26 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 26 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

x► Le secteur de l’énergie doit fournir plus d’électricité, pour aider les économies mondiales à se décarboniser. « Une telle baisse des investissements mondiaux pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique est préoccupante », a déclaré le Dr Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE. « Cela pourrait menacer l’expansion de l’énergie propre nécessaire pour atteindre les objectifs en matière de sécurité énergétique, de climat et d’assainissement de l’air. Alors que nous aurions besoin de cet investissement pour monter rapidement, il est décevant de constater qu’il pourrait tomber cette année. » (@forbes).

► Singapour transforme une île en vitrine technologique des énergies renouvelables. Bienvenue sur l’’île de Semakau, à 8 kilomètres de Singapour, ses plages, sa nature… sauf que, avec ses installations de production, micro-turbines, piles à combustible, mini-éoliennes…, de consommation et de stockage, elle n’a rien d’un paradis pour touristes ! C’est sur cette île artificielle que l’ancienne colonie britannique cherche à démontrer qu’une énergie propre et abordable peut être fournie à tous grâce aux microgrids. Des réseaux électriques de petite taille (moins de 15 000 utilisateurs) qui organisent la distribution de l’énergie, renouvelable de préférence. Dans les îles d’Asie du Sud-Est, 125 millions de personnes ont un accès à l’énergie difficile quand il n’est pas inexistant. La fourniture de l’électricité s’opère principalement par des groupes électrogènes fonctionnant au diesel. Une solution à la fois couteuse et destructrice de l’environnement. (@WeDemain).

#Transport

► Quand Uber se fait « ubériser » par son service de vélos. Quitte à être « ubérisé », autant l’être par soi-même. Cinq mois après avoir pris le virage du vélo électrique en nouant un partenariat avec la start-up Jump à San Francisco, Uber a dévoilé les premiers résultats sur son activité dans cette ville qui fait office de « laboratoire » des nouvelles mobilités urbaines. Or ceux-ci devraient conforter l’entreprise américaine dans sa volonté de se muer en plateforme multimodale : ses « nouveaux clients », ceux qui effectuent au moins un trajet par semaine après une première course, semblent en effet préférer la « petite reine » au service d’un chauffeur VTC. (@LesEchos).

#Ville

► À Marseille, un éco-quartier puise son énergie dans la Méditerranée. Le quartier de Smartseille, au nord de Marseille, s’alimente en énergie grâce à la thalassothermie. Non, il ne s’agit pas de bain chaud pour retraités mais bien d’un réseau d’eau tempérée qui alimente des bâtiments en chaud et en froid à partir de l’énergie thermique de la mer. L’eau de la Méditerranée sert ainsi aux bureaux, aux hôtels et aux logements de ce quartier pour chauffer ou climatiser. Pour cela, elle est pompée à quatre mètres de profondeur dans le port de Marseille. Elle passe ensuite par un échangeur thermique qui récupère les calories présentent pour les transférer à un réseau souterrain d’eau douce. L’eau de mer est rejetée dans son environnement. Elle n’est plus à la même température mais elle n’a pas été altérée. (@WeDemain).

#Data

► Le RGPD vu des deux côtés de l’Atlantique : des divergences philosophiques inconciliables ? Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) est entré en application en mai dernier, et avec lui son lot de provisions supposées renforcer la protection des données à caractère personnel. Prétendue révolution, ce texte n’est en réalité que l’expression plus aboutie d’une vision philosophique ancienne, tendant à rapprocher donnée, vie privée et personne humaine et s’opposant à une vision plus mercantile de la donnée, adoptée outre-Atlantique. (@FR_Conversation).

#MediaSocial

► Sur Youtube, le succès de la banale vie de famille. C’est au moment de sa grossesse il y a deux ans, que Chrystelle, a découvert les chaînes Youtube parentales. À l’époque youtubeuse beauté, elle a immédiatement accroché. « Je me posais beaucoup de questions sur la maternité. Etant une grande habituée de la plateforme, je m’y suis naturellement tournée pour trouver des réponses. » Après avoir accouché de sa fille, Lana, la jeune femme a même décidé de lancer un nouveau vlog, Planète Maman, aujourd’hui 18 000 abonnés. Ces vidéos plébiscitées par les internautes permettent de suivre parents et enfants dans leur quotidien. Les plus célèbres youtubeuses familiales françaises, comme Mava Chou (110 000 abonnés) ou Laure de Allo Maman (225 000 abonnés), peuvent recueillir près de 50 000 vus pour une vidéo de leurs vacances. « Les ‘retours de courses’, où l’on présente chaque semaine ce que l’on achète, sont aussi très appréciés », détaille Séverine de la chaîne MamFlower, bientôt 7000 abonnés. (@Lexpress_Styles).

