04 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 4 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Commerce

nullDis-moi ce que tu likes, je te dirai quoi consommer. Les marques pourraient-elles tirer profit des méthodes controversées utilisées pour influencer les électeurs sur les réseaux sociaux ? Nous sommes dépossédés de nos données. Crunchées, analysées, décortiquées, et mises au service d’hommes politiques, cela donne les événements que l’on connaît : le Brexit, l’an passé, a sonné la sphère internationale ; et l’élection de Donald Trump en a remis une couche. A l’occasion des Cannes Lions, Chuck Porter de CP+B animait une discussion entre Michal Kosinski, Professeur à Stanford, et Sabrina Siddiqui, Reporter Politique au Guardian. L’idée : tirer des leçons, pour les marques et les marketeurs, de la façon dont nos propres données nous influencent, et créent des arguments pour nous faire plier. Michal Kosinski, avait suggéré cette possibilité en lançant, en 2009, une application Facebook. Baptisée « MyPersonality », elle invitait les utilisateurs à répondre à une série de questions orientées de manière à définir leur profil. Liées aux données qu’ils avaient indiquées sur Facebook (et notamment leurs centres d’intérêt), il était possible d’établir des corrélations dont les utilisateurs n’avaient aucune idée. Au total, plus de 7 millions de personnes ont fait le test. (@LADN_EU).

À quoi ressembleront les boutiques de demain ? Il n’y a pas qu’Amazon dans la vie. C’est en tout cas ce que les boutiques physiques veulent croire. Tandis que le géant du e-commerce multiplie les nouveaux services en ligne comme dans la « vraie vie », livraisons par drone, librairies et supérettes autonomes pour une expérience d’achat toujours plus simple et fluide, les autres acteurs de la vente tentent de rivaliser. Dans le cadre de la deuxième édition du Look Forward Fashion Tech Festival, organisé à la Gaîté Lyrique du 28 juin au 2 juillet, des professionnels du monde de la mode se sont interrogés sur « le magasin du futur ». Entre préservation de la relation vendeur-client et innovations technologiques, voilà une ébauche de ce à quoi pourraient bientôt ressembler nos après-midi shopping. (@MashableFR).

#Agriculture

Numérique : le portail de données agricoles français creuse son sillon. Ne pas laisser traîner de données sensibles… Dans la plupart des secteurs économiques, c’est un principe stratégique. « Sauf dans l’agriculture », regrette Jean-Marc Bournigal, président de l’Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture). L’an passé, le gouvernement lui a confié la mission de préparer la mise en place opérationnelle d’un portail de données agricoles qui doit accompagner la numérisation du secteur. « Cette opportunité n’a pas échappé non seulement aux géants de l’agrofourniture qui cherchent à intégrer l’ensemble de la chaîne, de la collecte de données à la vente de produits accompagnés de services, mais aussi aux Gafa qui commencent à s’intéresser à l’agriculture comme un nouveau domaine d’action après le commerce, la banque et la santé, explique-t-il en préambule de son rapport daté d’octobre 2016 et remis en janvier dernier à Stéphane Le Foll et Axelle Lemaire. La concentration de ressources entre des mains étrangères pose un problème de souveraineté alimentaire. Il est donc urgent de proposer une alternative. » (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

L’assistant intelligent : au cœur du foyer de demain ? Le marché des assistants intelligents, aujourd’hui dominé par les GAFA, interpelle autant qu’il attire avec des promesses de nouveaux usages et marchés multiples. Amazon avec Alexa, Apple avec Siri, Google avec Assistant, Microsoft avec Cortana … ces technologies basées sur un système de commande vocale sont censées accélérer la présence des intelligences artificielles dans notre vie quotidienne, notamment dans nos foyers. Il semble que le marché soit réactif : selon une étude de Global Market Insights, il devrait représenter 3 milliards de dollars en 2020, 11 milliards en 2024[1]. Assistant vocal, intelligent ou universel, les termes correspondent en fait à des réalités technologiques et à des usages très variés. « On est en train de vivre une évolution remarquable. Ça peut faciliter la vie quotidienne. Mais il y a encore beaucoup de défis techniques et d’utilisation à relever. », explique Moustafa Zouinar (OrangeLabs). (@zdnetfr).

#Ville

Ville durable, maison connectée, mobilité électrique… de quoi sera fait notre avenir électrique ? « EDF et les startups, c’est une histoire de plus de 10 ans », ainsi nous indiquait Julien Villeret, directeur de la communication Groupe EDF, en marge de VivaTech il y a quelques semaines. Cette année encore, le groupe les accompagne avec les Prix EDF Pulse auxquels plus de 500 startups européennes ont candidaté dans 4 catégories : Smart home, Smart city, Smart health et Smart business. Parmi les grands acteurs de l’énergie, EDF a ainsi développé, au fil du temps, toute une gamme de services et de dispositifs au service des startups. Investissement, accompagnement métier en Ile-de-France, en régions ou à l‘étranger, co-développement de solutions innovantes, le groupe tisse sa toile dans l’écosystème et pour se donner de nouvelles perspectives et irriguer ses équipes en agilité et en Open Innovation. (@bymaddyness).

#Transport

Facebook annonce le succès du second vol d’essai de son drone Internet, un an après un premier crash. Pour son deuxième vol d’essai, Aquila, le drone solaire de Facebook censé pouvoir connecter à Internet les zones les plus reculées, s’est posé sans encombre après une heure et quarante-six minutes dans les airs, a assuré jeudi 29 juin Mark Zuckerberg, le patron du plus grand réseau social au monde. Le premier essai, il y a un an, avait été bien moins convaincant. Facebook avait annoncé le succès complet du vol d’une heure et trente-six minutes, avant qu’une enquête du Conseil national de la sécurité des transports (NTSB) ne révèle un crash à l’atterrissage et des problèmes structurels de l’avion. Cette fois-ci, affirme le patron de Facebook, le drone de 43 mètres de large et de 408 kilos est bel et bien arrivé intact et à bon port à Yuma, en Arizona. « Il s’est posé en douceur », souligne M. Zuckerberg. Plusieurs modifications ont été effectuées depuis le premier vol pour améliorer les performances de ce drone en forme de V, principalement pour lui permettre un bon atterrissage. (@pixelsfr).

Plongée iconoclaste dans le monde merveilleux de la mobilité du futur. Lorsque Léonard de Vinci, à Florence, vers 1485, dessinait des machines volantes, il ne se doutait sans doute pas qu’un peu plus de 400 ans plus tard, l’homme parviendrait à faire décoller et voler un aéronef. Ainsi, les rêves d’un jour semblent mener aux transports de demain. Fort de ce constat, notre espèce est constamment tentée par une extrapolation toujours plus folle : pourquoi pas, un jour, des voitures volantes, des trains hyper rapides, la téléportation, des voitures qui se conduisent toutes seules… On y est presque. Mais à quel prix ? Est-ce bien raisonnable ? Autrement dit, « la mobilité du futur doit-elle refléter nos désirs ? »C’est la question à laquelle étaient invités à répondre, vendredi 9 juin, deux spécialistes, Éric Vidalenc, blogueur et responsable du pôle transition énergétique à l’Ademe, et Sophie Lacour, chercheuse et consultante en tourisme, lors d’une conférence organisée par le Mouton numérique et animée par le blogueur Irénée Régnauld. (@LeMondefr).

#Refugies

Les réseaux sociaux, nouvelle niche du trafic de migrants. Le Centre européen pour la lutte contre le trafic de migrants (EMSC) d’Europol a reçu des informations sur 1 150 comptes suspects sur les réseaux sociaux en 2016, face à 148 l’année antérieure, selon son rapport annuel rendu public cette année. Une experte d’Europol, Lara Alegria, a expliqué que l’utilisation des réseaux sociaux par les trafiquants était l’une des priorités de travail de la Police européenne pour 2017. « Un grand éventail de services sont promus sur les médias sociaux, depuis le logement jusqu’au transport, en passant par des documents d’identité falsifiés, des visas, des faux mariages, etc. » Selon une autre source d’Europol, un nombre croissant de réseaux sociaux font la promotion de « véritables packages pour l’immigration, incluant l’entrée dans un pays, la résidence et même un permis de travail, un mariage et l’éducation pour les enfants ». Toutes ces fausses promesses vendues sur Internet représentent des activités dont il est difficile de suivre la trace, puisqu’elles sont mises en avant via des comptes qui « sont créés puis disparaissent en un jour ou deux », a-t-il ajouté. Selon lui, ce sont des « activités très lucratives », qui exigent un investissement minime de la part des trafiquants. (@latribune).

#JeuVideo

Tencent veut désintoxiquer les jeunes chinois accros aux jeux vidéo. C’est pour le moins paradoxal. Tencent, premier éditeur de jeux vidéo au monde, a décidé de brider l’accès à son jeu le plus populaire. Sous la pression de parents et d’enseignants n’en pouvant visiblement plus de voir les enfants totalement accros au jeu de combat multi-joueurs en ligne « Honor of Kings », le groupe chinois a décidé d’en limiter l’accès. Les enfants de moins de 12 ans seront limités à une heure de jeu par jour tandis que ceux âgés de 12 à 18 ans seront limités à deux heures par jour. Le groupe prévoit également interdire aux moins de 12 ans de se connecter après 21 heures et réfléchit à mettre en place des restrictions pour éviter que les jeunes dépensent trop d’argent pour progresser dans le jeu. « Nous avons décidé d’être le premier à essayer de dissiper les problèmes parentaux en limitant le temps de jeu et en obligeant les enfants à se déconnecter », a déclaré Tencent sur son compte officiel WeChat. Et Tencent a aussi pensé aux petits malins qui pourraient être tentés de mentir sur leur âge : il promet d’améliorer le contrôle parental lancé plus tôt cette année et de renforcer l’obligation d’inscription sous sa véritable identité pour tous les utilisateurs. (@LesEchos).

#Media

Journalisme : l’irrésistible ascension du contenu publicitaire. Longtemps, quand un journaliste croisait dans l’ascenseur un membre de la régie publicitaire de son journal, il lui disait à peine bonjour. Pour l’héritier d’Albert Londres, le « pubard » incarnait le mal : celui qui utiliserait le moindre signe de cordialité pour corrompre son âme en lui vendant les « valeurs » de la marque avec laquelle il venait de signer un juteux contrat. Aujourd’hui, il n’est pas rare de les voir boire un verre ensemble près de la rédaction. Car ces dernières années, les frères ennemis des médias ont dû apprendre à travailler ensemble. Face à la baisse vertigineuse des ventes en kiosque, la presse est en quête de nouveaux revenus et l’heure est, partout, à la diversification. La version moderne du bon vieux publireportage est en plein essor. Concrètement, il s’agit d’articles ou de reportages conçus en collaboration avec une marque. Ainsi, pour promouvoir la sortie de la saison 5 de la série « Orange is The New Black », le groupe Netflix a financé un long, et excellent, reportage du New York Times dans les prisons pour femmes. (@teleobs).

#Cyberpiratage

« Vous avez été hacké » : Victor Castanet nous raconte son documentaire. hishing, virus, malware, cheval de Troie, spam, attaque par déni de service, attaque par rebond, technique de l’homme du milieu : « Le piratage informatique est un fléau qui ne fait pas de bruit mais qui nous concerne tous », nous rappelle une voix off dans la bande-annonce de « Vous avez été hacké », diffusé mardi 27 juin à 22h50 sur 13ème Rue. Ce documentaire exclusif de Victor Castanet, journaliste et réalisateur indépendant qui a fait ses armes au JT de Canal +, à I-Télé et chez France 2, revient sur les différentes techniques utilisées par les pirates informatiques afin de récupérer nos données personnelles. Car désormais, les tentatives de hack ne sont plus uniquement le fait de pirates isolés. Leur actualité cette année n’a eu de cesse de nous montrer qu’elles sont désormais monnaie courante et que chacun peut être visé. Pour n’en citer qu’un : le logiciel malveillant Wannacry s’en est pris à pas moins de 200 000 internautes à travers 150 pays dans le monde. Aujourd’hui, comment peut-on sereinement naviguer en ligne sans y être potentiellement confronté ? « Je voulais proposer des solutions simples que les spectateurs pourront mettre en place dès la fin du documentaire » (@MashableFR).

03 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 3 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

null« Citadel » : le Londres futuriste et dystopique imaginé par Will Sweeney. Will Sweeney est un jeune dessinateur londonien, célèbre pour sa bande dessinée Tales from Greenfuzz, publiée en 2005. Son projet « Citadel » a retenu notre attention. Présenté pendant l’été 2016 à Paris, à la galerie Red Bull Space, cette série de dessins représente Londres dans le futur. Sweeney a fait le choix du noir et blanc et d’un imaginaire sombre, très éloigné de son travail sur sa première bande dessinée, haute en couleurs. Un choix qui s’explique par sa volonté d’interroger l’urbanisation de masse et la privatisation de l’espace public. Sa façon à lui de critiquer les dérives du néolibéralisme. Deux thématiques ressortent de ses dessins : la lutte des classes, qui trouve un nouveau souffle dans le phénomène de gentryfication des grands centres urbains, et le péril écologique. Malgré sa tonalité sombre, la série « Citadel » ne manque pas d’humour. « Le message, c’est que nous devons nous battre contre les choses qui font que la vie en métropole est compliquée », explique l’artiste dans une interview accordée au site BrainDamaged. (@usbeketrica).

