09 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 9 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xRichart Sowa, un ancien architecte anglais, a réussi à construire une île artificielle. Vous rêvez de vivre comme Robinson Crusoe ? Et vous offrir une île sans débourser un centime ? C’est possible… Récupérez 160 000 bouteilles en plastique, transformez-les en briques flottantes, plantez de la Mangrove, le tour est joué ! Et quand on fait le tour du propriétaire, le résultat est plutôt convaincant. (@franceinfo). Légende image : Spiral Island is his second hand-build fully recycled island (photo 500px.com).

#Numerique

Transition numérique : les politiques français toujours à contretemps. Comme à chaque présidentielle, la transition numérique, qui transforme radicalement la façon de produire et de consommer dans tous les secteurs, est largement passée sous silence, estime Nicolas Colin. (@LObs).

Pour un numérique humaniste, social et culturel. Il fallait s’y attendre. Le numérique éducatif est aujourd’hui la cible d’un discours médiatique particulièrement confus voire convenu, nombre des journalistes des grands médias témoignant en l’espèce d’une grande méconnaissance du sujet, voire d’une très grande ignorance. Oh ! il y a bien des exceptions, bien sûr, je peux donner des noms si besoin parmi ceux qui semblent avoir perçu les enjeux de la transformation numérique de l’école. Il s’agit souvent d’ailleurs de journalistes qui, les yeux ouverts sur les mutations de la société en cours, ont porté un diagnostic lucide et bienveillant sur les lourdes mutations qui ont concerné ou concernent encore les médias. C’est d’autant plus facile pour ces journalistes-là que, sur bien des aspects, la crise de l’information et des médias a beaucoup de points communs — la désintermédiation, pour l’essentiel — avec les profonds changements que connaît aujourd’hui l’école. Ce parallèle trouve sa limite dès qu’il est question des enjeux économiques, évidemment prépondérants dans le monde des médias. Alors, c’est vrai, ces journalistes mal informés relaient, sans le questionner d’aucune manière, ce qui est écrit à droite et à gauche sur le sujet, par des philosophes, des chercheurs, des politiques… dont les productions, franchement réactionnaires parfois, jouent toujours sur le registre de l’émotion… Et ça se vend très bien. (@michelguillou).

#Telecom

La 5G : une bombe économique à venir… et à préparer. Numérisation, digitalisation, robotisation : autant de phénomènes en cours qui, à défaut de toucher toutes les entreprises, pour le moment, sont décrits comme porteurs de bouleversements majeurs sur le travail. Certains prospectivistes envisagent ce qu’ils qualifient de « fin du travail », légitimant des propositions telles que le « revenu universel », popularisé par le candidat socialiste à l’élection présidentielle. La réalité est sans doute plutôt celle d’une évolution, plus ou moins forte, du travail (selon l’OCDE, seuls 9 % des emplois actuels seraient menacés à terme par la robotisation, chiffre à comparer aux nouveaux emplois créés). En ce qui concerne les créations d’emplois, les chiffres associés au déploiement de la 5G à partir de 2020 sont plus qu’enthousiasmants (nous n’évoquerons pas ici les aspects sanitaires, pourtant essentiels, sans doute trop souvent minimisés et qui nécessiteraient bien plus qu’une tribune). (@FR_Conversation).

#IntelligenceArtificielle

Google : l’intelligence artificielle va tuer les moteurs de recherche, vraiment ? Plus besoin de chercher sur les moteurs de recherche de Google, Bing ou DuckDuckgo, une intelligence artificielle répondra, vocalement, à vos questions. (@cnetfrance).

Les bots, « première espèce indigène du cyberespace ». En avril 2016, à l’occasion des keynotes annuelles de Facebook et Microsoft, Mark Zuckerberg et Satya Nadella ont formulé une même prophétie : la « botification » du Web. Pourtant, les bots prolifèrent dans nos réseaux informatiques au moins depuis les années 1990. Petite séance de rattrapage à l’usage de ceux qui seraient passés à côté du phénomène dont semble dépendre l’avenir de la nouvelle économie. En 1997, dans l’ouvrage de référence Bot : The Origin of New Species, le journaliste Andrew Leonard s’essaie à définir ce qu’il considère comme « la première espèce indigène du cyberespace ». Selon lui, « un bot est un programme informatique autonome, doué de personnalité, qui rend habituellement – mais pas toujours – un service ». Autrement dit, c’est un robot informatique qu’un programmeur pygmalion dote d’une intelligence artificielle plus ou moins basique pour accomplir, en un temps record, des tâches fastidieuses et chronophages. (@usbeketrica).

#Immobilier

Capteurs et drones dans l’immobilier : mais pour quoi faire ? Parrot Air Support propose une offre de  « drones as a service» pour répondre aux besoins des professionnels de l’immobilier et de la construction avec une plateforme de services clés-en-main basés sur l’imagerie aérienne par drones. Quelles représentations peut-on avoir d’un futur de l’immobilier redessiné par l’usage des drones ou encore l’arrivée d’un ensemble de capteurs de mesure pour un idéal de smartcity ? Pour en savoir plus, nous avons rencontré Bernard Michel, président de la foncière immobilière Gecina et Thai-Binh Phan, directeur général de Parrot Air Support.(@bymaddyness).

#Media

L’IA s’invite dans la newsroomPar Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective. En 2013, les directeurs de l’info de l’agence de presse US The Associated Press ont fait un pari audacieux : automatiser la rédaction de certaines dépêches. AP fut ainsi l’un des premiers médias à introduire l’intelligence artificielle dans les salles de rédaction, en commençant par sous-traiter la rédaction des compte-rendus sportifs et des résultats trimestriels d’entreprises. Quatre ans plus tard, l’IA s’est officiellement invitée dans le quotidien des journalistes et infuse désormais tous les maillons de la chaîne de production de l’info. Dans un rapport sur ce que l’on nomme désormais le « journalisme augmenté », AP nous en dit plus sur le potentiel de l’IA dans le journalisme. (@metamedia).

#MediaSocial

Mastodon, d’où vient l’engouement pour le nouveau réseau social ? Mercredi 5 avril 2017. Les inscriptions sur Maston.social sont closes. En une journée, le réseau social compte plus de 40 000 inscrits, contre à peine la moitié quelques heures plus tôt. Face à la déferlante, il faut bientôt ouvrir de nouvelles “instances” pour permettre aux utilisateurs de parcourir le réseau. “On ne comprend pas trop comment ça a explosé“, s’interroge Aeris, ingénieur en développement logiciel et hacktiviste. Il est membre de la communauté qui développe Mastodon, le dernier réseau social qui fait du bruit. Peut-être même assez pour faire frémir les oreilles de l’Oiseau bleu auquel ce Mammouth jaune ressemble furieusement. (@lesinrocks).

#InFaux

« La notion de post-vérité est beaucoup trop floue… » L’actuel système économique entraîne le monde vers une catastrophe. La crise des subprimes en aura été l’un des révélateurs. Interview de Paul Jorion, anthropologue, spécialiste de la finance, sur les vérités, « post-vérités » et mensonges de notre temps. Comment les vérités que vous avez établies au sujet des subprimes dès 2004 ont-elles fini par s’imposer ? Quels rôles les médias ont-ils joué ? (@InaGlobal).

« Fake news »: un terme nouveau pour de vieilles histoires. « Les mensonges éhontés font partie du discours politique depuis l’antiquité grecque et romaine », estime l’historien américain Robert Zaretsky de l’Université de Houston. Son collègue de Harvard Robert Darnton trouve chez Procope de Césarée de premières traces de « fake news » : cet historien byzantin du 6e siècle avait truffé d’informations douteuses son Histoire secrète de l’empereur Justinien, sans doute pour nuire à sa réputation. « Plus près de nous (…), on peut considérer les +libelles+ sous l’Ancien régime comme une forme ancienne de +fake news+ », indique Robert Zaretsky à l’AFP. Ces textes satiriques étaient écrits par des hommes qui ne trouvaient pas leur place dans l’Ancien régime en France et cherchaient à le déstabiliser. Certains historiens comme Robert Darnton estiment que ces écrits ont contribué au déclenchement de la Révolution. (@Boursorama).

08 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 8 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xLe « Race for Water » part pour une odyssée de cinq ans 100% écologique. Le Race for Water va larguer les amarres, dimanche 9 avril, dans le port de Lorient (Morbihan). Le trimaran suisse, énergétiquement propre et autonome à 100%, s’apprête à faire le tour du monde en cinq ans, afin d’étudier la pollution des océans par le plastique et de sensibiliser les citoyens de la planète à ce problème. Le bateau, qui était alors baptisé Planet Solar, avait déjà prouvé, entre 2010 et 2012, qu’il était possible de réaliser un tour du monde en étant uniquement propulsé par l’énergie solaire. Pour cette nouvelle expédition, le navire a été amélioré. En plus des 500 m2 de panneaux solaires qui tapissent le pont, l’équipage dispose de deux autres sources d’énergie : un système de propulsion à hydrogène tiré de l’eau de mer dessalée et un kite, une sorte de voile de cerf-volant, de 40 m2. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

L’assistant vocal qui obéit à toute la famille.  Pour allumer la lumière dans sa maison, Adam n’utilise plus du tout les interrupteurs. Sa voix commande un assistant vocal, un petit boitier qui obéit aux ordres dans chaque pièce et qui est doté d’une intelligence artificielle. Le petit garçon lance un morceau de musique, ordonne de monter le son, il s’exécute. Le prénom du robot, Alexa, presque devenu un membre de la famille. Depuis six mois, les assistants virtuels s’introduisent en masse dans les foyers américains. (@franceinfo).

Pour Baidu, l’intelligence artificielle est un combat bien réel. Baidu, le «Google chinois» fondé en 2000 par Robin Li, actuelle 7ème fortune de Chine selon Forbes, prévoyait encore récemment de devenir l’un des héros du virage de la Chine vers l’intelligence artificielle (IA). Mais depuis quelque temps, la firme dégringole plutôt aux enfers. Elle se remet mal du départ, le 21 mars, d’Andrew Ng, un chercheur star que Robin Li avait recruté en 2014 pour incarner son investissement dans ce domaine. La vedette avait pris tout le monde de court en annonçant sur Twitter qu’il quitterait le navire courant avril. Un mauvais signal qui s’ajoute à d’autres. Le bénéfice de Baidu a plongé de 14 % l’année dernière, ses recettes publicitaires fondent comme neige au soleil et la firme paie le rachat controversé, en février, de Raven Tech, une start-up chinoise de l’intelligence artificielle « extrêmement dysfonctionnelle, avec des employés surpayés qui ne faisaient strictement rien », comme le résume une source bien informée à Pékin… Plus rien ne semble arrêter la déferlante des mauvaises nouvelles. Le magazine Caixin affirme ainsi que deux autres piliers de Baidu ont également fait défection. (@libe).

Intelligence artificielle, assistants virtuels, web ambiant, data, hyper personnalisation… Retour sur le salon E-Commerce One to OneDepuis que je fréquente le salon E-Commerce One to One, j’ai appris beaucoup de choses en matière de e-commerce, mais si je n’en retenais qu’une ce serait celle-ci : la vente en ligne est un laboratoire permanent de l’innovation sur internet, et plus largement de l’innovation dans le digital. Dans le e-commerce on ne triche pas (ou ceux qui essaient ne le font pas très longtemps généralement) : dans un contexte de plus en plus concurrentiel qui ne laisse plus aucune place à l’improvisation ou à l’amateurisme, l’impératif de retour sur investissement est juste une question de vie ou de mort, et c’est la raison pour laquelle les techniques les plus pointues sont expérimentées et implantées aussi rapidement, et souvent en avance de phase par rapport à d’autres secteurs du digital. Bref, une boutique, c’est rentable ou ça dégage. (@PresseCitron).

#MediaSocial

WeChat, l’appli à tout faire des Chinois. En l’espace de six ans, ce qui n’était qu’une simple messagerie instantanée pour smartphone est devenue le « couteau suisse » digital de 900 millions de Chinois. Avec elle, c’est toute la Chine qui bascule dans le paiement mobile. Grâce à un coup de génie du géant Tencent : la numérisation de la tradition millénaire des enveloppes rouges. (@LesEchos).

Un Anglais part en vacances avec des inconnus et aux frais de la princesse grâce à Facebook. « Je tiens à m’excuser auprès de ma mère qui a cru tout au long de mon voyage que je connaissais ces gens ». C’est avec ces quelques mots que Joe McGrath, un anglais âgé de 26 ans et originaire de Manchester, a conclu son improbable aventure relatée sur son compte Facebook. Quelques semaines plus tôt, le jeune homme reçoit un message sur le réseau social d’un certain Dan. Il ne le connaît pas pourtant l’internaute lui propose de partir en vacances avec lui et neuf de ses amis à Majorque aux Baléares. (@20minutes).

#InFaux

Fake news : Facebook se dit prêt à rémunérer les « fact-checker » avec qui il collabore. Face aux critiques contre son manque d’action pour lutter contre les « fake news », Facebook annonce qu’il est prêt à faire un grand pas. Selon le Financial Times, le réseau social s’est dit prêt à rémunérer les fact checker avec qui il travaille et qui vérifient les fausses informations qui se propagent notamment via son réseau. Il s’agit du premier pas de Facebook pour formaliser sa relation avec des dispositifs de vérification tiers déjà en place dans différent pays dont les Etats-Unis, l’Allemagne ou encore la France. « Nous sommes en train de réfléchir à une relation commerciale, et nous y sommes très ouverts », a affirmé Adam Mosseri, l’un des vice-présidents du groupe. « Si une coopération responsable implique un engagement financier, nous y sommes ouverts ». Jusqu’à maintenant, Facebook a formé des partenariats avec des organes de presse comme l’AFP, BFMTV, L’Express, Le Monde. (@LesEchos).

#LiensVagabonds

La lutte contre la désinformation reçoit un soutien massif (et indépendant). A retenir cette semaine :
– Dix compétences clés pour le monde qui vient ;
– Comment le web est devenu l’enfer sur terre ;
– La transformation numérique des rédactions doit se faire en pensant aux lecteurs, et non pas aux plateformes ;
– Le futur de l’info n’est peut-être pas ce que vous pensez ;
– A quoi ressemblera le futur après la mort du smartphone ?. (@Metamedia).

