se basant non pas sur des sondages mais sur le « big data », l’analyse des messages publiés sur les réseaux sociaux ou encore du profil sociodémographique des Français, prétendaient mesurer plus efficacement que les instituts de sondage les intentions de vote au premier tour de la présidentielle. Ces études donnaient pour la plupart des résultats très différents des sondages classiques. L’entreprise canadienne Filteris affirmait ainsi que le second tour opposerait François Fillon et Marine Le Pen. Vigiglobe, une start-up française, ne donnait pas de classement prédictif, mais affirmait que François Fillon serait probablement au second tour, et jugeait Marine Le Pen en perte de vitesse. Plus affirmatif, Predict my president, un programme d’étudiants de l’école Telecom Paris Tech, donnait des scores très précis pour les quatre principaux candidats : Marine Le Pen (24,13 %), François Fillon (21,77 %), Emmanuel Macron (20,32 %), et Jean-Luc Mélenchon (18,66 %). (@Pixelsfr).
La revanche des sondeurs et la défaite du Big Data. Quatre candidats dans un mouchoir de poche, des spécialistes du big data qui donnaient des résultats différents des leurs. Les sondeurs avaient de quoi trembler avant les résultats du premier tour de la présidentielle (Enquête dans Les Echos Week-End). Egalement très critiqués ces derniers mois après le Brexit et la victoire de Donald Trump, ils ont finalement vu juste en France : les résultats dimanche soir du premier tour de l’élection présidentielle sont dans la ligne des tendances constatées ces dernières semaines. Les derniers sondages publiés vendredi, qui n’avaient plus beaucoup bougé depuis une semaine, donnaient Emmanuel Macron entre 23 et 24%, Marine Le Pen entre 22 et 23%, François Fillon entre 19 et 21%, Jean-Luc Mélenchon entre 18 et 19,5%, ce qui correspond à la fourchette des estimations données dimanche soir. (@LesEchos).
le big data éliminé dès le premier tour, revanche des sondages. Le « match dans le match » entre le big data et les sondages, entre la technologie et la bonne vieille méthode de mesure des intentions de vote, a finalement tourné en faveur des sondeurs au soir du premier tour de l’élection présidentielle. « Depuis le Brexit, Trump et les primaires en France, nous avons réfléchi aux biais de nos méthodes. Le premier tour de la présidentielle avait valeur de test. Il confirme plusieurs choses. D’abord que les sondages restent l’outil le plus efficace pour mesurer l’état de l’opinion. Puis que l’élection présidentielle est la plus facile à prédire pour nous, car la participation y est traditionnellement plus forte, donc l’imprécision est moindre », explique Bruno Jeanbart, le directeur général adjoint de l’institut Opinion Way. (@LaTribune).
#Banque
Comment bancariser les exclus du système financier. Et si la fintech rimait avec inclusion financière ? Alors que plus de 50 % des adultes dans les pays en voie de développement ne sont pas bancarisés, et que la Banque mondiale appelle de ses vœux un « accès financier universel » pour 2020, nous vous emmenons à la découverte des startups qui viennent en aide aux exclus du système financier, du Compte Nickel en France aux paiements mobiles en Ouganda, en passant par Blak Fintech à New York. Son fondateur, le rappeur Divine, est notre invité. (@France24).
#InternetDesObjets
Les objets connectés, une révolution pour 45% des Français. Les Français expriment un vote d’adhésion pour les objets connectés. 45% d’entre eux estiment qu’ils constituent « une révolution, au même titre qu’internet il y a quelques années », d’après un sondage réalisé par l’institut Opinion Way à l’occasion du salon Distree #Connect, qui s’ouvre ce 24 avril. C’est dix points de plus qu’il y a un an. La connaissance des objets connectés progresse également : 58% du panel interrogé* dit « bien ou très bien connaître » les objets connectés, 14 points de plus qu’en 2016. 52% du panel dit posséder un objet connecté ; c’était 42% un an plus tôt. (@LUsineDigitale).
#Publicite
Après les «fake news», les «fake ads» détruisent la crédibilité des sites d’information. « Des astuces de smartphone qui vont vous sauver la vie ! », « Laurent Baffie raconte avoir eu une aventure avec la femme d’Antoine Duléry, celui-ci quitte le plateau », « Ces parents malins qui logent leurs enfants étudiants grâce au fisc », « Marion Cotillard : les lèvres gonflées, vous n’allez pas la reconnaître », etc. Qui n’a jamais vu de telles news apparaître à la fin d’un article d’un des nombreux sites d’information en ligne, tel que Slate.fr ? Nous en parlions déjà en 2014, ces liens pourraient vous faire perdre de l’argent, certains s’avérant être des arnaques. A la base, un simple outil permettant à des petits diffuseurs d’informations d’avoir un relais parmi les mastodontes du net –ces derniers recevant une sympathique somme de la part de l’intermédiaire pour diffuser du contenu pertinent, le magazine Wired nous explique que c’est devenu désormais un havre de fausses publicités. Attirer le chaland d’un clic n’est pas nouveau, mais la quête au clic et au revenu a éloigné de plus en plus la vérité de ces informations. A l’ère de la « post-vérité » et des fake news, les « histoires promues » par les sites ayant recourt à ce système tendent de plus en plus à tordre la vérité. (@slatefr).
Google envisage de lancer son propre bloqueur de publicités. Roi de la publicité en ligne, Google pourrait bientôt lancer un bloqueur de… publicités (adblock). Selon le quotidien économique Wall Street Journal, le moteur de recherche devrait ajouter cette fonctionnalité à son navigateur Internet Chrome, sur PC comme sur mobiles. L’objectif serait avant tout défensif : encadrer l’essor rapide de ces logiciels, qui pourrait affecter ses recettes publicitaires. Selon les estimations de la start-up PageFair, à la fin 2016, plus de 615 millions de terminaux étaient équipés d’un bloqueur de publicités, soit onze fois plus qu’au début de l’année 2014. D’abord limité aux ordinateurs, le phénomène a gagné les smartphones et les tablettes. En France, 35 % des internautes en sont adeptes, d’après une étude publiée en septembre 2016 par Ipsos. (@Pixelsfr).
#Juridique
La réforme de la responsabilité civile et les technologies de l’information. Après la réforme du droit des contrats et de la preuve, un nouveau chantier législatif, structurant au sein du Code civil, s’est ouvert : la réforme de la responsabilité civile. Loin des débats concernant le caractère réalisable d’une telle réforme d’ampleur à proximité d’une élection nationale, elle interpelle le Juriste en technologies de l’information par ses conséquences potentielles en la matière. Ainsi, la réforme de la responsabilité civile intéresse au plus haut point les objets connectés et les robots. En effet, le projet d’article 1243 du Code civil est particulièrement instructif pour ce qui concerne la responsabilité du fait des choses. Ainsi, si une personne reste responsable de plein droit des dommages causés par le fait des choses corporelles que l’on a sous sa garde (comme une voiture connectée, un robot, un système domotique…), les caractéristiques de la notion de garde, définies jusqu’alors jurisprudentiellement, sont explicitées : « l’usage, le contrôle et la direction de la chose au moment du fait dommageable. » Dès lors, si un objet connecté, un robot acheté subit une mise à jour défaillante du fait du concepteur de l’objet ou de celui du robot, la notion de direction semble potentiellement remise en cause. (@LUsineDigitale).