11 Août

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 11 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

x► Energies renouvelables : que peuvent apporter les coopératives citoyennes ? Le principe est simple : dans un pays de l’Union Européenne, des citoyens (particuliers, associations, entreprises) se réunissent dans une coopérative et mettent sur pied un projet de production électrique renouvelable, photovoltaïque ou éolien, en partenariat avec les gestionnaires de réseau. Ils déterminent ensemble le type d’énergie, les emplacements des panneaux photovoltaïques ou parfois des éoliennes, la répartition de l’électricité produite, les raccordements nécessaires, le budget et les moyens de financements, le plus souvent un crédit supporté conjointement par l’ensemble des participants au prorata de l’électricité qu’ils comptent consommer. (@Réseau Durable).

#Transport

► Uber multiplie les partenariats pour que ses taxis volants puissent décoller en 2023. L’Université du Texas à Austin rejoint la longue liste des partenaires rassemblés par Uber afin de l’aider à concevoir les moteurs de ses futurs taxis volants, a annoncé l’institution le 9 août. Il faut dire qu’il ne reste plus que deux ans à la société de VTC pour respecter le calendrier de son programme Uber Elevate, qui fixe les premiers tests en 2020. La commercialisation du service est quant à elle prévue à Dallas-Forth Worth, Los Angeles et Dubai en 2023. (@LUsineDigitale).

#Déchets

► L’avenir des déchets urbains et les nouvelles urbanités. Dans le monde urbain d’aujourd’hui, et les grandes villes en particulier, les déchets et avec eux la problématique de l’hygiène de la ville, sont l’une des préoccupations majeures, avec la lutte pour le climat, la mobilité et la sécurité. Réduire – Recycler – Réutiliser, les 3R, ont été depuis la naissance de la journée de la terre en 1970 au cœur de la démarche guidant la gestion des déchets dans la vie urbaine.  En 2010, l’équipe de recherche de la Darden School of Business de l’Université de Virginie aux USA, a proposé de rajouter un 4ème R, comme « Re Think ». Leur proposition était de « re penser » autrement les déchets. Quel bilan pouvons-nous faire, depuis que la population urbaine dans le monde est passée de 36% à 56% aujourd’hui, soit une augmentation de presque 3 milliards d’urbains ? Lire la suite sur le blog de @CarlosMorenoFr.

#Surveillance

► Surveillance de masse: les tyrans du passé en rêvaient, la Chine l’a fait. Les technologies de surveillance sont plus populaires que jamais aux yeux du gouvernement chinois, qui les utilise pour contrôler ses citoyens à diverses échelles. Pékin scanne le visage des passants, ce qui lui permet d’arrêter les criminels dans les gares, dans les stations-service et dans les stades, et de diffuser publiquement les noms des piétons indisciplinés. Un système de « crédit social » a été mis en place par le gouvernement: le score des citoyens chinois baisse lorsque ces derniers fréquentent des dissidents, ce qui peut leur faire perdre droits et privilèges. (@slatefr).

► Reconnaissance faciale : quand le Zimbabwe vend le visage de ses citoyens. D’un côté, le Zimbabwe qui est à la recherche d’une technologie de surveillance. De l’autre, l’entreprise chinoise CloudWalk Technology qui souhaite améliorer son logiciel de reconnaissance faciale en enrichissant sa base de données. Le Zimbabwe va ainsi vendre les visages de ses citoyens à la compagnie chinoise et en échange, elle fournira gracieusement les équipements. Les systèmes chinois de reconnaissance faciale sont les plus efficaces au monde mais les algorithmes sont conçus à partir des empreintes biométriques de personnes à la peau claire. Car les Chinois manquent de données sur les individus à la peau noire. Cela se traduit par un taux d’échec très élevé. 1% d’erreur pour la reconnaissance photographique d’un homme blanc, contre 35% pour une femme noire. (@GeopolisAfrique).

#Cybersécurité

► Une fausse centrale électrique piratée en moins de deux jours. Un test mené par une société de cybersécurité a montré à quel point il est facile pour les systèmes de contrôle industriel de tomber entre les mains de cybercriminels. Des chercheurs de la société Cybereason ont déployé un « honeypot » (ou pot de miel, une technique visant à déployer un appareil factice et vulnérable afin d’attirer d’éventuelles attaques, ndlr) se faisant passer pour une station relais appartenant à un fournisseur d’électricité majeur et ont par la suite analysé le comportement des attaquants. (@zdnetfr).

#MediaSocial

► Les réseaux sociaux affrontent une panne de croissance des utilisateurs. Gagner plus, mais avec une audience moindre. C’est en creux le bilan délivré par Facebook, Twitter et Snapchat ces dernières semaines à l’occasion de la publication de leurs résultats trimestriels, marqués par les spectaculaires chutes en Bourse de Twitter et Facebook. Nouvelles réglementations relatives à la protection de la vie privée en Europe et en Californie (Facebook), « disruption causée par le nouveau design » (Evan Spiegel, le PDG de Snap), suppression de 70 millions de comptes après une grande opération de nettoyage (Twitter) : chacun brandit la conjoncture pour expliquer la baisse générale de l’audience. Mais le malaise est peut-être plus profond. (@LesEchos).

