28 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 28 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

x« Notre robot veut répondre à la solitude contemporaine ». Les robots peuvent-ils guérir l’espèce humaine de la solitude ? C’est la conviction de Groove X, une start-up japonaise dont les ingénieurs planchent en secret sur un robot qu’ils promettent « unique au monde », et qui sera « plus mignon encore que BB-8 ». Yasunori Yamazaki a pour mission de convaincre le grand public et de lui faire accepter ces robots compagnons de vie. (@usbeketrica).

#Science

La NanoCar Race ou la course de l’infiniment petit. C’est une expérience scientifique inédite. Le CNRS accueille à Toulouse (Haute-Garonne), vendredi 28 avril, une course avec les plus petits bolides du monde. Son nom : la NanoCar Race. Six équipes sont présentes sur la ligne de départ. Elles sont composées de chercheurs triés sur le volet et venus du monde entier. VIDEO. (@franceinfo).

#Web

Pourquoi le moteur de recherche Qwant mise sur l’intelligence artificielle. Qwant passe à la vitesse supérieure. Après avoir levé 18,5 millions d’euros en février dernier, la startup française annonce sa première initiative pour conquérir de nouveaux utilisateurs : améliorer la pertinence de son moteur de recherche grâce à l’intelligence artificielle. La société annonce mercredi 26 avril avoir équipé ses infrastructures de données et de calcul avec des supercalculateurs DGX-1, de la société Nvidia. L’objectif : gagner de nouvelles capacités de calcul pour accélérer sa R&D (recherche et développement), ce qui devrait lui permettre « d’offrir des produits puissants et inédits basés sur des applications de deep learning », ou apprentissage profond. (@latribune).

#Media

Newsmonkey : « Nous sommes un média qui s’adresse à la génération Y ». Frédéric Sergeur est journaliste pour Newsmonkey, un pure player belge très présent sur les réseaux sociaux et sur l’application de messagerie WhatsApp. Interview. (@InaGlobal).

#Information

Contre les fake news, le fondateur de Wikipédia crée un média qui allie journalistes et internautesx. Peut-on combattre la désinformation en associant journalistes et internautes pour produire de l’actualité ? C’est ce que semble penser Jimmy Wales : le cofondateur de Wikipédia a en effet dans les cartons un tout nouveau projet, baptisé Wikitribune, qui consiste à rémunérer des journalistes à travers une campagne de financement participatif, tout en impliquant une armée de bénévoles. Comment le projet est censé fonctionner ? « Les articles sont signés, sourcés et vérifiés par des journalistes professionnels ainsi que par des membres de la communauté qui travaillent sur un même pied d’égalité et côte-à-côte », lit-on sur le site. « Les articles ne sont pas soutenus principalement par des annonceurs mais par des lecteurs qui se préoccupent suffisamment du journalisme de qualité pour devenir des supporters mensuels ». (@Numerama).

#Presidentielle2017

Facebook peut-il encore être un lieu de débat politique dans l’entre-deux-tours ? En France, entre les deux tours de l’élection présidentielle, Facebook est le lieu par excellence de déversement d’opinions souvent convenues, d’analyses à l’emporte-pièce, d’appels à voter ceci ou cela, de textes écrits trop vite lancés dans le grand réceptacle de votre timeline par vos amis et amis d’amis. Un métier non remunéré d’un genre nouveau y est né, que Rue89 a baptisé « éditorialiste sur Facebook ». L’éditorialiste sur Facebook est à peu près aussi exaspérant que le « véritable » éditorialiste de plateau télé, dissertant à longueur de soirée électorale sur le sens du résultat. Sur France Culture, Xavier De La Porte faisait la comparaison entre ces derniers et les joutes verbales menées par des internautes « qui pensent que, parce qu’ils sont accueillis par Internet, ils sont automatiquement plus authentiques, plus justes, et débarrassés des travers de tous les éditoriaux politiques ». (@Big_Browser).

