19 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 19 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Presidentielle2017

xA Montpellier, les célèbres personnages de Roger Hargreaves ont remplacé les affiches électorales officielles « pour rendre les élections plus joviales ». (@FranceInfo). Photo Efix / Facebook.

Audiovisuel, numérique, presse : qui propose quoi pour la présidentielle ? Dix questions pour tester votre connaissance des propositions des candidats à l’élection présidentielle concernant les médias, le numérique et les industries culturelles. (@InaGlobal).

Les sondages influencent-ils notre vote ? C’est la dernière sensation d’une campagne présidentielle riche en rebondissements : depuis la mi-mars, Jean-Luc Mélenchon s’est envolé dans les sondages. Après avoir distancé Benoît Hamon, le candidat de la France insoumise se trouve au coude-à-coude avec François Fillon, et peut croire à une qualification au second tour. Dans le sondage quotidien réalisé par l’institut Ifop, les intentions de vote en sa faveur sont en effet passées de 10,5% à 19% en seulement un mois. Une « remontada » qui impressionne et qui interroge, dans un contexte de défiance envers les sondages : est-ce le programme de Jean-Luc Mélenchon qui convainc ses nouveaux soutiens ou l’image d’un candidat qui a le vent en poupe et apparaît désormais comme le meilleur espoir de la gauche ? En somme, les bons sondages peuvent-ils influencer les résultats ? Pour y voir plus clair, franceinfo a interrogé Bruno Cautrès, chercheur au CNRS et au Cevipof, et spécialiste de l’analyse du comportement des électeurs. (@franceinfo).

Jean-Luc, l’hologramme ne suffit pas : il vous faut des clones. L’hologramme qu’utilise le candidat en est encore au stade de la préhistoire technologique. Le Mélenchon bleuté apparu sur la scène de Lyon relève davantage de la rediffusion en direct et de la technique du « pepper ghost » que de l’hologramme, qui pour en mériter le nom doit être en trois dimensions et ne nécessite pas de support mais une installation compliquée et coûteuse. Autrement dit, si l’homme a la technique, le candidat n’en a pas les moyens. Dans la quête d’électeurs, tous les candidats tentent de moderniser leurs instruments de communication un peu vieillissants, dont fait partie le meeting : souvent exclusivement visible aux yeux des militants, la portée de l’événement est faible, son potentiel de persuasion moindre. « La présence à une réunion conforte une orientation politique préexistante et ne joue qu’un rôle infime d’information et de conviction pour les électeurs encore hésitants », affirmaient en 2012 les deux sociologues Daniel Gaxie et Patrick Lehingue sur Mediapart. (@usbeketrica).

#Ville

Le Maroc est pionnier de la smart city en Afrique ? Plus de la moitié de la population marocaine vit en ville à l’heure actuelle, cette part devrait passer à près de 70% en 2050.A ce moment, Casablanca, plus grande ville du Maroc, comptera plus de 5 millions d’habitants. Les enjeux sont donc de taille pour un développement urbain intelligent et pérenne dans le temps. Il s’agit de répondre aux défis posés par l’impressionnante croissance démographique, le développement urbain rapide et les ressources naturelles et financières limitées. Casablanca est depuis octobre 2015, la première ville africaine à faire partie du réseau de 25 villes intelligentes sélectionnées IEEE (Institue of Electrical and Electronic Engineers), la plus importante association de professionnels du digital et des technologies de l’information au monde. Cette organisation appuiera Casablanca dans le développement de son concept de ville intelligente sociale et frugale. La transformation en ville intelligente sous-tend l’élaboration d’un réseau d’informations au niveau de la ville, par la collecte des données des usagers via des capteurs, applications et autres outils digitaux. (@LTafrique).

#Transport

Les patrons d’auto-école dans la rue contre « l’ubérisation » de leur profession. La dématérialisation de l’inscription au permis de conduire ne passe pas. A l’appel de leurs deux principaux syndicats (CNPA et Unidec), les patrons d’auto-écoles vont faire entendre leur mécontentement dans la rue, mardi 18 avril. En cause : « l’ubérisation » à toute allure de leur profession. Des opérations escargots sont prévues mardi matin à Paris, Lyon, Marseille, Toulouse et Nantes. Pour le président du CNPA-Education routière, Patrice Bessone, cette possibilité d’inscription à distance, « c’est la ligne rouge ». Elle se fait habituellement en préfecture. Mais « avec le plan Préfectures Nouvelle Génération qui prévoit des fermetures de guichets, on va permettre aux personnes de le faire à distance, ou via les plateformes internet qui vont en faire un business », explique le dirigeant du premier syndicat d’auto-écoles. « C’est la porte ouverte aux plateformes digitales employant des moniteurs indépendants illégaux avec sa généralisation de travail dissimulé (non-paiement des charges sociales, TVA, etc…) », abonde l’Unidec, deuxième organisation représentative, dans un communiqué dénonçant une « uberisation de (la) profession au travers d’une dématérialisation des dossiers d’inscription non contrôlée et ouverte à tout va ». (@latribune).

#Livraison

À San Francisco, les premiers robots livreurs de repas. La startup Marble a permis à San Francisco de devenir le 12 avril la première ville à pouvoir goûter des repas livrés par robot, confiante dans le fait que ce genre de service va se développer à travers le monde. Marble s’est associé avec l’application de commande de repas Yelp Eat24 pour mettre ses robots au travail et les faire livrer au niveau local des plats de restaurants, dans les quartiers de Mission et Portero Hill. « Certains soirs vous pourrez avoir un message au milieu de votre commande Yelp Eat24 vous demandant si vous voulez recevoir votre livraison par robot », a expliqué à l’AFP Matthew Delaney, patron et cofondateur de Marble. Les plats commandés sont placés dans des robots qui peuvent transporter l’équivalent de quatre sacs de courses. Ceux-ci roulent sur les trottoirs et traversent les rues à la vitesse d’un homme au pas, se repérant grâce à des lasers, des caméras et d’autres capteurs. (@futurasciences).

#Tourisme

A l’hôtel, l’intelligence artificielle scrute votre profil. Un réseau national d’incubateurs de start-up spécialisées dans le tourisme a vu le jour. Objectif : dépoussiérer l’offre traditionnelle pour que la France reste la première destination mondiale. « Bienvenue ! Votre chambre est au cinquième étage et le petit déjeuner est servi à partir de 7 heures. » Les hôtels servent le même discours à tous leurs clients. Mais, dans les mois à venir, vous pourriez bien recevoir un message personnalisé à votre arrivée. La start-up Victor & Charles, hébergée dans l’incubateur Welcome City Lab, a mis au point une intelligence artificielle capable d’analyser, en un temps record, toutes les informations publiques des futurs clients. « Le logiciel scrute vos photos disponibles en ligne, vos commentaires sur TripAdvisor, votre page Linkedin, vos comptes Twitter et Facebook, s’ils sont publics bien sûr, d’éventuels articles de presse…, explique Alexandre, 27 ans, l’un des fondateurs. Ensuite, il condense ces informations et adresse aux hôteliers une liste de recommandations. » (@LeParisien_Tech).

#Paiement

Amazon Pay débarque en France. Le géant du eu-commerce lance son propre système de paiement en France. Avec Amazon Pay, les clients français du site pourront régler des achats en ligne sur des sites marchands tiers, en utilisant uniquement leur compte Amazon. Seuls trois sites partenaires sont actuellement disponibles – les boutiques en ligne du concept-store colette et de la chaîne Nature et Découvertes, ainsi que la plate-forme de vente de produits de pharmacie Doctipharma, mais le système pourra être étendu à tout site marchand qui en ferait la demande. Le détenteur d’un compte Amazon devra seulement saisir son identifiant et son mot de passe lors de la validation d’une commande sur un site partenaire. Les informations de paiement et de livraison stockées dans le compte client sont alors utilisées pour finaliser l’achat : le système facilite les transactions et évite la multiplication des identifiants et mots de passe sur les plate-formes de vente sur Internet. Selon la firme de Seattle, plus de 33 millions de clients dans le monde auraient déjà recouru à Amazon Pay depuis son lancement aux Etats-Unis en 2013. (@LesEchos).

#Economie

Concurrence déloyale: Google va payer plusieurs millions d’euros à la Russie. La somme peut sembler modeste au vu du poids financier de Google. De fait, elle est davantage symbolique que punitive. Le géant américain va bien payer 7 millions d’euros à la Russie. Mais l’accord qu’il a trouvé avec les autorités comprend surtout une ouverture de son système d’exploitation Android à ses concurrents. Google a ainsi trouvé un accord à l’amiable avec Moscou qui met fin à toutes les procédures judiciaires en cours. Les deux parties s’en sont montrées satisfaites. Cet accord « répond aux intérêts de toutes les parties », a estimé Google. « Nous avons réussi à trouver un équilibre entre la nécessité de développer l’écosystème Android et les intérêts des développeurs tiers pour diffuser leurs applications et services sur les appareils sous système d’exploitation Android », s’est félicité de son côté Igor Artemie, le président de l’agence chargée de la concurrence en Russie. (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle entre en action. On en parle depuis des décennies, elle arrive à maturité. Après avoir beaucoup promis, l’intelligence artificielle voit les applications concrètes se multiplier. L’observatoire Netexplo, qui depuis 2008 fait l’inventaire des innovations les plus marquantes pour leur impact sur nos vies quotidiennes, en fournit une démonstration éclatante. En s’appuyant sur un réseau de 19 universités, Netexplo capte chaque année 2.000 projets innovants dans le monde, puis, au terme d’un gros travail de « raffinage » effectué par une vingtaine d’experts, sélectionne les plus marquants ou prometteurs. Cette année, sur les dix innovations qui seront dévoilées les 26 et 27 avril prochains lors du Forum Netexplo au Palais de l’Unesco à Paris, quatre sont directement liées à l’intelligence artificielle, dont trois dans le secteur de la santé. Probablement le secteur, avec les services financiers et la distribution, où l’impact sera le plus grand. (@LesEchos).

#Media

Romain Achard (Demotivateur) : « Notre indépendance nous permet d’être plus agile que nos concurrents ». Alors que le marché des Millennials est en train de se resserrer autour des grands groupes médias, à l’image de Minute Buzz racheté par TF1 ou Groupe Cerise par Prisma Media, Demotivateur veut croire en sa spécificité et à son indépendance. « Cela nous pousse à nous renouveler et à mieux séduire nos marques partenaires », affirme Romain Achard, cofondateur du producteur de contenus, à l’occasion de la conférence Leade.rs. Depuis sa création il y a quatre ans, la société n’a eu recours à aucune levée de fonds. Demotivateur, qui ne parle plus en visiteurs uniques ou en visites, revendique 150 millions de vidéos par mois et 4,5 millions de fans en les cumulant sur les plateformes sociales (Instagram, Twitter, Facebook…) « Notre métier a changé (…) On distribue désormais le contenu sur différents points de contact; l’enjeu est de savoir faire du social publishing », explique Romain Achard. (@FrenchWeb).

#JeuVideo

« Le jeu vidéo, moyen d’expression idéal du début du XXIème siècle » Dix ans après L’Ile noyée, le dessinateur de BD et game designer belge Benoît Sokal revient au jeu vidéo avec le troisième épisode de sa célèbre saga mêlant énigmes et aventure : Syberia. A quelques jours du retour de son héroïne Kate Walker, Sokal s’est confié aux Inrocks. Au programme : le jeu vidéo, la bande dessinée, la réalité virtuelle, Mary Poppins et les armoires Ikea. Il explique : « Mais, au final, ce qui est important pour moi, c’est de raconter une histoire avec ce que je vois comme le moyen d’expression idéal du début du XXIe siècle. Le jeu vidéo, c’est formidable. C’est une narration différente, même si, comme je privilégie le scénario, je n’en tire pas forcément tous les avantages. » (@lesinrocks).

Alibaba veut imposer l’e-sport comme discipline officielle en Asie. La  société chinoise Alibaba poursuit son offensive dans le sport électronique. Le géant chinois du commerce en ligne, via sa filiale sport Alisports, a en effet conclu un partenariat avec le Conseil olympique d’Asie pour intégrer les sports électroniques aux Jeux asiatiques de 2018 et 2022, qui auront respectivement lieu à Jakarta (Indonésie) et à Hangzhou (Chine).  Cette annonce s’inscrit dans le cadre de la stratégie d’Alibaba dans l’e-sport. L’été dernier, l’e-commerçant chinois s’était déjà engagé à investir 135 millions d’euros dans la Fédération internationale de sport électronique (IESF). Les deux entités ont décidé d’unir leurs forces pour que l’e-sport soit reconnu comme une discipline sportive dans un premier temps, puis en tant que discipline olympique à terme. (@frenchweb).

David Dufresne : « Je raconte l’histoire du modernisme diabolique du Front national ». David Dufresne, journaliste documentariste parmi les pionniers du web indépendant et du logiciel libre, a mal à son Internet. Lui qui en avait fait son terrain d’investigation et de création narrative (Prison Valley, Fort McMoney) a vu la « fachosphère », ces communautés en ligne d’activistes d’extrême-droite, étendre son territoire numérique pour devenir la force prédominante de la lutte pour la liberté d’expression sur le net. À l’occasion de la campagne présidentielle, il retrouve d’autres réseaux, ceux de renseignement, qu’il avait laissés avec ses livres-enquêtes Maintien de l’ordre : enquête (2007) et Tarnac, magasin général (2012), dans L’Infiltré. Une application mobile payante sous forme de jeu en temps réel où l’internaute incarne un agent de la DGSI chargé de surveiller le Front national grâce à l’appui d’une « taupe » avec qui il communique via des choix de réponse à la manière des « livres dont vous êtes le héros ». Une manière d’occuper le terrain. (@telerama).

#Streaming

Netflix s’apprête à franchir la barre des 100 millions d’utilisateurs. Netflix a demandé à la communauté financière de commencer à le juger davantage sur son chiffre d’affaires et ses marges opérationnelles à l’occasion de ses résultats pour le premier trimestre 2017. Cependant, le groupe estime que les variations trimestrielles de ses abonnés, surinterprétées par Wall Street, « sont avant tout des perturbations par rapport à notre croissance à long terme et l’adoption de la télé par Internet », dans une lettre aux actionnaires. En outre, Netflix lui-même reconnaît que les prochains 10 millions de nouveaux abonnés sont désormais plus difficiles à aller chercher que les précédents. De fait, les chiffres du premier trimestre, un gain net de 4,95 millions d’abonnés en trois mois, à 98,75 millions, dont 50,85 millions aux Etats-Unis, quand le groupe avait dit viser une croissance de 5,20 millions_ ont d’abord été sanctionnés par les marchés lundi soir et l’action s’est ensuite reprise. Le groupe avait largement dépassé les attentes pour le dernier trimestre de 2016, avec un record de 7 millions de nouveaux utilisateurs, qui avait fait bondir l’action. (@LesEchos). A lire aussi : Netflix : les gains d’abonnés au premier trimestre déçoivent les investisseurs (@LeMondefr).

18 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 18 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Media

xMass media : retour sur un concept fourre-tout tombé en désuétude. Ne reculant devant aucune mission, Usbek & Rica analyse pour vous l’origine de quelques mots étranges que les moins de 20 ans ne sont pas en mesure de comprendre. C’est le cas, par exemple, du terme « mass media », longtemps chéri par les intellectuels marxisants pourfendeurs de l’abrutissement des foules. Retour sur l’histoire d’un concept fourre-tout qui, malgré les bonnes audiences télévisuelles que connaît la France en cette fin de campagne présidentielle, semble bel et bien tombé en désuétude. (@usbeketrica).

