03 Août

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 3 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Planète

► Légende image : Maxime Verrier traquait un orage vendredi lorsqu’il a capturé cette impressionnante photo de l’éclipse de Lune la plus longue du XXIème siècle. « C’est un cadeau de la nature » : le photographe a réussi à réunir sur un même cliché la foudre, Mars et l’éclipse de Lune (@franceinfo).

#Ville

► Ville intelligente : « Le risque est que les données se retournent contre les personnes ». « L’air de la ville rend libre », disait Hegel. Cette formule doit-elle désormais s’énoncer au passé ? Du géographe Rob Kitchin et ses prédictions de « surveillance panoptique » à la Cnil qui, dans sa dernière étude La Plateforme d’une ville, pointe les risques de la « datafication » de la ville sur la protection des libertés, il est plutôt question d’asphyxie et de captivité. Les libertés d’aller et venir, la liberté sexuelle, la vie privée, sont-elles solubles dans le numérique ? Les multiples garde-fous juridiques font-ils le poids face à l’invasion des capteurs, compteurs, caméras, qui collectent des données de manière continue et invisible ? Entretien avec Régis Chatellier, chargé d’études prospectives au Laboratoire d’innovation numérique de la Cnil (Linc), qui a publié La Plateforme d’une ville. (@LePoint).

► Vague de démissions chez les maires. Avec la refonte de la carte intercommunale, les baisses de dotations et la suppression de la taxe d’habitation le nombre d’élus ayant claqué la porte avant la fin de leur mandat a grimpé depuis 2014. Car selon un calcul de l’AFP réalisé à partir du répertoire national des élus en tenant compte de l’effet du non-cumul des mandats, les abdications d’édiles se comptent par dizaines. Depuis 2014, leur nombre est d’ailleurs en hausse de 55 % comparé à la précédente mandature. « On se sent inutiles, il y a une désespérance face à l’arrogance de l’Etat », a confié à l’AFP Philippe Rion, maire démissionnaire de Castillon dans les Alpes-Maritimes. (@LesEchos). A lire aussi : Usés par leur fonction, de plus en plus de maires démissionnent (@Le_Figaro).

#Telecom

► Les télécoms, un secteur de plus en plus endetté. L’industrie des télécoms est de plus en plus endettée. C’est le constat que fait Moody’s, dans une étude portant sur 590 entreprises européennes de divers secteurs, classées dans la catégorie « speculative grade » (risque élevé et coût de la dette plus important). En 2018, selon la célèbre agence de notation, les télécoms ont dépassé l’énergie pour devenir l’industrie la plus endettée, avec une dette s’élevant à 183 milliards de dollars (157 milliards d’euros) à la fin mars. Soit 16 % du total des entreprises concernées par l’étude, contre 11 % l’année dernière. (@LesEchos).

#Commerce

► Ne laissons pas Amazon détruire le commerce traditionnel, par Bernard Darty, cofondateur de Darty. Alors que s’achève l’écriture d’un livre sur l’histoire des magasins Darty qui sera publié au mois de septembre 2018, il me semble nécessaire de publier sans attendre un extrait de sa postface. Des challenges d’un nouveau genre se présentent à l’ensemble des acteurs du commerce, qu’ils soient petits ou grands, organisés ou non, artisanaux ou multinationaux. Je veux ici parler de la menace que représentent Amazon ainsi que l’arrivée du géant chinois Alibaba. Si aucune mesure n’est prise, le commerce classique que nous connaissons à travers ses installations physiques et ses magasins, déjà gravement atteint, risque d’être complètement dévasté. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Livraison

► Livraisons de repas à domicile : Foodora abandonne la France et plusieurs autres pays. La société allemande de livraison de repas à domicile Foodora a annoncé jeudi 2 août son retrait de plusieurs pays pour se concentrer sur de nouveaux marchés, au moment où elle est poursuivie pour la façon dont elle traite ses travailleurs. La compagnie qui, comme ses concurrents Uber Eats ou Deliveroo, permet aux particuliers de commander via leur smartphone des repas préparés par des restaurants locaux, a indiqué dans un communiqué se retirer d’Australie le 20 août mais aussi de France, d’Italie et des Pays-Bas, sans néanmoins préciser de date. « Dans les marchés où nous ne sommes pas numéro 1 et où nous ne voyons pas de moyen d’obtenir cette place (…) nous arrêtons nos activités », avait indiqué sans davantage de précisions le PDG du groupe, Niklas Östberg, jeudi lors de la présentation des résultats trimestriels de la compagnie. (@Challenges).

#Entreprise

► Apple franchit la barre historique des 1.000 milliards de dollars en Bourse. Mille milliards de dollars… Ce n’est pas une référence au film d’Henri Verneuil en 1982 (six ans après la naissance d’Apple), mais la capitalisation boursière de la marque à la pomme. L’action Apple a atteint les 207,05 dollars ce jeudi 2 août à 17 heures et 49 minutes, heures de Paris, propulsant la valeur boursière du groupe américain à un niveau stratosphérique. A elle seule, Apple pèse autant que les 10 plus grosses valeurs de l’indice CAC 40 (LVMH, Total, L’Oréal, Sanofi, Airbus, BNP Paribas, Kering, Axa, Vinci et Air Liquide) et autant que le PIB du Mexique. (@LesEchos).

#Banque

► Transformation digitale : BNP Paribas fait la course avec les néo-banques. Huit millions, c’est le nombre de clients « digitaux » que revendique BNP Paribas à la fin juin 2018, en augmentation de 8% à la même période l’année dernière. Un motif de satisfaction pour le groupe bancaire qui a prévu d’investir de l’ordre de 3 milliards d’euros dans la transformation digitale dans son plan stratégique à horizon 2020, dans le but de renforcer l’efficacité opérationnelle et de « renouveler l’expérience client ». « Le premier objectif aujourd’hui est la transformation digitale. Tous les métiers vont être transformés rapidement, ce qui impose des objectifs financiers exigeants et la mobilisation de toutes les énergies : les systèmes d’information, le marketing… C’est une transition qui va aller jusqu’en 2020 et même au-delà » a expliqué le directeur général de BNP Paribas Jean-Laurent Bonnafé, à l’occasion de la présentation des résultats du deuxième trimestre. (@latribune).

#Cryptomonnaie

► Bitcoin : la Bourse de New York se lance. La réflexion n’aura pas été bien longue. Après les premières fuites en mai, l’Intercontinental Exchange (ICE), maison mère du New York Stock Exchange (NYSE), a annoncé ce vendredi le lancement d’une plateforme spécialisée dans le bitcoin et les cryptomonnaies. Cette nouvelle plateforme, baptisée « Bakkt », permettra d’acheter, vendre, dépenser et même stocker des bitcoins. Mais elle ne sera pas seulement contrôlée par le NYSE. Deux autres géants mondiaux, Starbucks et Microsoft, ont également rejoint le projet pour créer un « écosystème ouvert et réglementé ». Pour le géant de la restauration rapide, il s’agit notamment à terme de faciliter les paiements en cryptomonnaies. (@LesEchos).

#Audiovisuel

► Vers une présidence commune dans l’audiovisuel public. Le gouvernement s’attelle à la réforme de la loi de 1986 sur l’audiovisuel. Comme prévu depuis plusieurs mois, et après avoir avancé sur les missions de l’audiovisuel public, le ministère de la Culture s’attaque à la refonte des grands sujets concernant à la fois l’audiovisuel public et privé. Parmi les grandes options attendues, celui de la gouvernance dans l’audiovisuel public, un sujet qui avait été laissé de côté jusqu’alors pour ne pas risquer de brouiller la communication sur les annonces du gouvernement concernant les autres volets de la réforme de l’audiovisuel public. (@LesEchos).

#Drone

► Trente drones volent en groupe sans pilote grâce à une intelligence artificielle. Des chercheurs hongrois ont fait voler trente drones en groupe, sans qu’ils soient pilotés , programmés à l’avance ou dirigés par un ordinateur au sol. Ces drones sont ainsi autonomes, contrairement à ce qui se fait habituellement dans ce genre de dispositif « d’escadrilles de drones ». Le groupe de quadricoptères est capable de s’adapter et d’éviter les obstacles, comme le fait un banc de poissons. Pour aboutir à cela, les scientifiques ont créé un modèle mathématique et simulé virtuellement plus de 15 000 vols. Cela a permis de développer une intelligence artificielle pour les drones. (@Pixelsfr).

02 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 2 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Viva-Cités [La cité digitale et résiliente] Série estivale : une ville, un thème.

x

► Singapour, ville-éprouvette. Singapour est une cité-état de 720 km², enclavée entre la Malaisie et l’Indonésie et qui compte aujourd’hui plus de de 5,8 millions d’habitants. Singapour serait la ville la plus intelligente du monde, d’après l’Indice mondial de performance des villes intelligentes qui classe les 20 meilleures villes intelligentes dans le monde. Cet indice est déterminé par le degré d’intégration des technologies de l’Internet des objets (IoT) et des services connectés dans quatre domaines clés : transport, santé, sécurité publique et productivité. Ainsi depuis 2014, Singapour ambitionne de devenir un laboratoire planétaire de la ville totalement digitalisée. Pour cela elle a déployé un nombre immense de capteurs et de caméras à travers la cité-État qui permettra au gouvernement de tout surveiller, de la propreté des espaces publics, à la densité des foules et au mouvement précis de chaque véhicule immatriculé. « Les Singapouriens ont une vision à très long terme, sur plus de 30 ans, explique Arnaud Leretour, directeur ASEAN-Pacifique de Business France. « Ils planifient le futur de manière très réfléchie. » Ainsi pour Ramakrishna Purushotaman, responsable de l’agence CIO Academy, « La technologie est de longue date inscrite dans notre ADN » et que « Singapour est le laboratoire du monde pour l’innovation » Prochaine étape : Masdar, ville-désert.

