La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Presse
Les journalistes seront-ils remplacés par des robots ? Beaucoup de journalistes pensent qu’ils ne pourront « jamais être remplacés par un robot » parce qu’ils « ne sont pas capables d’empathie qui est vitale pour leur métier ». AU début de juin en Allemagne, la présentation d’un prêtre robot commence à susciter un débat sur l’avenir de la profession. La peur d’être remplacé dans son travail par un successeur plus efficace est l’une des peurs les plus anciennes et les plus omniprésentes de la société. (@mediabrief).
#LiensVagabonds
Les débuts mitigés d’Apple dans les contenus TV. A retenir cette semaine : – La TV reste le média le plus consommé mais Internet gagne vite du terrain ; – Netflix : « la chronologie des médias est la seule chose des médias non encore affectée par Internet » ; – Quel avenir pour les salles de cinéma ; – Elections en Europe : le rôle de Facebook sous surveillance ; – Oubliez l’extrême droite populiste. Elle va être balayée par les crypto-anarchistes du web. (@Metamedia).
#Mobile
La petite mort de la conversation téléphonique. Etrange constatation, que font aujourd’hui tous les parents. Le pré-ado qu’ils ont doté d’un smartphone dans l’espoir de le suivre à la trace ne décroche pas lorsqu’on l’appelle, n’écoute pas davantage ses messages. Le smartphone est devenu le prolongement de son bras mais jamais il ne le porte à l’oreille, jamais on ne l’entend converser. Le téléphone sert à tout, sauf à téléphoner. D’ailleurs, ce ne sont plus les « 06 » que cette génération s’échange, mais les pseudos de réseaux sociaux. (@LeMondefr).
#Robot
En 2030, un quart des policiers de Dubaï seront des robots. Les premiers robots-policiers au monde circulent depuis la fin du mois de mai dans les rues de Dubaï. Un test en conditions réelles qui, s’il est concluant, doit amener la ville à une commande plus conséquente aboutissant à remplacer un quart de ses effectifs par des robots. Le point, avec The Memo. (@Rslnmag).
#Drone
Elle pilote son drone par la pensée. Casque à électro-encéphalogramme (EEG) sur le crâne, Nataliya Kosmina se concentre. Elle pense à un nuage, et le drone quadricoptère placé sur le sol devant elle décolle ; elle ne pense à rien, il avance en ligne droite ; elle imagine bouger sa main droite, il vire à droite ; même chose à gauche. Elle visualise une pelouse, l’engin atterrit… Cette jeune femme de 27 ans n’est ni une magicienne, ni une mentaliste. Juste une brillante chercheuse de l’INRIA de Rennes, distinguée jeudi 8 juin par la MIT Technology Review parmi les dix meilleurs innovateurs de moins de 35 ans en France. Et elle vulgarise avec une passion communicative son sujet de prédilection : l’interface cerveau-machine (Brain Computer Interface ou BCI) ! (@LObs).
#FENS2017
A Futur en Seine, dix pépites franciliennes présentent leurs prototypes. Un robot extra-ludique, une machine pour mixer des cocktails, un dispositif médical connecté pour prévenir l’apnée du sommeil : ce sont quelques exemples des prototypes financés par le dispositif régional INNOV’up Proto présentés dans le cadre du festival Futur en Seine. « Ce dispositif original bénéficie d’une subvention d’un million d’euros et permet de soutenir entre dix et quinze projets par an. Les entreprises sont accompagnées par le pôle de compétitivité Cap Digital et disposent de huit mois pour réaliser un prototype fonctionnel », explique Pauline Sintes, chargée de mission aides aux entreprises innovantes à la Région Île-de-France. (@LUsineDigitale).
#Ville
Qu’est-ce que la « ville intelligente » et quels risques pour nos données personnelles ? Entretien avec Ghislain Delabie, expert en mobilité au sein du think tank OuiShare et Jérôme Marty, « country manager France » chez Waze, le GPS collaboratif créé en 2008 par une startup israélienne et racheté par Google en 2013 pour 966 millions de dollars. (@Rfi).