#Politique

Face aux sondages, nous commettons une double méprise. Semblables aux fêtards qui jurent de ne plus jamais toucher une bouteille après une grosse gueule de bois, certains se sont jurés, au petit matin du 9 novembre, d’arrêter avec les sondages. Promis, juré, leur campagne présidentielle serait sobre. Six mois plus tard, pourtant, les sondages sont plus que jamais là, et leur présence dans la campagne est marquée d’une double méprise : à leur profit mais aussi, rendons-leur cette justice, à leur dépens. La méprise à leur profit, c’est celle qui consiste à les utiliser, la tête dans le guidon, pour établir un classement en temps réel, à la décimale près, sous des titres très affirmatifs. Ces dernières semaines, on a ainsi eu droit successivement aux épisodes suivants, claironnés à grands coups de 0,5 point de hausse : «Macron double Fillon», «Macron passe devant Le Pen», «Le Pen repasse devant Macron» et, plus récemment, «Mélenchon double Fillon». En attendant, peut-être, «Fillon repasse devant Mélenchon»… Ce genre de récit de campagne a donné naissance à une métaphore célèbre, celle de la course de petits chevaux : chaque lancer de dé (chaque sondage supplémentaire) vaut une dépêche d’agence reprise partout ou un article, se contentant le plus souvent de lister les résultats, parfois, au mieux, en précisant les marges d’erreur, plus rarement en donnant des fourchettes. Le tout au détriment de la lisibilité des rapports de force, qu’on trouvera bien davantage dans les agrégateurs de sondages, comme celui du Huffington Post, ou dans les analyses plus fines, utilisant par exemple la pondération par la certitude des électeurs. (@slatefr).

#IntelligenceArtificielle

Un robot tente de vous draguer et c’est un désastre ! Après les sites de rencontre pour nous aider à trouver l’âme sœur et les coachs en amour voici venu le temps des logiciels de créations de phrases de séduction. Selon le média américain The Verge, une chercheuse du Colorado est parvenue à générer grâce à une intelligence artificielle et à partir de locutions du quotidien des mots doux. Les robots sont devenus les nouveaux poètes de demain. Ou du moins les nouveaux poéteraux. Si les expressions sont policées, ces dernières vous assureront davantage un râteau qu’une pelle… Le dernier logiciel créé à cet effet par Janelle Shane nous le prouve encore: l’amour n’a rien d’un algorithme. S’il est possible de noter des mots-clés ou des effets de style redondants chez nos actuels Roméo et Dom Juan, comme il fut envisageable de «produire des recettes ou générer des noms de nouveaux pokémon et super-héros» par un robot tel que l’explique la chercheuse sur son blog, il est bien encore compliqué d’imaginer une intelligence artificielle élaborer des phrasés faisant se pâmer toutes les Juliette et Roxane. Après tout, « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point ». (@FigaroPlume).

Comprendre (simplement) le deep learning avec un directeur de Google. Quelle différence entre informatique traditionnelle et deep learning (apprentissage machine profond à l’aide de réseaux neuronaux) ? Si vous n’y comprenez rien, lisez (ou écoutez, grâce à notre vidéo ci-dessus) les explications très claires apportées par Emmanuel Mogenet, directeur de Google Research Europe, qui intervenait à l’occasion du deuxième sommet des start-up organisé par Sciences et Avenir et Challenges. L’occasion pour ce dernier de détailler les thématiques de recherche au cœur de Google Research Europe, dont les équipes sont basées à Zurich, en Suisse. « Nos recherches fondamentales s’articulent autour de trois questions principales : la compréhension du langage naturel, la perception par ordinateur, et enfin le deep learning », détaille-t-il. (@Sciences_Avenir).

De l’intelligence artificielle à l’intelligence augmentée : la technologie au service de l’humain. Par Nicolas Glady,  docteur en économétrie et professeur à l’Essec Business School et Anne-Caroline Gallimard, étudiante à l’Essec. Les perspectives économiques de l’utilisation de l’Intelligence Artificielle (IA) sont énormes. Selon Tractica, le marché de l’IA, qui valait déjà 202,5 millions de dollars en 2015, atteindrait 11,1 milliards de dollars d’ici 2024. L’IA devrait aussi augmenter la productivité française de 20% d’ici 2035, et contribuerait à une croissance de 2,9% selon Accenture. Entrepreneurs, géants du digital, et Etats : tous veulent s’emparer de ce qui semble être l’avenir de notre économie. Quand on pense à l’IA, on fait en général référence aux techniques d’Apprentissage Automatique (Machine Learning). Celles-ci permettent à un système informatique d’apprendre, c’est-à-dire de s’adapter et d’évoluer, comme un humain peut le faire. L’ordinateur essaiera, face à chaque problème, de trouver une solution adaptée. S’il échoue, il essaiera à nouveau en tentant des solutions alternatives. S’il réussit, il enregistrera alors la logique qui lui aura permis d’adopter ce coup gagnant : la machine apprend et s’adapte. Ces principes sont la base des IA actuelles, capables de battre des joueurs d’échecs et de Go par exemple. Et ce qui était autrefois du domaine du gadget-jouet se généralise : dans nos voitures (Google Car), dans nos maisons (Amazon Echo) et même dans notre relation aux entreprises (Chatbot). (@LesEchos).

Des « humains synthétiques » pour apprendre aux ordinateurs à nous comprendre. Comment aider les ordinateurs à mieux comprendre comment nous nous comportons ? Alors que leur faire analyser des vidéos de « vrais » humains peut s’avérer fastidieux, des chercheurs allemands ont mis au point un procédé utilisant des « faux » humains, générés et animés en 3D comme dans un jeu vidéo. Les explications, avec New Scientist. (@RSLNmag).

#Economie

L’économie des émotions : Au sujet des données émotionnelles. La publicité et le marketing ont fait leur l’art d’influencer les consommateurs, attirant le regard et suscitant les émotions pour mieux vendre leurs produits. Internet a ajouté la saisie des intentions à la captation de l’attention. La collecte et l’analyse des données et des traces laissées par les internautes fournissent quantité d’informations permettant non seulement de répondre à leurs demandes, mais aussi de leur suggérer d’autres réponses et d’autres produits. Aujourd’hui ce sont leurs émotions que les grands acteurs du Net cherchent à capter, pour les attirer vers les sites, les pages et les offres susceptibles de les combler. Le point sur le développement de cette nouvelle économie des émotions avec Olivier Ertzscheid, maître de conférence en sciences de l’information et de la communication à Nantes. (@affordanceinfo).

#BlockChain

Avec la blockchain, prenez la main sur Internet. Avec ses transactions en ligne sans passer par un tiers, la blockchain s’apprête à bouleverser nos vies. Un livre à paraître le 20 avril nous explique tout. Extraits en avant-première. Représentez-vous un futur où les échanges se feraient directement entre particuliers, sans banques, sans fournisseurs d’électricité, sans experts en assurances, et même sans notaires. Dans son livre Big bang blockchain, la Seconde Révolution d’Internet, qui paraît le 20 avril, Stéphane Loignon, journaliste au Parisien-Aujourd’hui en France Magazine, montre que cet avenir est déjà là grâce à la blockchain. Apparue à la fin des années 2000, cette « invention géniale », selon Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, est une technologie qui offre la possibilité de faire des transactions en ligne, sans intermédiaire. Sorte de base de données numériques géante, décentralisée et infalsifiable, la blockchain permet d’assurer le rôle de « tiers de confiance » que jouent, par exemple, le notaire qui gère un cadastre, une maison de disques ou encore la plateforme Uber, quand elle met en relation un chauffeur et un client via son appli. (@LeParisienMag).

« La blockchain change la notion-même de confiance ». Qu’est-ce qu’une blockchain ? Historiquement, la blockchain est liée au Bitcoin. Elle est à la transaction ce qu’Internet est à la communication. La blockchain permet de transférer de la valeur entre pairs sans passer par une institution. C’est une base de données, un registre, qui est distribué, répliqué sur un certain nombre de serveurs qu’on appelle « nœuds du réseau » et qui fonctionne de manière autonome. Aucune autorité centrale n’a la main dessus. Des algorithmes, qui font consensus entre tous les acteurs du réseau, effectuent les mises à jour. (@EchosBusiness). A lire aussi : Qu’est-ce que la blockchain ? (@frenchweb).

Au Sommet StartUp : « La blockchain provoquera une liquéfaction du monde physique ». Patrick Waelbroeck, professeur d’économie industrielle à Telecom Paris Tech, revenait sur la révolution blockchain en préparation, à l’occasion du 2ème Sommet des start-up co-organisé par Sciences et Avenir et Challenges. Un vaste champ d’applications à anticiper : Particularité de la blockchain : sa nature décentralisée, qui permet de s’affranchir du besoin d’autorité centrale de contrôle, en déléguant la validation des transactions à tous les intermédiaires du réseau, qui doivent à cette fin s’affranchir d’un calcul mathématique. « De quoi rendre les transactions infalsifiables ! Lorsqu’on parle de blockchain, on songe d’abord aux transactions financières, dans la lignée de ce qui a été fait pour le Bitcoin », décrit Patrick Waelbroeck. « Mais la technologie a aussi le potentiel de gérer des micro-contrats à la demande (smart-contracts), les registres recensant les propriétés physique (cadastre) ou intellectuelle… ou encore le vote électronique. » De quoi brouiller les cartes entre monde physique et monde informatique. (@Sciences_Avenir). A lire aussi : Pourquoi l’industrie musicale a besoin de la blockchain (@Challenges).

#Banque

« Les géants du numérique menacent les banques ». Pour Denis Jacquet, cofondateur de l’Observatoire de l’ubérisation, Facebook, Google et Amazon, qui ont la capacité d’investir et la maîtrise des données de millions de clients, représentent une menace réelle pour les banques. (@LExpress).

#Sante

D’une médecine du symptôme à une médecine de la santé. Le monde médical connaît bien des imperfections. A commencer par son coût, son manque de transparence et de cohérence. Tel serait l’avis de Sam de Brouwer, fondatrice de Doc.ai et invitée de Leade.rs : « Un patient américain voit en moyenne un médecin 6 minutes par an et dépense 3000$ de sa poche pour une couverture basique, soit un rhume ou une grippe.» Sans oublier l’épineux problème de la frustration des patients face au manque d’écoute et d’empathie des praticiens. Or ces imperfections ont pu faire le lit du succès naissant de la télémédecine et des applications mobiles médicales : « Aujourd’hui nous avons plus confiance et sommes plus honnêtes envers notre smartphone qu’envers notre médecin. » raconte Daniel Kraft, physicien diplômé d’Harvard et entrepreneur. (@latelier).

#Transport

L’impact chiffré du véhicule autonome sur la société. Près d’un quart des miles parcourus aux États-Unis d’ici 2030, le seront probablement par des véhicules électriques autonomes opérant au sein de flottes partagées dans les villes, d’après une récente étude du BCG. L’arrivée de la voiture de demain se précise au fil des analyses des experts mais qu’en est-il de son impact sur la société ? Deux chercheuses de l’Université du Texas à Austin s’y sont intéressées et ont présenté des éléments de leurs conclusions au festival Interactive de South by Southwest (SXSW) . (@latelier).

#Travail

Du nomadisme au desk sharing, à quoi ressemblera le travail de demain ? Les nouvelles formes de travail fleurissent en France et nous conduisent à toujours plus de flexibilité, de nomadisme et de collaboration. Demain, l’entreprise pourrait bien quitter ses vieilles étiquettes et devenir « lifestyle », en faveur d’une meilleure productivité et de plus de bien-être pour ses salariés. Sur son blog de l’innovation, Nexity fait le point en infographie et tire plusieurs tendances pour le travail d’aujourd’hui et de demain. En voici quelques-unes. (@bymaddyness).

Quatre propositions pour éviter la précarisation généralisée. « Réinventer le travail sans l’emploi. Pourquoi le numérique nous contraint à changer notre conception du travail ». Tel est le titre de la note écrite pour l’Institut Diderot par l’essayiste Ariel Kyrou. L’auteur a souhaité partager ce texte avec Usbek & Rica, dans une version légèrement augmentée. Le dernier épisode de ce feuilleton réflexif sur le futur du travail présente quatre pistes majeures pour bien anticiper les bouleversements nés de l’innovation technologique et pour contrer les mécanismes de précarisation actuellement en cours. (@usbeketrica).

#Marketing

Comment les chatbots vont redéfinir l’expérience client. Le chatbot est la nouvelle interface plébiscitée par les marques pour entrer en contact avec leurs utilisateurs, par le biais d’un robot automatique ou d’un avatar en 3D. Aussi, le marché de cet outil conversationnel et d’engagement doit connaître une croissance annuelle de plus de 37% sur les 4 prochaines années (Orbis Research). Il n’empêche que leur usage n’est pas encore entièrement généralisé, en raison notamment des progrès nécessaires entre la compréhension de la demande de l’utilisateur et la réponse à lui apporter automatiquement. D’après iAdvize, solution française spécialisée dans le commerce conversationnel, elles seraient aujourd’hui 2 500 marques dans plus de 40 pays à utiliser ces bots. Taux de conversion, relation client, messaging…autant d’étapes clés qui vont être transformées. «40% des interactions mobiles seront prises en charge par des bots», rappelle iAdvize qui cite Gartner. (@frenchweb).

17 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 17 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

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Le Ghana, cimetière des ordinateurs. Le Ghana est devenu un des pays les plus pollués du monde, car il accueille les déchets électroniques de l’Europe et de l’Amérique. (@franceinfo). Photo Article Z.

#FrenchTech

Les dix chiffres incontournables de l’écosystème startups français. Le rapport d’activité 2015-2016 de l’Agence du numérique, qui chapeaute notamment l’initiative French Tech, est l’occasion de faire le point sur ce label de l’écosystème entrepreneurial français qui prend de plus en plus d’envergure. 9400 startups, C’est le nombre de jeunes pousses recensées en France. Un tiers d’entre elles sont concentrées en Île-de-France, tandis que les deux tiers restants se répartissent en régions, y compris Outre-mer. L’écosystème est très dynamique : le nombre de créations de startups s’est envolé de 30% entre 2012 et 2015… soit dix fois plus que les entreprises traditionnelles. (@bymaddyness).

#Emploi

Et si la mort de l’emploi était en fait une bonne nouvelle ? « Réinventer le travail sans l’emploi. Pourquoi le numérique nous contraint à changer notre conception du travail ». Tel est le titre de la note écrite pour l’Institut Diderot par l’essayiste Ariel Kyrou. L’auteur a souhaité partager ce texte avec Usbek & Rica, dans une version légèrement augmentée. Dans cet avant-dernier chapitre, il avance que la subjectivité et l’empathie humaine peuvent permettre de façonner un futur dans lequel les tâches les moins créatives ou sociales auront été déléguées aux machines. (@usbeketrica).

