15 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 16 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

x► La course aux méga-fonds dans les technologies. Plus la peine de parler de millions: les investisseurs en nouvelles technologies sont passés aux milliards. Le groupe China Merchants Group, un conglomérat détenu par le gouvernement chinois, a annoncé le lancement prochain d’un fonds d’investissement doté de 15 milliards de dollars. L’initiative est baptisée « China New Era Technology Fund » («le fonds de la nouvelle ère technologique en Chine»). Elle visera en priorité les entreprises chinoises innovantes, mais investira aussi à l’étranger. (@FigaroTech). Légende image : La China Merchant Tower (3e à gauche) est le siège du conglomérat éponyme détenu par le gouvernement chinois. – Crédits photo : Jeff Greenberg/UIG via Getty Images

► Comment Alibaba va tuer Amazon. Par Bertrand Jouvenot (Consultant, spécialiste de l’e-commerce). Grâce à une stratégie en apparence suicidaire, Alibaba a produit en une seule année plus de profits qu’Amazon dans toute son histoire. En voyant à plus long terme, le géant de l’Internet chinois a évité de tomber dans le même piège qu’Amazon face à Google, un piège qui coûtera peut-être à la société de Jeff Bezos la victoire finale. Mais l’on ne va pas apprendre au fondateur d’Alibaba, Jack Ma, qui est Sun Tzu. Non seulement le patron du géant de l’e-commerce chinois a lu L’Art de la guerre, le premier traité de stratégie connu, mais il le met aussi brillamment en pratique. Lire la suite sur le site de @LeMondefr.

#Telecom

► La course à la 5G dans sa dernière ligne droite. La 5G et ses belles promesses pour l’industrie commenceront à devenir réalité en France d’ici 2019-2020. C’est l’objectif que s’est fixé le gouvernement, qui dévoile sa feuille de route 5G à la presse lundi matin. Dans un entretien aux « Echos », les secrétaires d’Etat Mounir Mahjoubi et Delphine Gény-Stephann livrent les grandes lignes de l’ambition française. La 5G, ce sont des débits décuplés et, surtout, un réseau ultra-réactif et modulaire pour servir les industriels. « Etre en retard sur la 4G, c’est dommage. Sur la 5G, c’est grave, systémique, expliquait début juin Sébastien Soriano, le président de l’Arcep, lors d’une conférence sur la 5G à l’Isep. Toutes les industries perdraient la possibilité de se moderniser. La voiture connectée serait en retard, les ports, les usines… » En France, plusieurs projets pilotes sont lancés. Le gendarme des télécoms ne cache pourtant pas son inquiétude. « J’ai de très fortes interrogations sur la volonté des opérateurs télécoms français et la mobilisation des utilisateurs, très différente selon les secteurs de l’économie », soulignait son président. Pour ne pas rater le coche, la France doit se mobiliser. (@LesEchos).

► Delphine Gény-Stephann et Mounir Mahjoubi : « La France doit réaliser des premières mondiales en 5G » Le gouvernement présente ce lundi sa feuille de route pour la 5G. Les secrétaires d’Etat Delphine Gény-Stephann et Mounir Mahjoubi en dévoilent les détails et les enjeux sur le site de @LesEchos. Pour Delphine Gény-Stephann : « L’attribution des fréquences pourra se faire en 2020. Elles seront alors libérées. D’ici là, nous allons avec l’Arcep mener des expérimentations pour mieux comprendre les usages de la 5G, cerner les impacts en termes de santé, et faciliter les déploiements des réseaux. » Pour Mounir Mahjoubi : « Ce sera la première fois qu’un lancement d’une nouvelle technologie sera synchrone au sein de l’Union européenne. Les Etats membres ont jusqu’à fin 2020 pour attribuer les fréquences. » ().

► 2020 sera une année charnière pour la 5G en France. La France ne veut pas rater le virage technologique de la 5G. Or, sans fréquence, pas de service possible pour cette nouvelle technologie de télécommunications. Contrairement aux réseaux de téléphonie mobile actuels, cantonnés sur des fréquences basses, la technologie 5G fonctionnera sur différentes bandes de fréquences. Deux ont déjà été identifiées au niveau européen: la bande 3,5 GHz et celle de 26 GHz. La première a le double avantage d’être un bon compromis capacité de débit/possibilité de couverture et d’être relativement disponible car jusqu’ici peu utilisée. « Il y a 400 GHz disponibles dans la bande des 3,5 GHz », précise Sébastien Soriano, le président de l’Arcep, le régulateur des télécoms. Pour la libérer au maximum, il faudra cependant réaménager les fréquences aujourd’hui utilisées pour d’autres usages (THD radio, WiMax, faisceaux hertziens du ministère de l’Intérieur, etc.). (@FigaroTech).

#MediaSocial

► Les réseaux sociaux de moins en moins utilisés pour s’informer. Fut-un temps où les réseaux sociaux en général et Facebook en particulier étaient devenus un des principaux carrefours pour s’informer via le partage d’articles (par les membres ou par les éditeurs de presse). Mais ce statut s’effrite à grande vitesse. S’informer sur ces plates-formes est de moins en moins une habitude.C’est la conclusion d’une étude mondiale sur l’actualité en ligne menée par Reuters Institute auprès de 74.000 personnes dans 37 pays. La chute est particulièrement visible sur Facebook : en 2016, 42% des interrogés déclaraient s’informer au moins une fois par semaine sur la plate-forme. En 2018, ils ne sont plus que 36%. En France, environ 45% des répondants déclaraient utiliser les réseaux sociaux pour s’informer en 2016, contre 36% en 2018. La tendance est à peu près la même dans la plupart des pays observés. (@zdnetfr).

#Travail

► L’évolution de l’espace de travail enclenchée par les mutations sociales. Le monde du travail connaît actuellement des cycles rapides et l’évolution est permanente. De cela, découle naturellement une évolution de l’espace de travail. Et ce, pour plusieurs raisons. A commencer par le changement social et notamment à l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. L’étude de Fujitsu révèle qu’en 2025, 50% des employés travailleront à distance, dans un tiers des entreprises. Cela devrait également s’accompagner de plus de flexibilité du travail au cours de la journée. (@LUsineDigitale).

#Sport

► Coupe du Monde : le big data s’est encore spectaculairement raté dans ses prévisions. La France a gagné la Coupe du Monde face à la Croatie… et le big data n’a pas su le devenir. Après le fiasco de l’élection présidentielle de 2017 -les prédictions des spécialistes des données contredisaient les sondages en voyant François Fillon se qualifier pour le second tour-, bis repetita pour la Coupe du Monde. L’affiche de la finale, France vs Croatie, n’a été correctement annoncée par aucun des acteurs qui se sont risqués au jeu des prédictions sur la base du big data et du machine learning, une méthode de calcul relevant de l’intelligence artificielle. L’objectif était de tester leurs algorithmes et d’évaluer leurs progrès, eux qui avaient déjà échoué à prédire le vainqueur lors des précédents mondiaux de football. (@latribune).

► Les réseaux sociaux, l’autre terrain de jeu maîtrisé des Bleus. Sur Twitter, Facebook, Instagram ou Snapchat, chaque jour, les footballeurs de l’équipe de France ont partagé leurs moments de vie collective sur leurs comptes personnels. Difficile, il faut en convenir, de ne pas trouver leur communication réussie et terriblement efficace (même si le goût de la victoire a sans nul doute contribué à faire de leurs posts des succès). (@LeMondefr).

#Journalisme

► The Lily : le design thinking pour trouver sa voix… et sa voie éditoriale. Par Marie Rumignani, doctorante à l’Académie du journalisme et des médias, Université de Neuchâtel. Billet invité. Le design au service du journalisme : c’était le thème du News Impact Summit organisé par le European Journalism Centre avec le soutien de la Google News Initiative à Paris. Un sujet brûlant qui ne cesse de revenir dans les rédactions, sans pour autant que l’on n’en comprenne vraiment ses contours et potentiels, aussi flous que riches. La journée fut riche en interventions et enseignements, avec notamment David Dieudonné du Google News Lab, la papesse du design thinking Heather Chaplin ou encore la présentation des projets en design interactif d’étudiants de l’Ecole des Gobelins en collaboration avec l’AFP. Un cas a particulièrement retenu l’attention de l’auditoire : The Lily, une publication digitale de niche du Washington Post dédiée aux femmes. Ou comment une rédaction s’est forgée une ligne éditoriale unique en capitalisant sur ses erreurs et dans une réinvention permanente. Compte-rendu de la présentation. Lire la suite sur le site @metamedia

#Surveillance

► Microsoft appelle à une réglementation de la reconnaissance faciale. Le directeur des affaires juridiques de Microsoft s’est déclaré en faveur d’une réglementation des technologies de reconnaissance faciale, en raison du risque qu’elles font planer sur le droit à la vie privée et les libertés individuelles. Dans un article de blog posté vendredi, Brad Smith appelle le gouvernement américain à poser les bases juridiques de l’utilisation de la reconnaissance faciale. « Imaginez un gouvernement suivant à la trace chacun de vos déplacements au cours du dernier mois, sans votre permission ou sans que vous ne le sachiez », écrit-il. « Imaginez une base de données de toutes les personnes ayant assisté à un rassemblement politique ». (@frenchweb).

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 15 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

x► A Paris, une balade street art très people le long du canal de l’Ourcq. Depuis la Villette, en passant par Pantin et Bobigny, d’étonnants portraits de musiciens et comédiennes célèbres sont à découvrir sur les murs qui bordent le canal. Petite visite guidée au fil de l’eau. (@telerama). Marion Cotillard, par l’Américaine BK Foxx. Photo : Arthur Crestani.

#Disruption

► Pour « disrupter les disrupteurs », jouer l’intelligence collective des écosystèmes. À condition d’adopter une mentalité d’entrepreneur visionnaire, toutes les entreprises peuvent se lancer dans l’innovation disruptive. Elles puiseront les ressources et la créativité nécessaires au sein d’écosystèmes les plus variés. « Nous entrons dans une période de disruption à la fois massive, rapide, violente et inéluctable. Les entreprises qui ne sauront pas comment créer la valeur de demain seront balayées par cette vague car leurs patrons sont des gestionnaires salariés et non pas des entrepreneurs visionnaires », lance Stéphane Mallard, auteur du livre Disruption Intelligence artificielle, fin du salariat, humanité augmentée (éd. Dunod). (@latribune).

