09 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 9 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

xUn voyage à travers le Canada en moins de 25 minutes, c’est ce que propose le groupe Sesqui avec le film Horizon. Un périple cinématographique révolutionnaire, capté avec une technologie sophistiquée à 360 degrés, amène les spectateurs à voir d’une tout autre manière le Canada à l’occasion du 150e anniversaire de la Confédération. (@RadioCanadaInfo). Légende image : Le film Horizon a été filmé entièrement à 360 degrés et en 9k. Photo Sesqui.

Facebook ferme son studio de création. Pour l’Oculus Story Studio, le studio de création de contenus en réalité virtuelle détenu par Facebook, tout avait bien commencé. Il y avait d’abord eu « Henry », un court-métrage racontant la vie d’un petit hérisson, récompensé par un Emmy Award. Puis, le très apprécié Dear Angelica. Un petit film consacré par le site spécialisé Wired comme « ce dont la réalité virtuelle a besoin ». Mais tous ces efforts n’auront visiblement pas suffi. Jeudi 4 mai, Facebook annonçait ainsi la fermeture du pôle. (@LExpress). A lire aussi : Oculus ferme son studio d’animation interne pour mieux financer ses partenaires (@LUsineDigitale).

Les salles d’arcade peuvent-elles renaître grâce à la réalité virtuelle ? À Paris, MindOut se lance sur un créneau prometteur : une salle d’arcade de 200 m2 dédiée à la réalité virtuelle. Jeu en multi, en solo, observation… L’équipe entend renouer avec l’esprit des salles d’arcade de l’époque tout en faisant découvrir le « véritable » potentiel de la VR. Sur ce point, c’est déjà une réussite. (@Numerama).

#Entreprise

Google, Apple, Facebook et Amazon : toujours plus vite, plus haut, plus fort. Rien n’arrête les Gafa. Au cours du premier trimestre 2017, les profits cumulés de Google, Apple, Facebook et Amazon ont encore bondi de 18 %. Sur les douze derniers mois, les quatre géants de la tech ont engrangé 80 milliards de dollars de profits cumulés, pour un chiffre d’affaires de 487 milliards. Ils possédaient fin mars 407 milliards de dollars de réserves de cash, soit davantage que le PIB de l’Autriche ou de la Norvège. Leur capitation boursière, de 2 300 milliards de dollars, était environ 40 % supérieure à celle de l’ensemble des sociétés françaises du CAC 40 ! Les Gafa, qui collectionnent les records et défient les lois du marché, sont le fruit de deux révolutions successives, dont ils récoltent la majorité des fruits. Celle d’Internet, d’une part, et de ses effets de réseau qui fait tendre vers zéro le coût de leurs services. Celle du smartphone d’autre part, qui place l’équivalent d’un ordinateur non plus dans tous les foyers, comme l’avait rêvé Microsoft, mais entre toutes les mains. L’information, le commerce, le divertissement deviennent accessibles partout, tout le temps, et pour tous. (@FigaroTech).

#OpenData

Top des meilleures startups spécialisées dans les données ouvertes. Les Open Data, ou données ouvertes, sont des données dont la consultation et l’exploitation sont publiques et libres de droits. De nombreuses startups développent des plateformes ou des services centrés autour de l’Open Data ou basées sur les données ouvertes. Découvrez notre sélection des meilleures startups Open Data. (@lebigdata_fr).

#Juridique

Le big data, outil prometteur pour les directions juridiques. S’ils ne sont pas particulièrement réputés pour leur appétence numérique, les directeurs juridiques commencent, malgré tout, à s’en emparer. Selon une récente étude réalisée par Eight Advisory (1), plus d’un directeur juridique sur deux (52 %) aurait entamé une réflexion à ce sujet, quand 20 % en sont déjà à la gestion de projet et 15 % à la mise en œuvre concrète. « C’est notamment le cas dans les grands groupes internationaux qui ont un cœur de métier très lié au digital, avec un important volume de données à gérer et à analyser », assure Céline Leroy, associée litigation & forensic au sein du cabinet de conseil. Si, très classiquement, pour 89 % d’entre eux, ce projet a trait à la gestion et à l’archivage des données ou encore à la gestion de l’établissement des contrats (56 %), un directeur juridique sur trois y songe pour améliorer son approche des contentieux. « Cette tendance a notamment été encouragée par la loi Lemaire qui prévoit la mise à disposition de toutes les décisions de justice, explique l’experte. Aux entreprises, ensuite, de se saisir de cette masse de données pour faire tourner des algorithmes. ». (@EchosBusiness).

Les institutions judiciaires nouent des partenariats avec les legal tech. Avec le pouvoir exécutif et législatif, la justice constitue l’un des piliers du pouvoir de l’Etat. Il s’agit donc d’une prérogative régalienne revêtant une importance fondamentale dans l’organisation pacifique des relations sociales et la régulation de l’intérêt général. Héritière de la Révolution française, elle est garante de l’égalité en droit de chaque citoyen, protège les droits et les obligations et est rendue au nom du peuple français. Parmi ses principes fondateurs, l’égalité, la neutralité et bien sûr l’indépendance. Ce statut fondamental a toujours permis à ce que la justice se protège des aléas de la société, de ses remous et de ses dilemmes. Le droit est l’expression la plus aboutie de la souveraineté, elle témoigne des activités humaines mieux que personne. Pourtant, à l’heure où la révolution numérique bouleverse en profondeur les modes d’organisation de cette même société, la justice se trouve face à de nouvelles problématiques. Celles, notamment, d’épouser ou non de nouveaux outils pour rationaliser et perfectionner les prises de décisions judiciaires et ainsi mieux servir les citoyens. Venus tout droit des Etats-Unis, les legal tech tentent de pénétrer ce domaine pourtant sensible. (@latelier).

#Presidentielle2017

Big data, réseaux sociaux… L’élection présidentielle sous influence numérique. Le numérique, meilleur allié du candidat ? À examiner les campagnes des candidats à l’élection présidentielle, dont le résultat sera connu le 7 mai au soir, la réponse est sans conteste oui ! De Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) à Emmanuel Macron (En marche !) ou François Fillon (Les Républicains), tous ont tiré leur inspiration des outils et stratégies mis en place aux États-Unis, plus particulièrement par Barack Obama dont la campagne électorale de 2008 — qui l’avait conduit au pouvoir — est désormais un cas d’école. Et les Français ne sont pas les premiers à le copier. Donald Trump lui-même y a recouru pour gravir la marche suprême aux États-Unis, mêlant compilation de données et mobilisation des militants sur les réseaux sociaux. (@Sciences_Avenir).

#RessourcesHumaines

Quand les DRH s’emparent de la réalité virtuelle. Si l’essor de la réalité virtuelle a ouvert de nouvelles perspectives au marché du divertissement, d’autres secteurs vont être bouleversés, à l’image du e-commerce, de l’immobilier ou encore de la santé. Et maintenant le monde du travail ! Au sein des entreprises, les directeurs des ressources humaines sont de plus en plus nombreux à l’utiliser pour recruter la perle rare. Ubisoft France, éditeur de jeux vidéo, a mis au point une vidéo de cinq minutes en réalité virtuelle, dans laquelle deux salariés, Camille, digital marketing manager, et Damien, chef de produit, effectuent une visite guidée du siège et présentent les grandes familles de métiers de l’entreprise. (@lejdd).

#Media

Et si les medias redevenaient intelligents ? Après « digital », « mobile » et « social first », voici venu le temps d’une nouvelle injonction, d’un nouveau choc, pour un secteur en pleine transformation : « IA first » ! En gros, injecter dans des médias, souvent en déclin, une bonne dose de la nouvelle révolution industrielle qui est en train de définir le siècle : l’intelligence artificielle, cette évolution radicale du logiciel qui s’immisce actuellement partout. Autant s’en servir le plus vite possible. Il n’a fallu que très peu de temps à l’IA pour basculer, récemment, de la science-fiction à la réalité. Les robots, physiques ou virtuels, agissent comme dans les films, imitent l’activité humaine et interagissent avec nous de manière familière. D’ores et déjà, l’IA a commencé à assister, renforcer les capacités humaines, et a permis de déboucher sur une intelligence symbiotique qui associe hommes et machines, forçant les premiers à apprendre à vivre, pour la première fois de leur histoire millénaire, avec des intelligences extérieures. (@MetaMedia).

#Video

L’insolente ambition de YouTube et Snapchat. Alors que les grands studios américains ont connu une semaine difficile avec des désabonnements dans la télé payante et une mauvaise conjoncture publicitaire, les nouvelles plates-formes du Web arrivent, elles, pleines d’ambitions dans la vidéo lors des présentations « NewFronts » organisées à New York pour attirer les annonceurs, notamment ceux qui dépensent encore des millions sur la télé. Après Twitter, qui a annoncé une quinzaine de partenariats destinés à renforcer son offre de live streaming, dont une chaîne créée avec Bloomberg, YouTube et Snapchat ont terminé la semaine en beauté. La filiale de Google a en effet fait savoir qu’elle allait produire pour son offre gratuite une demi-douzaine de shows originaux, notamment dans le flux, avec des présentateurs de talk-shows célébrissimes comme Ellen DeGeneres, rapporte l’agence Bloomberg. (@LesEchos).

#Web

Nette envolée du nombre de sites web bloqués par la police. Le nombre de sites bloqués en France entre mars 2016 et février 2017 a été multiplié par trois par rapport à la même période l’année dernière. La police a demandé le blocage de 165 sites terroristes et 709 sites pédopornographiques, soit 874 au total, contre 312 l’an passé, a détaillé mercredi 3 mai la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) dans le rapport de la personnalité qualifiée issue de ses rangs et chargée du contrôle de ce mécanisme. Par ailleurs, 2 561 demandes de retraits de contenus (vidéos, photos, textes…) – concernant à plus de 85 % des contenus terroristes – ont été adressés par la police aux hébergeurs, notamment les grands réseaux sociaux, contre 1 439 l’année dernière. Dans 90 % des cas, cette demande a été suivie d’effets. Les services du ministère de l’intérieur ont également procédé à 2 077 demandes de déréférencement de contenus des moteurs de recherche (855 sur la période antérieure). (@Pixelsfr).

#Informatique

Les folles promesses de l’ordinateur du futur. De loin, il n’a pas vraiment le look. Pas d’écran, pas d’unité centrale. De près, il ne ressemble à rien de reconnaissable. Ses gros plateaux cylindriques, reliés entre eux par des myriades de tuyaux, lui donnent plutôt l’allure d’une méduse. Son système de refroidissement est si imposant qu’il occupe, à lui seul, la moitié d’un laboratoire. Mais qu’importe, pour les scientifiques, il représente le saint Graal de l’informatique. Lui ? C’est IBM Q, le premier ordinateur quantique digne de ce nom. « Connecté à Internet, il est facilement programmable. Ainsi, aujourd’hui, 40000 personnes s’en servent déjà pour effectuer des expériences », s’enthousiasme Xavier Vasques, directeur technique chez IBM Systems. (@LExpress).

08 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 8 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xLe Maroc veut sauver le singe magot, un macaque en danger. Seul macaque vivant hors d’Asie, le magot ou « macaque de Barbarie », qui peut peser 15 à 20 kilos, était autrefois répandu en Afrique du nord. Mais, disparu depuis 1900 de Tunisie, il ne vit plus aujourd’hui qu’au Maroc dans les zones montagneuses du Rif (nord) et du Moyen Atlas, ainsi qu’en Algérie, surtout dans les massifs de Kabylie. L’espèce est aujourd’hui menacée d’extinction, selon l’Union internationale de conservation de la nature (UICN). En cause, la surexploitation des forêts qui réduit son habitat naturel, le braconnage à des fins d’exportation illégale vers l’Europe et l’inconscience des touristes qui nourrissent ce primate aux dépens de sa santé. (@Sciences_Avenir). Photo AFP.

#Ville

Cinq applications mobiles pour rencontrer ses voisins et son quartier. C’est le genre d’application sur les réseaux sociaux qu’on aimerait voir plus souvent. Le réseau mondial internet peut maintenant nous servir à une échelle géographique locale, celle de notre quartier et de nos voisins. Il est en effet possible de se connecter grâce à nos ordinateurs, tablettes et smartphones avec nos voisins pour mettre en place un système d’entraide, de sorties ou d’échange de services. Bienvenue au cœur de l’économie partagée dans son application la plus concrète. Le principe est simple et fonctionne sur le principe du troc et de l’entraide. On peut échanger un service contre un autre, au sein de la communauté : prêter sa voiture, ses outils, faire des travaux, du babysitting, aller faire des courses, du jardinage, donner des conseils informatiques, etc. les possibilités sont aussi nombreuses que les services utiles dans un quartier et l’application numérique permet de mettre en relation tout cela. En plus d’être un système d’entraide, ces applications permettent aussi de créer un nouveau lien social entre les générations et de connaître ses voisins les plus proches. (@epochtimesfr).

Avec Aéromate, l’agriculture urbaine devient réalité… sur les toits de Paris. À Paris, la start-up Aéromate a commencé à cultiver des plantes aromatiques sur un toit. Les deux jeunes cofondateurs, issus de l’école Sup’Biotech, utilisent l’hydroponie, une culture sans terre où les racines baignent dans une eau enrichie en nutriments, et qui n’impose aucun pesticide. Avant de se lancer, des relevés ont vérifié l’absence de polluants. (@futurasciences).

#Telecom

La 5G, la technologie qui va bouleverser l’économie. Elle ne devrait devenir réalité et utilisable par le grand public qu’à la fin de l’année 2019, mais la 5G est déjà sur toutes les lèvres et dans toutes les têtes des acteurs de la filière des télécoms. Personne ne veut être pris de court et depuis plus de trois ans, tout le monde multiplie investissements et partenariats pour être sûr de ne pas rater le bon wagon de « l’ultra » haut débit mobile. Fin avril, le spécialiste français des ondes, Microwave, a fait savoir qu’il comptait capitaliser sur la 5G . « La 5G c’est une opportunité pour nous de doubler notre activité dans les années à venir », a affirmé Philippe Garreau, le PDG du groupe. Les géants des télécoms s’activent aussi. Début mai, le troisième opérateur mobile des Etats-Unis, T-Mobile US, a annoncé qu’il souhaitait démarrer le déploiement d’un réseau de cinquième génération sur le marché américain dès 2019 et se fixe pour objectif une couverture nationale en 5G dès 2020. Pour ce faire, le groupe compte utiliser les fréquences acquises lors d’enchères organisées, en avril, par l’Etat fédéral pour un montant qui pourrait atteindre huit milliards de dollars. (@LesEchos).

