15 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 15 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

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Il y a 200 ans, le vélo détrônait le chevalLe 12 juin 1817, dans sa résidence bavaroise, le baron allemand Karl Friedrich Drais bat au chrono la malle-poste sur un parcours de 14 kilomètres ! Or, l’idée qu’un homme puisse rivaliser de vitesse avec un cheval grâce à une machine relève, à l’époque, de l’exploit technique. D’où l’engouement des Parisiens aisés, férus, hier comme aujourd’hui du dernier cri technologique. Le 5 avril 1818, ils sont plus de 3500 à se presser au jardin du Luxembourg pour découvrir une drôle de machine : un deux-roues se déplaçant avec la poussée des jambes sur le sol (en image), qui sera bientôt appelé la draisienne, en référence à son inventeur le baron Drais. De Vienne à Londres, toute l’Europe s’entiche de cette byciclette préhistorique. Car pour posséder un cheval, il faut 40 livres à l’achat de la monture, et 40 autres pour son entretien, quand la draisienne ne coûte que 10 livres. Cette machine était toutefois vouée à l’échec. Malgré tous les raffinements introduits par le baron — voile en cas de vent favorable, lanterne, ombrelle et parapluie !— la draisienne était trop lourde (40 kg) et, sur les chemins chaotiques de l’époque, un vrai tapecul, dont les nobles vont vite se lasser. Mais elle aura fait naître un engouement pour ces machines à propulsion humaine qui ne se démentira plus pendant les soixante-dix ans à venir. (@scienceetvie).

La Corée du Sud construit une ville fantôme pour tester ses voitures autonomes. Sur le marché très concurrentiel de la voiture autonome, la Corée du Sud souhaite se mettre à la page rapidement, avec un plan d’action particulièrement ambitieux. Le pays du Matin calme vient d’annoncer l’avancement de la construction d’un espace urbain dédié aux tests de voitures sans conducteur.K-City, cette ville artificielle de 35 hectares, possédera toutes les caractéristiques d’un lieu à fort taux d’urbanisation, afin de tester les voitures autonomes dans un contexte réaliste. Des voies express, des parkings et des voies de bus seront ainsi construites sur cet espace. Le gouvernement sud-coréen a décidé de dédier ce lieu aux expérimentations de voitures autonomes pour des raisons de sécurité. Les risques sont ainsi limités grâce à la suppression d’une quelconque interaction entre ces véhicules, l’espace public et ses habitants. Jusqu’à présent, seuls huit véhicules autonomes ont été autorisés à naviguer dans les rues coréennes. (@lesclesdedemain).

Le patron d’Uber Travis Kalanick mis à l’écart du groupe qui tente de redorer son image. Mis en difficulté pour avoir laissé s’installer une culture d’entreprise sexiste et discriminatoire, Travis Kalanick prend du recul. Comme pressenti ces derniers jours, le fondateur et patron d’Uber va délaisser son poste de directeur général pour une durée encore indéterminée. Dans le même temps, la plate-forme américaine de voitures de transport avec chauffeur (VTC) s’est engagée à mener une vaste transformation. « J’ai besoin de travailler sur moi-même pour devenir le leader dont cette société a besoin », a expliqué l’intéressé dans un message adressé, mardi 13 juin, à l’ensemble des salariés. L’entrepreneur promet de « construire une équipe dirigeante de première classe » pour permettre « au nouvel Uber de réussir ». Il évoque aussi le décès de sa mère, victime, fin de mai, d’un accident de bateau. « J’ai besoin de prendre du temps pour faire le deuil. » Aucun directeur général par intérim n’a été nommé. « Je serai disponible si besoin pour les décisions les plus stratégiques », précise en outre M. Kalanick. La gestion au jour le jour sera ainsi assurée par la dizaine de responsables qui constituent le deuxième échelon hiérarchique. « Cela va constituer un test pour savoir si Uber peut véritablement fonctionner sans lui », souligne un ancien cadre de l’entreprise. (@LeMondefr).

Fabrice Brégier (Airbus) : « Le numérique replace l’ouvrier au cœur du système de production » Question : Que change le numérique dans une entreprise comme Airbus ? On pourrait croire que la fabrication d’avions est peu touchée, compte tenu de la longueur de nos cycles de développement et de production. Et pourtant, c’est tout le contraire. Nous manions des technologies complexes et des millions et des millions de données. Si nous parvenons à mettre ensemble ces données, cela nous permettra de développer des avions ou des évolutions beaucoup plus rapidement, de passer beaucoup plus simplement de la phase de développement à la phase de production. Pour des évolutions majeures d’avions déjà conçus sur la base d’une maquette numérique, comme c’est le cas de l’A350 ou d’autres appareils conçus ces dix dernières années, nous pourrions gagner de l’ordre de 25 % sur les cycles de développement et la mise en production. Pour un avion de nouvelle génération à l’horizon 2030, l’objectif est de 30 % à 50 % de gain. A lire : Viva Technology 2017, c’est (bientôt) parti ! (@LesEchos).

#Sante

« La santé connectée a besoin de confiance accrue pour se démocratiser. » Cécile Monteil a créé au début de 2015 Eppocrate, une communauté qui rassemble les écosystèmes des professionnels de santé et des nouvelles technologies avec entrepreneurs, développeurs… Elle porte un regard averti sur les startups et les solutions développées. Guillaume Marchand, est devenu quant à lui un expert de l’e-santé. Sa startup DMD santé, qui propose aux médecins d’évaluer la qualité des applications mobiles, a créé le premier label de ces app’ : mHealth Quality. Propos recueillis par Florence Pinaud. (@latribune).

« Le numérique va transformer tout le champ des relations entre les patients et leur maladie. » La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) explore de nouveaux moyens pour améliorer son efficience. Elle organise des hackathons depuis 2015 pour accompagner l’ouverture de ses données de santé. L’organisme planche sur de nouvelles manières de travailler en collaboration avec les jeunes pousses de la santé numérique, indique Clélia Pienne, conseillère auprès du directeur général de l’institution. (@latribune).

Une intelligence artificielle capable de détecter les pensées suicidaires. Une intelligence artificielle (IA) capable de détecter les risques de suicide ? Voilà l’une des dernières inventions de trois chercheurs américains, venant d’universités du Tennessee et de Floride. Pour mettre au point cette IA, ils se sont appuyés sur des données récoltées dans plus de 5000 dossiers médicaux de patients concernés par l’auto-mutilation. Ils se sont ensuite attelés à différencier celles des personnes ayant commis une tentative de suicide (3200 personnes environ), de celles qui n’avaient pas été jusque-là. Antécédents, âge, profession, tout a été scruté à la loupe. Si les critères déterminants ne sont pas tous évoqués (il s’agirait davantage d’une combinaison de facteurs), les troubles du sommeil seraient particulièrement révélateurs. (@LExpress).

#Ville

Et si la ville se réveillait plus solidaire ?. En juin et juillet, Usbek & Rica publie quatre articles et deux nouvelles de science-fiction de la revue Visions solidaires pour demain, en vente en librairie depuis le mois d’avril 2017. Éditée par la Fondation Cognacq-Jay, cette revue explore et réfléchit au futur de la solidarité sociale. Sa source, mise à jour chaque semaine, est une « base de connaissance pour l’invention sociale et solidaire », riche de nombreux sujets de réflexion et de reportages vidéo ou photo dans le monde entier : solidarum.org. Pour inaugurer cette série, voici un premier article sur les nouveaux modèles de solidarité qui émergent dans l’espace urbain. À l’heure où la vieille ville industrielle semble vivre ses dernières années, laissant un héritage écologique et social douloureux, ces nouveaux modèles sauront-ils créer un nouvel imaginaire de la ville susceptible de permettre aux générations futures de construire un monde plus solidaire ? (@usbeketrica).

#Automatisation

Dans l’usine de demain, les machines décideront. Connectée, virtuelle, digitale, l’usine se pare de tous les atouts de la modernité. Au cœur, une idée : contrôler et optimiser les processus de production grâce aux données produites et collectées par les machines elles-mêmes. (@usbeketrica).

#Information

Les actionnaires de Google et Facebook refusent des rapports sur les fausses informations. Les actionnaires de Facebook et de Google ont, l’un après l’autre, rejeté des propositions visant à commander des rapports sur les fausses informations. Mardi 6 juin, ceux de Facebook ont retoqué, à une large majorité, l’idée de commander un rapport évaluant les risques commerciaux que représente la diffusion de fausses informations sur le réseau social. Le lendemain, ce sont les actionnaires d’Alphabet, la maison mère de Google, qui refusaient une proposition du même type, un rapport sur sa façon de gérer les fausses informations. Ces mêmes actionnaires ont également refusé de commander un rapport sur les différences de salaires entre les hommes et les femmes dans l’entreprise, un sujet brûlant. (@pixelsfr).

#Publicite

Comment les géants des réseaux sociaux font leur pub. Kantar Media s’est intéressé aux dépenses des géants sociaux aux États-Unis, et aux quelque 117,9 millions de dollars qu’ils ont consacrés l’année dernière en publicité. Premier constat: deux d’entre eux se tenaient, en 2016, bien au-dessus du reste des dépenses en jeu. Sans grande surprise, le géant au 1,9 milliard d’utilisateurs mensuels, Facebook, qui dépasse désormais le simple réseau social pour devenir un véritable conglomérat hybride, occupe la première place de ce classement. On retrouve ensuite LinkedIn, qui a également dépassé le statut de réseau social depuis son acquisition par Microsoft, fin 2016. (@Emarketing_fr).

#JeuVideo

Electronic Arts, un éditeur de plus en plus engagé politiquement. C’est une annonce pour le moins inhabituelle à laquelle s’est livré Electronic Arts (EA), numéro 1 mondial du jeu vidéo sur consoles, lors de sa conférence samedi 10 juin en amont de l’Electronic Entertainment Exposition (E3). Non pas une annonce de jeu, mais de dons : 1 million de dollars répartis entre trois associations américaines de lutte contre l’inégalité des chances et la discrimination, United Nations HeForShe, Pacer’s National Bullying Prevention Centerm, and Ditch the Label. Une manière pour Andrew Wilson, le président-directeur général australien de l’entreprise, d’afficher son soutien à « un monde du jeu vidéo inclusif ». Dans une industrie qui a longtemps tenté de se présenter comme apolitique, cette revendication de valeurs démocrates marque une nouvelle étape dans la responsabilisation de la filière, trois ans après ce qu’une polémique en ligne, baptisée « GamerGate », a révélé les tensions entre des militants progressistes et des joueurs se disant nostalgiques du politiquement incorrect. « Chacun d’entre vous, nos millions de joueurs un peu partout dans le monde, a montré son soutien », a assuré Andrew Wilson, en référence aux 5,7 millions de joueurs ayant pris part à des défis virtuels adossés à une opération de sensibilisation, lors d’un week-end spécial du 2 au 4 juin. (@LeMondefr).

