La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Transport
► Vélo libre service : la bulle est-elle en train d’éclater ? L’histoire du vélo libre avait mal commencé. En 1965, un militant hollandais repeint 50 vélos en blanc et les met gratuitement à disposition des habitants d’Amsterdam. L’expérience tourne court : les vélos sont confisqués par la police sous prétexte « d’incitation au vol ». En 1976, le maire de La Rochelle, Michel Crépeau, expérimente des « vélos municipaux ». Nouvel échec : les vélos sont délaissés par les habitants et ne servent qu’aux touristes. En 1998, Rennes innove avec le premier système informatisé en partenariat avec le groupe d’affichage et de mobilier urbain Clear Channel. C’est cependant grâce au concurrent de ce dernier, JC Decaux, que le vélo libre-service va véritablement s’envoler. En 2005, il s’installe à Lyon, puis remporte l’énorme contrat de Paris en 2007 : le fameux Vélib’ est né. La capitale française, étendue à la proche banlieue, reste à ce jour le plus important réseau de vélos libre-services à travers le monde. Dix ans après leur lancement, les 18 000 Vélibs parisiens sont loués 6 fois par jour en moyenne et plus de 300 000 personnes y sont abonnés. De Tel Aviv à Nairobi en passant par Singapour et New York, des milliers de villes s’y sont converties. Mais c’est en Chine que l’explosion est la plus frappante. (@bymaddyness).
#Data
► Le Géoportail préconisé pour diffuser les données géographiques souveraines. Les données géographiques sont stratégiques pour de nombreuses politiques publiques comme le développement de la ville intelligente et du véhicule autonome. Un rapport au gouvernement invite à confier à l’Institut géographique national (IGN) un rôle de coordination et d’animation d’une géoplateforme. Valeria Faure-Muntian, députée de la Loire, a remis le 20 juillet dernier un rapport sur les « données géographiques souveraines » c’est-à-dire « indispensables aux décisions de la puissance publique et dont la disponibilité conditionne la possibilité même la décision publique ». Ce rapport intervient à un moment ou les grandes sociétés de l’internet, et notamment Google, Waze, Uber…, ont constitué des fonds géographiques dont la richesse, la simplicité d’utilisation et la gratuité ont fait des produits de consommation courante pour les PME comme les citoyens. Cette situation engendre une dépendance préjudiciable aux entreprises françaises comme aux collectivités locales. (@localtis).
#Entreprise
► Facebook perd plus de 100 milliards en Bourse, du jamais vu. « Plus on s’élève et plus dure sera la chute ». Ce proverbe chinois, le géant américain Facebook, qui tente de revenir en Asie, pourrait le faire sien. Au moins ce jeudi, alors que le réseau social est parti pour pulvériser le record de pertes sur une seule séance à Wall Street, qu’il détient déjà depuis le 28 août 2015 (58 milliards de dollars). Le groupe de Mark Zuckerberg plonge en effet de plus de 19 % à New York depuis l’ouverture. Avec une capitalisation de 618,5 milliards de dollars, Facebook pourrait donc potentiellement perdre 119 milliards de dollars en une seule séance et Zuckerberg, actionnaire à hauteur de 15 %, plus de 15 milliards. Du jamais vu dans l’histoire des marchés. (@LesEchos). A lire aussi : Facebook s’effondre de 18 % à l’ouverture de Wall Street (@LeMondefr).
#Santé
► Nice parie (aussi) sur l’e-santé. Nice Côte d’Azur s’appuie sur trois piliers. Outre l’industrie et l’énergie, l’e-santé constitue l’autre élément qui compose la stratégie smart city de la capitale de la Côte d’Azur, elle qui se veut intelligente et connectée. Logique donc que la santé numérique ait été identifiée comme l’un des axes à privilégier, l’écosystème médical auxquels participent le CHU, L’Archet, Lenval ou Pasteur, étant fortement structuré sur le territoire. (@latribunepaca).
#Numérique
► Le secteur du numérique s’engage en faveur de la formation des femmes. « Ma mère dit toujours que la science, les maths, les ordinateurs c’est pas pour les filles… Pourtant moi j’adore ça ! » témoigne une jeune étudiante en formation de développeur informatique chez U’DEV, l’école du développeur, à Lyon. Certains clichés ont la peau dure. A tel point que nombre de jeunes femmes hésitent encore à s’engager dans les formations aux métiers du numérique. Elles les jugent d’emblée hors de portée, trop techniques, et n’y viennent que sur le tard d’après l’enquête sur le sexisme dans ces filières menées par la start-up Social Builder en 2017. Pire, même, une fois diplômées, elles continueraient d’émettre des doutes quant à leur légitimité à exercer dans ce domaine. (@LADN_EU).