La 5G : une bombe économique à venir… et à préparer. Numérisation, digitalisation, robotisation : autant de phénomènes en cours qui, à défaut de toucher toutes les entreprises, pour le moment, sont décrits comme porteurs de bouleversements majeurs sur le travail. Certains prospectivistes envisagent ce qu’ils qualifient de « fin du travail », légitimant des propositions telles que le « revenu universel », popularisé par le candidat socialiste à l’élection présidentielle. La réalité est sans doute plutôt celle d’une évolution, plus ou moins forte, du travail (selon l’OCDE, seuls 9 % des emplois actuels seraient menacés à terme par la robotisation, chiffre à comparer aux nouveaux emplois créés). En ce qui concerne les créations d’emplois, les chiffres associés au déploiement de la 5G à partir de 2020 sont plus qu’enthousiasmants (nous n’évoquerons pas ici les aspects sanitaires, pourtant essentiels, sans doute trop souvent minimisés et qui nécessiteraient bien plus qu’une tribune). Une récente étude du cabinet anglais IHS Markit envisage la création de 22 millions d’emplois au niveau mondial d’ici 2035, en lien direct avec le développement de la 5G. (@FR_Conversation).

Le spécialiste des ondes Microwave veut capitaliser sur la 5G. Après une bonne année 2016, Microwave Vision (MVG) voit son avenir dans la 5G. Le spécialiste de la mesure d’ondes électromagnétiques, qui publie ses résultats annuels mercredi soir, peut se targuer d’une croissance organique de 10 % sur un an, à 66 millions d’euros. L’entreprise a enregistré un record de commandes. « Depuis dix ans, la progression moyenne de nos revenus est de 9,5 % chaque année », rappelle Philippe Garreau, PDG du groupe. MVG officie dans les télécoms, mais aussi l’aéronautique et la Défense. Le coeur de métier de cette société française, implantée en Europe, en Asie et aux Etats-Unis, qui fait peu parler d’elle dans les journaux, c’est d’analyser la performance des appareils diffuseurs d’ondes magnétiques : smartphones, avions, voitures, satellites, drones, missiles … 90 % du chiffre d’affaires se fait auprès des grands comptes à l’international, la plupart étant des grands noms des télécoms, de l’aéronautique et de la Défense : Samsung, Sony, Foxconn, Vodafone, Thales, EADS, Aibus, Boeing, mais aussi Orange, SFR, Dassault Aviation… (@LesEchos). A lre aussi : 5G : demain, vous verrez ces mini-antennes partout en ville (@01net).

#Entreprise

Pourquoi de plus en plus de pure players comme Zalando ouvrent des boutiques. Bientôt des boutiques Zalando dans les grandes villes ? Rubin Ritter, co-président du directoire du n°1 européen de la vente en ligne de vêtements et chaussures sur Internet a annoncé vendredi 28 avril au magazine allemand Manager Magazin réfléchir à l’ouverture de boutiques dans plusieurs grandes villes européennes comme Paris, Londres et Berlin. « Nous avons de vrais fans dans les grandes métropoles européennes qui passent beaucoup de temps en ligne sur Zalando. Il pourrait être intéressant pour eux de découvrir également la marque dans des boutiques physiques », a-t-il dit.  (@Challenges).

#Commerce

E-commerce en Chine : la ruée vers l’or viendra-t-elle de la campagne ? Avec un taux de croissance annuel de 43% rien qu’en 2015, le e-commerce reste une institution en Chine. Du point de vue des pays occidentaux, ces chiffres font rêver et donne l’apparence d’une véritable success story. Toutefois, ce marché n’est pas unifié et concerne principalement les zones urbaines. En effet, les régions rurales restent un marché-cible à part où il est difficile d’employer les mêmes business model pour les entreprises souhaitant assurer des ventes en ligne. Mais cette région reste une mine d’or, qui passe pour l’instant trop inaperçue des sites de e-commerce. Le marché y est bien plus important qu’on ne le penserait : près de 620 millions d’individus vivent dans les campagnes chinoises et 270 millions de citadins sont des travailleurs immigrés de la campagne. Tous sont de potentiels e-shoppers. De récents rapports estiment qu’en 2016 l’achat en ligne dans ce type de régions représenterait déjà plus de 350 millions de yuan, soit 47,8 billions d’euros ! D’ailleurs, 84.41% des ruraux auraient déjà commandé en ligne. Qu’attendent les acteurs du e-commerce ? (@latelier).

#Alimentation

Les livraisons de nourriture à domicile génèrent 83 milliards de dollars à travers le monde. Si ce chiffre, 83 milliards de dollars – peut paraître impressionnant, il ne représente en fait que 1% du marché total de la nourriture à travers le monde, et 4% du chiffre d’affaires généré par la restauration. En revanche, comme le remarque le cabinet de conseil McKinsey, ce marché prend de l’ampleur, avec une croissance estimée à 3,5% par an sur les cinq prochaines années. L’étude met également en évidence certains comportements des consommateurs : ainsi, 80% des clients restent fidèles à la première plateforme sur laquelle ils s’inscrivent, et la rapidité de livraison est pour 60% d’entre eux le critère principal. Enfin, 82% des commandes sont destinées à une livraison à domicile, contre 16% à une livraison sur le lieu de travail. (@RslnMag).

#Presidentielle2017

Qui est l’homme à la casquette qui s’est incrusté derrière Emmanuel Macron. C’est sans doute le meilleur photobombing de toute la présidentielle. Alors qu’Emmanuel Macron entame la Marseillaise sur l’esplanade du Louvre, un homme vêtu d’un sweat bordeaux et d’une casquette parvient à se faire une place entre le président élu et son épouse. Qui est-il ? (@20minutes). A lire aussi : Le Nantais Morgan Simon est l’homme à la casquette derrière Emmanuel macron (@F3PaysdelaLoire).

Treize tweets qui nous ont fait rire pendant la soirée du second tour. Emmanuel Macron a remporté l’élection présidentielle, dimanche 7 mai, en battant largement Marine Le Pen. Les internautes ont visiblement été inspirés par la victoire du candidat d’En marche ! mais aussi par la défaite de la candidate du FN. Voici treize tweets qui ont fait rire franceinfo pendant la soirée du second tour. (@franceinfo).

#Transhumanisme

Le monsieur IA de Facebook se paie le transhumanisme. Les GAFA ont vraisemblablement décidé de faire de la pédagogie : hasard du calendrier, cinq jours après une conférence sur l’intelligence artificielle chez Google France, Facebook organisait la sienne. Mardi 2 mai, dans les bureaux qui abritent les équipes françaises du réseau social ainsi que celles d’Instagram rue Ménars, dans le 2e arrondissement de Paris, le Français Yann Le Cun est entouré d’un panel hétérogène pour discuter futur de l’IA : Dominique Cardon, sociologue et rêveur d’algorithmesLaurence Devillers, chercheuse au CNRS, Isabelle Galy, du Learning Lab « Human Change » au sein du CNAM et Isabelle Ryl, la directrice du centre de recherche Inria de Paris (partenaire de Facebook). « Jusqu’à il y a peu, on ne pouvait pas voir un article sur l’intelligence artificielle sans qu’il soit accompagné d’une photo de Terminator ». Le directeur du laboratoire FAIR (Facebook Artificial Intelligence Researchers), dont l’antenne parisienne a été ouverte en juin 2015, l’admet : le débat autour de l’IA « est devenu plus intéressant » ces dernières années. Les subtilités de la construction des réseaux de neurones artificiels, auxquels on doit le nouveau souffle de l’IA, n’ont de toute façon pas vocation à résonner auprès du grand public, mais la compréhension des enjeux progresse. (@usbeketrica).

Cybathlon : quand l’homme réparé entre en piste. Vitrine de la recherche sur les technologies d’assistance robotique, le Cybathlon est une nouvelle compétition sportive où s’affrontent des athlètes handicapés équipés de prothèses, d’exosquelettes et de fauteuils roulants. Un événement futuriste, démystificateur et parfois burlesque qui, en creux, interroge l’avenir de la condition humaine. La première édition s’est déroulée le 8 octobre 2016. Nous y étions pour un compte-rendu à chaud des principales épreuves. Retrouvez ci-dessous un reportage plus complet sur ces « premiers Jeux des athlètes cyborgs ». (@usbeketrica).

#Web

La Chine aurait recruté 20 000 chercheurs pour développer son Wikipédia local. 20 000, c’est le nombre d’universitaires que la Chine aurait employé pour écrire une version alternative locale du site Wikipédia. Dans le pays, l’accès à ce dernier est partiellement bloqué depuis 2004. On peut par exemple, comme l’explique le South China Morning Post, y lire la plupart des pages traitant de sciences ou de technologies. En revanche, si l’on cherche des informations sur des sujets jugés plus « sensibles » comme le « Dalai Lama » ou « Xi Jinping » (le secrétaire général du parti communiste chinois), « le serveur plante« . (@LExpress). A lire En Chine, il faudra bientôt un permis pour publier certaines informations en ligne (@latribune).

07 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 7 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cinema

xTerrence Malick, cinéaste infiniment grand. « Voyage of Time », le dernier film de Terrence Malick, est sorti en séance unique en France ce jeudi 4 mai à 20 heures. Il marque l’aboutissement des recherches formelles entamées par le réalisateur avec « The Tree of Life ». Un regard émerveillé et salutaire sur ce qui nous entoure. (@slatefr).

Hedy Lamarr, la « mère du Wifi », a son documentaire. Hedy Lamarr, née en 1914 à Vienne et décédée en Floride en 2000, a tourné des films avec les plus grands metteurs en scène. Sa carrière d’actrice était teintée de provocation ; elle a été la première comédienne à jouer un orgasme dans un film – Ekstase sorti en 1933. Et sa vie de femme était pleine d’aventures ; elle fuit l’Autriche (et son mari) pour les Etats-Unis, en se faisant passer pour une femme de chambre. Ce que l’on sait moins et ce que le documentaire « Bombshell » d’Alexandra Dean raconte, c’est sa fabuleuse carrière d’inventrice. Stimulée par un père qui lui expliquait comment chaque objet fonctionnait, Hedy Lamarr n’a eu de cesse toute son enfance de démonter ce qui lui tombait sous la main. Une habitude qu’elle a gardée et qui lui a donné envie de créer tout au long de sa vie. (@lesclesdedemain).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle pour accompagner les enfants autistes… dans le monde réel ? Après l’ours en peluche, la réalité virtuelle pourrait-elle à son tour aider les enfants autistes à se socialiser ? C’est le postulat de Nigel Newbutt, à la tête du département information et communication de l’Université de l’Ouest de l’Angleterre à Bristol. Parti du constat que les troubles autistiques proviennent d’une surcharge sensorielle provenant de ses interactions avec l’extérieur et avec les autres, ses recherches ont vocation à utiliser les nouvelles technologies pour briser les barrières sociales et de perception, ces chocs avec le monde extérieur qui peuvent contribuer à isoler les enfants atteints de ces troubles. Nigel Newbutt a concentré ses recherches sur la réalité virtuelle qui peut précisément rompre avec l’agressivité d’un monde extérieur perçu comme trop intrusif. Des recherches qui ont débuté dès 1996, et qui ont refait surface récemment ; elles cherchent à créer à des environnements paisibles et sûrs, dont la seule immersion offre une zone de tranquillité. (@RslnMag).

#IntelligenceArtificielle

Le robot à domicile, assistant du futur. Il mesure 1,40 m, pèse 35 kg et a remis un rapport sur l’intelligence artificielle à François Hollande. Dans dix ans, il vous apportera peut-être le café au salon et vous rappellera vos rendez-vous chez le médecin. Le semi-humanoïde Leenby, une des vedettes du salon Innorobo, qui se tiendra à Paris du 16 au 18 mai, pourrait bien préfigurer les robots sociaux de demain. « D’ici à quinze ans, la moitié de la population aura un robot à domicile, capable d’accomplir des tâches multiples : majordome, surveillance, gestion des stocks, ménage…, avance Fabien Raimbault, le PDG de la société Cybedroïd qui le fabrique. Aujourd’hui, les robots peuvent déjà se déplacer, voir, comprendre, manipuler des objets… Mais nous en sommes un peu au stade de l’automobile à la fin du XIXe siècle! » (@lejdd).

#Media

Brut, Explicite, BoxSons : les dynamiteurs de l’info. Brut, BoxSons, Les Jours… Surfant sur la puissance des réseaux sociaux et animés par l’envie d’informer autrement, de nouveaux médias émergent. Créées par des anciens de la presse traditionnelle, ces plateformes cherchent encore leur modèle économique. (@teleobs).

#LiensVagabonds

Twitter, YouTube, Facebook, Snapchat, Twitch à l’assaut de la TV. A retenir cette semaine : – Info en continu : Twitter s’allie avec Bloomberg mais aussi avec beaucoup d’autres. Ainsi Twitter ajoute de nouveaux programmes en live vidéo et pense toujours qu’il est une TVHulu lance son bouquet live ; – YouTube investit massivement dans la production de contenus avec au moins 40 nouvelles émissions exclusives présentées par des célébrités ; – Snapchat veut remplacer la TV auprès des annonceurs et Amazon Video pourrait arriver vite sur l’Apple TV. (@Metamedia).

#Publicite

Le blockchain advertising, remède miracle aux maux de la pub online ?, par @niko_jaimes. Souvent associée aux monnaies cryptées, bitcoin en tête, la blockchain commence à susciter l’intérêt d’un marché de la publicité confronté à la fraude et au manque de transparence. Un acteur comme MetaX a par exemple profité de l’arrivée d’Ethereum, une technologie qui étend l’utilisation de la blockchain à d’autres usages que celui de l’échange de monnaies cryptées, pour lancer « adChain ». L’objectif de cette plateforme encore en beta est de fournir une « vue globale de toute la data associée à une impression pub » et de savoir qui a accès à quelle donnée. Une manière de répondre à la crise de confiance qui touche les annonceurs et les éditeurs. « Au sein d’une blockchain qui assure la transparence et la traçabilité des échanges chacun  voit l’intégralité des transactions qui s’y déroulent », explique Benoit Lafontaine, CTO au sein du cabinet Octo Technology et spécialiste de la blockchain. Fini les entourloupes promet MetaX, l’annonceur voit exactement ce pour quoi il paie. (@journaldunet).

#Telecom

Avec Wayra, Luca et Aura, Telefonica veut se réinventer au-delà des télécoms. « Elige todo » (« choisis tout », en français). Le slogan du géant espagnol Telefonica résume son ambition illimitée. Pas question de se limiter au seul secteur des télécommunications. A l’ère de la transformation numérique, l’ancien opérateur historique a choisi de ne pas choisir. Innovation interne et externe, IA, big data, IoT,  : l’Espagnol se déploie à tous les niveaux. Le siège social de l’entreprise, le « Distrito Telefonica » construit au nord de Madrid, reflète cette ambition. Un immense campus de 140.000 mètres carrés inauguré en 2008. Un quartier général vert avec jardins, lac artificiel, panneaux solaires où 11 000 salariés ont pour mission d’inventer le futur de l’entreprise. Avec un mantra, répété sur les parois en verre des bâtiments : « Eligimos crecer, eligimos acelerar, eligimos transformarnos » (« Nous choisissons de croître, d’accélérer, de nous transformer »). (@LUsineDigitale).