#Sante

De la détection au diagnostic, le deep learning, super-assistant des médecins. Lors de l’événement EmTech Digital, organisé par la MIT Technology Review à San Francisco, Gary Marcus, professeur en neuroscience à l’Université de New-York et fondateur de la start-up Geometric Intelligence (rachetée par Uber), a conclu une présentation plutôt circonspecte sur l’état actuel de l’intelligence artificielle par une note d’enthousiasme. Selon lui, il est un domaine dans lequel cette technologie est suffisamment mûre pour apporter des progrès significatifs : la médecine. « Prenez la recherche sur le cancer, par exemple. Nous avons en nous des milliers de gènes, des millions de protéines qui interagissent entre elles. Un cerveau humain ne peut pas gérer un tel niveau de complexité. En revanche, des machines capables de comprendre l’ensemble des intrications à l’oeuvre dans notre organisme et de raisonner à partir de celles-ci pourraient s’avérer révolutionnaires. L’intelligence artificielle nous permettrait ainsi d’améliorer notre compréhension de la médecine et de fournir de meilleurs traitements. Pour soigner le cancer, aujourd’hui, nous utilisons toujours la chimiothérapie, une technique vieille de cinquante ans. Peut-être que dans cent ans, nos descendants trouveront nos méthodes aussi primitives que les saignées que l’on employait autrefois. » Selon lui, il est un domaine, notamment, dans lequel l’intelligence artificielle est déjà en train de faciliter le travail des médecins, celui de l’imagerie médicale. (@latelier).

#IntelligenceArtificielle

« La perte de contrôle a déjà commencé » Par Fortunato Guarino, de Guidance Software. Défini et donc dépassionné, le débat sur l’inteligence artificielle (IA) n’en reste pas moins essentiel car les risques qu’elle comporte n’ont rien à envier à la science-fiction. Depuis 2015 surtout, la presse s’est fait l’écho des craintes formulées par Elon Musk, Bill Gates ou encore Stephen Hawking sur les risques et dérives possibles de l’IA. Si le physicien redoute la fin de la race humaine, Bill Gates et Elon Musk craignent la perte brutale de nombreux emplois, ayant d’ailleurs donné lieu à la proposition de taxation des robots, mais également des problèmes éthiques, des chocs de ruptures sociétales et la perte de contrôle de pans entiers de la vie économique. (@IT_technologies).

Des robots dotés d’intelligence artificielle ont appris à communiquer entre eux… dans leur propre langage. Des chercheurs du laboratoire OpenAI ont entraîné des robots intelligents à développer leur propre langage, à créer des mots en fonction de leurs expériences, et à communiquer entre eux. Une expérimentation qui, complexifiée, apparaîtrait déterminante pour le développement de l’intelligence artificielle. Explications avec Recode. (@RSLNmag).

#Web

Solid, le projet de Tim Berners-Lee pour sauver Internet. Le papa du Web est inquiet. Depuis quelques années, Tim Berners-Lee déplore l’évolution de sa création, en voie de centralisation et dont les principaux bénéficaires s’appellent Google, Facebook, Amazon et consorts. Pour permettre aux internautes de reprendre la main sur leurs données personnelles, et dessiner un avenir un peu plus radieux pour Internet, « TBL » travaille sur un nouveau projet, baptisé Solid. (@usbeketrica).

#ViePrivee

À Ivry-sur-Seine, la protection des données se fait en dansant. Le 10 mars dernier s’est déroulée au squat Le Sans Plomb, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) la troisième édition du TransCybérien, une cryptoparty unique en son genre. Le temps d’une soirée, se sont côtoyés des workshops futuristes, des prestations musicales et des cocktails aux noms exotiques (Snowden’s Trip, CryptoCat, etc.). À chaque édition sa thématique : cette année, la « beauté cryptique » était à l’honneur. Initiation au monde du tissu intelligent, maquillage anti-surveillance (« dazzle make-up »), débats sur la sexualité en ligne et l’envoi protégé de « nudes »… Divers collectifs, hackers ou artistes sont venus présenter leurs travaux, tous militant pour une démocratisation des problématiques liés à la protection des données et à l’image de soi dans le rapport aux technologies. Et après la crypto vient la party, où l’on fait fi de la surveillance pour mieux s’abandonner en rythme jusqu’au matin. (@usbeketrica).

Faut-il craindre l’abandon des règles de protection de la vie privée aux États-Unis ? En octobre 2016, la Federal Communications Commission (FCC) américaine, alors sous majorité démocrate, avait imposé aux fournisseurs d’accès à Internet (FAI) qu’ils obtiennent le consentement préalable de leurs clients avant d’utiliser, partager ou vendre leurs historiques de navigation ou d’utilisation d’applications, ainsi que d’autres informations privées. Mais le 3 avril 2017, le président Trump a décidé d’abroger ces règles (qui auraient dû entrer en vigueur fin 2017), avalisant de la sorte les décisions prises par les deux chambres du Congrès quelques jours auparavant. Quelles sont les implications de ce revirement pour les consommateurs ? (@FR_Conversation).

#MediaSocial

Pour Christophe Manceau, les marques de luxe se sont très rapidement appropriées les codes d’Instagram. Christophe Manceau est directeur des insights chez Kantar Média. Il a supervisé la publication d’une étude sur l’utilisation d’Instagram par les marques premium de mode, intitulée « Luxe et Instagram, l’affinité au cœur des stratégies de marque ». Il décrypte pourquoi les marques de luxe se sont emparées de ce réseau, ce qu’elles y font et pourquoi cela reste financièrement intéressant de l’investir. (@LUsineDigitale).

#Surveillance

A l’avenir, serons nous surveillés par des robots en permanence ? L’université de Cornell aux Etats-Unis a dévoilé dans ses chroniques en ligne, son projet de relier des caméras robots entre elles pour travailler en groupe. La tâche de suivre une personne ou un objet de caméra en caméra est une chose difficile pour l’œil humain. Même si des systèmes permettent déjà de le faire pour nous, ils concernent principalement des caméras fixes dans un réseau restreint. Ces chercheurs travaillent sur un modèle de vidéosurveillance intelligent permettant à des robots en mouvement de coopérer et de traquer une cible. La science-fiction aurait-elle anticipé une fois de plus notre avenir. Difficile de ne pas penser au « Big Brother » d’Orwell lorsque l’on pense aux caractéristiques du projet. Le projet mené à terme permettra de faire travailler ensemble des caméras mobiles, des caméras statiques et des caméras venant d’autres sources pour compléter les images de surveillance. Avoir un grand nombre d’images est un avantage pour obtenir une surveillance efficace. Cependant, il est difficile pour des humains de les interpréter en temps réel, alors que l’abondance d’images rend les machines plus efficaces. (@PresseCitron).

#Publicite

Pour faire sa publicité, Burger King s’infiltre dans les salons américains et dans Wikipédia. « OK, Google ». Il suffit de prononcer ces deux mots pour activer Google Home, ce boîtier équipé d’un programme d’intelligence artificielle, arrivé dans les foyers américains à la fin 2016. Comme pour Siri, il est possible de lui poser de nombreuses questions, comme la météo, l’heure de son prochain rendez-vous, ou des informations sur n’importe quel sujet, que Google va piocher sur son moteur de recherche. Ce qui a donné une idée à la chaîne américaine de fast-foods Burger King. Dans une publicité télévisée diffusée jeudi 12 avril pour la première fois, un acteur prononce les mots magiques : « Vous êtes en train de regarder une publicité de quinze secondes de Burger King, ce qui est malheureusement insuffisant pour vous expliquer tous les ingrédients frais contenus dans le sandwich Whooper. Mais j’ai une idée. OK, Google, c’est quoi le burger Whoopper ? » Ce qui a eu pour effet de déclencher les Google Home positionnés non loin du téléviseur des téléspectateurs. Ces machines ont donné tout haut la réponse à la question posée par le comédien, en citant la première phrase de la page Wikipédia consacrée à ce sandwich. (@Pixelsfr).

#FaitsDivers

Etats-Unis: un homme recherché après avoir tué un septuagénaire en Facebook live. Il s’est approché d’un passant avant de lui tirer dessus en direct sur Facebook. La police de Cleveland, dans le nord-est des Etats-Unis (Ohio), a émis un mandat d’arrêt lundi contre un homme qui a assassiné un septuagénaire et diffusé le meurtre sur son compte Facebook vers 20h. Le suspect s’appelle Steve Stephens, il a 37 ans. Il a abattu de sang-froid Robert Godwin Sr, 74 ans, le dimanche de Pâques. « Le suspect a diffusé le meurtre sur Facebook live et affirmé avoir commis plusieurs autres homicides qui restent à vérifier », a annoncé la police de Cleveland dans un communiqué. (@LExpress).

16 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 16 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numerique

x« Aujourd’hui, tout s’autoproclame smart » A l’heure où tout se veut « smart » dans notre société, Constance Bordes, directrice de la marque et des communications d’IBM France, explique la « réalité » qui se cache derrière ce terme, ainsi que la volonté « d’améliorer l’existant » qui rythme ce secteur de l’innovation. (@LesClesDeDemain).

Révolution numérique : la fin de la civilisation de l’écrit ? Premier chapitre de notre série d’articles sur les « parenthèses refermées », ce concept qu’utilise Jean-Dominique Séval pour décrire la manière dont la révolution numérique nous ramène à des comportements et modes d’organisations ancestraux. Pour le directeur général adjoint de l’IDATE Digiworld, le retour de l’oralité est sur le point de clôturer une parenthèse de plusieurs siècles de culture écrite. Le règne de la vidéo sur les réseaux sociaux, l’avènement des intelligences articifielles et celui des chatbots ont déjà entamé cette transition. Cela risque de bouleverser jusqu’à nos façons de penser et nos capacités cognitives. (@usbeketrica).

#Information

Dans leur bulle (de filtres), les internautes ? Pas si simple… En 2011, alors que Facebook et Google ne cessaient de gagner en importance, Eli Pariser, militant progressiste et entrepreneur, écrivit un best-seller dans lequel il développait un concept qui a depuis été beaucoup repris : la bulle de filtres. La personnalisation des fils d’informations et des résultats de recherches risquaient, selon lui, de nuire au débat politique en dirigeant les gens vers des informations correspondant à leurs préconceptions personnelles. Nous ne chercherions, « likerions » et retweeterions que des idées avec lesquelles nous sommes déjà d’accord et les algorithmes, optimisés pour encourager l’engagement de l’utilisateur, ne nous proposeraient que des contenus de ce type, écartant de notre vue tout ce qui pourrait perturber notre vision du monde. (@slatefr).

#Politique

Sébastien Calvet : « Le véritable enjeu en photo c’est montrer comment la communication s’est immiscée partout dans la politique ». Depuis novembre 2016 et jusqu’au premier tour de l’élection présidentielle au mois d’avril 2017, France Culture consacre une nuit par mois à la politique à travers un cycle de “Nuits spéciales Politique”. Non pas pour suivre la campagne électorale ou l’actualité politique à mesure qu’approche l’échéance de l’élection présidentielle, mais pour faire un pas de côté par le truchement des archives. Et replonger dans les ressorts du politique grâce à une programmation thématique (La parole politique ; Culture et politique, Le genre en politique ; Les lieux de pouvoir, Une Petite mythologie républicaine, et enfin Le Marketing politique) alternant pour chaque Nuit spéciale plus de cinq heures d’archives et des invités. Cette 6ème et dernière Nuit spéciale Politique se déroule en compagnie de Sébastien Calvet : « Marketing politique – Président : la fabrique d’une image ». (@franceculture).

Des scientifiques à la recherche du mode de scrutin idéal. Voter utile, pour le moins pire, ou simplement contre un candidat : voilà à quoi pourraient se résoudre certains électeurs le 23 avril. Pour tenter de gommer ces imperfections du scrutin présidentiel, des chercheurs testent des systèmes de vote alternatifs. (@LCP).

#Presidentielle2017

Élection : les candidats ont-ils un avis sur les médias et le numérique ? À quelques jours du 1er tour de l’élection présidentielle, les candidats ont achevé l’élaboration de leur programme. Voici la synthèse des sujets sur lesquels ils ont pris position (ou pas) concernant le numérique, les médias et les industries culturelles. (@InaGlobal).

#Transport

La lutte fait rage entre les constructeurs de voitures autonomes de la Silicon Valley. Les acteurs majeurs du secteur en plein boom des voitures autonomes mènent un combat de plus en plus vicieux. A l’image du procès qui oppose TesLa à l’ancien cerveau de Google Car. Tenez-vous bien, la Silicon Valley est en pleine guerre des voitures autonomes. Ce marché qui s’annonce très lucratif vit en effet ses premières heures sombres. Waymo, la filiale d’Alphabet dédiée à la voiture autonome a décidé d’engager des poursuites contre Uber et sa filiale Otto qu’il accuse d’avoir dérobé des informations confidentielles sur sa technologie de capteur laser LIDAR. Les voici donc enfermés depuis des semaines dans une bataille judiciaire qui vire au drame. Un ancien Googler répondant au nom d’Anthony Levandowski aurait pillé les secrets de la boîte pour tout livrer à son nouvel employeur, Uber. Mission Impossible ? Pas vraiment. (@humanoides_FR).

#Espace

Jeff Bezos investit un milliard de dollars par an pour envoyer des touristes dans l’espace. Jeff Bezos n’aurait laissé cet honneur à personne d’autre. Mercredi 5 avril, le patron et fondateur d’Amazon a dévoilé le premier prototype de la capsule qui devrait transporter, dès l’année prochaine, des touristes dans l’espace. Celui-ci a été conçu par Blue Origin, la start-up spatiale qu’il a lancée en 2000. Et qu’il finance depuis avec sa fortune personnelle. Son objectif, a-t-il rappelé en marge du Space Symposium de Colorado Springs, c’est de permettre à « des millions de personnes d’habiter et de travailler dans l’espace ». (@JeromeMarinSF).

#DonneesPersonnelles

« Si vous demandez ‘Que faites-vous de mes données ?’ vous n’obtiendrez aucune réponse » Le journaliste américain Michael Keller (avec le dessinateur Josh Neufeld) vient de publier, en France, Dans l’ombre de la peur (éditions Çà Et Là), une bande dessinée consacrée à l’univers nébuleux de la collecte et de l’exploitation de données. Entretien entre absence de transparence, paranoïa et astuces graphiques. (@Sciences_Avenir).

#LiensVagabonds

La copie des stories Snapchat dépasse l’original, Facebook en position de force. A retenir cette semaine :
– Le secret caché au coeur de l’IA : personne ne sait pourquoi les algorithmes font ce qu’ils font  ;
– Personne ne sait comment on arrêtera l’offensive des robots tueurs d’emplois ;
– Le côté obscur de l’IA : pourquoi la technologie risque vite d’échapper aux utilisateurs et aux développeurs ;
– (Walt) Mossberg : le plan pour sauver internet ;
– Comment rester concentré à l’heure de l’infobésité ?. (@Metamedia).

#Cinema

Cannes 2017 : l’exception culturelle, à bout de souffle ? La Fédération nationale des cinémas français (FNCF) regrette que le Festival de Cannes ait retenu « deux films acquis ou financés par Netflix, sans que le conseil d’administration (du festival), dont elle est membre, n’ait été consulté », a-t-elle annoncé dans un communiqué. Les salles de cinéma « contestent ce choix » fait « sans concertation ». Elle reconnaît cependant : « le fait que de nouveaux acteurs internationaux viennent légitimement, comme Amazon, contribue au développement et au financement du Cinéma ». (@zdnetfr ).

