La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Art
Hey le Street Art, reviens ! Galeriste campée entre le XIe parisien, Londres ou Shanghai, directrice artistique de la Villa Molitor dans le XVIe, Magda siège également au conseil d’administration du Cube, le centre culturel multimédia de la Ville d’Issy-les-Moulineaux. À tous ces titres et grâce aux nombreux artistes dont elle suit ou accompagne le travail — Futura, Shepard Fairey, Seen, Vhils, JonOne, C215, Nasty, Jef Aérosol ou L’Atlas —, la curatrice a les mains dans le pot de miel de l’art urbain, en France et au-delà. (@creators_fr).
#IntelligenceArtificielle
Les consommateurs restent craintifs. Que pensent-les consommateurs de l’A.I. ? C’est la question que se sont posées les sociétés PegaSystems et InsideSales. Leurs études respectives, What Consumers Really Think About AI: A Global Study et The State of Artificial Intelligence, 2017: Public Perceptions of the Most Disruptive Technology, montrent que bien souvent le public accepte l’AI, mais reste nerveux, voire craintif. Dans l’ensemble, les consommateurs ne voient pas qu’ils en utilisent déjà beaucoup et les entreprises font quant à elles de plus en plus d’efforts pour en intégrer à leurs stratégies digitales. PegaSystems a interrogé 6000 internautes dans six pays et rapporte que seulement un tiers accepte le fait que les entreprises utilisent l’intelligence artificielle pour leur business. A l’inverse, 72% des sondés déclarent avoir peur et, parmi eux, un quart indique craindre que l’intelligence artificielle ne prenne le contrôle de notre planète… De la science-fiction au monde réelle, il n’y a qu’un pas ! Autre point intéressant : 72% des sondés expliquent comprendre ce qu’est l’A.I., alors que 41% savent réellement ce que sont Alexa d’Amazon ou Google Home. (@zdnetfr).
Petit lexique de l’intelligence artificielle. Sans prétendre à l’exhaustivité, voici les principales définitions de ce qui compose le monde de l’intelligence. (@LesEchos).
#Banque
Le Crédit mutuel déploie le robot d’intelligence artificielle Watson dans son réseau. Les robots intelligents prennent définitivement position dans le paysage bancaire français. Le Crédit mutuel-CIC doit annoncer, jeudi 20 avril, qu’après une phase de test, il va étendre progressivement, d’ici à la mi-juin, l’utilisation de Watson aux 5 000 caisses locales et agences de quinze de ses fédérations. Le logiciel d’intelligence artificielle d’IBM va ainsi jouer le rôle d’assistant virtuel auprès de 20 000 chargés de clientèle du groupe mutualiste, qui fait ainsi figure de pionnier. Le sujet est sensible, car nombre d’études prévoient que l’informatique cognitive représentera à terme une menace pour l’emploi. « Il y a cette crainte d’un robot omniscient qui remplacerait les salariés, mais ce n’est pas du tout notre objectif : nous voulons, grâce à Watson, rendre nos conseillers disponibles pour leurs clients, afin d’augmenter notre chiffre d’affaires. Nous sommes dans une logique de développement, pas d’économies de coûts, affirme Nicolas Théry, président de la Confédération de la banque mutualiste. Watson est un assistant dont le rôle est de libérer du temps et de faciliter le travail des conseillers, c’est en quelque sorte un stagiaire utile et motivé, cantonné aux tâches répétitives. » (@LeMondefr).
#Sante
Google cherche 10.000 volontaires pour « cartographier la santé humaine » « Nous avons cartographié le monde. Nous voulons désormais cartographier la santé humaine. » C’est ainsi que Verily présente son projet Baseline sur son site Internet. Spécialisée dans la santé, la filiale appartenant à Google souhaite suivre 10.000 volontaires pendant quatre ans minimum pour constituer une large base de données médicales. Verily veut en faire une référence « qui puisse être utilisée pour mieux comprendre la transition entre la bonne santé et la maladie, et identifier des facteurs de risques additionnels pour les maladies ». L’étude est réalisée en partenariat avec les universités de Duke et Stanford. « Nous voulons être capables d’identifier les personnes présentant un changement de leur état de santé assez tôt, quand il est encore possible de faire une intervention, afin qu’ils ne terminent pas à l’hôpital », assure à Business Insider Adrian Hernandez, professeur de médecine à l’université de Duke, participant à l’étude. Google avait déjà évoqué un tel projet en 2014, avec un panel de seulement 175 personnes. (@latribune).
#Transport
Testée ces derniers mois à Paris sur le pont Charles-de-Gaulle et à Issy-les-Moulineaux, une navette électrique sans conducteur circulera à partir de juin pendant six mois sur le parvis de La Défense. Ce véhicule viendra combler le manque de transport de proximité dans le quartier d’affaires, dont la dalle est uniquement accessible aux piétons. (@LeParisien_92).