► Données personnelles : l’UFC-Que Choisir fait condamner Twitter en France. Après quatre années d’une longue procédure judiciaire, l’UFC-Que-Choisir a remporté une première victoire dans son bras de fer engagé avec Twitter. Le réseau social américain a été condamné mardi par le tribunal de grande instance (TGI) de Paris, pour des clauses contenues dans les conditions d’utilisations de son service. Quelque 256 d’entre elles, actuelles ou anciennes, ont été considérées comme abusives et/ou illicites par les juges français. Une victoire acquise de haute lutte par l’association, car Twitter n’a cessé selon elle de changer certaines de ses clauses pendant les quatre années de l’instruction. (@LesEchos).

► « Supprimer Twitter » : l’étonnant conseil du secrétaire d’État au Numérique. De la part d’un secrétaire d’État au Numérique, ce « conseil bonheur pour l’été » peut surprendre. Dans la nuit de jeudi à vendredi, Mounir Mahjoubi, en vacances en Haute-Loire, en Ardèche et dans le Gard, a recommandé sur son compte Twitter de « supprimer l’appli » de son téléphone et de « sortir la tête de l’écran ». « Conséquence immédiate : les haters et autres nuisibles grincheux vous semblent très lointains », s’amuse-t-il, accompagnant sa publication d’une capture d’écran de son téléphone. Et de compléter : « Je viendrai consulter et poster à des moments choisis. » (@Le_Scan).

#DataCenter

► Pourquoi plonger des serveurs dans la mer ? En juin, Microsoft a immergé un data center au large des Orcades, un archipel au nord de l’Ecosse. L’objectif du projet est de profiter de l’énergie issue du milieu marin pour refroidir les serveurs immergés. Le deuxième objectif est de rapprocher les data centers des zones où vivent les populations. En effet, 50 % de la population mondiale vit à moins de 200 km de la mer. Construire des serveurs près des côtes permettrait d’accélérer les services Internet. Cette expérience est menée en partenariat avec Naval Group, une entreprise française spécialisée dans l’industrie navale et les énergies marines renouvelables. (@Pixelsfr).

#Information

► Affaire Benalla : cinq questions sur l’étude de l’ONG DisinfoLab, accusée de fichage politique. L’affaire Benalla n’a pas seulement occupé le monde politique et médiatique, elle a également agité le web. Une étude réalisée par DisinfoLab, une ONG belge, et menée du 19 juillet au 3 août, a révélé que « plus de 4,5 millions de tweets en français ont été échangés sur le sujet ». Mais cette étude sur l’impact de l’affaire Benalla sur les réseaux sociaux va plus loin qu’une simple analyse quantitative. L’ONG est accusée de fichage politique pour avoir classé les comptes Twitter de son étude en « pro-Mélenchon », « pro-Rassemblement national » (RN, ex FN) ou « russophiles ». A lire aussi : La Cnil va enquêter sur les données d’une étude controversée sur l’affaire Benalla et Affaire Benalla : aucune preuve d’ingérence russe sur Twitter, selon une étude (@Franceinfo).

10 Août

Régions.news #340 – Edition du vendredi 10 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. L’Europe est traversée par une vague de chaleur. Ici, un avion survole Malaga, en Espagne, le 3 août. Photo de Jon Nazca.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Dans les villes, en temps de canicule, les températures sont presque toujours plus élevées au centre qu’en périphérie, car dans la journée, les surfaces sombres et imperméables, goudron, béton et autres surfaces sombres captent la chaleur. Plusieurs grandes villes sont entrées en guerre contre la chaleur. Pour rafraichir l’atmosphère, la solution est de réintégrer du végétal sur les murs et les terrasses. Comme à Rennes (Ille-et-Vilaine), où 1 000 arbres vont être plantés sur une ancienne friche réaménagée. À Marseille (Bouches-du-Rhône), l’eau puisée dans la mer permet de climatiser naturellement de nouveaux bâtiments.

Le Groupement Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (Giec) prévient qu’à l’avenir les canicules seront plus intenses et plus fréquentes. Les températures dans les villes seront supérieures de plusieurs degrés à celles des zones rurales. Comment réinventer la ville pour faire face aux chaleurs étouffantes ? « La végétalisation est une des meilleures solutions aujourd’hui pour rafraîchir la ville, grâce à l’évapotranspiration des arbres, explique Amandine Crambes, ingénieure urbaniste à l’Agence pour l’environnement et la maîtrise de l’énergie, et quand un arbre respire par les feuilles, il évapore de l’eau et cette eau rafraîchit l’air. » A lire : Comment les villes s’emploient à faire baisser la température.

#Viva-Cités [La cité digitale et résiliente] Série estivale : une ville, un thème.

Masdar, ville-désert. En 2006, l’émirat d’Abou Dabi (Émirats arabes unis) se lance dans la construction d’une « écocité », zéro carbone, zéro déchet non recyclable, 100 % énergies renouvelables. Masdar, cité high-tech, qui devait être achevée en 2016, ne sera pas terminée avant 2030. Cette cité accueille aujourd’hui 2 000 habitants, alors qu’elle a été pensée pour 50 000 personnes. « Vue du ciel, c’est un carré parfait. Une vue de l’esprit. Les concepteurs ont manifestement oublié de penser à ce que voulaient les habitants », observe Daniel Kaplan. Après tout, « qu’est-ce qu’une ville sinon ses habitants », écrivait Shakespeare dans Coriolan. « Et cela pose la question de la démocratie : quels représentants pour ces territoires ? Il nous faut inventer la phase d’après la disruption [rupture], la gouvernance des villes ne doit pas s’inspirer de celle d’Amazon, il faut disrupter la disruption », affirme le philosophe Bernard Stiegler qui participe au Projet « Territoire Apprenant Contributif », dans l’agglomération Plaine Commune (93). Prochaine étape : HongKong, ville-éponge.