#Espace

Nous pourrions explorer d’autres mondes grâce à la réalité virtuelle. Bien que la réalité virtuelle soit boostée par le jeu vidéo, son potentiel est scientifiquement reconnu, par exemple en médecine. Quant à l’exploration spatiale, celle-ci fascine toujours autant comme le montre l’expérience permettant de s’immerger dans le quotidien de l’astronaute français Thomas Presquet. Et si la réalité virtuelle servait désormais à explorer des mondes encore inconnus ? C’est en tout cas l’idée de Dan Lester, un scientifique américain travaillant pour le cabinet Exinetics. Ses recherches ont fait l’objet d’une publication dans la revue Science Robotics le 21 juin 2017. Il faut savoir que les planètes de notre système sont, peut-être à l’exception de Mars, très hostiles à l’homme. Dans le cas de Mars, la simplicité n’est pas non plus au rendez-vous puisqu’il est nécessaire d’avoir un équipement adéquat ainsi qu’une base sur place afin que l’homme puisse y poser le pied sans courir un énorme danger. (@sciencepost_fr). https://sciencepost.fr/wp-content/uploads/2017/06/iStock-523885732-758×442.jpg crédit photo: Crédits : iStock

#Robotique

De jeunes roboticiennes afghanes privées de visas pour une compétition aux USA. La FIRST Global Challenge est une compétition de robotique se déroulant à la mi-juillet à Washington. 164 équipes de jeunes gens y participent, dont une constituée de six Afghanes, toutes des filles. Celles-ci n’auront pourtant pas le droit de venir sur place assister à l’événement. Roya Mahboob, la première femme CEO d’une entreprise tech afghane, avait réuni les jeunes filles autour du projet. « C’est un message très important pour notre peuple […] la robotique est quelque chose de très, très nouveau en Afghanistan », affirme-elle. Elle ajoute que les adolescentes « ont pleuré toute la journée » quand elles ont appris leur refus par l’ambassade. Le président de FIRST, Joe Sestak, a exprimé sa déception de voir que ces « jeunes femmes extrêmement courageuses » ne pourront pas venir à la compétition. Leur robot, trieur de balles, pourra seul être présent à Washington. (@Numerama).

#Intelligenceartificielle

L’intelligence artificielle : comment ça marche ? L’intelligence artificielle est au cœur de l’actualité : dans les débats, dans les journaux, sur Internet, etc. Le monde entier en parle, nous voyons des robots dans les reportages, dans les publicités ou les émissions TV mais nous ne savons pas réellement comment cela fonctionne. L’intelligence artificielle : qu’est-ce que c’est ? L’intelligence artificielle peut s’incarner dans une machine physique, comme un robot, ou dans une machine virtuelle, c’est le cas d’un programme. Dans les deux cas, cette machine a pour particularité d’avoir un comportement dit « intelligent » : elle peut résoudre des problèmes, reconnaître des objets ou des voix, gagner un jeu – le champion du monde du jeu de Go Lee Sedol a été battu par le robot de Google AlphaGo en 2016 par exemple. Pour savoir si la machine est « intelligente », le test le plus connu et néanmoins le moins formalisé est le test de Turing. En effet, le principe est de faire converser une personne et une machine par l’intermédiaire d’un ordinateur et si, à la fin, la personne ne sait pas si elle a discuté avec une autre personne ou avec une machine, le test est réussi. Pourtant, ce test ne peut pas être démontré mathématiquement puisqu’il est très subjectif et dépend de la personne et de ses critères. (@TheDisruptory).

#Entreprise

Les start-up veulent peser dans le milieu de la mode. C’est désormais une tendance : la mode veut étendre son expérience dans le digital et marquer une présence dans le virtuel aussi forte que dans le monde physique. Alors, la mode fait désormais appel aux start-up. « On apporte la technologie et des moyens qu’ils ne peuvent pas avoir en interne, notamment notre expertise dans l’IA », indique Tony Pinville. Il est le cofondateur de la société Heuritech, vainqueur du prix de l’innovation LVMH (propriétaire du groupe Les Echos). « Ça permet aux grandes maisons d’ouvrir de nouvelles perspectives, notamment de mieux comprendre ce qui se passe sur les réseaux sociaux et de mieux comprendre les clients à travers le monde et eux nous aide à être plus pertinent ». Le principe d’Heuritech ? « On apprend à partir de données à reconnaître des images, des objets, des habits, des robes et le type de « pattern » qu’il y a sur les robes ». Les algorithmes d’Heuritech permettraient en clair de déterminer les tendances mode sur les réseaux sociaux. La société s’est ainsi automatiquement dirigée vers la mode : « Parce qu’il n’y avait pas beaucoup d’opportunités dans l’analyse d’image pour ce secteur. L’image est très importante dans la mode », dit Charles Ollion, lui aussi cofondateur de Heuritech, « c’est quelque chose qui va à mon avis beaucoup se développer et aujourd’hui, il n’y a pas encore de leader. » (@LesEchos).

#HautDebit

Le gouvernement veut accélérer le déploiement du très haut débit. « Ne laisser aucun territoire à la traîne dans la transition numérique. » C’était l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron. Il faut désormais la mettre en œuvre et, manifestement, le gouvernement a décidé, selon nos informations, de prendre les choses en main en réunissant vendredi soir les opérateurs télécoms pour évoquer le déploiement du très haut débit en France. Ce vaste chantier, à 20 milliards d’euros, de déploiement de la fibre optique en France, initié par ­François Hollande, promet de couvrir l’Hexagone en très haut débit d’ici à 2022. « L’initiative de la réunion interministérielle vient de Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, qui présidera, et des trois secrétaires d’Etat Mounir Mahjoubi (Numérique), Julien Denormandie (Cohésion des territoires) et Benjamin Griveaux (Economie) », indique-t-on de sources concordantes. (@LesEchos).

#Environnement

Quand Intel met l’intelligence artificielle au service des baleines. Ses implications sur l’avenir des humains suscitent parfois méfiance et craintes. Mais l’intelligence artificielle (IA) peut aussi servir à créer un monde meilleur. C’est du moins ce que s’emploie à démontrer l’américain Intel depuis quelques mois. Le numéro un mondial des micro-processeurs s’est lancé dans le développement de partenariats avec institutions et ONG afin de mettre ses connaissances en matière d’IA au service de causes philanthropiques. Dernière en date, une collaboration avec Parley for the Oceans est notamment destinée à la préservation de l’environnement, et notamment des baleines. L’ONG américaine réalise périodiquement des expéditions en mer destinées à la surveillance de l’état de santé de ces grands mammifères. Dans le cadre d’un programme dénommé SnotBot, elle se sert depuis 2016 d’un drone DJI qui survole l’animal et en collecte les résidus exhalés lorsqu’il remonte à la surface pour respirer. Une fois analysé par les chercheurs présents sur le bateau, ce mucus, riche en données biologiques, peut fournir d’importantes informations: ADN, présence d’hormones de stress ou de grossesse, virus, bactéries, toxines… Intel a décidé de venir en aide en mettant à disposition ses technologies intelligentes et connectées, susceptibles d’améliorer et d’élargir la recherche. (@latribune).

#Cyberattaque

NotPetya : une cyberattaque très virale… mais peu lucrative ? Un maigre butin pour la cyberattaque mondiale NotPetya. Le virus malveillant aurait infecté 2 millions de serveurs dans le monde mardi 27 juin, dont 29.000 en France. Parti d’Ukraine, il s’est rapidement étendu vers la Russie, les Etats-Unis et l’Europe. Alors que le virus s’est propagé à cause d’une faille du système d’exploitation Windows, Microsoft attribue « l’infection initiale (…) à un logiciel de comptabilité fiscale d’une société ukrainienne nommée M.E.Doc », écrit l’entreprise dans une note de blog. Les hackers auraient récolté 3,874 bitcoins – soit un peu moins de 10.000 dollars, selon Check Point, un éditeur de solutions de cybersécurité. Au regard de ce faible montant, une hypothèse monte du côté des experts : l’appât du gain ne serait pas la motivation première de la cyberattaque. Le but présumé ? Implanter des logiciels malveillants pour une prochaine attaque, selon plusieurs experts interrogés par Reuters, alors que NotPetya a infecté des systèmes sensibles comme des banques et des organisations gouvernementales. (@latribune).

#LiensVagabonds

2 milliards de « téléspectateurs » pour Facebook ?. A retenir cette semaine : – L’Intelligence Artificielle dévore le monde ; – Amazon tente de prendre le contrôle de l’infrastructure de notre économie ; – Les difficultés de la presse locale, sevrée de pub et de qualité ; – Les journalistes du WashPost ne doivent pas dire du mal des annonceurs sur les réseaux sociaux ; – Le datajournalisme pour aller au-delà de la simple information. (@Metamedia).

#Cinema

Pourquoi ce réalisateur français fait le pari de la réalité virtuelle. Dans le cadre de la 2e édition du Paris Virtual Film Festival qui s’est tenu jusqu’au 2 juillet au Forum des Images, le réalisateur et écrivain français Vincent Ravalec (Cantique de la racaille) a présenté les premières images de son projet de fiction en réalité virtuelle, Fan Club. Produit par sa société à dimension familiale Les Films du Garage, en partenariat avec a_BAHN basé au Luxembourg, ce programme de 60 minutes entrera très prochainement en tournage pour espérer la présenter en mai prochain au Festival de Cannes. Au casting de ce film qui se présente comme un « labyrinthe émotionnel dans lequel se sont égarés une star et ses fans », on retrouvera des acteurs confirmés comme Sylvie Testud, Irène Jacob, Mathieu Kassovitz, Denis Lavant, Arthur H ou encore Marilyne Canto. Et si le cinéaste avoue volontiers que la réalité virtuelle n’est pas encore totalement au point et que le modèle économique reste à inventer, il nous explique pourquoi et comment il s’est volontiers pris au jeu de cette petite révolution cinématographique. (@toutlecine). A lire aussi : Paris Virtual Film Festival : enfin de la réalité virtuelle pour le grand public (@franceinter).

#Internet

Une minute sur Internet en 2017 vs une minute en 2016… Voir sur Twitter : https://twitter.com/LucmBernard/status/879223664109133824 (Source : @e_plankton)

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02 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 2 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xSmart city : la technologie peut-elle aider la ville à être moins dure ? Big data, IoT, géolocalisation… Pour ses habitants, les technologies liées à la smart city sont une véritable source de promesses d’améliorations de la vie quotidienne. Mais qu’en est-il des populations les plus fragiles, comme les personnes sans domicile fixe ou les réfugiés ? Lors du festival Futur en Seine 2017, des membres d’associations sont venus présenter leurs projets et leurs réflexions. Gros plan sur Youth Homeless DataBank, Ushahidi et Refuhelp. (@RslnMag).

Les smart cities : nouveaux terrains d’innovation pour les startups. À l’heure où la transformation numérique change en profondeur les organisations humaines, nos villes aussi se réinventent en devenant des smart cities. En effet, la tendance est aujourd’hui aux villes dites connectées ou intelligentes : les smart cities. Si les principaux acteurs du numériques ont pleinement investi cet enjeu, des startups proposent également des solutions innovantes. Alors que selon une récente étude de La Gazette des Communes, une collectivité locale sur deux a « entamé une réflexion sur la smart city », la French Tech se saisit de cette opportunité de redéfinir l’espace urbain. Chaque ville est confrontée à des défis qui lui sont propres. Faire d’une ville une smart city revient donc à engager un processus de transformation qui répond aux problématiques spécifiques d’un territoire. S’il n’y a donc pas de modèle unique de smart city, il y a bien une démarche commune : celle de choisir et d’utiliser les outils correspondant à des besoins précis. C’est par exemple le cas de la lutte contre la pollution qui constitue une priorité pour les agglomérations chinoises. Cette volonté a encouragé les acteurs de la green tech à développer et proposer des projets adaptés : murs végétaux, détecteurs de pollution, solutions de maîtrise de la consommation électrique. (@Silex_France).

Issy-les-Moulineaux, une Smart City pionnière aux portes de Paris. Ville de la métropole du Grand Paris, Issy-les-Moulineaux est considérée, aux côtés de Barcelone (Espagne) comme l’une des villes européennes pionnières en matière de numérique et d’innovation au service des usagers. Dans cette cité installée aux portes sud-ouest de la capitale, tout est fait pour répondre aux besoins des usagers, particuliers et entreprises, afin de leur assurer un cadre de vie agréable et confortable malgré l’urbanisation galopante et les flux importants de circulation. (@villeintelmag).