#InternetDesObjets

Douze millions d’euros pour Snips, la voix et les oreilles de vos objets connectés. Après avoir levé 5,6 millions d’euros en 2015, auprès d’investisseurs comme The Hive, Eniac Ventures, 500 startups, Brent Hoberman, fondateur de Lastminute.com, Xavier Niel et Bpifrance, Rand Hindi vient d’annoncer une nouvelle levée de fonds de 12 millions d’euros pour accélerer le développement de Snips, société spécialisée dans l’intelligence artificielle, et mettre le focus sur la commande vocale de vos objets connectés. Snips veut ainsi fournir aux fabricants une technologie qui soit adaptée en termes de modèle commercial, et surtout en accord avec la nouvelle réglementation en matière de données personnelles, qui sera mise en place au début 2018. (@frenchweb).

#Drone

Explosion du nombre d’accidents en 2016. La multiplication des drones entrainent de facto une explosion des incidents aériens. Selon l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA), plus de 1.400 incidents ont été ainsi recensés en 2016 contre seulement… 606 sur la période 2011-2015. Quinze incidents ont été catalogués  en 2016 comme des accidents, contre 2,6 par an en moyenne sur la période 2011-2015. Aucun de ces accidents recensés n’a fait de morts. En outre, sept incidents ont été classifiés comme sérieux en 2016, contre 0,3 en moyenne par an sur la période 2011-2015. Ce qui fait des hausses vertigineuses : 470% pour les accidents et 2230% pour les incidents sérieux. « La collecte des données sur les incidents de drones en est encore à ses balbutiements », reconnaît l’AESA dans son rapport annuel 2017. En octobre 2015, le directeur exécutif de l’AESA, Patrick Ky, qui était l’invité de l’Association des journalistes professionnels de l’aéronautique et de l’espace (AJPAE) avait expliqué qu’il y avait « de plus en plus de drones qui volent n’importe où, n’importe comment ». (@latribune).

14 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 14 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Sante

xOpération, suivi des soins, hospitalisation : comment la réalité virtuelle transforme le secteur de la santé. La réalité virtuelle possède de nombreux usages dans le secteur de la santé, que ce soit pour aider les médecins dans le traitement de pathologies, préparer une intervention ou faciliter l’hospitalisation de patients. Gros plan sur les principales innovations rendues possibles grâce à cette technologie, comme Accoucher dans un environnement virtuel dédié, Préparer des opérations chirurgicales, Soigner les seniors atteints de démence, Aider les patients atteints par les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson… (@RSLNmag).

Le comble de l’entrepreneuriat : on a un problème, on crée une entreprise pour le régler. C’est le cas de deux jeunes entrepreneurs rennais. Il fallait deux mois minimum pour décrocher un rendez-vous chez un dermatologue. Ils ont donc créé une application sur téléphone portable, Epiderm. On fait la photo du bouton, de l’allergie ou du grain de beauté. On l’envoie à un dermatologue professionnel qui vous répond en moins de 48 heures. Et s’il y a urgence, le médecin peut contacter un confrère et trouver une consultation rapidement. (@Europe1).

#IntelligenceArtificielle

À Futur en Seine, Jean-Gabriel Ganascia dézingue la Singularité. L’intelligence artificielle est une discipline complexe, sujette à quantité d’idées reçues. À tel point que Jean-Gabriel Ganascia, professeur d’informatique et expert en IA depuis des dizaines d’années, constate souvent que son domaine de recherche se trouve ravalé au rang des pratiques douteuses, quand ses interlocuteurs s’exclament « L’intelligence artificielle, vous y croyez ? ». Au-delà des fantasmes, il y avait donc beaucoup à dire, jeudi 8 juin, au festival Futur en Seine, à l’occasion d’une conférence animée par Usbek & Rica et intitulée « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’IA sans oser le demander ». Premier rappel, jamais superflu : l’IA est apparu en 1956, au Darmouth College aux Etats-Unis, dans l’esprit de deux mathématiciens qui découvraient les ordinateurs (le premier avait été construit en 1946). « Leur but n’était pas de fabriquer une deuxième intelligence, rappelle Jean-Gabriel Ganascia, mais de décomposer l’intelligence en fonctions élémentaires, et de simuler chacune de ces fonctions sur un ordinateur. Par exemple : le raisonnement, la démonstration de théorèmes, la reconnaissance des objets sur des images, la reconnaissance des sons, le langage naturel… ». Soixante ans plus tard, dans nos sociétés numériques, cette idée a « changé le monde », les techniques d’intelligence artificielle sont partout, sur Internet dans nos moteurs de recherche, dans les systèmes de reconnaissance de visage, dans les assistants vocaux ou dans les voitures autonomes. Et le terme est resté, avec toute son ambigüité, qui invite à y voir « une entité qui serait intelligente et construite artificiellement par la main de l’homme » au lieu d’une discipline qui étudie l’intelligence avec les moyens de l’artificiel. (@UsbekEtRica).

#InternetDesObjets

L’Internet des objets en pleine expansion. Selon le cabinet de recherche américain Gartner, il y aura, fin 2017, 8,4 milliards d’objets connectés à Internet, un chiffre en hausse de 31 % en un an. Ils seront 20,4 milliards en 2020 selon Gartner, voire 80 milliards cette année-là selon le cabinet français Idate, rapporte Le Temps. Les applications sont multiples et une conférence à Genève, l’IoT week, examine l’ampleur de ce phénomène. Toutes sortes de machines comme par exemple des moteurs d’avion peuvent être surveillées en temps réel grâce à des capteurs, ce qui permet d’éviter des techniciens sur place en cas de panne et de les gérer à distance et en direct. Les enjeux sont aussi sécuritaires : des voitures communicant entre elles seraient beaucoup plus sûres, mais à condition aussi qu’elles soient protégées contre les cyberattaques. A terme, ces milliards de données pourraient rendre réel le rêve des smart cities, les villes intelligentes et connectées où les citoyens auraient ainsi une vie beaucoup plus facile. ( @pixelsfr).

#Transport

La voiture autonome, « mère de tous les projets d’intelligence artificielle », selon Tim Cook. Depuis plusieurs années, Apple entretient le mystère sur ses ambitions automobiles. Dans une interview à Bloomberg TV le 5 juin dernier, le PDG d’Apple a donné quelques détails sur le projet Titan, tel qu’il a été baptisé en interne. « Nous nous concentrons sur les systèmes autonomes […], pour les voitures sans conducteurs notamment », a-t-il affirmé. « D’une certaine façon, nous voyons cela comme la mère de tous les projets d’intelligence artificielle. C’est probablement l’un des projets d’intelligence artificielle les plus difficiles sur lesquels travailler actuellement. » Tim Cook parle ainsi d’une période de « disruption majeure » pour l’automobile, en citant les « trois vecteurs de changement » que sont le véhicule autonome, le transport partagé et à la demande, et le développement de l’électrique, « une fantastique aventure qui ne se limite pas seulement à la station de recharge », selon lui. (@LesEchos).

#JeuVideo

La start-up rennaise Blacknut a lancé en avant-première au Festival Futur-en-Seine son service de jeux vidéos sur le cloud (serveur extérieur). Un mélange entre Netflix pour sa formule d’abonnement tous écrans, de la WII pour la cible de joueurs en famille, et Canal + pour sa sélection du meilleur des jeux vidéos. Après une levée de fond de 2,4 millions d’euros en avril, la jeune pousse rennaise a lancé son service le 8 juin. Lire sur le blog Soyons smart! de @france3Bretagne. A lire aussi : Comment Internet se transformera-t-il grâce à la réalité virtuelle ? (@sciencepost_fr).

#Ville

Carlos Moreno à Nantes : « L’intelligence d’une ville est celle de ses citoyens ». Carlos Moreno était le grand témoin des Journées Scientifiques de l’Université de Nantes ce 2 juin. Le scientifique franco-colombien a dressé le portrait de la ville de demain et évoqué les défis climatiques et sociaux qu’elle devra relever dans les deux décennies à venir. « Nous vivons dans un monde essentiellement urbain et interconnecté dans lequel, depuis 2015, nous avons dépassé les 36.3 millions de tonnes de C02, essentiellement produites par l’homme, un niveau jamais atteint depuis l’histoire de l’humanité », a déclaré Carlos Moreno. Selon lui, l’essentiel de la population mondiale vit dans les villes et ses abords pour des raisons culturelles et économiques, avec des possibilités de se déplacer et de se connecter très facilement d’une ville à l’autre. « Les villes sont devenues cosmopolites parce que les barrières tombent et le sursaut protectionniste de ceux qui veulent construire des murs est celui d’un monde qui meurt et qui a du mal à laisser la place à un monde émergent ». (@villeintelmag).

Vers une approche de smart cities participatives. Les villes intelligentes (ou smart city en anglais) sont devenues aujourd’hui un véritable phénomène de mode qui questionne les politiques d’urbanismes des villes du monde entier et qui a parfois du mal à s’affirmer comme une première transition valable vers notre écosystème de demain. Les hyper tendances (ou megatrends) l’affirment avec certitude : une explosion démographique urbaine des pays émergents est à venir d’ici 2050. De manière générale, la population mondiale est à la hausse avec une projection à 9 milliards d’individus en 2030. Dans le même temps, un exode rural continu est observé depuis les années 1950 et les Nations Unies prédisent que les deux tiers de la population mondiale habiteront en ville en 2050. Face à ce phénomène, les villes s’interrogent. Il est impensable de manquer ce tournant démographique lorsque l’on est un coeur économique national, voire mondial. Manquant souvent d’espaces et de moyens, les villes doivent devenir intelligentes et malignes pour repenser la qualité de vie de leurs citoyens. (@LesEchos).

Smart city : « Ce n’est pas l’outil qui importe, c’est l’amélioration de la vie quotidienne des habitants » (André Santini). Comment une ville devient-elle « smart » ? Quels outils utiliser ? Comment impliquer les habitants et les acteurs locaux ? De l’affichage des heures de passage des bus aux capteurs dans les bennes à ordures, il est primordial pour les collectivités d’avoir une feuille de route bien définie pour atteindre l’objectif d’une ville plus efficiente grâce au numérique. C’est ce que nous a confié André Santini, député-maire d’Issy-les-Moulineaux. (@TRslnMag).

Les smart Cities  : une opportunité économique pour nos entreprises. Le marché global de la smart city fait l’objet d’évaluations diverses. À l’horizon de 2020, différentes études le situent entre 400 Md$ et 1 600 Md$. Un consensus semble se dessiner autour de 1 050 Md$. En réalité, ces études estiment davantage le marché de la ville, y compris dans sa dimension numérique, que de la seule couche numérique qu’on pourrait entendre dans smart city. La France dispose d’une expertise reconnue mondialement dans les marchés des services publics locaux (eau, énergie, déchets, notamment), ce qui place ses entreprises dans des positions dominantes dans leurs marchés respectifs. L’enjeu pour les entreprises françaises consiste à bénéficier de ces perspectives de croissance en conservant une position de leader sur les métiers de la ville sans devenir les équipementiers des entreprises d’infrastructures numériques ou des entreprises de services, interfaces avec l’utilisateur final comme Google, au risque d’une captation à leurs dépens de la valeur ajoutée liée à cette activité. (@villeintelmag).