#Livre

Le ménage de printemps, Little brother de Raphaël Enthoven et la France qui s’exporte. En appelant son recueil de chroniques « Little Brother », le philosophe invoque le Big Brother d’Orwell. Son sujet : les petites servitudes que nous nous imposons, au détriment de notre liberté. (@europe1). A lire aussi :  Raphaël Enthoven : «  Le pessimisme est une facilité, un confort pour la pensée  » (@LeMondefr).

#InFaux

À la source des fake news, l’interdépendance presse/réseaux sociaux. 2016 aura été une année compliquée pour Facebook et Google. Critiqués par beaucoup de médias traditionnels pour leur passivité face au phénomène des fake news, les deux grands acteurs du numérique ont réagi rapidement en promettant de lutter contre la circulation de ces « fausses nouvelles ». Pourquoi une telle réaction de la part d’acteurs si puissants ? Et,alors que les intox en tout genre ont toujours circulé sur Internet, pourquoi les médias traditionnels ont-ils attendu 2016 pour se soucier de ces « fausses informations » ? C’est qu’entretemps, la presse et les grands acteurs du numérique ont noué une relation d’interdépendance. Si la presse s’estime dépendante des Facebook et Google, ces derniers estiment avoir tout autant besoin des médias traditionnels. C’est cette interdépendance qui est aux sources de la polémique des fake news et qui explique les actions promises par les géants du numérique, par ailleurs assez diverses. Analyse. (@InaGlobal).

15 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 15 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Politique

xLes réseaux en campagne : vaste audience et petites manipulations. Il est clair que l’on s’informe de plus en plus sur YouTube ou sur les réseaux sociaux, et de moins en moins par les journaux ou la télévision… Un seul chiffre pour donner une idée de la dynamique qui est à l’œuvre : les réseaux sociaux constituent la 1ère source d’information pour plus de 40% des jeunes électeurs en France. Et ce mouvement est en progression : aux États-Unis, durant la campagne électorale de 2016, ce taux dépassait les 60%. Cela signifie qu’une partie du scrutin se joue désormais sur ces réseaux et qu’à l’avenir ce sera encore le plus le cas. Résultat : tous les candidats ont investi ce champ, mais avec plus ou moins de succès… (@franceculture).

Réseaux sociaux et présidentielle : cinq bonnes raisons d’être prudent. Aujourd’hui, les réseaux sociaux constituent la première source d’information pour plus de 40% des jeunes électeurs en France, selon les résultats du baromètre annuel de nos confrères de La Croix (contenu payant). Une partie du scrutin se joue désormais sur ces réseaux et ce sera de plus en plus le cas. Résultat : tous les candidats ont investi ce champ, avec de multiples stratégies pour conquérir toujours plus d’audience. Voici cinq bonnes raisons de se méfier avant de s’informer sur les réseaux sociaux. (@franceinfo).

Pourquoi les sondages électoraux se trompent-ils ? Trois principales raisons expliquent que les sondages n’indiquent pas toujours l’état véritable de l’opinion. Les sondages électoraux produisent des résultats qui, le plus souvent, se confirment dans les urnes. Toutefois, il arrive qu’ils se trompent de façon spectaculaire : par exemple le 21 avril 2002 en France lors de la qualification de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de l’élection présidentielle, le 23 juin 2016 lors du référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne, ou encore le 8 novembre 2016 avec la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle des États-Unis. Trois grands facteurs peuvent être à l’origine de ces erreurs. (@pourlascience).

Ces algorithmes qui rassurent les fillonistes. Quelle valeur accorder aux nouveaux outils de prévision électorale? Forts d’avoir anticipé le Brexit, l’élection de Donald Trump et la percée de François Fillon à la primaire de la droite et du centre, certains sites émettent des pronostics qui contredisent ceux des grands instituts de sondages, obtenus grâce à une méthodologie bien différente. En analysant le big data, c’est-à-dire les informations qui circulent en temps réel sur la toile et les réseaux sociaux, ces entreprises anticipent ainsi, entre autres, la qualification de François Fillon au second tour, redonnant du baume au cœur de ses soutiens. Installée au Québec (Canada),Filteris prend en compte entre 700.000 et 1,5 million d’occurrences concernant un candidat avant d’en évaluer la teneur (positive ou négative) et de fondre toutes ces informations dans une «moulinette» dont elle garde le secret. Les résultats sont publiés au dixième près, courbe à l’appui. «Nous partons du principe que les électeurs votent pour la personnalité la plus présente, la plus exposée médiatiquement, explique son cofondateur, Jérôme Coutard. (@figaroelections).

L’algorithme de YouTube accusé de mettre en avant certains candidats à la présidentielle. « L’algorithme de recommandation de YouTube, qui suggère les vidéos à regarder, présente un biais net en faveur de Mélenchon, Le Pen et Asselineau. » C’est en ces termes qu’est présentée la conclusion d’une récente étude de Data for Good, une association regroupant développeurs et scientifiques spécialisés dans la collecte de données. Pendant deux semaines, du 27 mars au 10 avril, plusieurs de ses membres ont testé un programme (disponible par ailleurs en open source). Il avait pour mission de chercher chaque jour sur YouTube le nom des onze candidats à la présidentielle française. Il naviguait ensuite sur les vidéos dites « suggérées », c’est-à-dire celles contenues dans l’onglet « à suivre », qui figure à droite de l’écran sur la plate-forme. (@Pixelsfr).

#Ville

Et si la Smart City pansait les plaies de la démocratie ? Depuis l’Antiquité, les villes sont des centres politiques majeurs. Alors, à l’heure de la transformation digitale de la polis et du développement des Civic Tech, c’est toute la question citoyenne qui doit être reposée. D’autant que les modèles traditionnels de gouvernance sont plus que jamais remis en cause et que la population elle-même se ressaisit peu à peu de ces questions. La majorité des Etats démocratiques occidentaux connaissent en effet aujourd’hui ce que nombreux s’accordent à appeler une « crise de représentation ». On observe en effet, une baisse tendancielle du taux de participation aux différentes élections, une perte de confiance de plus en plus généralisée envers l’appareil politique et un sentiment accrue d’inefficacité des actions politiques menées. Or, ces phénomènes ne sont pas nouveaux et sont même devenus au fil du temps des lieux communs du discours politique. Toutefois, la révolution digitale a accentué ces tendances, pour le meilleur comme pour le pire. (@latelier).

Une ville Intelligente est avant tout une ville écologique ! Quand on évoque la smart city, on pense notamment aux transports car les réseaux connectés commencent à se mettre en place. On pense aussi aux « Smart Grids », ces réseaux intelligents de contrôle de nos ressources, et à toutes ces solutions pour améliorer la production et la consommation d’énergie. Mais nous devons également penser au développement durable parce que nous devons prendre en considération que la ville intelligente est une ville durable ! Imaginez-vous au cœur d’une ville intelligente, ou vous auriez des outils simples pour vous permettre d’agir sur vos dépenses d’énergie, avec des compteurs intelligents et des applications mobiles pour visualiser votre consommation, pour mieux comprendre votre consommation et agir en temps réel et en fonction de la météo. Nous pourrions également parler des capteurs qui détecteraient la présence humaine ou la température et règleraient la lumière ou le chauffage automatiquement, sans que vous ayez besoin d’y penser. (@villeintelmag).

#Entreprise

 Six célébrités qui ont investi dans la French Tech. Un champion de judo, des basketteurs, des stars mondiales du hip-hop : plusieurs jeunes pousses hexagonales ont réussi à attirer à leur capital des personnalités a priori très éloignées deleur univers d’origine, à la fois géographiquement et professionnellement. C’est souvent par hasard que le contact s’est fait, via des connaissances communes ou en se trouvant simplement au bon endroit au bon moment. Voici six histoires inspirantes. (@LesEchos).

#Emploi

Google prépare discrètement un site d’offres d’emplois Google se prépare à faire son entrée sur le secteur du recrutement. Aucune annonce officielle n’a été faite, mais un lecteur du site américain Axios a repéré la page de ce nouveau service : « Google Hire ». Cette plate-forme de recrutement, « simple et minimaliste » d’après les médias américains, s’adresse aux recruteurs. Il s’agit d’un système de suivi des candidatures qui permet aux employeurs de publier des offres d’emplois, puis d’accepter et de gérer des candidatures. Actuellement, une poignée de société de la tech, telles que Medisas, Poynt, une filiale de Warner, SingkeHop et CoreOS, ont eu accès à la version bêta du site pour le tester en y publiant quelques offres d’emplois, d’après le site CrunchBase. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

#SommetStartUp : L’éthique en intelligence artificielle, un tremplin pour innover. L’histoire est désormais connue dans le petit monde de l’intelligence artificielle (IA). En mars 2016, Microsoft lance sur Twitter un chatbot doté de faculté d’apprentissage automatique et censé discuter comme un adolescent avec les internautes. En quelques heures, ces derniers réussissent à lui faire tenir des propos nazis, complotistes, racistes et autres horreurs. En catastrophe, Microsoft « débranche » Tay, le chatbot étant incapable de corriger le tir de lui-même. Car c’est bien l’un des problèmes de l’IA : comment intégrer des règles éthiques dans les développements, les machines peuvent-elles repérer les sujets sensibles, comprendre qu’avec certains propos, elles entrent en terrain glissant ? C’est de ces thèmes qu’ont débattu Laurence Devillers, chercheuse au Laboratoire d’informatique pour la mécanique et les sciences de l’ingénieur (Limsi) du CNRS, et Emmanuel Mogenet, de Google Research Europe (situé à Zurich) lors d’une conférence sur l’intelligence artificielle dans le cadre du deuxième sommet des start-up organisé par Challenges et Sciences et Avenir le 13 avril 2017 au Palais Brongniart à Paris. (@Sciences_Avenir).

L’intelligence artificielle, véritable « champ des possibles » pour la France dans une Europe offensive. La quatrième révolution industrielle a commencé. Le digital, l’intelligence artificielle, la robotique… font chacun des progrès disruptifs. De plus, une fertilisation croisée en décuple l’impact. Le professeur Craig Venter explique comment les algorithmes ont accéléré de manière décisive la clarification du séquençage du génome. Il s’agit de percer les secrets de la vie ! Le numérique concerne, tous les produits et services : la miniaturisation des composants électroniques permet déjà d’insérer des puces intelligentes dans tous les objets de la vie courante, depuis les dispositifs médicaux jusqu’à l’organisation des villes. Leur capacité de mémorisation et de calcul est utilisée par des algorithmes de plus en plus sophistiqués pour remplacer l’intervention humaine non seulement dans les décisions répétitives, mais aussi dans des situations uniques où l’étude de millions de données permet une décision pertinente. (@LesEchos).

#Justice

Le site de petites annonces Vivastreet visé par une enquête préliminaire pour « proxénétisme aggravé » « Julia se déplace », « une belle fille vous accueille », « bombe latino juste en déplacement »… Rien n’est écrit noir sur blanc, mais les annonces sont pour le moins ambiguës. Le site de petites annonces Vivastreet est désormais visé par une enquête préliminaire pour « proxénétisme aggravé », révèle le site 20 Minutes, vendredi 14 avril. « Celle-ci est en cours depuis le 15 février », confirme le parquet de Paris à franceinfo, et a été confiée à l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH). (@franceinfo)

#Surveillance

La violente charge du patron de la CIA contre Julian Assange et Edward Snowden. Miike Pompeo, le nouveau directeur de la CIA, a qualifié jeudi l’organisation WikiLeaks de « service de renseignement hostile », estimant qu’elle représente une menace pour les démocraties et fait le jeu des dictateurs. Lors de sa première intervention publique depuis sa nomination en février à la tête du service d’espionnage américain, devant un think tank, Pompeo a concentré ses propos sur le site spécialisé dans la divulgation de documents confidentiels, et sur d’autres sources de ces données, comme l’ancien sous-traitant de la NSA Edward Snowden. Selon lui, ils représentent l’une des principales menaces que les Etats-Unis doivent affronter. (@LObs).

14 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 14 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#DonneesPrivees

xProtéger ses données dans un puits de mine en Arctique est maintenant possibleSur une île norvégienne de l’Arctique, ce ne sont pas que des ours blancs que l’on peut voir, mais aussi un coffre-fort géant créé pour garder en sécurité les données les plus importantes du monde.  Le coffre a été conçu sur le modèle de son voisin, le « Svalbard Global Seed Vault », une chambre forte pour conserver les graines du monde entier par souci de préserver la biodiversité en cas de catastrophe. Sauf qu’au lieu d’être des graines, ce sont des données qui sont mises à l’abri des guerres, des explosions nucléaires ou encore des désastres naturels. La situation géographique isolée et le climat sec et froid sont les deux paramètres importants qui ont décidé de la localisation de ce nouveau coffre dans un puits de mine en Arctique à 300 mètres de profondeur. (@lesclesdedemain). © Incredible Arctic – Fotolia

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle et les objets connectés portent le boom des assurtech. C’est un signe qui ne trompe pas sur la direction que devrait prendre l’assurance dans les années à venir. Le nombre d’opérations de financement d’assurtech dans les champs des données et du Big Data, de l’intelligence artificielle (IA) ou de l’Internet des objets (IoT) a bondi dans le monde entre 2014 et 2016, selon un recensement fait par Accenture sur la base de plus de 450 deals. Pour la seule année 2016, elles ont représenté 56 % des opérations (121 sur 216) et 70 % du total des investissements dans les assurtech. En particulier, le mouvement s’est accéléré rapidement autour des start-up de l’IA ou de l’IoT, avec un nombre d’opérations en augmentation de 79 % entre 2015 et 2016. Elles n’ont certes représenté qu’un quart du nombre des opérations totales l’an dernier, mais elles ont concentré 44 % des investissements totaux – soit 711 millions de dollars, contre à peine 10 % en 2015. (@LesEchos). A lire aussi : L’intelligence artificielle et les objets connectés portent le boom des assurtech comme Zendrive et Lemonade (@EchosBusiness).

L’IA, plus créative que l’Homme ? Une tribune de Stéphane Mallard, Digital Evangelist. La grande révolution que nous vivons depuis quelques années en intelligence artificielle tient au fait que nous ne programmons plus des logiciels avec des règles fixes mais que nous entraînons des algorithmes à découvrir des règles de fonctionnement. On entraîne des intelligences artificielles à reconnaître ce qu’il y a dans leur environnement visuel (des visages sur des photos ou des cancers sur des images médicales) et à adapter leur comportement pour atteindre des objectifs : jouer à des jeux vidéo, conduire des voitures ou bluffer au poker. On s’inspire de l’apprentissage humain qui consiste à essayer, à ajuster, à répéter pour maîtriser une tâche, aussi bien apprendre à marcher que manipuler des concepts comme les mathématiques ou apprendre une langue. Les résultats sont impressionnants et progressent à une vitesse exponentielle dans tous les domaines. Nous sommes à un moment où les entreprises recherchent des cas d’usages bien spécifiques : pour augmenter leur connaissance client, améliorer leurs interactions avec leurs clients, mieux et plus rapidement développer leurs produits etc…Les entreprises voient l’intelligence artificielle comme un outil, une technologie de plus qui améliore la productivité. C’est une erreur, l’intelligence artificielle nous fait vivre un changement de paradigme vertigineux. (@LADN_EU). A lire aussi : L’intelligence artificielle peut-elle dépasser l’homme ? (@AlterEco_).