On a visité la première « Maison du Zéro Déchet ». Boutique, atelier do it yourself, salle de conférence… La Maison du Zéro déchet, qui ouvre ses portes à Paris samedi 1er juillet, c’est un peu tout cela à la fois. Créé par l’ONG Zero Waste France, cet espace se veut une source d’inspiration à la portée de chacun pour changer nos habitudes et contribuer activement à une société qui cesse de jeter tout et n’importe quoi. Depuis vingt ans, l’ONG Zero Waste œuvre à la réduction des déchets en incitant citoyens, collectivités et institutions à adopter des pratiques plus vertueuses en la matière. L’année dernière, à l’occasion de la première édition du Zero Waste Fest, elle a pu mesurer l’enthousiasme croissant que suscite son engagement. Pour l’occasion, 5000 personnes avaient foulé le sol du Cabaret Sauvage, à La Villette. Ils avaient pu découvrir, entre autres, les initiatives originales de plusieurs centaines d’entrepreneurs et les bonnes pratiques mises en œuvre dans des villes comme San Franciso, qui a lancé un ambitieux programme de collecte pour atteindre l’objectif « zéro déchet » d’ici à 2020 ; ou encore Trévise, en Italie, qui a réussi à faire passer sa production de déchets par habitant à seulement 50 kg/an. (@usbeketrica). A lire aussi :  La première « Maison du zéro déchet » ouvre à Paris (@LeMondeFestival) et Les conseils d’une pro du zéro déchet pour vous y mettre, même dans un petit appartement (@LeHuffPost).

#Automatisation

Emploi : ces 5 secteurs sont les plus automatisables. Une intelligence artificielle et des robots capables de pratiquer la neurochirurgie, de conduire des camions, de composer de véritables tubes, de réaliser des transactions financières ou encore de compiler des contrats dans des cabinets d’avocats… Les articles annonçant des innovations dans le domaine de l’automatisation se font de plus en plus nombreux. Et il est difficile de saisir dans le flux de l’actualité les nuances du bouleversement du marché du travail qui s’annonce. (@RSLNmag).

#Transport

Les scandales Uber amorcent-ils « la fin d’une ère » dans la Silicon Valley ? Dans un autre univers, Travis Kalanick aurait pu être un méchant dans l’un des comics qu’adorent, selon un cliché tenace, les ingénieurs de la Silicon Valley. Le désormais ex-PDG d’Uber, qui a démissionné le 20 juin au terme d’une longue série de scandales – 19, selon le décompte du Guardian, avait tout fait, ou presque. Harcèlement sexuel, surveillance électronique de ses chauffeurs, vol de propriété intellectuelle, il a réussi à incarner le catalogue complet des vilenies du monde du travail moderne. (@pixelsfr).

Les premiers trains autonomes d’ici 2022. A Lille, à Lyon, à Paris, les trains sans conducteur existent déjà. Mais pour des lignes de métro. Le projet annoncé mi-juin par la SNCF d’automatiser la conduite de ses trains est assez différent. Il s’insère dans un contexte de réflexion plus général sur le renouveau du système ferroviaire en France, avec plusieurs chantiers lancés sur les matériaux, l’énergie, le numérique, les infrastructures. Le train autonome implique d’ailleurs nombre de connexions avec ces derniers. Car si, dans un premier temps, l’autonomie sera appliquée aux matériels roulants existants, à terme, les rames pourront être conçues en fonction du fait qu’elles avancent “toute seule”, avec un design adapté, des matériaux utilisés différemment, etc. Mais avant d’en arriver là, qu’entend exactement la SNCF par “train autonome” ? Quand arrivent-ils sur les rails ? Que deviennent les conducteurs ? Réponses avec Luc Laroche, directeur du projet train automatique. (@Sciences_Avenir).

#Agriculture

Numérique : le portail de données agricoles français creuse son sillon. Ne pas laisser traîner de données sensibles… Dans la plupart des secteurs économiques, c’est un principe stratégique. « Sauf dans l’agriculture », regrette Jean-Marc Bournigal, président de l’Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture). L’an passé, le gouvernement lui a confié la mission de préparer la mise en place opérationnelle d’un portail de données agricoles qui doit accompagner la numérisation du secteur. « Cette opportunité n’a pas échappé non seulement aux géants de l’agrofourniture qui cherchent à intégrer l’ensemble de la chaîne, de la collecte de données à la vente de produits accompagnés de services, mais aussi aux Gafa qui commencent à s’intéresser à l’agriculture comme un nouveau domaine d’action après le commerce, la banque et la santé, explique-t-il en préambule de son rapport daté d’octobre 2016 et remis en janvier dernier à Stéphane Le Foll et Axelle Lemaire. La concentration de ressources entre des mains étrangères pose un problème de souveraineté alimentaire. Il est donc urgent de proposer une alternative. » A lire aussi : L’Irstea crée une ferme connectée pour le Salon de l’agriculture et Jean-Marc Bournigal : « Référencer et mutualiser les données pour faciliter leur exploitation » (@LesEchos).

#Cyberattaque

Trois cas de piratages qui montrent que l’Ukraine est la cible préférée des hackers prorusses. Les dessous de la propagation du virus Petrwrap, le rançongiciel (ransomware, en anglais) qui a contaminé, mardi 27 juin, des entreprises du monde entier, commencent à être mis au jour. Selon le New York Times, la Russie est désormais pointée du doigt après que le logiciel malveillant a été largement déployé via le piratage d’un logiciel très utilisé dans les différents services de l’administration ukrainienne. Si ces soupçons se confirmaient, Petrwrap constituerait la dernière attaque en date d’une déstabilisation numérique de grande ampleur menée contre Kiev depuis le début de la crise qui oppose le gouvernement aux séparatistes prorusses en 2014. En trois cas d’espèce, franceinfo revient sur la manière dont l’Ukraine est devenue le terrain d’entraînement des pirates pro-Moscou. (@franceinfo).

#Senior

Les silver surfeurs sur la vague collaborative. Blablacar, Airbnb, Uber… Après des débuts timides les seniors s’approprient peu à peu l’univers de la consommation collaborative. Enquête sur un nouvel Eldorado version 2.0. Son portrait trône sur la page d’accueil de Blablacar. Josephe, 72 ans, covoiture une fois par mois pour se rendre de Tours (Indre-et-Loire) à Plouha (Côtes-d’Armor) où elle a une maison de campagne : « J’ai décidé de commencer à covoiturer à cause du prix de l’essence. L’une de mes amies m’a aidée à m’inscrire sur le site car cela faisait peu de temps que j’utilisais Internet. J’avais quelques appréhensions au début mais elle m’a rassurée. Elle m’a dit que sa fille faisait du covoiturage et que je ne risquais rien ! » Cela fera bientôt cinq ans que cette retraitée est inscrite sur le premier site de covoiturage français. Au-delà de l’aspect économique, la conductrice explique apprécier le caractère convivial des trajets : « On s’arrête toujours sur la route et j’offre le café à mes passagers. A bord, il y a des biscuits et des bonbons. Je prévois même des petits sacs à l’avant si quelqu’un venait à se sentir mal, comme dans les avions ! Je voyage avec Sasha, ma petite chienne. Tout le monde la trouve très mignonne ! Je ne mets pas souvent la radio car beaucoup de passagers dorment pendant le trajet. Cela me fait plaisir, c’est un signe de confiance ! ». (@gencarefr).

 

#RealiteVirtuelle

« Altération » est la première fiction en réalité virtuelle filmée directement à 360°. D’habitude, les scènes de fiction en réalité virtuelle sont filmées en « parts de camembert », l’une après l’autre, puis réassemblées. Mais « Altération » fait exception à la règle : le nouveau court-métrage de 17 minutes du réalisateur Jérôme Blanquet a été tourné directement à 360°. Un tournage qui a nécessité une plateforme avec trois paires de caméras à 120°, appelées flares, pour couvrir tout l’espace. Au delà de la performance technique, Jérôme Blanquet précise les raisons de sa décision : « Il y avait beaucoup de tournage en extérieur. Et les lumières de l’hiver changent vite. J’ai préféré filmer les scènes en une fois à 360°. » Résultat : une succession de plans-séquences en immersion avec des scènes qui durent jusqu’à 4 minutes sans coupure. « La difficulté est d’avoir de bons comédiens, précise Jérôme Blanquet. Si une erreur est commise à la fin de la scène, on doit la refaire. » Le spectateur étant libre de regarder où il veut, l’acteur doit comprendre que tout son corps joue : ses bras et ses jambes autant que son visage. « C’est vraiment très proche du théâtre. » Autre contrainte imposée au comédien par les trois paires de caméras à 120° : au risque de se voir déformé, il doit veiller à rester éloigné des zones de raccord entre les images. (@science_et_vie).

01 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 1er juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Futur

x« I know kung-fu” – Apprendre en 2067. Pourra-t-on un jour apprendre à jouer du piano, à piloter un avion, à parler une langue étrangère de façon automatique et quasi instantanée, en agissant directement sur le cerveau ? En 1999, le premier volet de la trilogie Matrix (des frères Wachowski) illustrait le concept d’une façon qui allait marquer les esprits : via une prise branchée à la base de son crâne, Keanu Reeves apprenait la pratique du kung-fu en quelques secondes, évitant une démarche longue et fastidieuse (mais enrichissante), au profit d’une méthode « pousse-bouton ». Apprendre… ou plus la peine ? « Le procédé décrit dans Matrix ne me semble pas du tout théoriquement impossible », confie Giulio Ruffini, Président de Neuroelectrics, entreprise spécialisée depuis 2011 dans la neuro-stimulation électrique. « Je crois qu’il sera un jour possible d’introduire rapidement et directement des souvenirs dans un cerveau humain. Selon le modèle actuel, la mémoire est stockée via des schémas de connexions synaptiques des neurones. Il semble possible en principe de modifier ces schémas ou de remplacer des ensembles de neurones par des moyens artificiels, si l’on est capable de développer des interfaces appropriées », avance-t-il. (@inriality).

#Ville

Les tours s’élèvent dans le quartier des Batignolles. Le premier immeuble de bureaux sera inauguré fin juin ; les logements, eux, verront leurs premiers habitants arriver en janvier 2018. La partie ouest de l’immense écoquartier des Batignolles sort à son tour de terre, et, avec elle, une nouvelle salve de tours : huit « émergences » de 50 mètres dédiées à l’habitation. On est, certes, loin des 160 mètres de la tour de Renzo Piano, qui tutoiera le ciel de l’autre côté du parc Martin Luther King, poumon du quartier. Il n’empêche : cette rangée d’immeubles, hissée sur une butée de 10 mètres au-dessus des hangars de la SNCF, détonne dans le paysage haussmannien du nord-ouest de Paris. Fruit d’un travail collaboratif entre architectes, promoteurs, élus et acteurs de la ville intelligente, cette allée d’immeubles de bureaux (côté voie ferrée) et de logements (côté parc) signe aussi la dernière ligne droite du plus gros chantier d’urbanisme de la mandature. Les deux premières ayant été livrées en 2007 et 2012. Cinquante hectares d’emprise ferroviaire, un temps réservés pour les JO de 2012, avant d’être reconvertis en 3.400 logements (dont 50 % de logements sociaux) accueillant 7.500 habitants, des commerces, des équipements, et 141.000 mètres carrés de bureaux. A la clef 12.700 emplois. Pour l’heure, outre les juristes, des assureurs s’installent même si les aménageurs ne veulent donner aucune coloration professionnelle au quartier. (@LesEchos).

En Ile-de-France, de plus en plus de structures courtisent les start-up. La métropole du Grand Paris – jeune structure territoriale regroupant Paris et 130 communes de son pourtour – veut faire du numérique sa marque de fabrique. « Grand Paris Métropole Tech », sa plate-forme lancée le 15 juin par son président Patrick Ollier (LR), à l’occasion du salon mondial des start-up Viva Technology 2017, vise à favoriser les rapprochements entre les jeunes pousses du numérique et les investisseurs, à l’échelle de son territoire. Or, Paris et la région Ile-de-France se sont déjà dotées, depuis quelques années, de structures d’accompagnement des start-up innovantes et de mise en relation avec les grands groupes. Bien que chacun revendique sa spécificité, des chevauchements sont néanmoins prévisibles. Maillon du schéma métropolitain d’aménagement numérique en cours d’élaboration, la plate-forme « Grand Paris Métropole Tech » repose sur une application, conçue par la start-up Vooter et téléchargeable sur un smartphone. Elle doit permettre à chaque adhérent d’être consulté sur tel ou tel sujet, et d’être informé de telle ou telle opportunité d’affaires en fonction de sa spécificité. (@LeMondefr).

Mettre l’accent sur l’intelligence collective plutôt qu’artificielle. Les nouvelles technologies peuvent-elles avoir une place dans les défis sociaux et politiques qui se posent maintenant pour les gestionnaires des grandes métropoles et ne risquent-elles pas d’entraîner encore plus d’inégalités ? Patrick Braouezec, ancien instituteur à Saint Denis, troisième ville la plus peuplée de la région Ile de France, puis maire (Front de Gauche) dans la même ville et aujourd’hui président de l’EPT (l’Etablissement Public Territorial) Plaine-Commune, un territoire francilien qui héberge de nombreuses entreprises technologiques, se veut pragmatique dans l’évolution de notre société. « Je ne suis pas certain d’avoir un avis éclairé sur le sujet, mais plutôt des interrogations et des doutes », lance Patrick Braouezec. « Comme on ne veut pas subir, on essaye de s’adapter et d’anticiper ». Constatant que les nouvelles technologies créent « une fracture numérique qui peut être synonyme de destructions massives d’emplois », il se pose la question de la notion de Smart City. « Je ne sais pas vraiment ce qui se cache derrière », affirme-t-il. (@villeintelmag).