► Revue de liens : – Pour Yannick Rumpala, maître de conférences en science politique à l’université de Nice, la notion de « smart city » doit laisser la place à celle de « fab city », où les habitants s’approprieraient les technologies pour produire richesse et bien-être à leur échelle.

Légende image. Ce cliché, du 18 janvier 2018, montre une formation de nuages sur Jupiter. Il a été pris par la sonde Juno lancée le 5 août 2011 par la Nasa .L’objectif : percer les mystères de la planète gazeuse Jupiter. Photo : Afp / Nasa. Voir les plus belles photos captées par la sonde Juno sur le site de @franceinfo

#IntelligenceArtificielle (Série de l’été – épisode 5).

► Supposons que dans des dizaines d’années, le travail des humains devienne moins compétitif que celui des robots, peu chers, corvéables à merci et parfaitement acceptés par la population. « Dans ce cas, il faut bien comprendre que l’on quitte le régime qui fonctionne depuis la révolution industrielle. Dans celui-ci, la machine-outil améliore la productivité de l’ouvrier sans le remplacer ; cette productivité accrue permet à l’entreprise d’embaucher et d’augmenter les salaires. Au final, elle profite à l’ouvrier et à la société en général », explique Gilles Saint-Paul, chercheur à Paris-Jourdan Sciences Économiques. Lire les six futurs possibles au XXIIème siècle imaginés par cet économiste. À lire : L’intelligence artificielle, nouveau compagnon de travail.

► Le quotidien canadien Le Devoir raconte l’histoire de deux immigrants qui ont choisi un métier d’avenir pour prendre un nouveau départ au Canada. Ainsi Silvia, venue de Moldavie, espère décrocher un poste de développeur-concepteur à la Ville de Montréal pour participer au développement de la « ville intelligente ». Quant à Ivan, réfugié burundais, il est retourné sur les bancs de l’école pour devenir programmeur informatique.

► Laurent Alexandre, auteur de « La Guerre des intelligences » explique : « On va vers une crise sociale si on n’améliore pas considérablement le système scolaire. La bourgeoisie met déjà ses enfants dans des écoles d’exception. Le souci, ce sont les enfants défavorisés que le système encourage à aller là où l’IA va les dévorer. Notre système scolaire est construit en dépit du bon sens. »

► Lecture : – La Commission Européenne a publié le 13 juillet son rapport annuel sur l’évolution de l’emploi et de la situation sociale en Europe (ESDE). Cette édition 2018 met l’accent sur les technologies numériques dont les impacts et enjeux tant économiques et sociaux que juridiques vont révolutionner le marché du travail et la situation sociale ; – L’intelligence artificielle conduira à des transformations profondes du travail, ainsi un rapport, « Intelligence artificielle et travail » passe au crible trois secteurs : les transports, les banques et la santé.

#Livres

► Des données personnelles à l’idéologie de la Silicon Valley, en passant par l’Internet « physique » et la liberté d’expression : @Pixelsfr, blog du quotidien Le Monde, a sélectionné huit livres pour comprendre les grandes problématiques d’Internet. Lecture : les recommandations pour cet été du site de @Metamedia

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

Le temps compté sur Apple, Google, Facebook et Instagram. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le XXIème siècle sera-t-il dominé par la Chine ? ; – De l’incapacité à compatir face au flux des informations en continu ; – Désinformation, protection de la vie privée : un influent sénateur démocrate US propose 20 pistes pour contrer les plateformes ; – Six scénarios d’un monde sans travail ; – Youtube : huit chaînes éducatives pour s’instruire pendant les vacances.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 10 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Logement

x► Airbnb retire son offre d’une nuit sur la Grande Muraille, après avoir fait polémique. Airbnb voulait faire sensation en proposant, dans le cadre d’un jeu-concours, une nuit sur la Grande Muraille : mais face au tollé suscité en Chine et aux craintes d’une dégradation du site, la plateforme de location a fait marche arrière, mardi 7 août.  (@franceinfo). Légende image : La Grande muraille de Chine est inscrite au patrimoine de l’humanité par l’Unesco depuis 1987.  (EYEPRESS NEWS/ AFP).

#Ville

► Vague inédite de démissions chez les maires de France. Longtemps arborée comme un insigne honneur, l’écharpe tricolore s’est transformée pour certains en un véritable fardeau. Et nombreux sont les maires à avoir ployé sous son poids. Pas moins de 1 021 d’entre eux ont présenté leur démission depuis les dernières élections municipales de 2014, révèle l’analyse du répertoire national des élus (RNE), que Le Figaro a pu exploiter. Il s’agit ici de départs volontaires et non de démissions subies, liées par exemple au respect du non-cumul des mandats. Un chiffre qui a presque doublé (+90 %) par rapport à la précédente mandature, à la même période. Cette vague s’est d’ailleurs amplifiée avec l’élection d’Emmanuel Macron. En l’espace de quinze mois, ce sont quelque 386 premiers magistrats qui ont claqué la porte de leur mairie. A lire aussi : « Nous, maires ruraux, sommes les premiers de corvée » et Pour le maire de Mesves-sur-Loire, « la démission serait une trahison » (@Le_Figaro).