Le 2ème tour de la Présidentielle : quel numérique pour la France des cinq prochaines années ? Comme chaque semaine, Renaissance Numérique revient sur l’actualité de la campagne présidentielle. Les résultats du dimanche 23 avril 2017 ont confirmé une tendance dégagée depuis quelques mois par les sondages : ce sont les deux favoris des pronostics, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui ont reçu le plus de suffrages et se qualifient par conséquent pour le 2e tour de l’élection présidentielle. En matière de numérique, tout ou presque oppose les deux candidats. Chacun perçoit différemment les opportunités offertes par la transition numérique : Emmanuel Macron opte pour un numérique ouvert qui s’articule à l’échelon européen, en avançant 85 propositions, tandis que le programme de Marine Le Pen laisse entrevoir un souverainisme numérique développé en 10 mesures. (@LUsineDigitale).

#Entreprise

Viva Tech lance Positive Impact Challenge, un concours sur l’innovation positive On reproche souvent à la Tech de ne pas changer les choses de manière positive. Robotisation, jobs précaires, et bénéfices récoltés uniquement par une poignée de personnes au sein de la Silicon Valley… Pour sa deuxième édition, le salon Viva Technology (co-organisé par Publicis et Les Echos) veut faire émerger d’autres histoires que celles qui illustrent cette course au tout-profit. L’événement qui aura lieu en juin prochain lance donc un concours baptisé « Positive Impact Challenge » dont l’objectif est de faire émerger des start-up dont les visions entrent en phase avec un développement social, environnemental et financier positif. « Ce thème du « positive impact » est un des piliers de Viva Technology cette année, détaille Bruno Vinay, responsable de l’expérience du salon. L’innovation ne peut se faire sans dimension responsable, et les entreprises ne peuvent pas considérer la transformation digitale sans respecter la planète, les hommes et les femmes. D’ailleurs, nos partenaires témoignent d’un grand intérêt pour ces questions. » (@EchosBusiness).

Uber, le côté obscur des licornes. Pertes abyssales, scandales, départs de dirigeants… Les nuages s’accumulent au-dessus d’Uber. Et il y a peu de chances que cela change, car ces problèmes sont liés à la culture de l’entreprise et à la personnalité de son fondateur, qui concentre tous les pouvoirs. Uber va-t-il droit dans le mur ? Depuis le début de l’année, la plate-forme mondiale de VTC enchaîne les mauvaises nouvelles à une vitesse impressionnante, au point que différents analystes s’inquiètent même pour sa survie – ou pour le maintien aux commandes de son emblématique fondateur, Travis Kalanick. Ces derniers mois, Uber a dû faire face à un appel au boycott aux Etats-Unis, aux accusations de sexisme d’une ancienne salariée, à une vidéo de Kalanick faisant en des termes très crus la morale à un chauffeur, à une plainte pour vol de technologies déposée par la filiale de voitures autonomes de Google (pourtant actionnaire historique d’Uber), ou à des révélations sur des fonctions cachées servant à espionner les forces de l’ordre ou les chauffeurs de Lyft , son principal concurrent américain…  (@LesEchos).

#Sante

17 Experts / 36 propositions pour une ambition politique en matière de e-santé. Dans le prolongement du livre blanc « D’un système de santé curatif à un modèle préventif grâce aux outils numériques » publié en 2014, Renaissance Numérique publie un nouveau rapport pour accélérer la e-santé en France. Dix-sept experts (médecins, pharmaciens, industriels du secteur, start-up, juristes, acteurs publics, associations de patients) se sont exprimés, à la demande du think tank, afin d’identifier les freins à lever et des pistes d’actions efficaces pour le développement de la santé connectée. Pour Olivia Grégoire, Présidente du cabinet de stratégie d’influence OLICARE, qui a dirigé la rédaction du rapport pour le think tank : « La e-santé n’est pas une mode ou une passade, c’est de la « vraie santé ». Elle représente une opportunité réelle pour moderniser le système de santé, renforcer l’égalité d’accès aux soins, et rendre plus efficient les parcours de soins des patients. Mais au-delà des mots, aujourd’hui, c’est une ambition politique qu’il faut pour déployer enfin, et vraiment, la e-santé en France ». (@RNumerique).