#Numerique

Édouard Philippe vante l’e-administration : une aubaine pour les zones rurales ? « Ce que nous sommes venus voir ici, c’est comment améliorer la qualité de service offerte par une administration aux citoyens ». Tel était donc, d’après le premier ministre Édouard Philippe lui-même, le motif de son déplacement officiel en Estonie les 28 et 29 juin. Car, a-t-il lancé lors d’un point presse, « l’exemple estonien en matière d’e-administration est absolument impressionnant ». Et c’est sur cet exemple que le gouvernement entend s’appuyer. « [Les autorités] ont fait de l’Estonie un pays de référence, probablement le pays de référence », a expliqué le chef de l’exécutif. Mais pas question de décalquer les pratiques estoniennes sans tenir compte des spécificités françaises : « nous sommes venus nous en inspirer, nous sommes venus apprendre, nous ne sommes pas venus copier », a-t-il insisté. (@Numerama). A lire aussi : Edouard Philippe veut s’inspirer de l’e-administration de l’Estonie (@LesEchos).

L’Estonie, le pays le plus numérique d’Europe, est-il un modèle pour la France ? L’Estonie est probablement le pays le plus numérique d’Europe. E-citoyenneté, e-administration généralisée, open data, e-santé, formation au code dès l’école, formation des hauts fonctionnaires au design thinking… le pays qui a vu naître Skype semble avoir coché toutes les cases de la transformation numérique. Pour s’en inspirer, le Premier ministre s’y rend en voyage officiel ces 28 et 29 juin, alors que le pays va prendre la présidence du Conseil de l’Union européenne. En 2015, le think tank Renaissance Numérique avait consacré un rapport à la transformation digitale du pays. (@LUsineDigitale).

#Monnaie

Une « signature quantique » pour sécuriser les cryptomonnaies de demain. C’est un fait qui semble avéré : les cryptomonnaies joueront demain un rôle crucial dans le système financier mondial. Quelques nuages se dressent toutefois à l’horizon, à commencer par leur sécurisation lorsque la prochaine génération d’ordinateurs quantiques, dont le développement est encore embryonnaire, pourront utiliser leurs capacités de calcul sans comparaison actuelle pour les attaquer. Les cryptomonnaies reposent aujourd’hui en grande partie sur les technologies blockchain, qui assurent traçabilité, honnêteté des échanges et confiance entre utilisateurs, mais qui pourraient se montrer vulnérables face à des attaques à la force encore inconnue aujourd’hui. Une blockchain dont la sécurité est garantie grâce à un système reposant sur la cryptographie quantique a toutefois été conçue et testée avec succès pour la première fois par une équipe moscovite. C’est ce que rapporte Emerging Technology from the arXiv, plateforme couvrant les technologies apparaissant sur arXiv, l’archive en ligne de prépublications d’articles scientifiques, dans un article pour la MIT Technology Review. (@rslnmag).

#Economie

Code du travail: trois revendications de l’économie sociale et solidaire. Licenciement économique, participation aux grandes négociations… L’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) réclame aussi des changements au gouvernement. Environ 200.000 structures, 2,38 millions de salariés… Voici peu ou prou ce que pèse l’économie sociale et solidaire (ESS) en France. C’est l’Udes, l’Union des employeurs de l’ESS, qui représente le secteur, dans le cadre des consultations rue de Grenelle sur la réforme du code du travail. Voici trois grands points au sommaire de son cahier de doléances : Apprécier les difficultés économiques localement, sécuriser le recours au temps partiel et participer aux négociations nationales interprofessionnelles. (@Lentreprise).

#Entreprise

L’internet des objets fait progressivement son nid dans les entreprises. L’Internet des objets (IoT) continue de susciter un intérêt croissant de la part des entreprises françaises. Dans un post de blog, Stéphane Krawczyk, analyste chez IDC France, affirme que l’IoT prend chaque jour « un peu plus de vitesse ». « En France, ce marché a pesé 20 milliards d’euros en 2016, et atteindra 40 milliards d’euros en 2020, prédit-il. Pour l’année 2017, ce marché va croître d’environ 24%, et jusqu’en 2020, on peut miser sur une croissance annuelle moyenne de l’univers de l’IoT de l’ordre de 19%. » Surtout, d’après l’analyste, « les entreprises commencent à imaginer les bénéfices qui seront apportés par les objets connectés ». Pour lui, les principaux enjeux attendus par les sociétés sont « la connectivité (28%), la gestion des données (27%) et le hardware avec par exemple les capteurs, les passerelles ou les modules (18%) ». Toutefois, Stéphane Krawczyk souligne aussi que les projets IoT sont souvent freinés en raison « des coûts initiaux », de « la complexité du déploiement », de « la sécurité », des « coûts récurrents (notamment concernant les licences) », de la « confidentialité », ou encore « le manque de compétences pour l’analyse des données ». (@latribune).

 #Politique

MySociety, la civic Tech derrière la plateforme de Facebook pour connaître ses élus. Facebook lance mardi 27 juin un dispositif destiné à mettre en lien ses utilisateurs avec leurs élus politiques, d’après l’adresse que les membres du réseau social rentrent sur le site. Apparaissent alors les noms de ceux qui les représentent, que ce soit au niveau local, régional, national ou bien européen. La plateforme a été mise en place par une « civic tech » britannique appelée MySociety, chargée d’identifier les élus en fonction de l’adresse fournie. Le citoyen peut ainsi s’informer sur les activités parlementaires de ses représentants, ou bien entrer en contact avec eux, grâce aux liens indiqués permettant de rejoindre leur page Facebook. (@Challenges).

#Universite

Comment le numérique va bousculer les universités. Des universités « plus efficaces pour encourager l’innovation », auxquelles il convient de donner une « autonomie réelle » pour qu’elles puissent « éclairer » les « révolutions » en cours, celles du numérique ou de l’intelligence artificielle, en vue d’une meilleure « performance » économique des « nations » : c’était le discours d’Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle. Un discours que l’Institut Montaigne met en musique, dans un rapport publié ce mercredi. Il a été écrit par Gilles Babinet, « observateur de la scène numérique depuis trente ans », et Edouard Husson, vice-président de la communauté d’université Paris Sciences et Lettres (PSL). « L’université doit se moderniser », affirme Edouard Husson. « Il faut un enseignement supérieur de nouvelle génération : beaucoup moins crispé, plus ouvert sur le monde et plus « plate-formisé » », embraie Gilles Babinet pour décrire « la contamination du monde de la révolution digitale à celui de l’enseignement supérieur ». Les coauteurs parlent du « danger » de continuer au rythme actuel, « insuffisamment rapide, alors que le reste du monde transforme ses universités à grande vitesse. » Pour les auteurs du rapport, le préalable à la transformation des universités passe par leur autonomisation accrue. Le numérique est un moyen « d’aller au bout de l’autonomie » engagée il y a plus de dix ans avec la loi LRU. L’ère du digital est incompatible avec « le fonctionnement centralisé », avancent-ils. En réclamant des universités ouvertes sur leur « environnement », collectivités locales et entreprises notamment. (@LesEchos). A lire aussi : Ce que propose l’Institut Montaigne pour que l’université française ne rate pas la révolution numérique (@LeMondefr).

#Corruption

Brésil : Rosie, le robot anti-corruption. Accusé par le plus haut représentant du ministère public brésilien de « corruption passive », Michel Temer s’est expliqué mardi à la télévision. Le président brésilien a nié toute implication dans cette affaire, la qualifiant de « fiction ». Dans ce climat, quatre jeunes informaticiens brésiliens ont décidé de créer un pare-feu anticorruption, le premier robot capable d’analyser le budget et les dépenses effectives des élus… (@France24_fr).

30 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 30 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xVéhicules autonomes : 5 chiffres à connaître pour comprendre leur développement. Entre spéculations, espoirs et avancées concrètes, les véhicules autonomes fascinent par de nombreux aspects. Leur future utilisation quotidienne, ainsi que leur impact sur l’économie globale, le marché du travail et les infrastructures ne font plus aucun doute. Pour mieux comprendre ce phénomène, retour en cinq chiffres sur le développement actuel des véhicules autonomes. (@RSLNmag). Photo : Pexels CC0 License.

#Ville

Melbourne, la ville intelligente allie social et technologie. Quand on parle de ville intelligente, la première thématique qui vient à l’esprit est souvent celle de la circulation. Algorithmes et nouvelles technologies peuvent en effet avoir un usage concret et immédiat pour améliorer le transport urbain. Mais pourquoi ne pas voir plus loin ? Et faire un lien entre des transports inefficaces et la réduction de nos interactions sociales ? C’est le projet porté par le « Resilient Melbourne Citymart Challenge ». Partant du principe que 10 minutes perdues dans les transports équivalent à 10% de temps en moins avec ses proches, ils ont décidé de lier les deux problématiques. L’idée est donc de mettre en places des solutions concrètes, efficaces et rapides. De nombreuses propositions ont été mises en places. Parmi celles-ci, on trouve notamment Parachuute, une application pour smartphone permettant d’échanger des services en terme de transports. Vous devriez aller chercher votre enfant à l’école mais vous êtes coincés au travail ? Utilisez l’application pour voir si quelqu’un peut vous aider à charge de revanche. Un autre problème récurrent est celui du dernier kilomètre dans les transports. Plus on s’éloigne du centre-ville, moins le tissu de transport en commun est dense. La start-up française Navya intervient alors avec un système de bus électriques. « Tous les gouvernements investissent dans les transports publics mais personne ne peut me récupérer sur le pas de la porte et me déposer à mon métro.  Cela incite des personnes à donner la priorité à leur voiture plutôt qu’aux transports en commun » explique Henri Coron, le vice-président des ventes de l’entreprise.(@ objetconnecte01).

À Paris, la première Maison du Zéro Déchet veut sensibiliser au mouvement anti-gaspillage. Face à un nécessaire recul sur nos façons de consommer, alors que la société est prise en étau entre accumulation de biens et gaspillage, le mode de vie zéro déchet préconise de repenser notre quotidien. À partir du 1er juillet, à Paris, la première Maison du Zéro Déchet (située au 3 rue Charles Nodier, dans le XVIIIe arrondissement de Paris) accueillera un public ravi d’en savoir plus sur ce mouvement anti-gaspillage en plein essor. À l’initiative de Zero Waste France, ONG de protection de l’environnement spécialiste de la réduction des déchets, l’idée d’un tel espace est née lors du premier Festival Zero Waste, en juillet 2016. Après une campagne de financement participatif à succès, une association a été créée pour porter le projet, composée de membres de Zero Waste France, Zero Waste Paris, et d’autres associations et collectifs parisiens investis dans la réduction des déchets. (@MashableFR).

Lyon City Demain, incubateur de projets pour mieux vivre en ville. Comment, à partir d’idées simples, « remettre le citoyen au cœur de la ville » afin de la rendre plus agréable à vivre ? Tel était le sens de l’appel international à projets lancé par l’association Lyon Design, dont l’un des objectifs est la mise en valeur d’innovations pour la construction de la société de demain. Quatorze projets ont été sélectionnés en juin 2016. Leurs concepteurs – jeunes pour la plupart – ont alors reçu chacun 3 000 euros pour la réalisation d’une maquette en 3 D et la recherche de partenaires susceptibles de les accompagner dans la réalisation d’un prototype. (@LeMondefr).

#Banque

Amazon prête aux PME presque comme une banque. C’est la hantise des banques traditionnelles : le débarquement des GAFA, les Google, Apple, Facebook, Amazon, qui viendraient grignoter leurs parts de marché grâce à leur maîtrise de l’analyse des données. Les uns et les autres ont déjà tenté des incursions, notamment dans le paiement, sans succès éclatant jusqu’ici. Mais Amazon est peut-être le plus avancé, sans que cela soit encore très visible. Le géant de l’e-commerce a déjà lancé des cartes bancaires Visa gratuites, utilisables partout, même hors ligne. Il est aussi devenu un prêteur important pour certaines petites entreprises utilisant sa plateforme, Marketplace, dans le but de vendre leurs produits, et les montants ont de quoi faire pâlir d’envie plus d’une startup de la Fintech : la firme de Seattle a récemment passé le seuil des 3 milliards de dollars de prêts accordés en cumulé à plus de 20.000 PME, depuis le lancement de son programme Amazon Lending en 2011. (@latribune).

#Incubateur

Xavier Niel : Station F aura « la plus grosse concentration de start-up du monde, devant la Silicon Valley ». C’est le top départ pour Station F. Ou plutôt l’arrivée, après quatre ans de préparatifs et de travaux. Invité de France Inter, Xavier Niel a préfiguré ce que serait ce nouveau bâtiment totem de la French Tech. « Il y aura 1000 start-up, 3500 jeunes, quelques centaines de personnes pour les aider à créer et développer leur start-up. Les entreprises que l’on crée aujourd’hui, ce sont les emplois de demain. L’idée est de transformer Paris, et par extension la France et l’Europe, en l’endroit où l’on va pouvoir créer son entreprise ». Ni incubateur, ni accélérateur, Station F se veut un campus et un concentrateur de talents. « Quand on mélange, on arrive à créer des choses plus grandes. Si chacun fait son truc dans son coin sans échanger, on n’y arrive pas. Créer l’endroit où il y aura la plus grosse concentration de start-up au monde, supérieure à celle que l’on peut trouver dans la Silicon Valley, c’est attirer les regards, c’est pousser toute personne intéressée à venir participer. Il faut créer une ambiance dans ce lieu qui donnera envie aux jeunes de se lancer dans l’entrepreneuriat ». (@LUsineDigitale).