#Commerce

Trois innovations dans l’expérience client en magasin. Selon une étude réalisée par la Fevad, l’e-commerce au premier trimestre 2017 se porte très bien. 20 milliards d’euros ont ainsi été dépensés en ligne entre janvier et mars, soit une hausse de 14,2% par rapport à la même période en 2016. Des chiffres qui pourraient laisser présager la mort du magasin physique. Certains ne sont pas de cet avis. « La principale menace qui pèse aujourd’hui sur mes amis retailers de la grande distribution, dont Auchan évidemment, ce n’est pas la croissance de l’e-commerce », analyse Michel de Guilhermier, président et fondateur de Day One Entrepreneurs & Partners dans une de ses tribunes publiée sur FrenchWeb. La menace pourrait venir de l’évolution de l’expérience client en magasin, comme par exemple l’épicerie 100% digitale d’Amazon. Le service Go, disponible à Seattle, facilite la vie du client. Il n’y a plus de caisse, plus de queue. Le client fait ses courses à l’aide de son portable. (@frenchweb).

#Humanitaire

Géolocalisation : Facebook va fournir ses données à des organisations humanitaires. « Déterminer où les ressources, nourriture, eau et médicaments, sont nécessaires. » C’est ainsi que Facebook présente dans une note de blog publiée au début juin son partenariat avec des organismes humanitaires. Le réseau social américain va récolter des données de géolocalisation grâce à sa fonction safety check, lancée en 2014. Celle-ci permet aux utilisateurs de se déclarer en sécurité auprès de ses contacts sur la plateforme lors de catastrophes naturelles ou d’attentats. Ainsi, dans les 24 heures suivant les attentats du Bataclan, en novembre 2015, plus de 4,1 millions d’utilisateurs ont utilisé cette fonction, avait alors déclaré Facebook. « Les organismes humanitaires ont besoin d’une vue d’ensemble » des zones affectées par des catastrophes naturelles, estime auprès du Washington Post Molly Jackman, chargée des politiques publiques chez Facebook. « Nous pensons que Facebook peut aider à dresser un tableau plus complet afin que les organisations sachent où les ressources sont les plus nécessaires. » Le géant américain va produire des « cartes de densité » permettant de voir où se trouvent les personnes qui se déclarent en sécurité mais aussi de détecter les mouvements de population. Ces cartes intégreront les données des personnes utilisant Facebook sur smartphone et ayant autorisé l’application à connaître leur localisation. L’entreprise de Mark Zuckerberg s’engage à fournir uniquement des données anonymisées. (@latribune).

#MediaSocial

« Je sais qui tu es »: sur Instagram, des « médiums » pour ados en quête de frissons. Sur Internet, ce sont des médiums d’un genre un peu particulier qui, depuis quelques semaines, font le bonheur des adolescents. Ils n’utilisent ni cartes, ni boule de cristal. Juste une souris et un clavier. Leur objectif: vous révéler « qui vous êtes », « qui vous aimez », ou encore quel est votre « passé ». Un « jeu » qui, visiblement, amuse beaucoup les jeunes internautes. Pour bénéficier de « l’expertise » de ces anonymes, il suffit se rendre sur Instagram et d’envoyer un banal message privé, pour que l’interlocuteur déballe (d’avoir en privé, puis publiquement à l’aide d’une capture écran) des détails sur votre vie. A un certain Jonathan, je.sais.qui.tu.es_off, répond ainsi: « tu habites à Lille, tu as quinze ans, tu fais du foot, tu es en couple avec une Clara, tu as deux frères ». (@LExpress).

13 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 13 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

xComment Internet se transformera-t-il grâce à la réalité virtuelle ? La plupart des internautes naviguent sur le Web par le biais d’un écran d’ordinateur. Avec un casque de réalité virtuelle, il est possible de visualiser Internet sur un écran virtuel dont la taille serait celle d’un écran de cinéma et sans objets situés vers le bord. Les informations peuvent d’ailleurs être stockées d’une façon spéciale, ce qui pourrait redistribuer les cartes afin de réinventer le Web dans le futur : ce serait l’Internet VR. Aujourd’hui, Internet est une interface en 2D contenant principalement des images, du texte et des vidéos. Cependant, il ne sera passera pas si longtemps avant que le Web devienne une sorte de monde virtuel dans lequel les internautes interagissent sous la forme d’avatars à la manière du jeu Second Life par exemple. L’Internet VR pourrait offrir de nombreuses possibilités aux utilisateurs. Ainsi, au-delà de faire simplement défiler les informations sous leurs yeux, ces derniers pourront partager leurs expériences immersives en temps réel et communiquer comme dans la vie de tous les jours. (@sciencepost_fr).

La start-up rennaise Blacknut a lancé en avant-première au Festival Futur-en-Seine son service de jeux vidéos sur le cloud (serveur extérieur). Un mélange entre Netflix pour sa formule d’abonnement tous écrans, de la WII pour la cible de joueurs en famille, et Canal + pour sa sélection du meilleur des jeux vidéos. Après une levée de fond de 2,4 millions d’euros en avril, la jeune pousse rennaise a lancé son service le 8 juin. Lire sur le blog Soyons smart! de @france3Bretagne.

# IntelligenceArtificielle

Dans 50 ans, les machines auront pris le pouvoir. Regardez autour de vous, elle est partout. Peu de domaines résistent encore à l’envahissement de l’intelligence artificielle. Déjà, elle sait prédire certaines maladies cardiaques mieux que les médecins. Bientôt, toutes les routes seront envahies de voitures autonomes. Les premiers avions sans pilote décolleront dans les années à venir. Et on pourrait citer encore bien des exemples. De nombreux visages de premier plan dans le domaine de la technologie ont déjà exprimé leur inquiétude quant à la prise de pouvoir de l’intelligence artificielle. Les robots gouverneront ils bientôt le monde ? D’une certaine manière, oui. Ils seront en mesure de surpasser l’Homme dans quasiment tous les domaines et cela pourrait arriver assez tôt. (@PaperGeekFr). A lire : Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? (@BlogModerateur).

#Robot

La robotique collaborative, un enjeu majeur pour l’usine du futur. Dans le contexte d’une nouvelle révolution industrielle liée à la robotique, une nouvelle approche de l’industrie robotisée se dessine depuis quelques années : la robotique collaborative. « La cobotique ou robotique collaborative vise à créer des robots assistant de l’homme, explique Jean-Pierre Brenas, président du Groupement d’intérêt public (GIP) Innovergne qui favorise l’innovation des TPE et PME du territoire auvergnat. Il s’agit de construire un outil avec l’homme et pour l’homme. » Cette branche émergente de la technologie redéfinit la place du robot qui travaille “avec” l’homme et non à sa place. « Il s’agit de créer une interaction entre l’homme et le robot dans le cadre de la réalisation d’une tâche », explique Frédéric Poignant, directeur du GIP Innovergne. (@lamontagne_fr).

#VivaTech

VivaTech : trois jours pour explorer le futur. C’est devenu le rendez-vous incontournable français des acteurs de la tech, tricolores et internationaux. Le salon VivaTech revient pour sa deuxième édition, du 15 au 17 juin prochain, porte de Versailles à Paris. Pendant trois jours, l’événement, dont Capital est partenaire, réunira 5.000 start-up et 100 grandes entreprises. L’occasion de découvrir les nouvelles pépites de la French Tech, les dernières innovations de la Silicon Valley… mais aussi de postuler à des offres d’emploi. (@LesEchos).

A l’occasion du salon VivaTech, qui se tiendra du 15 au 17 juin 2017 à Paris, un hackathon, organisé par Microsoft, sera consacré aux nouvelles manières de travailler grâce à l’intelligence artificielle. Prêts pour un marathon de 25 heures ? L’un des quatre « challenges » de ce hackathon, organisé en partenariat avec Microsoft, est consacré à l’intelligence artificielle. Les équipes en lice seront composées d’entrepreneurs, de développeurs, d’étudiants, de spécialistes du marketing, du design ou de la data science. Leur mission : imaginer une solution tirant partie des nouvelles façons de travailler et de collaborer qu’autorise l’intelligence artificielle. Concrètement, il s’agira de créer une application, un bot ou un site web développant une nouvelle manière de recruter des clients ou de rencontrer des partenaires, et ce en partant d’un outil traditionnel (e-mail, calendrier, outil de gestion de contact, réseaux sociaux). A lire : Un nouveau chapitre dans l’histoire entre Microsoft, intelligence artificielle et développeurs ? (@RSLNmag).

#Universite

Comment l’intelligence artificielle va bouleverser l’EdTech. En 2017, les amphithéâtres des universités font toujours salle comble et le marché de la formation en présentiel est encore la référence en entreprise. Alors, où est la révolution du « Digital Learning » ? Elle viendra de la rencontre entre l’intelligence artificielle, l’apprentissage en ligne et la réalité virtuelle. Mais cela ne se fera pas sans difficultés. (@LUsineDigitale).

#Agriculture

Robots connectés, applications… Comment la technologie aide le monde agricole. Des robots dans des champs, des applications de météo au mètre près… l’agriculture connectée se développe et pourrait bien révolutionner le secteur. Chaque année en juin, les chambres d’agriculture organisent des journées Innov’action pour présenter ces nouveautés qui facilitent le quotidien des agriculteurs. (@franceinfo).

#Entreprise

L’intelligence artificielle inspire les start-up. Une caméra placée dans le magasin repère les clients et épie leurs réactions. Mégane Millan est repérée, le système de contrôle doute un peu avant de conclure qu’il s’agit d’une femme âgée de 21 à 27 ans, qui semble hésiter. L’idée est de faire venir une vendeuse au bon moment. « Notre but est d’aider les commerçants à optimiser l’organisation de leurs rayons », explique Mégane Millan, 22 ans, développeuse à Angus.ai. Cette start-up parisienne, fondée en 2015, s’est spécialisée dans l’analyse automatique et en temps réel des flux vidéo, permettant notamment des mesures d’affluence, d’intérêt, de temps d’attente, d’anomalie, etc (@LeParisien_Tech). A lire aussi : A Futur en Seine, dix pépites franciliennes présentent leurs prototypes. (@LUsineDigitale).

#Travail

Réalité virtuelle, intelligence artificielle… Comment les nouvelles technologies vont bouleverser le quotidien des salariés. Plonger les salariés dans un site industriel virtuel pour mieux les former, pouvoir prédire qu’un équipement va tomber en panne ou même révolutionner les open spaces grâce à l’intelligence artificielle. Car les technologies du numériques ont ouvert les portes de grands bouleversements dans le quotidien des entreprises et de leurs salariés. Et les start-up françaises s’y sont engouffrées frénétiquement. Ainsi la réalité virtuelle fait son apparition dans l’univers des entreprises, via les serious games notamment. (@Challenges).

#Sport

Créée à Montpellier, l’application Sportihome s’adresse à tous les passionnés de sport extrêmes : kitesurf, VTT,  parapente,… Le concept de sportihome repose sur trois notions : héberger, partager et jouer ensemble. L’application est à la fois un « Google Maps » des meilleurs endroits de sports d’aventure et un « airbnb » des voyageurs sportifs. Lire sur le blog Tout ce qui buzz de @France3MidiPy

#Religion

Intelligence artificielle : le robot « E-Paul» évangélise le «continent numérique ». ePaul est le premier chatbot, un algorithme de conversation, catholique au monde. Un « évangélisateur 2.0 », selon l’un de ses promoteurs, avec lequel vous pouvez aujourd’hui « discuter » instantanément par écrit et qui sélectionne pour vous parmi des milliers les articles les plus susceptibles de vous plaire sur le site Aleteia. Le site mélange les «belles histoires» humaines, les conseils, les astuces de la vie de famille. Tout est là pour lancer une conversation, articles à l’appui, et convaincre.  (@le_Parisien).