#Publicite

Google bloque les pubs sur les chaînes YouTube ayant moins de 10.000 vues. Google muscle sa réponse après le « pubgate » qui a frappé sa filiale YouTube. La plate-forme a fait savoir qu’elle allait bloquer les publicités sur les chaînes YouTube qui ont moins de 10.000 vues. En clair, si un créateur de contenus comptabilise 2.000 vues en moyenne sur cinq vidéos hébergées sur sa « channel », il aura la possibilité de monétiser ses vidéos. Mais en-dessous, il n’en aura pas le droit. En 2007, la filiale du groupe de Mountain View avait offert la possibilité à tous les Youtubers, quelle que soit leur popularité, de placer de la publicité dans leurs vidéos, avec le lancement du YouTube Partner Program. Cette ère est donc terminée. « Ce nouveau seuil va nous aider à vérifier que les revenus n’aillent qu’aux créateurs qui jouent le jeu », a indiqué Ariel Bardin, responsable de la gestion produits chez YouTube dans un post de blog . « Cela permet également de nous assurer que les chaînes se conforment à nos règles éthiques et publicitaires ». (@LesEchos).

Contenu généré par les utilisateurs : une corne d’abondance. Certaines études peuvent provoquer des prises de conscience et des profondes remises en question. C’est le cas des résultats de l’étude mondiale de la plateforme de contenu « earned » ou UGC, Olapic. Son constat ? Les consommateurs français font sept fois plus confiance aux photos postées sur les réseaux sociaux qu’aux publicités traditionnelles. Seuls 7 % assurent avoir confiance dans la publicité par rapport aux autres types de contenus, tandis que 43 % préfèrent regarder du contenu généré par les utilisateurs. Analysant l’impact des photos générées par les utilisateurs sur la confiance des consommateurs et sur leur engagement envers les marques, Olapic estime que ses conclusions ont des implications vitales pour les marques cherchant à renforcer la confiance et l’engagement des consommateurs. Pour le co-fondateur de la plateforme, José de Cabo : « l’UGC est un moyen plus efficace et authentique de communiquer avec les consommateurs que la publicité traditionnelle des marques. Il est impératif pour les annonceurs de comprendre que les consommateurs sont à la recherche d’honnêteté dans les images qu’ils voient. Pour créer des relations significatives avec eux, accroître l’engagement et générer plus de revenus, les marques doivent communiquer avec eux en utilisant le langage visuel authentique qu’ils désirent ». (@INfluencialemag).

#Ville

Le classement des villes mondiales/globales, version 2016. Le groupe de travail sur les villes mondiales du département de géographie de l’université de Loughborough a publié en mars 2017 la version 2016 de son glassement des villes mondiales/globales (le GaWC utilise cette double dénomination, voir notre entrée de glossaire Villes globales, villes mondiales). Voir le classement complet. (@Geoconfluences).

« L’Etat a un rôle à jouer dans le développement de villes intelligentes » Le député PS du Maine-et-Loire Luc Belot prépare un rapport sur les smart cities dont la publication est prévue à la mi-avril. Il dévoile au « Monde » son approche de cette mutation urbaine. Le rapporteur explique : « La smart city soulève des enjeux essentiels : un enjeu de gouvernance, appelant une approche transversale et non sectorielle, un enjeu de souveraineté sur la maîtrise des données, et un enjeu de participation et d’adhésion citoyennes. » (@LeMonde).

Récipro-cité : « La smart city est dépassée par la smart human city ». Récipro-cité, entreprise fondée en 2011, développe un dispositif de voisinage pour recréer du lien au sein de résidences sociales, voire de quartiers entiers. Elle a créé avec le bailleur social Sollar l’association Chers voisins, dont l’objectif est de soutenir l’autonomisation des habitants à travers le développement d’activités collectives (jardinage, sport, repas partagés…) et l’échange de services. Pour son président, Serge Le Boulch, « la smart city est peut-être déjà dépassée par la smart human city, la ville intelligente et humaine ». Récipro-cité est lauréate du Prix de l’innovation Le Monde smart cities dans la catégorie Habitat. (@LeMonde).

07 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 7 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Creation

xDes millions d’internautes créent une œuvre d’art collaborative sur Reddit. Le plus grand forum du monde, Reddit, a accueilli une expérience inédite pour le 1er avril : permettre aux utilisateurs de créer une œuvre collaborative en pixels. Pendant trois jours sans interruption, des millions d’internautes du monde entier ont collaboré pour faire figurer leurs créations sur une toile à l’origine entièrement vierge. L’expérience a parfois tourné à l’affrontement, comme lorsque les « redditeurs » allemands ont envahi le drapeau français. Mais, comme souvent sur Internet, l’ordre a fini par émerger du chaos. Résultat : une gigantesque fresque bourrée de références du Web. (@Pixelsfr).

#Entreprise

La vague de la deep tech déferle sur tous les secteurs de l’économie. Le bon mot de l’investisseur star Peter Thiel a fait réfléchir plus d’un entrepreneur. «  Nous voulions des voitures volantes, à la place nous avons eu 140 caractères », a-t-il ironisé en pensant à Twitter. L’émergence des deep tech devrait lui faire plaisir. En l’occurrence, la jeune pousse Lilium Aviation développe un véhicule biplace à décollage vertical, imaginé pour être garé sur le balcon de son propriétaire… Créé par quatre doctorants de l’Université technologique de Munich, cette start-up est loin d’être la seule à compter sur la matière grise de fondateurs particulièrement diplômés. D’après un rapport publié ce mardi par le Boston Consulting Groupe (BCG) et l’organisation Hello Tomorrow (voir ci-contre), les deep tech s’apprêtent à bouleverser l’ensemble des secteurs économiques avec leurs innovations de rupture. «  Elles se basent sur les dernières avancées scientifiques nées dans les laboratoires pour résoudre les grands défis du monde », souligne Philippe Soussan, directeur associé au BCG. (@LesEchos).

#Sport

Amazon relance la guerre des contenus sportifs entre les géants de la tech Du deux en un. Amazon frappe un grand coup dans les contenus sportifs, et en inflige un mauvais à Twitter. Le groupe de Jeff Bezos a mis 50 millions de dollars sur la table pour acquérir les droits de diffusion, en live streaming, de 10 des 16 matches du jeudi soir de la prochaine saison de NFL, le championnat de football américain. Soit cinq fois plus que Twitter l’an dernier. Celui-ci était encore sur les rangs cette année mais a dû s’incliner. Le groupe relance la guerre des contenus entre les poids lourds du Net . L’an dernier, Yahoo! avait annoncé un partenariat avec la ligue de hockey sur glace, après une brève tentative avec la NFL . L’été dernier, Snapchat en avait noué un avec la chaîne américaine NBC pour diffuser les meilleurs moments des JO de Rio . Leur objectif ? Doper l’utilisation de leurs services et la monétiser via la publicité. Pour les détenteurs de droits sportifs, cette ruée des groupes tech est une bonne nouvelle car elle ouvre une nouvelle fenêtre de revenus. Pour les chaînes de télé, c’est en revanche potentiellement problématique ; cela risque d’éparpiller l’audience en renforçant la consommation des contenus sportifs sur les plates-formes des géants de la tech. (@LesEchos).

#Data

Fin du monde : la Norvège crée un bunker pour sauvegarder toutes les données « Une ambassade digitale », logée à quelques centaines de kilomètres du pôle Nord, dans la solitude d’une île. Le 27 mars dernier, la Norvège a ouvert un bunker de type inédit, le « Artic World Archive », qu’elle a fait construire dans le but de pouvoir conserver toutes les données numériques sur Terre, en cas de fin du monde. Ce lieu peu commun, dont l’ouverture a été repérée par Mashable, pourra abriter tout document constituant un morceau de l’histoire de l’humanité. Géré par la société de préservation et d’archivage, Piql, il promet « une conservation ultra-sécurisée des informations et données avec une garantie d’accès dans le futur » aux pays qui confieront de précieux éléments.(@LExpress).

#Cyborg

On a parlé futur (et plein d’autres choses) avec le premier cyborg de l’histoire. Neil Harbisson a fêté vendredi dernier ses treize ans. C’est son âge de cyborg. Incapable de distinguer les couleurs depuis sa naissance – il perçoit seulement des nuances de gris, cet artiste espagnol d’origine britannique s’est implanté, il y a treize ans, une antenne plutôt design sur le crâne pour transformer les fréquences lumineuses en fréquences sonores. Dans son monde, les tableaux composent de la musique et les peintres sont des chefs d’orchestre qui s’ignorent. Premier cyborg de l’histoire [c’est inscrit à son état civil], il a créé une fondation avec Moon Ribas, une amie d’enfance, pour aider les humains à devenir cyborg et défendre le droit de cette nouvelle espèce. A l’occasion de son anniversaire, il nous a parlé de son expérience d’homme-machine et de sa vision de l’avenir. Alors, pour un cyborg, le futur, c’est quoi ? A lire aussi : Baratineurs ou véritables hommes-machines? On fait passer les cyborgs au détecteur de mensonge (@20minutes).

#Presidentielle2017

Les réseaux sociaux au cœur de la bataille présidentielle. Avec 6,5 millions de spectateurs, le débat des onze candidats organisé mardi soir par BFM et CNews fut une bonne opération d’affichage, à défaut d’avoir été toujours très audible. Un succès démultiplié par la caisse de résonance numérique offerte par les nouveaux outils de campagne. Le seul hashtag officiel de l’émission #LeGrandDebat a été utilisé plus d’un million de fois sur Twitter, et 1.500.000 messages au moins ont été échangés sur le sujet, selon la plateforme de veille Visibrain. «La télévision reste l’outil d’expression politique essentiel: il suscite le plus de confiance. Mais Internet s’est installé dans les usages, au point que c’est devenu le second espace privilégié de l’expression politique. Un média ne remplace pas l’autre, ils sont à la fois incontournables et complémentaires», relève Christophe Piar, enseignant à Sciences Po et spécialiste de la communication politique. A lire aussi : Les stratèges numériques des cinq grands candidats (@figaroelections).

# EmmanuelHollande : la genèse d’une offensive numérique. En arrivant sur le plateau de RTL, jeudi 30 mars, François Fillon est d’humeur offensive. Le candidat LR entre dans le studio muni d’un élément de langage assassin. La pique à destination du fondateur d’En marche ! a savamment été concoctée dans le plus grand secret par sa garde rapprochée. Quelques minutes plus tard, voici donc Emmanuel Macron rebaptisé en «Emmanuel Hollande» à l’antenne. Au QG de campagne de François Fillon, dans le XVe arrondissement de Paris, l’équipe du pôle numérique regarde et enregistre l’échange avec le journaliste Yves Calvi. « La réactivité est un enjeu clé de la campagne numérique. En moins de trois minutes, nous sommes capables de sortir une capsule vidéo avec l’extrait, de capter une tendance sur Twitter, de rebondir avec des photos et des infographies, pour faire vivre la saillie. Nous suivons Fillon depuis la primaire, le système est hyperrodé », poursuit l’animateur de la cellule riposte. A lire aussi : Mélenchon et Le Pen à la pointe des nouvelles technologies. (@figaroelections).

#Ville

Les conditions d’une mobilité « smart » Dans une tribune au « Monde » , Laurent Kocher, directeur exécutif chez Keolis, chargé du marketing, de l’innovation et des services, estime que la mobilité de demain doit se préparer dès maintenant par tous, et passe notamment par une refonte de la politique de la ville. (@LeMondefr).

Et si on créait un « Airbus » des villes ? Au nombre de 15 et bientôt de 22, avec l’arrivée de sept nouvelles agglomérations – Dijon, Orléans, Saint-Étienne, Toulon, Clermont-Ferrand, Metz et Tours -, ces grandes villes redessinent, avec les treize nouvelles régions, la carte de France des territoires. Si l’on y pense, cette nouvelle géographie urbaine et régionale est probablement ce qui restera de plus durable du quinquennat de François Hollande… Avec les lois NoTRe et Maptam, la France est entrée dans l’âge des métropoles et dans le siècle des villes. La métropolisation a été l’une des dominantes des dix dernières années Elle est allée de pair avec la mondialisation. La France est même plutôt en retard, à l’échelle mondiale : le Grand Paris, le chantier du siècle, ne sera pas achevé avant la fin de la prochaine décennie. Partout dans le monde, de grands ensembles urbains concentrent une part de plus en plus grande de la population et de la richesse. Il y a des métropoles globales – telles Paris, Londres, New York, Tokyo, Shanghai -, mais aussi des métropoles régionales, de plus en plus dynamiques. La nouveauté, c’est que ces métropoles s’émancipent. Des États, mais aussi les unes par rapport aux autres. (@latribune).

#Travail

Faut-il inventer un nouveau contrat de travail ? Solution simple ou simpliste? Pour répondre à la problématique épineuse du statut des travailleurs de l’économie collaborative, si débattue depuis que les requalifications d’indépendants en salariéscommencent à fleurir dans les tribunaux, le cabinet d’avocats d’affaires Bersay & Associés suggère de créer un contrat de travail taillé sur mesure pour cette industrie des « plateformes ». Il pourrait avoir les caractéristiques suivantes: un engagement de travailler 20 heures minimum par mois, avec une définition par le salarié de ses tranches horaires de disponibilité et la garantie du versement d’un salaire sur 20 heures minimum, la possibilité de travailler pour d’autres plateformes en parallèle, de travailler le dimanche, et de faire des heures supplémentaires sans contingent. Le salarié bénéficierait de congés payés, d’un socle minimum de droits, et notamment ceux attachés au versement des cotisations sociales. L’employeur pourrait mettre fin au contrat au cas où le salarié refuserait un certain nombre de fois d’effectuer les 20 heures requises. Le salarié aussi pourrait demander cette rupture ad hoc au cas où la société n’aurait pas été en mesure, à un nombre défini de reprises, de lui fournir les 20 heures de travail. Il verrait alors verser des indemnités de rupture. (@Lentreprise).

#Industrie

General Motors connecte 30.000 robots de chaîne d’assemblage à Internet. Au cours des deux dernières années l’entreprise a évité 100 pannes potentielles de ses robots qui assemblent des véhicules en analysant leurs données sur des serveurs externes posiitonnés dans le cloud explique à Bloomberg Mark Franks, directeur de l’automatisation. De quoi remplacer par de la maintenance préventive les pannes de production où le remplacement des robots sur les chaînes d’assemblage peuvent prendre jusqu’à 8 heures de travail. « Si nous pouvons éviter une perturbation de notre production, nous pouvons économiser un montant important » explique Mark Franks. Les entreprises de conception et de fabrication automobiles ont été historiquement de véritables pionniers dans le travail d’automatisation et continuent d’être des clients très importants du secteur de la robotique. En 2016 aux Etats-Unis les usines automobiles ont installé 17.600 robots contre 5.100 pour les fabricants d’appareils électroniques et 1.900 pour les fabricants de métaux. (@zdnetfr).