#Medecine

► « Elle est très très jolie » : Louane, 5 ans née sans avant-bras gauche, a reçu une prothèse imprimée en 3D. Dans la Sarthe, à Mansigné, une petite fille de 5 ans, Louane, née sans avant-bras gauche, a reçu fin juin une prothèse personnalisée imprimée en 3D, rapporte jeudi 9 août, France Bleu Maine. Cette prothèse, aux couleurs du dessin animé La reine des neiges, peu chère, et facile à fabriquer, a été réalisée grâce à l’association E-nable qui met les familles en relation avec des imprimeurs 3D, en fournissant gratuitement les plans des prototypes. Les prothèses sont ensuite fabriquées bénévolement par les entreprises partenaires. (@franceinfo).

#Energie

► Sandra Rey invente la lumière du futur. Sandra n’est pas une illuminée bien au contraire ; à 28 ans, c’est une jeune femme qui a de la suite dans les idées. Etudiante, il a suffi qu’elle tombe sur la photo d’un drôle de poisson lumineux vivant dans les ténèbres des abysses pour donner un nouveau sens à son existence, elle qui se destinait, à l’origine au design.  Ce fameux poisson des profondeurs a, en fait, la faculté de produire sa propre lumière sans pour autant avoir besoin d’électricité. Un déclic pour Sandra qui imagine tout de suite les implications incroyables de sa géniale découverte : copions les poissons pour imaginer une solution à nos contraintes énergétiques ! Ce projet fou lui a permis de remporter le concours de son école, ce qui la persuade que ce filon est intéressant à exploiter : elle reprend alors des études d’entrepreneuriat social puis fonde sa start-up Glowee. (@LExpress).

#Solaire

► Nouvelle Aquitaine et Occitanie se disputent la première place du podium. À elles deux, ces régions ont remporté plus de la moitié des projets solaires attribués le 6 août dernier dans le cadre du dernier appel d’offres pour centrales de grande puissance. Engie l’emporte très largement chez les développeurs. Les tarifs de certains projets ont baissé de 20% depuis mars 2017. À l’inverse, la région PACA ne totalise que 11 projets, derrière Auvergne-Rhône-Alpes, avec 14 projets. A lire : 1 000 gigawatts de solaire et d’éolien installés dans le monde (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

► Hinton, LeCun, Bengio : la « conspiration » du deep learning. C’est aujourd’hui la branche la plus en vue de l’intelligence artificielle (IA). Si votre téléphone portable obéit (la plupart du temps) à votre voix, si Google sait (en principe) trouver votre animal de compagnie dans vos milliers de photos, si les voitures autonomes pourront (on l’espère) r »duire le nombre d’accidents, c’est en partie grâce au « deep learning » (apprentissage automatique profond). Cette technologie permet aux machines d’apprendre à reconnaître des sons, des images, des textes (et bien d’autres choses) en s’inspirant du cerveau humain, à travers ce que l’on appelle des réseaux de neurones, en réalité des bouts de code informatique interconnectés. Ceux-ci sont entraînés à reconnaître des motifs, et se modifient au fur et à mesure de leur entraînement. (@LesEchos).

#Data

► La Cnil va enquêter sur les données d’une étude controversée sur l’affaire Benalla. C’est une étude qui ne passe pas. La Commission nationale informatique et libertés (Cnil) a annoncé, jeudi 9 août, qu’elle allait instruire « les plaintes dont elle a été saisie » concernant les conditions dans lesquelles une ONG belge a réalisé une étude sur l’impact de l’affaire Benalla sur les réseaux sociaux. Les plaintes déposées concernent une étude réalisée par une organisation de lutte contre la désinformation, l’ONG belge DisinfoLab, qui cherchait à déterminer s’il y avait eu, ou non, une ingérence russe pour amplifier l’impact de l’affaire Benalla sur Twitter tout particulièrement. (@franceinfo).

► Données personnelles : Twitter condamné en France après une plainte de l’UFC-Que Choisir. La justice française a condamné le géant américain Twitter à modifier ses conditions générales d’utilisation, a annoncé mercredi 8 août l’UFC-Que Choisir. L’association avait assigné le réseau social en justice, jugeant certaines de ses clauses « abusives » ou « illicites ». L’association de défense des consommateurs avait saisi le Tribunal de grande instance de Paris en 2014 « pour faire reconnaître le caractère abusif ou illicite » de 256 clauses contenues dans ses conditions générales d’utilisation, a-t-elle expliqué dans un communiqué. (@franceinfo).

#Cryptomonnaie

► Bitcoin : la spéculation se retourne contre sa « créature ». Après une année folle en 2017 , le marché des cryptomonnaies est entré dans une phase de consolidation, plus ou moins brutale selon les devises et jetons. Le bitcoin, à 6.320 dollars, a perdu près de la moitié de sa valeur cette année mais a mieux résisté que la plupart des autres devises cryptographiques et jetons (« tokens »). Sa capitalisation représente la moitié des 223 milliards de dollars du marché des devises 2.0. (@LesEchos).

#MediaSocial

► Les réseaux sociaux affrontent une panne de croissance des utilisateurs. Gagner plus, mais avec une audience moindre. C’est en creux le bilan délivré par Facebook, Twitter et Snapchat ces dernières semaines à l’occasion de la publication de leurs résultats trimestriels, marqués par les spectaculaires chutes en Bourse des entreprises de Mark Zuckerberg (-19 %) et de Jack Dorsey (-20 %). Dernier épisode en date : Snap, la maison mère de la messagerie instantanée au petit fantôme, a annoncé mercredi 8 août qu’elle repassait sous la barre des 190 millions d’utilisateurs après avoir perdu 3 millions d’usagers quotidiens entre le premier et le deuxième trimestre de son exercice fiscal, la première fois que l’entreprise perd de l’audience depuis son introduction en Bourse en mars 2017. (@LesEchos).

