La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Sante
Opération, suivi des soins, hospitalisation : comment la réalité virtuelle transforme le secteur de la santé. La réalité virtuelle possède de nombreux usages dans le secteur de la santé, que ce soit pour aider les médecins dans le traitement de pathologies, préparer une intervention ou faciliter l’hospitalisation de patients. Gros plan sur les principales innovations rendues possibles grâce à cette technologie, comme Accoucher dans un environnement virtuel dédié, Préparer des opérations chirurgicales, Soigner les seniors atteints de démence, Aider les patients atteints par les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson… (@RSLNmag).
Le comble de l’entrepreneuriat : on a un problème, on crée une entreprise pour le régler. C’est le cas de deux jeunes entrepreneurs rennais. Il fallait deux mois minimum pour décrocher un rendez-vous chez un dermatologue. Ils ont donc créé une application sur téléphone portable, Epiderm. On fait la photo du bouton, de l’allergie ou du grain de beauté. On l’envoie à un dermatologue professionnel qui vous répond en moins de 48 heures. Et s’il y a urgence, le médecin peut contacter un confrère et trouver une consultation rapidement. (@Europe1).
#IntelligenceArtificielle
À Futur en Seine, Jean-Gabriel Ganascia dézingue la Singularité. L’intelligence artificielle est une discipline complexe, sujette à quantité d’idées reçues. À tel point que Jean-Gabriel Ganascia, professeur d’informatique et expert en IA depuis des dizaines d’années, constate souvent que son domaine de recherche se trouve ravalé au rang des pratiques douteuses, quand ses interlocuteurs s’exclament « L’intelligence artificielle, vous y croyez ? ». Au-delà des fantasmes, il y avait donc beaucoup à dire, jeudi 8 juin, au festival Futur en Seine, à l’occasion d’une conférence animée par Usbek & Rica et intitulée « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’IA sans oser le demander ». Premier rappel, jamais superflu : l’IA est apparu en 1956, au Darmouth College aux Etats-Unis, dans l’esprit de deux mathématiciens qui découvraient les ordinateurs (le premier avait été construit en 1946). « Leur but n’était pas de fabriquer une deuxième intelligence, rappelle Jean-Gabriel Ganascia, mais de décomposer l’intelligence en fonctions élémentaires, et de simuler chacune de ces fonctions sur un ordinateur. Par exemple : le raisonnement, la démonstration de théorèmes, la reconnaissance des objets sur des images, la reconnaissance des sons, le langage naturel… ». Soixante ans plus tard, dans nos sociétés numériques, cette idée a « changé le monde », les techniques d’intelligence artificielle sont partout, sur Internet dans nos moteurs de recherche, dans les systèmes de reconnaissance de visage, dans les assistants vocaux ou dans les voitures autonomes. Et le terme est resté, avec toute son ambigüité, qui invite à y voir « une entité qui serait intelligente et construite artificiellement par la main de l’homme » au lieu d’une discipline qui étudie l’intelligence avec les moyens de l’artificiel. (@UsbekEtRica).
#InternetDesObjets
L’Internet des objets en pleine expansion. Selon le cabinet de recherche américain Gartner, il y aura, fin 2017, 8,4 milliards d’objets connectés à Internet, un chiffre en hausse de 31 % en un an. Ils seront 20,4 milliards en 2020 selon Gartner, voire 80 milliards cette année-là selon le cabinet français Idate, rapporte Le Temps. Les applications sont multiples et une conférence à Genève, l’IoT week, examine l’ampleur de ce phénomène. Toutes sortes de machines comme par exemple des moteurs d’avion peuvent être surveillées en temps réel grâce à des capteurs, ce qui permet d’éviter des techniciens sur place en cas de panne et de les gérer à distance et en direct. Les enjeux sont aussi sécuritaires : des voitures communicant entre elles seraient beaucoup plus sûres, mais à condition aussi qu’elles soient protégées contre les cyberattaques. A terme, ces milliards de données pourraient rendre réel le rêve des smart cities, les villes intelligentes et connectées où les citoyens auraient ainsi une vie beaucoup plus facile. ( @pixelsfr).