#Youtube

Feignants, prétentieux, corrompus… Marion et Anne-So de Fun Radio répondent aux clichés sur les youtubeursSamedi et dimanche, la deuxième édition de Vidéo City rassemblera quelque 250 youtubeurs français, porte de Versailles à Paris. Pour l’occasion, le Night show de Fun Radio délocalisera sur place son plateau pour une émission spéciale, dimanche, de 22h à minuit. Marion et Anne-So recevront, entre autres stars de la plateforme vidéo, Cyprien, Squeezie ou Norman… En attendant, 20 Minutes a confronté les deux animatrices à quelques-unes des idées reçues les plus répandues sur les youtubeurs… (@20minutes). A lire aussi : Video City Paris : les stars de YouTube à la rencontre de leur fans (@cnewsmatin).

#InFaux

Le fondateur d’eBay s’engage dans la lutte contre les « fake news ». Pierre Omidyar, le milliardaire qui a fondé eBay, va consacrer 100 millions de dollars sur les trois prochaines années pour soutenir le journalisme d’investigation, combattre la désinformation et les discours de haine en ligne. Il s’agit de « la plus grosse contribution jamais faite » dans ce domaine, a indiqué Stephen King, le directeur de l’engagement civique chez Omidyar Networks, une fondation philanthropique basée dans la Silicon Valley. (@LesEchos).

#intelligenceArtificielle

Benoît Peccoux, directeur marketing de la société. « Nos robots seront proposés en version traditionnelle ou collaborative. ». Dans les allées du Salon Industrie, qui a ouvert mardi 4 avril à Lyon, le phénomène est particulièrement frappant. Du japonais Fanuc à l’allemand Kuka, en passant par ABB, tous les grands fabricants de robots industriels misent sur la cobotique. Même constat pour le suisse Stäubli Robotics. Le groupe présente sur son stand sa cellule Smart Factory, composée de 3 robots collaboratifs 6 axes, qui « grâce à des fonctions de sécurité intégrées autorisent l’opérateur et la machine à travailler côte à côte sans barrière physique ». Ces cobots Stäubli, les seuls produits en France, suscitent la curiosité des industriels. Malgré des ventes balbutiantes, l’entreprise tient à être présente sur ce marché émergent. «  Toute notre gamme va migrer, affirme Benoît Peccoux, directeur marketing de la société. Nos robots seront proposés en version traditionnelle ou collaborative. » Quel est l’avenir des robots collaboratifs ? «   C’est un marché vraiment naissant, qui progresse lentement », répond André Montaud, administrateur du cluster Coboteam. Ce constat est aujourd’hui largement partagé par la profession. « La cobotique est un phénomène de mode qu’il faut démystifier, ajoute Hervé Henry, le patron du fabricant français de robots autonomes Siléane. C’est simplement un bras articulé dont on maîtrise le geste. Une machine comme une autre, censée travailler à côté d’un homme. » (@LesEchos).

06 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 6 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

xLe Maroc poursuit l’extension de sa centrale solaireC’est la dernière étape d’un projet qui en comportait quatre. Le roi du Maroc, Mohammed VI, a lancé samedi 1er avril 2017 la construction du dernier volet du projet Noor, une gigantesque centrale phovovoltaïque située à 20km de Ouarzazate, aux portes du désert. Ce dernier segment de la centrale (Noor IV) sera développée sur une surface de 137 hectares et aura une capacité de production de 72 mégawatts, a indiqué l’agence officielle MAP. Une production électrique qui correspond aux besoins énergétiques de 17.000 foyers. Mobilisant un investissement de 750 millions de dirhams (70 millions d’euros), elle produira de l’énergie électrique directement à partir du rayonnement solaire capté par des cellules semi-conductrices. (@Sciences_Avenir).

#IntelligenceArtificielle

Comment punir un robot ? La question peut paraître incongrue. Mais, Benoît Hamon, vous voulez ouvrir une boîte de Pandore, autant savoir ce qui vous attend. Car taxer les robots comme vous le proposez dans votre programme – c’est-à-dire pas comme des objets de consommation mais comme des travailleurs, pour la valeur qu’ils produisent – cela revient de fait à les constituer en personnes juridiques. En soi, ça n’est pas un problème. Mais, à partir du moment où les robots deviennent des personnes juridiques, se pose toute une série de questions afférentes, dont une : faut-il punir un robot qui contrevient à la loi ? Par exemple un robot doté d’intelligence artificielle qui aurait tué un être humain. La question n’est tellement pas absurde que dans dans un livre publié en 2012 aux Presses du MIT, et intitulé “L’Ethique du robot – des implication sociales et éthiques de la robotique”, les auteurs consacrent un chapitre entier à cette question de la punition des robots. Que disent ces chercheurs ? (j’essaie de vous restituer le raisonnement, sachant que je ne suis pas juriste, et qu’il s’agit en plus de droit anglo-saxon, mais bon, vous me pardonnerez les approximations…) (@franceculture).

Création d’une synapse artificielleUn groupe de chercheurs français vient de mettre au point une synapse artificielle sur une puce électronique capable d’apprendre de manière autonome. Il ont ensuite pu modéliser le dispositif. La synapse artificielle développée par les chercheurs est nommé le memristor. Le memristor est un nano-composant électronique composé d’une couche ferroélectrique enserrée par deux électrodes. (@zdnetfr).

Comment les chatbots vont redéfinir l’expérience client Le chatbot est la nouvelle interface plébiscitée par les marques pour entrer en contact avec leurs utilisateurs, par le biais d’un robot automatique ou d’un avatar en 3D. Aussi, le marché de cet outil conversationnel et d’engagement doit connaître une croissance annuelle de plus de 37% sur les 4 prochaines années (Orbis Research). Il n’empêche que leur usage n’est pas encore entièrement généralisé, en raison notamment des progrès nécessaires entre la compréhension de la demande de l’utilisateur et la réponse à lui apporter automatiquement. D’après iAdvize, solution française spécialisée dans le commerce conversationnel, elles seraient aujourd’hui 2 500 marques dans plus de 40 pays à utiliser ces bots. Taux de conversion, relation client, messaging…autant d’étapes clés qui vont être transformées. «40% des interactions mobiles seront prises en charge par des bots», rappelle iAdvize qui cite Gartner. Quelles sont les marques qui ont réussi à mettre en place cet outils, quelles sont celles qui ont échoué, interroge la société nantaise dans cette présentation publiée en février 2017. iAdvize n’est pas neutre sur le sujet puisqu’en 2016 il lançait « ibbü », un chat interactif qui permet à un visiteur d’un site d’e-commerce de solliciter l’avis d’un «expert» qui répond à ses questions à distance. (@frenchweb).

#InFaux

Fake news : l’Allemagne veut sanctionner financièrement les réseaux sociaux. L’Allemagne a approuvé mercredi un projet de loi pour infliger jusqu’à 50 millions d’euros d’amende aux réseaux sociaux rechignant à lutter contre les contenus haineux et les « fausses informations », un sujet sur lequel Berlin se veut en pointe. « Lorsqu’ils ne sont pas combattus de manière effective et ne font pas l’objet de poursuites, les crimes haineux représentent une grande menace pour la coexistence pacifique dans une société libre ouverte et démocratique », souligne le gouvernement d’Angela Merkel dans un communiqué. D’après ce projet de loi qui vise notamment Facebook, Twitter ou Youtube, les réseaux sociaux auront un délai de 24 heures après leur signalement pour supprimer ou bloquer les « publications manifestement délictueuses », tandis que « les autres contenus délictueux doivent être effacés ou bloqués dans les sept jours suivant le signalement ». « Cela concerne aussi les copies de ces contenus délictueux », ajoute encore le gouvernement. Le délai de sept jours inscrit dans le projet de loi pour les contenus n’étant pas « manifestement » illégaux doit permettre de préserver la liberté d’expression en laissant le temps aux réseaux sociaux d’analyser ces contenus. Le gouvernement souligne que l’avènement des réseaux sociaux a provoqué « un changement massif » dans les rapports entre les gens: « la culture du débat en ligne est souvent agressive, blessante et souvent pleine de haine ». En gestation depuis des mois, ce texte adopté en conseil des ministres a suscité de longs débats, notamment en raison de la frontière parfois floue séparant la liberté d’expression et les discours racistes qui sont durement combattus en Allemagne, pays encore largement marqué par son passé nazi. (@latribune).

Lancement d’un fonds contre les « fake news ». Facebook cherche de l’aide dans la lutte contre les fausses informations. Le réseau social s’est associé à plusieurs universités, organisations caritatives et entreprises pour lancer un fonds de recherche dans le domaine. « C’est un problème de société que nous ne pouvons pas régler seuls », justifie Campbell Brown, une ancienne présentatrice vedette de CNN recrutée début 2017 par la société de Menlo Park (Californie) pour gérer les partenariats avec les médias. Baptisé « News Integrity Initiative », ce programme sera initialement doté d’une enveloppe de 14 millions de dollars (13,1 millions d’euros). En plus de Facebook, la Fondation Ford, le fonds philanthropique de Craig Newmark, le fondateur du site de petites annonces Craiglist, ou Mozilla, le concepteur du navigateur Internet Firefox, participent également au financement. Le projet sera dirigé par Jeff Jarvis, un professeur réputé de l’école de journalisme de l’université publique de New York. (@pixelsfr).

#Ville

« Le modèle actuel de la mobilité est dans une impasse ». Sociologue, Bruno Marzloff travaille sur la mobilisation des acteurs de la ville autour des transformations en cours au sein du cabinet de prospective qu’il a créé en 1993, Chronos. Il sera l’un des experts internationaux invités par La Tribune à prendre la parole à l’occasion de la 3e édition de Smart City Bordeaux, le jeudi 18 mai 2017 au Palais de la Bourse. Sa keynote portera sur le thème : « Mobilités. En quête d’un modèle en rupture ». Son postulat : le modèle de mobilité fordiste, dans sa logique extensive de flottes motorisées et d’infrastructures lourdes, s’effondre. Le clivage s’exacerbe entre les modes de vie urbains, où la voiture privative s’éteint, et ailleurs où l’autosolisme triomphe. Le véhicule partagé, connecté, autonome de la smart city, est à portée de main. S’agira-t-il d’un fléau ou d’une solution miracle ? Quelle vision de la mobilité dans le prisme de la demande et des usages ? Quel jeu d’acteurs pour imaginer un modèle au service de l’intérêt général ? Bruno Marzloff débattra ensuite avec Raphaël Cherrier, fondateur de la startup Qucit et Hervé Lefèvre, directeur général de Keolis Bordeaux Métropole. (@LaTribuneBdx).

« Le XXIe siècle sera celui des villes qui sortiront des logiques jacobines » (Johanna Rolland) Attachée à la « social-écologie », Johanna Rolland, Maire de nantes, veut mettre un coup d’accélérateur sur la construction de la métropole nantaise. Autour de quatre ambitions ; le collaboratif, la nature en ville, l’alliance des territoires urbains et ruraux, et l’international. (@latribune).

Wiki-habitat, futur carnet de santé numérique du logement ? Sur la ligne de départ, les Nantais s’estiment parmi les mieux placés pour satisfaire aux exigences du futur carnet de santé numérique du bâtiment, voulu par l’Etat. « Tout simplement parce que nous nous appuyons sur la plateforme Izigloo créée par la startup EP. Qu’elle existe concrètement et qu’elle fonctionne ! », estime Pierre Yves Legrand, directeur de Novabuild, cluster engagé dans l’accélération des transitions (numérique, écologique…) au service du secteur du bâtiment qui compte quelques 350 adhérents dans les Pays de la Loire.  Au nom de l’interprofession, c’est lui, soutenu par le Conseil régional des Pays de la Loire, qui a pris en main le projet Wiki-habitat, autour d’un consortium qui réunit des architectes, un bureau d’études spécialisé dans le thermique, une plateforme technologique positionnée dans le bâtiment durable, une entreprise de conseil en stratégie et innovation dans le domaine de l’environnement, un cabinet immobilier, la startup nantaise EP et, depuis peu, un cabinet d’avocats très au fait des questions relatives à la gestion des données…(@latribune).

#Paiement

WhatsApp convoite le marché des paiements en Inde. Un nouveau concurrent de taille affiche l’ambition de profiter de la montée en puissance des paiements dématérialisés en Inde. WhatsApp, dont le propriétaire n’est autre que Facebook, s’apprêterait à lancer d’ici les six prochains mois, sur le sous-continent, un service de paiement via sa messagerie, selon le site en ligne The Kent. En février, Brian Acton, le cofondateur du groupe, avait d’ailleurs confirmé auprès de « Times of India » son intérêt pour le secteur. Pour le géant américain, le timing semble idéal. Tout d’abord, le secteur est en pleine ébullition depuis la démonétisation lancée par le gouvernement en novembre dernier . A cette occasion, les autorités ont amorcé un large programme visant à faire basculer l’Inde, très dépendante du « cash », vers les paiements dématérialisés. Ensuite, WhatsApp est très populaire en Inde. En février, le groupe qui compte 1,2 milliard d’utilisateurs actifs dans le monde, a d’ailleurs passé le cap des 200 millions sur ce seul pays, son premier marché. Enfin, ce modèle de paiement via messagerie a déjà été expérimenté en Chine où les succès de WePay sont liés à l’utilisation du service de tchat WeChat. (@LesEchos).

#Internet

Au Kenya, le Net pour le meilleur mais aussi pour le pire. C’est devenu un cliché : dans les pays en développement, notamment en Afrique, le téléphone portable est à l’origine d’une révolution numérique. En ouvrant l’accès à Internet, aux services bancaires, à l’information, à l’éducation ou à l’économie, les smartphones transforment radicalement la vie des habitants les plus pauvres. Pour autant, le mobile est loin d’être une baguette magique qui aplanit les inégalités. C’est l’une des lectures que l’on peut faire d’une très complète étude récemment publiée sur les primo-accédants à Internet, menée au Kenya par la fondation Bill et Melinda ­Gates et la fondation Mozilla. Les chercheurs ont suivi pendant plusieurs années le parcours de 160 individus ayant acquis pour la première fois un téléphone connecté à Internet, qu’ils vivent à la ville ou à la campagne, qu’ils soient très pauvres ou non, colporteurs d’eau, vendeurs ou professeurs. Les résultats sont très loin d’un « technoptimisme » béat. « Sans formation appropriée, l’adoption du smartphone peut empirer des problèmes sociaux et financiers existants », résument Laura de Reynal et Bobby Richter, rapporteurs de cette étude à la fondation Mozilla. Car l’usage du téléphone n’est pas « neutre », et s’inscrit dans un contexte social. Ainsi, les femmes voient beaucoup plus fréquemment leur usage du mobile contrôlé par les hommes que l’inverse ; le fait de parler anglais ou swahili ne donne pas accès aux mêmes sites ; et le smartphone est souvent le bien le plus précieux que possèdent les personnes suivies. (@Pixelsfr).