#Transhumanisme

► Fusionner avec les machines ? Non merci, par Laurent Alexandre. Les idéologues transhumanistes de la Silicon Valley ont convaincu l’opinion que la mort n’est plus inévitable, mais les progrès biotechnologiques restent lents. En 2013, Google a créé Calico, qui vise à retarder puis « tuer » la mort ; ses premiers résultats ne sont pas attendus avant 2030. L’immortalité biologique est encore une perspective incertaine et lointaine. C’est pourquoi les milliardaires geeks s’intéressent aussi à l’immortalité numérique, qui est à l’immortalité biologique ce que les œufs de maquereau sont au caviar. Lire la suite sur le site de @LExpansion.

09 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 9 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Réchauffement climatique : on peut changer les choses en agissant au niveau des villes. Des chercheurs de l’université des sciences et technologies de Norvège ont étudié l’empreinte carbone de 13.000 villes dans le monde entier. Ainsi les zones urbaines, qui concentrent 54% de la population mondiale, représentent 70% de l’utilisation d’énergie de la planète, affirment ces chercheurs. Elles sont aussi le centre d’une croissance économique concentrée, 60% du PIB mondial étant généré par 600 grandes agglomérations. Les cent premières villes en matière d’empreinte carbone représentent près de 20% des émissions mondiales. Dans la plupart des Etats, les trois plus grandes zones urbaines vont représenter le quart de la pollution atmosphérique du pays. (@LObs).

► C’est une nouvelle alerte inquiétante concernant le climat. Dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs internationaux affirment que la pollution due aux énergies fossiles risque de pousser la planète dans un état durable et dangereux « d’étuve ». @LObs ). A lire aussi : « Terre étuve » : le scénario catastrophe du réchauffement (@LExpress). Légende image : Avec l’augmentation des températures, le rapport imagine un « niveau de la mer 10 à 60 mètres plus haut qu’aujourd’hui ». Photo : AFP.

#Ville

► « J’avais l’impression de flouer ceux qui m’avaient élu » : pourquoi les démissions s’accumulent chez les maires. Face au manque de financement, à l’isolement, à la complexification des tâches ou encore à cause de la relation avec l’Etat, le nombre de démissions chez les premiers magistrats a bondi par rapport à la précédente mandature. @franceinfo s’est entretenu avec plusieurs maires à bout de nerfs.

#Apiculture

► Des ruches dans les cimetières parisiens. En mars dernier, la Mairie de Paris lançait un appel à projets à destination des apiculteurs et des associations d’apiculture pour installer des ruches dans 19 espaces verts de la capitale. Les résultats ont été annoncés début juillet et, parmi les gagnants, trois ont eu pour idée d’installer leurs ruchers dans des cimetières: au Père Lachaise (XXe), dans celui des Batignolles (XVIIe) ainsi que dans celui d’Ivry (94). Toutes ces ruches seront peuplées avec des colonies d’abeilles Apis Mellifera (ou abeilles à miel), une espèce semi-domestique qui joue un rôle essentiel dans la biodiversité en participant activement à la pollinisation. En effet, depuis plusieurs années, le nombre d’abeilles ne cesse de baisser, principalement à cause de la pollution et de l’utilisation massive de pesticides. (@Figaroscope).

#IntelligenceArtificielle

► Sans le partage des données, la France va stagner dans la course à l’IA, par William Eldin, Fondateur de la société XXII. Pour des centaines de start-up, l’importance et la valeur de la donnée, ou « data », est primordiale pour leur développement et l’atteinte d’objectifs ambitieux, notamment pour celles qui travaillent de près ou de loin dans l’intelligence artificielle (IA). Les techniques d’apprentissage automatique (« machine learning ») reposent en effet sur de grands jeux de données annotées, et même si des méthodes pour se passer de ces données sont en développement, elles ne sont pas encore suffisamment robustes pour concurrencer les autres. (@LesEchos).

#Economie

► Samsung annonce un plan géant d’investissement. Vingt-deux milliards de dollars. C’est la somme que compte investir Samsung sur les trois prochaines années pour conduire des recherches sur l’intelligence artificielle, le support de la 5G. Mais le Sud-Coréen ne compte pas s’arrêter là puisqu’il va également étudier les innovations dans les secteurs de l’automobile et de la pharmaceutique. Si 22 milliards de dollars est une somme plus qu’importante, elle ne représente qu’une petite partie des 161 milliards de dollars que consacre Samsung à sa division R&D. Samsung assure que plus de 40 000 emplois seront créés d’ici 2021, dont 1 000 à destination des chercheurs et ingénieurs en intelligence artificielle. (@LesEchos).

► La France va investir 1,5 milliard d’euros pour l’intelligence artificielle d’ici 2022. Après les idées, les chiffres. Emmanuel Macron a annoncé fin mars que le gouvernement allait investir 1,5 milliard d’euros pour le développement de l’intelligence artificielle en France d’ici 2022. Cette annonce, faite après la remise du rapport du mathématicien et député Cédric Villani. « L’intelligence artificielle est une révolution technologique mais aussi économique, sociale et éthique », a expliqué le président de la République. « Elle ne se produira pas dans cinq ans ou dans cinquante ans. Elle est en train d’arriver. Des opportunités et des choix s’offrent déjà à nous. ». (@FigaroTech).