#Entreprise

Et Si l’Intelligence Artificielle Remettait l’Humain Au Cœur De l’Entreprise. Intelligence Augmentée, Intelligence Artificielle, Système Cognitifs… derrière ces mots une véritable révolution industrielle se profile. Révolution des usages, des modes de travail, de la communication et d’apprentissage : le champ des possibles est vaste. Les enjeux sont multiples mais la priorité est sa bonne compréhension et surtout son appropriation pour en tirer les bénéfices et en anticiper les impacts. Le forum de Davos 2016 a entériné l’Intelligence Artificielle comme étant la « 4° révolution industrielle ». Celle de l’expertise et du savoir, où l’intelligence « augmentée » de l’humain, par l’assistance de systèmes cognitifs, lui permet de créer plus de valeur, en prenant des décisions plus argumentées et mesurées, et non plus seulement fondées sur des habitudes et des procédures ? Ce faisant, le système Cognitif corrige certains biais comme la zone de confort des experts, leur permettant de développer une acuité sans cesse révisée sans se laisser aller à la monotonie de la routine. (@forbes_fr). A lire : Comment les robots accompagnent notre évolution économique et sociale ? Tribune Investance (@itespressofr).

#Logement

La maison connectée, un rêve devenu réalité. Un four qui envoie des SMS, une serrure qui s’ouvre avec un smartphone, un éclairage qui s’adapte à la luminosité ambiante… Bienvenue dans la maison connectée ! Objet de science-fiction il y a encore une dizaine d’années, cette « e-maison » se démocratise à grande vitesse grâce aux progrès de la technologie, et notamment de l’informatique. Selon le cabinet suédois Berg Insight, en 2020, l’Europe ne comptera pas moins de 45 millions de maisons connectées, soit près de quatre fois plus qu’en 2015. La maison connectée, qu’est-ce que c’est ? Un foyer régi par un ordinateur central, capable de répondre aux besoins, des plus simples aux plus compliqués, à travers des scénarios programmés à l’avance. Peur d’avoir oublié d’éteindre une lumière en sortant ? La maison s’en charge pour vous. Envie d’un salon chauffé à votre retour de vacances ? L’ordinateur met la chaudière en route avant votre arrivée. (@_tendances).

#Education

Une Française sacrée la meilleure prof du monde ? Depuis son plus jeune âge, Marie-Hélène Fasquel vient à l’école avec le sourire. Cette professeure d’anglais est une passionnée qui essaie tous les jours de transformer l’école. « Si l’on ne s’adapte pas à son public, on le perd et il est hors de question que je perde mes élèves », explique l’enseignante. Nous sommes au lycée Nelson Mandela dans le centre-ville de Nantes (Loire-Atlantique). Pour répondre aux nouvelles habitudes de ses élèves, Madame Fasquel a son style : pas de cours magistral, des petits groupes, un accès à internet fréquent, une tasse de thé et beaucoup d’énergie. « Dans les autres cours, on est passif. Ici, on est incité à prendre la parole et travailler en groupe », explique une de ses élèves. Marie-Hélène organise aussi des Skype avec des auteurs américains. Mais elle va encore plus loin et change les règles. Dans sa classe, on fait les devoirs en cours et les leçons s’apprennent à la maison. C’est ce qu’on appelle la méthode inversée venue des États-Unis. Marie-Hélène Fasquel est la seule française en lice pour remporter le titre de meilleur professeur du monde. (@franceinfo).

#Emploi

Etude : La blockchain, un secteur en plein essor mais qui peine à attirer des profils confirmés. La blockchain, secteur d’expertise… des stagiaires ? Une étude réalisée par le méta-moteur de recherche d’emploi Joblifta constaté une forte hausse des annonces d’emploi de spécialistes de la blockchain depuis 2015 mais une majorité d’entre elles étaient destinées à des stagiaires. En effet, le nombre d’annonces a été multiplié par dix entre 2015 et 2016, passant de 15 à 157, avec une croissance mensuelle moyenne de 48% sur la période. Le site précise que « les annonces publiées les trois premiers mois de 2017 représentent déjà 45% du nombre d’offres de 2016, et la courbe d’évolution semble indiquer la continuation de la tendance ». Néanmoins, 57% des annonces sont des offres de stages, contre 36% de CDI. Les entreprises espèrent donc recruter des spécialistes de la blockchain plutôt junior, dès leur sortie de l’école. Les recruteurs lorgnent particulièrement sur les futurs ingénieurs et seules 4% des offres sont ouvertes aux profils issus d’écoles de commerce. Rien d’étonnant : les futurs employeurs estiment nécessaire la maîtrise du code. (@bymaddyness).

 #Presidentielle2017

Second tour de la présidentielle : bug des machines à voter à Issy-les-Moulineaux. Plusieurs incidents constatés ce dimanche 7 mai dans des bureaux de vote d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), à l’ouverture du second tour de l’élection présidentielle, interrogent sur la fiabilité des machines à voter, autorisées en France. Le bug a concerné la majorité des machines dont la commune de 40.000 électeurs est exclusivement équipée dans ses bureaux, confirme Gérard Martin, l’adjoint au maire – André Santini – chargé des élections. « Je ne sais pas si les machines ne démarraient pas mais elles étaient éteintes », tente de nous expliquer l’élu, manifestement en froid avec la technologie. Mais pas d’inquiétude, selon le maire adjoint car « des techniciens sont passés dans les bureaux de vote pour régler le problème ». Et selon Guillaume de Stordeur, en charge de la communication de la municipalité, « à 9h05, tous les bureaux étaient opérationnels ». Soit, tout de même, un peu plus d’une heure après l’heure d’ouverture officielle des bureaux de vote. (@MarianneleMag).

06 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 6 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MediaSocial

xFacebook teste des réductions en QR Code pour attirer les clients en magasin. Jamais à court d’initiatives pour diversifier ses partenariats et ses sources de revenus potentielles, Facebook tente de remettre les QR Codes au goût du jour grâce à un programme de fidélité. Repérées par Techcrunch dans l’appli Facebook, ces « Récompenses » permettent aux utilisateurs d’obtenir des réductions ou de cumuler des points de fidélité lorsqu’ils visitent un magasin partenaire. Facebook a reconnu s’essayer à cette option depuis plusieurs mois : « Pour aider les entreprises à poursuivre leur liaison avec les clients là où ils se trouvent, nous réalisons un petit test qui permet aux utilisateurs d’utiliser l’appli Facebook pour cumuler et proposer des récompenses lorsqu’ils effectuent un achat dans une enseigne associée. » (@Numerama). Photo : CC Thomas Leuthard

Une ado sauvée in extremis tandis qu’elle diffusait son suicide sur Facebook. Elle a été sauvée in extremis. La police est intervenue à Nevers dans la nuit de mardi à mercredi pour empêcher une jeune fille de 15 ans de se suicider en direct sur Facebook. Les pompiers de la Nièvre, arrivés peu après sur les lieux, avaient été alertés par leurs collègues parisiens qui avaient reçu un appel d’une amie de la victime, résidant dans la capitale et témoin de la scène sur Facebook, ont précisé les pompiers, confirmant une information du Journal du Centre. A lire aussi : Facebook lance un système d’alerte suicide (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

Intelligence artificielle: la fin d’Amazon, Airbnb et Über ? M. Bouée vient de publier un livre intitulé  La chute de l’empire humain – Mémoires d’un robot, qui donne la parole à une intelligence artificielle (IA) nommée Lucy, du nom du fossile d’Australopithèque découvert en 1974 et qui aurait vécu il y a environ 3,2 millions d’années. Le livre se veut un hybride entre une oeuvre historique et de fiction, avec un point de départ en 1956 et une fin en 2040. « Quand j’ai commencé à écrire la portion historique du livre, qui se déroule de 1956 à 2006, j’ai trouvé ça un peu ennuyeux. Je me suis dit qu’il fallait ajouter une portion fiction et parler de ce que pourrait être l’évolution de l’IA jusqu’à ce qu’elle réussisse à se doter d’une conscience et se mette à réfléchir comme un humain, allant même jusqu’à proposer la vie éternelle à son ‘maître’ », explique M. Bouée. Il soutient que le sujet de la vie éternelle lui est venu pour faire valoir son point de vue à l’effet qu’il n’y a «aucune raison pour que l’IA ait les mêmes caractéristiques que les humains, même si elle a été programmée comme ça». À son avis, l’intelligence artificielle dotée d’une conscience commencera à s’autoprogrammer pour développer ses propres caractéristiques. (@la_lesaffaires).

L’intelligence artificielle, aussi raciste et sexiste que nous. Les androïdes rêvent-ils de moutons noirs expulsés par des moutons blancs ? Avec leurs capacités de raisonnement froides, basées sur des calculs complexes, on imagine les intelligences artificielles dénuées de tout préjugé. C’est tout le contraire, comme vient de le confirmer une étude parue en avril dans la revue Science. Les auteurs ont démontré que certains types de programmes informatiques d’intelligence artificielle (IA) reproduisent des stéréotypes racistes ou sexistes existant dans le langage. Des résultats qui interpellent, alors qu’on nous promet une implication croissante des machines dans les prises de décision, du classement de photos de vacances à la conduite de voitures autonomes. Aylin Caliskan et son équipe de l’université Princeton ont eu recours à un programme nommé GloVe, une intelligence artificielle effectuant le test dit d’association implicite. Mis au point en 1998 dans le cadre d’études en psychologie, celui-ci évalue le degré d’association d’idées ou de concepts en mesurant le temps mis par une personne à former des paires de mots qu’elle estime semblables. Plus il est court, plus l’association est forte. Ainsi, si une personne associe plus rapidement le mot « bon » avec une « personne jeune » plutôt qu’avec une « personne âgée », ceci trahit une tendance à avoir des attitudes plus positives envers les jeunes qu’envers les vieux. (@letemps).

Manufacturer à l’ère de l’intelligence artificielle. Plusieurs pays ont déjà amorcé le virage vers l’Industrie 4.0, «et il est urgent que le Québec emboîte le pas», affirme le dernier Baromètre industriel québécois de STIQ. Les cas de transformations majeures entraînées par le passage au modèle Industrie 4.0 abondent. Ceux de Harley-Davidson, légendaire fabricant de motos, et de Joy Global, manufacturier de machineries minières massives, sont particulièrement éloquents. Harley-Davidson a réussi à faire coller 100 % de sa production aux exigences individuelles de ses clients là où, auparavant, 40 % de ses motos manquaient la cible. Quant à Joy Global, elle a haussé la production de 60 % chez un client, et la sécurité, de 64 %, en plus d’abaisser de 40 % les coûts de ce client. (@la_lesaffaires).

IA : mathématiques du bonheur. Chercheur (ENS Ulm, IBM Watson AI XPRIZE, Hyperloop) et entrepreneur (Anima.ai), Alexandre Cadain explore et construit une « intelligence artificielle positive ». Il défend l’idée que l’intelligence artificielle (IA) ne doit pas être une menace, mais l’opportunité inédite et urgente de construire des futurs vertueux. (@LADN_EU).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle pour mieux apprécier les sciences du vivant. En février, Paris hébergeait son tout premier salon de la réalité virtuelle : Virtuality. Trois jours durant, au Centquatre-Paris, geeks, gamers, développeurs, commerciaux, simple curieux ou professionnels en quête d’applications pertinentes se sont côtoyés autour des plus récents développements de ces nouvelles technologies. Que peuvent-elles apporter à la recherche, à l’enseignement et à la diffusion des connaissances sur l’histoire naturelle et la biodiversité ? À l’heure où les ordinateurs, tablettes et autres smartphones font partie du quotidien de chacun, la réalité virtuelle n’est-elle qu’un gadget, ou une réelle opportunité ? S’agit-il vraiment d’une révolution ? (@FR_Conversation).

#Ville

Elle transforme sa maison en ferme urbaine à Saint-Denis. Lancer son propre projet, aussi fou soit-il, qui n’en a jamais rêvé ? Marie Paniez, trésorière de l’association Vergers Urbains, avait envie de participer à sa façon, et depuis chez elle, à la transition écologique. En novembre dernier, elle a donc choisi avec son mari de quitter la Porte de la Chapelle pour s’installer à Saint-Denis (93) dans une grande maison avec jardin qu’elle a transformée en ferme urbaine multifonction. « Chez Basile », ouvert fin février, mêle ainsi jardins partagés, espace de coworking et atelier vélo. Les lundis et vendredis après-midi, les Dionysiens peuvent ainsi venir jardiner moyennant une adhésion de 25€ par an. « J’ai choisi des moments où je peux attirer ceux qui sont bloqués chez eux et leur donner une opportunité de s’ouvrir, d’apprendre et de mieux se nourrir, explique Marie. On espère éviter les instincts de propriété du terrain. La distribution des récoltes se fera spontanément entre les adhérents, je ne veux pas intervenir. » Lorsque son compagnon finit par nous rejoindre, on s’attend à rencontrer Basile. “Pas du tout, moi c’est Raphaël ! On a choisi ce nom en hommage à la basilique de Saint-Denis, à quelques pas d’ici”, répond-il amusé. Un nom qu’arbore également l’un des coqs originaires de Mantes-la-jolie et qui arpentent la basse-cour. (@libe).

#Transport

Uber : enquête ouverte aux Etats-Unis sur le machiavélique logiciel Greyball. Des chauffeurs qui l’attaquent pour salariat déguisé, Google qui l’accuse de vol de technologie, une sombre affaire de harcèlement sexuel, un accident de voiture autonome… Alors que tout semblait déjà accabler Uber, voici que le gouvernement américain décide à son tour d’ouvrir une enquête. En cause cette fois-ci, un logiciel. Baptisé Greyball, il permettait aux chauffeurs indépendants d’éviter d’être contrôlés par la police. Ce, via différents moyens. Le premier d’entre eux reposait sur une rapide analyse des données des utilisateurs : les personnes travaillant pour des autorités de régulation étaient ainsi directement ciblées, et leurs courses… annulées. Ils auraient même, pour certains, été redirigés automatiquement vers une « fausse application » où ils pouvaient voir des voitures fantômes circuler sur un plan. A lire aussi : « Greyball », le logiciel secret d’Uber pour éviter les forces de l’ordre (@LExpress). A lire : Uber, les gouvernances fantômes (@InternetActu).

#Energie

Le long chemin de l’électrification de l’Afrique. L’Afrique est faiblement électrifiée. Près de 621 millions de personnes, soit deux Africains sur trois, ne bénéficient pas d’électricité. L’Afrique subsaharienne affiche un taux d’électrification de 43 % alors que l’Afrique du Nord est à un taux de 99 %. Ce manque d’électrification cause au continent une perte annuelle de 2 à 4 % de PIB et stoppe les investissements et la création d’emplois. Or, l’Afrique est « riche en ressources énergétiques » comme le souligne l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). L’électrification constitue un moyen d’accélération de l’industrialisation du continent en facilitant l’innovation, la créativité, la mise en place d’un entreprenariat social et en libérant les potentialités de développement. Elle peut permettre au continent africain de procéder à sa révolution industrielle via la progression des énergies renouvelables (hydraulique, biomasse, énergie des vagues et marées, éolien, solaire, etc.). S’offre dès lors pour les États africains une perspective d’industrialisation rapide en intégrant le changement climatique et la durabilité dans le processus d’industrialisation. (@FR_Conversation).