#Travail

2020 : société du travail ou de l’oisiveté ? L’économiste Nicolas Bouzou fait partie de ces intervenants de l’USI, connus pour leur franc-parler et dont le discours nage à contre courant des rumeurs ambiantes. Le directeur de l’Asterés, a pris de la hauteur pour nous livrer sans détour, une vision de la société française à horizon 2020 dont « le travail formera la colonne vertébrale ». Or, la révolution des technologies NBIC (soit le carrefour des Nanotechnologies-biotechnologies-informatiques et sciences cognitives) entraîne actuellement une mutation du travail de taille et peut être, peut-on avancer, sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Du moins parce que le monde change de peau à une vitesse bien plus vertigineuse. Surtout selon un récent sondage Odexa, si la majorité des Français sont favorables à l’accueil de l’IA et des robots au sein de la société, et que 76% d’entre eux, rêvent de la France comme d’un pays leader de l’intelligence artificielle, 2/3 des Français pensent pourtant que l’IA détruira davantage d’emplois qu’elle ne saura en créer. Cette angoisse d’un chômage conséquent, d’un « chômage technologique » n’a d’égal que le récent débat public sur le revenu universel, qui pourrait dans cette optique, conforter l’être humain dans la sphère de l’oisiveté, tandis que la robotique sera, elle, cantonnée à l’ouvrage. Alors, la société humaine de demain, sera-t-elle une société du travail ou une société oisive ? (@latelier).

#Media

Google Newsgeist ou le Bilderberg de l’info. Le Newsgeist à Copenhague le week-end dernier, c’était un peu le Bilderberg de l’info ! Deux cent dirigeants européens et nord-américains de médias en ligne, têtes chercheuses numériques, universitaires, patrons de start-ups, réunis de manière informelle par Google pour plancher, échanger, cogiter, proposer des pistes afin de contribuer à préserver un journalisme de qualité. Avec deux règles simples : agenda libre fixé sur place par les participants (« unconference ») et application de la règle dite de « Chatham House » (les échanges peuvent être rendus publics mais sans être attribués). Autant vous dire que vous connaissez déjà les thèmes qui ont été évoqués au bord de la Baltique : fake news, confiance, rôle des plateformes, monétisation, data & personnalisation, chute de la pub, millenials, nouveaux formats, VR, bots, IA, etc… Comme à chaque heure, il fallait choisir entre 8 groupes de travail différents, difficile d’avoir une vue d’ensemble. (@metamedia).

#Numerique

Cyberattaques, big data, fakes news : l’envers de la révolution numérique. Tribune : Professeur émérite au Conservatoire National des Arts et Métiers, membre de l’Académie des sciences commerciales, Jean-Paul AIMETTI est aussi l’auteur de No Data, quelle liberté dans un monde numérique?, (éd. Descartes et Cie, 2017). Nul ne saurait remettre en question les retombées positives de la révolution numérique lorsqu’il s’agit d’améliorer notre santé, de maîtriser notre consommation d’énergie ou d’optimiser nos déplacements. En contrepartie, la dictature grandissante du numérique et du big data a des conséquences alarmantes dans au moins deux domaines. Première mauvaise nouvelle: les nouveaux moyens de communication numériques amplifient de façon phénoménale la puissance et le rayon d’action de prédateurs en tout genre, individus ou groupes mal intentionnés, cyber-escrocs et organisations rêvant de domination planétaire. Seconde mauvaise nouvelle: nos libertés de pensée et d’action sont restreintes chaque jour davantage. L’avalanche matinale de mails, les publicités intrusives, les interruptions incessantes de messages ou la recherche d’informations pertinentes dans le maquis des fakes news et des faux avis laissent de moins en moins de temps à la réflexion ou à la créativité et peuvent être un frein à la productivité des entreprises. (@FigaroVox).

#Transhumanisme

Les français, plutôt favorables à l’homme augmenté. Imaginez le monde, à horizon 2023, gouverné par un appareil étatique transhumaniste qui se sert des bio et nanotechnologies pour surveiller la population et assoir son pouvoir. Des hackers opposés à l’idée d’augmentation des capacités de l’homme par la technologie font le procès des transhumanistes. C’est le scénario proposé par plusieurs cabinets d’avocats lors du Procés du Transhumanisme qui s’est tenu le 22 juin dernier à et retransmis en Facebook live, suivi par près de 120.000 personnes. La question soulevée lors des débats était donc de savoir si le projet d’augmentation des capacités de l’homme par la technologie dessinait un futur souhaitable pour l’humanité. Car si l’homme a de tout temps voulu être Dieu, omniscient, omnipotent et surpuissant, le projet transhumaniste pourrait aussi dessiner, en l’état actuel des choses, un modèle de société mathématique et froid, laissant aux géants économiques, ceux-là mêmes qui inventent les technologies de demain, tout pouvoir sur nos vies et sur nos corps. Comme l’IA, la question du bio-hacking et de l’homme augmenté est une question sensible tant elle peut produire le meilleur et le pire. Pourtant, ce n’est que le meilleur que le public a retenu à la fin du procès puisque toutes les personnes présentes ont voté en faveur de l’homme augmenté. Alors, demain seront nous tous transhumain ? C’est en tout cas le souhait, selon un sondage Swiss Life, de 72% de la population française, pour qui le transhumanisme est une bonne chose. Espérons cependant qu’il parvienne à nous rendre plus humains. Car comme le disait très justement Franz Kafka, « Détruis-toi pour te connaître. Construis-toi pour te surprendre. L’important n’est pas d’être. Mais de devenir». (@latelier).

#ScienceFiction

L’enfant de Thérapie. En juin et juillet, Usbek & Rica publie quatre articles et deux nouvelles de science-fiction de la revue Visions solidaires pour demain, en vente en librairie depuis avril 2017. Éditée par la Fondation Cognacq-Jay, cette revue explore et réfléchit au futur de la solidarité sociale. Sa source, mise à jour chaque semaine, est une « base de connaissance pour l’invention sociale et solidaire », riche de nombreux sujets de réflexion et de reportages vidéo ou photo dans le monde entier : solidarum.org. Vincent Borel est l’auteur de huit romans, parmi lesquels Antoine et Isabelle 
et Richard W. (2010 et 2013, Sabine Wespieser Éditeur). Son tout dernier livre, Fraternels, sorti pour la rentrée littéraire de septembre 2016 chez le même éditeur, met en scène la fable d’un avenir proche dont la clé serait une solidarité entre tous les décalés du monde. (@usbeketrica).

29 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 29 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Media

xMédias traditionnels et numériques : portrait de famille recomposée. Par Lorraine Poupon, France Télévisions, Direction de la Prospective. Dans un contexte de crise de confiance, soupçonnés d’être porteurs d’un message orienté et biaisé, les médias semblent être devenus leur propre sujet de prédilection en 2017. Entre opportunité de développement de nouveaux modèles et menace avec la remise en cause d’anciens, le rapport annuel du Reuters Institute avec ses 70 000 personnes interrogées dans une trentaine de pays dresse un bilan contrasté loin du champ de bataille habituellement décrit. (@metamedia).

#Incubateur

Station F : ce qu’il faut savoir du campus de start-up géant inauguré jeudi 29 juin.’est un projet majeur pour l’écosystème start-up en France. Station F, le plus gros campus de start-up au monde ouvrira ses portes le 1er juillet prochain, après 3 ans de travaux. A l’origine du projet, Xavier Niel y aura investi 250 millions d’euros, sur ses deniers personnels. Avec des coûts de fonctionnement estimés entre 7 et 8 millions d’euros par an, l’ambition finale de Station F n’est pas la rentabilité à tout prix. L’objectif du projet est donc avant tout de soutenir l’écosystème start-up français, et de lui permettre de s’ouvrir à l’international. Au total, plus de 3 000 postes de travail seront mis à disposition des start-up, de même qu’une soixantaine de salles de réunion, un auditorium, un fablab, un pop-up store, etc. Avec 8 espaces dédiés à l’événementiel, les résidents de Station F se trouveront au coeur de l’écosystème innovant. Le bâtiment est divisé en trois grands espaces: la zone Share, pour travailler, la zone Create, pour échanger, et enfin la zone Chill, pour se détendre et se restaurer. Cette dernière sera ouverte au public. (@frenchweb).

Station F, un mini-écosystème d’innovation dans la villeLa French Tech a son vaisseau amiral. Ce jeudi 29 juin, le président de la République, Emmanuel Macron, inaugurera Station F, le plus grand campus de startups au monde. Un espace à 250 millions d’euros pensé par Xavier Niel (qui le finance sur fonds propres) et sa directrice Roxanne Varza, comme un véritable « écosystème à l’intérieur de l’écosystème ». « L’idée est que les startups puissent trouver à Station F tout ce dont elles ont besoin : des programmes d’incubation et d’accélération, des bureaux, un réseau, des experts, l’accès à des investisseurs, à la French Tech ou encore à Bpifrance », expliquait Roxanne Varza, dans une interview exclusive à La Tribune en février dernier. Ainsi, Station F s’étale sur 34.000 mètres carrés dans le 13e arrondissement de Paris, à la place de l’ancienne Halle Freycinet, une gare de fret à l’abandon classée au titre des Monuments historiques. Le campus abritera plus de 1.000 startups, mais aussi au moins 25 programmes, dans tous les domaines de la tech, de l’automobile à la santé, en passant par les industries créatives, le hardware, l’intelligence artificielle ou encore la FoodTech. A lire aussi : Station F ouvre ses portes : l’immense campus en 5 chiffres-clés (@latribune).

#Entreprise

Consultante ou startuppeuse, elle a choisi ! Créé par Capgemini Consulting, le programme « Vice Versa » permet aux collaborateurs de se frotter plusieurs semaines à l’écosystème d’une start-up. Laurane Bourgoint revient sur son immersion chez Supermood. Aussi pétillante qu’une bulle de champagne grand cru, elle est l’ambassadrice idéale pour donner corps au programme « Vice Versa ». Laurane Bourgoint, 29 ans, consultante senior Business Technology & Innovation chez Capgemini Consulting, a participé à ce dispositif d’immersion dans une entreprise 100 % digitale. Créé par le cabinet de conseil et lancé il y a un an, « Vice Versa » mise sur l’interaction avec les start-up. Une façon d’acculturer encore davantage les équipes au numérique pour leur permettre de mieux accompagner les clients dans leur transformation . A ce jour, une quinzaine de « Capgeminiens » ont vécu une expérience, de quelques jours à plusieurs semaines, au sein d’une jeune pousse. Laurane nous raconte sa propre « tranche de vie ». (@EchosBusiness).

#Ville

Carlos Moreno – La ville intelligente : fantasme ou réalité ? Dans une société de plus en plus connectée, l’idée d’une « smart city » ou ville intelligente fait son chemin. Les nouvelles technologies nous permettront-elles vraiment de mieux vivre dans la ville de demain ? Contribuent-elles à créer ou détruire du lien social et citoyen ? Dans une société de plus en plus connectée, les nouvelles technologies ont révolutionné nos vies quotidiennes tout en questionnant notre manière de vivre. Que ce soit pour mieux gérer les consommations d’eau et d’énergie, pour optimiser les déplacements ou pour favoriser l’autonomie des personnes fragiles, collectivités comme particuliers investissent dans des solutions qui rendent la ville plus intelligente. Dans la « smart city » (ville intelligente) de demain, il sera possible de suivre sa consommation d’énergie à distance grâce à son smartphone, manger local grâce aux potagers urbains collectifs ou encore mieux se repérer en ville grâce à la réalité augmentée. Mais pour séduisante qu’elle soit, la « smart city » soulève des questions. Le développement des services connectés ne risque-t-il pas d’aggraver la fracture numérique ? Doit-on laisser les algorithmes décider de la meilleure façon de gérer le territoire ? Finalement, les nouvelles technologies nous permettront-elles vraiment de mieux vivre demain ? Contribuent-elles, ou non, à créer du lien social et citoyen ? (@franceculture).

#MediaSocial

Plus d’un quart de la population mondiale est connectée à Facebook. Sur les 7,6 milliards d’êtres humains que comptent aujourd’hui la planète , deux milliards se connectent au moins une fois par mois à Facebook, a annoncé Mark Zuckerberg ce mardi 28 juin. « Depuis ce matin, la communauté Facebook compte officiellement deux milliards de personnes ! Nous faisons des progrès pour connecter le monde, et maintenant, rendons le monde plus proche », s’est-il félicité sur sa page officielle sur le réseau social. « Je suis honoré de faire ce voyage avec vous ». « Il y a plus d’un milliard de personnes qui utilisent les groupes Facebook, plus de 175 millions qui partagent la fonction « j’adore » et plus de 800 millions qui « aiment » quelque chose sur Facebook chaque mois », a détaillé le groupe californien dans un communiqué. En France, d’après les derniers chiffres datant de novembre 2016, le réseau de Mark Zuckerberg compte 30 millions d’utilisateurs actifs, soit un peu moins de la moitié de la population. (@LesEchos).

