La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Tendance
Et si les médias redevenaient intelligents ? Après « digital », « mobile » et « social first », voici venu le temps d’une nouvelle injonction, d’un nouveau choc, pour un secteur en pleine transformation : « IA first » ! En gros, injecter dans des médias, souvent en déclin, une bonne dose de la nouvelle révolution industrielle qui est en train de définir le siècle : l’intelligence artificielle, cette évolution radicale du logiciel qui s’immisce actuellement partout. Dans notre sphère privée, comme professionnelle. Et donc dans les médias. Autant s’en servir le plus vite possible. Comment ? En allant chercher à la demande, sur l’étagère, les capacités de cette techno ubiquitaire pour doper les médias, pour les « augmenter ». Voir à terme l’intelligence artificielle (IA) comme un OS, le traitement des données comme un service. Ce sujet est développé dans le Cahier de Tendances Méta-Media N°13, Printemps Eté 2017, avec de nombreux témoignages d’experts, ainsi qu’un grand chapitre sur l’essor des fake news et de la désinformation. (@metamedia).
#Robot
Après Pepper, le japonais Softbank s’offre les robots spectaculaires de Google. Après avoir pris le contrôle du groupe français Aldebaran , le créateur des petits robots de compagnie Pepper et Nao, le japonais Softbank Group a annoncé, ce vendredi, qu’il venait d’activer l’acquisition de Boston Dynamics et de Schaft, deux producteurs de robots et d’humanoïdes jusqu’ici détenus par Alphabet, la maison-mère de Google. Le groupe américain avait laissé entendre dés le début de 2016 qu’il cherchait, dans le cadre de son virage stratégique, à se séparer de ces entreprises initialement acquises en 2013 sous la conduite d’Andy Rubin, le créateur d’Android qui a depuis quitté ses fonctions. Plusieurs grands groupes, dont le constructeur nippon Toyota , avaient manifesté, en coulisses, ces derniers mois, un intérêt pour les machines spectaculaires de Boston Dynamics. La société née en 1992 dans l’un des laboratoires du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) a développé, grâce notamment à des budgets de recherche de l’armée américaine, plusieurs énormes robots extrêmement agiles et puissants mimant des mouvements animaux ou humains. (@LesEchos). A lire aussi : Quand les robots copient la nature (@LExpress).
#Consommation
Ces marques qui nous espionnent. Connaitre votre parcours dans un magasin grâce à votre téléphone, savoir votre âge ou votre sexe quand vous regardez une publicité, ou encore deviner votre réaction devant des panneaux d’affichage… Un peu partout, les marques vous observent pour savoir comment vous faire dépenser plus. En banlieue parisienne, cette salle de sport vient d’installer trois petits boitiers. Ils captent en temps réel le réseau wi-fi de votre portable, et sont capables de reconstituer de manière anonyme votre parcours exact. (@franceinfo).
#Surveillance
Theresa May : haro sur Internet. Au lendemain de l’attentat de Londres, la Première ministre britannique, Theresa May, a prévenu : il existe « une nouvelle tendance » du terrorisme dont l’idéologie bénéficie d’un « espace sécurisé » (safe space) sur Internet. Conclusion : les entreprises du numérique doivent être contrôlées pour empêcher le chiffrement des communications et « les gouvernements doivent trouver des accords internationaux pour réguler le cyberespace afin de prévenir la propagation de l’extrémisme et du terrorisme ». Difficile de ne pas voir du bon sens et de la logique dans cette réaction. Et pourtant. Désigner Internet comme coupable idéal devient un réflexe pour les responsables politiques, des deux côtés de la Manche. A chaque nouvelle irruption de l’horreur terroriste dans notre quotidien, la même rengaine est entonnée en chœur : sus au chiffrement des télécommunications, haro sur les réseaux sociaux où prospèrent les extrémistes de tous poils ! En France, Bernard Cazeneuve a répété à de nombreuses reprises vouloir s’en prendre au chiffrement des communications sur Internet. En Grande-Bretagne, Theresa May, qui a officié en tant que ministre de l’Intérieur de 2010 à 2016, a déjà fait montre de sa volonté de contrôler le réseau. (@usbeketrica).