#Presidentielle2017
Souveraineté numérique, neutralité du Net, data : les propositions numériques des candidats. Si on la compare à celle de 2012, cette campagne présidentielle se distingue sans aucun doute par une place plus saillante faite au numérique. Aussi bien dans la forme, à la faveur de candidats qui jamais ne se sont autant invités sur les réseaux sociaux, que sur le fond, avec l’arrivée (timide mais quand même) de propositions liées à la protection des données personnelles, les logiciels libres ou encore le statut des lanceurs d’alerte, surtout pour Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise) et Benoît Hamon (PS) qui semblent partager une vision tournée vers l’utilisateur), ou de fiscalité et d’économie numérique, surtout pour Emmanuel Macron (En Marche) et François Fillon (Les Républicains). (@MashableFR).
Pourquoi votre cerveau émotionnel peut vous faire voter pour le mauvais candidat. Voter ou ne pas voter à ce scrutin présidentiel du 23 avril ? Voter « utile », ou selon ses idéaux ? Pour lequel des onze candidats ? La prise de décision est une fonction essentielle du cerveau. Le 25 avril 2014, l’émission Science publique de Michel Alberganti la passait au scanner des neurosciences. Avec notamment Philippe Damier, professeur de neurologie au CHU de Nantes et Alain Berthoz, neurophysiologiste. Grâce à cette archive (toujours d’actualité malgré les progrès des neurosciences, nous a assuré Philippe Damier), on lève le voile sur les mécanismes à l’œuvre dans votre petite usine mentale lorsque vous devez peser le pour, le contre, convoquer votre libre arbitre, et finalement, opter pour le choix qui vous semble juste. Sachant qu’une donnée vient compliquer l’équation : les émotions, parties prenantes du processus, qui peuvent menacer la rationalité de votre choix. (@franceculture).
Comment le Big Data s’est invité dans la campagne présidentielle. NationBuilder, Liegey Muller Pons, DigitaleBox, FederaVox : les logiciels proposés par ces sociétés sont le bras armé des équipes en charge du numérique, dans les partis politiques, lors de cette élection présidentielle 2017. Pour la première fois en France, la quasi-intégralité des candidats se sont équipés. « Vu l’état de volatilité très forte de l’électorat, le potentiel de l’efficacité de l’hyperciblage permis par le Big data n’a jamais été aussi élevé en France », estime Benoît Thieulin, fondateur de l’agence de communication digitale Netscouade devenu directeur de l’innovation d’Open. Dans le détail, ces software peuvent être maniés comme de véritables outils de relation client (CRM) permettant de gérer de lourdes bases de données et d’optimiser campagnes de mailing ou de SMS ciblées en vue de mobiliser des partisans. Certaines de ces sociétés mettent aussi à disposition des candidats des logiciels qui croisent cartographie et données socio-démographiques afin de savoir quelles zones et quels électeurs cibler lors d’une campagne physique de porte-à-porte. (@LesEchos).
Suivi de l’opinion : nous avons testé les Big Data et l’IA. L’élection de Trump n’a été prévue ni par les rédactions, ni par les sondages. Mais par des machines. Pouvait-on grâce aux énormes nouvelles capacités informatiques, aux technologies cognitives, au « data-mining » et aux progrès extraordinaires réalisés en matière de traitement du langage naturel et des images, tester une nouvelle manière de scruter l’opinion ? (@metamedia).
Les médias traditionnels font de la résistance. Ce devait être la campagne présidentielle dont les réseaux sociaux et la Toile allaient déterminer le résultat. A moins que les sondages aient tout faux avant le premier tour, ce ne sera pas le cas. Ce sont les médias traditionnels (télé, radio, presse…) qui ont été déterminants, et ce depuis les primaires. « Facebook, Twitter, BuzzFeed, le hacking supposé par les Russes, etc., tout cela a eu une influence bien plus faible qu’anticipé », dit Julia Cagé, économiste spécialiste des médias et membre de l’équipe de campagne de Benoît Hamon. Ce qui frappe, en effet, c’est plutôt la résistance de la télévision, tant en termes d’audiences que d’influence. On comprend pourquoi France 2 travaille d’arrache-pied pour que se tienne bien le débat de jeudi soir avec tous les candidats. Ce ne sont pas moins de 6,3 millions de gens qui ont regardé le débat à 11 du 4 avril. Diffusé sur BFMTV et CNews, il a pulvérisé tous les records des chaînes arrivées avec la TNT. (@LesEchos).
#JeuVideo
Ubisoft a annoncé la création de deux nouveaux studios en Europe, Ubisoft Bordeaux et Ubisoft Berlin. Le studio Ubisoft Bordeaux comprendra une cinquantaine d’employés, dont 10 transfuges d’autres structures. Il s’agit du cinquième studio de création d’Ubisoft en France, après Montreuil, Montpellier, Lyon et Annecy. Présent dans pas moins de 30 pays, Ubisoft est la deuxième plus grosse force de production au monde avec ses 10 000 employés répartis sur cinq continents. (@Pixelsfr).
#Streaming
Après son record en Bourse, pourquoi Netflix en a encore sous le pied. Malgré une croissance d’abonnés inférieure aux attentes au premier trimestre, le titre Netflix a atteint un nouveau record en Bourse dans les échanges post-séance. Et pour cause : son chiffre d’affaires a augmenté de 34,7% sur un an, le groupe est enfin rentable à l’international, et il s’attend à une nette accélération de cette dynamique au deuxième trimestre. De quoi lui permettre de renforcer encore ses investissements dans les contenus originaux et le marketing. (@latribune).