#Web

Blocages de sites web : la Cnil réclame les moyens de son contrôle. Le mercredi 3 mai, le représentant de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), chargé de contrôler le blocage et le déréférencement administratifs de sites jihadistes ou pédopornographiques, a rendu son deuxième rapport. Et les points de critique ne manquent pas, tant sur les solutions techniques « insuffisantes » et le manque de moyens humains, déjà souligné l’an dernier, que sur les éléments d’information à l’appui des demandes émises par les pouvoirs publics, parfois insuffisants. Depuis la loi Cazeneuve de novembre 2014, les contenus en ligne «provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie» qui n’auraient pas été retirés par les éditeurs ou les hébergeurs de sites web dans un délai de 24 heures peuvent être bloqués par les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) et/ou déréférencés par les moteurs de recherche sur décision administrative, c’est-à-dire sans passage par le juge judiciaire. Une mesure, à l’époque, très critiquée. (@libe).

#Entreprise

Amazon poursuit son implantation en France avec un nouvel entrepôt géant. C’est la grosse entreprise qui ne connaît pas la crise. Amazon devrait ouvrir un nouvel entrepôt géant en région parisienne à Brétigny-sur-Orge (Essonne) avec à la clé plus de 2.000 emplois, selon une information du Figaro. C’est le sixième du géant de l’e-commerce qui poursuit ainsi son développement en France. L’entrepôt devrait faire près de 200.000 m2, soit la plus grosse entité de la société américaine en France, qui s’affiche comme le leader des ventes en ligne devant Cdiscount. La plateforme sera installée sur l’ancienne base aérienne de la région parisienne, notamment pour sa proximité avec la capitale et l’importance des axes de circulation, A6 et Francilienne en tête. (@LesEchos).

#Numerique

Quel cadre juridique international pour le numérique ? les avocats Eric Caprioli, Pascal Agosti, Isabelle Cantero et Ilène Choukri se relaient pour décrypter les évolutions juridiques et judiciaires nées de la digitalisation. Le numérique se développe de plus en plus à l’échelle planétaire et les sujets sont toujours plus nombreux. Le caractère international est consubstantiel aux échanges numériques, transfrontières par nature. La Commission des Nations Unies pour le Droit Commercial International (CNUDCI), connue pour ses textes sur l’arbitrage et sur la vente internationale de marchandises, a adopté, dans le cadre de son mandat, en 1996 la première loi-type sur le commerce électronique qui a largement inspiré les légalisations de très nombreux Etats de par le monde (Australie, Canada, Chine, France, Royaume-Uni, Russie, USA). Par la suite, la CNUDCI a adopté une autre loi-type sur les signatures électroniques en 2001 et une convention internationale sur l’utilisation des communications électroniques dans les contrats internationaux en 2005. Cette convention est entrée en vigueur dans 6 pays. En 2017, la CNUDCI devrait adopter une nouvelle loi-type sur les documents transférables électroniques. De nouveaux travaux sur le commerce électronique international viennent d’être lancés en avril 2017. (@LUsineDigitale).

05 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 5 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x

Smart City : Comment mettre l’humain au cœur du territoire ? Qu’attendons de la Smart City ? Une organisation urbaine plus efficiente et vertueuse, une qualité environnementale améliorée et une vie démocratique plus participative. La notion de « territoire intelligent » n’est pas nouvelle. Dès le XIXème siècle, avec l’arrivée de l’électricité, puis du système moderne d’égouts et d’adduction d’eau, le territoire est déjà jugé plus « intelligent » par sa capacité nouvelle à répondre aux besoins sanitaires de l’époque et à permettre une meilleure gestion des espaces urbains. Aujourd’hui, à l’heure où les technologies numériques et les objets connectés s’emparent des territoires,  où de nouveaux besoins sociaux et environnementaux émergent, le territoire intelligent suscite de nouveaux espoirs : un territoire où les citoyens participeraient vraiment à la vie de la cité, un territoire plus écologique, plus inclusif, mais aussi plus sûr. De nombreux défis attentent ceux qui s’investissent  dans la Smart City, dont celui d’intégrer l’humain au cœur de cette révolution urbaine et numérique ? Le territoire intelligent ne se réduit pas seulement à un paysage urbain truffé de nouvelles technologies. La Smart City aura pour but, à travers de nouveaux outils et une nouvelle approche, d’améliorer la qualité de vie de ses habitants, elle devra se construire autour du citoyen et surtout avec lui. (@villeintelmag). Légende image :  la Smart City, un territoire où les citoyens participeraient vraiment à la vie de la cité (Photo LDD Pixabay).

Des drives piétons pour relancer les commerces de proximité. Juré, ce n’était pas une plaisanterie. Le groupe E. Leclerc a ouvert, le 1er avril dernier, un drive piéton en dans le centre-ville de Lille (Nord). Il propose 12.000 références de produits, contre environ 6.000 pour les surfaces concurrentes du coeur de ville, explique « Le Figaro ». Cora a été le premier à inaugurer le 5 septembre dernier un tel concept dans le centre-ville de Metz (Moselle). Ce concept pourrait révolutionner les centre-villes. Longtemps, il a été reproché aux grandes surfaces de tuer les commerces de proximités. Leurs milliers de mètres carrés aux frontières des grandes villes a peu à peu amené les consommateurs à déserter les centres pour se rendre dans des endroits bien plus faciles d’accès, où tout est fait pour accueillir le chaland. Maintenant que les grandes surfaces tentent de faire revivre les centres-villes, faut-il le leur reprocher ? C’est toute la problématique des commerçants qui voient cette arrivée comme un nouvel affront de la grande distribution. Aujourd’hui, un E.Leclerc drive piéton pour des produits alimentaires, bientôt la parapharmacie et la culture ? (@LesEchos).

#Environnement

Fête de la Nature : les twittos invités à partager leurs plus belles photos. A l’occasion de la Fête de la Nature, les twittos sont invités à partager une photo de leur département avec le hashtag #MonDepartementNature. Une opération initiée par l’Assemblée des Départements de France. Jusqu’au 21 mai, l’Assemblée des Départements de France (ADF) lance un jeu concours. Dans le cadre de la Fête de la Nature (du 17 au 21 mai 2017), les twittos sont invités à poster une photo de leur département en lien avec le thème de la Nature. Partagée avec le hashtag #MonDepartementNature, le cliché sera relayé sur le compte twitter de l’ADF. (@F3Rhone_Alpes).

#Telecom

Chema Alonso, gros bonnet du big data chez Telefonica. Ce hacker et spécialiste reconnu en cybersécurité est devenu le grand manitou du big data au sein du géant espagnol des télécommunications. Derrière son look rock’n roll, il a la lourde tâche de transformer Telefonica en développant de nouveaux services grâce aux monceaux de données générées par ses clients. (@latribune).

#Commerce

Demain, tout le monde fera-t-il ses courses en ligne ? Trouver rapidement les bons produits parmi des milliers de références, depuis son salon, dans le bus, au travail et récupérer sa commande sans avoir à perdre son temps dans les rayons ou à la caisse : telle est la promesse de l’e-commerce alimentaire. Selon une récente étude Food et figital, réalisée par CCM Benchmark, 33% des Français pensent que faire ses courses en ligne est plus pratique. Recevoir une livraison à la maison ou au bureau est un atout qui a séduit 33% des consommateurs français leur permettant plus de flexibilité dans leurs vies. (@LesEchos).

#Societe

Airbnb, Uber, Amazon… Sommes-nous entrés dans l’ère de la notation ? L’épisode « Chute libre » de la série Black Mirror nous dépeint un monde fictionnel où chacun est noté par ses semblables. Un monde où la notation devient le cœur même des relations sociales. Simple fiction ? Pas vraiment : aujourd’hui déjà, noter son entreprise en ligne, le restaurant où nous venons de manger, l’appartement que nous venons de louer pour quelques jours ou le chauffeur qui vient de nous transporter est bien réel. Alors sommes-nous entrés dans une « ère de la notation » ? Si oui, quid de la vie privée ? Peut-on se prémunir des dérives de cette nouvelle ère ? Pour nous éclairer sur ce sujet, et à l’occasion du festival Series Mania, nous avons interrogé Laurence Allard, sociologue des usages numériques et chercheuse à l’Université Paris III-IRCAV. (@RslnMag).

#Jeunesse

O21 : « La transparence des algorithmes relève des droits civiques » Selon quels critères fonctionnent les systèmes de recommandation personnalisée ? Google classe-il les résultats de recherche de façon neutre ? Les algorithmes sont partout dans notre vie quotidienne numérique, déterminant ce que l’on voit sur les plates-formes d’achat en ligne, les réseaux sociaux ou les moteurs de recherche. Et il est crucial de comprendre les mécanismes à l’œuvre, et de s’assurer qu’ils respectent les intérêts des consommateurs comme les droits des citoyens, explique Nozha Boujemaa, spécialiste de la science des données. Pour ce faire, cette directrice de recherche à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), a été chargée en décembre 2016 de lancer la plate-forme TransAlgo pour la transparence et la responsabilité des algorithmes et des données, dans la foulée de la loi pour une République numérique. Elle explique ce projet et ses enjeux dans un entretien, qui prolonge son intervention à la conférence « Big data, code… Comment profiter du boom des nouvelles technologies », lors de notre événement O21/s’orienter au 21ème siècle, organisé les 4 et 5 mars à Paris. (@Lemondefr).

O21 Paris : le programme complet des conférences : Pour aider les lycéens et les étudiants à comprendre le monde de demain, et faire les bons choix aujourd’hui, Le Monde a créé « O21, s’orienter au XXIème siècle », dont la première édition à Paris se tient à la Cité des sciences et de l’industrie, après trois étapes, à Lille, Bordeaux et Villeurbanne. Deux jours pendant lesquels ils pourront échanger avec des dizaines d’acteurs locaux innovants, qu’ils soient de l’enseignement supérieur, du monde de l’entreprise ou des start-up. . (@Lemondefr).

#Monnaie

Bitcoin, blockchain : quand le numérique frappe monnaie. En librairie ou sur internet, on ne compte plus les articles et autres livres clamant les bienfaits supposés du bitcoin, n’hésitant pas à évoquer ce qui constituerait, pour certain, une véritable « révolution monétaire ». Pour ses partisans, cette cryptomonnaie est libérée de toutes contraintes : celles des banques centrales, des Etats, mais aussi de toute forme d’autorité financière ou légale. Ces derniers mois, la valeur du bitcoin a atteint des records historiques, plus de 1.330 dollars la semaine dernière. Rappelons qu’en janvier 2016, sa valeur se situait en dessous de la barre des 500 dollars, soit +150% d’augmentation en 15 mois ! Alors à défaut de remplacer les monnaies existantes, quel impact est-ce que cette monnaie pourrait avoir sur le système monétaire et financier ? Comment et dans quelle mesure peut-il ou va-t-il le transformer ? Peut-elle changer les modes d’échanges ? Court-circuiter l’autorité des banques centrales ? (@franceculture).

#Information

« Tous Fact-Checkeurs » : une image n’est pas une preuve. Quatrième épisode de notre série « Tous Fact-Checkeurs », en collaboration avec Rue 89 Mooc et Le Monde, pour s’initier aux bonnes pratiques dans la course à l’intox. Il fut un temps, déjà bien lointain, où manipuler une image était l’apanage des graphistes, faussaires et autres professionnels aguerris. Mais aujourd’hui, le net offre une multitude d’outils aux truquistes en tout genre. Plus inquiétant encore : le potentiel de viralité de ces contenus trompeurs, qui continuent parfois de circuler après que leur caractère fallacieux ait été révélé. Il convient donc de se saisir à notre tour des nouveaux outils (moteurs de recherche inversés, sites consacrés à la chasse aux fakes…) pour éviter la propagation de fausses nouvelles. En gardant bien à l’esprit qu’une image peut dire tout et son contraire selon le contexte dans lequel elle est utilisée.  (@metamedia).

#MediaSocial

Facebook va recruter 3000 modérateurs pour ses vidéos en direct. Pour convaincre de sa bonne foi, Mark Zuckerberg s’en remet aux chiffres. Le PDG de Facebook a annoncé mercredi vouloir recruter 3 000 modérateurs pour renforcer le contrôle de la vidéo en direct sur son réseau social. Cette annonce, à quelques heures de la publication des résultats trimestriels de Facebook, intervient une semaine après qu’un Américain a revendiqué le meurtre d’une personne à Cleveland, grâce à Facebook Live. Une vidéo du crime avait également été diffusée sur le réseau social. « Ces dernières semaines, nous avons vu des gens se faire du mal ou faire souffrir d’autres personnes sur Facebook, a commenté Mark Zuckerberg dans un statut publié sur sa page personnelle. Cette année, nous allons recruter plus de 3000 personnes dans le monde entier, en plus des 4500 que nous employons déjà, afin de contrôler les signalements que nous recevons tous les jours, et répondre plus rapidement à la demande. » (@FigaroTech).

#Piratage

Google : des utilisateurs de Gmail victimes d’une tentative de phishing. Si vous avez un compte Google, attention. L’entreprise met en garde ses utilisateurs contre une tentative de phishing, rapporte The Guardian, jeudi 4 mai. Plusieurs utilisateurs ont reçu un mail les invitant à modifier un Google Docs en cliquant sur un lien. Les personnes sont redirigées vers une page d’authentification, mais il s’agit d’une ruse pour obtenir l’accès aux contacts et aux mails des utilisateurs de Google. Selon The Atlantic, le virus, de grande ampleur, se propage très vite. Google demande donc à ses utilisateurs de ne pas cliquer sur le lien du message et de « signaler comme hameçonnage » le message en question. La firme américaine recommande à ses utilisateurs d’utiliser la « page vérification de la sécurité de leur compte. Il faut ensuite s’assurer que Google Docs ne figure pas dans la section « vérifiez les autorisations » afin de s’assurer que l’application n’est pas connectée au compte. Si c’est le cas, il suffit de révoquer l’autorisation de connection. (@franceinfo).

#International

En Algérie, des youtubeurs drôles et subversifs appellent au boycott des élections. Ce sont des appels à l’abstention qui tombent mal pour les autorités algériennes. En l’espace de quelques jours, plusieurs youtubeurs ont posté des vidéos appelant sans détour à boycotter les élections législatives du jeudi 4 mai, sur lesquelles le pouvoir compte pourtant pour renforcer sa légitimité. Postée le 27 avril, celle de DZ Joker, un youtubeur de 26 ans connu depuis 2011, a remporté le plus grand succès avec 3,3 millions de vues. Intitulée « Mansotich », littéralement « je ne sauterai pas », jeu de mots avec « Manvotich » (« je ne voterai pas »), elle s’adresse aux Algériens et au pouvoir. (@LeMondefr).