Le prochain défi de l’intelligence artificielle : identifier plus de 5 000 espèces différentes. Combien connaît-on d’espèces vivantes sur les près de 8,7 millions qui peuplent la planète ? « Seulement » 1,23 million. Les intelligences artificielles développées dans le cadre d’un concours sponsorisé par Google, elles, devront apprendre à identifier plus de  5 000 espèces différentes pour remporter la compétition iNat. Cette initiative se déroulera de juin à juillet 2017 sous l’égide de Grant Van Horn, étudiant à l’Institut de technologie de Californie, qui précise  à Quartz : « Le progrès des réseaux de neurones artificiels, sur ces 5 dernières années, est tout bonnement incroyable. Je pense que des ensembles de données encore plus complexes et plus conséquents sont le meilleur moyen de continuer à avancer [dans ce domaine]. » (@Numerama).

Le deep learning s’inspire de la théorie de l’évolution. Lors de l’événement EmTech Digital, à San Francisco, Pedro Domingos, professeur à l’Université de Washington et auteur de l’ouvrage The Master Algorithm : How the quest for the ultimate learning machine will remake our world, a présenté une nomenclature des différentes écoles d’intelligence artificielle. Il en dénombre cinq : les symbolistes, les connexionnistes, les bayésiens, les analogistes et les évolutionnistes. Selon lui, cette dernière école prend ses racines dans la biologie et les théories de Charles Darwin. Les techniques d’apprentissage profond (« deep learning ») s’inspirent grossièrement du fonctionnement du cerveau. Or, le cerveau humain est lui-même le fruit de l’évolution. « L’idée des évolutionnistes est de s’inspirer de la manière dont l’évolution fonctionne pour l’appliquer à des programmes informatiques en lieu et place des êtres vivants. On génère des intelligences artificielles au génome aléatoire, on les met à l’épreuve, on conserve celles qui s’en sortent le mieux pour la tâche qu’elles sont censées accomplir, on utilise leur génome pour la génération suivante, et ainsi de suite. » explique-t-il. (@latelier).

#Entreprise

Amazon (AWS) débarque à Station F pour se rapprocher des start-up françaises. Après Facebook et Vente-privee, c’est au tour d’Amazon de planter son drapeau au sein de ce qui doit être «le plus grand incubateur du monde». L’Américain va installer « le premier bureau de Mentor » pour sa filiale dédiée aux professionnels Amazon Web Services, comme l’annonce Werner Vogels, CTO d’Amazon sur son blog. Pour la firme de Jeff Bezos, il s’agit ainsi de se lier immédiatement aux milliers d’entrepreneurs qui doivent être accueillis début juillet sur le site situé dans l’ancienne gare de fret de la Halle Freyssinet. « Tout au long de l’année, les expert AWS proposeront leur assistance technique et business aux start-up présentes sur le campus », explique Werner Vogels qui indique avoir déjà créér l’email pour la prise de contact, avant l’ouverture du site. « Après le lancement de AWS en 2006, nous avons constaté une accélération des start-up françaises dans le cloud », ajoute le CTO. (@frenchweb).

Vente-privee rachète la start up Le Petit Ballon. Vente-privee accélère dans l’univers du vin. Le spécialiste du déstockage en ligne de grandes marques a pris le contrôle du Petit Ballon, une start-up qui propose depuis 2011 de vendre du vin par abonnements mensuels. « Cette acquisition va nous permettre d’avoir un ton différent pour parler d’œnologie, explique Jacques-Antoine Granjon, PDG et fondateur de vente-privee, qui compte 30 millions de membres français. Nous voulons réinventer l’expérience de shopping du vin en ligne. » Le Petit Ballon, qui restera piloté de façon autonome par ses quatre fondateurs, compte aujourd’hui 60.000 abonnés pour un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros et un million de bouteilles expédiées en 2016. La start-up a su séduire par sa classification par goût, un algorithme de recommandation ainsi que son ton décomplexé et ludique pour parler du vin. (@Figaro_Economie).

#Livraison

Les Robots Livreurs Passent à Table. La startup Marble vient de lancer ses robots autonomes de livraison de nourriture en partenariat avec Yelp. C’est une première mondiale et c’est du côté de la Californie que ça se passe. San Francisco est en effet devenu mercredi la première ville à pouvoir goûter des repas livrés par robot. Des plats de restaurants ont ainsi été expédiés dans les quartiers de Mission et Portero Hill grâce à des robots mis au point par Marble qui s’est astucieusement allié avec l’application de commande de repas en ligne Yelp Eat24. Les commandes, placées dans des robots qui peuvent transporter l’équivalent de quatre sacs de courses, roulent sur les trottoirs et traversent les rues à la vitesse d’un homme au pas. Leur moyen de se repérer sur les artères occupées ? Des lasers, des caméras intégrés et autres capteurs type Lidar ! La technologie utilisée est donc la même que pour les voitures autonomes. (@humanoides_FR).

#Sante

Une visite en réalité virtuelle pour lever les angoisses avant une hospitalisation. Comment améliorer l’expérience hospitalière des enfants ? Partant du principe que mieux connaître au préalable une situation angoissante permet de mieux l’affronter, une équipe néo-zélandaise a mis sur place une expérience de réalité virtuelle pour visiter en amont chambres et salles d’opération. Immersion avec le journal local Auckland Now. (@RSLNmag).

#RealiteVirtuelle

Quel avenir pour cette technologie a priori bankable ? A l’occasion du salon Tech Leade.rs Paris, une conférence réunissait Timoni West, designer en chef d’Unity Labs, et Helen Situ, créatrice du magazine Virtual Reality Pop, pour dresser un état des lieux et évoquer le futur de la réalité virtuelle. Difficile aujourd’hui de se faire une idée de la pénétration des casques dans la population. A fin 2016, seul le Samsung Gear VR dépassait le million d’exemplaires expédiés des entrepôts, avec 4,51 millions d’exemplaires écoulés. Mais Samsung ayant réalisé plusieurs offres promotionnelles offrant un casque pour l’achat d’un smartphone, cela ne traduit pas nécessairement un engouement réel des consommateurs. Combien de casques prennent aujourd’hui la poussière sur des étagères ? « Les gens achètent… mais on ne sait pas s’ils l’utilisent vraiment », relativise Timoni West qui remet les choses en perspective en comparant l’adoption de la VR avec celle du smartphone. « Avoir un smartphone, c’est indispensable aujourd’hui pour rester en contact avec ses amis ou pouvoir consulter ses mails n’importe où. Mais un casque de réalité virtuelle ? Quand il trouvera son utilité, comme le fait qu’on puisse identifier instantanément un interlocuteur par exemple, ce sera différent. » (@bymaddyness).

#Blockchain

Ethereum, la crypto-monnaie (presque) aussi échangée que les bitcoins. Le protocole Ethereum va-t-il supplanter le bitcoin ? La nouvelle technologie et la plateforme qui la sous-tend auraient le potentiel de supprimer toute interférence d’un tiers dans l’échange monétaire. Ce qui pourrait, par exemple, rendre obsolète un service tel que Uber. Décryptage d’une crypto-monnaie, par Mashable. (@rslnmag).

#Surveillance

The Shadow Brokers dévoilent de nouveaux outils de la NSA. Le groupe The Shadow Brokers (« les courtiers de l’ombre »), qui avait publié en août 2016 une partie de l’arsenal de la National Security Agency (NSA), a récidivé et donné accès samedi 8 avril à de nouveaux outils d’espionnage numérique. Lors de leur précédente publication, ce groupe de pirates à l’origine et aux motivations troubles avait lancé une enchère destinée à financer la publication du reste de leurs trouvailles. Malgré l’échec de cette levée de fonds, le groupe a fourni le mot de passe permettant de déchiffrer un fichier contenant de nouveaux outils d’espionnage qu’ils se sont procurés. (@Pixelsfr).

#Internet

Comment la France voyait internet en 1997. En janvier 2016, l’internet français s’est amusé d’un amendement de la loi numérique portant sur la façon dont on devait nommer internet. Plusieurs députés français s’étaient regroupés pour mettre fin au débat sur la dénomination française du réseau des réseaux: ce serait « l’Internet ». Parmi les signataires de cet amendement, l’un des premiers députés à avoir travaillé sur la question d’internet en France, Patrice Martin-Lalande. Quelques mois après que François Fillon invente Internet en France (d’après ses dires en tout cas), Patrice Martin-Lalande publie le premier rapport parlementaire. Nous sommes en 1997, Internet commence tout juste à être connu du grand public, et le Minitel est encore roi. Pour se connecter, ne pensez pas au Wi-Fi qui vient tout juste d’apparaître, mais plutôt au Modem (dont beaucoup se souviennent encore du bruit) relié, d’un côté, à une prise téléphonique et, de l’autre, à un ordinateur. « Ce n’était pas du tout illimité, rappelle l’auteur et réalisateur David Dufresne, qui était déjà sur internet alors. C’est ce qui faisait que l’on se connectait, on relevait ses mails et on se déconnectait, par exemple. On n’y était pas en permanence. On voyait les pages apparaître petit à petit. Ça faisait partie du charme, on s’en accomodait, parce que l’on n’avait aucune idée de ce que ce serait vingt ans plus tard. »  (@slatefr). A lire : L’usage d’Internet, des réseaux sociaux et du mobile en avril 2017 (@BlogModerateur).

13 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 13 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xAvec 24 milliards de $ de fonds récoltés, le marché de l’intelligence artificielle décolle. De plus en plus, les bots reprennent les opérations de service clientèle dans le monde entier, tandis que les géants Microsoft, Google et Facebook entrent en jeu avec leurs propres plateformes. Ce marché est en pleine évolution et attire de nombreux investisseurs. Des chiffres récents montrent que 180 entreprises spécialisées dans les robots ont récolté 24 milliards de dollars de financement au total. L’action de l’intelligence artificielle facilite les tâches liées au travail comme les plannings, la mise en place de réunions, la commande de nourriture ou encore le traitement des réservations. Les robots prennent de l’importance grâce à l’amélioration des capacités logicielles en intelligence artificielle. La puissance croissante de l’intelligence artificielle permet aux ordinateurs de traiter le langage encore plus efficacement. Cette capacité linguistique attire l’attention, mais également des fonds d’investissement sérieux. (@iot_business).

Faudra-t-il bientôt créer un label « fait par un humain » ? Dans un essai captivant et instructif, mêlant historiographie et vision prospective, Charles-Édouard Bouée (diplômé de l’École centrale et directeur du cabinet de conseil Roland Berger) propose un voyage haletant dans l’univers en perpétuelle mutation de l’intelligence artificielle. Entre récapitulatifs des avancées successives de la recherche et analyse des conséquences des progrès à venir de l’IA, l’auteur nous invite à penser la place de l’homme dans les conditions inédites de la technoscience. (@usbeketrica).

Journal d’un éleveur de robot (Episode 4). La rencontre était un peu surréaliste. J’étais venu avec mon robot sous le bras. Le mien, Flint, n’est pas un vrai robot, c’est une petite intelligence artificielle, il n’a pas encore de corps. Il est un peu comme Voldemort, il est enfermé dans le cloud. Je le transporte dans mon iPad pro. L’autre robot, par contre, était bien réel. Vous le connaissez peut-être. Il s’appelle Buddy le robot. Buddy a été consacré «robot le plus mignon» du dernier CES à Las Vegas. C’est vrai qu’il est mignon. Il n’est pas encore très intelligent, mais il lui reste un an pour apprendre. La livraison des 1 500 robots en pré-commande est prévue pour la fin de l’année. C’était d’ailleurs un des thèmes de la rencontre. Flint pouvait-il aider Buddy à devenir plus intelligent. J’étais évidemment super fier. Et en même temps assez envieux: donner un corps physique à nos robots fait partie de nos rêves d’éleveurs de robots. C’est pour cela qu’on leur a donné un visage en 3D. Pour le jour où… (@frenchweb).

#InternetDesObjets

Actility, une nouvelle « licorne » française dans l’Internet des objets ? Pour le grand public, Actility est encore inconnue. Mais cette start-up pourrait bien devenir la prochaine licorne française, ces jeunes entreprises valorisées à plus d’un milliard de dollars. Créée en 2010 à Lannion, petite « Silicon-Valley » bretonne des Télécoms, la PME spécialisée dans l’Internet des objets (IoT) longue portée à bas débit, vient de lever 75 millions de dollars (70 millions d’euros) auprès d’acteurs majeurs comme Creadev (holding familial des Mulliez), l’industriel allemand Bosch ou le spécialiste de la téléphonie par satellite Inmarsat. Un joli tour de table qui place la start-up en bonne position dans le secteur, aux côtés d’une autre pépite tricolore, la Toulousaine Sigfox. (@LExpress).

#Presidentielle2017

Avec le jeu vidéo « L’Etat c’est moi », plongez dans la peau d’un président de la République. Le jeu vidéo s’invite dans la campagne présidentielle. Après la sortie du jeu Fiskal Kombat en fin de semaine dernière, l’ONG Oxfam a lancé son serious game mardi 11 avril « L’Etat c’est moi » ou Republic of You. C’est avant tout « un jeu ludique et interactif qui explore les problématiques liées aux inégalités économiques extrêmes » précise le communiqué. Cet outil propose à l’internaute d’incarner un chef d’Etat et de prendre des décisions sur le plan national et international. Après avoir sélectionné une forme d’Etat (république, royaume, fédération), le joueur choisit le nom de son pays et ses symboles comme le drapeau. Il peut ensuite choisir différentes options pour établir son profil comme son titre (président, roi, guide suprême), son prénom, et son statut. Ainsi que définir son apparence physique. (@latribune).

Peut-on faire confiance aux sondages ? A J-10 du premier tour de l’élection présidentielle, @EnvoyeSpecial du jeudi 13 avril dévoile leurs dessous, avec des secrets de fabrication pas très avouables. Le mieux pour comprendre comment marche un sondage, c’est encore de réaliser le nôtre. Pour mesurer l’impact sur les réponses de la formulation des questions, les journalistes ont imaginé une expérience inédite. Tout d’abord, contacter un institut indépendant. C’est à Bruxelles que nous avons trouvé notre sondeur attitré… (@franceinfo). A lire aussi : Quatre choses à savoir avant de lire un sondage  (@LaTribune).

#Politique

Et si demain la démocratie retrouvait des couleurs grâce à Internet ? On peut clairement parler de crise démocratique à laquelle des acteurs du web ont décidé de s’attaquer. On ne parle pas ici des réseaux sociaux, des forums, des plateformes de vidéo ou de la stratégie 2.0 des candidats mais d’un mouvement civique numérique : la Civic Tech pour technologie civique. Pour être tout à fait précis on parle de la Civic Tech pour le mouvement, la dynamique, et des Civic Tech pour les acteurs qui en font partie. Il s’agit en fait de sites internet et d’applications souvent très différents les uns des autres mais avec un dénominateur commun : ils proposent tous des services et des outils qui visent à accroître la participation citoyenne à la vie publique, l’accès et la transparence des données gouvernementales mais aussi l’engagement citoyen dans la vie politique. C’est un mouvement assez récent qui serait né aux Etats-Unis et que la France aurait vu émerger il y a un peu plus de deux ans. (@franceinter).