#Information
► « Fausses informations » : le Sénat rejette sans en débattre le projet de loi en première lecture. Le Sénat, où l’opposition de droite est majoritaire, a rejeté, jeudi 26 juillet au soir, les deux textes controversés relatifs à la « manipulation de l’information », adoptant une motion de procédure qui le dispense d’examiner ce texte en séance. Le projet de loi, déposé en procédure accélérée par le gouvernement, devrait faire l’objet d’une commission mixte paritaire entre les deux chambres du Parlement. Ces deux propositions de loi – l’une ordinaire, l’autre organique pour légiférer sur l’élection présidentielle – visent à permettre à un candidat ou à un parti de saisir le juge des référés pour faire cesser la diffusion de « fausses informations » durant les trois mois précédant un scrutin national. (@Pixelsfr).
#Publicité
► En vingt ans, les Gafa ont laminé les médias historiques. C’est une véritable lame de fond qui a bouleversé les médias traditionnels. Dans un contexte de crise économique et de révolution technologique, presse, télévision ou encore radio ont subi de plein fouet la montée en puissance des Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon). Les chiffres d’une étude du cabinet de conseil BearingPoint pour le ministère de la Culture et le Conseil supérieur de l’audiovisuel sont spectaculaires : entre 2000 et 2017(sur un marché publicitaire de la communication et des médias qui est passé de 12 milliards à 10,3 milliards), les recettes des médias historiques (télévision, presse, radio, affichage, cinéma) français se sont effondrées de 43 %, à 6,7 milliards d’euros. Dans le même temps, la part des revenus publicitaires d’Internet – principalement Google et Facebook – est passée de quasiment 0 % à 35 %, à 3,6 milliards. (@LesEchos).
#VideoSurveilance
► Affaire Benalla : souriez, vous pouvez filmer. C’est une victime collatérale de plus, à ajouter à la longue liste des conséquences de l’affaire Benalla : la vidéosurveillance. Car au-delà des violences qui se sont déroulées le 1er mai sur la place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris, et des nombreuses questions qui se posent sur la manière dont elles ont été couvertes ou camouflées, se trouve un autre scandale : le fait que des images de vidéosurveillance aient été transmises par des fonctionnaires de police à Alexandre Benalla. (@Pixelsfr).
#IntelligenceArtificelle
► L’intelligence artificielle, une technologie présente depuis plus d’un demi-siècle. On en a beaucoup parlé sur le mode de l’utopie ou de la dystopie. L’intelligence est partout, aujourd’hui et plus encore demain dans nos voitures, dans nos hôpitaux et dans les usines avec l’automatisation. L’expression « intelligence artificielle » repose sur l’idée qu’une machine ait la capacité de « penser » par elle-même, d’être suffisamment autonome pour prendre des décisions. Et évidemment, il y a l’idée que la machine, par la puissance des calculs puisse égaler, voire dépasser l’intelligence humaine. Cela explique l’origine de l’expression d’intelligence artificielle. Si, au début des années 1950, le mathématicien américain Alan Tuning est le premier à poser l’hypothèse d’une machine qu’il qualifie de consciente, il faudra attendre quelques temps pour que l’expression « intelligence artificielle » dépasse le cadre des scientifiques pour toucher le grand public. (@franceinfo).
#Robotique
► « Préparons-nous à la robotique ! » Intelligence artificielle et robots sont au coeur des transformations technologiques qui bousculent nos quotidiens. Serge Tisseron, psychanalyste et membre de l’Académie des technologies, veut lancer un débat éthique sur les précautions d’usage qui doivent entourer la diffusion de ces nouveaux objets technologiques. Il aborde ce sujet dans son nouveau livre Petit traité de cyber-psychologie. « Ces technologies bouleversent tellement notre relation à nous même, aux autres, aux savoirs et aux apprentissages qu’il est indispensable de nous y préparer. On ne s’est pas préparé aux nouvelles technologies avec les smartphones, ne faisons pas la même bêtise avec la robotique. En revanche mon point de vue a évolué sur un point : les technologies robotiques vont bouleverser beaucoup plus de domaines que les technologies numériques. C’est plus qu’un saut quantitatif, c’est véritablement un saut qualitatif. Ce n’est pas seulement plus de technologies dans nos vies quotidiennes, mais c’est vraiment la possibilité d’avoir affaire à des machines plutôt qu’à des êtres humains. », explique-t-il sur le site de @LExpress.
#Société
► L’amour se conjugue-t-il au futur ? « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants »… cette petite phrase pleine d’espoir qui clôt les contes pour enfants semble aujourd’hui largement dépassée. En cause ? Un remodèlement de nos idéaux et des normes, en partie amorcé par les nouvelles technologies. D’un côté, les applications de dating se multiplient et encouragent le butinage affectif (ou sexuel), de l’autre les versions édulcorées et parfois culpabilisantes du couple dégoulinant d’amour s’étendent à longueur de fils Instagram. Alors, le couple pourra-t-il résister au rouleau compresseur des nouvelles technologies ? (@bymaddyness).