#DroitsDAuteur

Les fournisseurs d’accès à Internet bientôt indemnisés pour coopérer avec la Hadopi. C’est une petite victoire pour les fournisseurs d’accès à Internet (FAI). En effet, un décret publié samedi 11 mars dans le Journal officiel prévoit de leur octroyer une compensation financière par la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) pour les «surcoûts» engendrés par le dispositif de «riposte graduée». Concrètement, les fournisseurs d’accès à Internet seront indemnisés pour compenser les frais liés à l’identification des internautes téléchargeant illégalement des oeuvres sur Internet. Cependant, le décret n’est pas applicable dans l’immédiat puisqu’il ne fixe pas le cadre pour établir «le seuil, le versement forfaitaire et les tarifs» de cette compensation financière. (@frenchweb).

#MediaSocial

Trois questions sur Mastodon, le réseau social présenté comme le nouveau Twitter, où les utilisateurs sont « pouet » à tout https://francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/twitter/trois-questions-sur-mastodon-le-reseau-social-presente-comme-le-nouveau-twitter-ou-les-utilisateurs-sont-pouet-a-tout_2131005.html Lancé en octobre 2016, ce réseau social, qui ressemble à Twitter, connaît un pic d’inscriptions depuis le début du mois d’avril. Mastodon est un réseau social similaire à Twitter créé par le développeur allemand Eugen Rochko. Il permet de poster des messages et des liens sur sa timeline, auxquels n’importe qui peut répondre. Les messages sont appelés « toots », ou « pouets » en français, et peuvent faire jusqu’à 500 signes maximum, contre 140 sur Twitter. Les personnes inscrites peuvent choisir, pour chacun de leur message, s’il est public ou privé, précise Mashable (en anglais). Ils peuvent aussi placer un avertissement devant leurs « pouets », que les autres usagers pourront voir uniquement s’ils le choisissent. (@franceinfo).

#Espace

Jeff Bezos vend un milliard de dollars d’actions par an pour envoyer ses fusées dans l’espaceJeff Bezos a toujours la tête dans les étoiles. Pour les atteindre, le patron d’Amazon n’hésite pas à employer les grands moyens. Déjà à la tête d’une fortune estimée à 75,7 milliards de dollars, ce qui en fait le deuxième homme le plus riche du monde derrière Bill Gates, Jeff Bezos a déclaré qu’il vendait chaque année un milliard de dollars de ses parts dans Amazon pour financer Blue Origin, sa firme aérospatiale. Initialement, Blue Origin devait lancer cette année ses premiers vols d’essai du programme destiné à transporter des passagers à une centaine de kilomètres au-dessus de la surface de la Terre. Cependant, ces tests seront certainement reportés à 2018, selon Jeff Bezos. Le fondateur d’Amazon ambitionne de proposer le premier vol suborbital de 11 minutes à des voyageurs payants. Ces derniers devront débourser 300 000 dollars pour décrocher leur carte d’embarquement. (@frenchweb).

#Défense

L’Allemagne se dote d’une cyberarmée. Après l’air, la mer et la terre, la Bundeswehr possède désormais sa quatrième armée. La ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, a officiellement installé mercredi à Bonn le premier «cybercommando» allemand. « L’espace cyber a sa propre dimension », explique la secrétaire d’État à la Défense, Katrin Suder. « Ce n’est plus de la science-fiction ». Bras droit d’Ursula von der Leyen, elle a supervisé la constitution de la cyberarmée allemande. « Le cyberespace est ce qui me tient éveillée la nuit », a-t-elle confié lundi 3 avril, lors d’une conférence à l’Académie fédérale pour la sécurité. La Bundeswehr doit faire face à des milliers d’attaques quotidiennes sur Internet. Durant les deux premiers mois de l’année, elle en a comptabilisé 284.000! La plupart sont indolores et sans importance. Mais certaines peuvent être d’autant plus dangereuses qu’elles passent inaperçues. À la différence d’une attaque conventionnelle, les dégâts causés sur les réseaux sont souvent difficiles à mesurer: quels systèmes ont été touchés, quelles données ont été piratées ? (@Figaro_Inter).

05 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 5 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Region

x

Ce graff du Calaisien Vyrüs a fait un buzz mondial sur les réseaux sociaux. C’est grâce à une simple vidéo Facebook que ce graff peint à Anvers (Belgique) pendant l’été 2015, a connu une seconde vie avec 50 millions de vues en une dizaine de jours. (@F3nord).

#Presidentielle2017

Filteris, la pseudo-enquête électorale à prendre avec des pincettes. « Filteris avait prédit la victoire de Fillon à la primaire, et le place devant Macron au 1er tour. » Depuis le début du mois de mars, plusieurs sites Internet, comme Valeurs actuelles, font leurs gros titres à partir d’une intrigante étude d’opinion, qui donne des résultats bien différents des sondages traditionnels publiés aux mêmes dates. Quel crédit accorder à cette « analyse », dont les partisans de François Fillon se montrent très friands ? (@LesDecodeurs). A lire aussi : La mesure Filteris qui donne Fillon au second tour est-elle fiable ? (@figaroelections).

Pourquoi Fillon est devant Macron sur les réseaux sociaux. Il n’est plus possible d’envisager un scrutin sans un relais sur les réseaux sociaux, et ceci est tout particulièrement vrai pour l’élection présidentielle. De nombreuses raisons expliquent cet état de fait, la principale étant la possibilité, via Twitter, Facebook, YouTube et autres, de parler en direct à tous les Français sans intermédiaire et dans une approche de dialogue. Les réseaux sociaux sont une des clés de succès d’une campagne et entrent à ce titre dans le champ d’une analyse politique, au risque de la voir en décalage avec la réalité démocratique, ce sur quoi les instituts de sondage sont souvent attaqués. Attention toutefois à ne pas tomber dans l’excès et à attendre des réseaux sociaux le nom du prochain président de la République ! Nous savons juste qu’une stratégie digitale doit être harmonieuse et cohérente avec le candidat et son programme. Un certain nombre d’indicateurs permet donc de percevoir des dynamiques et d’analyser les perceptions et réactions de l’opinion qui s’exprime en ligne sur la campagne et sur les candidats. Et de ce point de vue, la situation pour les cinq principaux candidats est très différente. (@figaroelections). A lire : Si les candidats à la présidentielle étaient des réseaux sociaux. (@paulaveline).

#IntelligenceArtificielle

Des robots ont créé leur propre langage pour communiquer entre eux. Des chercheurs du laboratoire OpenAI ont entraîné des robots intelligents à développer leur propre langage, à créer des mots en fonction de leurs expériences, et à communiquer entre eux. Une expérimentation qui, complexifiée, apparaîtrait déterminante pour le développement de l’intelligence artificielle. Explications avec le site Recode (@Rslnmag).

#Transport

Microsoft investit 75 millions d’euros dans les voitures Renault-Nissan. Microsoft n’avait communiqué aucun chiffre en septembre dernier, mais le groupe américain va investir jusqu’à 75 millions d’euros dans la conception d’une plateforme de nouveaux services destinés à équiper les futurs véhicules connectés du groupe Renault-Nissan. Selon des chiffres internes, sa conception coûtera jusqu’à 50 millions d’euros, même « en cas d’échec », et sera basée sur l’offre d’informatique dans les nuages, le « cloud », Azure. Durant la phase de mise en service, 25 millions d’euros supplémentaires seront investis par l’entreprise de Redmond. (@LExpress).

Les huit startups qui partent aux Etats-Unis inventer la voiture connectée de demain sont… Dans quelques mois, la troisième promotion du programme Ubimobility, dédié au véhicule autonome et connecté et porté par bpifrance et Business France, s’envolera outre-Atlantique. Les huit startups sélectionnées par un jury composé d’experts américains du secteur ont été dévoilées ce jeudi. Après plusieurs semaines d’intense préparation, notamment au pitch, les startups s’envoleront au mois de juin pour deux semaines d’immersion aux Etats-Unis, entre Detroit, capitale mondiale de l’automobile, et San Francisco, au coeur de la Silicon Valley. Les jeunes pousses françaises y rencontreront des grands comptes du secteur, à l’instar de Ford ou Volkswagen, et des géants de l’innovation à la pointe de la recherche en matière de véhicule connecté comme Google ou Uber. Les huit startups vont également bénéficier d’un accompagnement par des partenaires de bpifrance et de Business France, des conseils d’avocats ou de fiscalistes, pour envisager sereinement de s’implanter sur le marché américain. (@bymaddyness).

#Restauration

Nos start-up ont-elles les yeux plus gros que le ventre ? La foodtech va-t-elle régaler le monde ? Avec 1,1 Md€ d’investissement, la livraison de repas à domicile, plats de restaurateurs ou menus issus de producteurs locaux, est tendance. Ces dernières années, les start-up du secteur se sont multipliées comme des petits pains. « La Fourchette a été le pionnier, le site permet de réserver un restaurant en quelques clics. Progressivement, les menus des restaurants sont apparus sur Internet, drainant de nouveaux clients désireux de se faire livrer à domicile. Depuis 5 ans, le marché de la restauration s’est déstructuré : c’est maintenant le restaurateur qui se plie aux exigences du consommateur », analyse Marc Fournier, directeur associé du fonds Serena Capital qui a investi dans plusieurs foodtechs. (@Entreprendre).

#Ville

La Smart City, un marché à forte croissance pour les entreprises internationalesLes grands opérateurs des domaines de l’énergie, des transports, de l’eau, de l’environnement, des télécoms, … le savent, le marché de la Smart City est très porteur. La société américaine d’études de marché « Grand View Research » avait annoncé il a tout juste un an, un chiffre de 1,4 trillion de dollars pour les activités qui concernent la Smart City et principalement dans le domaine des transports. Ces prévisions s’élevaient au triple de la taille du marché mondial étudié en 2013, lequel se chiffrait alors qui était de 568 milliards de dollars. (@villeintelmag).

#Brexit

Pourquoi Paris ne récupérera pas les startups qui fuient Londres. Paris n’est pas la ville la mieux placée pour accueillir les startups britanniques, échaudées par le Brexit. C’est la conclusion d’une étude réalisée par Movinga, startup spécialiste du déménagement. La capitale française n’arrive qu’onzième sur les quinze villes pressenties pour bénéficier de l’exode lié au Brexit. C’est Berlin qui est la ville qui a le plus de chances d’accueillir les startups britanniques après le Brexit, devant Varsovie et Budapest. Au contraire, Copenhague, Helsinki et Stockholm sont les trois villes les moins bien placées. (@bymaddyness).

#Media

Plateformes vs. Editeurs : les liaisons dangereuses. Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. La question est aussi vaste qu’ambitieuse : comment la Silicon Valley a-t-elle changé le visage du journalisme mondial ? Dans un (long) rapport de 25.000 mots publié il y a quelques jours, le Tow Center for Digital Journalism de Columbia s’étend sur les nombreuses conséquences induites par la montée en puissance de ces acteurs oligopolistiques, dont il paraît bien difficile (pour ne pas dire suicidaire) de se passer quand on est un média d’informations. Une étude rétrospective éclairante sur la rapide redistribution des rôles de chacun, qui montre à quel point une petite décennie suffit à rebattre complètement les cartes à l’échelle du web. (@metamedia).

#inFaux

Facebook prétend mieux lutter contre la désinformation en finançant un fonds pour le journalisme.Régulièrement critiqué pour son rôle dans la propagation des articles de désinformation, Facebook tente de consolider son image d’acteur à la pointe de la lutte contre ce phénomène en investissant dans un fonds pour le journalisme. Si le projet du collectif News Integrity Initiative est louable, on peine à voir comment il permettra de régler le problème. Outils de signalement, travail de vérification assuré par différents journalistes, jeu vidéo pédagogique… ces derniers mois, de nombreuses mesures ont été déployées par différents acteurs internationaux pour lutter contre la désinformation qui sévit sur Internet. Désormais, le problème sera aussi traité par la News Integrity Initiative, un collectif doté d’un fonds de 14 millions de dollars lancé par différents investisseurs, dont Facebook, Mozilla, mais aussi le Craig Newmark Philanthropic Fund, la branche caritative fondée par le créateur du célèbre site de petites annonces Craigslist. (@Numerama). A lire aussi : Neuf organismes, dont Facebook et Mozilla, investissent 13 millions d’euros contre la « désinformation » (@Pixelsfr).

Redford n’est pas l’homme du président Trump. « 45 ans après le Watergate, la vérité est à nouveau en danger ». A 80 ans, Robert Redford n’a pas encore perdu ses facultés mentales. Il les étale dans un billet publié dans les colonnes du « Washington Post » et compare la haine de Trump envers les journalistes à celle qui animait l’administration Nixon durant les 26 mois de scandale du Watergate. Pour avoir incarné au cinéma, dans Les hommes du président, Bob Woodward, un des deux journalistes du Wapo à l’origine des révélations qui coûteront à Nixon son poste, Robert Redford profite du 45e anniversaire du Watergate pour tacler le 45e président des Etats-Unis. (@LObs). A lire aussi : Mardi, allez voir « 1984 » au cinéma pour résister au Big Brother Trump (@LObs).

#BigData

L’explosion du volume de données fait saliver l’industrie du stockage. En moins de dix ans, le volume total de données à analyser devrait être multiplié par plus de huit selon le cabinet d’analystes IDC, pour atteindre 163 Zettaoctets (163 milliards de Teraoctets). « Ce qui est étonnant, ce n’est pas que la production de données à stocker augmente, mais le rythme effréné de cette augmentation », explique Jeff Fochtman, responsable marketing chez Seagate. « Nous -mêmes sommes surpris. Et la vague de l’Internet des objets ne fait que commencer ». Et ce n’est pas eux qui génèrent de plus en plus de données. Corollaire de ce changement, la nature des données produits change. C’est d’ailleurs le principal enseignement de l’étude, au-delà de la rapide montée en puissance de la production. Alors qu’une majorité des besoins de stockage aujourd’hui concerne le divertissement (films, photos…), les données collectées à l’avenir seront de plus en plus critiques, au sens où elles sont le support d’activités humaines considérées comme vitales. Il peut s’agir des données de santé, mais aussi de celles qui serviront à diriger les voitures autonomes par exemple. (@LesEchos).