► Ce modèle a une limite. Anthony Townsend, chercheur à l’université de New York défend dans un article de la Technology Review, que « l’utopie parfaitement contrôlée et efficiente d’une ville sécurisée et intelligente peut fonctionner dans un lieu comme Singapour. Mais elle ne fonctionnerait probablement pas à New York ou à Sao Paulo, où les attentes en termes de conception et de ce qui fait la vitalité d’une communauté sont complètement différentes ».  Anthony Townsend confirme ainsi qu’il n’y a pas de modèle unique de ville intelligente.

► Revue de liens : – En juillet, des hackers ont volé des dossiers médicaux appartenant à 1,5 million d’habitants de Singapour, plus du quart de la population. Tous les services de santé de Singapour ont reçu l’ordre de déconnecter leurs ordinateurs du réseau ; – Singapour transforme une île en vitrine technologique des énergies renouvelables ; – Singapour, le terrain de jeu idéal pour les véhicules autonomes ?

#Data

► Les géants du web travaillent à la portabilité des données. DTP pour Data transfer project. Derrière ces trois lettres, se cache le nouveau projet des géants du web. Lancé en 2017 par Facebook, Google, Microsoft et Twitter, le Data transfer project, dont les détails ont été publiés ce mois-ci dans un livre blanc, vise à créer une plateforme open-source permettant aux utilisateurs du web d’opérer plus facilement la sauvegarde de leurs données personnelles ou de « transférer leurs données entre les fournisseurs de services en ligne quand ils le souhaitent », précisent les participants dans leur livre blanc. (@LUsineDigitale).

► Un office HLM sanctionné pour avoir utilisé le fichier des locataires à des fins politiques. La location d’un appartement ne se paie pas en données personnelles. La Commission nationale informatique et liberté (Cnil) a prononcé ce mardi une sanction publique ainsi qu’une amende de 30.000 euros à l’encontre de l’Office public de l’habitat de Rennes Métropole, Archipel Habitat. Le bailleur social est accusé d’avoir détourné le fichier contenant les informations des locataires à des fins politiques. Les faits remontent à octobre dernier, lorsque Nathalie Appéré, présidente d’Archipel Habitat et également maire PS de la ville, signe une lettre adressée aux 12.500 locataires des logements sociaux de Rennes. Ce courrier critique ouvertement la décision gouvernementale de diminuer le montant des aides personnalisées au logement (APL) et de compenser cette baisse par une diminution du montant de leur loyer. Il dénonce une «mesure injuste (qui) aurait des répercussions terribles sur la qualité de votre cadre de vie». Il évoque aussi les initiatives nationales de mobilisation contre cette réforme. (@FigaroTech).

#Surveillance

► Affaire Benalla : la CNIL ouvre une enquête sur la durée de conservation des images de vidéosurveillance. Conséquence de l’affaire Benalla, la Commission nationale informatique et liberté (CNIL) a confirmé mardi 31 juillet avoir déclenché une enquête concernant la durée de conservation des images de vidéosurveillance par la préfecture de police (PP) de Paris, alors que le délai légal est normalement de trente jours. « Il s’agit d’un contrôle sur pièce [une série de questions écrites adressées à la PP] afin de vérifier les modalités de conservation des vidéos », a dit l’organisme. Cette enquête prend sa source dans la transmission par des fonctionnaires de la PP à M. Benalla des images de vidéosurveillance de la place de la Contrescarpe à Paris datant des événements du 1er mai, pour lesquels des enquêtes judiciaire, parlementaire et administrative sont en cours. (@Pixelsfr).

#Transport

► Arrêt d’Autolib : « Tous les systèmes d’autopartage sont déficitaires ». Le service Autolib s’est arrêté mardi 31 juillet en région parisienne. Le système de remplacement sera « beaucoup plus souple à exploiter », a expliqué Ludovic Bu Locko, consultant spécialiste des mobilités sur Europe 1. Au-delà d’Autolib, le problème concerne tous les services d’autopartage dans le monde. « Tous les systèmes d’autopartage sont déficitaires », explique le spécialiste des mobilités. « Quand Bolloré disait ‘Moi, je vais gagner de l’argent avec’, je n’y ai jamais cru. On pouvait anticiper que le service serait déficitaire. Ce qui est surprenant c’est que le syndicat Autolib et le groupe Bolloré aient pu croire que ce serait rentable », poursuit-il. (@europe1).

#Numérique

► La contre-révolution numérique http://po.st/vSkdyo, par Laurent Alexandre. Les créateurs d’Internet étaient persuadés que le réseau deviendrait le principal outil de promotion de la démocratie, en garantissant la libre expression à chaque habitant de la planète. Le cyberutopiste Nicholas Negroponte affirmait en 1996 que les Etats-nations allaient être bouleversés par Internet et qu’il ne resterait dans le futur pas plus de place pour le nationalisme que pour la variole. Cette utopie technologique était d’une naïveté confondante. La révolution Internet a changé le monde, puis le monde politique a changé Internet : nous vivons depuis 2010 une contre-révolution numérique extrêmement violente. Le Web est devenu un outil majeur de désinformation et de contrôle policier. Il n’a pas élargi les libertés politiques ni tué les régimes autoritaires. Bien au contraire : outil d’émancipation politique entre 1995 et 2005, il est maintenant un allié majeur des régimes autoritaires, dont les trois piliers, la censure, la propagande et la surveillance, sont facilités par les technologies numériques. (@LExpress).

#MediaSocial

► Cours en chute libre, baisse du nombre d’utilisateurs… Faut-il s’inquiéter pour Facebook et Twitter ? Facebook n’avait encore jamais connu une telle dégringolade depuis son introduction en Bourse, en 2012. Mercredi 25 juillet, son action cotée sur le Nasdaq a perdu près de 20% de sa valeur, pour atteindre 176 dollars l’unité. Actionnaire principal et fondateur du réseau social, Mark Zuckerberg a vu sa fortune fondre de quelque 16 milliards de dollars sur le papier. Du côté de Twitter, la situation n’est guère plus réjouissante. Vendredi, le cours de l’action cotée au New York Stock Exchange s’est écroulée de plus de 20%, soit « la plus grande chute journalière depuis plus de quatre ans », rapporte le Wall Street Journal. Faut-il pour autant s’inquiéter pour l’avenir de ces deux géants de la Silicon Valley ? Réponse en cinq points sur le site de @franceinfo).

► Facebook et Instagram indiquent désormais le temps passé sur leurs réseaux. Combien de temps passez-vous chaque jour sur Facebook et Instagram ? Cette information, naguère conservée par le plus grand réseau social de la planète, sera désormais accessible à chaque utilisateur. Le géant américain Facebook l’a annoncé ce mercredi, via une note de blog indiquant la mise en place imminente de moyens permettant à ses utilisateurs de « mieux gérer le temps passé sur les deux plateformes ». (@LesEchos).

#JeuVideo

► De la disquette au cloud : les mutations du jeu vidéo. Billet invité originellement publié par Brice Andlauer sur le Social Media Club. Esport, free-to-play, Big Data … dans l’industrie du jeu vidéo, les nouveaux usages et technologies viennent révolutionner le secteur avec une rapidité impressionnante. Avec le développement du mobile comme marqueur principal de ces changements, les modèles économiques, la production, le développement et la relation avec les joueurs sont totalement repensés et chamboulés. Lire la suite sur le site de @metamedia.

01 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 1er août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► À la découverte des villes du futur. Sur ces terres agricoles situées à une centaine de kilomètres au sud de Pékin, Xi Jinping, l’homme fort de la Chine, entend bien ériger Xiongan, une ville symbole de sa toute-puissance. Demain, ou plutôt après-demain, cette mégapole s’étalera sur près de 2 000 kilomètres carrés, soit presque 20 fois la taille de Paris. Pas de délires architecturaux comme à Dubaï. Sur les projets en image de synthèse présentés en février aux membres du Comité permanent, l’instance suprême du Parti, on y découvre une ville rectangulaire, quadrillée de larges avenues et recouverte de petits bâtiments bas et compacts. « Une cité verte et à faible intensité carbone », a précisé le président Jinping, qui souhaite accueillir ici les meilleures universités du pays et abriter le coeur de l’écosystème de la tech chinoise d’ici à 2035. (@LExpress) Légende image : Bâtie sur 600 hectares de polders en Corée du Sud, Songdo est bardée de capteurs et de caméras de surveillance. Crédit : Wikimedia Commons.

► La cité de tous les avenirs: un conte de Bernard Werber. L’auteur de la trilogie des Fourmis nous catapulte en 2049, alors que l’humanité trace les contours de la cité idéale. Quand la science et l’architecture prennent le pouvoir, bienvenue dans l’univers futuriste de Bernard Werber…  « En présentant son projet de cité du futur aux membres de l’ONU réunis en session plénière, l’architecte français Romulus Wells savait pertinemment que la tâche s’annonçait délicate. Comment commencer ? Dire que cette idée lui était venue de l’observation de la nature ? Evoquer les raisons complexes qui l’avaient amené à cette formule de ville nouvelle qu’il considérait, faute de mieux, comme « la moins pire » ? En tout cas, les représentants des nations, présents en ce jour d’avril 2049, étaient déjà convaincus qu’il fallait complètement repenser le rapport de l’homme avec son lieu de vie. » Lire la suite de la nouvelle sur le site de @LExpress.

► Masdar City, l’oasis écolo en plein désert. En 2006, le petit émirat, éclipsé par le clinquant Dubaï, s’est lancé dans un pari fou : construire en dix ans une « écocité », zéro carbone, zéro déchet non recyclable, 100 % énergies renouvelables. Une sorte de Babylone du développement durable. Le cahier des charges ? La consommation d’énergie et d’eau des bâtiments doit être réduite de 40 % ; l’eau chaude doit être produite à 75 % par énergie solaire ; l’irrigation des aménagements extérieurs ne doit pas dépasser 2 litres par mètre carré et par jour et toute l’énergie utilisée doit à terme être d’origine renouvelable. (@LExpress).