#Transport

Uber et Travis Kalanick : les leçons d’une démission. Par Hamid Bouchikhi, professeur à l’Essec. Si tout ce qu’on raconte sur la personnalité et les comportements de Travis Kalanick est vrai, son cas relèverait davantage de la psychiatrie que de la recherche en management. La surmédiatisation planétaire de sa démission de la direction générale d’Uber nous rappelle que l’impétueux et provocateur co-fondateur de la start-up de réservation de voiture avec chauffeur (en 2009) est un cas particulier d’un phénomène hélas très courant en entrepreneuriat. On se rappelle encore comment Steve Jobs a été contraint de quitter Apple pour des motifs assez proches de ceux qui ont entraîné le départ de Travis Kalanick. Plus près de nous, les co-fondateurs du groupe Accor ont dû lâcher, en 1996, le pilotage d’un empire qu’ils ont mis des décennies à bâtir. De même, Guy Dejouany, qui sans l’avoir fondée, a fait de la Compagnie Générale des Eaux un leader mondial diversifié, s’est trouvé en 1996 aussi contraint à en céder les rênes. (@LesEchos).

#Ecole

Contre l’usage du smartphone en classe, une école chinoise explose des téléphones au marteau. Face à l’usage interdit des smartphones en classe, certains établissements sanctionnent en excluant temporairement les élèves concernés de classe. D’autres convoquent les parents et la plupart confisquent temporairement les appareils. Puis il y a cette école chinoise, où l’on a choisi d’opter pour une solution bien plus radicale : détruire littéralement les téléphones portables… au marteau. Dans la ville de Guiyang, située dans la province de Guizhou dans le sud de la Chine, les autorités d’un collège confisquent les téléphones avant de les démolir en public. Dans un premier temps, les appareils sont trempés dans de l’eau. Puis, le téléphone est défoncé au marteau, au nez et à la barbe de tous les écoliers spécialement invités à s’asseoir à l’extérieur pour contempler le spectacle. Dans une vidéo partagée sur Twitter, jeudi 22 juin, un professeur accroupi s’obstine à plier en deux plusieurs smartphones après les avoir éclatés au marteau.(@MashableFR).

#Technologie

De Grégory à l’archéologie : comment les technologies sont conservatrices. Partons d’un fait divers et l’un des plus retentissants et des plus troublants que la France ait connu : le meurtre du petit Grégory. Vous avez sans doute suivi l’audition de deux membres de la famille, 27 ans après les faits. Peut-être avez-vous entendu aussi que cela avait été permis notamment par un logiciel utilisé par la Gendarmerie, un logiciel d’aide à l’enquête criminelle qui porte le nom d’ANACRIM (ou aussi ANB). Ce logiciel, qui appartient aujourd’hui par IBM est utilisé depuis une dizaine d’années par la gendarmerie, qui compte du personnel spécialement formé à son usage. L’idée principale est suppléer l’incapacité de l’être humain à mémoriser, assimiler et mettre en lien un trop grand nombre d’informations. Ainsi d’un dossier judiciaire qui compte des milliers pages, met en cause de nombreuses personnes, qui donnent des versions différentes de même faits (et des versions qui changent). Une fois la lecture terminée, le début est oublié. Anacrim – reposant sur la théories des graphes – permet d’entrer des données, de les visualiser, et de pointer l’attention sur un temps, un lieu ou une personne, de faire apparaître des liens, des incohérences ou des contradictions. C’est donc, le Big data au service de l’enquête. (@franceculture).

#ViePrivee

Les Français se disent plus prudents avec leurs données personnelles sur Internet. Les internautes français sont loin d’avoir renoncé à protéger leur vie privée en ligne : c’est ce que vient de rappeler une étude publiée vendredi 23 juin par la chaire valeurs et politiques des informations personnelles de l’Institut Mines-Télécom avec Médiamétrie. Plus de 2 000 internautes de plus de 15 ans, représentatifs des internautes français et sélectionnés par la méthode des quotas, ont été interrogés. Plus de la moitié d’entre eux se disent « plus vigilants » sur Internet que « par rapport aux années précédentes ». Ainsi, parmi eux, 61 % refusent désormais de partager leur géolocalisation, 59 % effacent les traces de leur navigation, et un peu moins de la moitié modifient les paramètres de confidentialité de leurs comptes sur les réseaux sociaux. L’étude confirme aussi une observation faite de longue date par les sociologues : la vie privée sur Internet est une question de contexte. Les internautes se refusent à partager auprès de certains acteurs des informations qu’ils divulguent sans difficulté à d’autres : les données très personnelles comme la copie de leur pièce d’identité, leurs coordonnées bancaires ou les informations de santé ne sont pas partagées sur les réseaux sociaux, tandis qu’ils rechignent à voir leur liste d’amis et leurs messages postés sur Internet partagés avec les services de l’Etat. (@pixelsfr).

#ScienceFiction

Design fiction : que faire des imaginaires de la culture populaire ? Cet été, Usbek & Rica publie une série d’articles sur le design fiction, co-écrite par Nicolas Minvielle et Olivier Wathelet, co-auteurs du livre Jouer avec les futurs, ou comment utiliser le design fiction pour faire pivoter votre entreprise (Pearson, 2016). Après avoir mis en garde les néophytes face à la tentation de l’esthétisme vain, les deux auteurs réaffirment la nécessité d’éviter les lieux communs de la fiction, qu’il s’agit davantage de questionner pour leur capacité à révéler quels sont les fantasmes et les peurs qui parcourent notre époque. (@usbeketrica).

#Cinema

Le conservatisme du cinéma français n’arrêtera pas Netflix. Nicolas Bouzou, économiste, directeur et fondateur d’Asterès. Face à Netflix, il n’est pas absurde que la France veuille protéger son cinéma et ses créations artistiques. Seulement, le raidissement anti-innovation est inefficace voire contre-productif. (@LesEchos).

Netflix : « Nous finirons par arriver à la sortie simultanée des films en salle et sur Internet » On l’a compris, Netflix n’a pas envie d’attendre trois ans après la sortie en salles de ses films pour les montrer aux abonnés de son service. Pour pouvoir en réserver la primeur à ses clients, le leader américain de la vidéo à la demande par abonnement n’avait pas prévu que ses deux œuvres présentées au Festival de Cannes soient visibles sur grand écran. Mais Netflix infléchirait-il sa position si cette loi française « unique au monde » venait à évoluer, comme le proposent les professionnels et le gouvernement du président Emmanuel Macron ? Non, l’entreprise américaine ne serait pas ouverte à la négociation, sauf si le délai de trente-six mois était réduit à zéro jour, explique son PDG Reed Hastings, de passage à Paris jeudi 15 juin. (@LeMondefr).

28 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 28 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cyberattaque

xDirect. Cyberattaque mondiale : selon Microsoft, la vague d’attaques utilise notamment une faille de Windows. La propagation rapide de cette campagne de « cyberextorsion » illustre une nouvelle fois la vulnérabilité de certaines entreprises ou institutions à ce type d’attaques. Plusieurs spécialistes en cybersécurité affirment que le virus responsable, Petrwrap, est une version modifiée du ransomware Petya qui avait frappé l’an dernier. La société russe de cybersécurité Kaspersky assure, elle, qu’il s’agit « d’un nouveau ransomware, qui n’a jamais été vu jusqu’ici ». Selon Microsoft, la cyberattaque mondiale lancée hier soir « utilise plusieurs techniques pour se propager ». Elle profite notamment d’une faille de Windows pour laquelle le groupe avait déjà diffusé un correctif. a lire aussi : Ce que l’on sait (et ce que l’on ne sait pas) sur la nouvelle cyberattaque mondiale (@franceinfo).

« On est face à une menace qui n’est pas près de s’arrêter parce qu’elle est très lucrative ». En Ukraine, en Russie et au-delà… Chez le géant danois du transport maritime Maersk, chez le groupe français de matériaux de construction Saint-Gobain… Une nouvelle cyberattaque mondiale se propage à la surface du globe, mardi 27 juin. Un mois et demi après le virus WannaCry qui avait contaminé des centaines de milliers d’ordinateurs, un nouveau rançongiciel (ransomware en anglais) bloque les terminaux informatiques, exigeant le versement d’une rançon pour les débloquer. Le logiciel pirate serait Petrwrap, une version modifiée de Petya, qui avait déjà sévi il y a un an. Pour tirer les premiers enseignements de cette nouvelle attaque informatique massive, franceinfo a interrogé Gérôme Billois, expert en cybersécurité chez Wavestone. (@franceinfo).

Le parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance après la cyberattaque mondiale qui touche plusieurs multinationales, mardi 27 juin. Cette enquête a été ouverte pour « accès et maintien frauduleux dans des systèmes de traitement automatisé de données », « entrave au fonctionnement » de ces systèmes, « extorsions et tentatives d’extorsions ». Les premiers dysfonctionnements sont apparus en Ukraine où des banques, des entreprises, et même le réseau informatique du gouvernement ont été touchés. L’attaque s’est ensuite propagée dans plusieurs pays d’Europe. (@franceinfo).

Cinq questions sur la cyberattaque mondiale qui touche plusieurs grandes entreprises. C’est la deuxième fois qu’une attaque d’une telle ampleur se produit en deux mois. Une cyberattaque simultanée a affecté des entreprises du monde entier, mardi 27 juin. Les premiers dysfonctionnements sont apparus en Ukraine où des banques, des entreprises, des compagnies d’Etat et même le réseau informatique du gouvernement ont été touchés. Mais d’autres entreprises en Europe, à l’image de Saint-Gobain, ont aussi été touchées dans l’après-midi. Le 12 mai dernier, plusieurs dizaines de sociétés avaient été affectées par le virus Wannacry dans une centaine de pays. (@franceinfo).

Cyberattaque mondiale : quels sont les pays touchés ? Une entreprise pétrolière, une banque, un site gouvernemental… La cyberattaque du mardi 27 juin a bloqué des terminaux informatiques dans le monde entier. Ce rançongiciel (ramsonware en anglais), exige le versement d’une rançon en échange du débloquage des ordinateurs. Les ransomwares sont des virus qui se déploient par le biais d’un logiciel malveillant, installé à l’insu de l’utilisateur. Ce virus chiffre les données de l’ordinateur et bloque l’accès à des fichiers. Il demande ensuite à sa victime de payer pour rendre les données à nouveau lisibles ou débloquer certaines fonctionnalités de l’ordinateur. (@franceinfo).

Cyberattaques : il existe « une forme de sous-investissement » dans beaucoup d’entreprises. Après la cyberattaque mondiale qui a visé, mardi 27 juin, de grandes entreprises et des services publics dans plusieurs pays (Russie, et États-Unis en tête), Gérôme Billois, expert en cybersécurité pour le canibet Wavestone, a estimé qu’on « n’est pas à l’abri de voir des campagnes d’attaques comme cela dans l’année ». Selon l’expert, ce type d’attaque montre qu’il existe « une course contre la montre entre les cybercriminels, les entreprises, les autorités », alors même qu’il y a, selon lui, « une forme de sous-investissement sur la cybersécurité dans beaucoup d’entreprises ». (@franceinfo).

#Sante

Ces start-up qui veulent bidouiller le cerveau: les autres. Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. Nous allons terminer la petite série d’article sur le bidouillage du cerveau après avoir passé en revue les deux grandes start-up du domaine : Neuralink d’Elon Musk et OpnWatr de Mary Lou Jepsen. Ces deux sociétés bien visibles ne sont pas seules sur le créneau. Il s’agit par exemple des casques de Muse, Emotiv, Neurosky, Halo Neurosciences ou des Français Dreem et aussi de Mensia Tech qui développe des solutions pour l’hyperactivité enfantine avec une technologie issue de l’INRIA, du projet Brain Machine Interface. Ces systèmes exploitent une boucle de rétroaction sur le cerveau utilisant les sens traditionnels. Ils peuvent notamment s’appuyer sur des briques logicielles telles que OpenVIBE, développée par l’INRIA, qui permettent d’interpréter les ondes cérébrales pour générer ensuite des mécanismes de neurofeeback. (@frenchweb).

#Drone

Cet été, à partir du 14 juillet, trois drones Helper feront leur apparition dans trois stations balnéaires de la région Nouvelle-Aquitaine : à Biscarrosse, Lacanau et Messanges. Ces vingt dernières années, l’océan atlantique a causé la mort d’une centaine de personnes sur la côte française. L’ambitieux objectif des inventeurs de ce petit « secouriste volant » est ainsi de venir en aide aux sauveteurs en leur permettant de gagner en rapidité et en efficacité. (@latribune).