#Streaming

Quand Canal+ s’inspire du modèle Netflix. Canal+ se rapproche de plus en plus du mode de distribution qui a fait le succès d’un Netflix, et qui est en train de bousculer toute la filière audiovisuelle. Ainsi, ce n’est plus seulement à travers son décodeur maison que le groupe veut interagir avec ses clients français, mais à travers l’appli MyCanal, et ce quel que soit le support de consommation – téléviseur avec décodeur, mais aussi smartphone, tablette ou TV connectée. Alors qu’elle a été téléchargée plus de 11 millions de fois, y compris par des non-abonnés à Canal car elle donne accès aux autres chaînes, cette application totalise 5 millions de visiteurs uniques mensuels, dont 2 millions « ultra-actifs », dit le groupe. Mais à horizon 2 à 3 ans, Canal voudrait que tous ses abonnés utilisent cette interface, dit Maxime Saada, le directeur général. (@LesEchos).

#Sciences

Le CNRS lance la première course de voitures nanométriques. Pour la première fois au monde, des chercheurs vont faire la course… avec des voitures moléculaires. Sur une plaque en or de quelques millimètres, des véhicules de quelques nanomètres (un milliardième de mètre) s’affronteront à Toulouse le 28 avril au Centre d’élaboration des matériaux et d’études structurales (Cemes). Ces nanovoitures sont dix fois plus petites qu’un virus. Mille fois plus petites qu’une bactérie. Rendez-vous compte : on pourrait en créer une file de 100.000 dans l’épaisseur d’un cheveu ! Impossible, évidemment, de suivre une telle course à l’œil nu. C’est grâce à leur microscope à effet tunnel à quatre pointes, unique au monde, qu’il sera possible de suivre l’avancée des concurrents lors des trente-six heures que durera la compétition. Cet équipement permet de faire simultanément quatre « images » ayant une résolution de l’ordre du millième de nanomètre. C’est aussi ces pointes qui fournissent l’électricité nécessaire à la propulsion des voitures moléculaires. « La molécule absorbe l’énergie et va se déformer », détaille Christian Joachim, physicien au Cemes, qui a imaginé cette course en 2012. « Les équipes ont inventé des designs qui permettent à leur molécule d’avancer, de tourner, que ce soit en utilisant des pales, des pédales, des pieds ou des roues.» En fonction de la zone de la « voiture » qui est alimentée, son comportement peut changer. (@Le_Figaro).

04 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 4 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xLégende image. Prise au pied des tours Aillaud, à Nanterre, la photo de Nicolas Sene est actuellement exposée à la Philharmonie de Paris dans le cadre du concours Cliché contre cliché organisé par le Ministère de la ville. (Nicolas Sene). A lire : Nanterre : sa photo casse les clichés autour du quartier Pablo-Picasso. Sa cité, Nicolas Sene sait la mettre en image avec brio. Son talent n’a d’ailleurs pas échappé au Ministère de la ville. L’artiste autodidacte de 26 ans, originaire du quartier Pablo-Picasso, à Nanterre, figure parmi les vingt lauréats retenus pour présenter leur œuvre dans le cadre du concours « Cliché contre cliché ». Sa photo, prise au pied des tours Nuages, est exposée jusqu’à fin avril à la Philharmonie de Paris. C’est sur le réseau social Instagram, parmi cinq cents publications, que la photo de Nicolas a tapé dans l’œil des organisateurs de « Cliché contre cliché », concours qui vise à découvrir les quartiers populaires à travers le regard des habitants. « A mes yeux, cette photo colle parfaitement à l’esprit du concours, estime le solide gaillard, casquette de base-ball vissée sur le crâne. Surtout, elle ne travestit rien de la réalité. Ce qu’elle représente n’est pas une simple vision poétique de l’endroit où je vis… »

Cinq projets qui préparent l’avenir de Nantes. Mobilité, connectivité, numérique, habitat social, et vie nocturne : cinq projets qui rendent Nantes plus « smart » dans les prochaines années. Tour d’horizon. (@latribune).

#Region

Modéliser en 3D le concert de David Guetta pour n’oublier aucun détail ou créer un configurateur virtuel d’appartement. Ce sont les spécialités du studio toulousain Visiolab. Créée par deux Aveyronnais, la société est devenue l’un des experts nationaux des images de synthèse dans le secteur de l’immobilier et de l’événementiel. (@France3MidiPy).

Sur Twitter, les Bretons ont créé de nouvelles images accompagnées de slogan pour vanter les qualités de la région. Avec le mot-clic #passezalouest, ils font écho à la campagne d’attractivité lancée par la région en mars dernier en lien avec l’arrivée de la LGV entre Rennes et Paris. Dans ce cadre, la région Bretagne avait réalisé plusieurs visuels humoristiques en reprenant « un cliché de la vie francilienne détourné au bénéfice de la Bretagne » (@france3Bretagne).

#Politique

Militantisme 2.0 : les nouveaux continents numériques de l’élection. Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective. Des partis traditionnels à la traîne sur les réseaux sociaux et une stratégie de l’outsider qui triomphe : c’est le panorama d’une campagne électorale plus turbulente que jamais que dresse l’agence de communication Reputation Squad, qui a observé les communautés Facebook des cinq candidats à la présidentielle les plus influents sur le web. Quelle communauté est la plus fidèle à son candidat ? Comment les multiples rebondissements de la campagne se traduisent-ils dans les comportements en ligne des électeurs ? (@metamedia).

Les forums de Jeuxvideo.com, fers de lance de la campagne de Marine Le Pen ? Régulièrement remercié par Florian Philippot, le forum Blabla 18-25 ans de ce site est pourtant loin d’être une arme de guerre numérique au service du Front national. On les croyait morts, tués par les réseaux sociaux, enterrés dans le cimetière de l’Internet aux côtés de Skyblog et de Caramail, mais certains forums, à l’image de ceux de Jeuxvideo.com, deviennent, à l’occasion de la campagne pour l’élection présidentielle, des espaces de débat politique. Frontistes et mélenchonistes, entre autres, s’y bravent, avec plus ou moins d’humour et de cordialité. Leur objectif, faire parler de leur candidat et tenter de convaincre les indécis. Le forum est, à l’origine, un terrain de discussion sur les dernières sorties de jeux vidéo. Mais il attire un public plus large, avec des espaces thématiques allant du cinéma à la sexualité, en passant par des rubriques sans autre but que la simple conversation, à l’image du forum Blabla 18-25 ans, surnommé par ses fans le « 18-25 ». Un engouement loin d’être anecdotique. En février, Jeuxvideo.com était consulté, sur ordinateur, par 2 967 000 visiteurs uniques, selon Médiamétrie, qui mesure les audiences des médias. Depuis le début de la campagne présidentielle, de nombreux sujets politiques fleurissent sur le 18-25. Ces fils de discussion, qui peuvent être créés par n’importe quel membre du forum, mettent régulièrement en scène Marine Le Pen ou l’un des thèmes forts de sa campagne. Un amoncellement de sujets qui donne l’impression d’un certain enthousiasme pour la candidate parmi les participants. (@LesDecodeurs). A lire aussi : Comment des sites d’extrême droite fabriquent un récit « alternatif » de la présidentielle.

Election présidentielle : qui pour défendre la neutralité du Net ? C’est l’un des principes fondateurs d’Internet : la neutralité du réseau doit garantir aux utilisateurs l’égalité de traitement de tous les flux de données. Les opérateurs télécom qui installent des câbles sous les océans et des infrastructures sur tous les continents font payer l’accès au Web mais ne doivent pas discriminer les contenus en offrant plus de place dans leurs tuyaux aux gros clients capables de payer plus cher. Aujourd’hui, l’Europe protège ce principe, même si les industriels du secteur font pression pour passer outre. Alors que les Etats-Unis de Trump pourraient bien le mettre à mal, nous avons scruté à la loupe les programmes des candidats à l’élection présidentielle et établi un classement du moins crédible au plus crédible sur cette question sensible de la neutralité du Net. (@usbeketrica).

#Sante

La réalité virtuelle peut-elle soigner nos problèmes mentaux ? La psychothérapie VR permet aujourd’hui de confronter les patients à leurs troubles psychologiques par le biais d’un environnement virtuel contrôlé. Bien que ces méthodes se heurtent à quelques obstacles, le potentiel est bien présent. En quoi la psychothérapie VR s’avère-t-elle efficace ? (@sciencepost_fr).

Humains 3.0 : réparés, connectés et… immortel ? Depuis dix ans, Silke n’a qu’un rêve : remarcher un jour. Cette ancienne acrobate a perdu l’usage de ses jambes après un grave accident de trapèze. A Lausanne (Suisse), dans un haut lieu de recherche scientifique, elle troque son fauteuil roulant pour une drôle de machine qui la maintiendra debout : un exosquelette. « Voir mes jambes bouger, rentrer dans un magasin et réussir à atteindre des étagères, faire mes courses comme tout le monde… Ce sera presque un miracle ». Faire marcher un paraplégique, réactiver un bras inerte, remplacer une jambe perdue : aujourd’hui, la technologie fait des prouesses pour réparer des handicaps et la science rejoint la fiction. Ces fantastiques progrès, mais aussi les nombreux obstacles à franchir, prennent vie dans un documentaire passionnant, intitulé « L’homme réparé », qui laisse autant la parole aux scientifiques qu’aux patients, comme Silke. Diffusé le 31 mars 2017 à 20h55 sur la chaîne Planète +, il est le premier d’une série de trois documentaires intitulés « Humains 3.0 », dédiés au futur de l’humanité et co-réalisés par notre consœur Elena Sender, spécialiste des neurosciences à Sciences et Avenir. (@Sciences_Avenir). A voir aussi : Entretien avec Philippe Borrel, réalisateur d’Un monde sans humains (@iatranshumanism).

#IntelligenceArtificielle

Que pensent les scientifiques de l’Intelligence artificielle dans les films hollywoodiens ? L’Intelligence artificielle est probablement l’un des sujets les plus rebattus par le cinéma hollywoodien de science-fiction. Et ce depuis quelques décennies déjà. De 2001, l’Odyssée de l’espace (1968) à Matrix (1999) en passant par Terminator (1984), ces machines futuristes sont rarement présentées de manière positive, bienveillante ou même simplement neutre. Il est vrai que les univers dépeints se rapprochent généralement de la dystopie, et mettent en scène un monde sombre où la technologie a pris le pas sur l’homme, que ce soit en cherchant à le tuer comme dans Terminator, ou à le hacker comme dans le tout récent Ghost in the shell (2017). Cette vision de l’intelligence artificielle « est souvent divertissante, généralement pessimiste et rarement réaliste », selon le magazine Scientific American, qui a, pour cette raison, décidé de demander aux experts leur avis sur la production hollywoodienne. (@slatefr).

Les géants du Net s’arrachent les startups de l’intelligence artificielle. Alors que la France, avec l’initiative France IA, veut mettre les bouchées doubles pour devenir l’un des leaders mondiaux de l’intelligence artificielle, les géants du net, notamment américains, partent tout de même avec une nette longueur d’avance. Selon le cabinet d’études technologiques CB Insights, qui a compilé les fusions-acquisitions de startups dans ce domaine depuis cinq ans, les Google, Apple, Facebook, IBM, Twitter, Intel ou encore Salesforce, ne lésinent pas sur les moyens pour mettre la main sur les pépites qui leur permettront de dominer les nouveaux services intelligents de demain. (@latribune).

#Transport

Les véhicules-cartographes d’Uber arrivent en France. La cartographie est l’une des briques technologiques clés du véhicule autonome. Uber le sait bien, et accélère le développement de ses propres outils de cartographie. Singapour devient le septième pays où Uber déploie ses véhicules-cartographes.  (@LUsineDigitale).

#Economie

« Ethics by design ? ». A l’heure où les interfaces utilisateurs appareillent l’économie de l’attention, comment organiser la déprise ? La déconnexion est-elle le seul remède à l’exploitation de nos comportements ? Comment armer les questions éthiques que posent une conception qui cherche à développer des comportements compulsifs et addictifs ? Tels sont quelques-uns des enjeux de la conférence Ethics by Design, qui aura lieu le 12 mai 2017 à l’Ecole normale supérieure de Lyon et à laquelle la Fing s’associe. (@hubertguillaud).

Afrimarket, la start-up du e-commerce en Afrique : « Notre vrai succès, c’est l’hyperlocalisation » Invitée d’Europe 1, Rania Belkahia, cofondratrice d’Afrimarket, explique le fonctionnement de sa start-up, spécialisée dans le e-commerce en Afrique. Créée il y a quatre ans, Afrimarket attire de plus en plus d’investisseurs. Conçue pour la communauté africaine vivant en France, l’entreprise permet aux membres de la diaspora d’envoyer de l’argent à des proches en Afrique. Ces derniers peuvent alors les échanger en biens de consommation. Au micro, Rania Belkahia explique les raisons de la start-up qu’elle a contribué à fonder. L’opportunité du marché africain. Les géants du e-commerce C Discount, la Fnac ou Amazon n’ayant pas encore investi le marché africain, Rania Belkahia concède qu’il y avait une « opportunité » pour Afrimarket. L’entreprise qui compte 75 salariés est présente dans 5 pays du continent : Côte d’Ivoire, Sénégal, Cameroun, Bénin et Togo. Son ambition ? « Devenir l’acteur principal du e-commerce dans l’Afrique de l’Ouest francophone » est son objectif. (@europe1).

#MediaSocial

Les réseaux sociaux, un acquis pour tous. Le premier chantier de la transformation numérique est terminé pour la plupart des grandes entreprises. Toujours selon l’étude eCAC40 des « Echos Business » et Gilles Babinet, les notes en matière de communication en ligne sont bien meilleures que dans les autres catégories. « Certaines [des entreprises] excellent dans ce domaine et l’ensemble des entreprises, à l’exception de quelques cas assez isolés, maîtrisent désormais ces sujets », peut-on lire dans le document récapitulatif envoyé aux participants. Hormis pour certaines sociétés dont les clients sont d’autres professionnels (BtoB), la visibilité sur les réseaux sociaux est un acquis pour tous. Même le suivi statistique de l’activité sur Facebook, Twitter, LinkedIn, par e-mail et sur les sites Web n’est plus un sujet pour la plupart. En revanche, les sociétés les plus en pointe se distinguent par leur capacité à personnaliser leurs offres selon le client. Passer ce cap suppose de créer en interne les passerelles entre la ou les bases de données de l’entreprise, alimentées par les différents points de contact en ligne et en magasin, et les équipes marketing et services client qui retraitent ces informations en proposition à valeur ajoutée. (@EchosBusiness).

