07 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 7 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#LiensVagabonds

xLa révolution des usages selon Mary Meeker – voix, mobile et gaming au top. A retenir cette semaine : – Aux US, le print ne représente plus que 4% du temps consacré aux médias (-40% depuis 2011) ; – Bientôt plus d’un quart de la conso média sera via mobile ; – La consommation Internet érode la domination de la TV ; – Ces hebdomadaires anglais qui ferment leur site pour publier exclusivement sur Facebook ; – Où en est l’adoption de l’IA par les médias. (@Metamedia).

#Media

Pour Alain Weill, le patron de SFR Media, propriétaire notamment de L’Express, de Libération et du kiosque de presse SFR Presse, le papier n’est manifestement pas l’avenir de la presse. « Si demain on peut diffuser des informations d’aussi bonne qualité en se passant de papier, finalement pour les entreprises de presse, ce n’est pas plus mal », a-t-il ainsi estimé, dans le cadre du Digiworld Future, un débat organisé mardi 6 juin par l’Idate, sur les tendances clés de l’économie numérique dans les dix prochaines années. « Si les entreprises de presse peuvent se dispenser de l’outil industriel, c’est-à-dire l’impression et la distribution, ce n’est pas plus mal », a-t-il insisté. Selon le patron de SFR Media, « la presse traditionnelle va dans le mur. Il n’y a pas un journal papier qui connaisse la croissance ». « Soixante pour cent des journaux papier ne sont pas vendus ! Ce modèle est condamné », a-t-il jugé. (@LesEchos).

#Ville

Créé en Italie en 1999, le réseau Cittaslow regroupe aujourd’hui 168 villes à travers le monde, dont Valmondois en Ile-de-France. Modes de circulation plus doux, développement des commerces de proximité… le but est d’améliorer la qualité de vie des habitants des villes adhérentes mais aussi d’encourager la démocratie participative, de mettre en valeur le patrimoine local, de développer l’hospitalité et les infrastructures destinées aux personnes handicapées… Les chantiers de Cittaslow sont nombreux et le réseau peine à être reconnu en France en tant que label officiel. Il s’agit d’actions à long terme, dont les effets ne sont pas toujours bien identifiables. Mais Cittaslow a le mérite de maintenir un cadre aux villes adhérentes et de leur donner un cap. (@Le_Figaro).

#Ecole

Le directeur du numérique pour l’éducation (DNE), Mathieu Jeandron, a adressé mi-mai à ses délégués académiques un courrier où il explique qu’il n’y a « pas de réserve générale » sur l’usage par les établissements scolaires des services numériques des grands fournisseurs de service du Web, les « Gafam » (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft). L’Éducation nationale s’était jusque-là fixée pour ligne de conduite la protection des données scolaires, excluant le recours aux géants du Web pour développer ses « Espaces numériques de travail » (ENT) sécurisés. « Administrer les données scolaires et personnelles des élèves permet à la puissance publique de conserver sa souveraineté nationale sur ces informations. L’État souhaite-t-il sous-traiter cette fonction régalienne à une entreprise privée ? », interroge Gilles Dowek, chercheur à l’Inria. « Les données scolaires sont aussi sensibles que les données médicales qui, elles, sont très encadrées », ajoute-t-il. (@Le_Figaro).

#Sante

Réunir sur votre smartphone vos rendez-vous médicaux, les rappels de vaccins de vos enfants, vos remboursements de la Sécu et vos prescriptions… c’est désormais possible grâce une nouvelle application toulousaine : NotreSanté. L’objectif est d’aider les familles à jongler entre les rendez-vous médicaux, les ordonnances, les traitements, la gestion des dépenses, les remboursements de la sécurité sociale. Voir le blog Tout ce qui buzz de @France3MidiPy

#IntelligenceArtificielle

La DARPA mise sur une IA qui Communique avec l’Homme. L’agence de recherche de la défense américaine (DARPA) a missionné une équipe de huit professeurs en informatique pour développer un système permettant aux intelligences artificielles d’expliquer leur comportement à l’homme. Au fur et à mesure que les systèmes d’intelligence artificielle deviennent plus fonctionnels et plus répandus, une grande partie du public est relativement lent dans la confiance donnée à la technologie. Une étude très médiatisée l’année dernière portait sur les voitures autonomes. Celle-ci a débouché sur le fait que la plupart des gens ne souhaitent pas rouler avec ces voitures car ils ne font pas confiance aux systèmes électroniques qui prennent les décisions. « La réussite de la branche des neurones artificiels a permis d’importantes avancées au sein de systèmes autonomes capables de percevoir, d’apprendre, de décider et d’agir par eux-mêmes. Mais leur problème reste leur fonctionnement en boîte noire. Avec le deep learning, en lieu et place d’humains qui codent de manière explicite le comportement du système en recourant à la programmation traditionnelle, le programme informatique apprend de lui-même grâce à de nombreux exemples. Cette dépendance à un système que même les développeurs ne comprennent pas entièrement fait émerger des dangers potentiels, » précise l’équipe de chercheurs. (@humanoides_FR)

#Numerique

Joël de Rosnay : « la technologie seule ne change pas la société ». Scientifique, prospectiviste, pionnier du surf en France, Joël de Rosnay est aujourd’hui conseiller du président d’Universcience (Cité des sciences et de l’industrie à la Villette et Palais de la découverte) et président exécutif de Biotics International. Il est surtout connu pour ses best-sellers et son sens de l’anticipation hors du commun. Entretien est extrait du n°35 IONISMag (Magazine d’information du Groupe IONIS). Il explique : « Avec la montée de l’intelligence artificielle et des robots, on voit qu’il y a un risque pour l’homme d’être dominé par les machines. Cela fait peur à Bill Gates, Elon Musk, Stephen Hawking et à beaucoup de monde. Il existe une voie alternative. La première étape consiste à les utiliser en complémentarité avec nos travaux et nos métiers, accompagnés par le deep learning. La seconde étape vers un « hyper-humanisme » est d’être en symbiose constante avec l’écosystème ambiant, grâce aux outils que l’on porte sur nous. Pour devenir des humains avec une intelligence augmentée collaborative, au bénéfice de tous. Mais il faut se méfier de l’hyper-connexion. » (@latribune).

#Cybersecurite

Piratage des robots : vers la catastrophe industrielle ? Les cyberattaques envers les Scada (systèmes de contrôle et d’acquisition de données) ont augmenté de 82% en 2016. La plupart des robots dans les usines peuvent être facilement détournés par des hackers malveillants et saboter consciencieusement la production. Et si l’usine 4.0 était aussi la plus vulnérable ? (@bymaddyness).