► « La disruption emprunte plus au judo qu’à la boxe. Qu’elle soit symbolique ou majeure, elle permet de casser les codes, déverrouiller des a priori ancestraux, et surtout déclencher une nouvelle manière de voir le monde », explique Henri J. Nijdam, Éditorialiste, Nouvel Économiste. Revue de liens : – La « disruption » est-elle positive et nous fait-elle progresser ? (@lemonde_campus) ; – Le concept de « Disruption » expliqué par son créateur (@LObs) ; – Disruption : préparez-vous à changer de monde (@Contrepoints).

#Information

► Facebook lance officiellement son projet de recherche sur la désinformation. Après avoir été vivement critiqué, depuis l’élection de Donald Trump, pour son rôle dans la diffusion d’informations trompeuses, Facebook avait annoncé une série de mesures pour limiter la propagation de ces messages. Outre la mise en place de nouveaux outils de modération et des changements dans la mise en avant des posts par son algorithme, l’entreprise avait prévu de collaborer avec des chercheurs indépendants pour étudier la diffusion de fausses informations en ligne. Ce projet a été officiellement lancé ce 11 juillet, sous le nom de Social Science One. (@Pixelsfr).

► Méta-Media décrypte : les fake news. Les « fake news » sont désormais la hantise de tous. Ces fausses informations, qui miment les vraies pour se répandre comme une traînée de poudre, représentent l’un des enjeux majeurs de la circulation de l’information sur les plateformes numériques. Ce phénomène met plus que jamais en lumière la nécessité d’une éducation aux médias et à l’information afin que tous les citoyens puissent renforcer leur esprit critique. Dans cette vidéo, @metamedia revient un phénomène plus complexe qu’il n’y paraît : https://www.youtube.com/4b3e0c1d-3086-4887-a8e9-edf146610c5f

#LiensVagabonds

► Grosse offensive de Facebook et YouTube sur l’info. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Cette semaine, l’info est au coeur de l’intérêt des géants du web. Facebook a ainsi annoncé mercredi le lancement de plusieurs émissions d’information, dont certaines quotidiennes, en partenariat avec des géants des médias comme CNN, ABC ou Fox News, pour alimenter sa plateforme vidéo Watch. Peut-être un pas vers une prise de responsabilité éditoriale ! De son côté YouTube ré-affirme sa volonté de devenir une destination majeure pour l’info en investissant 25M$ pour privilégier le journalisme et lutter contre les fake news. La plateforme entend ainsi favoriser les infos qui font autorité et utiliser des YouTubeurs connus pour éduquer les jeunes. La filiale de Google serait-elle sur le point de « disrupter » l’éducation aux médias et à l’information…?

#Transport

► Au Royaume-Uni, des panneaux détectent si les conducteurs téléphonent. Un comté britannique a installé quatre panneaux de signalisation qui repèrent les smartphones en train de passer un appel. Le dispositif, qui adresse un signal au conducteur, n’a pour l’heure qu’une visée éducative. Son efficacité semble relative. Le comté de Norfolk, en Angleterre, envisage une solution pour inciter les conducteurs à ne pas utiliser leur téléphone lorsqu’ils sont au volant. Le dispositif, intégré dans des panneaux de circulation, est censé détecter lorsqu’un smartphone est en train de passer un appel, afin d’envoyer un avertissement au chauffeur du véhicule. (@Numerama).

#IntelligenceArtificielle

► Ainsi l’intelligence artificielle nous aide déjà à prendre des décisions. Elle est dans nos voitures, nos téléphones, nos ordinateurs, nos armes de défense et nos systèmes de transport. Mais personne ne peut encore prédire à quelle vitesse elle se développera, à quelles tâches elle s’appliquera demain et, à quel point, elle va modifier nos habitudes… Voici comment l’IA va bouleverser notre vie quotidienne dans huit domaines de la vie quotidienne que sont les transports, la santé, le commerce, le domicile, l’industrie, l’environnement, la finance et les armées. Lire l’article sur le site de @LObs.

#Blockchain

► La Blockchain, une révolution démocratique pour les citoyens. La technologie Blockchain est aujourd’hui rendue célèbre par l’essor des cryptomonnaies, comme le bitcoin ou l’éther. Mais qui jusqu’à récemment aurait imaginé que son système décentralisé de validation et de stockage de l’information (par blocs de données conservés sous forme de chaîne) pourrait modifier en profondeur la gouvernance de nos démocraties ? C’est bien le pari qu’a fait en mai dernier le gouvernement de l’État américain de Virginie, en devenant la première collectivité à y avoir recours, même partiellement, pour un vote souverain. Il fait ainsi suite au développement continu de la Blockchain dans le domaine électoral, qu’il s’agisse de référendums nationaux, de consultations locales ou de vote des actionnaires aux assemblées générales. (@latribune).

#Justice

► Les algorithmes peuvent-ils nous juger ? Remplacement des avocats par des robots, disparition des notaires, résolution des conflits en ligne, justice prédictive : le numérique n’en finit pas de bouleverser la justice en inquiétant les uns et en enthousiasmant les autres. Et si demain, les tribunaux délibéraient en ligne ? Et si les symboles, les rituels organiques qui sont attachés à ce pilier de nos sociétés, finissaient par s’estomper ? Et si demain, nous étions jugés par des algorithmes ? (@franceinter).

14 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 14 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Détroit, du chaos au renouveau Capitale de l’État du Michigan, ancien fleuron de l’industrie automobile et symbole de la musique soul dans le Nord-Est américain, la ville de Détroit connaît aujourd’hui une lente remontée à la surface après avoir littéralement coulé sous le poids de sa dette. Celle-ci s’est notamment aggravée de manière conséquente après la crise des subprimes et la tornade financière commencée en 2008. État des lieux d’une ville devenue fantôme mais paradoxalement en quête de nouvelles dynamiques pour retrouver sa gloire passée. (@/journal_inter)

#Transport

► Et si Uber préfigurait la mutation des transports publics ? Après avoir révolutionné notre façon de communiquer, payer et consommer, le smartphone est sur le point de révolutionner notre façon de nous déplacer. A l’ère du tout digital, la dématérialisation des titres de transport est inéluctable. Les applications mobiles vont faciliter et démocratiser l’accès aux transports publics. Le succès des plateformes comme Uber est révélateur de l’inadéquation entre l’accès aux transports publics et les usages actuels. (@villeintelmag).

► Un train rétro-futuriste et made in France en réponse à l’Hyperloop. Inspirée de l’Aérotrain, un projet français des années 1960, une entreprise basée à Paris et Orléans veut faire revivre le train sur coussin d’air : SpaceTrain, c’est son nom, pourrait voyager à une vitesse de 540 km/h. De quoi concurrencer l’Hyperloop d’Elon Musk ? Si les futurs bacheliers 2018 ont planché pour leur épreuve d’anglais sur l’Hyperloop d’Elon Musk, un train du futur évoluant dans un tube à grande vitesse, peut-être que celle de français se penchera dans quelques années sur le SpaceTrain. Ce train sur coussin d’air, actuellement en projet, est inspiré d’une invention française des années 1960 : l’Aérotrain. Une première maquette est en cours de construction, et un premier prototype à taille réelle devrait quant à lui être prêt pour un premier essai en 2020. L’objectif : transporter des passagers à une vitesse moyenne de 540 km/h. (@WeDemain).

► Beauvais va tester un bus électrique BYD. Lundi 16 juillet, pour la première fois, un bus électrique circulera dans les rues de Beauvais. L’agglomération va tester pendant quelques semaines un véhicule BYD, le constructeur chinois qui installe son usine de production à Allonne. Un avant-goût pour les usagers puisque, d’ici à l’automne, deux bus sortis des chaînes de production locales seront achetés par l’Agglo. D’une valeur de 430 000 € pièce, ils seront livrés au mois d’octobre. « C’est un choix délibéré d’opter pour une circulation propre, annonce Jacques Doridam, vice-président chargé des transports. A terme, nous avons la volonté d’équiper au minimum la moitié de la flotte de 30 bus en électrique. » (@LeParisien_60).

#Drone

► Sauveteur, pompier, livreur ou nettoyeur… les multiples compétences des drones. Les drones vont être amenés à effectuer davantage de travaux. Pour le moment, leur champ d’action est limité, notamment pour des raisons réglementaires. Mais, peu à peu, ils sont autorisés et capables d’effectuer un nombre croissant de tâches. D’autant qu’ils gagnent en autonomie, jusqu’à 2h30 pour les plus performants et les plus gros. «Les drones sont de plus en plus employés dans des missions de recherche de personnes perdues. En forêt, l’utilisation couplée de caméras à haute définition et thermique permet d’optimiser les recherches, explique Olivier Gualdoni, PDG de Drone Volt. «Depuis le début de l’année, 65 vies ont été sauvées grâce à des drones», précise Olivier Mondon, porte-parole de DJI. (@FigaroTech).

#Metier

► Quelle typologie des métiers de la Social Data ? Billet invité originellement publié par Brice Andlauer pour le Social Media Club. Pour les acteurs de la social data, la bonne dénomination d’un métier est essentielle tant pour le recrutement que pour la relation avec le client. Et pour cause, il s’agit de métiers hybrides qui nécessitent des compétences à la fois en code et en analyse, mais aussi en communication et même en sciences politiques. Or on observe un déficit de ce type de profils hybrides. L’émergence de ces nouveaux métiers nécessite donc une transformation de la formation et de l’organisation des entreprises. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Audiovisuel

► Irréformable, l’écosystème audiovisuel français ? Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. Irréformable, l’écosystème audiovisuel français ? C’est en tout cas l’opinion d’Olivier Bomsel, directeur de la chaire d’économie des médias de Mines ParisTech, intervenu dans une interview filmée pour le colloque organisé au Sénat cette semaine sur le thème « Comment réenchanter l’audiovisuel public à l’heure du numérique ? » Jugeant l’écosystème audiovisuel français « très affaibli », l’économiste a dressé un portrait de l’industrie sans concession et a plaidé pour un rééquilibrage autour des plateformes OTT. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#MediaSocial

► Les réseaux sociaux de moins en moins utilisés pour s’informer. Fut-un temps où les réseaux sociaux en général et Facebook en particulier étaient devenus un des principaux carrefours pour s’informer via le partage d’articles (par les membres ou par les éditeurs de presse). Mais ce statut s’effrite à grande vitesse. S’informer sur ces plates-formes est de moins en moins une habitude. C’est la conclusion d’une étude mondiale sur l’actualité en ligne menée par Reuters Institute auprès de 74.000 personnes dans 37 pays. La chute est particulièrement visible sur Facebook : en 2016, 42% des interrogés déclaraient s’informer au moins une fois par semaine sur la plate-forme. En 2018, ils ne sont plus que 36%. En France, environ 45% des répondants déclaraient utiliser les réseaux sociaux pour s’informer en 2016, contre 36% en 2018. La tendance est à peu près la même dans la plupart des pays observés. (@zdnetfr).