 

03 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 3 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Presidentielle2017

xDeux propositions numériques qu’on aimerait voir débattues dans cette campagne. « Mérite-t-on une telle campagne ? » Cette question que s’est posée cette Matinale, on peut la lire dans bien des sens, mais aussi du point de vue des idées. Car à l’exception de quelques-unes, on ne peut pas dire qu’on soit saisi par l’inventivité des propositions formulées par les candidats. Or, des idées, il y en a partout. Des gens réfléchissent tout le temps, et font parfois l’effort de les formuler en termes pragmatiques. Mais voilà, il faut aller voir au-delà des programmes, et mêmes des think tank qui servent à les élaborer. Ainsi, faut-il lire le petit numéro spécial (numéro 66) que la revue Multitudes vient de publier, numéro intitulé “Ceci n’est pas un programme”. En rhétorique, on appelle ça une antiphrase. Car si ce numéro de Multitudes n’est pas un programme,il regorge de propositions. Certaines concernent nos questions numériques. Proposition 6« Taxons les médias qui vampirisent notre attention collective et utilisons cette redevance pour soutenir la diversité des créations, des points de vue, des sensibilités culturelles. » et  Proposition 7 : « Donnons aux citoyens les moyens de créer ou de gérer des asiles de données personnelles pour lutter contre la mainmise des multinationales du numériques. »  (@franceculture). Légende image. Revolution francaise : « Le Serment du Jeu de Paume a Versailles le 20 juin 1789 » (The oath of the Tennis Court (Jeu de Paume). Crédits : Leemage – AFP.

Culture et numérique : entre lutte anti-piratage et assouplissement du droit d’auteur. Le numérique constitue un formidable outil de diffusion de la culture. Néanmoins, les possibilités qu’il offre sont autant de défis réglementaires à relever pour les pouvoirs publics, notamment en matière de propriété intellectuelle. Les candidats à l’élection présidentielle se sont tous prononcés sur la question, en particulier François Fillon qui propose 10 mesures, mais également Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron (5 propositions chacun). Trois questions : La loi Hadopi, la pomme de discorde ? le dilemme de la rémunération des artisites ? et cers un « Airbus de la culture ?. (@LUsineDigitale).

Numérique : les candidats à la présidentielle ont-ils une vision. « Soutenir le digital, ce n’est pas seulement taper dans le dos des créateurs de start-up au CES de Las Vegas, c’est aussi prendre conscience de ses enjeux politiques, législatifs, économiques, fiscaux, sociaux et culturels », assène Olivier Sichel, fondateur de la Digital New Deal Foundation. Son think-tank rassemble plusieurs « poids lourds » et mentors du numérique en France, tels Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo, Michel Combes, président de Numéricable-SFR, ou Sébastien Bazin, PDG d’AccorHotels. Il y a quelques semaines, la DNDF a envoyé un « Pacte numérique » aux principaux candidats pour leur demander quelle était leur position « numérique » sur plusieurs questions essentielles. Les réponses furent données publiquement le 22 mars lors d’une conférence à la maison de l’Alsace, sur les Champs-Elysées. Sous une verrière inondée de soleil, trois candidats ont envoyé leurs porte-parole présenter leurs réponses, qui ont le mérite de compléter leurs programmes officiels. Seul souci : les mesures égrenées à la tribune ressemblent à un catalogue et peinent à offrir une vision d’ensemble cohérente. Mieux vaut se recentrer sur les programmes officiels mis en ligne par les candidats. (@zdnetfr).

#Numerique

« Un peu de souveraineté numérique ne peut pas faire de mal », selon Eric Léandri (Qwant). Comment convaincre les investisseurs lorsqu’on souhaite se positionner face à Google ? « Nous ne leur disons pas que nous allons [le] concurrencer, mais que nous allons faire une alternative », répond Eric Léandri. Le fondateur et PDG du moteur de recherche français et européen est en effet parvenu à boucler en février une levée de fonds de 18,5 millions d’euros . « Nous leur disons aussi que nous avons besoin aujourd’hui, en Europe, d’avoir un index européen […]. Un peu de souveraineté ne peut pas faire de mal. » Une volonté d’indépendance vis-à-vis des GAFA (Google, Apple, Amazon, Facebook…) qui suscite l’intérêt des investisseurs privés, selon l’entrepreneur. Si parmi ceux ayant participé au tour de table de Qwant figure la Caisse des Dépôts, on retrouve aussi… l’éditeur de presse allemand Axel Springer. De quoi vouloir créer des convergences. « Qwant News, s’il n’y avait pas d’actualité venant des médias, [ce serait] Qwant No News… Et chez nos concurrents, c’est pareil », détaille Eric Léandri. « Nous reversons une petite partie de notre chiffre d’affaires à VG Media, ce qui permet de financer la presse côté allemand. (…) Un moteur de recherche devrait s’occuper de reverser à ceux qui lui permette d’avoir de l’audience. » (@LesEchos).

« Pour une souveraineté numérique européenne ». Depuis les chocs pétroliers des années 70, le taux chômage serpente peu ou prou autour de 10 % de la population active. On peut s’en plaindre, au regard des chiffres affichés par certains pays voisins, ou se féliciter de sa stabilité, si l’on considère que la population active a accueilli plus d’un million huit cent mille personnes au cours de la dernière décennie. La mécanisation, l’informatisation, la robotisation et plus récemment l’intelligence artificielle auront été invoqués à tour de rôle pour justifier de notre impuissance. En dépit de notre incapacité à le réduire, le chômage figure, à juste titre, parmi les thèmes favoris des candidats de tous bords aux élections présidentielles depuis près d’un demi-siècle et les primaires auxquelles nous avons assisté n’auront pas échappé à la règle. Si l’on veut bien considérer, à la lumière de l’histoire de l’humanité, comme stérile, toute idée tentant de s’opposer à un progrès inéluctable, force est de constater que le solde net des emplois créés par ce dernier est devenu négatif sur le Vieux Continent. Cette situation n’est pas une fatalité ; elle est la conséquence de choix calamiteux dans les domaines de l’économie et de son financement, orchestrés par une classe politique qui persiste à penser la société de demain à la lumière d’idéologies nées au 19ème siècle. Le diagnostic est pourtant d’une accablante simplicité : l’Europe a raté la révolution numérique. (@latribunepaca).

#IntelligenceArtificielle

1/3 des Français pense qu’une technologie intelligente prendrait de meilleures décisions que le gouvernement. L’Internet des Objets (IoT) a été identifié comme la prochaine phase dans l’évolution de l’Internet. Il transformera le monde tel que nous le connaissons, créant un réseau géant et mondial d’appareils et de machines qui sont connectés, communiquent et échangent des informations. Ce marché verra 50 milliards d’appareils connectés d’ici à 2020. L’impact de l’IoT sur chaque secteur sera donc potentiellement énorme. Alors que l’IoT est perçu par beaucoup comme un concept nébuleux et futuriste, en réalité il existe déjà : bracelets connectés, montres intelligentes et voitures avec des capteurs intégrés. Grâce à l’IoT, beaucoup de nos appareils de tous les jours auront bientôt la possibilité de s’auto-surveiller et de communiquer avec un réseau. Pour autant, sommes-nous conscients de tout cela et surtout sommes-nous prêts à faire confiance à des machines autant qu’à un être humain ? (@JournalDuGeek).

La France doit se préparer d’urgence à la révolution robotique, car le pays a atouts qui permettraient de compenser les très nombreuses destructions d’emplois attendues, a estimé vendredi Bruno Maisonnier, entrepreneur qui a notamment créé les robots humanoïdes Nao et Pepper.

De la même façon que la robotique a bouleversé le paysage industriel, « ça va faire la même chose (avec) le paysage de notre vie de tous les jours, le paysage commercial, le paysage marchand, avec des robots partout », a expliqué M. Maisonnier, qui participait à une présentation du salon parisien Innorobo dont l’édition 2017 aura lieu du 16 au 18 mai. « La robotique, couplée avec l’intelligence artificielle, va +impacter+ (…) de 60 à 70% des métiers. Bien sûr, il y a de nouveaux métiers qui vont être créés (…), mais ça ne sera pas le même ordre de magnitude », le nombre d’emplois détruits devant être bien plus important que ceux qui seront créés, selon lui. « Ça va nous amener une évolution de la société qu’il faut anticiper, parce ce que ce n’est pas pour tout de suite – il faut que les robots soient prêts, soient là, etc. -, mais c’est peut-être pour dans dix-quinze ans », a-t-il souligné. « On a souvent tendance soit à rejeter le sujet en disant +oh là là c’est pour dans très très longtemps+ », mais c’est un longtemps qu’il faut préparer dès aujourd’hui ! » Comme d’autres avancées technologiques avant elles, et malgré d’inévitables accidents à venir, la robotique et l’intelligence artificielle vont globalement amener « infiniment plus de bienfaits », a-t-il jugé. (@Afpfr). A lire : L’humour robotique (@franceinter).

Les hauts et les bas du plan France Intelligence Artificielle. Par Olivier Ezratty, expert @frenchweb. Le 21 mars 2017 était présenté devant le Président de la République un plan destiné à faire de la France un leader mondial de l’intelligence artificielle. J’avais eu l’occasion pendant l’été 2016 de décortiquer les grands plans technologiques français depuis les années 2000. Cette annonce était l’occasion d’observer la répétition ou pas des patterns qui sévissent lors de la création de ce genre de plans un peu fourre tout. Malheureusement, l’histoire a trop tendance à se répéter. Et nous allons essayer de comprendre pourquoi. C’est un plan d’ampleur lancé sous l’égide de Bercy et du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. 559 personnes ont été interrogées et ont participé à de nombreux groupes de travail: des chercheurs, des directeurs de recherche, des entrepreneurs de start-up, des représentants de grandes entreprises. Bref, la crème de la crème avec à sa tête d’éminentes personnalités telles que Cédric Villani (Institut Poincaré), Antoine Petit (INRIA), Rand Hindi (Snips) et tout le toutim.

#Ville

La ville un territoire qui devient le nouvel écosystème du XXIème siècle. Quelle que soit l’appellation ou bien la classification de ces villes, rendre l’espace urbain « durable et viable » sera l’un des principaux défis de ce siècle. Sachant que des études évoquent un pic de 9 milliards d’Hommes en 2050. Nous voyons donc la difficulté des travaux de prospective sur la ville qui s’ordonnent principalement selon les dimensions des espaces urbains et aussi selon qu’ils s’appliquent à l’hémisphère Nord ou à l’hémisphère Sud, ou encore dans les pays développés ou en voie de développement. Néanmoins l’aspiration à des « durable et viable » paraît commune à tous les citadins. Pour se projeter vers un territoire durable, il en va de la politique de la ville comme de toute politique de développement durable. Au-delà même des questions d’éthique et d’équité sociale, la prise en compte du long terme et non du court terme. (@villeintelmag).

#Industrie

Industrie 4.0 : l’homme, dieu ou esclave de la machine ? « Réinventer le travail sans l’emploi. Pourquoi le numérique nous contraint à changer notre conception du travail ». Tel est le titre de la note écrite pour l’Institut Diderot par l’essayiste Ariel Kyrou. L’auteur a souhaité partager ce texte à Usbek & Rica, dans une version légèrement augmentée. Dans cette partie, l’auteur décrit une usine allemande comme symbole de ce qu’il pourrait advenir du travail. (@usbeketrica).

#Logement

Nantes. Un HLM fabriqué en quelques jours avec une imprimante 3D. Tout a commencé par une girafe en mousse. On est à Nantes ou on n’y est pas ? Nantes, le pays des Machines et de Royal de Luxe. « C’est à cause du Royal que j’ai eu le déclic, justement, confie Benoit Furet, chercheur déluré, rayon robotique. Les gens de Royal de luxe m’avaient sollicité pour façonner leur grand-mère. » Une idée en entraînant une autre, le prof de l’IUT de Nantes avait lancé le projet d’une imprimante 3D pour couler sa fameuse girafe. Une fois la mascotte achevée, pourquoi ne pas faire plus fort ? Une maison ! (@ouestfrance).

#Transport

Conduite autonome: les géants des technologies et les constructeurs dans la course à l’innovationChronocam est une pépite française. La jeune société, créée en 2014, est un spécialiste de la vision. «Nous avons développé une technologie qui fonctionne d’une manière similaire à l’œil humain, c’est-à-dire qu’elle s’intéresse aux éléments en mouvement et pas au reste de l’image», détaille Luca Verre, PDG et fondateur. Avantage: contrairement à une caméra classique, cela réduit le nombre de données à traiter, donc leur coût. Chronocam est l’un des huit lauréats du programme Ubimobility, lancé par la banque Bpifrance et l’agence publique Business France. Ses équipes passeront deux semaines aux États-Unis, à Detroit et à San Francisco, et rencontreront constructeurs automobiles, équipementiers et investisseurs. (@Figaro_Economie).

#Restauration

Ce qu’il faut savoir sur Alim’confiance, le site qui vous informe du niveau d’hygiène de votre restaurant préféréL’hygiène de votre restaurant préféré est-elle irréprochable ? Devriez-vous vraiment passer la porte de cette boulangerie peu ragoûtante ? Le ministère de l’Agriculture a mis en ligne, lundi 3 avril, une première mouture de son site Alim’confiance, qui permet à tous les consommateurs de consulter les résultats des contrôles sanitaires effectués dans les restaurants et commerces alimentaires. Franceinfo vous explique comment utiliser l’application en quatre questions. (@franceinfo).

#Video

Les 5 questions que pose l’offensive du monde de la pub contre YouTube-Google. Bientôt deux semaines que l’affaire YouTube-Google a démarré. Le vendredi 17 mars, un article du « Times » révélait que des publicités pour des grandes marques avaient été accolées sur la plate-forme de vidéos à des contenus haineux ou extrémistes. Dans la foulée, la filiale britannique d’Havas décide de retirer à Youtube et Google Display les budgets de plusieurs annonceurs britanniques qui sont ses clients . Le premier ministre Theresa May convoque les responsables locaux de Google. Le mouvement s’est ensuite étendu et certains grands groupes américains, comme les opérateurs télécoms Verizon et ATT, ont fait de même.  Aux Etats-Unis, cinq des 20 plus gros annonceurs boycottent ainsi la filiale de Google. En tout, plus de 250 groupes se passent actuellement de ses services. Gros plan sur les problématiques soulevées par cette affaire, qui écorne l’image du géant de Mountain View. A lire aussi : Boycott de YouTube par les annonceurs : Google dévoile ses premières mesures (@LesEchos).

Le service de télévision Molotov aurait dépassé le million d’utilisateursC’est l’heure du premier bilan pour Molotov, le service de télévision par internet lancé en juillet dernier. « Nous avons conquis un million (d’utilisateurs) en 9 mois, et nous allons au moins doubler d’ici la fin de l’année », a déclaré le patron Jean-Marc Denoual à l’AFP qui n’a pas précisé s’il s’agissait de téléchargements ou d’utilisateurs actifs mensuels. « Nous travaillons aussi pour fin 2017 sur une vraie mécanique de transformation vers l’offre payante », a-t-il ajouté. Derrière ce projet, on retrouve également Pierre Lescure (ancien patron de Canal+) ou Jean-David Blanc (cofondateur d’AlloCiné). « La durée moyenne d’utilisation est de 1h15 sur tous les écrans, avec une moyenne d’âge de 35 ans » — contre plus de 55 ans pour les chaînes de télévision, s’est félicité Jean-Marc Denoual. « Ceux qui utilisent Molotov sur une télévision connectée l’utilisent plus de 2h30 par jour », a-t-il noté, toujours selon l’AFP. (@LesEchos).