#Pollution

► Pollution lumineuse : l’autre guerre des étoiles. A l’occasion des Nuits des étoiles, du 3 au 5 août, près de 150 000 curieux profiteront de l’obscurité pour observer à l’oeil nu toute la beauté de la voûte céleste. « C’est un premier pas vers l’éveil de la curiosité scientifique », se réjouit Eric Piednoël, directeur général adjoint de l’Association française d’astronomie. « Mais ce spectacle naturel, a priori immuable, se dégrade », s’inquiète l’expert, qui organise l’événement depuis la première édition, en 1991. Année après année, la pollution lumineuse grignote le ciel nocturne. Si bien qu’il devient de plus en plus compliqué de distinguer la nuée blanche de la Voie lactée et ses milliers d’étoiles. (@LExpress).

#Planète

► « Jour du dépassement » : à compter d’aujourd’hui, nous vivons « à crédit » de la Terre pour les 153 jours à venir. Voilà, c’est fini. À compter d’aujourd’hui, mercredi 1er août 2018, nous avons consommé l’intégralité des ressources naturelles que la planète peut renouveler en une année. Nous vivrons donc « à crédit » jusqu’au 31 décembre prochain, soit 153 jours pendant lesquels nous allons creuser notre déficit écologique et puiser de manière irrévocable dans les réserves naturelles de notre planète. Comme chaque année, la date du « jour de dépassement » est calculée par l’ONG Global Footprint Network, dont l’analyse prend notamment en compte l’empreinte carbone, les ressources utilisées pour la pêche, l’élevage, les cultures, la construction ou encore l’utilisation de l’eau. Voir l’infographie sur le site de @franceinfo.

► Journée du dépassement: internet est le 3ème « pays » le plus énergivore. Le 1er août marque la Journée du dépassement, date après laquelle l’humanité aura dépensé plus de ressources que ce que la Terre peut en produire, selon l’ONG américaine Global Footprint Network. Méconnue du grand public, la pollution numérique, générée entre autres par Internet, est extrêmement énergivore. La société française Foxintelligence a développé une application qui permet de supprimer les courriels inutiles, mais son PDG Édouard Nattée en appelle aussi à la civilité des internautes. Interview sur le site de @RFI.

#Santé

► Trois chantiers pour réussir le pari de l’intelligence artificielle. Alors que la France a présenté sa stratégie nationale en matière d’intelligence artificielle (IA) , la santé a été citée comme un des principaux domaines dans lesquels l’IA pourrait apporter des réponses concrètes. Nous nous en réjouissons, car nous avons la conviction depuis plusieurs années que le numérique en santé doit être porté au plus haut niveau. Les applications de l’IA au domaine de la santé sont potentiellement porteuses de bénéfices majeurs, pour les patients comme le système de soins, comme le souligne Cédric Villani dans son rapport remis le 28 mars : diagnostics plus précoces et plus précis, suivi des patients en temps réel et ajustement de leurs traitements à leur situation individuelle, pilotage fin du système de santé, etc. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Les chatbots pourraient faire économiser 11 milliards aux entreprises d’ici 2023. Les chatbots, ces robots logiciels, qui proposent une interaction textuelle avec leurs utilisateurs au moyen d’un service de conversations automatisées, ont le vent en poupe. Et ce n’est probablement pas près de s’arrêter. Une étude menée par l’institut de recherche Juniper Research note ainsi l’importance croissante des chatbots dans les années à venir. Les secteurs de la banque, la distribution et la santé seraient particulièrement impactés, avec des économies potentielles estimées jusqu’à 11 milliards de dollars par an d’ici 2023, contre 6 milliards pour 2018. Une partie des économies réalisées découle du gain de temps permis par les chatbots. Les heures consacrées au service clientèle, monopolisant les employés par téléphone, ou sur internet, représentent une perte considérable pour les entreprises. D’où l’intérêt de chatbots orientant les clients en parallèle ou en lieu et place du personnel. (@LesEchos).

#Robotique

► Serge Tisseron : « Les  robots vont modifier la psychologie humaine ». Serge Tisseron est psychiatre, docteur en psychologie et, depuis 2015, membre de l’Académie des technologies. Il a cofondé, en 2013, l’Institut pour l’étude des relations homme/robots (IERHR). Il explique : « Les robots vont modifier la psychologie humaine autant que les progrès de l’alimentation et de la médecine ont modifié nos corps. Notre taille et notre corpulence ont changé, notre résistance aux maladies et à la douleur aussi, mais nous ne nous en rendons pas compte car ces changements nous sont devenus naturels. Il en sera de même avec les machines intelligentes, qui vont bouleverser non seulement notre quotidien mais aussi notre manière d’être au monde. » (@lemondefr).

#EtatsUnis

► La justice américaine met un coup d’arrêt temporaire à l’impression des armes en 3D. La justice américaine a temporairement suspendu mardi 31 juillet la mise en ligne de plans numériques permettant de fabriquer des armes à l’aide d’une imprimante 3D, une perspective qui avait ému une partie de la classe politique américaine. Saisi lundi en urgence, un tribunal fédéral de Seattle a fait droit à la demande des procureurs de huit Etats américains et de la capitale fédérale Washington, qui voulaient empêcher l’accès à ces plans. Le magistrat Robert Lasnik a indiqué qu’il examinerait le dossier sur le fond lors d’une nouvelle audience le 10 août. (@lemondefr).

#Audiovisuel

► God save the TV : tectonique des usages au Royaume-Uni. Par Morad Koufane, Responsable du Planning stratégique de France Télévisions. Le rapport annuel de l’instance de régulation anglaise OFCOM intitulé Media Nations: UK 2018 vient d’être publié, actant les changements drastiques des usages de consommation des contenus vidéo de l’autre côté de la Manche. Ces transformations illustrent plus globalement le tsunami planétaire qui renverse la donne de l’industrie des contenus. Lire la suite sur le site de @metamedia

31 Juil

ReVue d’actu de 11h11 -mardi 31 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Smart city : pourquoi la ville-ordinateur n’est pas un futur souhaitable. La ville intelligente est souvent conçue comme un réseau géant où l’individu est réduit à une simple donnée parmi d’autres et où un algorithme dicte le bien de la cité. Une vision quelque peu effrayante, mais surtout déconnectée de la réalité. Neom : la mégalopole du futur présentée en novembre 2017 par l’Arabie Saoudite est censée préfigurer la ville de demain. D’une surface de 26 500 km2 (l’équivalent de 100 fois la superficie de Marseille), elle comptera « plus de robots que d’humains », qui s’occuperont de toutes les tâches difficiles et répétitives. Les habitants occuperont des maisons « zéro émissions », se nourriront de fruits et légumes cultivés dans des serres verticales automatisées, se déplaceront via des drones volants et respireront « l’air digital » (sic) d’un internet gratuit. Ce projet démesuré fait écho à d’autres tentatives pour établir des villes autogérées. (@bymaddyness).

► « La ville du futur sera autosuffisante ». Vincent Callebaut, architecte belge de 41 ans, imagine des villages verticaux couverts d’arbres, de potagers, de panneaux solaires et d’éoliennes qui rendent la ville autosuffisante en énergie et capable de nourrir par elle-même ses habitants. Tout en éliminant pollution et gaz carbonique. Diplômé de l’université libre de Bruxelles, C’est un spécialiste du mixage entre architecture et biotechnologies. Il explique le citadin : « prend sa voiture pour se déplacer sur les grands axes routiers qui relient tous ces lieux. Il en découle une gentrification des centres-villes et beaucoup de temps gaspillé dans les embouteillages, responsables de la pollution qui nuit à la santé des habitants et accélère le réchauffement de la planète. » et il préconise l’arrêt de « l’expansion des banlieues pavillonnaires et inciter leurs habitants à revenir dans les centres urbains, où l’on trouvera le meilleur de la vie à la campagne et tous les avantages de la ville. Ne plus séparer mais rapprocher habitations, services, activités, loisirs pour que les citadins puissent vivre, travailler, se distraire sans avoir à se déplacer sans cesse d’un quartier à l’autre. » (@LExpress).

► Helsinki, une smart city à l’écoute des citoyens (1/2) : des réalisations impressionnantes. Si la Finlande est particulièrement bien positionnée en Europe sur le champ des smart grids, elle l’est également sur le front de la smart city. Helsinki, la capitale finlandaise, est régulièrement citée en exemple de réussite de ville intelligente pensée pour ses citoyens, et pas uniquement pour accumuler datas et solutions technologiques déconnectées de la réalité. L’Eden Strategy Institute vient de publier un palmarès mondial des villes intelligentes, prenant pleinement en compte l’implication des équipes municipales pour propager les solutions smart city. Et Helsinki se classe à une impressionnante cinquième place, derrière des mégalopoles comme Londres, Singapour, Seoul et New York. Lire la suite : Helsinki, une smart city à l’écoute des citoyens (2/2) :  Kalasatama, un quartier exemplaire @Les Smartgrids

► Les habitants, véritables acteurs du bien-être dans nos villes ? Les tendances des dernières années nous ont montré que les habitants peuvent être acteurs de leur ville et jouer un rôle essentiel dans l’amélioration de leur cadre de vie. Végétalisation de quartiers, jardins partagés,  covoiturage, initiatives civiques ou solidaires, habitat participatif, nettoyage de forêts ou de plages… les habitants trouvent des solutions là où les municipalités tardent parfois à leur offrir de véritables alternatives. Les nouvelles attentes des citoyens en termes de qualité de vie se font de plus en plus sentir (réduction des déchets, optimisation des circuits courts, redynamisation des centres-villes et du lien social…) mais les services municipaux ne sont pas toujours en mesure de sonder ces attentes et ne disposent pas toujours des outils permettant d’y répondre favorablement. Les villes s’attèlent maintenant à remettre les citoyens au centre des décisions pour leurs communes. (@latribune).