04 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 4 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

xAmsterdam, nouvel eldorado pour les startups françaises. Sorte de Terre promise pour les jeunes pousses, Amsterdam, troisième hub européen, va devenir un tremplin pour les start-up françaises en mal de croissance.  » Ici, l’environnement est particulièrement favorable pour monter sa société », s’enthousiasme Mylena Pierremont, qui doit le lancement de son entreprise MyReputationLab à l’accompagnement de l’incubateur néerlandais ACE. Du coup, elle se fait volontiers l’ambassadrice du projet franco-néerlandais de faire d’Amsterdam le nouveau hub de la French Tech pour renforcer la position de la France dans le monde numérique. « L’objectif de la French Tech Amsterdam est de relier les écosystèmes français et néerlandais en s’appuyant sur les liens économiques étroits entre les deux pays« , expliquait il y a quelques mois le service économique de l’ambassade de France à l’occasion du déplacement d’Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d’Etat chargée du Numérique et de l’Innovation, à Amsterdam. Concrètement, un partenariat a été conclu entre Paris & Co et StartupAmsterdam, l’agence de développement de la ville dédiée au secteur. Les incubateurs français Rockstart et Starburst y sont aussi associés. (@EchosStar). Légende image : Le long des canaux, la Tech s’enracine… Photo @Shutterstock.

#Transport

Après les longs trajets, les plus petits. Blablacar a annoncé le lancement de Blablalines, sa nouvelle plateforme de covoiturage qui sera dédiée aux trajets domicile-travail. L’application sera d’abord disponible entre Reims et Châlons-en-Champagne et entre Toulouse et Montauban. Elle sera étendue à l’ensemble de la France courant 2018. « Le système vient en complément du système de transports en commun. On va pouvoir facilement être un moyen supplémentaire », a souligné le responsable de Blablalines, Simon Berger-Perrin. (@LObs).

Samsung veut imposer son intelligence artificielle dans les voitures autonomes. Le conglomérat sud-coréen Samsung est convaincu que plusieurs de ses semi-conducteurs et de ses logiciels d’intelligence artificielle pourront s’imposer sur le marché des véhicules autonomes et constituer un nouveau moteur de croissance, aux côtés des smartphones et des mémoires flash. Samsung Electronics vient ainsi de confirmer qu’il avait obtenu, en début de semaine, le feu vert du ministère sud-coréen des Transports pour tester sur les routes une première berline fonctionnant avec ses algorithmes. Le groupe a précisé, via un porte-parole, que cet essai ne signifiait pas que Samsung fabriquait une voiture autonome. « Ce test est organisé pour développer nos logiciels et nos solutions dédiées aux voitures autonomes. Rien de plus », a insisté l’officiel. Les programmes testés sont ainsi issus du Samsung Advanced Institute of Technology, le centre de recherche du groupe qui travaille sur des algorithmes de reconnaissance d’images censés égaler la perception humaine, même dans des conditions climatiques extrêmes. (@LesEchos).

#Emploi

Emplois vs. robots : la terrible prédiction de la Banque mondiale. Voilà de quoi relancer les polémiques sur la robotisation de l’économie. Le Président de la Banque mondiale Jim Yong Kim a annoncé lundi que les deux-tiers des emplois aujourd’hui existant dans les pays en voie de développement devraient disparaître avec l’automatisation de l’économie. (@LesEchos). A lire aussi : Robots : les propos alarmants de la Banque mondiale sur l’emploi (@latribune).

#Sante

Docadom, le Uber de la médecine ? Cinq choses à savoir sur cette nouvelle appli. Après des repas ou des chauffeurs, pourquoi pas des docteurs ? Une application propose de faire venir un médecin au domicile du patient, de la même manière qu’Uber envoie une voiture chez son client. Docadom, pour « docteur à domicile », a été lancée lundi 1er mai, et c’est une première en France, rapporte L’Obs. Un médecin urgentiste, Florian Gueho, un interne en médecine générale, Marc Postel-Vinay, et un entrepreneur, Pierre Blanchard, sont à l’origine du concept. Comment le service fonctionne-t-il ? A qui est-il destiné ? « Docadom est la première plateforme web gratuite permettant de faire venir, le jour même à votre domicile, un médecin généraliste pour vous et vos enfants », est-il indiqué dans la vidéo de présentation du site. Comme Uber ou Deliveroo, Docadom fonctionne grâce à la géolocalisation. (@LExpress).

#Presidentielle2017

En 2017, la télé joue encore le rôle d’arbitre des élections (@telerama). A l’heure d’Internet, la campagne présidentielle 2017 allait se jouer sur les réseaux sociaux et YouTube. Un pronostic déjoué au fil des mois, tant la place de la télévision s’est révélée déterminante dans l’organisation et la structuration de la campagne. Depuis septembre 2016, pas moins de onze débats ont occupé nos soirées de longues heures durant. On  doit aussi admettre que ces temps forts ont été très suivis (4 à 10 millions de téléspectateurs). Soumise à la réactivité des réseaux sociaux et surfant sur une élection riche en rebondissements, elle a joué à plein sa partition, renouvelé (un peu) ses modes de traitement, et s’est ouverte (enfin) aux exigences de transparence et de démocratie des citoyens. C’est ce dont témoignent les chercheurs, éditorialistes, documentaristes et réalisateurs que nous avons rencontrés.

Qu’attendent les start-ups des politiques ? Le nombre de start-ups ne cesse de croître et l’approche du premier tour des élections présidentielles fait se poser beaucoup de questions aux dirigeants de start-ups. En effet, que va-t-il advenir de l’évolution des jeunes entrepreneurs qui veulent lancer leur activité ? A cette occasion, voici trois problèmes majeurs sur lesquels il serait intéressant de se pencher : le coût du travail, la difficulté à se faire financer par les moyens traditionnels et enfin, le manque de dispositif d’aide direct aux dirigeants de start-ups. (@latribune).

#Politique

Pour accroître la participation citoyenne et la réactivité politique, de nouvelles civic tech revendiquent aujourd’hui de « hacker » la démocratie. Au delà de la séduction qu’elles peuvent exercer, ces technologies peuvent-elles transformer la politique en profondeur ? Quel projet portent-elles ? (@laviedesidees).

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle est une mine d’or pour les fake news. L’intelligence artificielle offre de nouvelles opportunités pour manipuler très facilement des enregistrements audio et vidéo, ce qui pose de nouveaux risques, avertit Will Knight, spécialiste de l’automatisation du magazine MIT Technology Review. Il explique que la technologie permet d’imiter des personnes de plus en plus facilement, et ce avec une précision étonnante. Il est possible de créer des sosies parfaits, de simuler des mouvements, des expressions faciales, et des dialogues. Par conséquent, à l’avenir, il sera de plus en plus difficile de distinguer les fausses informations des vraies, et il sera encore plus crucial d’aborder les enregistrements audio et vidéo et les images avec une certaine méfiance afin d’éviter d’être trompé par un contenu créé de toute pièce pour nous manipuler. (@expressbe_fr).

Chronique de Péter Gyöngyösi : Pour ou contre l’intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle est la technologie du moment. Voici sept points qui permettront aux entreprises de mieux cerner ce nouveau type de logiciels. (@journaldunet).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle tente de séduire les seniors. La réalité virtuelle, un truc de jeunes ? Pas tout à fait. Alors que le secteur commence tout juste à décoller, sans pour autant atteindre des couches larges de la société, la réalité virtuelle pourrait s’adapter tout particulièrement aux seniors. Souvent isolés, avec peu d’interactions et des souvenirs pleins la tête, les seniors semblent très intéressés par ce nouveau moyen de les faire voyager sans bouger ou revivre des souvenirs géographiques. La réalité virtuelle pour les seniors, c’est le pari que s’est fixé Jake Kahana. Le réalisateur et designer américain a crée le projet BettVR with Age pour faire en sorte que cette innovation technologique, en gestation depuis plus d’une dizaine d’années, puisse profiter à des couches – a priori – moins « geeks » que les plus jeunes. Comme il l’explique au magazine Wired, « les personnes âgées sont la tranche de la population en plus forte augmentation démographique, mais personne ne regardait vraiment comment [la réalité virtuelle] pouvait fonctionner pour eux ». (@LesEchos).

#ReseauSocial

Les développeuses de Facebook plus souvent censurées. Toutes les lignes de code ne se valent pas. Une ingénieure de Facebook a montré l’an dernier dans une étude interne que les programmes écrits par des femmes au sein de l’entreprise étaient plus souvent rejetés que ceux écrits par des hommes, a révélé hier le Wall Street Journal . L’ingénieure, qui ne travaille plus chez Facebook, affirme avoir enquêté sur la base de données collectées sur cinq années. Selon le quotidien, elle montre que les lignes de code écrites par des femmes ont une probabilité 35% plus élevée d’être rejetées. Ces lignes font en outre l’objet d’un examen plus poussé que celles écrites par des hommes, et suscitent davantage de questions lors des revues internes. Chacune des lignes de code écrite pour faire fonctionner le réseau social fait en effet l’objet d’un examen contradictoire entre développeurs. Les conclusions de l’étude ont poussé l’entreprise à mener sa propre enquête. Et Jay Parikh, responsable des infrastructures, a conclu à l’issue de ces nouvelles investigations que les cas de rejet étaient non pas liés au sexe mais à l’ancienneté et au niveau hiérarchique – les femmes étant moins nombreuses à occuper les postes les plus seniors. (@LesEchos).

#Surveillance

Etats-Unis : la NSA relâche sa surveillance des courriels. La National Security Agency (NSA) américaine a annoncé vendredi 28 avril mettre fin à une méthode controversée de surveillance, consistant à scanner le contenu de courriels au départ ou à l’arrivée du territoire américain. Cette agence de renseignement, chargée de la surveillance électronique, est autorisée par la loi à regarder à l’intérieur des messages reçus ou envoyés par des internautes sur le territoire des Etats-Unis afin d’y repérer des « sélecteurs » – des mots-clés – liés aux cibles qui l’intéressent. Cette interception était fondée sur une loi controversée, la section 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA). Suite à plusieurs « incidents », des infractions à la loi, l’agence ne précisant pas lesquelles, et à une « évaluation exhaustive », la NSA va désormais et uniquement intercepter les courriels entrants ou sortant des Etats-Unis lorsqu’ils sont envoyés ou reçus par une de ses cibles, et non lorsque figurent dans leur contenu des mots-clés qui intéressent l’agence. Cela permettra, explique la NSA dans un communiqué, de « réduire la probabilité d’acquisition de communications d’Américains qui ne sont pas en contact direct avec une des cibles de l’agence ». (@Pixelsfr).

03 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 3 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Streaming

xNetflix a lancé vendredi 28 avril sa première série espagnole, « Las chicas del cable » (Les Filles du câble). Cette production en huit épisodes raconte le quotidien de quatre opératrices de la compagnie nationale du téléphone dans le Madrid en 1928. Dans l’Espagne des années 1920, le lieu symbolise pour ces filles le progrès et la modernité, et le métier d’opératrice, un moyen de s’émanciper dans une société dirigée par les hommes. (@20minutes). Crédit photo : Manuel Fernandez-Valdes/Netflix. A lire aussi : Des Espagnols créent « Napflix », une parodie de Netflix pour aider à faire la sieste (@Francetvinfo).

#Media

Twitter lance un canal d’info continue avec Bloomberg. Voilà des mois que Twitter promet d’accélérer son offre de contenu original en vidéo pour relancer sa croissance. En réponse à des actionnaires de plus en plus impatients de le voir monétiser sa plateforme qui compte 328 millions d’utilisateurs, le service de microblogging annonce un partenariat original avec Bloomberg. Il est prévu, selon les termes de l’accord entre les deux sociétés, que Twitter diffuse 24 heures sur 24 des bulletins d’information conçus spécialement par les journalistes de l’agence d’information financière new-yorkaise. À partir de l’automne prochain, les équipes de Bloomberg dans le monde entier produiront du contenu en direct, visible sur smartphone, tablette ou PC par les utilisateurs de Twitter. Des messages publicitaires viendront ponctuer ces émissions.  (@FigaroTech). A lire aussi : Twitter et Bloomberg lancent une chaîne d’info sur Internet (@LExpress).

#Internet

Qwant, aux armes citoyens ! Qwant est une start-up française qui propose un moteur de recherche du web. Google domine tellement ce marché. Y-a-t-il de la place pour un autre concurrent ? D’autres y sont bien arrivés comme Baidu en Chine et Yandex en Russie. Mais ce sont les résultats de choix politiques, dans des pays où la liberté du commerce est hésitante. Est-ce possible en France ? En Europe ? Nous pensons que oui. Voyons comment. (@Blog_Binaire). A lire aussi : Qwant, l’anti-Google français trace sa voie… et ça paie ! (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

Intelligence artificielle et machine learning : Google met les choses au point. Comment Google utilise les avancées en matière d’intelligence artificielle dans ses produits ? « Organiser les informations à l’échelle mondiale pour les rendre accessibles et utiles à tous, c’est la mission de Google depuis 15 ans » explique Emmanuel Mogenet, directeur de Google Research Europe. « Avec l’outil RankBrain nous commençons à avoir une compréhension sémantique des informations ». Une avancée majeure selon le scientifique. « Ce n’est qu’à partir de 2010-2011 que nous avons commencé à comprendre véritablement les questions des utilisateurs. Avant ce n’était pas le cas » sourit-il. « Nous nous spécialisons dans la compréhension du langage naturel et la perception de l’ordinateur à travers la vision, le son ou encore les données des capteurs des smartphones (GPS, magnétomètre, accéléromètre,…) ». Et depuis son laboratoire de Zurich en Suisse, Emmanuel Mogenet et ses équipes cherchent à intégrer l’IA dans tous les produits du géant américain. Gmail a été un des premiers outils à en bénéficier, pour classifier le spam. (@zdnetfr).

L’humain obsolète : le transhumanisme est-il un mythe ? Stephen Hawking à Elon Musk passant par Bill Gates ont publié plusieurs tribunes pour nous alerter sur cette catastrophe annoncée. Hawking l’affirme : « L’intelligence artificielle pourrait mettre fin à l’humanité ». D’ici quelques décennies, l’humanité telle que nous la connaissons laisserait place à une posthumanité incarnée dans un magma composite de circuits imprimés et de neurones artificiels. Sous le nom de « Singularité technologique », un terme qui vient des mathématiques et de la physique pour caractériser des brusques changements d’état, cette théorie brumeuse affirme que les progrès de l’IA vont bientôt aboutir à une rupture brutale mais invisible qui signifierait la disparition de ce qui constitue l’humain. Les machines parviendront à se régénérer de façon autonome avec une complexité croissante, pour prendre de plus en plus de pouvoir et donc se débarrasser des formes de vie moins efficaces, c’est-à-dire de nous-mêmes, avec notre pauvre cerveau handicapé par les névroses et la dépression, et notre corps condamné au vieillissement. Après l’anthropocène, le robotocène, le numéricocène ? Il manque encore le néologisme pour qualifier cette ère prédite par les technoprophètes dont le chercheur Jean-Gabriel Ganascia analyse dans Le Mythe de la Singularité les affirmations – ou les élucubrations… (@lesinrocks).