#Trafic

Drones et intelligence artificielle pour lutter contre le braconnage en Afrique. Le braconnage est le quatrième trafic le plus important au monde, après le trafic de drogue, la traite d’êtres humains et la contrefaçon. En Afrique, un rhinocéros est tué toutes les 9-11 heures et un éléphant toutes les 14 minutes. Les braconniers sont de mieux en mieux équipés et armés et fonctionnent en réseau organisé. A ce rythme, ces espèces protégées auront disparu d’ici dix ans. Pour contrer le braconnage de manière active, la fondation Lindbergh a mis en place un programme de surveillance par drones. Grâce à une récente association avec Neurala, ces drones peuvent maintenant s’appuyer sur l’intelligence artificielle pour décupler leur efficacité. Ils sont ainsi à même de repérer les braconniers et les animaux et de les distinguer entre eux. Ce programme « Air Shepherd » a déjà donné des résultats très concluants. Par exemple, sur une zone géographique précise survolée par les drones pendant six mois, alors qu’il y avait auparavant dix-neuf morts de rhinocéros par mois à déplorer, aucun braconnage n’a pu s’effectuer. (@lesclesdedemain).

12 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 12 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xPoubelles, réverbères et parking connectés, les villes coréennes se réinventent. La Corée du Sud, considérée comme le pays le plus connecté au monde, met aujourd’hui à l’essai diverses expérimentations dans ses villes et sur son mobilier urbain. Certains objets peuvent parfois surprendre mais tentent de redéfinir la vie dans la cité à l’heure d’internet et des nouvelles technologies. La ville de Goyang, dans la banlieue de Séoul, a mis en service 200 « smart-poubelles ». Il s’agit de poubelles publiques équipées de capteurs. Elles sont alimentées par des panneaux solaires et peuvent compacter elles-mêmes leurs déchets. Dans le sud de la Corée, d’autres villes essaient des « smart-lampadaires » : à Changwon, la mairie peut contrôler précisément le niveau de luminosité de ses 26 000 lampadaires, pour réduire leur consommation. Et à Pusan, des réverbères équipés de capteurs s’allument seulement quand des gens s’approchent, ce qui aurait permis de diminuer la facture énergétique d’au moins 70%. (@RFI).

#JeuVideo

E3 : avant le Salon du jeu vidéo, jeux de dupes, délires d’internautes et retour de « Bubsy ». La gazette de l’E3 (1/7). La semaine du Salon du jeu vidéo débute samedi 10 juin avec la conférence d’Electronic Arts. Pixels vous raconte les dessous et les à-côtés de l’événement. Pour tout suiveur de l’Electronic Entertainment Exposition normalement constitué, le Salon du jeu vidéo débute en juin – il se tient cette année officiellement du 13 au 15 juin, avec des conférences dès le 10 juin. En réalité, rien n’est plus faux : outre les éditeurs qui complotent depuis des mois en coulisses sur le programme de leurs conférences, journalistes et industriels échangent depuis plusieurs semaines en amont dans un joyeux capharnaüm tout aussi immanquable que l’événement lui-même : c’est la séquence des prises de rendez-vous. Les interviews et les présentations en petit comité sont en effet calées en avance. Des semaines de coups de téléphone et d’e-mails de confirmation pour apprendre généralement le jour venu que tout le monde a modifié son planning. Le moment aussi d’apprendre que telle ou telle firme a pris ombrage il y a plusieurs mois de telle ou telle critique jugée injuste dans un article, et préférera attribuer ses entretiens à un confrère concurrent considéré comme plus consensuel. Un petit bras de fer psychologique quotidien, qui fait partie du décor. (@Pixelsfr).

Salon du jeu vidéo E3 : fuites, bourdes et enthousiasme mesuré pour la première journée. La gazette de l’E3 (2/7). Dans la nuit de samedi à dimanche, Electronic Arts a été au centre de l’attention. E3, jour 1 (enfin, nuit 1 pour ceux qui résident en France). Ce Salon principalement destiné aux professionnels n’ouvre ses portes que mardi 13 juin mais dès samedi, les éditeurs et les constructeurs commencent à occuper l’espace médiatique en tenant des conférences à grand spectacle, lors desquelles chacun dévoile ses plans de conquête du monde. C’est Electronic Arts (EA), célèbre notamment pour ses simulations sportives et ses jeux Star Wars, qui ouvre les hostilités dès midi, heure de Los Angeles. Mais l’attente est encore trop longue pour certains. Sur Twitter commencent à circuler des photos volées de stands en cours de montage. Ce qui a le don de faire grincer les dents des équipes marketing chargées de la promotion des jeux. (@Pixelsfr).

#Telecom

Le retard de la fibre optique en zones rurales dû à des « débats » (Richard). Orange a des « débats » avec SFR, qui ralentissent le déploiement de la fibre dans certaines régions, a admis dimanche le PDG d’Orange Stéphane Richard dans une interview au Journal du Dimanche (JDD). Orange « investit un milliard d’euros par an dans l’extension du réseau fibre contre environ 1 à 1,5 milliard pour les trois autres opérateurs », a déclaré M. Richard au lendemain des promesses réitérées d’Emmanuel Macron d’améliorer la couverture des zones rurales du pays en 4G/5G et fibre optique. « Dans les zones faiblement peuplées, pour raccorder les 14 millions de foyers les plus isolés, nous participons à des appels d’offres avec un système de subventions publiques locales. Un processus forcément long et aléatoire. Dans les zones moyennement denses, les opérateurs financent le déploiement. Nous avons un accord de cofinancement avec chacun, mais avec SFR nous avons des débats » a expliqué M. Richard. (@figaro_economie).

#Publicite

Google et Facebook contrôlent 20% du total des investissements publicitaires. A peine a-t-on digéré une nouvelle étape de la croissance exponentielle des Gafa qu’ils en franchissent une autre, encore plus effarante. Ainsi, vient-on tout juste d’intégrer que Facebook et Google concentrent à eux deux 68% des investissements publicitaires en ligne en France, que le rapport « Top Thirty Media Owners », publié par Zenith (Publicis Media), révèle qu’ils s’apprêtent à contrôler, cette année, 20% de l’ensemble des investissements publicitaires dans le monde (radio, TV, presse, numérique, affichage, cinéma…). Alors qu’ils n’en concentraient que 11% en 2012. Les chiffres, bien évidemment, sont à relativiser. Le rapport « Top Thirty Media Owners » se focalise ainsi exclusivement sur les revenus pub des seuls groupes médias et exclut ceux des autres activités. Il n’empêche : toujours selon Zenith, les deux géants du numérique auraient été derrière 64% de l’ensemble de la croissance des investissements publicitaires entre 2012 et 2016. (@LesEchos).

#Piratage

Le piratage de TV5 Monde vu de l’intérieur. Mercredi 8 avril 2015, vers 3 heures du matin. Dans la « tour Mercure », les locaux parisiens ultra-sécurisés de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), un téléphone sonne. Au bout du fil, TV5 Monde. Les techniciens de la chaîne de télévision francophone se battent depuis une poignée d’heures contre une attaque informatique sans précédent : son site Internet et ses comptes sur les réseaux sociaux diffusent de la propagande djihadiste, son système de production d’images est inutilisable et sa diffusion est interrompue. La chaîne, qui émet dans 200 pays pour 50 millions de téléspectateurs, affiche un écran noir. À l’aube, une réunion est organisée. Autour de la table, les équipes de TV5 Monde, l’unité de la police nationale spécialisée en cybercriminalité, les services de renseignement intérieur et l’ANSSI. Cette agence, chargée de la défense des systèmes informatiques critiques de l’Etat et des entreprises les plus sensibles, n’est théoriquement pas concernée par une attaque contre une chaîne de télévision. Mais l’épisode est inédit, déjà public et touche une des « voix de la France » dans le monde : décision est prise de dépêcher les « pompiers informatiques » de l’ANSSI en urgence dans les locaux de la chaîne. (@Pixelsfr).

#RealiteVirtuelle

En Californie, Facebook plonge les bibliothèques dans la réalité virtuelle. 90 bibliothèques de l’État de Californie bénéficieront de la générosité de Facebook, qui met à leur disposition 100 casques de réalité virtuelle Oculus Rift, accompagnés de l’équipement informatique nécessaire pour les faire fonctionner. Si l’intention de Facebook est avant tout de faire la promotion de son équipement, le prêt de dispositifs de réalité virtuelle (VR, virtual reality, pour les intimes) permet aussi de familiariser le public avec cette technologie. Éducation, jeux, découvertes, sport… La réalité virtuelle peut s’appliquer à de nombreux domaines : « Beaucoup d’industries se transforment grâce à la réalité augmentée et à la réalité virtuelle. Si nous voulons que les gens s’impliquent et participent à cette économie et s’emparent de ces nouveaux rôles, il est important de leur permettre de voir ce qui se profile de leurs propres yeux », explique Cindy Ball, responsable du programme Éducation chez Oculus. (@actualitte).

#LanceurDAlerte

Qui est Reality Winner, la jeune femme soupçonnée d’avoir fait fuiter un document de la NSA ? Reality Winner rentrait tout juste de vacances au Belize lorsqu’elle a été appréhendée, samedi 3 juin, par des agents du FBI, à son domicile d’Augusta (Géorgie) dans le sud-est des Etats-Unis. Cette native du Texas de 25 ans, employée de Pluribus, une entreprise sous-traitante de la NSA, la puissante agence de renseignement américaine, est accusée par les autorités d’avoir transmis à un média des informations classifiées. La nature de ces documents et l’identité du média ne sont pas précisées dans le document d’accusation, mais elles ne font guère de doute. Quelques minutes avant que le ministère de la justice n’annonce son arrestation, le site The Intercept a publié un document interne à la NSA révélant une attaque menée, selon l’agence, par les services de renseignement russes contre un fabricant de logiciel électoral. (@Pixelsfr).

#InternetDesObjets

Les objets connectés vont faire sauter Internet. Les milliards de caméras, thermostats intelligents et autres téléviseurs reliés au réseau sont recrutés par les hackers pour former des « armées zombies » d’une puissance inégalée. De quoi couper l’accès Internet à des pays entiers. Des objets bien pratiques mais qui souffrent d’une défaillance majeure : ce sont de véritables passoires en termes de sécurité informatique. Un « cauchemar » se prépare, alerte le directeur technique de la société Avast, Ondrej Vlcek. « De simples babyphones connectés ont été piratés pour espionner chez les gens ou pour faire peur à l’enfant en pleine nuit », rappelle de son côté la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés). Il est aussi possible de prendre le contrôle d’un téléviseur et de bloquer son accès en échange d’une rançon. (@OuestFrance).