A Songdo, en Corée, une ville «techno» au cordeau. Construite en moins de dix ans, cette cité nouvelle ultra-connectée des environs de Séoul est présentée comme un modèle de développement durable. Mais cette réputation et son succès économique ne suffisent pas pour attirer des habitants. (@libe).
#Transport
Plongée iconoclaste dans le monde merveilleux de la mobilité du futur. Lorsque Léonard de Vinci, à Florence, vers 1485, dessinait des machines volantes, il ne se doutait sans doute pas qu’un peu plus de 400 ans plus tard, l’homme parviendrait à faire décoller et voler un aéronef. Ainsi, les rêves d’un jour semblent mener aux transports de demain. Fort de ce constat, notre espèce est constamment tentée par une extrapolation toujours plus folle : pourquoi pas, un jour, des voitures volantes, des trains hyper rapides, la téléportation, des voitures qui se conduisent toutes seules… On y est presque. Mais à quel prix ? Est-ce bien raisonnable ? Autrement dit, « la mobilité du futur doit-elle refléter nos désirs ? »C’est la question à laquelle étaient invités à répondre, vendredi 9 juin, deux spécialistes, Éric Vidalenc, blogueur et responsable du pôle transition énergétique à l’Ademe, et Sophie Lacour, chercheuse et consultante en tourisme, lors d’une conférence organisée par le Mouton numérique et animée par le blogueur Irénée Régnauld. (@LeMondefr).
#Politique
Connaissez-vous les trois familles des civic tech ? Alors que l’actualité française est aux élections législatives des 11 et 18 juin prochains, une interview de Clément Mabi, jeune chercheur de l’Université de Compiègne, tirée d’un grand entretien réalisé par notre site partenaire Culture Mobile. Premier extrait pour mieux comprendre ces initiatives utilisant les nouvelles technologies pour tenter de réinventer la démocratie. (@ODSForum).
Les limites politiques des civic tech. Le côté entrepreneurial des civic tech ne se heurte-t-il pas à la réalité de nos infrastructures politiques ? N’en va-t-il pas de même de ses désirs de transformation profonde de la démocratie ? Voici la deuxième partie de l’interview de Clément Mabi, chercheur de l’Université de Technologie de Compiègne. Deuxième extrait pour tenter de comprendre les difficultés des civic tech à se faire une place dans les grandes périodes électorales comme celle du printemps 2017 en France. (@ODSForum).
#JeuVideo
Pourquoi intelligence artificielle et jeux vidéo font bon ménage. Artur Filipowicz, chercheur en informatique de l’Université de Princeton, s’est récemment mis à Grand Theft Auto V, GTA V pour les intimes, de la franchise Rockstar Games. Ce n’est pas (ou pas que) pour décompresser après ses journées de travail, c’est surtout que la ville fictive de Los Santos lui fournit un nombre satisfaisant et varié de panneaux stop… Et ces panneaux, simulés de manière réaliste par le jeu vidéo, lui servent à entraîner les algorithmes des voitures autonomes. L’objectif : que celles-ci puissent mieux reconnaître tous les types de panneaux stop existants (les neufs et les plus abîmés, les propres et les plus sales, etc.). Il y a en fait une sorte de romance entre les spécialistes de l’intelligence artificielle et les jeux vidéo, explique The Economist dans un long format consacré à la question. Le magazine britannique cite donc le cas de spécialistes, tels Artur Filipowicz, qui utilisent les mondes virtuels vidéoludiques comme autant de terrains d’expérimentation pour le monde réel. Mais d’autres préfèrent s’appuyer sur le fait que différents jeux vidéo appellent différentes réponses cognitives : en décomposant en conséquent le problème de l’intelligence en sous-problèmes, ayant chacun leur logique et étant plus faciles à gérer individuellement, on peut dessiner une nouvelle théorie de l’intelligence artificielle. Un réseau neuronal peut ainsi être à l’aise sur une tâche, moins sur une autre, et développer ainsi divers degrés d’intelligence, qu’il s’agira ensuite de « transférer ». (@RslnMag).