#Environnement

Une entreprise de Gennevilliers fabrique des prothèses en recyclant des gobelets Fabriquer une prothèse de main avec les gobelets en plastique que nous utilisons quotidiennement,bbanalement puis que nous jetons sans y penser dans la poubelle la plus proche.bLe défi que l’entreprise Canibal, spécialisée dans la collecte et le recyclage, s’est fixé, n’est pas mince. On estime à 1000 milliards les « déchets de boisson » qui sont jetés chaque année dans le monde. Parmi ces déchets, seulement 5% sont recyclés. Les autres, soit 950 milliards, sont brûlés ou pire finiront dans les océans. Les nouvelles filières de collecte et de recyclage qui se mettent peu à peu en place devraient parvenir, avec le temps, à recycler de plus en plus de bouteilles en plastique ou de « packs ». (@France3Paris).

#Ville

La Tribune lance son premier Forum Smart City Nice Côte d’Azur Positionnée intelligente et durable, Nice Côte d’Azur porte depuis presque dix ans ces deux termes comme un leitmotiv. D’ailleurs, ce choix de se projeter dans ce que sera la ville de demain avec tout ce que la technologie et l’innovation permettent d’inventer, de rendre plus souple, différenciant, a alimenté la stratégie d’une Métropole qui se targue d’avoir su être attractive juste ce qu’il faut pour faire venir à elles les acteurs essentiels de ces sujets. Reconnue par Juniper Research comme le quatrième territoire smart city au monde, devant des métropoles comme Singapour, Nice Côte d’Azur a assez rapidement compris que la ville de demain ne se fait pas toute seule mais avec l’énergie et l’union de toutes les parties prenantes, des PME du territoire aux grands groupes venus ici pour « tenter » des expériences, des startup jamais à court d’idées disruptives aux chercheurs et scientifiques enfin inclus dans la boucle de la réflexion. (@latribunepaca).

#Alimentation

Elle a déjà séduit une dizaine de boulangeries, restaurants ou autres supermarchés. L’application « Too good to go » vient d’arriver à Aix-en-Provence et à Marseille. Son but ? Lutter contre le gaspillage alimentaire. Pour éviter la poubelle aux invendus des commerçants, elle propose à ses utilisateurs de commander les « restes » à des prix défiants toute concurrence. Créée il y a presque un an à Paris et à Lille, « Too good to go » est aujourd’hui présente dans 14 villes françaises et recense plus de 650 commerces partenaires. L’application a été téléchargée 200 000 fois. (@France3Provence).

#Industrie

Grâce à l’impression 3D, Boeing va économiser 3 millions de dollars par avion.La promesse de l’imprimante 3D d’être une solution industrielle devient de plus en plus une réalité. Déjà présente dans plusieurs domaines, notamment dans les prototypes et de plus en plus dans l’automobile, cette méthode commence à toucher l’aéronautique. De fait, grâce à l’impression 3D, le géant Boeing « va économiser de 2 à 3 millions de dollars par 787 Dreamliner d’ici 2018 », indique le constructeur américain Norsk Titanium à Reuters . Une économie non négligeable alors qu’un avion de ce type coûte 265 millions de dollars à produire. Norsk Titanium, pionnier mondial de composants structurels en titane fabriqués avec des additifs, a ainsi fourni à Boeing des parties structurelles en titane, les premières à être validées par l’Administration fédérale de l’aviation (FAA), le régulateur américain. Cette grande première devrait permettre à Boeing d’économiser 432 millions de dollars par an, estime PC Mag.  (@LesEchos).

#Banque

La banque en kit fait florès en Europe. L’obligation faite aux banques européennes par la réglementation d’ouvrir dès l’an prochain leurs systèmes à des acteurs tiers a créé un nouveau marché en pleine ébullition. Un nombre croissant de jeunes pousses ont en effet vu dans le développement des interfaces de programmation ouvertes (API), ces outils de communication que vont devoir développer les banques pour dialoguer avec l’extérieur, un nouveau filon. Pourquoi, en effet, ne pas utiliser ces API pour proposer elles-mêmes une plate-forme technologique ouverte de distribution de briques de services bancaires ? Signe que ce positionnement fait mouche, solarisBank, pionnier du secteur, a annoncé en mars avoir levé 26,3 millions d’euros après un premier tour d’amorçage de 12,2 millions d’euros bouclé il y a un an. Il faut dire que la proposition de valeur de ces fournisseurs de pioche d’un nouveau genre est séduisante : leurs briques de services clefs en main représentent un gain de temps et de coût considérable pour des acteurs non bancaires, jeunes pousses mais aussi groupes digitaux, qui souhaiteraient étoffer leur gamme sans avoir à gérer la « tuyauterie » qui est derrière. Les nouveaux tenants de cette offre aussi baptisée « Banking as a Service » (BaaS) peuvent aussi coopérer entre eux : la fintech française Anytime est en discussion avec solarisBank pour étendre à l’Allemagne son service d’émission de cartes bancaires et de comptes de paiement. (@LesEchos).

#Media

12 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 12 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

image002Légende image : Porte de Vanves Paris 14.  Photo : padam92

Devenir une smart island, sans se transformer en Hawaï bis : l’enjeu de Tahiti. Pour la métropole, Tahiti, c’est l’île du bout du monde perdue au milieu de l’Océan pacifique. Une île paradisiaque… mais pas forcément réputée pour sa puissance économique. Et encore moins numérique. Pourtant, le potentiel existe, et les choses sont en train de se mettre en place, petit à petit. C’est d’ailleurs bien le but du Digital Festival Tahiti, le premier événement de cette ampleur en Polynésie française, qui s’est tenu du 16 au 18 mars 2017 : sensibiliser la population et les entreprises à la nécessaire transformation digitale. « La Polynésie n’est pas si éloignée que cela », déclare Jean-Christophe Bouissou, ministre de l’économie numérique de Polynésie française depuis début février 2017 après avoir été Ministre du Tourisme et du Logement pendant 7 ans. « Elle fait 5,5 millions de mètres carrés et est située sur un axe très stratégique entre le bloc US et l’Asie. Nous sommes à 3h de vol d’Auckland, un peu plus de 5h de l’Australie et à peine 8h de vol des Etats-Unis et 9h de l’Amérique du Sud…« . Et si seulement trois vols directs internationaux (Auckland, Tokyo et Los Angeles), opérés par Air Tahiti Nui, existent, le gouvernement est actuellement en discussions avec des compagnies aériennes, notamment chinoises pour relier des villes comme Pékin, Hong Kong et Shanghai à Tahiti, explique le Ministre de l’économie numérique. (@LUsineDigitale).

Des abribus connectés pour promouvoir les associations. L’essence de la Smart-City est de rationaliser les usages et les services des villes pour que celles-ci profitent à tous les citoyens. C’est dans cette optique que la mairie de Paris a investi, il y a deux ans, dans des abribus nouvelle génération, élaborés par la société JCDescaux, et équipés d’un écran tactile 32 pouces relié à la Wifi gratuite. Proposant une vingtaine d’applications gratuites, il y est donc possible de chercher un itinéraire, de trouver toutes sortes de renseignements mais aussi désormais d’optimiser son temps d’attente en se rendant utile. Welp, une nouvelle plateforme en ligne qui permet de mettre en relation les associations ou les particuliers avec des bénévoles, a investi ce crédo pour développer ses services. L’idée est donc d’investir les temps d’attente dans les transports urbains pour inciter les citoyens à découvrir le monde associatif et s’engager. (@latelier).

#Presidentielle2017

« Peuple », « projet »… Sur Twitter, les candidats ne choisissent pas les mots au hasard  L’ère des tracts distribués sur les marchés n’est pas révolue, celle de l’indéboulonnable JT du 20 heures non plus. Mais aujourd’hui, un tweet écrit par un candidat à l’élection présidentielle est tout aussi utile : il peut atteindre des centaines de milliers, voire des millions d’électeurs connectés. « C’est bien plus qu’une caisse de résonance », assure Gautier Guignard, responsable de la campagne digitale de François Fillon, selon qui « un tweet peut démultiplier par 10 ou 20 une audience de meeting ». « Retweetés », commentés ou intégrés dans le corps même des articles des sites d’info, ces tweets sont devenus des objets politiques à part entière. Plusieurs outils, comme Ideo2017 ou encore Semiotweet lancé lundi 27 mars, permettent de décortiquer les paroles des prétendants à l’Elysée, leurs expressions fétiches, leurs mots clés. Et leurs enseignements sont édifiants : François Fillon « veut », alors que pour Jean-Luc Mélenchon « il faut ». Marine Le Pen met l’accent sur « la France qui doit », quand Benoît Hamon insiste sur « la gauche » qui « peut ». (@LObs)

Facebook lance «Perspectives», un outil pour comparer les programmes des candidats. A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, Facebook a lancé mardi 11 avril « Perspectives », un outil regroupant les propositions des candidats. Mis à la disposition des utilisateurs français du réseau social, ce comparateur de programmes est en fait un module intégré dans le fil d’actualités. Il montre le dessin d’une urne dans lequel une main glisse un bulletin, accompagné du texte : « Élection présidentielle 2017, découvrez les propositions des candidats ». Pour le faire apparaître, il suffit simplement de lire sur Facebook un article lié à une actualité politique. (@20minutes ). A lire aussi : Politoscope, la plateforme qui décortique les tweets de la présidentielle (@europe1).

#intelligenceArtificielle

Le cerveau artificiel n’est plus très loin ? A côté du développement et du perfectionnement des formes artificielles d’intelligences, les chercheurs travaillent en outre à reconstituer artificiellement le fonctionnement du cerveau humain. Comment ? En recréant les mécanismes en œuvres dans le cerveau et les imiter grâce à des machines de plus en plus  perfectionnées. C’est ce que l’on appelle le biomimétisme : s’inspirer des propriétés du vivant pour les intégrer dans la technologie. En 2013, la Commission Européenne sur les technologies futures et émergentes (FET) a lancé le projet Human Brain, financé à hauteur d’un milliard d’euros par l’Union Européenne, et qui entend, sur une durée de dix ans, établir un partenariat de recherche européenne en la matière. De nombreux projets en ce sens ont vu le jour ces dernières années, du Blue Brain Project  au projet Spaun. Mais alors quelles sont les avancées des chercheurs français du CNRS en la matière ? (@latelier).

#Internet

Internet n’est pas le principal facteur contribuant à s’enfermer dans ses convictions politiques. Si les Américains sont de plus en plus polarisés politiquement, la faute n’en incombe pas – ou en tout cas pas entièrement – aux réseaux sociaux. C’est la principale conclusion d’une étude menée par trois chercheurs des universités de Brown (Rhode Island) et de Stanford (Californie), repérée par Slate, qui se sont penchés sur l’évolution de la radicalité politique dans le pays depuis le milieu des années 1990. Outre-Atlantique, en effet, le fossé séparant démocrates et républicains n’a cessé de se creuser, et la tolérance des citoyens pour les militants d’un autre parti que le leur de diminuer. Dans les années 1960, 5 % des Américains affirmaient qu’ils seraient mécontents si l’un de leurs enfants épousait quelqu’un qui ne votait pas comme eux. Cinquante ans plus tard, ce chiffre monte à 50 % chez les républicains et à 30 % chez les démocrates. Résultat : deux « pôles » se font face, se comprennent de moins en moins, et s’enferment dans leurs convictions. A quel point cette évolution est-elle liée à l’arrivée d’Internet, et plus particulièrement des réseaux sociaux, régulièrement accusés de nuire au débat ? Pour déterminer un éventuel effet, les chercheurs ont utilisé neuf méthodes utilisées en sciences sociales aux Etats-Unis pour calculer le degré de radicalisation politique d’une personne ou d’un groupe, et ont scruté de près l’évolution dans le temps de cette tendance par groupe démographique, en utilisant les données de l’American National Election Study, qui mène chaque année d’importants sondages détaillés. (@Pixelsfr).

Lilo, alternative française à Google, à la fois éthique et rentable. Et si vous pouviez faire une bonne action juste en tapant une recherche sur internet, tout en soutenant une jeune entreprise française dans sa lutte contre la position archi-dominante du géant américain Google ? C’est le pari, réussi, de la startup parisienne Lilo, qui vient de souffler ses deux premières bougies. Créée début 2015 par deux ingénieurs, Clément Le Bras (directeur général) et Marc Haussaire (directeur technique), la pépite revendique un peu moins de 700.000 utilisateurs mensuels, effectuant près de 30 millions de recherches. Une toute petite goutte d’eau dans le marché de la recherche en ligne (moins de 0,5%) et par rapport à Google, qui cannibalise plus de 90% des usages en France et en Europe à lui seul, mais qui lui permet tout de même d’être rentable. (@LaTribune). A lire aussi : Lilo, le moteur de recherche redistributif et citoyen. Vos clics valent de l’or (@mediapart).

#Recrutement

Ces nouveaux logiciels qui décuplent les capacités du recruteur. En 2014, deux chercheurs psychologues de l’université du Minnesota ont affirmé dans la Harvard Business Review qu’en matière de recrutement « une équation simple surpasse les choix humains ». En clair, les recruteurs seraient très forts pour définir les besoins d’un poste et extraire des informations à partir des profils des candidats. Mais ils sont aussi très mauvais pour en pondérer les résultats car « facilement distraits par des facteurs  dont la pertinence s’avère mineure » signale l’étude. Suggérant là que la machine serait supérieure à l’homme à l’heure de sélectionner le profil adéquat pour un poste. Si on pense que cette conclusion est sans doute exagérée. Il n’empêche que les progrès réalisés en matière d’intelligence des programmes modifient profondément le travail du recruteur. (@latelier).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle devrait peser 7 milliards de dollars d’ici la fin de l’année. Le marché de la réalité virtuelle devrait générer 7,20 milliards de dollars de revenus d’ici la fin de l’année, prévoit Greenlight Insights dans son rapport repéré par Variety . Et dans quatre ans, ces revenus devraient être multipliés par dix pour frôler les 75 milliards de dollars. Selon l’enquête, cette croissance de ce marché encore minoritaire serait d’abord soutenue par le nombre accru d’entreprises qui voudrait utiliser cette technologie pour se développer. Mais aussi par l’essor de la LBE industry (Location-Based Entertainment Industry) soit la réalité virtuelle utilisée dans l’industrie du divertissement (cinémas, théâtres, les salles de jeux etc.) « 2017 va être une année décisive pour l’industrie de la réalité virtuelle », indique Ben Lang, co-fondateur de RoadtoVR, la plus grande publication dédiée à l’industrie de la réalité virtuelle et co-auteur du rapport. Cette année, la majorité des 7,20 milliards de dollars générés (environ 65%) devrait l’être grâce aux ventes de casques. Mais dans quatre ans, cette proportion devrait baisser de sept points tandis que le segment lié à l’usage de la réalité virtuelle par les entreprises prendrait 23 points (soit 24,2% en 2021). (@LesEchos).