Oui, le futur échappe à l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle prend naissance avec la cybernétique et les travaux de Turing imaginant une machine dotée de conscience et d’intelligence. Près de 70 ans plus tard, elle bénéficie aujourd’hui d’un développement sans précédent sous l’effet, notamment, de l’accroissement des capacités de stockage de données massives (Big data) et de calcul. Ainsi n’est-il point de jour sans que soient célébrées ses performances et ses applications potentielles, dans nos entreprises comme dans nos vies quotidiennes. Mais aussi dans nos propres corps et cerveau pour les mieux comprendre et soigner, voire en augmenter les capacités, comme aspire à le faire la nouvelle entreprise d’Elon Musk, Neuralink ,qui vise à ajouter une couche d’intelligence artificielle dans notre cortex… (@LesEchos).

Pour Jack Ma (Alibaba), les Robots feraient de Meilleurs PDG. C’est au cours d’une conférence sur l’entrepreneuriat à Zhengzhou, en Chine, que Jack Ma, président milliardaire d’Alibaba, a dit tout le bien et le mal qu’il pensait des robots… C’est bien simple. Pour le grand gourou de l’Amazon chinois, les robots feraient de meilleurs PDG ! Pourquoi ? Vous allez comprendre. Il a tout simplement exhorté la foule à se réveiller sur l’optimisation de l’utilisation de l’intelligence artificielle et de l’automatisation dans le monde du travail. « Il y a quinze ans, j’ai prononcé des discours rappelant à tous que l’Internet aura un impact sur toutes les industries, mais les gens n’ont pas écouté parce que je n’étais personne », a-t-il commencé. Selon lui, l’intelligence artificielle et d’autres technologies causeront aux gens « plus de douleur que de bonheur » au cours des trois prochaines décennies. « Les conflits sociaux auront un impact sur toutes sortes d’industries et de modes de vie », a déclaré le fondateur d’Alibaba, ce géant du commerce en ligne. (@humanoides_FR).

#Economie

L’ambition décimée de la France. La présidentielle est l’occasion de poser de sérieuses questions quant au devenir de l’économie française ! C’est l’occasion de se demander pourquoi il n’existe pas de Google, de Facebook, d’Amazon, ou de Tesla à la Française (ou à l’européenne…). C’est l’occasion de s’interroger sur la place de la France dans des disciplines « nouvelles », comme l’intelligence artificielle, la robotisation, les voitures autonomes. Et à juste titre, car l’actualité est aujourd’hui frappante : Google vient de lancer son nouveau service de voitures 100% autonomes au grand public en version test. Dans le même temps, l’entreprise américaine fait des avancées spectaculaires dans le domaine de l’informatique quantique (en planifiant pour 2017, une puce de 49 qbits ce qui lui donnerait une quasi-suprématie dans ce domaine). A côté, Uber réfléchit sérieusement à la mise en oeuvre d’un service opérationnel de voitures volantes en 2020 (soit, à peine 3 ans…), pendant qu’Elon Musk pense à installer des colonies humaines sur Mars, et investit dans une startup qui ambitionne d’interconnecter directement le cerveau avec l’IA des ordinateurs. (@EconomieMatin).

#Travail

Les freelances, avenir de l’économie ou effet de mode ? Plus qu’un phénomène de mode, le travail indépendant est un fait économique et de société. Dans cette famille des non salariés, les freelances sont en forte croissance en France depuis dix ans et témoignent d’une grande aspiration d’autonomie. Comment définir le statut de freelance ? Comme l’indique son étymologie, le « franc lancier » du Moyen-Age était un mercenaire qui louait ses services. Aux-Etats-Unis, il désigne l’ensembles des travailleurs indépendants. Encore appelé  solo ou travailleur autonome au Québec, le travailleur indépendant se caractérise par… l’indépendance. Il est son propre employeur sans être salarié dans la majorité des cas. Il est « à son compte ». (@zevillage).

Transformer le travail en jeu, pour mieux aliéner. Si la fête du travail a lieu le 1er mai, c’est à cause de mouvements ouvriers qui eurent lieu aux Etats-Unis en 1884. C’est peut-être aux Etats-Unis qu’il faut aller dénicher les nouvelles formes d’aliénation… Et chez Uber en particulier. Parce que si le terme d’ubérisation est désormais passé dans la langue pour désigner cette économie des plateformes qui mettent en lien directement des clients et des travailleurs indépendants, il va sans doute falloir lui ajouter un contenu supplémentaire au mot. C’est en tout cas ce à quoi nous incite une enquête passionnante publiée le mois dernier par le New York Times. Une enquête qui nous apprend que Uber, faisant face à une contestation montante de ses chauffeurs, a décidé d’utiliser les sciences comportementales pour réformer le rapport entre la plateforme et les gens qui travaillent pour elle. Le problème d’Uber, c’est que ses chauffeurs sont des travailleurs indépendants. Ca permet d’alléger considérablement les coûts de l’entreprise, mais il y a un souci : ces travailleurs travaillent où ils veulent, quand ils veulent. Donc pas forcément là où Uber voudrait, au moment où Uber voudrait. (@franceculture).

#Transport

Le jour où Uber passera aux voitures autonomes, les chauffeurs ne seront plus exploités car ils n’auront plus de travail, David Evans. Avec Richard Schmalensee, David Evans est l’auteur de « De précieux intermédiaires » sous-titré comment Blablacar, Facebook, PayPal ou Uber créent de la valeur, aux éditions Odile Jacob. Le premier est professeur d’économie au MIT et le second chef d’entreprise et consultant. De passage à Paris, David Evans a reçu longuement L’Usine Digitale. Selon lui, les plateformes comme Facebook ou Uber ne peuvent pas être compris avec les outils classiques de la science économique. Ce ne sont pas des entreprises comme celles que l’on a connu jusque-là. Il nous explique pourquoi et décrypte les conséquences que cela aura pour l’économie et notre manière d’appréhender l’entreprise et le travail. (@LUsineDigitale).

#Livraison

Une start-up utilise l’IA pour que ses « shoppers-livreurs » aillent plus vite. Née à San Francisco, Instacart a construit son succès sur un modèle simple : proposer à ses utilisateurs de faire leurs courses à leur place. Le particulier sélectionne en ligne une liste de produits qu’il souhaite acheter, puis un livreur se rend au supermarché et apporte le panier à son domicile. La vitesse à laquelle le livreur effectue les courses est donc importante pour la rentabilité de l’entreprise, comme l’explique Jeremy Stanley, responsable de la science des données chez Instacart. « Il y a 125 millions de ménages aux États-Unis. Supposons que nous atteignons 1% de parts de marché, à raison d’une livraison par semaine. Épargner ne serait-ce qu’une minute par panier de course représenterait alors un gain de 123 années de courses ininterrompues par an. » Pour optimiser la vitesse de ses livreurs, la start-up s’appuie sur l’intelligence artificielle, et en particulier sur l’apprentissage profond. Cette technique reproduit grossièrement la manière dont fonctionnent les réseaux de neurones, afin de permettre aux ordinateurs d’apprendre et de s’améliorer eux-mêmes à l’aide d’une large quantité de données. Selon Jeremy Stanley, cette méthode permet à son entreprise d’indiquer aux livreurs l’ordre dans lequel ils doivent chercher les produits dans le supermarché, afin d’effectuer le moins d’allers et retours possible. Chaque livreur possède une application, sur laquelle les produits qu’il doit acheter apparaissent dans l’ordre le plus efficace. (@latelier).

Les San Franciscains peuvent désormais se faire livrer leur dîner par un robot. Au cours des dernières semaines, d’étranges robots semblant tout droit issus d’un film de science-fiction des années 1960 ont envahi les trottoirs de San Francisco. Sortes de caissons montés sur roulettes, ils sont immanquablement suivis d’un humain en sweatshirt qui, pour compléter l’aspect rétrofuturiste, manipule une énorme télécommande semblable à une vieille manette de jeux vidéo. Il s’agit en réalité de robots de livraison déployés par l’entreprise Marble. Dans le cadre d’un partenariat avec Yelp Eat 24, ils livrent chaque soir des plats cuisinés pour le compte des restaurants locaux. Ils naviguent pour l’heure dans le quartier de Mission, où l’on ne rencontre aucune des abruptes collines typiques de San Francisco, qui donneraient du fil à retordre aux robots. Marble n’est pas la première start-up à tester un modèle d’affaires basé sur les drones au sol. Starship Technologies, présente lors de la dernière édition du Web Summit, effectue des tests à Washington D.C. ainsi qu’à Redwood City, en Californie. L’entreprise Dispatch étrenne quant à elle ses robots Carry sur les campus de deux universités du Golden State. Les drones sur roues tendent ainsi à trouver une application commerciale viable plus rapidement que leurs homologues volants, pour des raisons de sécurité et de respect des normes fédérales. (@latelier).

#Logement

Airbnb: un décret pousse les grandes villes à trancher. Favoriser ou ne pas favoriser Airbnb, telle est la question. Un décret donnant aux grandes villes la possibilité de contraindre les loueurs de logements utilisant des plateformes numériques à se déclarer en mairie, est paru au Journal officiel dimanche, sur lequel les municipalités vont devoir trancher. Avec ce texte, le gouvernement cherche à garantir l’accès au logement pour les populations dans les grandes villes touristiques, et à répondre aux critiques des hôteliers qui crient à la concurrence déloyale des sites de location en ligne de logements meublés de courte durée. Le texte permet aux communes de plus de 200.000 habitants et à celles de la petite couronne parisienne de créer un numéro d’enregistrement pour les meublés faisant l’objet d’une location de courte durée, afin de pouvoir vérifier qu’ils n’excèdent pas la durée limite légale de location de 120 jours par an lorsqu’il s’agit de résidences principales. Avec le cas échéant, des amendes pour les loueurs intensifs qui empiètent sur les plates-bandes des professionnels.  (@latribune).

02 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 2 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

xTempête solaire : ce chaos mondial qui peut surgir en quelques heures. Méconnues du grand public, les éruptions solaires menacent de déstabiliser en profondeur notre civilisation, devenue hyperdépendante de ses réseaux électriques et numériques. Un blackout de grande ampleur menace à tout instant de plonger des mégapoles entières dans l’obscurité pendant plusieurs mois, occasionnant au passage des milliers de milliards de dollars de dégâts. Un documentaire réalisé par Discovery Science et diffusé le 8 mai revient sur ce phénomène et sur nos marges de manœuvre pour éviter l’effondrement global. (@usbeketrica).

#Ville

Colombes : les incroyables comestibles débarquent. Après le marché bio, les incroyables comestibles. Le quartier des Vallées à Colombes poursuit sa métamorphose. A la demande du conseil de quartier, des bacs ont été installés ce samedi sur trois sites communaux non exploités : rue Wiener, rue du commerce et à la Coulée Verte. « C’est un quartier discret, pour ne pas dire mort, souffle Philippe Leblanc, président du conseil de quartier qui y vit depuis 1950. Nous voulons le redynamiser, faire ressortir les habitants. Que les gens se rencontrent, échangent… ». Cette expérience, née en Angleterre, consiste à mettre à disposition gratuitement des petits potagers pour faire pousser des fruits et légumes en milieu urbain. La fabrication et l’entretien des bacs, accessibles à tous, dépendent directement des participants. « Nous voulons que les habitants se réapproprient la culture urbaine et qu’ils s’impliquent dans la ville », assure Nadia Frontigny, adjointe à la démocratie locale. (@LeParisien_92).

#Transport

Didi, le Uber chinois, en passe de réaliser une levée de fonds colossale. C’est une levée de fonds exceptionnelle que s’apprête à réaliser Didi. En effet, d’après des informations parues dans certains médias américains spécialisés, le service de VTC chinois serait en passe de réaliser une levée de fonds colossale de 6 milliards de dollars (5,5 milliards d’euros). À titre d’exemple, Snap avait levé en mars dernier 3,4 milliards de dollars dans le cadre de son introduction en Bourse, faisant de cette opération la plus importante depuis l’IPO d’Alibaba. Dans le cas de Didi, cette levée se ferait uniquement par un tour de table, dans lequel on retrouverait SoftBank ou encore le fonds SilverLake. Avec une valorisation qui devrait atteindre les 50 milliards de dollars contre 33 milliards précédemment, Didi deviendrait la deuxième plus importante licorne, ces start-up non cotées dont la valorisation dépasse le milliard de dollars, juste devant Xiaomi, le fabricant chinois de smartphones (46 milliards de dollars), mais tout de même derrière son concurrent Uber et ses 68 milliards. (@BFMBusiness).

#Banque

Qui sera le Uber de la banque ? « Votre argent m’intéresse », bousculait la BNP dans les années 70. Plus de 40 ans plus tard, un autre tabou tombe : celui de la banque de détail réservée aux seuls établissements financiers. Le slogan publicitaire du moment est donc plutôt : « Votre banque m’intéresse ». Il se traduit par l’arrivée sur le marché de nouveaux acteurs. Le banking doit d’abord composer avec les enfants terribles du digital, dans le jargon on parle de fintechs. Quand il s’agit d’économie numérique, les GAFA et consorts ne sont jamais loin non plus. D’Apple à Amazon en passant par Facebook ou Google, ces nouveaux champions prennent place sur la chaîne de valeur de la banque en particulier dans les opérations de paiement. Pour l’instant. La nouveauté enfin, le secteur se voit concurrencer sur son terrain par d’autres grands groupes traditionnels. Carrefour ou Orange en premiers de cordée. D’autres devraient suivre. Venus du retail ou des télécoms, ces derniers ne manquent pas d’atouts : nombre de client, réseau de vente, notoriété, réputation… A n’en pas douter, la banque est à l’aube de changements profonds. (@LeNouvelEco).

#Aeronautique

La France veut développer une nouvelle filière de nanosatellites. Après les lanceurs et les satellites de télécommunications, la France veut étendre son leadership spatial au domaine des nanosatellites. En gagnant en performance, ces satellites à peine plus volumineux qu’une boite à chaussures et compris entre 20 et 50 kilos, sont promis à un fort développement. Selon le cabinet d’études Euroconsult, ce segment devrait représenter un marché d’environ 2 milliards de dollars par an sur les 10 prochaines années. « Grâce à nos recherches en matière de miniaturisation des composants, on peut réaliser avec les nanosatellites des traitements de données en orbite et des missions avec de vrais intérêts commerciaux. Les premières applications seront dans le domaine de l’Internet des objets« , estime Marie-Anne Clair, directrice des systèmes orbitaux pour le Cnes. (@usinenouvelle).