#Ville
A Angers, Podeliha supervise ses bâtiments avec la solution connectée Qowisio. Pour le bailleur social ligérien Podeliha, les objets connectés ne sont pas de simples gadgets à la mode. Ils servent à gérer le parc immobilier à distance et notamment surveiller le bon fonctionnement des appareillages, en réalisant au passage de belles économies. (@villeintelmag).
#Monnaie
Prix du meilleur article financier : le sardex, une petite monnaie qui monte. Pascal Riché a obtenu le prix du meilleur article financier 2017 pour son enquête sur un système d’échange alternatif qui aide la Sardaigne à amortir la crise. (@LObs).
#Entreprise
Applis, caddies connectés : comment Carrefour veut séduire les clients des hypers. Carrefour, près de 12 000 magasins dans le monde, dont 5670 en France. Alexandre Bompard, qui doit succéder à Georges Plassat comme PDG le 18 juillet prochain, aura notamment pour tâche de poursuivre la digitalisation d’un groupe tout sauf virtuel. C’est parce qu’il a réussi à faire de la Fnac un acteur incontournable du e-commerce que les actionnaires du groupe l’ont choisi, expliquent Les Echos. Avec 83% du chiffre d’affaires venant de l’alimentaire, un secteur dans lequel le web a plus de mal à s’imposer, la mutation numérique du géant de la distribution n’est pas une évidence. « On ne va pas vers un système de pure player. On est vraiment ancré dans le magasin », expliquait l’année dernière à un magazine professionnel le directeur e-commerce de Carrefour France. (@LExpress).
#JeuVideo
L’E3, cette étrange machine à faire rêver les fans de jeux vidéo. Bon E3 ? Mauvais E3 ? Des millions d’yeux clignent derrière leur écran, prêts à s’engager au péril de leur sommeil dans le marathon annuel de l’Electronic Entertainment Exposition (E3) à Los Angeles (Californie). Le Salon mondial du jeu vidéo se tient officiellement de mardi 13 à jeudi 15 juin, mais il est précédé d’une ronde de conférences qui débute samedi 10 juin, à 23 heures, pour se prolonger huit jours plus tard au rythme des articles en retard. Une semaine entière à vivre selon le tempo de l’industrie du jeu vidéo, de ses spectaculaires conférences retransmises en direct, de ses bandes-annonces alléchantes, de ses analyses enflammées, de ses interviews commentées, que les observateurs les plus acharnés – ils sont nombreux – disséqueront avec rigueur, passion, ou les deux. Plus encore que pour les précédentes éditions, la cuvée 2017 de l’E3 – la 21e – est entourée d’un mélange d’impatience juvénile et de distance raisonnée. (@Pixelsfr).
#MediaSocial
Le vertigineux filon de LinkedIn. Si Microsoft a déboursé il y a un an 26 milliards de dollars pour mettre la main sur le réseau social des « pros », c’est que LinkedIn recèle un potentiel gigantesque. Ses utilisateurs, très attentifs, lui confient des informations très précieuses… Les perspectives d’avenir sont vertigineuses. (@LesEchos).
Sur Instagram, l’obsession du corps sain (et splendide) se crée… et se soigne. « Hey, j’avais juste envie de te dire que ton corps est magnifique aujourd’hui. Tes bourrelets? Superbes. Et ces vergetures, elles sont comme il faut. Chaque centimètre de toi est comme il faut, je te le promets. » Ces phrases inspirantes, Brooke Spencer, alias « irlmeetsweights« , en poste chaque semaine sur Instagram. Forte de 17 000 abonnés, elle détaille jour après jour son combat contre les troubles du comportement alimentaire (TCA). La jeune femme raconte avoir trouvé son refuge sur ce réseau social. C’est à l’âge de 12 ans qu’elle est tombée pour la première fois dans la spirale des TCA. A l’époque, cela n’avait duré que quelques mois. Mais elle rechute à ses 21 ans, à cause de sa « première (et dernière) compétition de bikini », avant laquelle elle voulait perdre du poids. (@LExpress).
#FaitDivers
Bagarres d’ados à Beauvais: « Ils font ça pour être vus sur Facebook« . Si Microsoft a déboursé il y a un an 26 milliards de dollars pour mettre la main sur le réseau social des « pros », c’est que LinkedIn recèle un potentiel gigantesque. Ses utilisateurs, très attentifs, lui confient des informations très précieuses… Les perspectives d’avenir sont vertigineuses. (@LExpress).