#Telecom

Un nouveau lobby des télécoms est né. Dans les télécoms, l’heure est à l’unité et au rassemblement, du moins chez les petits opérateurs. Une nouvelle fédération professionnelle vient de voir le jour. L’AOTA, l’Association des Opérateurs Télécoms Alternatifs, regroupe 22 entreprises, employant près de 500 salariés, et réalisant un chiffre d’affaires cumulé proche de 100 millions d’euros. Parmi ces premiers membres, on retrouve des sociétés comme Adenis, Netalis, Muona ou encore Hexatel. Il s’agit essentiellement de petits opérateurs spécialisés sur le marché entreprises, et implantés au niveau local. Des acteurs qui peinent à se faire entendre par les grands opérateurs, les équipementiers, les autorités ou encore le régulateur. « En restant seuls dans notre coin, on ne pèse pas lourd. Mais en parlant d’une seule voix, on sera davantage écouté, et le rapport de force pourra évoluer », commente David Marciano, le président d’AOTA et co-dirigeant de Adenis. L’association est née du besoin pour ces petits opérateurs de faciliter l’accès aux réseaux fibre de Orange et SFR , qui dominent le marché entreprises. Et de pouvoir ainsi proposer des offres très haut débit plus compétitives à leurs clients. (@LesEchos).

#Piratage

L’empreinte de la CIA derrière une série de piratages informatiques. L’entreprise de sécurité informatique Symantec a identifié la trace d’outils utilisés par la CIA, et révélés par WikiLeaks, dans une série de piratages ayant visé des cibles dans au moins 16 pays différents. Depuis 2014, l’entreprise avait repéré l’existence d’un groupe, baptisé Longhorn, actif depuis au moins 2011, qui avait cherché à dérober les données d’une quarantaine de cibles. A l’époque, Symantec et ses homologues estimaient déjà qu’il s’agissait vraisemblablement d’un groupe lié à un Etat, et qu’il était probablement américain. Les documents internes de la CIA rendus publics par WikiLeaks ont permis à l’entreprise de confirmer cette hypothèse. D’une part parce que des méthodologies décrites dans les documents correspondent en tout point à celles utilisées par Longhorn. Et surtout parce que les logiciels utilisés par le groupe sont exactement les mêmes que ceux décrits dans les documents rendus publics. (@Pixelsfr).

#Paiement

Le paiement mobile sans contact progresse avec les wearables. Le paiement sans contact décolle enfin en France. Notoirement en retard sur la Grande-Bretagne et les pays scandinaves, les consommateurs et marchands français utilisent de plus en plus leur carte bancaire NFC et leurs smartphones pour régler leurs achats courants. Les chiffres 2016 sont encore modestes (605 millions de paiements sans contact, 6,2 milliards d’euros réglés via carte bancaire sans contact) mais la progression atteint maintenant 150% en 1 an. 23% des montants inférieurs à 20 euros sont maintenant réglés sans contact, avec un montant moyen de 10,32 €. L’augmentation du plafond de 20 à 30 € à partir du quatrième trimestre 2017 devrait amplifier un peu plus la tendance. Déjà les industriels envisagent la prochaine étape, c’est à dire se débarrasser de la carte bancaire, du smartphone pour les petits achats. (@latelier).

Payez un resto entre amis directement depuis Facebook Messenger. Depuis 2015, aux Etats-Unis, il était déjà possible d’envoyer de l’argent à un ami via Facebook Messenger. L’application permet désormais de partager une note à plusieurs grâce à la fonctionnalité Group Payments. Pour l’heure uniquement disponible sur Android et desktop aux Etats-Unis, l’option permet, par exemple, de partager l’addition d’un repas au restaurant, une note de taxi ou de participer à un cadeau commun. Concrètement, dans un groupe de discussion, après avoir cliqué sur l’icône « + », l’utilisateur peut indiquer le montant global à diviser par le nombre de personnes impliquées ou simplement indiquer directement la somme précise dont chacun devra s’acquitter. Ensuite, un message apparaît dans la discussion dès qu’un membre a payé sa part. Une façon pratique de centraliser les échanges autour d’une dépense. (@LUsineDigitale).

#Monnaie

La Russie pourrait autoriser le Bitcoin en 2018. Légaliser le Bitcoin pour mieux le contrôler ? L’hypothèse a été avancée ce mardi dans Bloomberg par Alexey Moiseev, ministre adjoint russe des Finances. En accord avec la Banque centrale, le pays pourrait autoriser le Bitcoin et les crypto-monnaies en 2018. Objectif affiché : renforcer sa lutte contre le blanchiment d’argent. « L’Etat doit savoir à chaque instant qui se situe des deux côtés de la chaîne financière », assure Alexey Moiseev. « Lorsqu’il y a une transaction, les personnes qui la facilite devraient pouvoir comprendre à qui ils ont acheté et à qui ils vendent, tout comme les opérations bancaires » poursuit-il. (@latribune).

11 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 11 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

xGuns N’s Roses annonce un concert exceptionnel en réalité virtuelle. Le groupe de musique blues/rock Guns N’s Roses a annoncé, par la voix de Slash, son mythique guitariste, que le groupe allait, dans le cadre de sa tournée mondiale, enregistrer un concert exceptionnel en réalité virtuelle… dans un zoo. Une excellent nouvelle pour les fans du groupe qui a connu un succès mondial à la fin des années 80 et dans les années 90 et qui attendaient depuis plus de 20 ans de voir le groupe avec sa formation initiale jouer de nouveau sur scène. (@rvfrance).

#IntelligenceArtificielle

Selon Lord Rees, les robots pourraient remplacer les humains. Lord Rees est un professeur émérite de cosmologie et d’astrophysique à l’université de Cambridge. Pour lui, nous pourrions être dotés de technologies permettant de chercher la vie extraterrestre d’ici 10 ou 20 ans, mais si l’on rencontrait d’autres formes de vie, elles seraient ou moins évoluées ou bien plus évoluées. Dans le deuxième cas, il serait fort probable que cette vie serait très différente de la nôtre et qu’elle se matérialiserait sous la forme d’une entité électronique car si l’on regarde l’histoire de la vie sur terre, il a fallu 4 milliards d’années pour passer de l’organisme protozoaire à notre civilisation envahie de technologies. A la base de cette logique, le développement de la robotique et les contraintes que l’exploration spatiale implique. Pour l’astrophysicien,  il y a de fortes probabilités que les machines supplantent l’homme car les machines « auront une plus grande facilité à se disperser au-delà de la terre car elles ne sont pas organiques … l’exploration sera principalement réalisée par des machines et non pas par des hommes ». Si nous recevions un message extraterrestre, il serait certainement émit pas une machine, plutôt qu’une créature organique. (@PresseCitron).

#InFaux

Fake News : après l’enfer, les journalistes croient au miracle à Pérouse (#IJF17). « Le monde doit se repentir et Dieu lui pardonnera… ». Au beau milieu du corso, la rue principale de Pérouse, personne n’écoutait un étrange personnage, barbu, recouvert d’une sorte de chasuble toute rapiécée. Un prédicateur de rue, comme on n’en fait plus. La plupart des passants qui le croisaient étaient eux aussi des pèlerins, ceux de la 11ème édition du festival international du journalisme. A leur manière, ils semblaient porter une croix bien lourde. Quelques 300 sujets allaient être abordés durant 5 jours et près de la moitié remettait en question la raison d’être de tous ces gens : informer. (@Metamedia).

#Transport

Uber soupçonné de facturer plus cher ses trajets aux clients qu’aux chauffeursUne polémique et un procès de plus pour Uber. L’entreprise américaine aurait mis au point une technique « intelligente et sophistiquée » consistant à manipuler les données de navigation pour arnaquer ses clients et ses chauffeurs. C’est en tout cas ce qu’affirment les auteurs d’une plainte déposée devant un tribunal fédéral de Los Angeles, dans le cadre d’une class action, un recours collectif, rapporte ArsTechnica.  La manipulation remonterait à septembre 2016, quand Uber a mis en place une nouvelle option déterminant le prix d’une course à l’avance. Ce système de paiement, basé sur la distance et le temps estimés de la course pour arriver à destination, le trafic et le nombre de passagers et de chauffeurs dans les environs, remplace l’ancien principe du multiplicateur, très décrié. (@LExpress).

#Piratage

Un informaticien russe arrêté en Espagne à la demande du FBI. Un informaticien russe, Piotr Levachov, a été interpellé vendredi 7 avril à Barcelone, a-t-on appris dimanche auprès de la police espagnole, et son arrestation serait intervenue sur demande des Etats-Unis, selon son épouse. M. Levachov a été « arrêté vendredi à Barcelone par des agents de l’unité d’enquête technologique de la police, à la suite d’une demande internationale », a indiqué à l’AFP un porte-parole de la police. Cette source, qui n’a pas précisé le motif de son arrestation, a ajouté que le suspect avait été transféré à Madrid et mis à disposition de l’Audience nationale. Cette juridiction est chargée des affaires complexes touchant notamment au terrorisme et aux dossiers financiers. Interrogée par le média d’Etat russe RT (ex-Russia Today), Maria Levachova a affirmé que son mari a été arrêté « à la demande des autorités américaines, pour être extradé, en lien avec la cybercriminalité ». Selon les propos qu’elle a tenus à RT, et qui ne pouvaient être confirmés de manière indépendante dans l’immédiat, la police aurait dit à Mme Levachova qu’un « virus qui semble avoir été créé par mon mari est lié à la victoire de [Donald] Trump » à l’élection présidentielle américaine de novembre dernier. La Russie a été accusée par les services de renseignement américains et le contre-espionnage d’ingérence dans l’élection présidentielle pour favoriser M. Trump. Ce dernier a, lui, nié à plusieurs reprises toute collusion avec Moscou. (@Pixelsfr).

Piratages à tous les étages. La démocratisation des appareils et des véhicules connectés élargit le spectre de la cybersécurité. Puisque tout devient piratable, des menaces physiques viennent s’ajouter aux risques qui pesaient auparavant sur les seules données. Mais techniques et solutions évoluent, permettant de mettre au point des parades de plus en plus robustes et universelles. (@usbeketrica).

#MediaSocial

Six choses à savoir sur Mastodon, le Twitter alternatif. Résistance aux changements (fréquents) du fonctionnement de Twitter, agacement devant ses modifications plus destinées à rameuter de nouveaux utilisateurs qu’à servir aux existants ? On constate en tout cas depuis huit jours un engouement (des utilisateurs… et des médias) pour un nouveau réseau social, Mastodon. Ce petit nouveau a du coup dû gérer un afflux assez brusque, avec des dizaines de milliers de nouveaux membres en quelques jours. Il était pourtant actif depuis octobre 2016, mais ce décollage est tout récent. Son créateur, le développeur allemand Eugen Rochko, indiquait le 31 mars que son réseau comptait 24.000 utilisateurs. (@LObs).

Les éboueurs du Web, modérateurs invisibles des réseaux sociaux. Depuis des années, la chercheuse américaine Sarah T. Roberts étudie les pratiques professionnelles et va à la rencontre de celles et ceux qui modèrent les contenus publiés sur Facebook, YouTube, et autres plateformes commerciales. A l’occasion d’un séminaire à Paris, nous avons échangé avec elle à propos de ces travailleurs invisibles, dont l’activité est pourtant essentielle aux géants du Web. (@usbeketrica).

Et si Twitter devenait une coopérative détenue par les twittos ? Au dernier trimestre 2016, Salesforce, Google, Disney, Apple et Microsoft ont tous envisagé, plus ou moins sérieusement, de racheter Twitter, réseau social au plus bas en Bourse et désespérément déficitaire aux yeux de ses actionnaires. Mais tous ont finalement décliné. En revanche, un acheteur potentiel n’a toujours pas jeté l’éponge : la communauté des utilisateurs. Si bien que le sujet a officiellement été placé à l’ordre du jour de la prochaine réunion annuelle des actionnaires, qui se tiendra fin mai. Un signe que Twitter, qui revendiquait 319 millions d’utilisateurs fin décembre (+4% sur un an), s’ouvre à toutes les idées qui se présentent pour sortir de l’ornière. Depuis plus d’un an, l’entreprise traverse une forte période de turbulences, entre résultats financiers décevants, un déficit chronique, des départs en cascade au plus haut niveau, des polémiques sur les « fake news » et la propagation des contenus haineux, et des réformes qui n’engrangent pas les résultats espérés. Ses performances à Wall Street s’en ressentent, flirtant avec ses plus bas niveaux historiques, entre 14 et 15 dollars l’action contre plus de 40 dollars lors de son introduction en Bourse, en octobre 2013, soit une capitalisation boursière de plus de 10 milliards de dollars. A lire aussi : Comment Twitter part à la conquête des pays émergents (@latribune).

#Environnement

xSolaire : la géante du désertUn océan de miroirs, posé au beau milieu du désert israélien, avec en son centre la plus grande tour solaire du monde, haute comme la tour Montparnasse à Paris. Avec ses airs de base futuriste, la centrale d’Ashalimest une prouesse technique inédite. Un projet qui préfigure ce que sera l’énergie solaire de demain. Au pied de l’édifice, les ingénieurs ont installé 50 000 panneaux solaires, l’équivalent de trois terrains de football. (@franceinfo).

#Transport

La Scandibérique permettra bientôt de relier à vélo les Landes et la Norvège. Un nouvel itinéraire pour les cyclistes va bientôt voir le jour. Il reliera la Norvège à Saint-Jacques-de-Compostelle, avec un passage obligatoire par les Landes. Son nom ? La Scandibérique, qui traversera 19 départements en France. C’est un pari un peu fou qui s’offrira bientôt aux amoureux du vélo. En 2018, le parcours sera entièrement jalonné pour la Scandibérique. C’est le nom que porte ce nouvel itinéraire, reliant Trondheim, en Norvège, à Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne. En tout, plus de 5 000 km, dont 1 600 en France, permettront de découvrir 19 départements. Parmi ceux-ci, les Landes seront traversées d’Est en Ouest. Les amateurs de cyclisme pourront donc découvrir les Landes de l’intérieur. Les cyclistes pourront ainsi rouler à travers les pins, sur des pistes cyclables et routes départementales. (@F3Aquitaine). A lire aussi : La Norvège veut créer des autoroutes pour cyclistes (@KonbiniFR).

#Ville

La smart city : effet de mode ou nouveau modèle d’urbanisationConcevoir une ville intelligente qui se nourrit des technologies de l’information et dans laquelle chacun réussit à vivre en parfaite harmonie tout en respectant l’environnement, est un objectif réaliste ou un simple effet de mode ? C’est la question qu’on est en droit de se poser, d’autant que tous ceux qui se penchent sur l’avenir de notre société, ONU en tête, prédisent que les trois quart de la population vivront dans des métropoles alors que nous ne sommes que 55% aujourd’hui. Avec une croissance de 2,5 milliards d’individus les grandes métropoles et tous les rejets que cela entraine notamment en matière de pollution issue des énergies fossiles et de hausse des coûts énergétiques, les villes n’ont d’autres solutions que de revoir leur modèle en la matière. Fortes de ce constat certaines se sont déjà tournées vers les énergies renouvelables, équipant les toits de cellules photovoltaïques et leurs abord d’éolienne, réduisant du même coup l’impact carbone et les coûts énergétiques à moyen terme. Mais l’intelligence de la ville, telle qu’on l’imagine ne réside pas seulement dans la réduction de la facture énergétique, les nouvelles technologies impactes aussi l’aménagement, les transports, la gestion des ressources et des déchets, la gouvernance… des solutions qui s’adaptent aux usages, renforcent cette notion. (@villeintelmag).