► Alger Smart City doit d’abord satisfaire les citoyens avant les startups. A l’heure où les autorités d’Alger posent uniquement la stratégie de la transition numérique de la ville de Sidi Abdellah, sur le seul “moyen global et révolutionnaire d’améliorer l’innovation”, il existe un doute certain que le citoyen algérois y trouvera son compte. On doit à un homme, le professeur Frederick Terman, la naissance du territoire à l’économie la plus riche du monde. C’est juste avant le déclenchement de la deuxième guerre mondiale, qu’il a réussi à convaincre ses étudiants de Stanford University, d’entreprendre et s’implanter dans leur région californienne, plutôt que de s’exiler à l’Est des Etats-Unis. C’est ainsi qu’est née la Silicon Valley dans les années 40, modèle efficace et avéré de relation entre le monde du savoir, celui de l’université et de l’entrepreneuriat, la startup. (@HuffPostAlgerie).

#Transport

► Comment les scooters en libre service ont réinventé un modèle de mobilités. Les nouvelles mobilités, dans l’esprit de beaucoup, cela reste encore très flou… Des vélos qui encombrent les trottoirs, des sociétés qui ne gagnent jamais d’argent, des projets municipaux qui tournent au fiasco… Dans ce paysage où règne encore la confusion, émerge une mobilité qui a trouvé un vrai modèle. Le scooter en libre-service semble avoir résolu la majeur partie des écueils posés par les autres types de mobilités, et mieux encore, il pourrait même être rentable, ce que même Uber n’est pas encore parvenu à accomplir. (@latribune).

#Climat

► Canicule : les villes face à l’urgence climatique. 55°C en France ? On risque de devoir s’y préparer à l’horizon 2050, selon le climatologue français Jean Jouzel. Annoncé de longue date par lui et ses pairs (notamment ceux regroupés au sein du GIEC), le changement climatique lié à l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère jouit ces jours-ci d’un regain d’intérêt sur fond de multiplication de vagues de chaleur et de leurs conséquences dramatiques. En effet, longtemps prudents, les experts établissent désormais un lien clair, sinon quantifié, entre ces événements météorologiques extrêmes et l’évolution du climat sur le long terme. À l’instar de Jean Jouzel, plusieurs climatologues avertissent de la multiplication et de l’intensification de ces canicules dans les prochaines années. Les 30% de la population mondiale concernés (selon un article paru en 2017 dans la revue Nature) pourraient devenir 74% en 2100 si on ne parvient pas à enrayer la hausse des émissions de gaz à effet de serre. D’ici à 2050, des étés comme celui de 2003 pourraient se répéter une année sur deux. (@latribune).

#InteligencedArtificielle

► La supériorité de l’intelligence artificielle : l’arnaque du siècle. Denis Fages, président de VideoTelling, alerte sur la nécessité de ne pas prêter à l’IA des vertus qu’elle n’a pas et ne pourra jamais avoir : « J’entends trop de bêtises concernant l’intelligence artificielle. Je travaille dans le digital learning et il ne se passe pas un jour sans que je lise des délires à propos du cerveau et de la mémoire. On nous dit, dans les médias et cela est répété sur les réseaux sociaux, que les ordinateurs vont “penser”, “imaginer », “créer”. On nous dit qu’ils vont rendre l’humanité obsolète. Que nous allons bientôt rejoindre les autres espèces éteintes comme l’homme de Neandertal. Et si, au lieu de vendre des lendemains apocalyptiques, on essayait de faire un peu de pédagogie ? » Lire la suite sur le site de @bymaddyness

► La diversité humaine est un enjeu central pour le développement de l’intelligence artificielle. Que ce soit dans les universités ou dans les grandes entreprises du numérique, les chercheurs et ingénieurs en IA sont principalement des hommes blancs, même si la Chine est devenue un acteur majeur du secteur. Et cela n’est pas sans conséquence. « Ces algorithmes échouent plus souvent pour les femmes, les migrants, les personnes qui ne savent pas lire… Il ne faut pas qu’ils fonctionnent seulement pour ceux qui les ont conçus, mais pour tout le monde », expliquait la mathématicienne Cathy O’Neil, auteure de « Weapons of Math Destruction », un livre très critique sur l’impact sociétal des algorithmes, lors du sommet sur l’intelligence artificielle organisé par le gouvernement français à Paris, le 29 mars. (@pixelsfr).

► Ces villes qui font rêver: Montréal, la Mecque de l’intelligence artificielle. DeepMind, Microsoft, Google, Facebook, Samsung ont ouvert, ces derniers mois, dans la métropole québécoise des laboratoires de recherche destinés à entraîner des réseaux neuronaux artificiels à « apprendre à apprendre » aux machines. En mars, le groupe Thales a lui aussi commencé à recruter pour son tout nouveau centre de recherche appliquée, cortAIx. Pourquoi l’avoir implanté à Montréal ? « Nous développons des solutions industrielles et commerciales, explique son directeur, Siegfried Usal. Or le Canada a une tradition de collaboration décomplexée entre industriels, chercheurs, utilisateurs, soutenue par des financements publics. Il règne à Montréal un esprit presque familial et très créatif. » A mi-chemin entre la Silicon Valley et l’Europe, Montréal prétend offrir la synthèse du meilleur des deux mondes. « Un point d’équilibre », résume Stéphane Paquet, vice-président de l’organisme de promotion Montréal international. (@Challenges).

#Télévision

► Les Américains désertent le câble pour Netflix et Hulu. En 2018, ils seront 8,1 millions aux Etats-Unis à s’être détournés de la télévision payante traditionnelle, avance une étude du cabinet eMarketer. Après une fuite de plus de 10 millions l’année précédente. Pour ces millions d’Américains, le choix est sans appel : mieux vaut résilier son abonnement TV à Comcast ou encore DIRECTV pour investir dans les services de vidéo à la demande tels que Netflix ou Hulu. Ce phénomène a un nom précis : le « cord-cutting », en français « couper le câble ». Et si cette tendance a déjà quelques années, la part des « cord-cutters » a augmenté au-delà des prévisions d’eMarketer un an plus tôt. A l’époque, les analystes n’anticipaient qu’une hausse de 22 %. Finalement, elle est de onze points supérieure. (@LesEchos).

30 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 30 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Légende image : Un pompier de Cal Fire arrose un incendie sur le chemin de Cloverdale, près de la ville d’Igo, en Californie, le samedi 28 juillet 2018. – Crédits photo : Hector Amezcua/AP  Voir les images impressionnantes des incendies qui envahissent la Californie sur le site @Figaro_Inter.

#Ville

► Quelles promesses des villes intelligentes de Google ? Sur le moteur de recherche de Google, quelle que soit l’information que vous souhaitez obtenir, un simple clic suffit à avoir accès à un nombre incroyable de données en tout genre qui répondent plus ou moins bien à ce que vous cherchez. À présent, cette offre de recherche Internet ne suffit plus à la multinationale et dans un esprit visionnaire, parmi les nombreuses activités innovantes qu’elle déploie, cette dernière cherche à construire la ville du futur. Nouvelles manières de se déplacer, intelligences artificielles, bases de données incommensurables… c’est un véritable laboratoire de nos cités de demain qui semble être sur le point de se dessiner ! Au vu de toutes les innovations que l’on voit quotidiennement apparaître au cœur de l’urbain, il n’est pas exclu d’imaginer que le développement de ce genre de ville pourra devenir le berceau d’expérimentations révolutionnaires et positives pour les mondes urbains de demain. Mais à l’image du moteur de recherche le plus utilisé des internautes et de sa face cachée le « dark web », ces villes ne seront-elles pas également à l’origine de « dark lieux » à la fois perfides et malfaisants malgré eux ? (@Demain_la_Ville).

#Transport

► Uber abandonne son projet de camion sans conducteur. Uber renonce à concevoir un semi-remorque sans conducteur. Lundi 30 juillet, la plate-forme américaine de voitures avec chauffeur (VTC) a officialisé l’abandon de ce projet lancé il y a deux ans par la précédente direction. Une décision justifiée par la volonté de consacrer tous ses efforts aux voitures autonomes, dont les essais sur route sont suspendus depuis mi-mars après le décès d’une piétonne renversée par l’un de ses prototypes. (@JeromeMarinSF).

#Energie

► Un tiers de la consommation électrique française est renouvelable. C’est du jamais vu depuis 1973. Au deuxième trimestre 2018, le taux de production des énergies vertes (hydroélectricité, éolien, solaire, biomasse) a atteint 31 % de l’électricité consommée en France, annonce ce mardi le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et les gestionnaires des réseaux électriques RTE, Enedis et l’Adeef, dans un communiqué de presse conjoint. Contre 23 % au trimestre précédent. Ce chiffre « inédit depuis des décennies » est à mettre toutefois en perspective d’une consommation moins forte au deuxième trimestre. Dans la mesure où les énergies renouvelables sont prioritaires pour l’accès au réseau, une consommation moindre favorise l’augmentation de leur part dans la consommation globale. Mais depuis 1980, et la croissance du parc nucléaire français, un tel pourcentage d’énergies renouvelables dans la consommation d’électricité française n’était jamais arrivé. (@LesEchos).

► Cotoiturage : Financez vos panneaux solaires à plusieurs ! Dans le quartier de la Marronnière, à la Roche-sur-Yon, un lotissement écolo et atypique vient de sortir de terre. Dix familles ont construit une résidence participative et bioclimatique, avec récupérateur d’eau de pluie, murs en paille, poêle à bois… Ils rêvaient aussi de panneaux solaires, mais leurs moyens étaient limités. Que cela ne tienne : ils ont fait appel à CoWatt. Cette société réunit des citoyens des Pays de la Loire décidés à promouvoir ensemble l’énergie solaire, sur un modèle qui se développe peu à peu en France : le cotoiturage. « Nous regroupons des personnes qui ont des toitures disponibles mais peu d’argent et des personnes qui ont envie d’investir dans le solaire mais pas de toit adapté », résume Eric Bureau, chargé de développement chez CoWatt. (@WeDemain).