#Numérique

► Pour un écosystème numérique européen fort ! par Marie-Anne Barbat-Layani, directrice générale de la Fédération bancaire française. « D’aucuns considèrent que la révolution numérique, ou l’industrie 4.0, est la quatrième révolution industrielle. Au-delà de ce débat qui passionnera les historiens, force est de constater que le mot « révolution » n’est pas vain : la transformation digitale entraîne une accélération à la fois fulgurante et phénoménale des usages et des process, impactant tous les secteurs de l’économie. Ce bouleversement constitue une opportunité exceptionnelle pour nos sociétés avec l’apparition constante de nouveaux services qui contribuent à rendre notre quotidien toujours plus simple. Je pense notamment à l’intégration croissante de l’intelligence artificielle qui permet aux entreprises d’adapter mieux encore, et en temps réel, leurs offres aux besoins des clients. Le foisonnement d’innovation porté par les start-up, fintech et regtech dans notre industrie, est une chance ». Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Audiovisuel

► Disney : la TV traditionnelle en panne. Disney n’a plus de temps à perdre, dans ses différents projets. Car, si les résultats du troisième trimestre fiscal publiés sont bons mais ils sont nettement inférieurs aux prévisions, en raison notamment de ses activités de télévision traditionnelle et d’une inflation de ses coûts. Le groupe doit lancer son propre service de streaming pour la famille, basé sur son vaste catalogue. Ce sera « à peu près dans un an », « avant la fin de l’année fiscale 2019 », a confirmé Le patron de Disney, Bob Iger, durant la conférence analystes. « C’est la priorité absolue de l’année à venir, toutes les divisions du groupe lui apporteront son soutien pour qu’elle réussisse », a-t-il ajouté. Le service cohabitera avec Hulu, dans lequel Disney est désormais majoritaire. A lire : Disneyflix, la priorité absolue de l’empire Disney (@LesEchos).

► Une légende d’Hollywood lève un milliard de dollars pour réinventer la vidéo. Deux vétérans pour inventer un nouveau format de télévision. Meg Whitman, ex-patronne d’eBay et de HP, et Jeffrey Katzenberg, une légende hollywoodienne connue pour voir les choses en grand, ont officialisé ce mardi une levée de fonds d’un milliard de dollars afin de lancer leur start-up dédiée à la création de contenus vidéo (fictions, documentaires…) formatés pour le mobile, NewTV. (@LesEchos).

#Cinéma

► Le Netflix de la salle de cinéma devient moins généreux. La naissance aux Etats-Unis d’un nouveau modèle économique pour les salles de cinéma s’inspirant de la consommation illimitée de films et de séries sur les services de vidéos à la demande par abonnement de type Netflix continue à se faire dans la douleur. Ainsi, la société américaine MoviePass a-t-elle décidé de limiter à trois par mois le nombre de films que ses abonnés à environ 10 dollars mensuels peuvent aller voir dans les chaînes de salles partenaires. Cela représente une réduction drastique de sa proposition commerciale, la précédente limite étant de 1 film par jour. (@LesEchos).

08 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 8 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Logement

x► À New York, l’étau se resserre sur Airbnb. La bataille entre Airbnb et New York continue. Le maire de la ville, Bill de Blasio, a signé lundi un arrêté municipal obligeant la plateforme de location de logements de courte durée à communiquer la liste de ses loueurs. Cette nouvelle régulation, qui s’applique à tous les sites d’hébergement de courte durée et pas seulement à Airbnb, contraint les opérateurs à fournir la liste de toutes les transactions effectuées pour des logements à New York. Le but : permettre à la municipalité d’appliquer plus efficacement les textes de l’État de New York, qui interdisent de louer un logement pour moins de 30 jours, sauf si l’hôte est présent. (@latribune). Crédit photo : DR.

#Climat

► Dans les villes, en temps de canicule, les températures sont presque toujours plus élevées au centre qu’en périphérie, car dans la journée, les surfaces sombres et imperméables, goudron, béton et autres surfaces sombres captent la chaleur. Plusieurs grandes villes sont entrées en guerre contre la chaleur. Pour rafraichir l’atmosphère, la solution est de réintégrer du végétal sur les murs et les terrasses. Comme à Rennes (Ille-et-Vilaine), où 1 000 arbres vont être plantés sur une ancienne friche réaménagée. À Marseille (Bouches-du-Rhône), l’eau puisée dans la mer permet de climatiser naturellement de nouveaux bâtiments.

► Le Groupement Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (Giec) prévient qu’à l’avenir les canicules seront plus intenses et plus fréquentes. Les températures dans les villes seront supérieures de plusieurs degrés à celles des zones rurales. Comment réinventer la ville pour faire face aux chaleurs étouffantes ? « La végétalisation est une des meilleures solutions aujourd’hui pour rafraîchir la ville, grâce à l’évapotranspiration des arbres, explique Amandine Crambes, ingénieure urbaniste à l’Agence pour l’environnement et la maîtrise de l’énergie, et quand un arbre respire par les feuilles, il évapore de l’eau et cette eau rafraîchit l’air. » A lire : Comment les villes s’emploient à faire baisser la température.