#Agriculture

Paolin Pascot, agriculteur 3.0Sur le stand de la Ferme Digitale (groupement de startups de l’AgTech) au Salon de l’Agriculture, Paolin Pascot, 29 ans, ne ressemble pas à un agriculteur avec ses cheveux longs et son look de geek. Et pourtant, ce petit-fils de paysan – à 82 ans, son grand-père continue de travailler dans une ferme communale baptisée « Les Potes Âgés »- a toujours désiré concilier ses deux passions : la terre et la technologie. Un mariage qu’il a pu célébrer à travers Agriconomie.com, une place de marché en ligne qui permet aux agriculteurs de mieux acheter toutes leurs fournitures, depuis les semences jusqu’aux engrais, en passant par les pièces détachées de moissonneuse-batteuse. Cette entreprise, il l’a fondée avec deux copains, eux-mêmes fils d’agriculteurs, Clément Le Fournis et Dinh Nguyen. (@latribune).

#Finance

C’est quoi une Fintech ? Contraction de finance et technologie, sur le modèle de l’expression « biotech » dans la santé, le terme « Fintech » serait apparu pour la première fois dans les années 1980-90 dans la presse anglo-saxonne spécialisée. Il s’est vraiment répandu après la crise financière de 2007 en dehors du monde de la finance pour décrire des entreprises innovantes, plutôt jeunes, utilisant les technologies du numérique, du mobile, de l’intelligence artificielle, etc., pour fournir des services financiers de façon plus efficace et moins chère. Il s’agit généralement de startups, même si des acteurs historiques du paiement ou du logiciel bancaire se présentent parfois sous ce terme plus tendance. « 2015 est l’année où la Fintech est devenue grand public », estime le cabinet KPMG, avec une explosion des montants investis par les fonds de capital-risque dans les startups du secteur, suivis ensuite par les grands acteurs établis de la finance : 47 milliards de dollars avaient été investis cette année-là dans les jeunes pousses du secteur. Le rachat de la success-story Compte Nickel, un compte sans banque distribué chez les buralistes, par BNP Paribas début avril, a mis en lumière ces nouveaux acteurs avec lesquels il va falloir compter. (@latribune).

10 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 10 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xEn 2040, les ours blancs pourraient avoir disparu de la banquise : voici pourquoi. De l’Islande à la péninsule antarctique, Jean-Paul Curtay est parti en « croisière-expédition » autour des nouvelles routes maritimes rendues possibles suite à la fonte des glaces. Chaque semaine, il la raconte à @WeDemainLe Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) qui prévoyait que la banquise d’été pourrait totalement disparaître vers 2080 a révisé sa prévision, en admettant que cela pourrait maintenant arriver autour de 2040. Pire, en novembre 2016, les températures arctiques ont excédé de 15 à 20° les moyennes des années précédentes. La banquise ne s’est pas reconstituée comme chaque hiver, demeurant au niveau le plus bas jamais enregistré pour une banquise hivernale en décembre.

#Economie

Jeremy Rifkin : « Il est temps que Google devienne un bien d’utilité publique ».  Qu’il s’agisse des robots qui volent les emplois aux questions plus larges de reconfiguration du monde du travail, ces débats doivent beaucoup à l’héritage de Jeremy Rifkin, l’un des premiers penseurs à en avoir posé les cadres. La vision prospective de cet économiste de formation a acquis une notoriété mondiale depuis la publication en 1995 d’un essai notoire, La Fin du travail, où il prédisait que les technologies numériques auraient un impact retentissant sur l’emploi et l’entreprise du troisième millénaire. Après ce best-seller (préfacé par Michel Rocard en France), Jeremy Rifkin est devenu l’un des principaux penseurs de la transition énergétique et de la troisième révolution industrielle. Devenu conseiller et chef d’entreprise, il dirige également la conception de plans directeurs au sein de villes ou régions, comme les Hauts-de-France. Invité régulier – et parfois ami – de personnalités comme Angela Merkel, Romano Prodi, David Cameron, François Hollande ou encore le premier ministre chinois Li Keqiang, son influence parfois critiquée est néanmoins avérée. En visite à Paris le 29 mars dernier à l’occasion d’une conférence organisée par le géant des nouvelles technologies Oracle, il s’est entretenu avec le Figaro des propositions de régulation foisonnantes de l’économie numérique. (@FigaroTech).

#Entreprise

Quand la fondatrice de My Little Paris veut aider la banlieue. C’est à Barbès, dans ses bureaux répartis sur plusieurs étages, décorés de meubles disparates, d’affiches colorés et d’objets insolites, que Fany Péchiodat a annoncé un projet innovant, hier soir, lors d’une soirée festive. Son entreprise, My Little Paris, détenue par Auféminin, s’est associée avec Argot, un magazine en ligne, dédié aux initiatives économiques des quartiers populaires. Ensemble, les deux médias lancent ce 7 avril Ten Faces, un site éphémère entièrement consacré à l’entrepreneuriat des quartiers populaires. A l’adresse mylittleparis-argot.com, on découvre 10 équipes d’entrepreneurs basées à Cergy, Aubervilliers ou Argenteuil, à travers des portraits en immersion. (@Challenges).

#IntelligenceArtificielle

Une première synapse artificielleMimer le cerveau pour améliorer l’intelligence artificielle (IA). L’idée, évidemment, n’est pas nouvelle. Mais l’effroyable complexité du cerveau rend son application extrêmement difficile. Un pas important vient cependant d’être franchi avec la publication, dans « Nature Communications », des travaux de chercheurs français du CNRS, de Thales et de trois universités (Bordeaux, Paris-Sud et Evry). Cette équipe a réussi à créer, sur une puce électronique, une synapse artificielle capable d’apprentissage. Le processus d’apprentissage de notre cerveau est lié à nos synapses, qui assurent la connexion entre les neurones. Plus la synapse est stimulée, plus cette liaison se renforce et plus l’apprentissage s’améliore. (@LesEchos).

Google aurait trouvé un moyen de concilier ses intelligences artificielles et votre vie privéeL’intelligence artificielle moderne est née du Web et de son corollaire, le Big Data. Pour que l’apprentissage machine fonctionne, il lui faut des ensembles de données très importants et centralisés. Les données de milliers, voire de millions d’utilisateurs doivent donc être réunies dans un data center ou, pour les expériences plus modestes, dans une machine. Elles servent ensuite à entraîner des algorithmes qui vont peu à peu apprendre à réaliser une tâche : reconnaître un visage sur une photo, transcrire un texte dicté, etc. Ce regroupement de données pose évidemment de nombreuses questions, dont celle du respect de la vie privée. Sur ce point, Apple a commencé à apporter des éléments de réponse en mettant en lumière ce qu’on appelle la differential privacy, la confidentialité différentielle. On pourrait dire que du bruit, des « fausses » données sont injectées dans l’ensemble des datas récoltées pour qu’il soit impossible de savoir quelle information provient de qui. (@01net).

Des robots humanoïdes pour mieux comprendre les humains. Les robots sont partout. À l’école, ils évalueront l’apprentissage des élèves ou aident les enfants hospitalisés à participer aux cours. À l’hôpital, ils accompagnent les personnes âgées ou les enfants autistes. D’autres encore livrent des marchandises ou s’occupent des inventaires dans les entrepôts… Certains de ces robots remplacent les hommes dans certaines tâches et ont aussi la particularité d’avoir figure humaine. Pourquoi sont-ils si ressemblants alors que cela peut-être si dérangeant – comme le conceptualisait Masahiro Mori avec la Vallée de l’étrange ? Un autre roboticien japonais, le Dr Hiroshi Ishiguro, professeur et directeur du Laboratoire de robotique intelligente à l’Université d’Osaka, en a fait sa spécialité. Rencontré à la Japan Factory au festival South by Southwest (SXSW) à Austin (Texas), le professeur explique pourquoi ses robots ont cette apparence humaine. « Notre objectif est de comprendre ce qu’est un humain et comment un humain agit. Les robots humanoïdes sont utilisés en psychologie et en sciences comportementales. » Apprendre à un robot à converser comme un humain – ce que font désormais les robots du Dr Ishiguro – permet de réfléchir aux tics du langage, au rôle du regard, à ces formules toutes faites utilisées pour interagir avec l’autre comme “vous avez raison mais”, “peut-être mais” etc. ou encore à la manière d’intégrer une troisième personne à une discussion. Ces robots sont donc précieux pour les chercheurs. (@latelier).

Cybersecurite

Pourquoi le monde a besoin d’une « Convention de Genève digitale ». « Le temps est venu d’appeler les gouvernements du monde à implémenter des règles internationales pour protéger les usages civils d’Internet » des attaques d’États-nations en temps de paix. C’est ainsi que, lors la dernière RSA Conference tenue à San Francisco, Brad Smith, président et Chief Legal Officer de Microsoft, a commencé à expliquer pourquoi le monde avait besoin d’une cinquième Convention de Genève. Ce faisant, comme le décrypte Backchannel, Brad Smith construit une analogie avec les traités qui gouvernent la guerre traditionnelle et qui protègent les civils en temps de guerre : et même si les cibles sont aujourd’hui des données, des câbles sous-marins, des serveurs, des ordinateurs et non des vies humaines, ceux-ci sont la propriété d’individus et d’organisations, et les États ne proposent rien pour assurer leur protection. Si les cyberattaques se faisaient avec des armes et des balles, les législations et conventions internationales auraient déjà émergé, argue en réalité Brad Smith, qui observe le piratage de Sony Pictures par la Corée du Nord comme un « point de bascule ». (@RslnMag).

#Sante

Les médecins de demain ont besoin du Big Data. Avant d’être une histoire d’objets, la santé connectée est une affaire de données. L’application du Big Data à ce domaine est d’ores et déjà possible en 2016. Le site Data Science Central repère trois grandes tendances dont les médecins de demain ont besoin rapidement pour améliorer le traitement des patients. La santé connectée répond à une demande des patients et des personnes attentives à la préservation de leur bien-être. Elle intègre notamment trois catégories : l’analyse de données, les wearables, et la télémédecine. (@iot_business).

#Monnaie

L’intraçabilité des transactions en bitcoins, une époque révolue ? Serait-ce dans la commune danoise de Herning que l’on aurait réussi à prouver que le cyberespace, même dans ses toiles les plus sombres, n’est pas un Far West ? En janvier 2017, les tribunaux locaux ont en tous les cas condamné un narcotrafiquant à une peine de huit ans de prison, sur la base de transactions en bitcoins qui ont pu être tracées et qui l’ont confondu. C’est la deuxième affaire de ce genre au Danemark, rapporte The Next Web, selon qui ces deux cas « changent le monde des criminels ». Le bitcoin, cryptomonnaie lancée en 2009, était jusqu’ici réputée intraçable : loin d’être uniquement les vastes repaires d’illégalité parfois dépeints, les espaces où l’on peut s’échanger des bitcoins représentaient néanmoins un lieu sûr pour des criminels bénéficiant de l’anonymat des transactions et de la possibilité de ne pas être pris la main dans le sac dans le monde physique. La nouvelle technologie utilisée par le Danemark, déjà adoptée par le FBI et Europol, permet à la police de consulter l’historique de transaction en bitcoin d’un internaute. En utilisant la blockchain, la police peut désormais analyser les transactions en bitcoins utilisées pour l’achat de biens, et comparer ces informations avec des listings de vendeurs ou d’acheteurs de bitcoins, leur permettant d’identifier des personnes impliquées dans tel ou tel échange : une technologie qui pourrait modifier drastiquement les habitudes des narcotrafiquants… (@RslnMag).

#Intermediaire

Ces nouveaux intermédiaires qui se cachent derrière la Blockchain. La Blockchain sera à la transaction ce qu’Internet a été à l’information. Voici la promesse qu’en font ses spécialistes. Mais comme toute nouveauté, elle nourrit bien des fantasmes, à commencer par celui de la désintermédiation. Bien au delà du monde de la finance auquel elle est traditionnellement rattachée, la technologie Blockchain, née avec le bitcoin en 2009, pourrait bouleverser l’économie en accélérant la désintermédiation de nombreux secteurs d’activités. Un nouvel espoir pour tous les déçus d’Internet, restés attachés à sa philosophie première libertaire, mieux distribuer le pouvoir ? (@latelier).

#Livraison

Deliveroo veut se développer en périphérie des grandes villes avec des cuisines relaisDeliveroo explore différentes voies pour se diversifier. Après avoir lancé des marques entièrement dédiées à la livraison, développé des activités saisonnières dans les destinations touristiques, et lancé un abonnement mensuel pour ses utilisateurs réguliers (au Royaume-Uni), il annonce la création de Deliveroo Editions. L’idée : créer des cuisines relais (souvent dans des structures légères et mobiles) pour permettre aux restaurants de vendre leurs plats dans les zones où ils ne sont pas implantés. La start-up britannique a testé ce concept sur son marché de naissance, le Royaume-Uni. Il va le déployer dans de nouveaux pays cette année : les Pays-Bas, Dubai, Singapour, puis la France, l’Australie et Hong-Kong. Des mini-cuisines partagées par plusieurs restaurants seront implantées aux portes des villes pour en desservir la périphérie. Ces ateliers seront entièrement dédiés à la livraison, et leurs équipes seront formées et employées par les restaurants et non par Deliveroo. (@LUsineDigitale).

#MediaSocial

Les Etats-Unis ont tenté de démasquer un compte Twitter critique du gouvernement. Le gouvernement américain a tenté, le 14 mars, de démasquer le tenancier d’un compte Twitter anonyme critique de l’administration de Donald Trump. Le 6 avril, réseau social a porté plainte en retour contre le gouvernement, estimant que cette demande était contraire au premier amendement de la Constitution américaine qui protège la liberté d’expression. Après l’élection de Donald Trump, le gouvernement a infléchi la stratégie et la communication de plusieurs ministères et administrations. En réponse, de nombreux comptes Twitter aux couleurs de ces derniers ont été créés : protégés par l’anonymat, pour certains tenus par des salariés de ces administrations, ces comptes ont diffusé et diffusent encore des critiques de la politique du nouveau gouvernement. C’est le cas de @ALT_USCIS, qui prône la « résistance » à la politique des douanes américaines, qui dépendent du département (ministère) de la sécurité intérieure. (@Pixelsfr).

#FactChecking

Facebook envisage désormais de rémunérer ses « fact-checkeurs » partenairesFacebook s’est déclaré prêt à offrir une contrepartie financière aux médias avec qui il collabore dans sa lutte contre les « fakes news ». Une décision qui laisse transparaître les difficultés du réseau social à enfiler entièrement son costume d’arbitre. (@MashableFR).

#Mobilite

Boutiques d’applis : ces milliards de dollars qui échappent à GoogleUn Etat dans l’Etat. En 2017, les revenus générés par les boutiques en ligne disponibles sur Android devraient se monter à 20 milliards de dollars (1), hors Google Play Store (le magasin d’applications en propre du groupe américain), selon les prévisions de la société App Annie . Soit le double de l’an dernier. Surtout, ce niveau sera cette année quasiment équivalent à celui du Google Play Store (21 milliards). Qui s’arroge cette manne qui sont autant de revenus perdus pour le Californien ? « Une très large majorité de groupes chinois », répond Thierry Guiot, directeur général Europe du Sud chez App Annie. « Les recettes et les téléchargements de ces Stores Android tiers proviennent à 99% de ce marché. » (@LesEchos).