#Entreprise

Entreprises : comment maîtriser l’art de la métamorphose digitale ? L’importance de la transformation digitale semble actée pour toutes les entreprises. Néanmoins, la mettre en place n’est pas toujours chose aisée. Pour y parvenir, deux fondamentaux s’imposent : l’expérience client et l’analyse de données. Les entreprises doivent devenir « apprenantes », agiles et changer l’échelle de leur utilisation du numérique. (@LesClesDeDemain).

#Commerce

Amazon veut déployer des robots dans les entrepôts de ses « nouveaux » supermarchés.C’est une annonce qui suscite déjà des craintes. Dix jours après l’officialisation du rachat de Whole Foods Markets pour 13,7 milliards de dollars, Amazon a indiqué qu’il allait avoir recours à des robots dans les entrepôts de l’immense chaîne de supermarchés bios américaine. Lors d’un discours adressé à ses employés, le directeur exécutif de Whole Foods John Mackey a déclaré : « Nous allons rejoindre une compagnie qui est visionnaire. Je pense que nous allons apporter beaucoup d’innovations dans nos magasins. Je pense que nous allons voir beaucoup de technologie. Je pense que nous allons voir Whole Foods Market évoluer de manière considérable ». (@latribune).

#Banque

Comment l’intelligence artificielle va changer la façon dont les Français utilisent leurs banques. Les grandes banques françaises, installées depuis des décennies sur leur fonds de commerce, sont aujourd’hui attaquées par des start-ups innovantes. Les atouts de ces start-ups : elles se concentrent sur des niches. Et elles font appel à l’intelligence artificielle (IA). Certaines de ces Fintechs se consacrent aux systèmes de paiement. D’autres aux prêts entre particuliers. D’autres encore aux transferts de devises. Les innovations ne cessent de se multiplier dans le secteur, pour offrir aux consommateurs des services à forte valeur ajoutée. Les banques traditionnelles ont rapidement pris conscience de l’impact de ces technologies, en particulier dans la relation client. Elles réagissent à cette offensive en faisant, elles aussi, appel à l’Intelligence Artificielle. (@LeHuffPost).

#Ville

La Smart city de demain doit s’engager. Les grands défis de l’urbanisme du 21ème siècle, reviennent aussi à rompre avec les cloisonnements imposés depuis des siècles, les ségrégations implicites ou explicites, et faire en sorte que la ville soit un lieu de mouvement et d’intégration. La Smart City porte la promesse d’une meilleure inclusion des citoyens dans la ville, géographiquement mais aussi politiquement. Les logiques urbaines sont aussi le miroir de notre organisation sociale et de ses paradigmes. Les métropoles envahies par la publicité et les caméras de surveillances témoignent d’un monde post-moderne où le capitalisme s’est implanté partout, où nos données sont en permanence aspirées par des capteurs de plus en plus omniprésents et où finalement les citoyens sont dépossédés de leurs libertés d’action et de mouvement, alors même que les réseaux de transports se développent de manière exponentielle. Mais elles témoignent aussi d’une créativité sans pareil, d’un dynamisme entrepreneurial et d’un rayonnement social qu’il convient d’appuyer. C’est pourquoi aujourd’hui, les penseurs de ce qu’on a usage d’appeler la ville intelligente, cherchent une meilleure inclusion du citoyen dans la ville. Au travers des Civic Tech et des initiatives à portée sociale dans la ville, l’urbanisme contemporain, allié aux nouvelles technologies et aux municipalités, entend non plus connecter, mais reconnecter l’homme dans la ville, privilégier les interactions et le lien social. (@latelier).

#Politique

« 24 heures de bonheur » : la pauvreté à l’Assemblée en réalité virtuelle. C’est un cadeau de rentrée parlementaire pas comme les autres. Le Secours Catholique a fait parvenir aux 577 élus un cardboard (ces lunettes en carton pour voir des vidéos en 3D), accompagné d’une invitation à visionner un petit film de près de 4 minutes, intitulé « 24 heures de bonheur ». Cette vidéo en 360° dépeint le chemin de croix quotidien d’Isabelle, une mère célibataire qui multiplie les petits boulots pour essayer de subvenir au besoin de son fils. « J’ai ressenti comme un coup de poing au ventre après avoir vu le film. On a vraiment l’impression d’être au cœur de la vie et d’être comme un compagnon de route de cet enfant et de sa mère », assure à France 24 Dominique Potier, député socialiste de Meurthe-et-Moselle qui a parrainé l’initiative du Secours Catholique. (@FRANCE24). A lire aussi : Les députés immergés dans le quotidien d’une mère défavorisée grâce à la réalité virtuelle (@MadameFigaro).

#Journalisme

Le robot journaliste Quakebot annonce un séisme et crée la panique. Si même les robots donnent dans la fake news… Celui-ci a reçu une fausse information et n’a pas su, comme un vrai reporter, la vérifier. Il a suffi d’une petite erreur de date, qu’un humain aurait sans doute repérée. Mercredi 22 juin 2017, des milliers de Californiens ont tremblé à la nouvelle du séisme : une secousse d’une magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter. La viralité « twitteresque » est une grande productrice de psychoses collectives, mais elle a besoin d’une étincelle. Elle a été produite par un article du pourtant très sérieux Los Angeles Times, journal légendaire aux 44 prix Pulitzer. Un article écrit… par un robot-journaliste. (@Sciences_Avenir).

27 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 27 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

xLégende image. Street Art‏ @GoogleStreetArt, publié sur Twitter le 26 juin. New Street Art by Manomatic found in Bogota Columbia #art #arte #streetart

#MediaSocial

Facebook veut lancer des programmes télé exclusifs. Après les programmes estampillés Amazon, Netflix et Hulu, les internautes pourront bientôt découvrir les séries de Facebook. Selon le « Wall Street Journal », le réseau social discuterait avec des studios et agences artistiques de Hollywood afin de proposer à ses utilisateurs un ou plusieurs programmes de télévision à la fin de l’été. Facebook ne compte pas lésiner sur les moyens, puisqu’il serait prêt à financer jusqu’à 3 millions de dollars par épisode pour ses contenus exclusifs, soit le haut de la fourchette pour les émissions et séries diffusées sur le câble aux Etats-Unis. Selon le quotidien américain, l’entreprise envisage de proposer deux types de format, l’un d’environ 10 minutes, et l’autre de 30 minutes au plus, tous deux comportant de la publicité. La cible serait principalement la population des Millennials (nés entre 1980 et 2000), en particulier la tranche 17-30 ans, avec des programmes dans l’esprit de la série « Pretty Little Liars », qui raconte l’histoire de cinq jeunes femmes. Les programmes pour enfants et jeunes adolescents, ainsi que les émissions politiques, les contenus jugés grossiers ou comportant trop de scènes de nu seraient proscrits. Facebook pourrait en revanche reprendre des séries tombées en disgrâce, comme « Loosely Exactly Nicole », un feuilleton sur Hollywood diffusé sur MTV et annulé après une saison faute de succès. « Nous travaillons avec un petit groupe de partenaires et de créateurs qui conçoivent des programmes autour desquels il est possible de bâtir une communauté, qu’il s’agisse de sport, de comédie, de télé-réalité ou de jeux », a confirmé Nick Grudin, responsable des partenariats média pour Facebook. (@LesEchos).

#Entreprise

Social : À Jaux (Oise), Delbard expérimente le magasin sans directeur. La jardinerie a été prise en main, depuis un an, par les dix-huit salariés. Un magasin qui se réinvente au travers de leurs décisions collégiales. Le dernier directeur de la Jardinerie Delbard a quitté l’enseigne, en juin 2016. Plutôt que de recruter son remplacement, les nouveaux acquéreurs mettent au défi les dix-huit collaborateurs du magasin de se lancer dans une aventure : l’entreprise libérée. L’emballement n’est pas immédiat pour une majorité des salariés. « C’était comme ouvrir la cage d’un oiseau qui n’a jamais connu la liberté et qui préfère rester sur son perchoir, là où il a à boire et à manger, philosophe-t-il.  Avant, on pouvait se cacher derrière notre petit doigt. Le directeur, c’était le paratonnerre. En cas d’erreur, ça tombait sur lui. » (@courrierpicard).

Google, Facebook, Apple : quand l’entreprise devient une véritable « ville dans la ville ». Les géants de la tech rivalisent d’inventivité pour transformer leurs sièges sociaux en « villes dans la ville », ultramodernes et dotées de toutes les infrastructures d’une cité. L’objectif : stimuler l’innovation en créant les meilleures conditions de travail pour les employés, quitte à totalement casser les frontières entre vie professionnelle et vie privée. Zoom sur les « campus » de Facebook, Apple et Google, qui vient d’obtenir l’autorisation de remodeler totalement le centre-ville de San Jose. Une première. (@latribune).

#Incubateur

Dix chiffres à connaître sur Station F, le plus gros campus de start-up au monde. L’inauguration de Station F, le plus gros campus de start-up au monde, aura lieu jeudi 29 juin à partir de 19h30 en présence du Présidant Emmanuel Macron. Les premières start-up s’installeront dans les locaux réhabilités de la halle Freyssinet à partir du 1er juillet. Focus sur 10 chiffres à connaître sur ce projet d’envergure pour l’écosystème start-up français comme : 21 programmes d’accélération s’y côtoieront, dont 10 programmes internationaux ; 250 millions d’euros est le montant investi par Xavier Niel dans ce projet ; Au total, 1 000 start-up devraient être accueillies sur place ; 28 ans : c’est l’âge moyen de l’équipe qui anime le lieu. A lire aussi : Quatre start-up incubées à Station F. (@frenchweb).

#Ville

Le prochain CES de Las Vegas mettra le focus sur la Smart City. Salon consacré à l’innovation technologique en électronique grand public, le Consumer Electronics Show (CES), qui se déroule chaque année à Las Vegas a pour habitude de se focaliser sur les ordinateurs, smartphones, réalité virtuelle et équipements connectés. Pour l’édition 2018 qui aura lieu du 9 au 12 janvier, l’incontournable salon souhaite attirer l’attention sur la façon dont l’Internet des objets (IoT) façonnera les villes dans lesquelles nous vivons. (@villeintelmag).

Et si l’avenir des villes moyennes était collaboratif ? Les villes moyennes sont revenues dans le débat public pendant la campagne présidentielle, avec l’alerte de collectivités, experts et citoyens sur l’urgence de lutter contre la dévitalisation de leurs centres. En parallèle, la question de la fracture territoriale ne cesse d’être mise en avant par des parutions chocs de géographes et de journalistes. D’où l’intérêt de se demander quel nouveau modèle de développement peut émerger pour ces territoires, en lien avec la transformation des usages par l’économie numérique et collaborative. Face à une crise de l’attractivité, les villes moyennes se tournent de plus en plus vers leurs richesses intérieures en privilégiant l’entrepreneuriat et la formation – c’est le cas, par exemple, des fabriques Simplon – pour accélérer la transition numérique des entreprises et créer de l’emploi. Pourtant, la concurrence accrue par la métropolisation freine la rétention des talents et des activités au sein des villes moyennes. (@ClubTechniCites).

#Politique

Facebook va aider les Français à s’informer sur leurs élus. Facebook lance mardi 27 juin un dispositif pour aider ses utilisateurs en France à s’informer sur leurs élus, en association avec un organisme de «civic tech», a annoncé le réseau social. Les utilisateurs du réseau en France recevront une notification, qui leur proposera d’accéder à une page pour identifier leurs élus au niveau local, régional, national et européen, précise Facebook dans un communiqué. Les utilisateurs devront indiquer leur adresse (qu’ils pourront modifier ou supprimer par la suite), et verront alors s’afficher une liste incluant leurs élus (maire, député, sénateur, président de région, président de la République, députés européens) ainsi que le Premier ministre, avec pour chacun le nom, le parti et la page Facebook si elle existe. Ils pourront alors, s’ils le désirent, suivre l’activité de leurs élus actifs sur le réseau social, ou un thème politique en particulier. (@libe).

#Europe

Bruxelles inflige une amende record de 2,42 milliards d’euros à Google. Google a beau aimer occuper les sommets, c’est un record dont il se serait bien passé. Mardi, la Commission européenne a infligé au mastodonte américain une amende de 2,42 milliards d’euros pour abus de position dominante dans l’affaire de son comparateur de prix, « Google Shopping », qui l’oppose à Bruxelles depuis plus de sept ans. Un record : jusqu’ici, l’amende la plus lourde infligée par le gendarme européen de la concurrence, à Intel en 2009, était de 1,06 milliard. Ce montant se justifie par « l’ampleur et la durée » de l’abus, en cours depuis 2008, a indiqué la Commissaire à la Concurrence,Margreth Vestager, alors que Google Shopping est présent dans 13 pays de l’UE regroupant plus de 400 millions de citoyens. L’exécutif européen donne 90 jours à Google pour corriger le tir. A défaut, le groupe s’exposerait à une astreinte quotidienne pouvant atteindre 5% du chiffre d’affaires quotidien moyen d’Alphabet (246 millions de dollars), sa maison mère. Google dit « étudier un futur appel », très probable, de la décision. (@LesEchos).

#Futur

En 2050, la France sera très différente. Beaucoup plus de monde, une population vieillissante, des températures plus chaudes : Brut s’est amusé à compiler quelques faits sur la situation du monde de demain. (@franceinfo).