#Automatisation

Les sept métiers que les robots intelligents vont nous prendre en premier. La révolution robotique devrait provoquer la plus importante transformation du marché du travail depuis la révolution industrielle prévient le magazine Forbes. Et l’ampleur du choc économique et social que va provoquer l’arrivée des robots intelligents est loin d’être mesurée. Selon un sondage réalisé aux Etats-Unis par le Pew Research Center, pas moins de 80% des Américains estiment que leur emploi va «probablement» ou «surement» exister encore dans sa forme actuelle dans les 50 prochaines années. Ils se trompent lourdement. Et attention, les emplois qui seront pris en premier par les robots intelligents ne sont pas seulement manuels ou peu qualifiés. Cette révolution est d’ores et déjà en marche. Il suffit pour s’en convaincre de regarder les dernières prévisions de l’institut IDC. Sept professions sont particulièrement menacées et ce ne sont pas forcément celles qui viennent les premières à l’esprit. (@slatefr).

#NeuroScience

Bientôt de nouveaux droits pour vous protéger du braquage de cerveau ? « Liberté cognitive », « intimité mentale », « intégrité mentale » et « continuité psychologique. » Tels sont les quatre droits pour lesquels militent Marcelo Ianca, chercheur en neuroéthique, et Roberto Andorno, un avocat spécialisé dans les droits de l’Homme. Les deux Suisses ont publié mercredi 26 avril un rapport, dans lequel ils alertent sur la nécessité d’ériger de nouvelles barrières légales de protection, face aux nouvelles technologies.  (@LExpress).

Comment notre cerveau réagit-il aux flux numériques ? E-mails, réseaux sociaux, messageries instantanées, signaux sonores ou visuels… A chaque instant, le cerveau sélectionne les informations qui lui paraissent les plus importantes à traiter grâce à l’attention. Mais dans notre monde hyperconnecté, il se confronte à une multiplicité croissante de données, de notifications et de sollicitations numériques. Au point de le rendre inapte à faire le tri face à une telle infobésité ? Décryptage de l’impact du numérique sur notre fonctionnement cérébral avec Jean-Philippe Lachaux, directeur de recherche au Centre de recherche en neurosciences de Lyon (Inserm) et auteur de Le cerveau funambule : comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences (Odile Jacob). (@RslnMag). Publié le 30 octobre 2015.

#Internet

Le très haut débit des campagnes avance lentement, mais sûrement. Après les grandes villes, le très haut débit se déploie dans les campagnes. Vendredi, Stéphane Richard, le PDG d’Orange, s’est ainsi spécialement déplacé en Loire Atlantique pour signer un contrat de déploiement de la fibre dans les zones rurales du département. 108.000 prises de cette technologie qui va remplacer l’ADSL, vont y être disponibles pour les particuliers et les entreprises, d’ici fin 2021. En médiatisant l’événement dans l’entre deux tours de la présidentielle, Orange veut montrer qu’il est actif dans ces zones, qui représentent 43% de la population. Le sujet est très politique : la fracture numérique alimente les rancoeurs en région. Or, « fin 2016, seules un peu plus de 800.000 prises ont été déployées dans les campagnes, ce qui est encore est faible par rapport aux 7,5 millions de prises au total », souligne Antoine Darodes, directeur de l’Agence du numérique, en charge du plan Très haut débit lancé par le gouvernement. « Mais on prévoit une accélération forte dans les prochains mois avec plus de 2 millions de prises, avant la fin 2018. » (@LesEchos).

#BigData

Thales avale une start-up californienne et confirme vouloir devenir un leader du big data. Thales fonce tous azimuts vers l’eldorado du big data. Son PDG Patrice Caine y croit dur comme fer, c’est là où sera la croissance et la valeur ajoutée du groupe électronique dans les prochaines années. D’où cette acquisition très logique d’une start-up californienne au chiffre d’affaires certes modeste (plus de 30 millions de dollars en 2017) mais qui entre dans le droit fil de la stratégie du big data de Thales. D’ailleurs, le groupe n’a pas hésité à débourser une jolie somme pour acquérir Guavus (plus de 200 millions de dollars), un des pionniers de l’analyse de mégadonnées (le fameux big data) en temps réel. Ainsi, Thales renforce son portefeuille d’activités de hautes technologies pour accompagner ses clients dans leur transformation digitale. « Combinée avec nos compétences établies dans les autres technologies clés du numérique, l’acquisition de Guavus représente un formidable accélérateur de notre stratégie digitale au profit de nos clients, a estimé Patrice Caine cité dans le communiqué. L’application aux grands métiers de Thales des technologies et des expertises de Guavus en matière d’analyse de données massives va renforcer notre capacité à accompagner la transformation digitale de nos clients, que ce soit dans l’aéronautique, l’espace, la signalisation ferroviaire, la défense ou la sécurité ». (@latribune).

#Publicite

Facebook aide les publicitaires à cibler les adolescents mal dans leur peau. Facebook a ouvert, en 2016, une plateforme pour prévenir les suicides. Mais le réseau social aide également les publicitaires à cibler les adolescents mal dans leur peau, a indiqué le quotidien australien The Australian. Le journal a consulté un document confidentiel de Facebook, long de 23 pages. Le réseau social y explique que ses algorithmes sont capables de repérer « les moments où les jeunes ont besoin d’un regain de confiance ». Dans le détail, ils peuvent identifier lorsqu’ils sont « anxieux », « nerveux », ou lorsqu’ils se sentent « stupides » ou « inutiles ». (@franceinfo).

#Piratage

Qui sont les Fancy Bear, ces pirates accusés de vouloir la peau de Macron ? Parfois appelés Pawn Storm, ATP 8, Sofacy ou encore Sednit, c’est sous le nom Fancy Bear qu’ils sont le plus connus. Sous toutes ces dénominations se cacherait un seul groupe de « hackers », actifs depuis 2004. Ces pirates, qui pourraient être russes, seraient responsables de nombreuses attaques informatiques, selon plusieurs entreprises de sécurité informatique. Les services secrets américains, qui prennent moins de pincettes, estiment que Fancy Bear est non seulement russe, mais est aussi en lien avec le GRU, le renseignement militaire russe. Problème : il n’existe aucune preuve irréfutable permettant d’assurer que ce groupe est bien russe, et encore moins qu’il est en lien avec le Kremlin, contrairement à ce que certains médias croient savoir. En fait, il n’existe même pas de preuves permettant d’affirmer que Fancy Bear est bien l’auteur de toutes les attaques qu’on lui prête, ni même qu’il constitue un seul et même groupe. Mais alors, qui sont ces mystérieux pirates ? (@LExpress).

#Escroquerie

Un Lituanien extorque 92 millions d’euros à Facebook et Google. C’est une arnaque répandue. Des mails qui incitent à verser de grosses sommes d’argent pour des factures impayées ou pour récupérer un prix imaginaire. Pourtant pas nés de la dernière pluie et plutôt au fait des usages et des dangers d’internet, Facebook et Google sont tombés dans le panneau. A eux deux, ils ont versé la somme rondelette de près de 100 millions de dollars à un escroc Lituanien, soit 92 millions d’euros, entre 2013 et 2015, rapporte le magazine Fortune. (@LExpress).

01 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 1er mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Automatisation

xEn France, 40 % des emplois peuvent être remplacés par des machines. En observant l’évolution récente des technologies et en projetant leur utilisation dans l’économie, quel taux de robotisation des emplois obtenons-nous ? C’est la question que se sont posés trois analystes de l’institut McKinsey afin de dresser un portrait instantané de nos économies face à l’automatisation. D’une première analyse, l’institut tire un bilan relativement classique : malgré les progrès des intelligences artificielles pour gérer des tâches de service, les robots mécaniques sont toujours les plus compétents pour se charger d’emplois qui existent. De fait, c’est principalement dans la manufacture, et plus faiblement dans le service, que les machines sont les éventuelles égales de l’homme face au travail. (@Numerama).

#Travail

L’agir humain en entreprise, la meilleure réponse au numérique. En février 2014, Now Social, « agence communautaire » spécialisée dans le conseil et dans la stratégie, publiait son Livre Blanc, plaidoyer pour une conception plus horizontale et humaine de l’entreprise, accessible en ligne. L’occasion d’esquisser un scénario où l’entreprise anticipe sur les bouleversements à venir en redonnant la part belle à l’humain. Usbek & Rica a souhaité partager quelques-unes de leur réflexion sur les pratiques managériales du futur. Dans ce deuxième volet, la transition numérique est analysée comme revalorisant pour l’homme et pour le travail manuel. (@usbeketrica).

#IntelligenceArtificielle

Retour sur l’Émission Forum Changer d’Ere : Robots, big data, intelligence artificielle : libération ou aberration ? L’Émission en replay (@changerdere).

Ctations : – « Ne doutez jamais qu’un petit groupe de citoyens engagés et réfléchis puisse changer le monde. En réalité c’est toujours ce qui s’est passé. » Margaret Mead (anthropologue américaine, (1901 – 1978) ; – « Les robots ne vont pas nous remplacer complètement, mais de plus en plus. C’est à nous d’utiliser cette intelligence artificielle pour aller plus loin, et mieux faire notre boulot. » Joël de Rosnay.

#Ville

Le BIM fait (enfin) entrer le BTP dans l’ère numérique. BIM. Trois petites lettres synonymes de véritable big bang pour le monde du bâtiment. Secteur traditionnel s’il en est, le BTP s’est jusqu’alors tenu à l’écart de la transformation numérique. Concept né aux Etats-Unis au mitan des années 90, le BIM, pour Building Information Modeling ou modélisation des données du bâtiment, modifie en profondeur la façon de concevoir, de construire mais aussi de maintenir et d’exploiter un ouvrage de génie civil. Le BIM consiste à concevoir un jumeau numérique du bâtiment contenant toutes ses caractéristiques physiques, techniques et fonctionnelles. Cette maquette virtuelle peut être ensuite partagée par tous les intervenants, de l’architecte au client final, en passant par le bureau d’études, le maître d’œuvre ou l’exploitant. Elle couvre toutes les étapes du cycle de vie de l’édifice, y compris, en fin de chaîne, sa réhabilitation ou sa destruction. Une vraie révolution sur les chantiers où les plans restent majoritairement sur support papier avec un nombre parfois impressionnant de versions. Toute modification peut alors entraîner une rupture dans la chaîne d’information aux préjudices difficilement mesurables. (@latelier).

Participation citoyenne : six initiatives pour « gouverner la ville autrement ». A l’heure où s’accroît dans les démocraties occidentales le niveau de défiance à l’égard de l’autorité politique, les initiatives se multiplient pour inventer de nouvelles formes d’engagements citoyens. C’est à l’échelle locale que se développent souvent ces expérimentations qui visent à associer plus étroitement les citoyens aux décisions. Six créateurs de start-up de civic tech ou d’associations ont présenté leur démarche lors de la journée de débats organisée à Lyon par Le Monde le 7 avril sur le thème « Gouverner la ville autrement », à l’occasion de la remise des prix de l’innovation Le Monde Smart Cities. (@LeMonde).

#Transport

Jusqu’où interdire la voiture en ville ? Architectes, urbanistes et collectivités locales imaginent des centres-villes « apaisés », repensés autour des piétons, des vélos et où la voiture deviendrait un transport en commun. Dans la plupart des très grandes villes européennes, la voiture régresse. « Nous avons clairement deux modèles : les grandes villes, où le taux d’équipement stagne, voire baisse, comme à Paris ; et les autres zones, où ce chiffre continue à progresser », précise Anne Aguilera, chercheuse à l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (Ifsttar). (@LesEchos).

#Logement

Face à Airbnb, comment MorningCroissant a-t-il su trouver sa place ? Lancée en 2011, MorningCroissant est une plateforme de location meublée pour des séjours d’une nuit à un an. La startup, qui propose aujourd’hui plus de 12 000 hébergements dans toute la France, revendique avoir passé le cap du million d’euros de chiffre d’affaires en 2016. L’occasion pour Maddyness de revenir sur son histoire avec son fondateur Alix Tafflé. (@bymaddyness).

#Finance

Les API : clef de voûte de l’open banking. « L’API est un vieux concept ! », s’exclame Patrick Rivière, directeur banque digitale de LCL. Pourtant, ces interfaces de programmation (Application Programming Interface, en anglais) se trouvent aujourd’hui au cœur de toutes les attentions dans le monde de la finance. C’est par elles que les banques entendent articuler leur transformation digitale. Mais comment fonctionnent ces briques technologiques, souvent présentées comme des Lego ? « Les Open API constituent une porte d’entrée sécurisée dans le système d’information (SI) des banques », explique Emmanuel Méthivier, directeur général de Crédit Agricole Store (CA Store). « Lorsqu’un client souhaite consulter son solde en ligne, il faut une porte entre le core banking system, où se trouvent les données, et l’interface utilisateur (application mobile ou site web de la banque, ndlr) », détaille-t-il. Plusieurs facteurs poussent donc aujourd’hui les acteurs du monde bancaire à se tourner vers les API. « La standardisation des API, l’utilisation croissante des réseaux Internet et la révolution de la banque mobile, qui oblige à converser avec les systèmes d’information, concourent à l’accélération de l’usage des API », estime Emmanuel Méthivier. (@LUsineDigitale).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle permettra-t-elle de créer l’univers parallèle ultime ? Souvenez-vous de « Second Life ». Sorti en 2003, ce jeu en ligne était annoncé comme le monde virtuel qui révolutionnerait nos vies. Le concept tient dans le nom : un espace de jeu multijoueur, relativement réaliste, où chacun pourrait avoir une « seconde vie » qu’il mènerait comme bon lui semble. « Second Life » fait la Une des médias entre 2006 et 2007, des partis politiques, certains publicitaires ou l’agence de presse Reuters avaient même créé des antennes dessus, mais malgré ses succès, le jeu fait aujourd’hui figure de dinosaure. Les marques l’ont déserté, les médias s’en sont désintéréssés et, globalement, la bulle « Second Life » a explosé. Mais « Second Life » a popularisé un concept qui n’est pas mort, loin s’en faut : celui de metaverse (« métavers » en français), un méta-univers, un monde virtuel fictif, un cyberespace où chacun incarnerait un avatar lui permettant d’afficher une personnalité et d’interagir socialement. Il n’existe pas de définition unique et absolue du ou des metaverses. Le terme a été inventé par Neal Stephenson dans son roman « Le Samouraï virtuel », paru en 1992. Palmer Luckey, créateur d’Occulus VR, le décrit comme « un monde digital parallèle qui existe à côté du nôtre, [nous permettant] de communiquer avec d’autres personnes, de jouer avec d’autres personnes ». Selon une des définitions alambiquées du groupe de recherche Metaverse Roadmap, il s’agirait « de la fusion entre un espace virtuel en 3D amélioré et un espace physique constant dans un univers virtuel ». Compliqué, mais passionnant. Pour la simple et bonne raison que, grâce au développement de la réalité virtuelle, nous n’avons jamais été aussi proche de l’avènement du metaverse, l’univers parallèle virtuel qui les gouvernera tous, comme aurait dit Tolkien. Alors, à quoi ressemblera-t-il ? (@MashableFR).