#IntelligenceArtificielle

Quelle règlementation en France et en Europe ? L’intelligence artificielle soulève un grand enjeu de notre société : le système de travail classique constitué d’humains et de machines, que nous connaissons actuellement est en train de changer. Comme le dit Lionel Janin, économiste, expert des questions numériques chez France Stratégie, l‘enjeu principal de l’intelligence artificielle est la transformation de l’emploi qui touchera environ 10% des métiers. Notre monde va être face à un déplacement des métiers et des fonctions, mais en aucun cela signifie que l’emploi humain sera supprimé. Isabelle Galy, directrice déléguée aux opérations de la CNAM explique que 53% des managers seront pris en charge à 25% par l’intelligence artificielle pour leur permettre ainsi de se consacrer à d’autres tâches. Mais ce changement doit être pensé. Les organisations doivent accompagner les entreprises dans cette nouvelle ère de l’intelligence artificielle et une réglementation doit être établie pour déterminer le régime juridique de l’intelligence artificielle. Mais comment réglementer l’intelligence artificielle ? Quel est l’impact de la réglementation européenne sur la gestion des données sur le développement de l’intelligence artificielle ? Alain Bensoussan, avocat spécialisé dans le droit numérique et des technologies avancées, ainsi que président du réseau Lexing a répondu à ces questions d’actualité. (@vismktg).

L’autobiographie d’un robot. L’homme saura-t-il garder le contrôle de l’intelligence artificielle qui se diffuse à tous les niveaux de la société et de l’économie ? C’est la question qui traverse l’ouvrage original de Charles-Edouard Bouée, La Chute de l’empire humain (sans point d’interrogation), sous-titré Mémoires d’un robot. Original, il l’est avant tout par son type littéraire, qui tient du roman d’anticipation écrit à la première personne par un robot manifestement très intelligent, qui rassemble ici ses pensées rédigées en 2048. Il jette donc sur l’IA (intelligence artificielle) dont il est lui-même issu un regard rétrospectif embrassant un siècle de cette aventure qui aura bouleversé l’homme et le monde. « Il fallait bien que quelqu’un raconte cette histoire », une histoire dont il faut bien dire qu’elle nous tient en haleine de bout en bout des 200 pages dont nous gratifie Lucie, c’est le nom de la narratrice, un robot sexué, donc. (@letemps).

#Robot

Il est vrai que l’arrivée des robots dans divers corps de métiers suscite d’importants questionnements. Par exemple au Japon, certains hôtels ont déjà remplacé l’intégralité de leur personnel humain par des machines. Ceux-ci sont capables d’effectuer des tâches habituellement réservées aux humains comme accueillir les clients, répondre aux questions ou encore nettoyer les chambres. La plateforme Will robots take my job (Est-ce que les robots prendront mon job ?) a été rendue publique afin de satisfaire la curiosité des travailleurs soucieux de l’avenir en compagnie des machines. Le site anglais invite tout d’abord l’utilisateur à inscrire l’intitulé de son emploi pour obtenir le pourcentage de chances de voir son poste réalisé par un robot. (@sciencepost_fr).

Les humains et les robots pourront bientôt avoir des rapports sexuels. Pouvez-vous imaginer avoir des relations sexuelles avec un robot humanoïde ? Apparemment, ce sera la norme dans quelques décennies. Le futur neurologiste Dr Ian Pearson a publié un rapport dans lequel il prédit l’avenir du sexe. Les rapports sexuels entre les humains et les robots vont se généraliser dans le futur.  (@erenumerique)

11 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 11 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Presse

xLes journalistes seront-ils remplacés par des robots ? Beaucoup de journalistes pensent qu’ils ne pourront « jamais être remplacés par un robot » parce qu’ils « ne sont pas capables d’empathie qui est vitale pour leur métier ». AU début de juin en Allemagne, la présentation d’un prêtre robot commence à susciter un débat sur l’avenir de la profession. La peur d’être remplacé dans son travail par un successeur plus efficace est l’une des peurs les plus anciennes et les plus omniprésentes de la société. (@mediabrief).

#LiensVagabonds

Les débuts mitigés d’Apple dans les contenus TV. A retenir cette semaine : – La TV reste le média le plus consommé mais Internet gagne vite du terrain ; – Netflix : « la chronologie des médias est la seule chose des médias non encore affectée par Internet » ; – Quel avenir pour les salles de cinéma ; – Elections en Europe : le rôle de Facebook sous surveillance ; – Oubliez l’extrême droite populiste. Elle va être balayée par les crypto-anarchistes du web. (@Metamedia).

#Mobile

La petite mort de la conversation téléphonique. Etrange constatation, que font aujourd’hui tous les parents. Le pré-ado qu’ils ont doté d’un smartphone dans l’espoir de le suivre à la trace ne décroche pas lorsqu’on l’appelle, n’écoute pas davantage ses messages. Le smartphone est devenu le prolongement de son bras mais jamais il ne le porte à l’oreille, jamais on ne l’entend converser. Le téléphone sert à tout, sauf à téléphoner. D’ailleurs, ce ne sont plus les « 06 » que cette génération s’échange, mais les pseudos de réseaux sociaux. (@LeMondefr).

#Robot

En 2030, un quart des policiers de Dubaï seront des robots. Les premiers robots-policiers au monde circulent depuis la fin du mois de mai dans les rues de Dubaï. Un test en conditions réelles qui, s’il est concluant, doit amener la ville à une commande plus conséquente aboutissant à remplacer un quart de ses effectifs par des robots. Le point, avec The Memo. (@Rslnmag).

#Drone

Elle pilote son drone par la pensée. Casque à électro-encéphalogramme (EEG) sur le crâne, Nataliya Kosmina se concentre. Elle pense à un nuage, et le drone quadricoptère placé sur le sol devant elle décolle ; elle ne pense à rien, il avance en ligne droite ; elle imagine bouger sa main droite, il vire à droite ; même chose à gauche. Elle visualise une pelouse, l’engin atterrit… Cette jeune femme de 27 ans n’est ni une magicienne, ni une mentaliste. Juste une brillante chercheuse de l’INRIA de Rennes, distinguée jeudi 8 juin par la MIT Technology Review parmi les dix meilleurs innovateurs de moins de 35 ans en France. Et elle vulgarise avec une passion communicative son sujet de prédilection : l’interface cerveau-machine (Brain Computer Interface ou BCI) ! (@LObs).

#FENS2017

A Futur en Seine, dix pépites franciliennes présentent leurs prototypes. Un robot extra-ludique, une machine pour mixer des cocktails, un dispositif médical connecté pour prévenir l’apnée du sommeil : ce sont quelques exemples des prototypes financés par le dispositif régional INNOV’up Proto présentés dans le cadre du festival Futur en Seine. « Ce dispositif original bénéficie d’une subvention d’un million d’euros et permet de soutenir entre dix et quinze projets par an. Les entreprises sont accompagnées par le pôle de compétitivité Cap Digital et disposent de huit mois pour réaliser un prototype fonctionnel », explique Pauline Sintes, chargée de mission aides aux entreprises innovantes à la Région Île-de-France. (@LUsineDigitale).

#Ville

Qu’est-ce que la « ville intelligente » et quels risques pour nos données personnelles ? Entretien avec Ghislain Delabie, expert en mobilité au sein du think tank OuiShare et Jérôme Marty, « country manager France » chez Waze, le GPS collaboratif créé en 2008 par une startup israélienne et racheté par Google en 2013 pour 966 millions de dollars. (@Rfi).

A Songdo, en Corée, une ville «techno» au cordeau. Construite en moins de dix ans, cette cité nouvelle ultra-connectée des environs de Séoul est présentée comme un modèle de développement durable. Mais cette réputation et son succès économique ne suffisent pas pour attirer des habitants. (@libe).

#Transport

Plongée iconoclaste dans le monde merveilleux de la mobilité du futur. Lorsque Léonard de Vinci, à Florence, vers 1485, dessinait des machines volantes, il ne se doutait sans doute pas qu’un peu plus de 400 ans plus tard, l’homme parviendrait à faire décoller et voler un aéronef. Ainsi, les rêves d’un jour semblent mener aux transports de demain. Fort de ce constat, notre espèce est constamment tentée par une extrapolation toujours plus folle : pourquoi pas, un jour, des voitures volantes, des trains hyper rapides, la téléportation, des voitures qui se conduisent toutes seules… On y est presque. Mais à quel prix ? Est-ce bien raisonnable ? Autrement dit, « la mobilité du futur doit-elle refléter nos désirs ? »C’est la question à laquelle étaient invités à répondre, vendredi 9 juin, deux spécialistes, Éric Vidalenc, blogueur et responsable du pôle transition énergétique à l’Ademe, et Sophie Lacour, chercheuse et consultante en tourisme, lors d’une conférence organisée par le Mouton numérique et animée par le blogueur Irénée Régnauld. (@LeMondefr).

#Politique

Connaissez-vous les trois familles des civic tech ? Alors que l’actualité française est aux élections législatives des 11 et 18 juin prochains, une interview de Clément Mabi, jeune chercheur de l’Université de Compiègne, tirée d’un grand entretien réalisé par notre site partenaire Culture Mobile. Premier extrait pour mieux comprendre ces initiatives utilisant les nouvelles technologies pour tenter de réinventer la démocratie. (@ODSForum).

Les limites politiques des civic tech. Le côté entrepreneurial des civic tech ne se heurte-t-il pas à la réalité de nos infrastructures politiques ? N’en va-t-il pas de même de ses désirs de transformation profonde de la démocratie ? Voici la deuxième partie de l’interview de Clément Mabi, chercheur de l’Université de Technologie de Compiègne. Deuxième extrait pour tenter de comprendre les difficultés des civic tech à se faire une place dans les grandes périodes électorales comme celle du printemps 2017 en France. (@ODSForum). 

#JeuVideo

Pourquoi intelligence artificielle et jeux vidéo font bon ménage. Artur Filipowicz, chercheur en informatique de l’Université de Princeton, s’est récemment mis à Grand Theft Auto V, GTA V pour les intimes, de la franchise Rockstar Games. Ce n’est pas (ou pas que) pour décompresser après ses journées de travail, c’est surtout que la ville fictive de Los Santos lui fournit un nombre satisfaisant et varié de panneaux stop… Et ces panneaux, simulés de manière réaliste par le jeu vidéo, lui servent à entraîner les algorithmes des voitures autonomes. L’objectif : que celles-ci puissent mieux reconnaître tous les types de panneaux stop existants (les neufs et les plus abîmés, les propres et les plus sales, etc.). Il y a en fait une sorte de romance entre les spécialistes de l’intelligence artificielle et les jeux vidéo, explique The Economist dans un long format consacré à la question. Le magazine britannique cite donc le cas de spécialistes, tels Artur Filipowicz, qui utilisent les mondes virtuels vidéoludiques comme autant de terrains d’expérimentation pour le monde réel. Mais d’autres préfèrent s’appuyer sur le fait que différents jeux vidéo appellent différentes réponses cognitives : en décomposant en conséquent le problème de l’intelligence en sous-problèmes, ayant chacun leur logique et étant plus faciles à gérer individuellement, on peut dessiner une nouvelle théorie de l’intelligence artificielle. Un réseau neuronal peut ainsi être à l’aise sur une tâche, moins sur une autre, et développer ainsi divers degrés d’intelligence, qu’il s’agira ensuite de « transférer ». (@RslnMag).