#Energie

► Le réseau électrique français peut-il être piraté ? À ce jour, la France a été épargnée par toute attaque d’ampleur. Dans son rapport annuel, Réseau de transport d’électricité (RTE), chargé de l’acheminement du courant haute tension dans l’Hexagone – explique certes avoir déjoué en 2016 « 4 300 attaques » et « 200 virus » par mois, sans plus de précision sur leur nature exacte ni leur degré de sophistication. Mais dans sa recension des incidents significatifs survenus en 2016, l’entreprise ne mentionne aucune attaque informatique. RTE a refusé de répondre aux questions du Monde, citant des impératifs « de discrétion et de confidentialité ». Enedis, responsable du réseau électrique français, n’a pas donné suite à nos sollicitations. (@Pixelsfr).

#Déchets

► Chroniques de San Francisco : Le recyclage fait partie des mille et une innovations qui contribueront à rendre « our planet great again ». . Ecologie oblige, à San Francisco, tout se recycle, ou presque : les déchets organiques, en particulier la nourriture, vont dans la poubelle verte ; les déchets recyclables, dans la bleue ; et le reste (presque rien en fait), dans la noire, que Recology, l’entreprise qui gère le recyclage, loue plus cher que les autres. Recology effectue des contrôles et peut en théorie appliquer des amendes. Cette politique volontariste fonctionne bien : les habitants jettent certes encore beaucoup, mais 80 % des déchets sont recyclés (trois fois plus qu’à Paris), et de nombreux agriculteurs locaux utilisent un compost issu des poubelles et transformé dans l’usine Jepson Prairie Organics. (@LExpress).

#Telephonie

► Remade lève 125 millions d’euros pour redonner une vie aux smartphones usagés. Remade rachète essentiellement aux opérateurs télécoms des téléphones portables d’occasion pour les revendre ensuite aux particuliers après les avoir complètement remis à neuf. La société normande a annoncé, mardi 7 juillet, avoir réalisé une levée de dette de 125 millions d’euros auprès de trois investisseurs. Cette opération de financement qui étend le volant de dette du groupe va permettre à la start-up née en 2013 de monter en puissance. A lire aussi : Smartphones reconditionnés : un marché en pleine accélération (@LesEchos).

#Drone

► Fort de Brégançon : le drone est tombé à l’eau à cause d’un brouilleur d’ondes. Le service presse de l’Elysée a fait savoir à l’AFP qu’un drone a survolé lundi 6 août le fort de Brégançon, où Emmanuel Macron et son épouse séjournent actuellement pour leurs vacances. « Le drone a été neutralisé, c’est-à-dire que les ondes ont été brouillées, ce qui a provoqué sa chute puisque ce type d’appareil se pilote à distance avec des ondes », a précisé à l’AFP une source judiciaire du parquet de Toulon. Une enquête a été ouverte. Que risque le pilote ?

► Comment les forces de l’ordre luttent contre les drones. Les dispositifs physiques : Même si elle reste assez basique, la technique du filet semble plus adaptée : elle vise à entraver les rotors du drone pour stopper sa propulsion et provoquer sa chute. Les dispositifs technologiques. Les drones sont pilotés à distance grâce à des ondes radio (souvent de type wi-fi), assurant la connexion entre la télécommande et l’appareil. Ils sont donc vulnérables au brouillage de ces mêmes ondes. (@LeParisien_FDiv). A lire : Où peut-on faire voler son drone en France ? (@LExpress).

#Informatique

► Rashmi Sinha, la reine de l’expérience utilisateur. Diplômée en neuropsychologie cognitive, l’entrepreneuse indienne voulait « bâtir des outils informatiques capables d’aider les gens au quotidien ». En 2006, assistant à une conférence savante, Rashmi Sinha et son mari Jonathan Boutelle sont frappés par la difficulté qu’ont les conférenciers à s’échanger leurs présentations en ligne. L’idée de SlideShare est née. En 2007, le site compte déjà 3 millions de visiteurs uniques par mois. Ils sont aujourd’hui 80 millions. (@LesEchos).

#MediaSocial

► Train, avion, métro… En été, les community managers sont loin d’être en vacances. n période de vacances, les entreprises de voyage doivent gérer un afflux déjà considérable de messages sur les réseaux sociaux. Quand la crise s’invite, c’est pire. (@Pixelsfr).

#DroitDAuteur

► Publier une photo libre d’accès sur le net sans autorisation est maintenant interdit. La Cour de justice de l’Union européenne a jugé mardi que la reproduction sur un site internet d’une photographie librement accessible sur un autre site nécessitait une nouvelle autorisation préalable de son auteur. Cet arrêt pourrait marquer le début d’une vaste série de recours. (@latribune).

07 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 7 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

x► Ce cliché, du 18 janvier 2018, montre une formation de nuages sur Jupiter. Percer les mystères de la planète gazeuse Jupiter, c’est avec cet objectif qu’a été lancée la sonde Juno, le 5 août 2011 par la Nasa. Photo : Afp / Nasa. Voir les plus belles photos captées par la sonde Juno sur le site de @franceinfo.