#Transport
La voiture autonome, « mère de tous les projets d’intelligence artificielle », selon Tim Cook. Depuis plusieurs années, Apple entretient le mystère sur ses ambitions automobiles. Dans une interview à Bloomberg TV le 5 juin dernier, le PDG d’Apple a donné quelques détails sur le projet Titan, tel qu’il a été baptisé en interne. « Nous nous concentrons sur les systèmes autonomes […], pour les voitures sans conducteurs notamment », a-t-il affirmé. « D’une certaine façon, nous voyons cela comme la mère de tous les projets d’intelligence artificielle. C’est probablement l’un des projets d’intelligence artificielle les plus difficiles sur lesquels travailler actuellement. » Tim Cook parle ainsi d’une période de « disruption majeure » pour l’automobile, en citant les « trois vecteurs de changement » que sont le véhicule autonome, le transport partagé et à la demande, et le développement de l’électrique, « une fantastique aventure qui ne se limite pas seulement à la station de recharge », selon lui. (@LesEchos).
#JeuVideo
La start-up rennaise Blacknut a lancé en avant-première au Festival Futur-en-Seine son service de jeux vidéos sur le cloud (serveur extérieur). Un mélange entre Netflix pour sa formule d’abonnement tous écrans, de la WII pour la cible de joueurs en famille, et Canal + pour sa sélection du meilleur des jeux vidéos. Après une levée de fond de 2,4 millions d’euros en avril, la jeune pousse rennaise a lancé son service le 8 juin. Lire sur le blog Soyons smart! de @france3Bretagne. A lire aussi : Comment Internet se transformera-t-il grâce à la réalité virtuelle ? (@sciencepost_fr).
#Ville
Carlos Moreno à Nantes : « L’intelligence d’une ville est celle de ses citoyens ». Carlos Moreno était le grand témoin des Journées Scientifiques de l’Université de Nantes ce 2 juin. Le scientifique franco-colombien a dressé le portrait de la ville de demain et évoqué les défis climatiques et sociaux qu’elle devra relever dans les deux décennies à venir. « Nous vivons dans un monde essentiellement urbain et interconnecté dans lequel, depuis 2015, nous avons dépassé les 36.3 millions de tonnes de C02, essentiellement produites par l’homme, un niveau jamais atteint depuis l’histoire de l’humanité », a déclaré Carlos Moreno. Selon lui, l’essentiel de la population mondiale vit dans les villes et ses abords pour des raisons culturelles et économiques, avec des possibilités de se déplacer et de se connecter très facilement d’une ville à l’autre. « Les villes sont devenues cosmopolites parce que les barrières tombent et le sursaut protectionniste de ceux qui veulent construire des murs est celui d’un monde qui meurt et qui a du mal à laisser la place à un monde émergent ». (@villeintelmag).
Vers une approche de smart cities participatives. Les villes intelligentes (ou smart city en anglais) sont devenues aujourd’hui un véritable phénomène de mode qui questionne les politiques d’urbanismes des villes du monde entier et qui a parfois du mal à s’affirmer comme une première transition valable vers notre écosystème de demain. Les hyper tendances (ou megatrends) l’affirment avec certitude : une explosion démographique urbaine des pays émergents est à venir d’ici 2050. De manière générale, la population mondiale est à la hausse avec une projection à 9 milliards d’individus en 2030. Dans le même temps, un exode rural continu est observé depuis les années 1950 et les Nations Unies prédisent que les deux tiers de la population mondiale habiteront en ville en 2050. Face à ce phénomène, les villes s’interrogent. Il est impensable de manquer ce tournant démographique lorsque l’on est un coeur économique national, voire mondial. Manquant souvent d’espaces et de moyens, les villes doivent devenir intelligentes et malignes pour repenser la qualité de vie de leurs citoyens. (@LesEchos).
Smart city : « Ce n’est pas l’outil qui importe, c’est l’amélioration de la vie quotidienne des habitants » (André Santini). Comment une ville devient-elle « smart » ? Quels outils utiliser ? Comment impliquer les habitants et les acteurs locaux ? De l’affichage des heures de passage des bus aux capteurs dans les bennes à ordures, il est primordial pour les collectivités d’avoir une feuille de route bien définie pour atteindre l’objectif d’une ville plus efficiente grâce au numérique. C’est ce que nous a confié André Santini, député-maire d’Issy-les-Moulineaux. (@TRslnMag).