10 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 10 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Tendance

xEt si les médias redevenaient intelligents ? Après « digital », « mobile » et « social first », voici venu le temps d’une nouvelle injonction, d’un nouveau choc, pour un secteur en pleine transformation : « IA first » ! En gros, injecter dans des médias, souvent en déclin, une bonne dose de la nouvelle révolution industrielle qui est en train de définir le siècle : l’intelligence artificielle, cette évolution radicale du logiciel qui s’immisce actuellement partout. Dans notre sphère privée, comme professionnelle. Et donc dans les médias. Autant s’en servir le plus vite possible. Comment ? En allant chercher à la demande, sur l’étagère, les capacités de cette techno ubiquitaire pour doper les médias, pour les « augmenter ». Voir à terme l’intelligence artificielle (IA) comme un OS, le traitement des données comme un service. Ce sujet est développé dans le Cahier de Tendances Méta-Media N°13, Printemps Eté 2017, avec de nombreux témoignages d’experts, ainsi qu’un grand chapitre sur l’essor des fake news et de la désinformation. (@metamedia).

#Robot

Après Pepper, le japonais Softbank s’offre les robots spectaculaires de Google. Après avoir pris le contrôle du groupe français Aldebaran , le créateur des petits robots de compagnie Pepper et Nao, le japonais Softbank Group a annoncé, ce vendredi, qu’il venait d’activer l’acquisition de Boston Dynamics et de Schaft, deux producteurs de robots et d’humanoïdes jusqu’ici détenus par Alphabet, la maison-mère de Google. Le groupe américain avait laissé entendre dés le début de 2016 qu’il cherchait, dans le cadre de son virage stratégique, à se séparer de ces entreprises initialement acquises en 2013 sous la conduite d’Andy Rubin, le créateur d’Android qui a depuis quitté ses fonctions. Plusieurs grands groupes, dont le constructeur nippon Toyota , avaient manifesté, en coulisses, ces derniers mois, un intérêt pour les machines spectaculaires de Boston Dynamics. La société née en 1992 dans l’un des laboratoires du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) a développé, grâce notamment à des budgets de recherche de l’armée américaine, plusieurs énormes robots extrêmement agiles et puissants mimant des mouvements animaux ou humains. (@LesEchos). A lire aussi : Quand les robots copient la nature (@LExpress).

#Consommation

Ces marques qui nous espionnent. Connaitre votre parcours dans un magasin grâce à votre téléphone, savoir votre âge ou votre sexe quand vous regardez une publicité, ou encore deviner votre réaction devant des panneaux d’affichage… Un peu partout, les marques vous observent pour savoir comment vous faire dépenser plus. En banlieue parisienne, cette salle de sport vient d’installer trois petits boitiers. Ils captent en temps réel le réseau wi-fi de votre portable, et sont capables de reconstituer de manière anonyme votre parcours exact. (@franceinfo).

#Surveillance

Theresa May : haro sur Internet. Au lendemain de l’attentat de Londres, la Première ministre britannique, Theresa May, a prévenu : il existe « une nouvelle tendance » du terrorisme dont l’idéologie bénéficie d’un « espace sécurisé » (safe space) sur Internet. Conclusion : les entreprises du numérique doivent être contrôlées pour empêcher le chiffrement des communications et « les gouvernements doivent trouver des accords internationaux pour réguler le cyberespace afin de prévenir la propagation de l’extrémisme et du terrorisme ». Difficile de ne pas voir du bon sens et de la logique dans cette réaction. Et pourtant. Désigner Internet comme coupable idéal devient un réflexe pour les responsables politiques, des deux côtés de la Manche. A chaque nouvelle irruption de l’horreur terroriste dans notre quotidien, la même rengaine est entonnée en chœur : sus au chiffrement des télécommunications, haro sur les réseaux sociaux où prospèrent les extrémistes de tous poils ! En France, Bernard Cazeneuve a répété à de nombreuses reprises vouloir s’en prendre au chiffrement des communications sur Internet. En Grande-Bretagne, Theresa May, qui a officié en tant que ministre de l’Intérieur de 2010 à 2016, a déjà fait montre de sa volonté de contrôler le réseau.  (@usbeketrica).

#Ville

A Angers, Podeliha supervise ses bâtiments avec la solution connectée Qowisio. Pour le bailleur social ligérien Podeliha, les objets connectés ne sont pas de simples gadgets à la mode. Ils servent à gérer le parc immobilier à distance et notamment surveiller le bon fonctionnement des appareillages, en réalisant au passage de belles économies. (@villeintelmag).

#Monnaie

Prix du meilleur article financier : le sardex, une petite monnaie qui montePascal Riché a obtenu le prix du meilleur article financier 2017 pour son enquête sur un système d’échange alternatif qui aide la Sardaigne à amortir la crise. (@LObs).

#Entreprise

Applis, caddies connectés : comment Carrefour veut séduire les clients des hypers. Carrefour, près de 12 000 magasins dans le monde, dont 5670 en France. Alexandre Bompard, qui doit succéder à Georges Plassat comme PDG le 18 juillet prochain, aura notamment pour tâche de poursuivre la digitalisation d’un groupe tout sauf virtuel. C’est parce qu’il a réussi à faire de la Fnac un acteur incontournable du e-commerce que les actionnaires du groupe l’ont choisi, expliquent Les Echos. Avec 83% du chiffre d’affaires venant de l’alimentaire, un secteur dans lequel le web a plus de mal à s’imposer, la mutation numérique du géant de la distribution n’est pas une évidence. « On ne va pas vers un système de pure player. On est vraiment ancré dans le magasin », expliquait l’année dernière à un magazine professionnel le directeur e-commerce de Carrefour France. (@LExpress).

#JeuVideo

L’E3, cette étrange machine à faire rêver les fans de jeux vidéoBon E3 ? Mauvais E3 ? Des millions d’yeux clignent derrière leur écran, prêts à s’engager au péril de leur sommeil dans le marathon annuel de l’Electronic Entertainment Exposition (E3) à Los Angeles (Californie). Le Salon mondial du jeu vidéo se tient officiellement de mardi 13 à jeudi 15 juin, mais il est précédé d’une ronde de conférences qui débute samedi 10 juin, à 23 heures, pour se prolonger huit jours plus tard au rythme des articles en retard. Une semaine entière à vivre selon le tempo de l’industrie du jeu vidéo, de ses spectaculaires conférences retransmises en direct, de ses bandes-annonces alléchantes, de ses analyses enflammées, de ses interviews commentées, que les observateurs les plus acharnés – ils sont nombreux – disséqueront avec rigueur, passion, ou les deux. Plus encore que pour les précédentes éditions, la cuvée 2017 de l’E3 – la 21e – est entourée d’un mélange d’impatience juvénile et de distance raisonnée. (@Pixelsfr).

#MediaSocial

Le vertigineux filon de LinkedInSi Microsoft a déboursé il y a un an 26 milliards de dollars pour mettre la main sur le réseau social des « pros », c’est que LinkedIn recèle un potentiel gigantesque. Ses utilisateurs, très attentifs, lui confient des informations très précieuses… Les perspectives d’avenir sont vertigineuses. (@LesEchos).

Sur Instagram, l’obsession du corps sain (et splendide) se crée… et se soigne. « Hey, j’avais juste envie de te dire que ton corps est magnifique aujourd’hui. Tes bourrelets? Superbes. Et ces vergetures, elles sont comme il faut. Chaque centimètre de toi est comme il faut, je te le promets. » Ces phrases inspirantes, Brooke Spencer, alias « irlmeetsweights« , en poste chaque semaine sur Instagram. Forte de 17 000 abonnés, elle détaille jour après jour son combat contre les troubles du comportement alimentaire (TCA). La jeune femme raconte avoir trouvé son refuge sur ce réseau social. C’est à l’âge de 12 ans qu’elle est tombée pour la première fois dans la spirale des TCA. A l’époque, cela n’avait duré que quelques mois. Mais elle rechute à ses 21 ans, à cause de sa « première (et dernière) compétition de bikini », avant laquelle elle voulait perdre du poids.  (@LExpress).

#FaitDivers

Bagarres d’ados à Beauvais: « Ils font ça pour être vus sur Facebook« Si Microsoft a déboursé il y a un an 26 milliards de dollars pour mettre la main sur le réseau social des « pros », c’est que LinkedIn recèle un potentiel gigantesque. Ses utilisateurs, très attentifs, lui confient des informations très précieuses… Les perspectives d’avenir sont vertigineuses. (@LExpress).

09 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 9 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Automatisation

xDe 47 % à 9 % : pourquoi les chiffres de l’automatisation des emplois diffèrent-ils tant ? Les robots vont-ils remplacer les employés ? Comment prévoir l’avenir du travail ? Quels seront les métiers de demain ? Pour répondre à ces questions, il faut s’intéresser à l’impact de l’automatisation et de l’intelligence artificielle sur le marché de l’emploi et au pourcentage d’emplois automatisés à un horizon proche. Mais d’une étude à l’autre, les chiffres sont multipliés ou divisés par cinq. Quelles sont les raisons d’un tel écart ? (@Rslnmag).

#FuturEnSeine2017

Live de la 2ème Journée Vendredi 09 Juin. Suivez en direct les meilleurs moments du plus grand festival d’innovation numérique européen : https://www.youtube.com/watch?v=eQrxbqj9djM

#IntelligenceArtificielle

Quand l’IA dépassera-t-elle l’intelligence humaine dans tous les domaines ? Excédés par les massacres des éléphants et des rhinocéros que commettent impunément les pilleurs d’ivoire et de cornes en Afrique australe, la Fondation Lindbergh à décider de coupler la surveillance par drones des parcs protégés, avec un programme d’intelligence artificielle. L’ensemble du dispositif permettrait de repérer ou de prévenir automatiquement, les attaques des braconniers. (@sciencepost_fr). A lire : Dans 45 ans, l’intelligence artificielle surpassera les humains et réalisera n’importe quel travail (@erenumerique).

Une Intelligence Artificielle anti-IA pour détecter les voix de synthèseAlors que les technologies de synthèse de la voix font des bonds de géants grâce au machine learning, une société australienne alerte sur les risques de détournement de la voix humaine à des fins criminelles ou de manipulation de l’information. (@Clubic).

Quand l’IA dépassera-t-elle l’intelligence humaine dans tous les domaines ? L’intelligence artificielle change le monde et le fait à une vitesse vertigineuse. La promesse veut que « les machines » soient bientôt en mesure de faire chaque tâche plus efficacement que les humains et à moindre coût. Mais cela soulève une question intéressante : quand l’intelligence artificielle dépassera-t-elle les performances humaines ? Plus précisément, quand une machine fera-t-elle votre travail mieux que vous ? Pour tenter de répondre à cette question, Katja Grace, de l’Institut Future of Humanity de l’Université d’Oxford, interrogeait en 2015 1 634 experts en IA. Au total, 352 des experts ont répondu. Katja Grace et son équipe ont ensuite calculé leurs réponses médianes et les résultats de ce sondage ont été présentés ce mois-ci(@sciencepost_fr).