#Publicité

► Publicité digitale : l’irrésistible montée en puissance de la vidéo. Après avoir dépassé le spot TV d’une bonne encolure en 2017, le digital le distance à présent de façon implacable, avec près de 40 % de part de marché publicitaire en France. Porté, en grande partie, par l’essor non moins spectaculaire de la vidéo, en hausse de 45,2% sur le format « display » (vidéos et bannières), qui s’oppose au « search » (moteurs de recherche). Lors de la présentation de la 20e édition de l’Observatoire de l’e-pub, publié par le Syndicat des Régies Internet (SRI) et réalisé par PwC en partenariat avec l’Udecam (Union des entreprises de conseil et d’achat média), les chiffres étaient sans appel : le marché français de la publicité numérique a atteint 2,264 milliards d’euros au 1er semestre 2018, affichant une croissance de 15,5 % sur la période, « la plus forte depuis quatre ans », a souligné Sylvia Tassan Toffola, présidente du SRI et par ailleurs directrice générale déléguée de TF1 Publicité. (@EchosExecutives).

#Imprimante3D

► La justice américaine autorise la distribution de modèles 3D d’armes. La justice américaine a en effet autorisé la distribution de modèles d’armes à feu à imprimer en 3D. Cody Wilson, un libertarien de 25 ans, a remporté sa bataille judiciaire entamée en 2013, alors que le personnage avait mis en ligne les plans du Liberator, le premier pistolet fonctionnel à réaliser avec une imprimante 3D : il s’agissait d’une reproduction d’un colt 45 en plastique ABS (seul le percuteur était en métal afin que l’appareil reste détectable dans les aéroports, entre autres). (@journaldugeek).

#IntelligenceArtificielle

► « Arrêtons de résumer l’IA aux algorithmes, il faut aussi innover dans le hardware ! » alerte Igor Carron, PDG de LightOn. Co-organisateur du Paris Machine Learning meetup – l’un des plus grands au monde sur le sujet –, Igor Carron est aussi PDG de LightOn. Cette start-up parisienne développe une nouvelle technologie optique pour accélérer les calculs massifs de l’intelligence artificielle version deep learning. Igor Carron déplore auprès de L’Usine Nouvelle que la stratégie française en IA fasse pratiquement l’impasse sur le hardware, pourtant essentiel à l’essor de l’IA. Et prône une commande publique qui soutienne l’innovation dans ce domaine.  « La consommation d’énergie des équipements numériques croît déjà à une vitesse inquiétante. L’essor de l’IA accentue dramatiquement cette tendance, car l’IA est extrêmement gourmande en calculs. » (@usinenouvelle).

13 Juil

Régions.news #336 – Edition du vendredi 13 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Depuis le 1er janvier 2017, la loi Labbé interdit aux personnes publiques d’utiliser ou de faire utiliser des pesticides de synthèse pour l’entretien des espaces verts, forêts, promenades ouverts au public. L’éco-pâturage peut devenir une nouvelle pratique d’entretien. Ainsi dans un quartier de Lille (Nord), l’utilisation de moutons pour tondre l’herbe peu réduire de 30% le coût de la tonte. Plusieurs villes se sont tournées vers cette solution comme Nanterre et Grenoble.

#Viva-Cités [La cité digitale et résiliente] Série estivale : une ville, un thème.

► Montréal, ville-agriculture. Certaines villes québécoises ont été des pionnières dans le domaine de l’agriculture urbaine. Montréal, dont le Palais des congrès se coiffe de vignes depuis 2017 et qui fêtait notamment les 40 ans de ses jardins communautaires en 2015, augmente son soutien financier pour l’agriculture urbaine, l’alimentation saine et le verdissement de la ville au sein du nouveau programme de Quartier intégré. Selon un sondage réalisé par la municipalité en 2013, 42 % des Montréalais pratiqueraient l’agriculture urbaine. En 2009, Mohamed Hage fondaient les Fermes Lufa. Elles possèdent aujourd’hui trois grandes serres sur des toits d’immeubles montréalais. La température à l’intérieur reste toujours au-dessus de 25 C et permet de cultiver des légumes grâce à la technique de l’hydroponie. Les Fermes Lufa livrent chaque semaine plus de 10 000 paniers de légumes frais dans plus de 350 points de distribution à travers le Québec. L’objectif : nourrir les villes. À voir « Un été à Montréal », émission « Échappées belles » sur France 5.

► « Le mouvement de l’agriculture urbaine dépasse largement les grands centres urbains et on trouve maintenant des initiatives sur l’ensemble du territoire québécois et Cultive ta ville vient souligner cela. Du petit jardin sur un balcon à la ferme sur un toit, en passant par les jardins communautaires et collectifs, la pratique de l’agriculture urbaine n’aura jamais été aussi effervescente ! », explique Éric Duchemin, directeur scientifique de la plateforme Cultive ta ville située à Montréal.

►  Les prochaines étapes : Detroit, ville-résiliente ; Toronto, ville-Google ; Singapour, ville-éprouvette…

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► David Gruson, ancien directeur d’hôpital et membre de la chaire santé de Sciences Po, vient de publier SARRA, une intelligence artificielle, un « polar bioéthique » sur l’IA. Dans un entretien avec France 3 Nouvelle-Aquitaine, il explique : « L’Intelligence Artificielle, c’est simplement un dispositif artificiel d’aide à la décision, ou de décision par algorithme. L’algorithme est un outil mathématique, qui propose des orientations à partir d’un très grand nombre de données. Dans le champ de la santé, on travaille sur les examens de laboratoires, l’exécution des analyses biologiques, la dispensation de médicaments… ».

Légende image. Une cascade réagissant aux déplacements des spectateurs, dans le « Mori Building Digital Art Museum : teamLab Borderless », musée ultra-technologique à Tokyo où des oeuvres projetées communiquent entre elles et réagissent aux visiteurs. C’est l’art numérique d’un collectif japonais, teamLab qui s’expose en trois dimensions sur 10 000 m² dans un bâtiment dédié unique au monde, au sein du quartier futuriste d’Odaiba prisé des touristes. (Photo : TeamLab).

#IntelligenceArtificielle (Série de l’été – épisode 1).

► « Demain, ce sera l’intelligence artificielle qui fédèrera les gens ». Dans les années 1980, Sari Stenfors a étudié l’intelligence artificielle à Berkeley. « Les perspectives de l’IA m’excitaient. J’étais persuadée que ça allait changer le monde. J’étais bien naïve », confie, trente ans plus tard la prospectiviste finlandaise. Après s’être intéressée à l’anthropologie numérique, qu’elle définit comme « l’impact des technologies sur notre société », Sari Stenfors a fondé en 2012 à San Francisco un groupe de réflexion, l’Augmented Leadership Institute. Lors du  festival Startup Extreme, organisé en juin en Norvège, le magazine @UsbekEtRica a échangé sur sa vision d’un futur où nous serons des cyborgs travaillant à domicile et revendant nos données de santé…

► Les professionnels de la collecte des données numériques et de l’intelligence artificielle (IA) seront-ils bientôt invités à prêter serment à la fin de leurs études, comme le font les médecins ? Face aux scandales liés à l’utilisation frauduleuse des données personnelles et à la crise de confiance des utilisateurs, les initiatives se sont multipliées ces derniers mois aux États-Unis en faveur d’un Internet plus « juste ».

► Pour les entreprises, il est généralement difficile de construire un service alimenté par l’intelligence artificielle. Ainsi certaines start-up sont arrivés à la conclusion qu’ils était moins cher et plus facile d’amener les humains à se comporter comme des robots que de construire des machines qui se comporteraient comme des humains. Cela s’appelle la « technique du magicien d’Oz » ou stratagème de simulation.

#BandeDessinée

► Pour l’été, Arte revient avec la saison 2 de sa bande dessinée spécialement conçue pour Instagram. Tous les jours pendant juillet-août. Ils seront publié sur le compte @ete_arte. L’histoire : « Avant de s’engager, le couple formé par Abel et Olivia, décide de se séparer afin de vivre un dernier été en solo. Leur amour y résistera-t-il ? » Camille Duvelleroy, l’une des scénaristes de la série explique dans Libération : « On a poussé les curseurs du dessin et de l’animation plus loin, on sort du case à case et on assume une réalisation graphique encore plus pensée pour Instagram ».

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les BATX lorgnent sur l’Europe et commencent à s’allier à des groupes français. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – A Strasbourg cette semaine, le Parlement européen vient de rejeter la directive controversée sur le droit d’auteur, après des semaines de tractations et d’intense lobbying des parties prenantes. Le débat va donc reprendre ; – L’actualité législative est chargée aussi en France où deux propositions de lois sur les fake news viennent d’être votées à l’Assemblée nationale après un débat tendu. Reste à attendre leur lecture au Sénat, prévue pour fin juillet ; – À Strasbourg cette semaine, le Parlement européen vient de rejeter la directive controversée sur le droit d’auteur, après des semaines de tractations et d’intense lobbying des parties prenantes. Le débat va donc reprendre ; – Les TV connectées vous espionnent aussi ; – Comment Amazon est en train de déployer son service TV payant en Europe.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 13 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numérique

x► A la fin, c’est toujours la Silicon Valley qui gagne… même si Pékin pointe son nez. Alors que la France rêve de reprendre un peu de puissance à Londres, à l’heure du Brexit, la réalité géostratégique internationale révèle l’ampleur des vrais rapports de forces. L’avenir du numérique se joue davantage sur les bords du Pacifique, qu’entre les deux bords de l’Atlantique et a fortiori de la Manche. C’est ce que révèle une étude réalisée par CBInsights. Elle montre la prédominance de la Silicon Valley et des Etats-Unis en général. Avec 12 000 opérations enregistrées, la Silicon valley fait la course en tête suivie par la région de New York et ses 5 000 opérations. A elle seule, cette région a enregistré plus de deals qu’il n’y en a eu dans le monde en dehors des Etats-Unis. C’est dire la puissance de cette bande de terre. (@LUsineDigitale).