#Desinformation

Facebook se penche sur la désinformation sur sa plate-forme. Il faut savoir lire entre les lignes, pour déchiffrer le rapport, publié jeudi 27 avril par Facebook, sur les « opérations de désinformation » sur le premier réseau social au monde. Non pas que le texte, cosigné notamment par Alex Stamos, le réputé responsable de la sécurité de Facebook, soit technique ou complexe, mais parce qu’il est tout en allusions. Un exemple parmi d’autres : revenant sur la diffusion d’informations trompeuses sur Facebook pendant la campagne électorale américaine, le texte évoque « des acteurs malveillants ayant utilisé des médias classiques et des réseaux sociaux pour diffuser des informations volées, comme le contenu de boîtes e-mail, dans le but de causer du tort à des cibles politiques ». Une longue circonlocution qui fait référence, sans jamais les nommer, à WikiLeaks et à la publication de courriels de John Podesta, le directeur de campagne de Hillary Clinton. De même, le rapport n’évoque jamais directement le rôle de la Russie, accusée d’avoir tenté d’influer sur la campagne américaine. Le rapport note toutefois, dans une formulation là encore alambiquée, que si « Facebook n’est pas en position d’attribuer de manière définitive l’origine de ces activités », « nos données ne contredisent pas l’attribution donnée par le directeur des services de renseignement des Etats-Unis dans son rapport du 6 janvier 2017 » – rapport qui accusait nommément la Russie. (@Pixelsfr).

#Internet

Lawrence Lessig (1/2) : « Dans le Net, où l’argent est roi, l’attitude désintéressée d’Aaron Swartz tranchait ». Copyrights, broadcasting, hacking, éditeurs et censeurs, impact sur la démocratie… Le juriste Lawrence Lessig, l’un des théoriciens américains du Web parmi les plus influents, revient sur l’extraordinaire et fructueuse relation qui le liait à Aaron Swartz, jeune trublion du Net qui s’est donné la mort en 2013. Première partie de l’entretien de @telerama.

Lawrence Lessig (2/2) : « La campagne présidentielle de Bernie Sanders m’a déçu ! ». Candidat malheureux aux dernières primaires démocrates, le juriste Lawrence Lessig revient sur les nécessaires réformes du système électoral américain. Inquiet du manque de courage politique de son propre camp, et terrifié par les élans bellicistes du nouveau président Donald Trump. Deuxième et dernière partie de l’entretien de @telerama.

#YouTube

« C’est juste un canular, frère », sur YouTube, les dérapages parentaux font rage Pour que leurs canulars fassent un maximum de vues sur YouTube, des parents vidéastes n’hésitent pas à franchir certaines limites, au mépris de leurs enfants. (@LExpress).

30 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 30 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

xRéalité virtuelle et vie réelle, un mariage annoncé ? De nos jours, le virtuel est omniprésent et redouble d’imagination afin d’intégrer le quotidien des personnes. Il est désormais possible de visionner des films en 4 D au cinéma, payer en ligne pour des services publics, jouer à des casinos en ligne. Cependant, la technologie au pouvoir immersif grandiose dont il est souvent question est la réalité virtuelle, dont les contenus sont de plus en plus nombreux et par conséquent, les utilisateurs se multiplient aussi. Casques, gants, lunettes et autres dispositifs sont dédiés à décupler leur ressenti en stimulant le plus possible chacun de leurs sens. De plus, la variété de ces expériences est telle que l’attrait n’est plus à prouver. Le sentiment de toute-puissance est également pertinent à évoquer, tant ces mêmes expériences donnent la possibilité de faire des choses qu’il serait impossible à réaliser dans la vie réelle ou tout simplement trop compliquées pour diverses raisons (peur, manque de temps, incapacité physique, manque d’argent ; etc.). Il faut également savoir que la réalité virtuelle ne s’arrête pas au stade du loisir. En effet, cette technologie s’immisce dans la médecine, que ce soit à des fins pédagogiques pour le monde médical en lui-même (ex : simulations d’opérations chirurgicales) ou dans un but curatif par exemple pour réduire la solitude, certaines addictions et d’autres troubles tels que la dépression. (@sciencepost_fr).

Sonality, l’étonnant concept mêlant monde virtuel et réseau social. Un concept rassemblant des caractéristiques propres à Facebook, MySpace, Second Life ou encore Pinterest ? C’est l’idée de l’inventeur québécois Charles Bombardier issue d’une collaboration avec le designer indien Ashish Thulkar diplômé de l’Indian Institute of Science (IISc) de Bangalore. Le but est de permettre aux utilisateurs de créer un monde virtuel élaboré à partir de ses propres créations et associations de contenus. Divers espaces cumulés au sein d’un seul seraient alors présents, par exemple une salle vidéo offrant la possibilité aux visiteurs de visionner les contenus préférés du propriétaire de cette « chaîne » d’un nouveau genre. Selon Google, Tabel donne un aperçu du WebVR, une interface de programmation destinée à créer du contenu sur internet par le biais des navigateurs. Pour le spectateur, aucun besoin de télécharger le fameux contenu puisqu’il suffit simplement d’ouvrir la page du contenu et de le placer sur le casque VR. Par ce biais, n’importe quel site internet peut partager de la réalité virtuelle. (@sciencepost_fr).

#Hologramme

, Il était une fois la résurrection. La genèse du succès de l’hologramme dans l’industrie musicale prend forme un soir de 2012 sur une des scènes du festival californien Coachella. Le one-and-only 2Pac, qui n’avait pas survécu à une fusillade en 1996, se matérialise sur scène et apostrophe le public pour partager avec Snoop Dog, son ancien compère de joutes verbales, deux titres dans une ambiance électrisée. Le mythe était de sortie, dépoussiéré par le producteur Dr. Dre, avec la bénédiction de la mère du défunt. Cofondateur de Death Row Records, label mythique de la côte Ouest américaine sur lequel il signa les deux artistes, après avoir raflé la mise avec son groupe N.W.A., Dr. Dre sait d’instinct où placer ses jetons. La vidéo de la résurrection mise en ligne est visionnée plus de 15 millions de fois la semaine suivant l’événement. Le site dédié à la gloire de l’icône trépassée voit son trafic augmenter de plus de 500 %. Côté commerce pur, idem, la vente de ses albums décolle également de 500 %, et celle d’un des singles entonnés s’envole. Digital Domain, le studio hollywoodien géré par John Textor, responsable de la numérisation de 2Pac, voit sa cote en Bourse grimper de 60 %. La technique holographique de la résurrection d’artiste sur une scène de concert est propulsée. Dans un article du 28 mai 2015, The Hollywood Reporter pressent même « un potentiel […] quasi illimité ». (@libe).

#Information

Facebook prend de nouvelles mesures contre les fake news. « Nous devons aller plus loin pour s’assurer que les échanges soient de qualité », admet Facebook. Le réseau social, qui s’est jusqu’ici contenté de supprimer des arnaques « traditionnelles », détaille dans un rapport ses nouvelles mesures contre « des usages plus subtils et insidieux, y compris des tromperies et des tentatives de manipulation du débat public ». Dans le livre blanc publié jeudi 27 avril, la firme de Mark Zuckerberg, évoque pour la première fois des mesures contre les fake news, les fausses informations diffusées à grande vitesse sur le réseau. Ainsi, grâce à l’automatisation de la détection des infos publiées par des « bots », Facebook a pu supprimer, jusqu’à mi-avril, « 30 000 faux comptes en France ». Un chiffre qui « devrait encore évoluer au fur et à mesure que nous déployons les nouvelles mesures et la vigilance contre les activités trompeuses », écrit le réseau social. (@LExpress).

#Commerce

Achats sur Internet : l’Europe vote la fin des « discriminations géographiques ». Le Parlement européen a voté mardi l’interdiction des discriminations géographiques injustifiées dans le commerce en ligne. Il était possible, jusqu’à présent, de traiter différemment des consommateurs (par exemple, en leur proposant des prix ou des conditions d’achat différentes), selon le lieu depuis lequel ils se connectaient. Un communiqué de presse de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs explique que cette interdiction vaudra pour tous les pays de l’Union Européenne. Leurs ressortissants devront tous être considérés comme « des locaux. ». Concrètement, cela signifie par exemple qu’ils pourront, sans payer de supplément, réserver une chambre à l’hôtel, une place pour un événement sportif, ou pour un festival, depuis n’importe quel pays de l’UE. « Acheter des biens même lorsque le commerçant ne livre pas dans leur pays de résidence », s’il livre dans un autre pays de l’Union Européenne, leur sera également possible. (@LExpress).

#ViePrivee

Avec Echo Look, Amazon s’immisce toujours plus dans votre vie privée. Amazon is watching you… Le groupe de Jeff Bezos n’en finit plus d’accélérer dans l’intelligence artificielle et la maison connectée (smart home). Le géant de la distribution en ligne se montre aussi de plus en plus envahissant et présent dans la vie privée, voire l’intimité, de ses utilisateurs. Mercredi, Amazon a franchi une nouvelle étape en levant le voile sur son dernier produit : Echo Look. Cet appareil est une enceinte connectée équipée d’une caméra, dont l’objet est d’aider et conseiller l’utilisateur sur son choix de vêtements présents dans sa garde-robe : quelles chaussures vont le mieux avec telle veste, quel pull avec tel jean, etc. Pour ce faire, l’utilisateur se place en face d’Echo Look qui le prend en photo, de la tête aux pieds, puis lui propose une sélection d’assortiments personnalisés et censés coller à ses goûts personnels. A lire : Face au risque de couacs, Amazon bannit la publicité sur Alexa (@LesEchos).

#DonneesPersonnelles

Facebook : les gouvernements de plus en plus friands de données d’utilisateurs ? Souci de sécurité, de profilage ou simple curiosité ? Dans un rapport, publié jeudi, Facebook révèle que les gouvernements lui demanderaient de plus en plus de transmettre des informations sur certains utilisateurs (adresse IP, contenu d’un profil, etc). Au second semestre de 2016, l’entreprise a en effet compté un peu plus de 64 000 requêtes, soit une augmentation de 9% par rapport au premier semestre. Dans une grande majorité des cas, les données sont utilisées dans le cadre de la résolution d’enquêtes criminelles. Sur ce sujet justement, les dirigeants du réseau social semblent partagés. D’un côté, ils regrettent que certaines demandes jugées « légitimes » prennent parfois beaucoup trop de temps à aboutir. D’un autre, ils rappellent que la sécurité des citoyens ne doit pas rimer avec la limitation de leurs « droits et libertés. » (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

La médecine est-elle la prochaine conquête de l’intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle n’est pas qu’une histoire de jeu de Go ou de reconnaissance d’image — loin de là. Dans cette tribune, Raja Koduri explique comment la médecine pourrait utiliser des GPU pour anticiper et guérir les maladies et progresser dans la recherche fondamentale. (@Numerama).

#Communication

Stratégie de contenus digitaux : L’impitoyable loi du « marche ou crève » doit être intégrée. Globalement, l’immense majorité des professionnels de la communication et du marketing n’est plus réellement à convaincre sur le fait que le contenu (qu’il soit de marque ou corporate) est la pierre angulaire d’une stratégie de communication moderne. En revanche, les choses se corsent dès lors qu’il s’agit de mettre en œuvre, de définir et mesurer les indices de performances et surtout d’atteindre durablement les publics recherchés. Nous ne sommes plus à l’ère du coût-contact où il suffisait de s’exposer auprès du consommateur pour se faire connaître et le stimuler. Désormais, le paradigme s’est inversé à un point tel que c’est souvent le consommateur lui-même qui va cadencer l’édition des contenus d’un annonceur. C’est à condition d’écouter ces communautés que pourra s’instaurer un équilibre que Fabrice Frossard, fondateur de Faber Content et Jean-Denis Garo, vice-président du CMIT l’équilibre jugent « délicat à trouver mais nécessaire pour capter l’attention à l’heure du « content shock ». D’où le titre volontairement provocateur de leur riche étude : « Engager ou mourir » ! (@olivcim).

# Presidentielle2017

Macron et Le Pen, deux visions opposées des enjeux numériques. Financement de l’innovation, imposition des géants du Net, économie des données, protection de la vie privée, régulation du secteur de la culture, éducation, e-santé, réseaux de communication… Le prochain président devra se confronter à de nombreux enjeux liés au numérique. Et le vote du dimanche 7 mai sera lourd de conséquences tant les programmes d’Emmanuel Macron (En Marche !) et de Marine Le Pen (Front national) divergent, tant dans leur rapport au numérique que dans leurs propositions. (@latribune).

Sur Facebook on s’étripe, mais « on prêche surtout des convertis » Sur Facebook, Twitter ou Instagram, les avis politiques sont souvent bien tranchés, mais pas aussi convaincants qu’il y paraît. Débattre par claviers interposés est-il vain ? Ce n’est en tout cas pas ce que semblent penser les internautes. Depuis des semaines, voire même des mois, c’est sur les réseaux sociaux qu’ils débattent de l’actualité politique du moment, pour un résultat difficile à apprécier. Sur Facebook par exemple, on se traite de « petit trotsko-bolchevique » entre deux citations d’Edmund Burke et de George Orwell. Sur Instagram, on préfère publier des photos de soi avec le mot-clé #présidentielle. Photos sous lesquelles se glisseront quelques « ta gueule », « Marine la p*** », « attention Macron il est pour les riches », et quelques décalés « abonnez-vous et likez, je rends ». @LExpress

#LiensVagabonds

Facebook reconnaît ses erreurs et multiplie les actions contre les fake news. A retenir cette semaine : – La FCC démantèle sa propre loi protégeant la neutralité du Net : combat en vie entre géants du web et telcos ; – Le futur de l’expression libre sur internet paraît bien noir; – Pourquoi la bulle médiatique est pire que vous ne le pensez ; – Google vise la suprématie quantique ; – Le moment est-il venu de démanteler Google ? (@Metamedia).

#Entreprise

A quoi ressemblera le manager 3.0 dans l’entreprise de demain ? Le monde de l’entreprise est en pleine mutation. Des transformations substantielles, qui suivent les mouvements et les fluctuations d’une révolution encore plus grande : celle du numérique. A l’appui des transformations digitales des entreprises, de nouveaux modèles d’organisation du travail dessinent de nouvelles logiques de production et de nouvelles perspectives d’innovation. Suite au panorama général de ces nouveaux modèles qui entendent optimiser le fonctionnement des sociétés de demain, ressort une interrogation fondamentale : quels effets ont ces mutations sur les métiers ? Face à l’émergence du Learning by doing, de l’horizontalisation de l’organisation du travail, de l’accroissement de la flexibilité et du collaboratif, le métier de manager semble au cœur de toutes les discussions. C’est à lui que nous allons nous intéresser, d’abord parce qu’il est au cœur des changements en œuvre, ensuite, parce qu’il fait l’objet de tous les pronostics, des plus réalistes au plus fantasques, sur sa pérennité. Enfin, parce que le manager de demain sera sûrement le premier à épouser ces nouveaux modèles et à proposer des visions nouvelles, des stratégies novatrices qui accompagneront, sinon dirigeront les transformations digitales à venir. (@latelier).