#Robots

Après Pepper, le japonais Softbank s’offre les robots spectaculaires de Google.  Après avoir pris le contrôle du groupe français Aldebaran , le créateur des petits robots de compagnie Pepper et Nao, le japonais Softbank Group a annoncé, ce vendredi, qu’il venait d’activer l’acquisition de Boston Dynamics et de Schaft, deux producteurs de robots et d’humanoïdes jusqu’ici détenus par Alphabet, la maison-mère de Google. Le groupe américain avait laissé entendre dés le début de 2016 qu’il cherchait, dans le cadre de son virage stratégique, à se séparer de ces entreprises initialement acquises en 2013 sous la conduite d’Andy Rubin, le créateur d’Android qui a depuis quitté ses fonctions. Plusieurs grands groupes, dont le constructeur nippon Toyota , avaient manifesté, en coulisses, ces derniers mois, un intérêt pour les machines spectaculaires de Boston Dynamics. La société née en 1992 dans l’un des laboratoires du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) a développé, grâce notamment à des budgets de recherche de l’armée américaine, plusieurs énormes robots extrêmement agiles et puissants mimant des mouvements animaux ou humains. (@LesEchos).

#RealiteVirtuelle

Réalité virtuelle : mythe ou réalité ? Les entreprises ont innové et vont continuer d’innover de plus en plus pour apporter un service complet aux voyageurs, quels que soient le lieu où ils se trouvent, leurs envies, leurs goûts, ou le contexte de leur demande. L’intelligence artificielle a fait son entrée dans l’industrie, permettant, grâce à l’association de gigantesques volumes de données et des algorithmes de plus en plus sophistiqués, d’obtenir une meilleure connaissance du profil voyageur et de ses besoins. C’est une révolution majeure qui s’opère pour les entreprises liées au tourisme, telles que les agences de voyages, les compagnies aériennes ou encore les hôtels, puisqu’elles ont désormais une meilleure connaissance de leurs clients. L’intelligence artificielle permet d’analyser les données connues pour en tirer une optimisation de l’information et de son utilisation au moment où le voyageur sollicite son système pour réserver un voyage. Grâce aux algorithmes, nous allons plus loin dans la gestion du profil utilisateur en associant des données statiques (déjà connues telles que l’âge, le sexe, la carte grand voyageur…), à des données dynamiques liées aux contextes du voyage. (@LesEchos).

#FuturEnSeine2017

Intelligence artificielle, VR et objets connectés : quoi de neuf pour le futur ? Comme chaque année, le festival Futur en Seine présente les dernières innovations numériques à travers des démonstrations et des conférences. L’intelligence artificielle est la grande vedette de cette huitième édition. La réalité virtuelle et les objets connectés ne seront pas en reste. (@telerama).

#Ville

A quoi va vraiment servir SafeGouv ? Avec sa plateforme de détection des vulnérabilités informatiques, Net Guard, la startup basée à Marseille entraine avec elle collectivités et étudiants. En l’occurrence la Ville de Marseille et Aix-Marseille Université. Une alliance à trois qui doit servir des intérêts multiples. (@latribunepaca).

Habiter (3) : Circuler dans la ville connectée. Aujourd’hui, la ville est comme un réseau, connectée, intelligente et surveillée. Un designer, et deux membres d’une toute jeune association qui cherche à développer la convivialité des outils technologiques avec et pour les habitants, nous parlent de toile urbaine et de vigilance citoyenne. (@franceculture).

Et si on créait un supermarché de déchets recyclés comme en Gironde ? En Nouvelle-Aquitaine, une petite commune a installé un centre de produits destinés à la casse et récupérables gratuitement afin de leur offrir une seconde vie. Pour Simon Roux, cofondateur de Zero Waste Paris, cela ne fait aucun doute : « Il existe déjà en Ile-de-France le réseau des ressourceries, mais il s’adresse à des personnes déjà sensibilisées à la démarche du recyclage, ce qui en est la limite. Alors en créer directement sur un centre de tri, ce serait un peu l’étape d’après, et il faut l’encourager. Bien sûr, il y aurait quelques contraintes de place et de coût — bien qu’il s’agisse d’un investissement minime par rapport à ce que coûte le traitement des déchets. Mais c’est tout à fait envisageable et cela ne fait face à aucun blocage majeur. Si ce n’est que, s’agissant de fonds publics, cela demande une réelle volonté politique de la part de la municipalité. » (@telerama).

GoogleMaps peut maintenant fournir des informations sur la qualité de l’air à OaklandOakland est une ville de Californie qui subit fréquemment des degrés de pollution de l’air élevés, à cause de son plan d’urbanisme où de nombreuses autoroutes se croisent à l’orée d’un des plus grands ports des Etats-Unis. Pour permettre une évaluation complète de ces zones urbaines à forte pollution, GoogleMaps s’est associé avec le Fonds de Défense Environnementale (EDF) et Aclima, une start-up spécialisée dans la conception de capteurs de polluants. Pour mener à bien cette opération à Oakland, GoogleMaps a équipé toutes ses voitures Street View des capteurs créés par Aclima. Ceux-ci permettent de mesurer les niveaux de monoxyde d’azote, de dioxyde d’azote et de noir de carbone. (@lesclesdedemain).

#Blockchain

Blockchain : Qu’est-ce que c’est, et à quoi ça sert ?  et rendez-vous @VivaTech ! https://cards.twitter.com/cards/18ce54i9eb9/4aobp

08 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 8 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Vue panoramique de Manchester. Photo Shahid A Khan / SakhanPhotography – Fotolia. A lire : Manchester, une métropole multiculturelle touchée au cœur (@LaCroix).

#Police

Après les attentats de Manchester et de Londres, c’est la prévention du terrorisme sur les réseaux sociaux, qui vient d’être relancé par Theresa May. Les réactions à l’actualité postées sur Facebook ou Twitter permettent de suivre et de mesurer le degré de radicalisation de certains individus et d’estimer leur dangerosité. Les responsables des réseaux sociaux doivent-ils ou non prévenir les autorités compétentes en présence de tels cas ? Pour le gouvernement britannique : « La menace à laquelle nous sommes confrontés évolue plus qu’elle ne disparaît, alors que [le groupe État Islamique] recule en Irak et en Syrie. Le combat se déplace du champ de bataille vers Internet ».

Une autre mesure est à l’étude : les algorithmes prédictifs qui promettent d’aider les forces de police à anticiper les crimes et délits. Mais les résultats des premières expérimentations laissent encore à désirer. Une étude de Rand Corporation, un think tank américain spécialisé dans les questions de défense, a mené l’enquête à Chicago. Depuis 2013, le département de police de la ville expérimente des technologies de prévision criminelle. La conclusion des chercheurs est accablante : non seulement le nombre d’homicides n’a pas diminué, mais les personnes identifiées ont été plus fréquemment arrêtées lorsque des incidents avaient lieu à proximité de leur domicile. « Cette forme d’acharnement arbitraire a sans doute amplifié des tensions préexistantes avec les forces de l’ordre dans les quartiers concernés », notent les enquêteurs. A écouter : La police prédictive menace-t-elle les libertés ? (@LePoint).

#FuturEnSeine

FUTUR en live. suivez tous les temps forts du 1er jour du festival en direct : https://www.youtube.com/watch?v=e-rhIaX6HRg

#IntelligenceArtificielle

« Notre pays a toutes ses chances pour devenir un leader mondial de l’intelligence artificielle »La France a-t-elle sa chance dans la course à l’intelligence artificielle ? Quels sont les avantages et les faiblesses de l’IA « made In France » ? Eléments de réponse en compagnie de Laure Reinhart, Directrice des partenariats innovation chez Bpifrance et présidente du groupe de travail 2.2 de France IA (Développement sur le territoire national de l’écosystème des fournisseurs français de technologies de l’IA et de leur utilisation). (@Rslnmag).

#LanceurDAlerte

Reality Winner, la première lanceuse d’alerte de l’ère Donald Trump. Une fuite en provenance de la NSA publiée dans la presse. Un scandale. Une arrestation… Aux Etats-Unis, l’histoire se répète. Lundi, le monde entier apprenait via le site The Intercept ce que tout le monde suspectait déjà : des pirates informatiques du renseignement militaire russe ont bien tenté, à plusieurs reprises, de s’introduire dans les systèmes électoraux américains avant la présidentielle de 2016. Nul ne sait exactement l’effet de ces attaques dans l’élection de Trump. Et l’audition attendue ce jeudi de l’ancien patron du FBI James Comey sera l’occasion d’en savoir plus sur les affinités russes du président Trump. Comme à chaque grande divulgation de secrets d’Etat, l’opinion attend que les autorités divulguent l’identité du lanceur d’alerte. On découvre ainsi le visage du messager, avant de s’écharper sur son statut de traître ou de héros. Dans le cas de Reality Winner, l’affaire s’est soldée rapidement. Une heure à peine après la divulgation des documents lundi, l’Amérique découvre le visage d’une texane de 25 ans. Cheveux blonds, yeux bleus, regard débonnaire. Reality Leigh Winner a été arrêtée par le FBI le samedi précédent la publication des documents dans la presse, dans l’attente d’une peine qui vraisemblablement sera longue. Jusqu’à dix ans de prison, à en croire CNN. (@LesEchos).

« Snowden ne fait pas l’histoire, il la permet ». Le lanceur d’alerte Edward Snowden, le juriste anti-corruption Larry Lessig et la députée pirate Birgitta Jonsdottir. Trois personnages qui luttent contre les « ennemis intérieurs » de la démocratie, et qui ne s’étaient jamais rencontrés. C’est chose faite avec le documentaire Meeting Snowden de Flore Vasseur, qui a filmé leurs échanges à Moscou, en décembre 2016. Rencontre avec une réalisatrice (très) engagée, à l’occasion de la diffusion du film sur Arte, ce 10 juin à 23h55. (@Usbeketrica).

#CultureNumerique

Le grand écart entre dirigeants et salariés. Culture numérique, mythe ou réalité ? A écouter les dirigeants, leurs entreprises adoptent des valeurs et des croyances qui leur permettent de s’adapter à la numérisation de l’économie et du travail. Mais visiblement, c’est un vœu pieux bien loin du quotidien perçu par les premiers concernés, leurs salariés. Tout d’abord, les travaux de Capgemini donnent raison à de nombreux experts qui voient le challenge culturel comme un des principaux défis de la transformation numérique . 62 % des répondants (75% de l’échantillon français) citent cette problématique parmi les deux premiers obstacles à la mutation en cours, avec la vétusté des systèmes informatiques et la pénurie de talents. C’est donc une large majorité qui reconnaît que faire fi des habitudes passées pour se mettre à croire que la prise de risque, l’usage des données et la priorité au logiciel permettront de créer de nouveaux services n’est pas aisé. Cette même proportion voit aussi des difficultés à placer l’innovation, l’ouverture, le collaboratif, l’agilité et le sens de l’expérience-client parmi ses priorités. (@EchosBusiness).

07 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 7 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#LiensVagabonds

xLa révolution des usages selon Mary Meeker – voix, mobile et gaming au top. A retenir cette semaine : – Aux US, le print ne représente plus que 4% du temps consacré aux médias (-40% depuis 2011) ; – Bientôt plus d’un quart de la conso média sera via mobile ; – La consommation Internet érode la domination de la TV ; – Ces hebdomadaires anglais qui ferment leur site pour publier exclusivement sur Facebook ; – Où en est l’adoption de l’IA par les médias. (@Metamedia).