#Ville

► « Il faut mettre un pilote dans la ville intelligente ». Olivier Ortega, avocat chez LexCity avocats et spécialiste de la « smart city », plaide pour qu’un organe de gouvernance soit imaginé. La naissance d’un quartier durable – ou smart city – est toujours un heureux événement. Mais comment le faire vivre dans la durée ? Afin d’éviter les errements de l’urbanisme sur dalle des années 1970, Olivier Ortega, avocat spécialisé dans la ville durable, mène une étude dans le cadre, notamment, du projet Eureka Confluence à Lyon. Objectif : dessiner le profil d’un organe de gouvernance de la smart city. (@Le_Moniteur).

#Entreprise

► La pyramide inversée : manager à l’heure du renversement des pouvoirs. Par Christophe Chenut, auteur avec Jean-Baptiste Guégan, du livre « Ingérables ! » Ce n’est pas moi qui le dis mais le département management de l’université du Michigan. Dans son programme destiné à la conduite du changement et à la gestion des talents aujourd’hui, il insiste sur la nécessité de considérer le talent et son management comme fondamentaux pour faire réussir toute entreprise au XXIe siècle. Ce n’est donc plus une simple tendance, c’est devenu une évidence. L’avenir est aux talents, et c’est au manager d’y répondre. Seul problème, c’est facile à dire et moins simple à faire. Pour y parvenir, il faut comprendre la place que les talents occupent dans l’entreprise. C’est ce que je vous propose d’aborder en repensant l’entreprise sous l’angle de la pyramide inversée des pouvoirs. En avoir pris conscience m’a notamment permis de devenir CEO d’Elite World. Lire la suite sur le site de @EchosExecutives.

#CivicTech

► La Cause de la culture ! Face à l’aggravation des inégalités culturelles, Make.org lance un projet d’ampleur inédit La Grande Cause sur « l’Accès à la Culture pour tous »rassemblant, d’ores et déjà, des partenaires aussi prestigieux que la Fondation Engie, le Ministère de la Culture, l’Opéra de Paris, la SACEM et les médias Arte, Explicite, Artips, SensCritique, La Diagonale de l’artMake.org est une Civic Tech au service de la transformation de la société par l’action massive de la société civile, offrant une plateforme européenne d’engagement de tous les acteurs de la société civile, citoyens, associations, entreprises, institutions, médias, afin d’adresser des problématiques d’intérêt général essentielles pour la société : la lutte contre les violences faites aux femmes, donner une chance à chaque jeune, la création de lien social, le soin de nos aînés, etc. (@libe).

#RéalitéVirtuelle

► Facebook s’essaye au shopping en réalité augmentée. Fini les cabines d’essayage dans les magasins ? Après l’introduction de la fonction « Shopping » sur les stories Instagram, Facebook introduit aux Etats-Unis une nouvelle manière de valoriser les produits de ses annonceurs sur le  fil d’actualité : les tester sur son téléphone, à l’aide de la réalité augmentée. Ces annonces prennent l’apparence de publicités gratuites, auxquelles s’ajoute un bouton « touchez pour essayer », de la même manière que fonctionnent les filtres inspirés de Snapchat. Le réseau social, qui veut à long terme se réinventer comme centre commercial, réduit l’écart entre le consommateur et le produit qu’il veut acheter. (@LesEchos).

► Les influenceurs de demain seront-ils tous virtuels ? Ils s’appellent Lil Miquela, Blawko, Bermuda ou Shudu Gram, sont américains et concentrent tous plusieurs milliers de followers. Selfies à gogo, mise en scène du quotidien, ils rassemblent toutes les caractéristiques des influenceurs. Sauf qu’en flânant sur leurs comptes Instagram respectifs, on a l’étrange impression d’être projeté dans un film ou un jeu vidéo. Réalisés en images de synthèses, ces avatars en 3D ont tout de l’esthétique des sims, issus du jeu éponyme. Déjà en janvier 2016, Louis Vuitton était la première maison à s’offrir une égérie virtuelle, héroïne tout droit sortie du célèbre jeu vidéo Final Fantasy. La muse 2.0, baptisée Lightning, a été choisie par Nicolas Ghesquière, directeur artistique de la marque et fan de manga pour incarner la campagne du malletier. « La réalité et le fantasy ne font plus qu’un : Lightning est une héroïne authentique […] », annonçait-il sur Instagram. (@Lexpress_Styles).

#IntelligenceArtificielle

► Les banques doivent encore transformer l’essai. D’abord perçue comme un outil indispensable pour réduire les coûts, la robotisation pourrait avoir d’autres vertus pour les institutions financières : « les banques et assureurs qui ont mis en œuvre des outils d’automatisation intelligents pour faire des économies se rendent compte qu’elle a aussi des impacts significatifs sur leurs revenus », explique Marie-Caroline Baërd, vice-président chez Capgemini. Selon le sondage mondial mené par le cabinet auprès de 1.500 responsables des services financiers, un tiers des groupes qui se sont lancés dans des vastes déploiements d’outils de robotisation « intelligents » ont vu leur chiffre d’affaires progresser de 2 à 5 % grâce à ces outils. (@LesEchos).

► Jean-Gabriel Ganascia : « La peur de l’intelligence artificielle est infondée » Jean-Gabriel Ganascia, chercheur en intelligence artificielle au Laboratoire d’informatique de Paris 6, explique ce qu’est l’intelligence artificielle : « C’est d’abord une discipline scientifique, née au milieu des années 1950, qui vise à comprendre l’intelligence humaine à travers la simulation de toutes les fonctions cognitives qui y contribuent. Elle tente de reproduire avec l’informatique notre aptitude humaine à mémoriser et apprendre, à raisonner, à utiliser un langage, après que nos organes des sens (la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher…) nous ont donné une perception du monde extérieur. Si l’IA suscite un tel engouement aujourd’hui, c’est que les masses de données [les fameuses « big data », NDLR] que nous produisons, sont toutes enregistrées ou presque. Et de nombreuses applications permettent d’en tirer parti. (@ladepechedumidi).

► La révolution tarde dans les entreprises. Par Olivier Bouffault, directeur associé au Boston Consulting Group. Sur toutes les lèvres et à l’agenda de neuf entreprises sur dix, l’intelligence artificielle (IA) est aujourd’hui au coeur des réflexions stratégiques des industriels. En cause ? La promesse d’une réduction de 20 % des coûts de conversion, notamment grâce à l’augmentation de la productivité. Le chemin semble toutefois encore long ; si l’ambition et l’enthousiasme sont palpables, la réalité est toute autre. Ainsi, dans un classement des pays ayant implémenté l’IA que nous avons réalisé sur la base d’une étude menée auprès de 1.096 entreprises, les Etats-Unis et la Chine arrivent en tête avec respectivement 25 % et 23 % des entreprises industrielles l’ayant intégré avec succès dans l’un de leur projet. A l’inverse, la France, l’Allemagne et le Japon en sont encore au stade de la planification. Lire la suite sur le site de @LesEchos.

#Publicité

► « Le rapport de force entre éditeurs et annonceurs s’est inversé ». Quel est l’impact du modèle publicitaire sur le contenu de la presse en ligne ? Entretien avec Alan Ouakrat, maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication (Paris-III). Il a soutenu, en 2011, une thèse sur la publicité dans la presse en ligne issue de l’imprimé. Sur le site de @InaGlobal, il explique les évolutions qu’il a constaté-vous constatées : « En 2011, j’observais les débuts de la publicité sur le mobile et ceux de la programmatique (la mise en relation automatisée des acheteurs et vendeurs d’espaces publicitaires). Cette dernière représente aujourd’hui plus des deux tiers du marché de la publicité graphique (display) d’après l’étude du SRI. La thèse analyse les signes naissants d’une plus grande technicisation et automatisation du marché de la publicité en ligne, qui se sont largement confirmées depuis.

#DroitDAuteur

► Sur YouTube, la détection automatique des contenus soumis à droit d’auteur ne satisfait personne. Le Parlement européen a rejeté en l’état, jeudi 5 juillet, un important projet de directive européenne sur le droit d’auteur. Le texte sera à nouveau débattu en septembre, notamment l’un de ses articles les plus polémiques : l’article 13. Visant à protéger les auteurs face à la réutilisation de leurs œuvres sur des plates-formes numériques, il impose aux plates-formes, faute d’accord avec les ayants droit, de mettre en place des outils automatisés efficaces de reconnaissance de contenu. Ces logiciels doivent permettre de détecter la mise en ligne par un internaute d’une vidéo ou d’une chanson protégée par le droit d’auteur, pour en bloquer la diffusion. (@Pixelsfr).

12 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 12 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Depuis le 1er janvier 2017, la loi Labbé interdit aux personnes publiques d’utiliser ou de faire utiliser des pesticides de synthèse pour l’entretien des espaces verts, forêts, promenades ouverts au public. L’éco-pâturage peut être une nouvelle pratique. Ainsi dans un quartier de Lile (Nord), l’utilisation de moutons pour tondre l’herbe peu réduire de 30% le coût de la tonte. Plusieurs villes se sont tournées vers cette solution comme Nanterre ou Grenoble.

► Un modèle de ville intelligente, ou comment fabriquer la ville avec le secteur privé et les citoyens. Le numérique a changé la ville. Celle-ci offre désormais des services « intelligents » adaptés aux citoyens et entreprises, grâce à une démarche d’innovation permanente liée aux données foisonnantes disponibles dans tous les domaines : énergie, transport… Après avoir auditionné plus d’une centaine de personnes, effectué une quinzaine de déplacements à l’étranger et passé divers partenariats à l’international, la mission conduite par Akim Oural, adjoint au maire de Lille et président du groupe « numérique » de la Commission nationale de la coopération décentralisée, émet vingt propositions, dans un rapport remis le 3 juillet au secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne. (@Lagazettefr).