#Dechet

► Vacances : Bienvenue dans le premier gîte français zéro déchet. Ils ont changé de vie et vous invitent à faire de même : Loïc Gillon et Camille Lyczinski, 27 ans, ont quitté Paris pour s’installer à Seigné, entre Poitiers et La Rochelle, en Charente-Maritime. Camille travaillait dans le tourisme, et tous deux avaient une sensibilité écolo. Courses en vrac, produits DIY et upcycling faisaient déjà partie du quotidien de ce couple. Soucieux de « pousser plus loin la démarche » et de « partager leur mode de vie », ils ont eu l’idée d’ouvrir un « gîte zéro déchet » en 2017. Une idée dans l’air du temps : « Comme nous, de plus en plus de gens souhaitent réduire leurs ordures mais pensent que c’est compliqué alors qu’il s’agit d’habitudes à prendre, plutôt joyeuses et économiques », observe Camille.

#Surveillance

► La vidéosurveillance est régulièrement présentée comme une contribution majeure à la fois à la répression et à la prévention de la délinquance et du terrorisme. Mais qui surveille son déploiement et sa réelle efficacité ? Laurent Mucchielli, auteur de Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance (Armand Colin, 2018) explique : « Ensuite, les technologies comme la vidéosurveillance et la reconnaissance faciale fonctionnent avec le citoyen lambda qui ignore qu’il est surveillé ou qui consent à l’être. Elles fonctionnent aussi avec le petit délinquant qui n’est pas malin et n’y prête pas attention. Mais elles ne fonctionnent pas avec le criminel endurci ou le terroriste, celui qui prémédite et qui organise. Lui a pensé son action et il a intégré la technologie dans les paramètres. » Lire son entretien sur le site @usbeketrica.

► Vidéosurveillance : des « comités d’éthique » sans pouvoirs, sans budget et, parfois, sans activité. Qui surveille la vidéosurveillance ? Dans l’affaire Benalla, les vidéos du 1er-Mai sur la place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris, filmées par une caméra de la préfecture de police, ont non seulement été conservées dans des conditions troubles, mais elles ont été transmises à Alexandre Benalla, qui dit les avoir lui-même remises à l’Elysée, avant que ces dernières apparaissent en ligne sur un compte Twitter militant pour La République en marche (LRM). Or, ce n’est pas ce que prévoit la loi. Le cadre légal entourant la vidéosurveillance en France est strict. Les images ne peuvent être conservées que trente jours, hors enquête ; toute personne peut demander l’accès aux images le concernant ; seuls des agents habilités peuvent les consulter, et un certain nombre de conditions doivent être respectées, comme le fait de ne pas filmer l’intérieur de bâtiments. Mais les mécanismes de contrôle sont limités. (@Pixelsfr).

#MediaSocial

► Au secours, mes élèves m’espionnent sur Internet. Nos pratiques du numérique ont contaminé notre manière d’envisager les professionnels. « Passer une soirée à la rentrée pour chercher son prof sur Facebook et essayer de dénicher une photo de lui bourré, c’est un jeu pour les élèves, décrit Vanessa Lalo, psychologue clinicienne, spécialiste du numérique. On a pris l’habitude de ‘googler’ les choses et les personnes. Il y a une notion d’offre et de demande : on a tendance à choisir nos médecins, comme s’il s’agissait d’un TripAdvisor médical. Derrière, il y a l’idée d’un retour sur investissement. On fait son étude de marché, on vérifie le rapport qualité-prix. » (@Lexpress_Styles).

#Débat

► Polémiques, invectives, manichéisme: est-il encore possible de débattre à l’heure des réseaux sociaux ? Auteur du livre «Les conspirateurs du silence» (L’Observatoire), l’essayiste Marilyn Maeso s’attache à définir, dans les traces d’Albert Camus, les contours d’un authentique pluralisme. Elle se bat contre l’ « esprit de système » qui empêche tout dialogue. Elle situe « la sphère d’un débat honnête et fécond à égale distance du dogmatisme et du relativisme, qui sont les deux faces d’une même médaille, les deux symptômes d’une même paresse intellectuelle. Non, toutes les opinions ne se valent pas, et le préjugé asséné péremptoirement ne sera jamais à la hauteur d’un propos argumenté. Et non, aucune opinion ne peut être soustraite à la discussion ni immunisée contre la critique. » (@FigaroVox).

#StreamingVideo

► La course effrénée aux contenus. La grande différence entre les plateformes de streaming musical et celles dédiées à la vidéo, ce sont les contenus. D’un côté, les offres sont toutes les mêmes ou à peu près. De l’autre, elles promettent toutes d’être différentes. Modèle dans sa catégorie, Netflix, qui revendique 130 millions d’abonnés payants dans le monde, est lancé dans une course à la taille, mais aussi à ces fameux contenus. Sans être rentable, le géant américain, ancien acteur de la location de DVD converti au streaming, a mis 8 milliards de dollars sur la table – rien que cette année – pour produire 700 contenus originaux, séries, films… Le site leader, qui s’est fait connaître grâce à des séries comme House of Cards ou Orange Is the New Black, doit alimenter la pompe pour soutenir sa croissance. A lire aussi : Les Français se convertissent au streaming et Streaming musical : un modèle payant validé (@Figaro_Economie).

29 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 29 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Des enfants du monde entier attaquent leurs gouvernements sur le réchauffement climatique. En 2015, un groupe de vingt-et-un jeunes Américains et Américaines a décidé de poursuivre le gouvernement en raison du réchauffement climatique. Dans l’affaire Juliana vs. US, les plaignants ont affirmé que le gouvernement avait violé «le droit de vie, de liberté et de propreté des jeunes générations» en adoptant des politiques promouvant l’utilisation d’énergie fossiles, malgré les études mettant en cause le rôle des émissions de CO2 dans le processus de réchauffement climatique. (@slatefr). Légende image : Une usine au loin dans un champ | Thomas Hafeneth via Unsplash CC License by

#Ville

► Smart territoires : se poser les bonnes questions avant de lancer son projet. La notion de territoire intelligent est étroitement liée à l’internet des objets, domaine où il existe un foisonnement d’initiatives, mais aussi de technologies en perpétuel renouvellement. Dit autrement, la ville intelligente présente un risque important de se transformer en ville obsolète si les décideurs publics n’opèrent pas les bons choix technologiques. Ce constat a conduit le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) à élaborer le guide « Villes intelligentes, tous concernés, du village à la métropole ». Un document réalisé à partir d’une enquête auprès d’une quinzaine de territoires de tailles diverses, de Saint-Sulpice-la-Forêt, un « smart village » d’Ille-et-Vilaine de 1.400 habitants, à Paris en passant par Blois, Besançon ou Angers. (@localtis).

#Technologie

► Pourquoi la Silicon Valley veut vous faire déconnecter. Cet été, lâchez-tout. Ordre d’Apple, Google et Facebook, qui ont toutes les trois proposé ces dernières semaines de nouveaux outils pour aider les utilisateurs à contrôler et limiter le temps passé sur leur smartphone et sur leurs plateformes. Une victoire pour les militants d’un design éthique, qui appellent depuis des mois au respect de notre toujours plus précieuse attention ? Ou bien une stratégie habile pour retenir au mieux les utilisateurs ? (@usbeketrica).

#Robotique

► Un chercheur dénonce le racisme envers les robots. Pourquoi les robots, tant dans le monde réel que dans la fiction, sont blancs ? Si vous ne vous êtes jamais posés la question, sachez qu’une équipe de scientifique internationale dirigé par le professeur Christoph Bartneck de l’université de Canterbury en Nouvelle-Zélande, l’a fait pour vous : de leur travail a résulté une étude, publiée le 5 mars dernier, démontrant que les êtres humains ont les mêmes stéréotypes racistes envers les robots qu’envers les humains. (@usbeketrica).

#IntelligenceArtificielle

x► Un rapport publié par l’ACLU (American Civil Liberties Union) révèle que le logiciel de reconnaissance faciale d’Amazon, Rekognition, a confondu 28 des 435 membres du Congrès américain avec des criminels. Pire encore, une fois de plus, l’intelligence artificielle semble avoir fait preuve de discrimination raciale. 39% des personnes de couleur ont été identifiées comme des criminels, contre seulement 5% de blancs. (@lebigdata_fr).

#Livraison

► Ce mini-robot connecté livre des colis à Pékin. 100 millions de colis sont livrés chaque jour en Chine. Et ce nombre pourrait même devenir un milliard à l’avenir, selon la société Zhen Robotics, qui a conçu un robot-livreur pour palier un éventuel manque de main d’œuvre humaine. Déjà actif dans les rues de Pékin, l’engin se déplace à une vitesse moyenne de 3 km/h pour livrer des repas depuis une supérette. Mais le petit robot a encore des progrès à effectuer pour concurrencer l’homme : il ne peut entrer dans les immeubles et demande donc au client de descendre chercher son colis. Pour ouvrir la porte du robot et accéder à sa commande, l’utilisateur doit alors cliquer sur un lien reçu par mail, via son smartphone.

#Youtube

► Les youtubeurs ouvrent la voie à la vulgarisation historique. A Montbazon (Indre-et-Loire), comme chaque été depuis quatre ans, la forteresse médiévale est prise d’assaut. Pas d’attaque au bélier ni de fantassins prêts à dégainer, mais une grosse trentaine de conférences et des animations qui jalonnent les trois jours du festival. Devant le plus vieux donjon de France encore debout, on parle d’histoire, avec un grand H. Il faut dire que les orateurs présents sur scène n’ont pas grand-chose à voir avec l’archétype de l’universitaire : ici, les interventions sont parsemées de blagues et durent trente minutes maximum. (@Pixelsfr).