► Les problèmes de Facebook inquiètent les marchés. Les différents scandales qui ont touché Facebook n’ont pas eu réellement de conséquences sur son activité, pour le moment. Malgré la multiplication des affaires sur le respect de la vie privée, notamment autour de Cambridge Analytica, le réseau social a en effet délivré de solides résultats au deuxième trimestre, alors même que Mark Zuckerberg était sous le feu des critiques et devait s’expliquer devant le Congrès américain et le Parlement européen. (@LesEchos).

#Terrorisme

► Tous les chemins djihadistes mènent à Telegram. Malgré des revers essuyés sur le terrain, les partisans de Daech n’ont jamais cessé de diffuser communiqués, tutoriels pour la préparation d’attaques et documents à la gloire de leur cause. « Telegram reste [leur] outil majeur de propagande. Même si cette dernière a baissé en volume ces derniers mois, elle n’en demeure pas moins élaborée », commente Laurent Nunez. Pour infléchir cette tendance, les partisans de Daech « recyclent » d’anciennes productions afin de maintenir un « flux continu ». « L’application est le canal où tout ce qui existe ailleurs est agrégé avant d’être disséminé », analyse Laurence Bindner, spécialiste de la cyberstratégie des groupes djihadistes qui n’hésite pas à parler d' »une sorte de ‘djihadothèque’ ». (@LExpress).

► Les cagnottes en ligne du terrorisme. Ces dernières années, les cagnottes en ligne sont devenues un moyen usuel de collecter de l’argent afin d’offrir un cadeau d’anniversaire ou de payer le pot de départ d’un collègue. Mais certaines d’entre elles peuvent aussi être détournées de leur vocation d’origine pour financer le terrorisme. « Cette méthode est aujourd’hui quasiment la seule permettant de récolter, sans mobiliser beaucoup d’efforts, du microfinancement participatif en vue d’alimenter un projet terroriste, explique à L’Express un ponte de la communauté du renseignement. Il s’agit, sous un faux prétexte, de lever de petites sommes, difficiles à repérer et à tracer. Nous sommes face à du terrorisme low cost, un mode d’action qui s’est développé à mesure que Daech a perdu sa puissance militaire. » (@LExpress).

#InternetDesObjets

► Les très indiscrètes puces des objets connectés. Des dizaines de modèles de puces informatiques, utilisées dans de multiples appareils connectés, peuvent faire fuiter des données censées rester secrètes, selon plusieurs chercheurs qui doivent présenter le 8 août le résultat de leurs travaux à la conférence de sécurité informatique BlackHat de Las Vegas et dont Le Monde a pu prendre connaissance. Ces puces transmettent involontairement des informations sur la manière dont elles sécurisent les données avant de les communiquer, par exemple par Wi-FI ou Bluetooth. Ce qui donne la possibilité à un pirate de récupérer des éléments lui permettant de déchiffrer des données en théorie protégées. Les chercheurs ont surnommé cette attaque « Screaming Channels ». (@Pixelsfr).

#Portrait

► Elles ont marqué l’histoire de la technologie : Katherine Johnson des chiffres et des étoiles. On a donné beaucoup de surnoms à Katherine Johnson. «La fille qui aimait compter», «un ordinateur à jupe» et, plus récemment, une des «figures de l’ombre». C’est aussi le titre d’un livre et d’un film, sortis en 2016. Ils racontent le destin extraordinaire de cette femme et de ses collègues, des scientifiques et mathématiciennes afro-américaines de la Nasa. Jusqu’alors inconnues du grand public, leur travail a permis la réussite du programme Mercury, le premier programme spatial américain à avoir envoyé un homme en orbite dans l’espace. (@FigaroTech).