#Logement

► Helicity, l’éco-campus imaginé par trois étudiants. Etudiants à l’École des métiers de l’environnement à Bruz, près de Rennes, Pierre Lucas et Martin, 20 ans, ont décidé de construire et financer leur propre logement étudiant 100 % écologique. Ces constructions sont parfaitement isolées et surtout totalement démontables, avec un système de récupération et de recyclage des eaux usées. Ces modules construits par des étudiants pour des étudiants s’installent sans fondation et peuvent se déplacer au gré des étapes du parcours de leurs habitants. (@LExpress).

#Téléphonie

► Une usine de microprocesseurs à 20 milliards de dollars. Par Laurent Alexandre. En 1965, le cofondateur d’Intel Gordon Moore énonce la loi qui va faire de lui l’idole des transhumanistes : la puissance des circuits intégrés double, à coût constant, tous les dix-huit mois. Après la machine à vapeur, l’électricité et le moteur à explosion, c’est le transistor qui engendra la quatrième révolution industrielle. Entre 1951 et 1971, les transistors passent de 10 millimètres de largeur à 10 microns, soit le centième de 1 millimètre. Depuis la fin de 2017, les fabricants asiatiques ont sorti presque simultanément les premiers microprocesseurs gravés en transistors de 10 et 7 nanomètres ; c’est-à-dire 10 et 7 milliardièmes de mètre de largeur. Les tout derniers microprocesseurs dépassent 10 milliards de transistors et réalisent plus de 10 000 milliards d’opérations par seconde ! Lire la suite sur le site de @LExpress.

#InternetDesObjets

► Quand les objets connectés s’invitent dans les scènes de ménage. C’est une enquête édifiante du New York Times. Des femmes seraient harcelées par leurs marisles objets connectés de la maison. Exemples : un climatiseur qui s’éteint juste après qu’on l’ait allumé, le chauffage qui monte subitement à 37°C (100°F), le code de la serrure connecté qui change tout le temps sans qu’on sache pourquoi, les lumières qui s’allument toutes seules en pleine nuit ou la musique qui se déclenche subitement à fond. Des dizaines de cas auraient été relevés aux États-Unis, selon la journaliste Nellie Bowles. Ce serait l’œuvre très souvent de maris pervers, qu’ils soient à la maison ou qu’ils aient quitté le domicile. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► « L’intelligence artificielle n’est pas intelligente ». Comment comprendre l’informatisation du monde? Gérard Berry, professeur au Collège de France, explique : « Je ne suis pas à l’aise avec ce terme passe-partout, car ce qui marche pour l’instant est l’apprentissage automatique, qui n’est qu’une partie de l’intelligence au sens humain du terme. Le mot « intelligence », pas vraiment adapté à la réalité actuelle, produit trop de fantasmes dans le public profane. Mais les systèmes d’apprentissage deviennent remarquables et permettent de faire des choses qu’on pensait impossibles il y a peu, comme traduire correctement les langues, reconnaître la parole, ou lire des images médicales. » (@LExpress).

#Blockchain

► « La Blockchain, l’étape ultime de la dématérialisation du commerce B2B », explique Charles Ruelle. C’est au tour des grands groupes de s’intéresser de près à la Blockchain et à ses possibilités avec le lancement d’une initiative sur le sujet par Euler Hermes et HSBC. Avec l’idée de créer un processus d’assurance-crédit et d’affacturage dans cet environnement, les équipes du Trade Innovation Lab d’HSBC et de la Digital Agency d’Euler Hermes ont lancé un POC (Proof Of Concept) sur une période de 4 mois qui devrait être testé prochainement. Une petite révolution dans un secteur encore trop traditionnel sur laquelle revienne Charles Ruelle (co-Directeur de la Digital Agency), Beatrice Collot (Directeur Trade et Affacturage HSBC) et Olivier Sabineu (Directeur General Délégué HSBC Factoring France). L’occasion de retracer les évolutions du secteur, l’impact de la Blockchain et leurs visions de l’écosystème actuel.(@bymaddyness).

#Informatique

► Une usine de microprocesseurs à 20 milliards de dollars. Par Laurent Alexandre. En 1965, le cofondateur d’Intel Gordon Moore énonce la loi qui va faire de lui l’idole des transhumanistes : la puissance des circuits intégrés double, à coût constant, tous les dix-huit mois. Après la machine à vapeur, l’électricité et le moteur à explosion, c’est le transistor qui engendra la quatrième révolution industrielle. Entre 1951 et 1971, les transistors passent de 10 millimètres de largeur à 10 microns, soit le centième de 1 millimètre. Depuis la fin de 2017, les fabricants asiatiques ont sorti presque simultanément les premiers microprocesseurs gravés en transistors de 10 et 7 nanomètres ; c’est-à-dire 10 et 7 milliardièmes de mètre de largeur. Les tout derniers microprocesseurs dépassent 10 milliards de transistors et réalisent plus de 10 000 milliards d’opérations par seconde ! Lire la suite sur le site de @LExpress.

#Cyberattaques

► A Genève, les régulateurs des télécoms mobilisent l’IA face aux cyberattaques. Comment distinguer la « bonne » intelligence artificielle de la « mauvaise », celle qui pourra commettre des cyberattaques en piratant tous les objets connectés ? Réunis à Genève, du 9 au 12 juillet, pour la grande conférence annuelle de l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’organisme de l’ONU qui suit le secteur depuis 1947, les régulateurs télécoms du monde entier ont disserté, ces derniers jours, sans relâche sur le sujet. Ici, aucun débat ou presque sur les promesses de la 5G qui, pourtant, fascine partout ailleurs dans la galaxie des télécoms. (@LesEchos).

#Police

► Crimes et délits : les machines iront-elles jusqu’à remplacer la police ? Jadis, dans une gendarmerie, il y avait une carte affichée au mur recouverte de punaises. Elles représentaient le secteur et les infractions enregistrées durant le mois écoulé. C’était une manière de garder un œil sur les « points chauds », ceux où il y avait eu plus de délits ou de crimes. Seulement, aujourd’hui, numérique oblige, plus besoin de ce procédé du siècle dernier. La gendarmerie a créé un logiciel qui recense les cambriolages et les atteintes aux véhicules sur les six dernières années pour toute la France. Il n’a pas de nom officiel, mais il est souvent désigné par « Paved ». Il n’a coûté que le salaire des développeurs du Service central de renseignement criminel (SCRC) à Pontoise. Le logiciel donne ensuite des prévisions sur les potentiels lieux de cambriolages et d’atteintes aux véhicules, et il n’utilise pour cela que les données liées à ces infractions. C’est un bulletin météo de la délinquance. Testé pendant six mois, il sera diffusé dans les gendarmeries à partir de la rentrée. (@LesEchos).

#Cinéma

► Soderbergh: « Filmer à l’iPhone 7 n’est pas un gadget ». Le réalisateur américain ne cesse d’innover. Il a tourné « Paranoïa », un efficace fim d’angoisse, avec un iPhone 7. Il explique : « Si vous me connaissez un peu, vous savez que je suis toujours attiré par l’inaccessible. Il y a dix ans, ce genre d’expérience était impossible et même impensable. Or, j’ai toujours voulu tester les nouvelles technologies, surtout celles qu’on a dans la poche. Pour moi, c’est une évolution naturelle, et absolument pas un gadget. C’est même un jalon personnel dans mon parcours de cinéaste. J’avais déjà filmé pas mal de choses avec mon smartphone, mais pour moi, comme autant de tests qui repoussaient toujours plus loin les capacités de l’appareil. » (@LExpress).

11 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 11 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Drone

x► L’envol des drones professionnels. Drôles de drones. Après avoir conquis les militaires, puis le grand public, ils deviennent incontournables dans bien des métiers. Le petit monde de la vidéo ne peut déjà plus se passer d’eux. Mais si les prises de vues aériennes font rêver, elles ne représentent qu’une toute petite part d’un nouveau marché. Construction, surveillance d’infrastructures, sécurité… De plus en plus de secteurs lorgnent les drones. « C’est comme pour les smartphones il y a dix ans. Les gens ont commencé à s’en servir chez eux, puis ils ont imaginé des usages professionnels », résume Olivier Mondon, porte-parole Europe de DJI. (@FigaroTech). Le chiffre d’affaires des drones professionnels en 2017 était de 6 milliards de dollars. L’agriculture s’en sert notamment pour déterminer les besoins en arrosage ou en engrais, au centimètre près. Crédits photo : Parrot Brand Studio.

#Ville

► Pas de Smart City sans gouvernance ! La Smart City apporte la promesse d’une expérience générale améliorée de la ville. Pourtant, sans gouvernance, elle est vouée à rester un concept. En effet, une telle vision nécessite une véritable réflexion sur l’articulation entre bien commun et bien individuel, à une époque où la logique individuelle prévaut. Démonstration par l’exemple à travers 5 cas concrets : le stationnement, la gestion des déchets, l’éclairage, le réseau électrique et le contrôle du trafic. (@frsilicon).

► À quoi ressemblera la « ville algorithmique » ? « La ville du futur sera encore plus dense et concentrera 60 à 70% de la population », explique Philippe Dewost, directeur de Léonard, un laboratoire d’idées qui vient d’ouvrir à Paris à l’initiative de l’entreprise de construction Vinci. « Cette ville s’étendra donc vers le haut et vers le sous-sol. » On le voit aux États-Unis avec les projets d’Elon Musk qui creuse actuellement des tunnels pour faire circuler des navettes à 240 km/h. (@franceinfo).

► La Smart City existe-elle ? Episode 1 : Smart City, un nouveau concept encore flou. La « smart city » est partout : dans les programmes politiques, les campagnes de communication des entreprises, du gouvernement, des municipalités … Omniprésente, elle demeure néanmoins un objet flou. Ce phénomène mondial, souvent abordé sur le registre de l’évidence, recouvre en effet des réalités diverses. Pourquoi parle-t-on de ville « smart » ? Au fond, qu’est-ce que l’intelligence ? La smart city se réduit-elle à une ville téléguidée, régulée et optimisée par le numérique ?