28 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 28 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► L’IA n’est pas neutre : quand l’algorithme apprend, qui enseigne ? Par Marina Pavlovic Rivas, Consultante indépendante en exploitation de données. L’intelligence artificielle (IA) fait déjà partie intégrante de notre quotidien et va être amenée à influencer directement la plupart des sphères de nos vies. Comment s’assurer que cette influence se traduise de manière positive pour l’ensemble de la société? Des décennies de recherches fondamentales ont permis de relever un défi sans précédent dans l’histoire de l’humanité : celui de développer des machines intelligentes. Le défi est maintenant de rendre ces machines morales. Lire la suite sur le site de @metamedia.

► Une IA suggère des corrections orthographiques sur Google Docs. Google peut-il nous aider à écrire mieux ? C’est le défi que s’est lancé le géant américain, si l’on se fie à l’annonce effectuée mardi sur un blog. Google Docs intègre désormais des suggestions grammaticales grâce à une intelligence artificielle, rapporte Numerama. L’objectif est « d’aider les gens à écrire plus clairement et efficacement » grâce à une technologie d’intelligence artificielle inspirée du programme de traduction automatique, a expliqué le géant américain. « Notre IA peut repérer différents types de corrections, allant de simples règles grammaticales (…) à des concepts (…) plus complexes. » (@20minutes).

#Numérique

► Mounir Mahjoubi : « La France doit se doter d’un cadre numérique ». « Nous devons nous mettre dans la situation de mener le jeu » sur le terrain de la réglementation numérique, déclarait Emmanuel Macron en mai dernier au salon VivaTechnology. Or, pour mener le jeu, il faut dessiner une stratégie. C’est dans ce but que le secrétaire d’État chargé du Numérique lance aujourd’hui les États généraux des nouvelles régulations numériques. « L’objectif est de penser des règles de régulation sur le moyen et long terme. Bien sûr, il existe déjà des rapports sur différents sujets, des textes législatifs qui apportent des solutions pour répondre à l’urgence sur certains problèmes, mais nous manquons d’un cadre global pour donner de l’unité à tout cela, pour exprimer une véritable vision à long terme, à l’échelle nationale et européenne », explique Mounir Mahjoubi. (@FigaroTech).

#StreamingVideo

► Netflix va devenir le maître du monde médiatique, ou bien disparaître. Posséder des actions Netflix n’a jamais été un truc de mauviettes. Si vous en avez achetées à Noël dernier, vous avez vu leur valeur doubler. Mais d’un autre côté, à la clôture de la bourse le lundi 16 juillet, elles étaient à 400,48 dollars pièce [342 euros], avant de retomber à 346,95 dollars [296 euros] le lendemain à la réouverture –l’action est quasiment remontée à son niveau de la veille au fil de la journée. (@slatefr).

#MediaSocial

► Twitter perd des utilisateurs et chute en Bourse. Après la dégringolade de Facebook à Wall Street, au tour de Twitter de chuter. Le titre du réseau social a perdu près de 14,28% à l’ouverture, ce vendredi, à 36,80 dollars. Il était tombé de plus de 20% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture. Les investisseurs ont fraîchement accueilli des résultats trimestriels jugés décevants. Twitter a enregistré entre avril et juin son troisième trimestre bénéficiaire d’affilée. Le résultat net s’affiche à 100 millions de dollars, contre une perte de 116 millions pour la même période de 2017, soit en ligne avec les attentes des analystes. Mais le nombre d’utilisateurs actifs mensuels, paramètre publié chaque trimestre par le site, a baissé d’un million, à 335 millions. Un léger recul sanctionné lourdement par les investisseurs. (@LExpress).

► Charlotte est devenue une star sur Instagram. Depuis, sa mère est perdue. Il a suffi de quelques clichés pour que la vie de Charlotte d’Alessio bascule. C’était en 2015. Récemment installée en Californie, l’adolescente de 16 ans se rend au festival Coachella avec des amis et poste quelques selfies sur les réseaux sociaux. Jusqu’ici, rien de bien étonnant. Mais ce que la jeune femme ignore, c’est que l’objectif d’un célèbre photographe de mode, Bryant Eslava, vient lui aussi d’immortaliser le moment et la tague sur son compte. Sans même réaliser ce qu’il vient de se passer, la jeune femme se retrouve sous le feu des projecteurs. Soudain, elle gagne des milliers d’abonnés sur Instagram et apparaît dans tous les recoins du festival : l’adolescente devient « virale ». Dans un article du « Guardian », la journaliste Leah McLaren s’est intéressée aux parents qui ont été confrontés à la soudaine notoriété de leur progéniture. (@LObs).

#Information

► Benalla, Facebook, NordPresse et fake news : la vérité est ailleurs. Dimanche, le site parodique (mais pas que) Nordpresse accusait Facebook de censurer l’ensemble de ses contenus relatifs à ce qu’il convient d’appeler l’affaire Benalla. Et n’hésitait pas à évoquer une décision politique. Une accusation à tort, qui repose néanmoins la question du contrôle de l’information à l’ère d’Internet, et de la lutte contre les fausses informations. (@usbeketrica).

27 Juil

Régions.news #338 – Edition du vendredi 27 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#338 en version pdf

Légende image. À 1 400 m d’altitude, des mains soutiennent le Golden Bridge à Da Nang au Vietnam. A voir aussi: Golden bridge on Ba Na Hills sur @YouTube.

#Viva-Cités [La cité digitale et résiliente] Série estivale : une ville, un thème.

► Toronto, ville-Google. Depuis octobre 2017, Sidewalk Labs, filiale d’Alphabet, maison mère de Google, souhaite développer sa vision de la ville du futur avec la construction d’un quartier entier à Toronto, au Canada. Une cité connectée et ultra-moderne où fusionneront « le monde physique et le monde numérique », avec caméras, capteurs, micros, interfaces qui permettront ainsi d’analyser en temps réel l’activité et la qualité de vie des habitants. Ce maillage électronique va agréger un nombre illimité de données collectives et personnelles. Chaque habitant se verra attribuer un numéro individuel lui permettant d’accéder à l’ensemble des services de la ville. Cette collecte de données en tout genre n’est pas sans susciter des craintes de dérapages liés au respect de la vie privée. Ainsi c’est la première fois qu’une ville confie un vaste projet de réaménagement urbain à un géant du numérique. Jusqu’ici, leur intervention en matière d’architecture et d’urbanisme se limitait à l’aménagement de leurs sièges sociaux. Ce quartier de Toronto deviendra-t-il une petite ville moderne ou une entreprise privée technologique ? Les prochaines étapes : Singapour, ville-éprouvette ; Masdar, ville-désert ; Berlin, ville-éponge ; Helsinki, ville-citoyen, Lille, ville-SunRise.

► Revue de liens : – Google à la conquête des villes, un urbanisme en trompe-l’œil ; – Réaménager le secteur riverain de Toronto en tant que ville intelligente du futur soulève la question suivante : le futur de Google est-il celui que nous souhaitons ? ;-  Google construit une ville du futur à Toronto. Quelqu’un veut-il vivre là-bas ?

► « Il est temps aujourd’hui de dépasser cette alternative des imaginaires extrêmes, idylliques ou cauchemardesques, et de regarder la réalité en face. Cette réalité, c’est que deux visions de la cité souhaitable sont en train de s’opposer, et vont le faire durablement : d’un côté, la cité politique, dirigée par un maire élu par des citoyens, qui se fixe des ambitions à long terme en visant un intérêt général ; de l’autre, la ville service numérisée, pilotée par les « maîtres des algorithmes » et qui vise à répondre en temps réel aux demandes d’usagers plus ou moins sollicitées par des algorithmes prédictifs. Finalement, c’est nous, citadins, qui choisiront, car nous sommes à la fois citoyens et usagers. », explique l’économiste Jean Haëntjens, auteur de livre, « Comment les géants du numérique veulent gouverner nos villes » (mai 2018).

#Transport

► Depuis lundi 16 juillet, l’aéroport de Nice a mis en place la reconnaissance faciale pour le contrôle aux frontières. Comment ça marche ? La reconnaissance automatique compare votre visage avec la photo stockée dans le microprocesseur de votre passeport biométrique. Cette technologie, de plus en plus utilisée en plein décollage dans les aéroports mondiaux obligés de fluidifier la circulation des passagers. Ces nouvelles bornes remplacent le contrôle classique par un policier ou un agent de sécurité. A lire : Peut-on faire confiance à la reconnaissance faciale ?

Légende image. Le 8 octobre 2017, l’artiste français JR organise un gigantesque pique-nique des deux côtés de la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, près de Ticate. Les gens se sont rassemblés autour des yeux de Mayra, mineur sans-papiers. Crédit : JR-Art.net. Reporters sans frontières publie son album annuel « 100 photos pour la liberté de la presse », avec les clichés signés JR., artiste français. « Je possède la plus grande galerie d’art au monde : les murs du monde entier. J’attire ainsi l’attention de ceux qui ne fréquentent pas les musées habituellement. », explique-t-il.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Il y a deux ans, près de Poix-de-Picardie, une multinationale américaine qui souhaitait s’installer dans la région, a démarché les agriculteurs locaux pour produire des légumes. Parmi les agriculteurs approchés, vingt ont eu l’idée de lancer leur propre production de légumes de plein champ. « Autant que ce soit des gens du secteur qui le fassent », raisonne le président société d’intérêt collectif agricole Somme de saveurs créé en avril. En tout, 700.000€ ont été investis pour du matériel très pointu. Chaque euro gagné sera partagé en fonction des moyens de l’implication de chacun.