#Media

Pour Alain Weill, le patron de SFR Media, propriétaire notamment de L’Express, de Libération et du kiosque de presse SFR Presse, le papier n’est manifestement pas l’avenir de la presse. « Si demain on peut diffuser des informations d’aussi bonne qualité en se passant de papier, finalement pour les entreprises de presse, ce n’est pas plus mal », a-t-il ainsi estimé, dans le cadre du Digiworld Future, un débat organisé mardi 6 juin par l’Idate, sur les tendances clés de l’économie numérique dans les dix prochaines années. « Si les entreprises de presse peuvent se dispenser de l’outil industriel, c’est-à-dire l’impression et la distribution, ce n’est pas plus mal », a-t-il insisté. Selon le patron de SFR Media, « la presse traditionnelle va dans le mur. Il n’y a pas un journal papier qui connaisse la croissance ». « Soixante pour cent des journaux papier ne sont pas vendus ! Ce modèle est condamné », a-t-il jugé. (@LesEchos).

#Ville

Créé en Italie en 1999, le réseau Cittaslow regroupe aujourd’hui 168 villes à travers le monde, dont Valmondois en Ile-de-France. Modes de circulation plus doux, développement des commerces de proximité… le but est d’améliorer la qualité de vie des habitants des villes adhérentes mais aussi d’encourager la démocratie participative, de mettre en valeur le patrimoine local, de développer l’hospitalité et les infrastructures destinées aux personnes handicapées… Les chantiers de Cittaslow sont nombreux et le réseau peine à être reconnu en France en tant que label officiel. Il s’agit d’actions à long terme, dont les effets ne sont pas toujours bien identifiables. Mais Cittaslow a le mérite de maintenir un cadre aux villes adhérentes et de leur donner un cap. (@Le_Figaro).

#Ecole

Le directeur du numérique pour l’éducation (DNE), Mathieu Jeandron, a adressé mi-mai à ses délégués académiques un courrier où il explique qu’il n’y a « pas de réserve générale » sur l’usage par les établissements scolaires des services numériques des grands fournisseurs de service du Web, les « Gafam » (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft). L’Éducation nationale s’était jusque-là fixée pour ligne de conduite la protection des données scolaires, excluant le recours aux géants du Web pour développer ses « Espaces numériques de travail » (ENT) sécurisés. « Administrer les données scolaires et personnelles des élèves permet à la puissance publique de conserver sa souveraineté nationale sur ces informations. L’État souhaite-t-il sous-traiter cette fonction régalienne à une entreprise privée ? », interroge Gilles Dowek, chercheur à l’Inria. « Les données scolaires sont aussi sensibles que les données médicales qui, elles, sont très encadrées », ajoute-t-il. (@Le_Figaro).

#Sante

Réunir sur votre smartphone vos rendez-vous médicaux, les rappels de vaccins de vos enfants, vos remboursements de la Sécu et vos prescriptions… c’est désormais possible grâce une nouvelle application toulousaine : NotreSanté. L’objectif est d’aider les familles à jongler entre les rendez-vous médicaux, les ordonnances, les traitements, la gestion des dépenses, les remboursements de la sécurité sociale. Voir le blog Tout ce qui buzz de @France3MidiPy

#IntelligenceArtificielle

La DARPA mise sur une IA qui Communique avec l’Homme. L’agence de recherche de la défense américaine (DARPA) a missionné une équipe de huit professeurs en informatique pour développer un système permettant aux intelligences artificielles d’expliquer leur comportement à l’homme. Au fur et à mesure que les systèmes d’intelligence artificielle deviennent plus fonctionnels et plus répandus, une grande partie du public est relativement lent dans la confiance donnée à la technologie. Une étude très médiatisée l’année dernière portait sur les voitures autonomes. Celle-ci a débouché sur le fait que la plupart des gens ne souhaitent pas rouler avec ces voitures car ils ne font pas confiance aux systèmes électroniques qui prennent les décisions. « La réussite de la branche des neurones artificiels a permis d’importantes avancées au sein de systèmes autonomes capables de percevoir, d’apprendre, de décider et d’agir par eux-mêmes. Mais leur problème reste leur fonctionnement en boîte noire. Avec le deep learning, en lieu et place d’humains qui codent de manière explicite le comportement du système en recourant à la programmation traditionnelle, le programme informatique apprend de lui-même grâce à de nombreux exemples. Cette dépendance à un système que même les développeurs ne comprennent pas entièrement fait émerger des dangers potentiels, » précise l’équipe de chercheurs. (@humanoides_FR)

#Numerique

Joël de Rosnay : « la technologie seule ne change pas la société ». Scientifique, prospectiviste, pionnier du surf en France, Joël de Rosnay est aujourd’hui conseiller du président d’Universcience (Cité des sciences et de l’industrie à la Villette et Palais de la découverte) et président exécutif de Biotics International. Il est surtout connu pour ses best-sellers et son sens de l’anticipation hors du commun. Entretien est extrait du n°35 IONISMag (Magazine d’information du Groupe IONIS). Il explique : « Avec la montée de l’intelligence artificielle et des robots, on voit qu’il y a un risque pour l’homme d’être dominé par les machines. Cela fait peur à Bill Gates, Elon Musk, Stephen Hawking et à beaucoup de monde. Il existe une voie alternative. La première étape consiste à les utiliser en complémentarité avec nos travaux et nos métiers, accompagnés par le deep learning. La seconde étape vers un « hyper-humanisme » est d’être en symbiose constante avec l’écosystème ambiant, grâce aux outils que l’on porte sur nous. Pour devenir des humains avec une intelligence augmentée collaborative, au bénéfice de tous. Mais il faut se méfier de l’hyper-connexion. » (@latribune).

#Cybersecurite

Piratage des robots : vers la catastrophe industrielle ? Les cyberattaques envers les Scada (systèmes de contrôle et d’acquisition de données) ont augmenté de 82% en 2016. La plupart des robots dans les usines peuvent être facilement détournés par des hackers malveillants et saboter consciencieusement la production. Et si l’usine 4.0 était aussi la plus vulnérable ? (@bymaddyness).

30 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 30 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

#Piratage

Qui est Lazarus, le groupe de pirates dont l’ombre plane sur le rançongiciel WannaCry ? Le 24 novembre 2014 aurait dû être une journée comme les autres au siège du puissant studio de cinéma Sony Pictures, au cœur de l’immense métropole de Los Angeles. Mais les employés sont accueillis, ce matin-là, par un squelette rouge qui grimace sur leurs écrans. « Hacked by GOP », peuvent-ils lire sur leurs ordinateurs paralysés. Tout le réseau informatique du studio est infecté par des pirates, qui avertissent : « Nous continuerons jusqu’à ce que nos demandes soient accordées. Nous avons obtenu toutes vos données internes. » Ce qui ressemble à une plaisanterie de très mauvais goût est l’ultime étape d’une attaque informatique sans précédent : des pirates ont rôdé pendant des semaines dans le réseau de l’entreprise, dérobant et supprimant une quantité faramineuse d’informations. Films encore inédits, contrats, documents de négociations, données personnelles de célèbres acteurs ou encore correspondances internes seront ensuite postés sur Internet, aux yeux de tous. Quelques semaines plus tard, le FBI attribue formellement cette attaque à la Corée du Nord, qui voyait d’un très mauvais œil la production par Sony Pictures d’un film parodique de son régime totalitaire. Sans vraiment convaincre la totalité des experts en sécurité informatique, l’administration américaine va jusqu’à muscler les sanctions contre Pyongyang pour protester contre ce piratage. (@Pixelsfr).

#ViePrivee

e-Privacy : inquiets pour leur modèle économique, les médias alertent Bruxelles. Les médias continuent de se mobiliser contre Bruxelles . Une trentaine d’éditeurs de presse européens réclament la révision du projet de règlement de Bruxelles sur les données personnelles, qui menace selon eux leur modèle économique sur Internet, dans une lettre ouverte publiée ce lundi et adressée au Parlement européen et au Conseil de l’UE. En France, les quotidiens Le Monde, Le Figaro, Les Echos, Libération, Le Parisien, La Croix, L’Equipe et L’Humanité, font partie des signataires de cette lettre. De même, en ce qui concerne les médias étrangers, que Der Spiegel, le Financial Times, Guardian Media group, Telegraph Media group, le groupe Prisa, ou encore la Gazzeta di Parma. Ce projet en cours de discussion, appelé à remplacer l’actuelle directive « ePrivacy », permettrait à chaque internaute de décider dès sa première connexion, du niveau de protection qu’il souhaite pour l’ensemble des sites qu’il visitera par la suite. Il ne déciderait donc qu’une fois pour toutes d’accepter ou non les « cookies », ces fichiers invisibles qui se greffent sur un ordinateur pour capter des données personnelles, et non pas site par site. (@LesEchos).

#Ville

Chronique de @smiilefr : La ville de demain sera collaborative, participative et inclusive. La vague collaborative déferle sur les villes, chamboule nos usages et fait naître de nombreux espoirs. Elle crée aussi certaines peurs car ses contours sont aussi vagues que les chamboulements économiques qu’elle crée sont importants, car sa réglementation, qui se cherche, laisse encore la place à certains abus. Il faut investiguer sur ces nouveaux modèles et éviter les amalgames. Passer au crible leurs valeurs morales et d’usage, leurs engagements en matière de confidentialité, de protection des données, leurs actions à vocation sociétales et leur impact environnemental. Collecticity (plateforme de crowdfunding territorial) ou Koolicar (mobilité partagée basée sur l’usage et non la propriété) n’ont rien à voir avec Uber. Avec ces nouvelles plateformes, le collaboratif crée du lien social dans la vraie vie, impacte positivement notre environnement, génère de nouvelles formes de dialogue citoyen, permet d’arrondir ses fins de mois et répond à de nombreux enjeux de notre société en pleine mutation politique, écologique, économique et sociale.Ce collaboratif là, qui prend appui sur la puissance des plateformes numériques pour nous offrir de nouvelles opportunités de partage à l’échelle locale, est décidément d’avenir. À nous de l’envisager avec pragmatisme, méthode, humanisme ! Et de le considérer pour ce qu’il est : un socle. (@journaldunet).

#Sport

Roland-Garros, terrain de jeu privilégié des technos numériques. Par Bernard Fontaine, Directeur Innovation Technologiques, Direction du Numérique de France Télévisions. Chaque année, France Télévisions profite de la quinzaine sportive de Roland-Garros pour présenter un showroom dédié à l’innovation et tester les dernières technologies numériques promises par une industrie florissante. Au programme de cette édition 2017 : de l’Ultra HD, une voiture autonome, des assistants vocaux, de l’holographie, de la VR et de l’AR. (@metamedia).

#Cinema

Ne vous méprenez pas : les vraies stars du festival de Cannes, ce sont les journalistes. Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. 12 jours de festival pour une couverture qui ne s’arrête pour ainsi dire jamais : derrière le faste et les costumes cintrés, Cannes c’est aussi une armée de journalistes – en polos fatigués – qui peinent à libérer du temps pour pondre leur livraison quotidienne. Pas spécialement prisé en dehors de la parenthèse cannoise, le métier de journaliste ciné nourrit subitement tous les fantasmes pendant la quinzaine. Du critique chevronné arpentant la Croisette depuis les années 1960 au jeune blogueur officiant pour un pure-player né il y a moins de 18 mois : les privilégiés du festival sont bel et bien les journalistes, dont le badge, qui prend une couleur différente selon l’expérience ou la portée du média, permet d’assister aux séances sans même réserver de billets.  (@metamedia).