02 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 2 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xMessenger : les bots pourraient s’inviter dans les discussions de groupeCela fait presque un an que Facebook a ouvert sa plateforme de bot pour les développeurs, afin de permettre à ceux-ci de créer des intelligences artificielles capables d’interagir automatiquement dans les messages privés. Et selon les sources de TechCrunch, lors de sa prochaine conférence F8, Facebook pourrait lancer une nouvelle fonctionnalité pour cette plateforme : la possibilité pour les bots d’être invités dans les discussions de groupe. Pour le moment, cette information n’est pas officielle. Et lorsque le média américain a interrogé un porte-parole de Facebook, ce dernier n’a pas confirmé, ni démenti. D’après TechCrunch, les bots dans les conversations de groupe serviraient notamment à donner des informations en temps réel aux participants. Par exemple, si la conversation regroupe des fans de foot, le bot peut donner des infos sur les scores et les actualités des matchs importants. (@PresseCitron).

#Transport

Airbus abandonne son projet d’avion 100% électrique mais les 6 ans de R&D ne sont pas perdues. Le groupe d’aéronautique et de défense Airbus est en train de réorienter ses priorités pour mieux préparer son avenir. Le groupe a récemment dévoilé un prototype de ce qui pourrait être sa voiture volante, « Pop.Up ». Airbus a aussi décidé d’abandonner son projet d’avion tout électrique E-Fan tant attendu, lancé en 2011 et dévoilé en 2013 au salon du Bourget, pour se consacrer à la conception d’un avion hybride régional de 90 places qui sera commercialisé vers 2050, rapporte le journal belge l’Echo. Cet avion régional sera équipé d’un moteur hybride, autrement dit, il fonctionnera grâce à la combinaison d’énergie électrique et d’essence traditionnelle. (@BIfrance).

#Video

Vidéos LGBT en « mode restreint » sur YouTube : « C’est écœurant », dénonce un youtubeur« Je ne comprends pas, je ne suis pas une chaîne d’envergure et il n’y a rien de choquant dans mes vidéos », assure Brice à franceinfo. Le jeune youtubeur est consterné. Il s’est aperçu que YouTube a placé une grande partie des vidéos de sa chaîne, « Le Journal de Brice », en « mode restreint », depuis dimanche 19 mars. Ce mode peut être activé par chaque internaute via un onglet situé en bas de n’importe quelle page YouTube. Dès lors, des contenus jugés « inappropriés » par YouTube sont automatiquement bloqués. (@franceinfo).

#LiensVagabonds

La vie privée des internautes est désormais à vendre. A retenir cette semaine :
Figaro Live : 30 personnes pour une info TV en continu sur Internet ;
La guerre de l’information est réelle et nous sommes en train de la perdre ;
Netflix, le monstre qui dévore Hollywood ;
Pourquoi les stories risquent de remplacer les fils d’actualités ;
Blackpills, nouvelle plateforme de séries courtes. (@Metamedia).

#Internet

Puisque leur historique Web est à vendre, des Américains se cotisent pour acheter celui de leurs élus. La polémique enfle, et la résistance s’organise. Après les sénateurs, les députés américains ont adopté mardi 28 mars un projet de loi annulant un texte de protection de la vie privée sur Internet. Plus exactement un ensemble de protections prises par la Federal Communications Commission (FCC), l’agence chargée de réguler les télécoms américains. L’une des mesures annulées obligeait les équivalents américains de nos SFR, Free ou Bouygues à obtenir l’autorisation de leurs clients avant de pouvoir utiliser leurs données personnelles à des fins commerciales, et en particulier leur historique de navigation, soit l’ensemble de leurs activités sur le web. L’intérêt pour les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) ? Vendre ces données à d’autres entreprises, afin de profiter du marché toujours en expansion de la publicité ciblée. Le projet de loi était fortement soutenu par les grands opérateurs américains, qui s’estiment lésés par rapport aux Facebook et autres Google, dont le modèle économique repose en grande partie sur la revente de nos données personnelles. (@usbeketrica).

Les trolls sur Internet, nouveaux « colleurs d’affiches » du Front national« C’est une guerre culturelle. Nous nous sommes imposés comme la nouvelle contre-culture », fanfaronne Chepamec, étudiant de Sciences Po à l’origine de plusieurs salons de conversation en ligne très prisés des jeunes marinistes. Il fait partie de la nouvelle génération de sympathisants du Front national, des militants souvent hors les murs, guère encartés, mais très actifs. Certains sont baptisés Pepe Le Pen, Général Pepenochet ou encore Kim-Jong-Unique. Comme lui, la plupart refusent de donner leur véritable identité, préférant des pseudonymes décalés et provocateurs. Ce sont les nouveaux colleurs d’affiches du FN, des internautes qui n’ont jamais connu l’odeur des autoroutes et de la colle mais manient à la perfection l’usage des mèmes, ces images faites pour être partagées sur Internet, et l’humour corrosif qu’ils qualifient eux-mêmes de « politiquement incorrect ». Ils ont pour terrain de jeu les forums anglophones comme 4chan et Reddit, leurs équivalents français comme la section Blabla 18-25 [pour les 18-25 ans] du site Jeuxvideo.com, ou encore les réseaux sociaux comme Twitter, où ils engagent le débat, souvent caustique, avec leurs cibles politiques. Leurs signes distinctifs ? Une casquette « Make France great again », un « 1825 » accolé à leur pseudonyme, et surtout, un dessin de grenouille verte en image de profil. (@pixelsfr).

#DonneesPersonnelles

Message aux archéologues du futur : nos données seront stockées sur ADN. A l’occasion, vendredi 31 mars, de la Journée mondiale de la sauvegarde des données, organisée pour rappeler les risques encourus par le stockage de fichiers sur un seul appareil, focus sur ce qui s’annonce comme un disque dur très prometteur pour le futur : l’ADN. Ou plutôt son équivalent synthétique. Chercheur au CNRS, Jean-François Lutz est à la tête de la première équipe au monde à avoir pu inscrire des données sur un polymère synthétique. Nos arrières-grands-parents prenaient une photo par an, nous en prenons quinze par jour.  A l’album photo familial aux pages doublées de papier cristal ont succédé les disques durs, que nous chargeons de souvenirs en « .jpeg », et laissons prendre la poussière… En oubliant souvent qu’ils ne sont pas éternels, et qu’il faut « toujours réaliser une double copie de nos fichiers sur un autre support, disque dur, clé USB ou sur le cloud ». C’est le message que veut transmettre le collectif 614A, à l’origine de la Journée mondiale de la sauvegarde des données, dont la sixième édition se déroule ce vendredi 31 mars 2017. L’initiative a quoi nous inspirer une autre question : quand les générations futures en seront à stocker leurs 150 photos quotidiennes, où le feront-elles ? Dans des data centers améliorés, ou bien sur des brins d’ADN, que l’on annonce comme le disque dur du futur ? (@usbeketrica).

Que peut faire votre fournisseur d’accès à Internet de vos données ? Aux Etats-Unis, l’historique de navigation des internautes peut désormais être vendu au plus offrant par leur fournisseur d’accès à Internet (FAI). Après le Sénat, la Chambre des représentants a adopté à son tour, dans la nuit de mardi à mercredi, une résolution qui vient abroger les nouvelles règles adoptées par la Commission fédérale des communications (FCC) pour durcir les contraintes imposées aux opérateurs en matière de respect de la vie privée. Ceux-ci auraient notamment été tenus d’obtenir l’autorisation de leurs clients avant de collecter et de revendre leurs données personnelles à des fins publicitaires – notamment leur géolocalisation et leur historique de navigation. (@libe).

#Consommation

Posséder des choses, c’est ringard ? Selon une étude Eventbrite/Harris, près de 80% des jeunes Américains entre 18 et 34 ans préfèrent dépenser leur argent sur des choses éphémères comme des spectacles, des festivals, des voyages exotiques plutôt que pour acheter des biens matériels. « Dans les milieux où on sait que, de toute façon, on a les bons diplômes et qu’on trouvera une place dans la société, accéder à la propriété, posséder une voiture, tout ça devient beaucoup moins important que ce que l’on donne à voir de soi en termes de goûts culturels, pratiques culturelles, expérimentations », explique Monique Dagnaud, directrice de recherche au CNRS. Ces moments éphémères sont d’autant plus désirables quand ils peuvent être documentés et partagés sur les réseaux sociaux. Pour les jeunes Américains, le statut social c’est le statut Facebook. (@franceinfo).

#MediaSocial

01 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 1er avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Citation : L’ancien footballeur guyanais Bernard Lama explique qu’en « Guyane, on envoie des satellites mais nous sommes les derniers à avoir accès à Internet »

#RealiteVirtuelle

xPourquoi Oculus, le casque de Facebook, fait un flop. Ce devait être la grande nouveauté du high-tech: les casques de réalité virtuelle, technologie vantée depuis le début des années 2000. Le réseau social Facebook y croyait tellement qu’il rachète en 2014 à prix d’or (2 milliards de dollars) le fabricant Oculus et commercialise les premiers produits courant 2016. Quelques mois plus tard, le bilan est plus que mitigé. Il ne s’en serait écoulé que 350000 exemplaires sur la planète, selon l’institut SuperData Research. Commercialisé au prix de 699 euros, l’Oculus Rift peut même atteindre les 900 euros si l’on inclut les deux manettes, les Touch, vendues séparément. Comparativement, l’appareil de Sony, le PlayStation VR, coûte 400 euros, mais il ne fonctionne qu’avec la console de jeux, PS4, du fabricant. Pour tenter de relancer les ventes, Oculus vient d’annoncer, début mars, une baisse du tarif de plus de 100 euros sur son casque. Commercialisé au prix de 699 euros, l’Oculus Rift peut même atteindre les 900 euros si l’on inclut les deux manettes, les Touch, vendues séparément. Comparativement, l’appareil de Sony, le PlayStation VR, coûte 400 euros, mais il ne fonctionne qu’avec la console de jeux, PS4, du fabricant. Pour tenter de relancer les ventes, Oculus vient d’annoncer, début mars, une baisse du tarif de plus de 100 euros sur son casque. (@LExpress).

#Surveillance

Personne n’est anonyme sur Internet, pas même le patron du FBILe directeur du FBI, James Comey, a joué le jeu du questions-réponses après un dîner avec la communauté du renseignement américain, le 29 février. Les thèmes abordés étaient larges, parfois personnels, comme lorsqu’il a parlé de sa présence en ligne et de la façon dont il la protégeait : « J’accorde beaucoup d’importance à ma vie privée. J’ai un compte Instagram avec neuf followers. Personne n’y rentre. Ce ne sont que ma famille proche et le copain d’une de mes filles. Je leur ai donné accès parce qu’ils sont assez sérieux. Je ne veux pas que mes photos soient vues. Je chéris ma vie privée sur Internet. » Plusieurs éléments de cette déclaration ont retenu l’attention des journalistes qui en ont eu vent. Une journaliste de Gizmodo (anciennement Gawker, RIP) a eu besoin d’à peine quatre heures de recherche dans les méandres numériques pour retrouver les comptes privés que James Comey pensait inaccessibles. (@Big_Browser).

Les plaintes de salariés surveillés à leur insu dans l’entreprise explosentPlacer des caméras dans les lieux de pause de l’entreprise, les vestiaires, les toilettes ou aux abords du local syndical. C’est interdit. Et pourtant, de nombreuses entreprises n’hésitent pas à le faire, apprend-t-on dans le rapport 2016 de la Cnil paru le 27 mars. Le nombre de réclamations liées à la vidéosurveillance par les employeurs a doublé ces deux dernières années. Il représente plus de la moitié des 1073 plaintes concernant les ressources humaines recensées par l’organisme. Loin devant les manquements en matière de droit d’accès au dossier professionnel (fiches d’évaluation, demandes de formation…) qui représentent 14% des griefs, et les problèmes liés aux dispositifs de géolocalisation placés dans les véhicules professionnels (14% également). (@Lentreprise).

#Présidentielle2017

Culture et numérique : entre lutte anti-piratage et assouplissement du droit d’auteur. Le numérique constitue un formidable outil de diffusion de la culture. Néanmoins, les possibilités qu’il offre sont autant de défis réglementaires à relever pour les pouvoirs publics, notamment en matière de propriété intellectuelle. Les candidats à l’élection présidentielle se sont tous prononcés sur la question, en particulier François Fillon qui propose 10 mesures, mais également Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron (5 propositions chacun). A lire aussi : Inclusion numérique : autant d’approches que de candidatsInclusion numérique : autant d’approches que de candidatsStart-up, entrepreneurs, PME : que disent les programmes ?Syntec numérique veut une ambition digitale et E-santé : un secteur peu investi par les candidats à la présidentielle 2017. (@LUsineDigitale).

 #IntelligenceArtificielle

Chaque robot peut détruire « six à sept emplois » selon des économistes américainsUn robot introduit dans une industrie détruit entre 6,5 et 7 emplois. Non seulement il remplace numériquement des travailleurs, mais il entraîne aussi une légère baisse des salaires. C’est la conclusion d’une étude publiée par le National Bureau of Economic Research le 27 mars, rapporte Le New York Times.  Les recherches, menées par deux économistes, Daron Acemoglu du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et Pascual Restrepo de l’Université de Boston, portent sur l’évolution du marché du travail du travail dans les secteurs robotisés aux États-Unis, entre 1990 et 2007. (@LExpress).

#Transport

Voiture autonome : au volant d’une Citroën C4 Picasso… sans chauffeur. PSA propose de mettre des conducteurs dits « non experts » derrière le volant de la voiture autonome» du constructeur français. « Le but est de multiplier les kilomètres en mode autonome afin de vivre un maximum de situations différentes », explique Vincent Abadie, expert en véhicule autonome de PSA. Il rajoute : « Nous voulons observer les réactions d’un conducteur ordinaire dans le cadre de la conduite autonome ». D’apparence, la voiture est très semblable à celle de série. Sauf qu’elle est bardée de capteurs supplémentaires – 4 radars, 4 caméras et un radar scanner (aussi appelé Lidar) – de quelques boutons spécifiques, d’une tablette, précisant la situation des capteurs et du système informatique, et d’un coffre bourré de matériel informatique, justement. Le départ se fait volant en mains. « Nous travaillons pour l’instant exclusivement sur des voies express à chaussées séparées », précise Vincent Abadie. Les zones urbaines seront abordées plus tard. (@Figaro_Economie).