#Media

► Ouest Médialab est à la fois un cluster [coordination sectoriel] et un laboratoire d’expérimentation des médias qui réunit une grande variété d’acteurs autour de projets d’innovation numérique en régions Pays de la Loire et Bretagne. Le site de Meta Media a eu l’occasion d’échanger avec son directeur, Julien Kostrèche, qui a expliqué sa stratégie pour construire une communauté de confiance capable de dépasser méthodiquement les contraintes du secteur et de faire bouger les lignes du numérique dans les médias. Propos recueillis par François Fluhr, France Télévisions (Prospective et MediaLab), et publié sur le site de @metamedia

#IntelligenceArtificielle (Série de l’été – épisode 3).

► Il est tous les jours question d’Intelligence Artificielle (IA) dans les médias, laissant penser qu’il s’agit d’une technologie apparue ces dernieres années. Pourtant, l’IA a, depuis les années 1950, intégré l’industrie technologique. Les investissements dédiés à l’IA devraient être multipliés par 3 d’ici 2020 selon IDC, jusqu’à 46 milliards de dollars. Le secteur des Médias et Divertissements et celui de la vidéo devraient bénéficier très rapidement des avantages de l’IA. En effet, ces deux secteurs produisent une très grande quantité de données, qui répond parfaitement aux attentes de l’IA qui a besoin de brasser des données pour s’améliorer. Il est à prévoir que l’IA aura un impact décisif pour ces domaines. Il s’agit maintenant de savoir comment l’IA va modifier positivement le secteur de la télévision, au niveau des différentes étapes de la chaîne de production d’un contenu ? À lire Sommes-nous maîtres de nous-mêmes ? Atouts et dangers de l’intelligence artificielle.

#Ville

► Comment, en quatre cents ans, la concurrence entre les villes d’Amsterdam, de Londres et de New York pour dominer l’économie mondiale a suscité un nouveau modèle urbain. Frédéric Wilner retrace cette captivante aventure historique. 1er volet : Un siècle d’or, 1585-1650 ; 2ème volet : Conflits et intérêts, 1650-1800 ; 3ème volet : Le choc de la modernité, 1800-1880 ; Dernier volet : La course au gigantisme, 1880-2017.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 27 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

x► Vélo libre service : la bulle est-elle en train d’éclater ? L’histoire du vélo libre avait mal commencé. En 1965, un militant hollandais repeint 50 vélos en blanc et les met gratuitement à disposition des habitants d’Amsterdam. L’expérience tourne court : les vélos sont confisqués par la police sous prétexte « d’incitation au vol ». En 1976, le maire de La Rochelle, Michel Crépeau, expérimente des « vélos municipaux ». Nouvel échec : les vélos sont délaissés par les habitants et ne servent qu’aux touristes. En 1998, Rennes innove avec le premier système informatisé en partenariat avec le groupe d’affichage et de mobilier urbain Clear Channel. C’est cependant grâce au concurrent de ce dernier, JC Decaux, que le vélo libre-service va véritablement s’envoler. En 2005, il s’installe à Lyon, puis remporte l’énorme contrat de Paris en 2007 : le fameux Vélib’ est né. La capitale française, étendue à la proche banlieue, reste à ce jour le plus important réseau de vélos libre-services à travers le monde. Dix ans après leur lancement, les 18 000 Vélibs parisiens sont loués 6 fois par jour en moyenne et plus de 300 000 personnes y sont abonnés. De Tel Aviv à Nairobi en passant par Singapour et New York, des milliers de villes s’y sont converties. Mais c’est en Chine que l’explosion est la plus frappante. (@bymaddyness).

#Data

► Le Géoportail préconisé pour diffuser les données géographiques souveraines. Les données géographiques sont stratégiques pour de nombreuses politiques publiques comme le développement de la ville intelligente et du véhicule autonome. Un rapport au gouvernement invite à confier à l’Institut géographique national (IGN) un rôle de coordination et d’animation d’une géoplateforme. Valeria Faure-Muntian, députée de la Loire, a remis le 20 juillet dernier un rapport sur les « données géographiques souveraines » c’est-à-dire « indispensables aux décisions de la puissance publique et dont la disponibilité conditionne la possibilité même la décision publique ». Ce rapport intervient à un moment ou les grandes sociétés de l’internet, et notamment Google, Waze, Uber…, ont constitué des fonds géographiques dont la richesse, la simplicité d’utilisation et la gratuité ont fait des produits de consommation courante pour les PME comme les citoyens. Cette situation engendre une dépendance préjudiciable aux entreprises françaises comme aux collectivités locales. (@localtis).

#Entreprise

► Facebook perd plus de 100 milliards en Bourse, du jamais vu. « Plus on s’élève et plus dure sera la chute ». Ce proverbe chinois, le géant américain Facebook, qui tente de revenir en Asie, pourrait le faire sien. Au moins ce jeudi, alors que le réseau social est parti pour pulvériser le record de pertes sur une seule séance à Wall Street, qu’il détient déjà depuis le 28 août 2015 (58 milliards de dollars). Le groupe de Mark Zuckerberg plonge en effet de plus de 19 % à New York depuis l’ouverture. Avec une capitalisation de 618,5 milliards de dollars, Facebook pourrait donc potentiellement perdre 119 milliards de dollars en une seule séance et Zuckerberg, actionnaire à hauteur de 15 %, plus de 15 milliards. Du jamais vu dans l’histoire des marchés. (@LesEchos). A lire aussi : Facebook s’effondre de 18 % à l’ouverture de Wall Street (@LeMondefr).

#Santé

► Nice parie (aussi) sur l’e-santé. Nice Côte d’Azur s’appuie sur trois piliers. Outre l’industrie et l’énergie, l’e-santé constitue l’autre élément qui compose la stratégie smart city de la capitale de la Côte d’Azur, elle qui se veut intelligente et connectée. Logique donc que la santé numérique ait été identifiée comme l’un des axes à privilégier, l’écosystème médical auxquels participent le CHU, L’Archet, Lenval ou Pasteur, étant fortement structuré sur le territoire. (@latribunepaca).

#Numérique

► Le secteur du numérique s’engage en faveur de la formation des femmes. « Ma mère dit toujours que la science, les maths, les ordinateurs c’est pas pour les filles… Pourtant moi j’adore ça ! » témoigne une jeune étudiante en formation de développeur informatique chez U’DEV, l’école du développeur, à Lyon. Certains clichés ont la peau dure. A tel point que nombre de jeunes femmes hésitent encore à s’engager dans les formations aux métiers du numérique. Elles les jugent d’emblée hors de portée, trop techniques, et n’y viennent que sur le tard d’après l’enquête sur le sexisme dans ces filières menées par la start-up Social Builder en 2017. Pire, même, une fois diplômées, elles continueraient d’émettre des doutes quant à leur légitimité à exercer dans ce domaine. (@LADN_EU).

#Information

► « Fausses informations » : le Sénat rejette sans en débattre le projet de loi en première lecture. Le Sénat, où l’opposition de droite est majoritaire, a rejeté, jeudi 26 juillet au soir, les deux textes controversés relatifs à la « manipulation de l’information », adoptant une motion de procédure qui le dispense d’examiner ce texte en séance. Le projet de loi, déposé en procédure accélérée par le gouvernement, devrait faire l’objet d’une commission mixte paritaire entre les deux chambres du Parlement. Ces deux propositions de loi – l’une ordinaire, l’autre organique pour légiférer sur l’élection présidentielle – visent à permettre à un candidat ou à un parti de saisir le juge des référés pour faire cesser la diffusion de « fausses informations » durant les trois mois précédant un scrutin national. (@Pixelsfr).

#Publicité

► En vingt ans, les Gafa ont laminé les médias historiques. C’est une véritable lame de fond qui a bouleversé les médias traditionnels. Dans un contexte de crise économique et de révolution technologique, presse, télévision ou encore radio ont subi de plein fouet la montée en puissance des Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon). Les chiffres d’une étude du cabinet de conseil BearingPoint pour le ministère de la Culture et le Conseil supérieur de l’audiovisuel sont spectaculaires : entre 2000 et 2017(sur un marché publicitaire de la communication et des médias qui est passé de 12 milliards à 10,3 milliards), les recettes des médias historiques (télévision, presse, radio, affichage, cinéma) français se sont effondrées de 43 %, à 6,7 milliards d’euros. Dans le même temps, la part des revenus publicitaires d’Internet – principalement Google et Facebook – est passée de quasiment 0 % à 35 %, à 3,6 milliards. (@LesEchos).

#VideoSurveilance

► Affaire Benalla : souriez, vous pouvez filmer. C’est une victime collatérale de plus, à ajouter à la longue liste des conséquences de l’affaire Benalla : la vidéosurveillance. Car au-delà des violences qui se sont déroulées le 1er mai sur la place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris, et des nombreuses questions qui se posent sur la manière dont elles ont été couvertes ou camouflées, se trouve un autre scandale : le fait que des images de vidéosurveillance aient été transmises par des fonctionnaires de police à Alexandre Benalla. (@Pixelsfr).

#IntelligenceArtificelle

► L’intelligence artificielle, une technologie présente depuis plus d’un demi-siècle. On en a beaucoup parlé sur le mode de l’utopie ou de la dystopie. L’intelligence est partout, aujourd’hui et plus encore demain dans nos voitures, dans nos hôpitaux et dans les usines avec l’automatisation. L’expression « intelligence artificielle » repose sur l’idée qu’une machine ait la capacité de « penser » par elle-même, d’être suffisamment autonome pour prendre des décisions. Et évidemment, il y a l’idée que la machine, par la puissance des calculs puisse égaler, voire dépasser l’intelligence humaine. Cela explique l’origine de l’expression d’intelligence artificielle. Si, au début des années 1950, le mathématicien américain Alan Tuning est le premier à poser l’hypothèse d’une machine qu’il qualifie de consciente, il faudra attendre quelques temps pour que l’expression « intelligence artificielle » dépasse le cadre des scientifiques pour toucher le grand public. (@franceinfo).