► La Smart City existe-elle ? Episode 2 : La Smart City, utopie ou cauchemar. Concrètement, à quoi ressemble une smart city ? Bien que le concept soit encore flou, de nombreuses villes revendiquent leur intelligence. Celle-ci est souvent réduite à l’intelligence numérique. Certes les nouvelles technologies améliorent le confort des citadins. Néanmoins, elles peuvent également produire un monde oppressant où chacun est étroitement contrôlé. En somme, une version 2.0 du « Nouveau Monde » d’Huxley.

► La Smart City existe-elle ? Episode 3 : Les « smart cities » sont-elles vraiment smart ? « Tout ce qui est numérique est smart ». Voici le présupposé au fondement des nouvelles villes intelligentes. Mais, lorsque le numérique accroît les inégalités urbaines au lieu de les réduire, peut-on parler d’intelligence ? Que penser d’une société où les nouvelles technologies prennent le pas sur la démocratie ? Une chose est certaine, le numérique ne fait pas toute inintelligence. Contre cet a priori, il est crucial d’élargir la définition de la smart city.

#Energie

► La géothermie, solution renouvelable pour rafraîchir les villes. L’enjeu est important, en raison des besoins croissants de rafraîchissement des bâtiments, dus au réchauffement climatique, à l’urbanisation, ainsi qu’à un effet paradoxal de la meilleure isolation de bâtiment et à l’utilisation croissante de matériel électrique.Ainsi par rapport aux systèmes de climatisation traditionnels, la « géothermie de très basse énergie », qui exploite des profondeurs comprises entre 10 et 200 mètres, est bien économe en énergie. Elle contribue également à la maîtrise des îlots de chaleur urbains, souligne le Syndicat des énergies renouvelables, qui demande au gouvernement de la soutenir. (@latribune).

#Entreprise

► « Les gens voient les GAFA comme de nouveaux dieux ». On les appelle, en France, les GAFA. Scott Galloway, lui, les appelle « Les Quatre ». Ou plutôt « The Four », du nom donné à son premier livre, qui avait fait parler beaucoup de lui outre-Atlantique, L’auteur explique : « Il est temps de démanteler ces entreprises. Non pas qu’Amazon ou Facebook soient maléfiques. Simplement, ces sociétés sont devenues beaucoup trop puissantes et abîment le droit à la concurrence des plus petites entreprises. Aux États-Unis et en Europe, nous disposions auparavant d’un système capable de les sanctionner. Le cas le plus célèbre est celui de Bell, une entreprise spécialisée dans la téléphonie, démantelée dans les années 1980 par la justice américaine. Ces mêmes autorités n’ont rien fait devant la montée en puissance de Google, Apple, Facebook ou Amazon. »  (@usbeketrica).

#IntelligenceArtificielle

► Humains, intelligence artificielle et robots : le trio qui composera la main-d’œuvre de demain. Par De’onn Griffin, Directrice de recherche Gartner. Bill Gates a dit une chose très juste que toutes les entreprises devraient constamment garder à l’esprit : « On surestime toujours les changements qui vont se produire dans les deux prochaines années, et on sous-estime toujours ceux qui auront lieu dans les dix prochaines. Il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers. » Quand une entreprise vient de s’engager dans un programme de digitalisation, le chef d’entreprise et le directeur des systèmes d’information doivent recruter des salariés possédant des compétences dans des domaines comme l’intelligence artificielle (IA), la cybersécurité ou l’Internet des Objets (IoT). Lire la suite sur le site de @LesEchos.

#Cybersécurité

► La pénurie de compétences « cyber » s’accentue. Les entreprises de la cybersécurité n’avaient vraiment pas besoin de ça. « Les objets connectés sont un défi additionnel alors que le marché de l’emploi du secteur est déjà en tension et que nous ne pouvons pas répondre à toutes les missions par manque d’équipes », note Tessa Michellon, la DRH du cabinet de conseil spécialisé Harmonie Technologie. Pire encore, l’écart entre l’offre et la demande en expert de la protection informatique n’est pas près de se réduire. D’après un sondage mené par l’Institut de la transformation numérique de Capgemini auprès de 500 employeurs, le savoir-faire anti-hackers est déjà le talent numérique le plus recherché en entreprise : 68 % d’entre elles expriment un besoin de recrutement de spécialiste cyber. Mais Capgemini anticipe qu’elles seront encore plus nombreuses (72 %) dans cette situation d’ici trois ans. (@LesEchos).

#Audiovisuel

► Devenir comme Netflix : la très mauvaise idée du nouveau propriétaire de HBO. HBO n’a rien d’un Netflix, et c’est bien ce qui dérange son nouveau propriétaire. En 2016, le fournisseur d’accès à internet américain AT&T a racheté Time Warner, à qui appartient HBO, la chaîne câblée payante reconnue aux États-Unis. Aujourd’hui, AT&T estime que HBO devrait faire beaucoup, beaucoup plus d’audience. Ce qui reviendrait à bouleverser tout son modèle. (@Numerama).

10 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 10 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Montréal, ville-agriculture. Certaines villes québécoises ont été des pionnières dans le domaine de l’agriculture urbaine. Montréal, dont le Palais des congrès se coiffe de vignes depuis 2017 et qui fêtait notamment les 40 ans de ses jardins communautaires en 2015, augmente son soutien financier pour l’agriculture urbaine, l’alimentation saine et le verdissement de la ville au sein du nouveau programme de Quartier intégré. Selon un sondage réalisé par la municipalité en 2013, 42 % des Montréalais pratiqueraient l’agriculture urbaine. En 2009, Mohamed Hage fondaient les Fermes Lufa. Elles possèdent aujourd’hui trois grandes serres sur des toits d’immeubles montréalais. La température à l’intérieur reste toujours au-dessus de 25 °C et permet de cultiver des légumes grâce à la technique de l’hydroponie. Les Fermes Lufa livrent chaque semaine plus de 10 000 paniers de légumes frais dans plus de 350 points de distribution à travers le Québec. L’objectif : nourrir les villes. À voir « Un été à Montréal », Emission « Échappées belles », France 5. Légende image : Montréal métropole durable Vue du jardin communautaire Mile-end avenue Henri Julien et rue Maguire, arrondissement le Plateau Mont-Royal.

► « Le mouvement de l’agriculture urbaine dépasse largement les grands centres urbains et on trouve maintenant des initiatives sur l’ensemble du territoire québécois et Cultive ta ville vient souligner cela. Du petit jardin sur un balcon à la ferme sur un toit, en passant par les jardins communautaires et collectifs, la pratique de l’agriculture urbaine n’aura jamais été aussi effervescente ! », explique Éric Duchemin, directeur scientifique de la plateforme Cultive ta ville située à Montréal.

► Territoire intelligent : accompagner la transition numérique, une nécessité … Si depuis quelques années les technologies de l’information et de la communication, ont réussi à s’imposer, que soit dans la sphère publique, privée ou professionnelle, cela n’a pas pour autant comblé le fossé numérique qui subsiste, voire même augmente, entre les populations rurales et urbaines, entre ceux qui ont les ressources financières et ceux qui ne les ont pas. Cette fracture numérique, puisque c’est ainsi qu’on l’appelle désormais, préoccupe le gouvernement, les collectivités et de plus en plus les citoyens, premiers concernés. (@villeintelmag).

► A Helsinki, la smart city à hauteur de citoyen. Cernés par les eaux calmes du golfe de Finlande, des immeubles de brique à l’architecture sagement contemporaine s’élèvent bloc après bloc dans un ciel de grues sur l’ancien port de Sörnäinen. Le quartier de Kalasatama (« port de ­pêche » en finnois) est l’un des principaux développements urbains d’Helsinki. Rien de futuriste à première vue, pourtant cette opération de 175 hectares est l’une des plus intéressantes tentatives, en Europe, de donner corps au nébuleux concept de smart city. « Nous avons choisi Kalasatama comme terrain d’expérimentations, une plate-forme de coopération et d’innovation pour la ville, les acteurs économiques et les citoyens, explique Anni Sinnemäki, l’adjointe (écologiste) au maire d’Helsinki chargée de l’urbanisme. Les innovations qui fonctionnent à Kalasatama, nous les propagerons ailleurs. » La capitale finlandaise doit résoudre une ­délicate équation : la municipalité s’est fixée en septembre 2017 l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2035, alors même que sa population devrait bondir de 640 000 résidents aujourd’hui à 780 000 d’ici là. « Nous voulons construire des logements pour tout le monde, mais pour atteindre nos objectifs ­climatiques nous devons penser en termes de smart city, en prêtant attention à l’aspect social et pas seulement à l’innovation technologique », complète Anni Sinnemäki. (@LeMondefr).

► Vous n’avez toujours rien compris à la smart city ? On vous explique tout avec un dessin. Agriculture urbaine, appartements hyper-connectés, voitures autonomes, réalité virtuelle et production d’énergies renouvelables… la smart city, c’est tout ça à la fois. Une notion un peu complexe que cette infographie de l’entreprise Peak Ace permet de mieux comprendre. (@LADN_EU).

#Transport

► Uber se lance dans la location de trottinettes électriques. Après la location de vélos électriques en libre-service, Uber se lance sur le marché des trottinettes. Lundi 9 juillet, la plate-forme américaine de voitures avec chauffeur (VTC) a officialisé un partenariat avec la start-up Lime afin de prochainement proposer ce mode de transport sur son application mobile. Une étape supplémentaire dans son processus de diversification devant lui permettre de “devenir une alternative à la voiture personnelle ». Fondée en 2017, Lime a déjà déployé des centaines de trottinettes électriques, qui peuvent atteindre une vitesse de 25 kilomètres par heure, dans des dizaines de villes aux Etats-Unis. (@JeromeMarinSF).

#Travail

► Non, les IA au travail ne boostent pas la productivité. Le déploiement d’outils numériques et d’intelligences artificielles au travail n’améliore pas la productivité. Au contraire, celle-ci a même baissé sensiblement aux États-Unis depuis 2004, si l’on en croit les conclusions d’une équipe de chercheurs en économie du MIT, qui évoquent ce qu’ils appellent le « paradoxe de la productivité ». Un phénomène déjà observé au tournant des années 1980-1990. Et si la ruée vers l’intelligence artificielle dans laquelle se sont précipités les pays développés était une fausse bonne idée ? (@usbeketrica).