Les smart Cities : une opportunité économique pour nos entreprises. Le marché global de la smart city fait l’objet d’évaluations diverses. À l’horizon de 2020, différentes études le situent entre 400 Md$ et 1 600 Md$. Un consensus semble se dessiner autour de 1 050 Md$. En réalité, ces études estiment davantage le marché de la ville, y compris dans sa dimension numérique, que de la seule couche numérique qu’on pourrait entendre dans smart city. La France dispose d’une expertise reconnue mondialement dans les marchés des services publics locaux (eau, énergie, déchets, notamment), ce qui place ses entreprises dans des positions dominantes dans leurs marchés respectifs. L’enjeu pour les entreprises françaises consiste à bénéficier de ces perspectives de croissance en conservant une position de leader sur les métiers de la ville sans devenir les équipementiers des entreprises d’infrastructures numériques ou des entreprises de services, interfaces avec l’utilisateur final comme Google, au risque d’une captation à leurs dépens de la valeur ajoutée liée à cette activité. (@villeintelmag).
#Commerce
Trois innovations dans l’expérience client en magasin. Selon une étude réalisée par la Fevad, l’e-commerce au premier trimestre 2017 se porte très bien. 20 milliards d’euros ont ainsi été dépensés en ligne entre janvier et mars, soit une hausse de 14,2% par rapport à la même période en 2016. Des chiffres qui pourraient laisser présager la mort du magasin physique. Certains ne sont pas de cet avis. « La principale menace qui pèse aujourd’hui sur mes amis retailers de la grande distribution, dont Auchan évidemment, ce n’est pas la croissance de l’e-commerce », analyse Michel de Guilhermier, président et fondateur de Day One Entrepreneurs & Partners dans une de ses tribunes publiée sur FrenchWeb. La menace pourrait venir de l’évolution de l’expérience client en magasin, comme par exemple l’épicerie 100% digitale d’Amazon. Le service Go, disponible à Seattle, facilite la vie du client. Il n’y a plus de caisse, plus de queue. Le client fait ses courses à l’aide de son portable. (@frenchweb).
#Humanitaire
Géolocalisation : Facebook va fournir ses données à des organisations humanitaires. « Déterminer où les ressources, nourriture, eau et médicaments, sont nécessaires. » C’est ainsi que Facebook présente dans une note de blog publiée au début juin son partenariat avec des organismes humanitaires. Le réseau social américain va récolter des données de géolocalisation grâce à sa fonction safety check, lancée en 2014. Celle-ci permet aux utilisateurs de se déclarer en sécurité auprès de ses contacts sur la plateforme lors de catastrophes naturelles ou d’attentats. Ainsi, dans les 24 heures suivant les attentats du Bataclan, en novembre 2015, plus de 4,1 millions d’utilisateurs ont utilisé cette fonction, avait alors déclaré Facebook. « Les organismes humanitaires ont besoin d’une vue d’ensemble » des zones affectées par des catastrophes naturelles, estime auprès du Washington Post Molly Jackman, chargée des politiques publiques chez Facebook. « Nous pensons que Facebook peut aider à dresser un tableau plus complet afin que les organisations sachent où les ressources sont les plus nécessaires. » Le géant américain va produire des « cartes de densité » permettant de voir où se trouvent les personnes qui se déclarent en sécurité mais aussi de détecter les mouvements de population. Ces cartes intégreront les données des personnes utilisant Facebook sur smartphone et ayant autorisé l’application à connaître leur localisation. L’entreprise de Mark Zuckerberg s’engage à fournir uniquement des données anonymisées. (@latribune).
#MediaSocial
« Je sais qui tu es »: sur Instagram, des « médiums » pour ados en quête de frissons. Sur Internet, ce sont des médiums d’un genre un peu particulier qui, depuis quelques semaines, font le bonheur des adolescents. Ils n’utilisent ni cartes, ni boule de cristal. Juste une souris et un clavier. Leur objectif: vous révéler « qui vous êtes », « qui vous aimez », ou encore quel est votre « passé ». Un « jeu » qui, visiblement, amuse beaucoup les jeunes internautes. Pour bénéficier de « l’expertise » de ces anonymes, il suffit se rendre sur Instagram et d’envoyer un banal message privé, pour que l’interlocuteur déballe (d’avoir en privé, puis publiquement à l’aide d’une capture écran) des détails sur votre vie. A un certain Jonathan, je.sais.qui.tu.es_off, répond ainsi: « tu habites à Lille, tu as quinze ans, tu fais du foot, tu es en couple avec une Clara, tu as deux frères ». (@LExpress).