#Robotique

► « Préparons-nous à la robotique ! » Intelligence artificielle et robots sont au coeur des transformations technologiques qui bousculent nos quotidiens. Serge Tisseron, psychanalyste et membre de l’Académie des technologies, veut lancer un débat éthique sur les précautions d’usage qui doivent entourer la diffusion de ces nouveaux objets technologiques. Il aborde ce sujet dans son nouveau livre Petit traité de cyber-psychologie.  « Ces technologies bouleversent tellement notre relation à nous même, aux autres, aux savoirs et aux apprentissages qu’il est indispensable de nous y préparer. On ne s’est pas préparé aux nouvelles technologies avec les smartphones, ne faisons pas la même bêtise avec la robotique. En revanche mon point de vue a évolué sur un point : les technologies robotiques vont bouleverser beaucoup plus de domaines que les technologies numériques. C’est plus qu’un saut quantitatif, c’est véritablement un saut qualitatif. Ce n’est pas seulement plus de technologies dans nos vies quotidiennes, mais c’est vraiment la possibilité d’avoir affaire à des machines plutôt qu’à des êtres humains. », explique-t-il sur le site de @LExpress.

#Société

► L’amour se conjugue-t-il au futur ? « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants »… cette petite phrase pleine d’espoir qui clôt les contes pour enfants semble aujourd’hui largement dépassée. En cause ? Un remodèlement de nos idéaux et des normes, en partie amorcé par les nouvelles technologies. D’un côté, les applications de dating se multiplient et encouragent le butinage affectif (ou sexuel), de l’autre les versions édulcorées et parfois culpabilisantes du couple dégoulinant d’amour s’étendent à longueur de fils Instagram. Alors, le couple pourra-t-il résister au rouleau compresseur des nouvelles technologies ? (@bymaddyness).

26 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 26 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

x► Le secteur de l’énergie doit fournir plus d’électricité, pour aider les économies mondiales à se décarboniser. « Une telle baisse des investissements mondiaux pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique est préoccupante », a déclaré le Dr Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE. « Cela pourrait menacer l’expansion de l’énergie propre nécessaire pour atteindre les objectifs en matière de sécurité énergétique, de climat et d’assainissement de l’air. Alors que nous aurions besoin de cet investissement pour monter rapidement, il est décevant de constater qu’il pourrait tomber cette année. » (@forbes).

► Singapour transforme une île en vitrine technologique des énergies renouvelables. Bienvenue sur l’’île de Semakau, à 8 kilomètres de Singapour, ses plages, sa nature… sauf que, avec ses installations de production, micro-turbines, piles à combustible, mini-éoliennes…, de consommation et de stockage, elle n’a rien d’un paradis pour touristes ! C’est sur cette île artificielle que l’ancienne colonie britannique cherche à démontrer qu’une énergie propre et abordable peut être fournie à tous grâce aux microgrids. Des réseaux électriques de petite taille (moins de 15 000 utilisateurs) qui organisent la distribution de l’énergie, renouvelable de préférence. Dans les îles d’Asie du Sud-Est, 125 millions de personnes ont un accès à l’énergie difficile quand il n’est pas inexistant. La fourniture de l’électricité s’opère principalement par des groupes électrogènes fonctionnant au diesel. Une solution à la fois couteuse et destructrice de l’environnement. (@WeDemain).

#Transport

► Quand Uber se fait « ubériser » par son service de vélos. Quitte à être « ubérisé », autant l’être par soi-même. Cinq mois après avoir pris le virage du vélo électrique en nouant un partenariat avec la start-up Jump à San Francisco, Uber a dévoilé les premiers résultats sur son activité dans cette ville qui fait office de « laboratoire » des nouvelles mobilités urbaines. Or ceux-ci devraient conforter l’entreprise américaine dans sa volonté de se muer en plateforme multimodale : ses « nouveaux clients », ceux qui effectuent au moins un trajet par semaine après une première course, semblent en effet préférer la « petite reine » au service d’un chauffeur VTC. (@LesEchos).

#Ville

► À Marseille, un éco-quartier puise son énergie dans la Méditerranée. Le quartier de Smartseille, au nord de Marseille, s’alimente en énergie grâce à la thalassothermie. Non, il ne s’agit pas de bain chaud pour retraités mais bien d’un réseau d’eau tempérée qui alimente des bâtiments en chaud et en froid à partir de l’énergie thermique de la mer. L’eau de la Méditerranée sert ainsi aux bureaux, aux hôtels et aux logements de ce quartier pour chauffer ou climatiser. Pour cela, elle est pompée à quatre mètres de profondeur dans le port de Marseille. Elle passe ensuite par un échangeur thermique qui récupère les calories présentent pour les transférer à un réseau souterrain d’eau douce. L’eau de mer est rejetée dans son environnement. Elle n’est plus à la même température mais elle n’a pas été altérée. (@WeDemain).

#Data

► Le RGPD vu des deux côtés de l’Atlantique : des divergences philosophiques inconciliables ? Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) est entré en application en mai dernier, et avec lui son lot de provisions supposées renforcer la protection des données à caractère personnel. Prétendue révolution, ce texte n’est en réalité que l’expression plus aboutie d’une vision philosophique ancienne, tendant à rapprocher donnée, vie privée et personne humaine et s’opposant à une vision plus mercantile de la donnée, adoptée outre-Atlantique. (@FR_Conversation).

#MediaSocial

► Sur Youtube, le succès de la banale vie de famille. C’est au moment de sa grossesse il y a deux ans, que Chrystelle, a découvert les chaînes Youtube parentales. À l’époque youtubeuse beauté, elle a immédiatement accroché. « Je me posais beaucoup de questions sur la maternité. Etant une grande habituée de la plateforme, je m’y suis naturellement tournée pour trouver des réponses. » Après avoir accouché de sa fille, Lana, la jeune femme a même décidé de lancer un nouveau vlog, Planète Maman, aujourd’hui 18 000 abonnés. Ces vidéos plébiscitées par les internautes permettent de suivre parents et enfants dans leur quotidien. Les plus célèbres youtubeuses familiales françaises, comme Mava Chou (110 000 abonnés) ou Laure de Allo Maman (225 000 abonnés), peuvent recueillir près de 50 000 vus pour une vidéo de leurs vacances. « Les ‘retours de courses’, où l’on présente chaque semaine ce que l’on achète, sont aussi très appréciés », détaille Séverine de la chaîne MamFlower, bientôt 7000 abonnés. (@Lexpress_Styles).

► Les problèmes de Facebook inquiètent les marchés. Les différents scandales qui ont touché Facebook n’ont pas eu réellement de conséquences sur son activité, pour le moment. Malgré la multiplication des affaires sur le respect de la vie privée, notamment autour de Cambridge Analytica, le réseau social a en effet délivré de solides résultats au deuxième trimestre, alors même que Mark Zuckerberg était sous le feu des critiques et devait s’expliquer devant le Congrès américain et le Parlement européen. (@LesEchos).

#Terrorisme

► Tous les chemins djihadistes mènent à Telegram. Malgré des revers essuyés sur le terrain, les partisans de Daech n’ont jamais cessé de diffuser communiqués, tutoriels pour la préparation d’attaques et documents à la gloire de leur cause. « Telegram reste [leur] outil majeur de propagande. Même si cette dernière a baissé en volume ces derniers mois, elle n’en demeure pas moins élaborée », commente Laurent Nunez. Pour infléchir cette tendance, les partisans de Daech « recyclent » d’anciennes productions afin de maintenir un « flux continu ». « L’application est le canal où tout ce qui existe ailleurs est agrégé avant d’être disséminé », analyse Laurence Bindner, spécialiste de la cyberstratégie des groupes djihadistes qui n’hésite pas à parler d' »une sorte de ‘djihadothèque’ ». (@LExpress).

► Les cagnottes en ligne du terrorisme. Ces dernières années, les cagnottes en ligne sont devenues un moyen usuel de collecter de l’argent afin d’offrir un cadeau d’anniversaire ou de payer le pot de départ d’un collègue. Mais certaines d’entre elles peuvent aussi être détournées de leur vocation d’origine pour financer le terrorisme. « Cette méthode est aujourd’hui quasiment la seule permettant de récolter, sans mobiliser beaucoup d’efforts, du microfinancement participatif en vue d’alimenter un projet terroriste, explique à L’Express un ponte de la communauté du renseignement. Il s’agit, sous un faux prétexte, de lever de petites sommes, difficiles à repérer et à tracer. Nous sommes face à du terrorisme low cost, un mode d’action qui s’est développé à mesure que Daech a perdu sa puissance militaire. » (@LExpress).

#InternetDesObjets

► Les très indiscrètes puces des objets connectés. Des dizaines de modèles de puces informatiques, utilisées dans de multiples appareils connectés, peuvent faire fuiter des données censées rester secrètes, selon plusieurs chercheurs qui doivent présenter le 8 août le résultat de leurs travaux à la conférence de sécurité informatique BlackHat de Las Vegas et dont Le Monde a pu prendre connaissance. Ces puces transmettent involontairement des informations sur la manière dont elles sécurisent les données avant de les communiquer, par exemple par Wi-FI ou Bluetooth. Ce qui donne la possibilité à un pirate de récupérer des éléments lui permettant de déchiffrer des données en théorie protégées. Les chercheurs ont surnommé cette attaque « Screaming Channels ». (@Pixelsfr).

#Portrait

► Elles ont marqué l’histoire de la technologie : Katherine Johnson des chiffres et des étoiles. On a donné beaucoup de surnoms à Katherine Johnson. «La fille qui aimait compter», «un ordinateur à jupe» et, plus récemment, une des «figures de l’ombre». C’est aussi le titre d’un livre et d’un film, sortis en 2016. Ils racontent le destin extraordinaire de cette femme et de ses collègues, des scientifiques et mathématiciennes afro-américaines de la Nasa. Jusqu’alors inconnues du grand public, leur travail a permis la réussite du programme Mercury, le premier programme spatial américain à avoir envoyé un homme en orbite dans l’espace. (@FigaroTech).