#CivicTech

► Les villes franciliennes à l’heure des « civic techs ». Une “civic tech” est une technologie numérique qui vise à renforcer le lien démocratique entre élus et citoyens. Les collectivités territoriales font appel à ces technologies pour compléter leurs dispositifs de participation traditionnels : conseils de quartiers, concertations de réaménagement urbain, budgets participatifs, etc. Comme le souligne Charlotte Libert-Albanel, maire de Vincennes, ces démarches dites “physiques” peuvent poser problème : « On retrouve souvent les mêmes personnes qui s’investissent. Ces dispositifs physiques souffrent d’une faible participation. » (@Annonce_Legales).

#Data

► RGPD, data, open data… vivement 2019 ! Par Jacques Priol, président de la société de conseil Civiteo et auteur de « Le Big data des territoires : les nouvelles stratégies de la donnée au service de l’intérêt général » (2017). La folie médiatique du règlement européen sur la protection des données (RGPD) est derrière nous. Reste aux acteurs locaux le plus dur à faire : mettre pas à pas la gestion publique des données des habitants et des usagers en conformité avec le nouveau cadre européen, exigeant et ô combien nécessaire, de la protection des données personnelles. (@Lagazettefr).

#Société

► Hauts-de-Seine : ces start-up ont des idées pour les seniors. Le conseil départemental des Hauts-de-Seine a organisé un premier concours de projets destinés à améliorer la vie des personnes âgées. Avec des aides substantielles à la clé. A la clé, un possible financement par la conférence des financeurs de la prévention de la perte d’autonomie, qui distribué pas moins d’1,8 M€ l’an dernier pour soutenir 81 projets.  (@LeParisien_92).

#MediaSocial

► PlaneBae : La « belle rencontre » dans un avion vire au cauchemar pour la vie privée. L’histoire commence sur un vol New York-Dallas. Séparée de son mari dans l’avion, Rosey Blair, actrice et photographe, échange sa place avec une jeune femme pour retrouver son cher et tendre. Pour la blague, elle imagine que le nouveau voisin de cette passagère anonyme sera « l’amour de sa vie ». Tout au long du trajet, Rosey Blair rapporte sur Snapchat la rencontre entre les deux inconnus. Photos à l’appui, elle décrit leur discussion et les points communs qu’ils se trouvent, non sans ajouter quelques commentaires croustillants sur l’absence d’alliance à leurs annulaires, les cheveux détachés de la jeune femme au retour des toilettes ou leur proximité physique en dépit de la chaleur ambiante. (@Pixelsfr).

09 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 9 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

x► En Chine, la route du futur dévoile tout son potentiel. Imaginées pour faciliter le déploiement des voitures autonomes et leur permettre de circuler en toutes circonstances hors des Smart Cities digitalisées, les routes intelligentes sont en phase d’expérimentation un peu partout dans le monde, que ce soit en Europe, aux Etats-Unis ou en Asie. Mais en Chine, le gouvernement a décidé d’aller plus loin et de redoubler d’efforts pour pousser en avant l’innovation en la matière, dans le cadre d’un vaste programme pour accélérer la transition numérique du pays. La Chine est en effet aujourd’hui le plus important marché au monde pour les voitures électriques et ambitionne d’être le leader des véhicules autonomes de demain, avec comme objectif de détenir à terme 10% du parc mondial. Pour les chinois, la mise en place d’une infrastructure intelligente dédiée aux systèmes routiers est donc une priorité pour permettre à la conduite autonome de se concrétiser. Dans cette optique, un premier tronçon d’autoroute « smart », aux fonctionnalités basiques, est actuellement en construction dans l’est de la Chine et pourra être fonctionnel dès 2022. Long de 161 kilomètres, il reliera les villes de Hangzhou et de Ningbo, et sera doté d’un système intégré de détection, de surveillance et de prévision pour sécuriser et améliorer le trafic. Un premier pas vers la route réellement intelligente. (@latelier). Crédit photo : Shutterstock.

#Livraison

► Deliveroo, UberEats, Glovo… En grève, les coursiers dénoncent leur statut précaire. Les coursiers à vélo dénoncent la précarisation de leur statut. En grève depuis dimanche soir, ils appellent les clients à ne pas commander jusqu’au 15 juillet – soit jusqu’à la finale de la Coupe du monde. « Si nous sacrifions l’une des semaines les plus rentables de l’année (celle des derniers matchs de la Coupe du monde), c’est parce qu’il est devenu urgent de nous unir entre livreurs, afin de dépasser l’extrême individualisation qu’imposent nos conditions de travail », indique dans un communiqué de presse relayé sur Twitter Clap, collectif des livreurs autonomes parisiens.. (@latribune).

#Ville

► Vers un modèle français de villes intelligentes partagées. Le 3 juillet, Akim Oural, adjoint au maire de Lille, a remis le rapport « Vers un modèle français de la ville intelligente partagée » à Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères. Cet ouvrage dessine une stratégie en faveur de la promotion du savoir-faire français dans la construction des villes de demain à travers le monde : un modèle français s’illustrant par une capacité à s’hybrider avec d’autres savoir-faire en s’appuyant sur des valeurs et une régulation internationalement reconnues. Pour la première fois dans l’histoire des rapports ministériels, ce rapport est « ouvert » : il se prolongera dès septembre 2018 par un espace de contribution en ligne et une série de rencontres en vue d’éditions complémentaires sur 3 ans… (source Association Villes Internet).

► Singapour, ville-éprouvette. En quelques années, l’immeuble BLK 71 est devenu le creuset de tout ce que Singapour compte de plus créatif en matière de nouvelles technologies. L’université nationale de Singapour a lancé le mouvement en 2012, en y délocalisant ses incubateurs de projets d’étudiants. Les lieux se sont ensuite vite remplis de start-up (250), d’incubateurs et autres accélérateurs (une trentaine), le gouvernement offrant des loyers modérés à toute ­entreprise liée au développement de nouvelles technologies. (@LeMondefr)

#MediaSocial

► PeerTube, le « YouTube décentralisé », réussit son financement participatif. C’est fait. Avec 53 100 euros récoltés en quarante-deux jours, le projet PeerTube a pulverisé son objectif de financement participatif. Le principe a de quoi intriguer : une version totalement décentralisée de YouTube, dont le code informatique est librement accessible et modifiable, et où les vidéos sont partagées entre utilisateurs sans dépendre d’un système central. En ligne depuis mars 2018 dans une version bêta, le projet devrait prendre définitivement son envol d’ici à octobre, en s’appuyant sur l’argent récolté. A l’origine de PeerTube se trouve l’association française Framasoft, l’une des principales associations militant pour le développement de logiciels libres en Europe. Avec sa stratégie de développement et de centralisation tous azimuts, Google, qui possède YouTube, est vite devenu un symbole dans la lutte orchestrée par Framasoft — qui a lancé il y a quatre ans une campagne baptisée « Dégooglisons Internet ». (@Pixelsfr).

► Instagram, Facebook… tous narcissiques  ? Posts, selfies, stories… Etaler sa vie sur les réseaux sociaux, en quête de toujours plus de like et de followers, ne choque plus personne. La tendance est même à la surenchère. Une nouvelle source de valorisation personnelle ou un excès de narcissisme ? Sommes-nous tous devenus accros à ces petits sucres pour l’ego que nous distribuent abondamment les réseaux sociaux ? Facebook, Instagram, Snapchat, Pinterest, Youtube, Twitter… Chacune à sa manière, ces nouvelles agoras invitent tout-le-Monde à exhiber sa vie en jouant les starlettes de la téléréalité dans sa communauté, l’oeil rivé sur le nombre de followers. (@LesEchos).

#Audiovisuel

► « C’est terminé pour CanalPlay » : le numéro 1 de Canal  dit rendre les armes face à Netflix. « CanalPlay est passé de 800 000 à 200 000 abonnés (…) En deux ans, on a été rayés de la carte sur ce marché, qui est en train de se substituer à la télévision », a affirmé Maxime Saada, devenu président du directoire du groupe Canal Plus en avril dernier. Le numéro 1 du groupe était auditionné le mercredi 27 juin 2018 par la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat. « C’est terminé pour CanalPlay  », assène-t-il, affirmant que la bataille pour le marché de la vidéo à la demande par abonnement (SVOD) a été remportée par Netflix. Son objectif : faire comprendre que CanalPlay a perdu la bataille à cause des contraintes imposées par l’Autorité de la Concurrence, qui leur «  interdit d’avoir des exclusivités, face à Amazon et Netflix ». (@Numerama).

#DroitAuteur

► « On ne peut pas sortir un marteau pour écraser une mouche », dit Siada El Ramly. Siada El Ramly, la directrice générale d’EDiMA, l’association qui défend à Bruxelles les intérêts des plates-formes en ligne, réagit au rejet par le Parlement européen du projet de directive sur les droits d’auteur. On retrouve parmi les membres d’Edima les plus grands noms du web, comme Google, Amazon, Twitter et Facebook. (@LesEchos).

► Les GAFA gagnent le match aller au Parlement européen. Deux ans après son lancement, le haletant feuilleton de la réforme européenne du droit d’auteur à l’ère numérique aura donc une saison trois. Pour un final plus que jamais incertain. Jeudi, dans un climat électrique, les députés européens réunis en plénière à Strasbourg ont rejeté (318 voix contre, 278 pour, 31 abstentions) les compromis adoptés mi-juin en commission juridique. Cela signifie que le texte devra y revenir sur la table, a priori en septembre, pour un nouvel examen en plénière, cette fois-ci ouvert aux amendements. Ce sera l’heure de vérité. Soit un compromis est trouvé sur un texte amendé et les négociations finales pourront alors débuter avec le Conseil, qui réunit les Etats membres de l’UE, et la Commission, à l’origine du projet. Soit aucun compromis n’est trouvé : le projet sera alors abandonné ou renvoyé en commission juridique… ce qui ne laissera pas le temps de le boucler avant la fin de la mandature. (@LesEchos).