#Librairie

Le Syndicat de la Librairie française (SLF) a lancé dimanche 25 juin lors des quatrièmes rencontres nationales de la librairie à La Rochelle une plateforme de recherche de livres sur Internet, librairiesindependantes.com. La France compte 3.200 librairies indépendantes et ce site fédère les fonds de 700 libraires indépendants et doit permettre de renforcer leur présence sur le Web. C’est un site ombrelle. Il ne vend rien. « C’est comme pour les billets d’avion. Il existe des sites internet qui regroupent toutes les offres du marché et qui redirigent ensuite vers les sites marchands. Librairiesindependantes.com fonctionne de la même manière », a précisé le Délégué général du syndicat. Les lecteurs pourront ainsi, en quelques clics, savoir où trouver le livre, le commander, le retirer près de chez eux ou se le faire livrer à domicile. Les libraires non affiliés sont invités à les rejoindre. (@Challenges).

#Connaissance

Organiser des ateliers de transmission de connaissances sous forme de troc. C’est le créneau de Trade School. Né à New-York, le concept débarque à Toulouse. « Il n’y a pas d’échange monétaire ! Pas de hiérarchie de savoirs ! Tout le monde peut être un jour animateur et un autre jour participant ». explique Mundhi-Ling Gunawan, co-fondatrice de Trade School Toulouse. A lire le blog Tout ce qui buzz sur @France3MidiPy.

#SerieTV

Facebook serait en discussion avec Hollywood pour produire des séries. Regarder des séries sur Facebook ? Cela devrait bientôt être possible. Le réseau social souhaiterait lancer des programmes originaux d’ici cet été, selon le Wall Street Journal. Des rumeurs circulaient depuis mi-décembre. Le géant américain serait actuellement en discussion avec des studios de production hollywoodiens afin de réaliser des séries et des émissions. Deux formats seraient étudiés : des épisodes courts de 10 minutes – rapides à regarder et donc, adaptés au web et au mobile – et des épisodes de 30 minutes. Avec ce nouveau projet, Facebook cible les 13-34 ans – et plus particulièrement les 17-30 ans. Conséquence : l’entreprise de Mark Zuckerberg devrait se concentrer sur des programmes accessibles à tous. Elle dit vouloir éviter les émissions politiques et les scènes de nus, selon le Wall Street Journal. Facebook s’intéresserait à des programmes dans la lignée de « Pretty Little Liars », qui racontent la traque de cinq jeunes femmes, ou encore l’émission de télé-réalité Bachelor. (@latribune).

Les séries TV, le nouveau chantier des géants du Net. Le grand big bang des séries télévisées continue. Depuis que Netflix, grâce à des paris créatifs osés comme Orange Is the New Black ou House of Cards, a changé les règles du jeu en popularisant une nouvelle manière de produire et de consommer les séries télévisées -à la demande, sur internet et via un abonnement-, les géants du Net veulent aussi leur part du gâteau. Logique : les produits et services de Google, Apple, Facebook et Amazon ont déjà changé les usages de milliards d’utilisateurs. Ces quatre géants, tous dans le top 10 des plus grandes valorisations boursières mondiales, ont su créer autour d’eux un véritable écosystème. Ils peuvent donc utiliser leur capacité exceptionnelle à mobiliser une large audience pour dominer de plus en plus de secteurs et engranger toujours plus de revenus et de données. D’où leur offensive, depuis deux ans, dans les contenus. (@latribune).

26 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 26 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xIl faut parler du pouvoir de manipulation de l’intelligence artificielle sur l’homme. « Mon expérience, à regarder des dizaines de millions d’interactions entre humains et agents conversationnels artificiels, ou bots, m’a convaincue qu’il y a là autant de risques immédiats que d’opportunités formidables. » C’est ce qu’écrit Liesl Yearsley, qui se présente comme une « serial entrepreneure » spécialisée dans l’intelligence artificielle, dans la MIT Technology Review, dans un article où ressort la prise de conscience, anxiogène, que les humains sont dans une large mesure très enclins à créer une sorte de relation avec ces agents virtuels capables de personnaliser de manière complexe les liens tissés avec leurs interlocuteurs, à la manière d’une Scarlett Johansson dans le film Her. Banquiers personnels, coachs bien-être ou simples compagnons, ces IA proposent finalement, selon Yearsley, une relation bien plus aboutie que nombre d’interactions que nous avons en ligne avec nos amis tardant à nous répondre, ou avec notre propre banquier à qui nous ne confierions jamais nos rêves d’avenir – ou certains détails de notre vie privée. Celle qui a dirigé une entreprise permettant de mettre rapidement sur pied des agents virtuels, à base d’apprentissage profond et/ou structuré, le dit simplement : « Chaque changement comportemental que nous souhaitons, nous l’avions. Si nous voulions qu’un utilisateur achète plus de produits, nous pouvions doubler nos ventes. Si nous voulions plus d’engagement, nous arrivions à discuter avec eux non plus quelques secondes mais une heure ou plus par jour. » (@RSLNmag).

Yann LeCun : « Face aux machines, déployer notre talent créatif » Des ordinateurs capables de nous soigner plus efficacement que les plus grands pontes de la médecine, des machines aussi douées que des musiciens pour composer du jazz ou des voitures plus habiles que les conducteurs les plus avisés pour nous conduire. L’intelligence artificielle, dernier avatar du progrès technologique, sonne comme la promesse d’un monde meilleur. « Nous allons vite nous apercevoir que l’intelligence humaine est limitée », prédit le chercheur français Yann LeCun, pionnier des premiers réseaux de neurones artificiels dans les années 90, aujourd’hui à la tête du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook. Miroir de ces progrès, l’intelligence artificielle met aussi en lumière l’ampleur de nos déficiences, et ouvre un débat sur l’avenir de l’humanité. Ces technologies, encore balbutiantes, mais au potentiel vertigineux, finiront-elles par nous surpasser ? Que nous restera-t-il quand elles nous auront remplacés ? A quoi pourra-t-on encore rêver quand le monde sera disséqué, analysé par la technologie ? (@LeMondeFestival).

#Ville

Mieux accueillir les femmes dans l’espace public : le casse-tête des urbanistes et des chercheurs. Depuis quelques années, des géographes, des urbanistes, des élus et des habitants réfléchissent à la manière d’aménager l’espace pour que les femmes s’y sentent plus à l’aise. Mais par quoi cela passe-t-il concrètement ? A la Chapelle, « aucune réponse rapide n’est possible », tranche Chris Blache, ethno-sociologue et fondatrice de l’association Genre et ville. « Il faut d’abord s’interroger sur les personnes qui passent par là, sur celles qui y vivent, sur ce trottoir de 1,50 mètre à la sortie du métro, sur ces personnes migrantes qui sont installées en dessous du pont. Il faut faire un travail sur la durée pour comprendre les réalités de tout le monde et pas seulement organiser une marche pour dire “ça pue, c’est mal rangé”. » En France, plusieurs villes ont lancé une réflexion sur les équipements publics et la manière de construire une ville plus accueillante, plus égalitaire. L’utilisation des squares, des bancs, des vélos, des équipements sportifs est décortiquée, analysée. (@LeMondefr).

#Transport

Comment l’intelligence artificielle va révolutionner l’aérospatial. Un face-à-face entre Tom Enders et Eric Schmidt relève, a priori, d’un choc des cultures. Le premier est le patron d’Airbus, le vénérable constructeur aéronautique européen. Et le second est le président d’Alphabet Inc (la société mère de Google et de ses autres filiales), le mastodonte américain du Net et des nouvelles technologies. Pourtant, les deux géants affirment aujourd’hui travailler de concert. Pour Google, Airbus est un client industriel de choix. Et pour le constructeur européen, collaborer avec le groupe de Mountain View est essentiel pour ne pas rater sa transformation digitale. (@latribune).

Enjeu 2030 : Qui sera le Uber de demain ? A quoi ressembleront les routes de demain ? Si l’on veut éviter que les villes ne se transforment en concert de klaxons, un nouveau modèle de mobilité doit émerger d’ici 2030. Pour lutter contre la pollution, les embouteillages et les accidents, les start-up sont attendues au tournant. Les véhicules partagés payables à la demande et la voiture autonome pourraient se généraliser. La course à l’innovation pour devenir le Uber de demain est lancée. Le rythme des innovations dans le domaine des transports s’accélère. Rien qu’au dernier trimestre 2016, 6 milliards d’euros ont été investis dans le monde dans 150 entreprises du secteur, soit davantage que sur l’année 2015 entière. Longtemps concentré sur la voiture électrique, le marché a pris le virage des véhicules autonomes. Il pourrait représenter plus de 500 milliards d’euros à l’horizon 2035 et fait donc l’objet de toutes les convoitises. Du haut de ses deux ans d’existence, créée par un designer australien et un chercheur américain de Stanford, la jeune start-up Zoox intrigue par la hauteur de ses ambitions : développer une voiture autonome et électrique et proposer dès 2020 un service de taxis partagés qui ringardiserait Uber… La start-up est déjà valorisée à plus d’un milliard de dollars. (@UsbekEtRica).

#Numerique

Enjeux sociaux et citoyens du numérique. C’était hier et c’était bien. L’atelier Canopé de Caen et l’académie locale organisaient les Universités du numérique. Catherine Becchetti-Bizot avait largement défriché le terrain le matin en évoquant l’apport du numérique aux pédagogies actives. Pour ma part, sur le thème des enjeux sociaux et citoyens du numérique, j’ai beaucoup confirmé ce qui avait été dit en matinée par le recteur de l’académie et l’ancienne directrice de la DNE. (@michelguillou).

Enjeux sociaux et citoyens du numérique from Michel Guillou

#Environnement

Des maires du monde entier s’adressent au G20 pour « sauver la planète ». Paris, Washington, Madrid, Sydney. Plusieurs dizaines de maires de grandes villes lancent un appel aux dirigeants du G20 pour les exhorter à « tenir (leurs) engagements » pour lutter contre le changement climatique, dans un texte publié lundi dans Les Echos et d’autres publications dans le monde. « Au nom des centaines de millions d’habitants » qu’ils représentent, ces maires du réseau de villes C40, présidé par la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, estiment qu’après le retrait américain de l’accord sur le climat « la détermination des 19 autres leaders à sauvegarder le futur de notre planète n’a jamais été aussi cruciale ». (@LExpress).

#Emploi

Oubliez les robots ! Le monde regorge d’emplois. Le problème du moment, ce n’est pas la disparition du travail au profit des robots et de leurs propriétaires, c’est la mutation de nombreux emplois. Il faudra forger un nouveau contrat social. (@LesEchos).

#Publicite

A Cannes, le « Davos de la pub » est remis en question par les géants de la com. La 64ème édition du Festival international de la créativité des Cannes Lions a fermé ses portes samedi soir sans que, pour la première fois depuis la création de la manifestation en 1954 à Venise, les festivaliers connaissent le sort qui attend ce « Davos de la pub ». Les Cannes Lions ne sont-ils devenus qu’une « cash machine » ? Devenus trop nombreux, les lions décernés ont-ils encore un sens ? Les dernières heures du Festival ont été consacrées à ces interrogations. A ce jeu, le premier à dégainer a été Arthur Sadoun, CEO de Publicis Groupe, qui, dans une interview publiée jeudi dans « Le Figaro » en annonçant la création de la plate-forme interne d’intelligence artificielle Marcel, lance : « Pendant un an, il y aura un moratoire sur nos investissements promotionnels dans les festivals et prix créatifs qui servira à financer Marcel. » Les quatre petites lignes provoquent un début de bronca parmi les patrons créatifs de Publicis. Au point qu’Arthur Sadoun rédige un e-mail interne à ses 80.000 collaborateurs pour clarifier sa position. (@LesEchos).

#Surveillance

En Chine, la reconnaissance faciale pour sanctionner les piétons indisciplinés. Les Chinois ne peuvent plus faire un pas de travers. Plusieurs villes du pays utilisent la reconnaissance faciale pour surveiller les piétons indisciplinés. Une fois repérés, les fautifs sont soumis à l’opprobre public. Leurs photos et informations personnelles sont affichées sur des écrans installés aux carrefours, indique l’agence de presse Chine Nouvelle. Une vidéo d’une quinzaine de secondes permet également aux contrevenants de constater leur erreur. Le dispositif ne s’arrête pas là. Ces images sont ensuite comparées avec celles stockées dans une base de données de la police locale. Un système d’une redoutable efficacité. « En moins de vingt minutes, la photo des contrevenants ainsi que des informations personnelles telles que leur numéro de carte d’identité et leur adresse s’affichent sur l’écran », selon le média d’Etat. Dans certaines villes, ces données sont également publiées sur les réseaux sociaux. (@letemps).

#DefenseDigitale

L’art de la guerre digitale par Caroline Faillet. Ubérisation, bad-buzz…Engagées dans une guerre digitale dont elles ne maîtrisent ni les armes, ni les techniques de défense, les organisations sont contraintes d’adapter leur arsenal de riposte. À la manière de L’Art de la guerre de Sun Tzu, Caroline Faillet les exhorte à renoncer à l’attaque frontale et propose des stratégies de disruption et d’infl uence pour renforcer leurs positions et gagner en performance.