#Ville

Il faut penser une stratégie locale de la Smart CityAuditionné par le député de Maine et Loire, Luc Belot, dans le cadre de la mission sur les Samrti-Cities que lui a confié le Premier ministre, le président de Civitéo à Nantes, revient sur cet échange. Ce premier billet inaugure une série que Jacques Priol proposera au fil des mois dans nos colonnes. Cette rencontre avec le parlementaire angevin Luc Belot s’est concrétisée par un échange dense et intense avec un parlementaire qui maîtrise son sujet, et pour cause : il fut le  rapporteur de la loi pour une République numérique. Le thème du jour : « comment faire en sorte que les dispositifs techniques innovants et souvent très performants de la smart city ne restent pas cantonnés à des métiers techniques et s’inscrivent dans une stratégie globale et vertueuse d’utilisation de la donnée par les décideurs publics ». Un sujet vaste qui touche à des questions multiples. (@villeintelmag).

Boom des événements smart cities en Europe. Le concept de ville intelligente a le vent en poupe. En témoigne le nombre de salons, congrès, colloques organisés ou prévus cette année au sein des pays européens. Un des rares sites à les recenser, Brussels Smart City, portail de la capitale belge, en compte quinze, nombre auquel il faut notamment ajouter le congrès mondial (Smart City Expo World Congress) organisé tous les ans à Barcelone depuis 2011. Au total, une vingtaine d’événements d’envergure internationale se tiendront en Europe en 2017. (@LeMonde).

Démocratie participative : « Les villes sont devenues les lieux de l’innovation politique ». La participation citoyenne peut-elle transformer la gouvernance des villes ? Pour le sociologue Loïc Blondiaux, professeur au département de sciences politiques de la Sorbonne (Paris-I), où il dirige un master d’ingénierie de la concertation, c’est à l’échelle municipale que la démarche participative se diffuse le mieux, à la faveur notamment de nouveaux outils. (@LeMonde).

Regard critique sur la smart city. Pour la première fois, un acteur du développement technologique des villes intelligentes porte un regard moins adorateur et propagandiste sur cette cité presque utopique des temps modernes. Un espace urbain de vie en constante démarche d’innovation dont les infrastructures et habitants sont connectés entre eux -et vers l’extérieur- dans le but d’améliorer la qualité de vie, les richesses, la résilience et la durabilité. Glorifiée par l’édition 2017 du Mobile World Congress de Barcelone, où ont dominé les technologies au coeur de son avènement (l’IoT, l’intelligence artificielle et la 5G), la « Smart City » affiche « des limites à ne pas négliger » énonce Joshfire la première agence française d’objets connectés dans son étude sur les smart cities livrée en exclusivité dans INfluencia. L’agence, propriété depuis 2014 d’UserADgents n’évoque pas le danger des graves déséquilibres socio-culturels ni les méfaits de la sur-urbanisation, mais son regard critique mérite que nous nous y attardions. D’abord parce qu’il est trop rare dans les études serveuses de soupe à la louche. Ensuite parce qu’il pose des questions auxquelles il faudra répondre. (@INfluencialemag).

#Environnement

Déchets électroniques: comment Eco-systemes aide l’industrie à relever le défi. En dix ans, le bilan est plutôt encourageant: lancée seulement en 2006, la filière des déchets d’équipements électriques et électroniques des particuliers (DEEE, hors lampes et panneaux photovoltaïques) a permis de recycler quelque 318 millions d’appareils, en multipliant par quatre le nombre de kilos annuels collectés par Français. Chef d’orchestre, l’organisme agréé Eco-systèmes, créé par 33 fabricants et distributeurs et qui aujourd’hui fédère plus de 1.800 producteurs, couvre presque 80% des mises sur le marché. Financé par l’éco-participation, à savoir le « coût » ajouté au prix de vente des appareils, l’éco-organisme a récolté, en 2015, 112 millions d’euros. 20% ont été destinés à soutenir la collecte des déchets DEEE et deux tiers à leur transport et recyclage. (@latribune).

xLégende image. « Contrairement aux apparences, les déchets électriques et électroniques ne peuvent pas tous être traités de la même manière, ce qui impose des investissements industriels spécifiques, parfois peu rentables en raison du coût du traitement indispensable des polluants », souligne Véronique Poirier, directrice du service au consommateur d’Eco-systèmes. Parmi les gros électroménagers, les réfrigérateurs doivent par exemple être préalablement libérés des gaz frigorigènes. (Crédits : C-Djama Fotolia)

31 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 31 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

xSpaceX a réussi à lancer pour la première fois une fusée déjà utilisée. C’est une première historique. Jeudi 30 mars, la société américaine SpaceX a lancé une fusée déjà utilisée et est parvenue une nouvelle fois à en récupérer le premier étage, ouvrant ainsi la voie à une possible troisième utilisation. Cette double réussite permet au milliardaire Elon Musk, fondateur de SpaceX, de franchir une nouvelle étape dans son ambition de révolutionner les voyages dans l’espace en réduisant drastiquement les coûts, avec l’objectif ultime d’organiser des liaisons commerciales vers Mars. (@LesEchos). Légende image : Décollage du lanceur Falcon 9 de SpaceX, le 30 mars 2017, pourvu pour la première fois d’un premier étage recyclé. Photo SpaceX.

#Presidentielle2017

La Présidentielle du Numérique : quelles mesures pour une souveraineté numérique ? « Lors de la précédente campagne présidentielle, le numérique était le grand absent des débats. » C’est pour éviter de réitérer l’expérience que le collectif France Numérique 2017, qui rassemble organisations professionnelles et associations représentatives du numérique, a organisé le 9 mars 2017 « La Présidentielle du Numérique ». Objectif : échanger et débattre avec les équipes de campagne des candidats de leurs visions et de leurs propositions relatives au numérique. Et si, comme l’a souligné Bertrand Diard, le président de Tech In France, la prise de conscience de ces enjeux s’est considérablement accrue depuis 2012, il reste un travail conséquent à mener pour que le numérique s’impose véritablement dans le débat public. L’absence – remarquée – des candidats eux-mêmes lors de cet événement en est d’ailleurs une illustration frappante. Thème régalien s’il en est, la souveraineté numérique était au cœur des échanges de la première table ronde. Si les représentants des candidats s’accordent sur l’importance de la souveraineté numérique, tous ne convergent pas en ce qui concerne les moyens et les actions pour y parvenir. (@RslnMag).

On a cherché le futur dans les programmes des candidats (merci au Ctrl+F). Ils n’ont qu’une date en tête : le dimanche 23 avril, soir du premier tour. Et bien sûr le round final du 7 mai, quinze jours plus tard. Mais dans leurs programmes, c’est a priori le futur à plus long terme de la France que les candidats sont censés imaginer et préparer. On a passé les propositions des cinq plus « gros » candidats au filtre Ctrl+F. Mot recherché : « futur ». Oui, c’est une obsession sur ce site…  (@usbeketrica).

Pourquoi il faut se méfier des « mesures » de Filteris, la société d’analyse vantée par les fillonistes. C’est une petite lumière dans un océan de mauvaises nouvelles pour le candidat de la droite. Alors que les récents sondages donnent tous François Fillon absent au second tour de la présidentielle, Filteris, une entreprise canadienne spécialisée en « web-réputation », donne une toute autre lecture de l’opinion des Français. Et pour cause : la société n’est absolument pas un institut de sondage mais elle mesure le buzz que génèrent les personnalités politiques sur les réseaux sociaux, que ce soit positivement ou négativement. Dans leur dernière étude, diffusée lundi 27 mars, le chantre de la droite et du centre est présenté comme le numéro 2 de la prochaine présidentielle. Avec un score de 22,51% dans cette échelle du « poids numérique des candidats », François Fillon devancerait ainsi Emmanuel Macron (22,07%) et se placerait derrière Marine Le Pen (23,42%). De quoi réjouir les fillonistes. Mais est-ce fiable ? Franceinfo vous explique pourquoi ces résultats sont à prendre avec des pincettes. (@franceinfo). A lire aussi : Filteris, l’algorithme préféré des fillonistes, est-il fiable ? (@europe1).

#Information

« 64 % de ce qui est #publié en ligne est du copié-collé pur et simple ». Dans L’information à tout prix (Ina Éditions), Julia Cagé, Marie-Luce Viaud et Nicolas Hervé quantifient le recours massif au copié-collé dans les médias en ligne et la vitesse de propagation d’une information. Comment, dans ces conditions, monétiser l’information ? Extraits. (@inaglobal).

#IntelligenceArtificielle

Isabelle Falque-Pierrotin : « Nos choix de société ne doivent pas être dictés par les algorithmes ». En 1974, Le Monde provoquait l’émoi dans l’opinion publique en révélant l’existence de « Safari », un projet gouvernemental qui visait à interconnecter l’ensemble des fichiers nominatifs de l’administration française. Quatre ans plus tard naissait la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), chargée de veiller à la protection des données personnelles. En près de quarante ans d’exercice, le périmètre de l’institution n’a cessé de s’étendre, à mesure que le numérique pénétrait tous les domaines d’activité et que l’innovation s’accélérait. Le 23 janvier, la Cnil a ainsi amorcé une discussion autour des questions éthiques soulevées par les algorithmes, destinée à se poursuivre jusqu’à l’automne. Pour sa présidente, Isabelle Falque-Pierrotin, il s’agit de permettre à un large public de s’approprier des enjeux qui font désormais partie de notre quotidien. (@libe).

#Emploi

Sept métiers encore inconnus que vous exercerez peut-être demain. La robotisation et l’intelligence artificielle menacent potentiellement tous les métiers, y compris les journalistes, les développeurs web et les juristes. Mais pas de panique : 6 métiers sur 10 qui recruteront demain n’ont pas encore été inventés. (@bymaddyness).

#Distribution

Amazon teste un concept de « drive »Amazon poursuit ses expérimentations dans le commerce physique. Après l’ouverture fin 2016 d’un supermarché sans caisses, l’e-marchand américain a dévoilé, mardi 28 mars, un nouveau concept: un “drive” où ses clients peuvent venir récupérer les achats effectués en ligne sans sortir de leur voiture. Deux premiers entrepôts ont déjà ouvert leurs portes à Seattle, siège de l’entreprise. Mais le service, baptisé Fresh Pickup, n’est pour le moment réservé qu’à ses employés. A terme, le concept devrait être élargi aux abonnés à Prime (Premium en France), l’abonnement qui permet notamment de bénéficier de la livraison gratuite en deux jours pour 99 dollars par an. Son utilisation sera gratuite et sans minimum d’achat. Selon Amazon, les commandes pourraient être préparées dans les 15 minutes. La sélection est limitée. Il s’agit principalement de produits alimentaires (fruits et légumes, viandes, laitages…) et de produits du quotidien (dentifrice, liquide vaisselle…). (@JeromeMarinSF).

#Economie

Fiscalité de l’économie collaborative: le Sénat propose un seuil de 3.000 euros. La commission des Finances du Sénat a présenté mercredi une proposition de loi sur la fiscalité des plateformes collaboratives, destinée à simplifier le cadre et à garantir l’équité de traitement entre professionnels. Le groupe de travail qui a élaboré cette proposition souligne, rapport à l’appui, que l’économie collaborative a représenté 28 milliards d’euros de transactions en 2016, le double d’il y a un an, et qu’elle pourrait atteindre 572 milliards d’euros en 2025. « Le but n’est pas de créer une fiscalité nouvelle« , a déclaré Alberic de Montgolfier, rapporteur général de la commission des finances, lors d’une conférence de presse. « Aujourd’hui, il n’y a pas en matière fiscale de trou dans la législation, tous ces revenus sont en principe taxés« , a-t-il indiqué. Mais, si Bercy a récemment clarifié les règles en publiant une dizaines de fiches destinées à favoriser les « bons réflexes », le « système est complexe« . Par conséquent, une grande part de ces revenus échappent en réalité à la fiscalité. Et ce, bien que les plateformes en ligne soient déjà censées depuis juillet 2016 fournir à leurs usagers un relevé annuelquant à leurs obligations fiscales. (@latribune).

#Societe

La Société hyper-industrielle. Le nouveau capitalisme productifDans son dernier ouvrage intitulé La Société hyper-industrielle, Pierre Veltz analyse les mutations récentes de nos sociétés à travers les transformations de l’industrie et des systèmes productifs. Contrairement à une idée reçue, nos sociétés n’assistent pas, sous l’effet du numérique, à la disparition de l’industrie au profit d’une économie immatérielle : au contraire, notre monde devient « hyper-industriel », avec des formes d’activité industrielle qui évoluent et se reconfigurent. D’une part, elles sont marquées par la convergence croissante entre industrie et services : l’organisation des services se rationalise, se standardise et « s’industrialise », alors que les biens industriels contiennent une part de plus en plus importante de services. D’autre part, la généralisation de l’automatisation des tâches répétitives et le développement de l’économie de plate-forme ont des impacts importants sur la relation entre le producteur et consommateur, sur l’évolution des chaînes de valeur et la mise en réseau progressive des usines, avec des conséquences encore incertaines sur l’emploi. (@futuribles_int).

#Video

Youtubers : « Nous nous battons pour que les talents du Web soient reconnus » (Lorenzo Benedetti). « Je n’ai pas de problème avec le mot industrie », explique Lorenzo Benedetti, le cofondateur de la société de production Studio Bagel – connue pour ses vidéos sur YouTube – qui participe à l’organisation de Vidéo City Paris 2017. L’événement qui se tiendra les 8 et 9 avril prochains à la Porte de Versailles compte rassembler 250 youtubers. « Avec mes camarades, avec qui nous organisons Video City – Mixicom, M6… -, nous nous battons tous pour que les talents du Web soient reconnus. Aujourd’hui, le point d’orgue de cette reconnaissance, c’est ce salon où ils vont rencontrer plus de 40.000 personnes, aller à la rencontre de leur fans de manière concrète », détaille celui qui est aussi directeur des créations digitales du groupe Canal+. Interrogé sur ce que représente l’écosystème YouTube en France, Lorenzo Benedetti indique : « C’est déjà plus de 85 millionnaires en abonnés sur la plate-forme YouTube – sans compter les autres plates-formes qui accueillent aussi énormément de talents et leur donnent les moyens de s’exprimer. C’est donc une vraie réalité en termes d’audience. Pour prendre un exemple, notre réseau, c’est une trentaine de chaînes au sein du réseau créations digitales à Canal Plus, avec une quarantaine de talents… Ça représente 100 millions de vues par mois ». (@LesEchos).