#BigData

Intelligence collective et Big Data : deux sources de savoir. La notion d’intelligence collective désigne une intelligence de groupe, ou une intelligence partagée émergeant de la collaboration, des efforts collectifs ou de la compétition entre plusieurs individus. Cette intelligence permet de prendre des décisions par consensus. Les systèmes de vote, les réseaux sociaux, et les autres méthodes permettant de quantifier l’activité de masse peuvent être considérés comme des intelligences collectives. L’intelligence collective peut être perçue comme une propriété émergente de la synergie entre le savoir offert par les données, les logiciels, le hardware informatique, et les experts de domaines spécifiques, permettant de prendre de meilleures décisions au moment opportun. Plus simplement, l’intelligence collective résulte de l’association entre les humains et les nouvelles façons de traiter l’information. (@lebigdata_fr).

#Numerique

Tout transformer en données pour tout transformer par les données. Netexplo Observatory a identifié et primé depuis dix ans des usages naissants qui se sont avérés prometteurs tels que Twitter, Siri, Shazam, Spotify, Airbnb, Waze, BlablaCar et Slack. Il y a dix ans, le Grand Prix Netexplo était décerné à Psiphon, le premier logiciel anti-censure qui a joué un rôle clef dans l’émergence du printemps arabe. Quelles sont les tendances du futur du numérique, vues au travers de l’Observatoire Netexplo ? Par Julien Levy, directeur du centre digital de HEC-Netexplo. A lire : Le futur vu par les pépites de l’observatoire Netexplo. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

« Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est le principal vecteur d’opportunités » (Thierry Happe, Netexplo). À l’occasion de la 10e édition du Forum Netexplo, les 26 et 27 avril au Palais de l’Unesco, à Paris, Thierry Happe, cofondateur de l’Observatoire Netexplo, dévoile les grandes tendances de l’innovation de l’année, résultat de la captation de 2.000 projets par le réseau mondial d’experts et d’enseignants du monde académique. Pour La Tribune, il décrypte les dix opportunités à suivre pour les entreprises. (@latribune).

#EtatsUnis

La tentation d’un « mur virtuel » de drones à la frontière mexicaine. Plutôt que de construire, pour un budget évalué à 22 milliards de dollars, un mur anti- clandestins à la frontière américano-mexicaine, pourquoi ne pas compter sur un mur virtuel, plus souple et surtout beaucoup moins cher en mettant à contribution des drones ? L’idée excite de nombreuses sociétés américaines high-tech et semble faire son chemin au sein de l’administration Trump. Début avril, devant le Congrès, le secrétaire à la sécurité intérieure, John Kelly a estimé que le projet d’édifier un mur ne pourrait se concrétiser sur l’intégralité des 3 200 km de frontière. Il avait évoqué le recours, en parallèle, à des solutions plus high-tech en recourant à des capteurs mais aussi à des drones. Une éventualité qui fait l’objet de nombreuses propositions dans le cadre de l’appel d’offres qui a été lancé. (@LeMondefr).

#Piratage

Les demandes de rançons sur le web atteignent un niveau record Les ransomwares ont été l’une des menaces les plus significatives en matière de cybersécurité en 2016. A la fois pour les particuliers et pour les entreprises. Le rapport annuel de Symantec, publié mercredi, le confirme. Les hackers qui se servent de ces logiciels demandeurs de rançon ont « perfectionné leur modèle économique », indique la société américaine spécialisée dans les antivirus, soulignant notamment l’utilisation du système de paiement via Bitcoin pour les rançons, difficile à pister. (@LesEchos).