12 Juin

Blacknut, le « Netflix » du jeu vidéo, est rennais

écran d’accueil de Blacknut

La start-up rennaise Blacknut a lancé en avant-première à Futur-en-Seine son service de jeux vidéos sur le cloud. Un mélange entre Netflix pour sa formule d’abonnement tous écrans, de la WII pour la cible de joueurs en famille, et Canal + « de la grande époque » pour sa sélection du meilleur des jeux vidéos.

Après un financement participatif sur la plateforme bretonne Gwenneg, et une levée de fond de 2,4 millions d’euros en avril, la start-up rennaise a lancé son service le 8 juin dernier.

La start-up, qui a des locaux à Paris, et son service de R & D à Rennes, a lancé en mode « test » sa plateforme de jeux vidéos en streaming multi-écrans. Finies les consoles: la TV, l’ordinateur, les smartphones s’ouvrent à un catalogue de plus de 200 titres de jeux, indépendants comme blockbusters.

Après la musique ou les séries, le jeu vidéo

Giana Sisters_black« Le streaming de jeu n’est pas nouveau, cela existait même dès les années 2000 » explique Olivier Avaro, le PDG de Blacknut, « il y a aujourd’hui bien sûr beaucoup d’amélioration, mais ce n’est pas cela qui est révolutionnaire« . Ni les tentatives de catalogues de jeux vidéos, qui ont existé depuis les années 2010 avec des opérateurs comme Onlive, « mais ce qui est nouveau c’est notre cible, qui n’est pas celle des « hard core gamers« , qui sont très spécialisés sur quelques jeux,  mais une population beaucoup plus large ».

Un abonnement à Blacknut vous donnera accès à un large catalogue de jeux vidéos en ligne. Un service pour la famille, « avec des jeux variés » détaille Olivier Avaro. « On va prendre le meilleur des jeux vidéos, le meilleur du jeu de foot, le meilleur des jeux de combats, le meilleur des jeux d’aventure, et packager tout ça avec une petite touche d’impertinence« .

SherlockOn retrouvera sur Blacknut des « blockbuster », ses jeux vidéos aux budgets d’une super-production hollywoodienne, mais aussi « des pépites de jeux indépendants« . S’il reste discret sur le catalogue, Olivier Avaro égrène des noms comme Codemaster, Warner ou Walt Disney parmi les éditeurs avec lesquels il discute. Une recommandation pour s’y retrouver parmi les nombreux nouveaux jeux vidéos qui sortent chaque jour.

Une aubaine, peut-être, pour son porte-monnaie, lorsque l’on sait qu’un gros jeu coûte entre 40 et 60 euros. Selon Olivier Avaro, avec un abonnement mensuel de 15 à 20 euros, « vous aurez un catalogue d’une valeur de 500 à 1000 euros« . Et une variété qui pourrait mettre tout le monde d’accord dans le salon.