► Les pistes pour sauver la réforme. Que ses plus ardents défenseurs se rassurent : personne ne veut « tuer l’Internet ». Dans un débat devenu aussi explosif que caricatural, il faut rappeler la raison d’être de la réforme du droit d’auteur que le Parlement européen vient de retoquer : donner les moyens juridiques aux éditeurs, artistes et autres ayants droit d’obtenir une juste rémunération de la réutilisation en ligne de leurs productions. Tous tirent la sonnette d’alarme et le constat dressé par la Commission européenne est indéniable : les géants du Web profitent à plein de leur matière première, en ne payant peu ou prou que ce qui leur chante , protégés par leur statut d’« hébergeur passif ». En bref, ils sont responsables des tuyaux mais pas de contrôler ce qui y circule ou de régler le fournisseur. (@LesEchos).

#Numérique

► La France et le Royaume-Uni explorent ensemble la « troisième voie » du numérique. La France et le Royaume-Uni cherchent ensemble la « troisième voie » du numérique. Face aux géants technologiques américains et chinois, Paris et Londres ont décidé ce jeudi d’unir leurs forces pour faire émerger une Europe digitale qui ferait contre-poids. Six mois après le 35e sommet franco-britannique de Sandhurst , les deux pays ont signé le 5 juillet à Paris deux accords-cadres couvrant le gouvernement digital et l’intelligence artificielle. La France et le Royaume-Uni vont également « travailler ensemble », selon les termes du communiqué conjoint, dans deux autres domaines : la lutte contre l’exclusion numérique et la régulation des technologies. (@LesEchos).

08 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 8 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Culture

x► Une cascade réagissant aux déplacements des spectateurs, dans le « Mori Building Digital Art Museum : teamLab Borderless », musée ultra-technologique à Tokyo où des oeuvres projetées communiquent entre elles et réagissent aux visiteurs. C’est l’art numérique d’un collectif japonais, teamLab qui s’expose en trois dimensions sur 10 000 m² dans un bâtiment dédié unique au monde, au sein du quartier futuriste d’Odaiba prisé des touristes. (Photo : TeamLab).

#Ville

► A Helsinki, la smart city à hauteur de citoyen. Cernés par les eaux calmes du golfe de Finlande, des immeubles de brique à l’architecture sagement contemporaine s’élèvent bloc après bloc dans un ciel de grues sur l’ancien port de Sörnäinen. Le quartier de Kalasatama (« port de pêche » en finnois) est l’un des principaux développements urbains d’Helsinki. Rien de futuriste à première vue, pourtant cette opération de 175 hectares est l’une des plus intéressantes tentatives, en Europe, de donner corps au nébuleux concept de smart city. « Nous avons choisi Kalasatama comme terrain d’expérimentations, une plate-forme de coopération et d’innovation pour la ville, les ­acteurs économiques et les ­citoyens, explique Anni Sinnemäki, l’adjointe (écologiste) au maire d’Helsinki chargée de l’urbanisme. Les innovations qui fonctionnent à Kalasatama, nous les propagerons ailleurs. ». (@LeMondefr).

► Les grands enjeux à venir. DEMAIN est un laboratoire mettant en lien des experts et des collaborateurs de Bpifrance et des entreprises tournées vers l’avenir. C’est une vision concrète des changements profonds de l’urbanisme à venir. Quels sont les grands enjeux du monde de demain ? Telle était la question posée par l’atelier Echo de la 3e édition Bpifrance Inno Génération. Axée sur la transformation, cette édition a notamment mis en lumière les grands défis stratégiques ainsi que les tendances de fond qui vont transformer nos sociétés. (@Bpifrance).

x

#Santé

► Appli, plateformes… La nouvelle jeunesse du soin à domicile. L’essor de la beauté à domicile était difficile à imaginer il y a encore quelques années. « Se faire couper les cheveux à domicile était pour moi le comble du cheap, témoigne Marie, 27 ans. J’avais peur de tomber sur un électron libre du peigne et des ciseaux qui allait me massacrer. Le fait d’avoir mes deux pieds dans un salon ou un institut me rassurait. Clairement, je n’aurais pas misé un kopeck sur le développement de ce secteur. » La montée fulgurante des services de réservation et de livraison a donné tort à la jeune femme. Aujourd’hui, on réserve une manucure ou un brushing comme on commande un véhicule sur Uber ou un plat du jour sur Deliveroo. En 2015, selon une enquête de BusinessCoot en France, le marché global de la beauté à domicile approchait des 400 millions d’euros de bénéfice annuel et était en augmentation de 50% par rapport à l’année précédente. (@Lexpress_Styles).

#Data

► Aux États-Unis, la Constitution protège les données de géolocalisation des smartphones. On lui confie tout ou presque, mais le smartphone peut nous trahir. Selon une décision de la Cour suprême américaine, les données de géolocalisation qui proviennent d’un téléphone tombent désormais sous le coup du quatrième amendement. Ce dernier protège la propriété privée des citoyens vis-à-vis de la police, qui doit se munir d’un mandat pour réaliser des perquisitions ou des saisies. Pour les obtenir, les enquêteurs doivent s’appuyer sur une « présomption sérieuse, corroborée par serment ou affirmation ». (@FigaroTech).

#LiensVagabonds

► Les BATX lorgnent sur l’Europe et commencent à s’allier à des groupes français. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – A Strasbourg cette semaine, le Parlement européen vient de rejeter la directive controversée sur le droit d’auteur, après des semaines de tractations et d’intense lobbying des parties prenantes. Le débat va donc reprendre ; – L’actualité législative est chargée aussi en France où deux propositions de lois sur les fake news viennent d’être votées à l’Assemblée nationale après un débat tendu. Reste à attendre leur lecture au Sénat, prévue pour fin juillet ; – A Strasbourg cette semaine, le Parlement européen vient de rejeter la directive controversée sur le droit d’auteur, après des semaines de tractations et d’intense lobbying des parties prenantes. Le débat va donc reprendre ; – Les TV connectées vous espionnent aussi ; – Comment Amazon est en train de déployer son service TV payant en Europe.

#Technologie

► Comment construire des technologies avec les sciences comportementales ? Dan Ariely (Wikipédia) est un habitué de la grande scène des conférences USI qui se tenaient à Paris fin juin. Il était déjà là l’année dernière. Ce professeur de psychologie et d’économie comportementale, fondateur du Center for Advanced Hindsight est l’un des penseurs de l’économie comportementale, avec Richard Thaler et Cass Sunstein (voir notre dossier de 2010 et sa mise à jour en 2017). Auteur de nombreux livres sur la psychologie comportementale (le dernier publié en novembre 2017 s’intéresse à notre mécompréhension de l’argent), le chercheur s’est également investi dans le développement de nombreux services et produits pour les repenser depuis les enseignements de l’économie comportementale.. (@InternetActu).

#IntelligenceArtificielle

► Certaines entreprises technologiques font passer des humains pour une intelligence artificielle. Les bots et l’intelligence artificielle ont l’air d’être partout. Il y en a pour faciliter les indemnités de remboursement en cas de vol annulé, d’autres qui organisent des dialogues pour parler avec nos proches décédés… Mais parfois, ce n’est tout simplement pas une intelligence artificielle mais bien des humains, note le Guardian. Le quotidien britannique explique qu’il est difficile de développer un système boosté par l’intelligence artificielle, et que certaines start-ups utilisent des humains pour se comporter comme des robots car c’est «plus facile et moins cher». « L’utilisation d’un humain pour faire ce travail vous permet de passer outre un certain nombre de défis techniques et de développement commercial. Il s’agit essentiellement de prototyper l’AI avec des êtres humains », a déclaré Gregory Koberger, PDG d’une entreprise qui s’appelle ReadMe. (@slatefr).

► Montréal: Une déclaration pour une IA responsable en décembre 2018. Le 14 juin dernier, une étape de plus dans le développement d’une éthique de l’intelligence artificielle a été franchie. Les premiers résultats des recherches et débats concernant la Déclaration de Montréal pour une IA responsable ont été dévoilé dans le cadre de l’événement Frontière IA au virage campus MIL, nouvel espace dédié à l’innovation. La déclaration finale quant à elle doit voir le jour en décembre 2018. L’idée de cette déclaration, visant à réguler les utilisations de l’IA, vient d’un groupe de chercheurs de l’Université de Montréal et de figures de proue dans le domaine de l’intelligence artificielle dont, entre autres, Yoshua Bengio, titulaire au département d’informatique et de recherche opérationnelle de L’UdeM et directeur du Mila, un institut de recherches international sur les algorithmes, Marc Antoine Dilhac, chercheur en philosophie à l’UdeM et Christophe Abrassart, codirecteur scientifique de la coconstruction et membre du centre de recherche en éthique.

#BandeDessinée

► Pour l’été, Arte revient avec la saison 2 de sa bande dessinée spécialement conçue pour Instagram. Tous les jours pendant juillet-août. Ils seront publié sur le compte @ete_arte. L’histoire : « Avant de s’engager, le couple formé par Abel et Olivia, décide de se séparer afin de vivre un dernier été en solo. Leur amour y résistera-t-il ? » Camille Duvelleroy, l’une des scénaristes de la série explique dans Libération : « On a poussé les curseurs du dessin et de l’animation plus loin, on sort du case à case et on assume une réalisation graphique encore plus pensée pour Instagram » (@LADN_EU).

#Audiovisuel

► Aux États-Unis, Netflix devance désormais le câble, la télévision traditionnelle et YouTube. Netflix continue de bouleverser le paysage audiovisuel. Plébiscité par les Millennials, le service de vidéo à la demande est désormais la plateforme la plus populaire pour visionner du contenu aux États-Unis, devant le câble, la télévision traditionnelle et YouTube. C’est le principal enseignement d’un sondage effectué auprès de consommateurs américains par Cowen & Co, relayée par Variety. Dans le cadre de cette étude, 2 500 adultes américains ont répondu à la question : « Quelles plateforme utilisez-vous le plus souvent pour visionner du contenu vidéo à la télévision ? » A la lumière des réponses, Netflix arrive en tête (27,2%), devant le câble de base (20,4%), les chaînes à distribution obligatoire (18,1%). YouTube (11,4%) et Amazon Prime Video (4,6%), qui ambitionne de concurrencer Netflix, sont loin derrière. (@frenchweb).