#Ville

► Canicule en ville : l’îlot de chaleur, ennemi public numéro 1. C’est un fait entendu, en France comme dans de nombreux lieux de la planète, il fait (très) chaud ces jours-ci. Et plus encore dans les villes. Le coupable ? L’îlot de chaleur urbain (ICU), responsable de températures en moyenne sur 30 ans de 3°C plus élevés pendant 12 jours par mois l’été et 4 jours par mois l’hiver à Paris et dans la petite couronne. En période caniculaire, caractérisée par un ciel dégagé et l’absence de vent, cette différence peut atteindre jusqu’à 10°C. Lors de l’épisode de 2003, des écarts de 8°C avaient ainsi été relevés entre le centre de Paris et les zones rurales d’Ile-de-France. (@latribune).

#Ecole

► Vos enfants seront-ils bientôt incapables d’écrire à la main ? « Quand j’ai débuté ma carrière, j’avais quatre ou cinq élèves qui présentaient une mauvaise tenue du crayon. Aujourd’hui, la proportion s’est inversée : j’ai quatre ou cinq élèves qui le tiennent correctement. On en est là. » explique Sylvie de Sury, directrice d’école à Mourenx (Pyrénées-Atlantiques). Elle ajoute : « Ils ont moins d’occasions d’utiliser leurs mains, car les écrans sont très présents dans beaucoup de familles. Mais quand un enfant est devant un écran, ce sont les zones cérébrales de l’image qui sont sollicitées. A l’inverse, exercer ses mains demande un effort. » (@franceinfo).

#Economie

► Le « Made in Local », l’avenir du développement économique. Un tiers du développement économique des territoires est lié au « Made in Local », un levier puissant aujourd’hui encore sous-exploité. Par Élisabeth Laville, fondatrice et gérante du cabinet UTOPIES et Arnaud Florentin, économiste, directeur associé du cabinet UTOPIES. « Il n’est rien au monde d’aussi puissant qu’une idée dont l’heure est venue », disait Victor Hugo. C’est le cas de l’idée du Made in local. Aujourd’hui, rares sont les entreprises et les marques à ne pas repenser leur ancrage et les territoires à ne pas engager de chantiers autour du ré-enracinement de leur économie via circuits courts, énergies nouvelles, monnaie locale, valorisation des déchets, tiers lieux ou revitalisation des « cœurs de ville »… Lire la suite sur le site @latribune.

#Collaboratif

► Garage participatif en Lot-et-Garonne : mettre les mains dans le cambouis pour faire des économies. A la School Garage de Villeneuve-sur-Lot, les automobilistes viennent réparer eux-mêmes leur voiture en apportant leurs pièces commandées sur internet. Sous l’œil avisé d’un garagiste qui veille au bon déroulé de la réparation, ils peuvent réaliser de belles économies. (@Franceinfo).

#Paiement

► L’Allemagne face à la révolution du paiement mobile. 2018, l’année où les Allemands auront changé leurs ancestrales habitudes de paiement ? Les Gafa en rêvent. Tim Cook, le patron d’Apple, a annoncé le 1er août l’arrivée d’Apple Pay en Allemagne d’ici fin 2018. Google Pay est disponible depuis le 26 juin sur Android, qui équipe 75 % des smartphones locaux. Les caisses d’épargne allemandes ont lancé leur propre service de paiement mobile le 30 juillet pour Android aussi. La banque populaire Raiffeisen Bank devrait suivre mi-août. Jusqu’à présent, aucune banque allemande n’était parvenue à s’entendre avec Apple, faute d’accord sur l’accès aux données et le pourcentage encaissé par la firme américaine (0,15 %). La Deutsche Bank, N26 et le fournisseur de paiement Wirecard seraient maintenant sur les rangs. Les banques coopératives et d’épargne n’excluent pas un accord. (@FigaroTech).

#Banque

► Facebook veut exploiter les données de clients de banques américaines. Quelques mois après le tremblement de terre du scandale Cambridge Analytica, Facebook fait une nouvelle fois parler de lui pour son exploitation des données personnelles des internautes. Selon des informations du « Wall Street Journal » dévoilées lundi soir, le réseau social serait en discussions avec les principaux établissements financiers américains pour la création de nouveaux services sur sa messagerie Messenger, comme il le fait déjà, par exemple, avec des compagnies aériennes ou des marchands en ligne. Dans ce cadre, Facebook aurait souhaité accéder à une partie des données détenues par les banques sur leurs clients, comme les transactions de carte bancaire ou le solde des comptes courants de leurs clients. (@LesEchos). A lire aussi : Facebook à la conquête des données bancaires de ses utilisateurs (@latribune).

#Data

► Données personnelles : pour survivre, les acteurs historiques doivent répondre à trois questions stratégiques. Fortes de leurs données, les plates-formes numériques les utilisent pour se positionner sur des marchés non numériques. Une situation qui pose trois problématiques stratégiques aux acteurs historiques. Par Louis-David Benyayer, ESCP Europe et Romain Zerbib, Propedia. « On a longtemps cru que l’emprise des acteurs numériques resterait cantonnée au logiciel, aux contenus dématérialisés et à l’information. Il est clair à présent qu’ils se servent de leur maîtrise dans ces domaines pour prendre des positions sur des marchés non numériques. Qu’il s’agisse du transport, de la gestion d’infrastructure ou de la banque, les annonces et réalisations se succèdent à un rythme hebdomadaire. » Lire la suite sur le site de @latribune. A lire aussi : Facebook à la conquête des données bancaires de ses utilisateurs.

#InternetDesObjets

► Le Pentagone limite l’usage des accessoires connectés. Il est désormais interdit aux soldats et au personnel du ministère de la Défense déployés dans certaines zones d’opération d’utiliser leurs accessoires équipés de GPS, qu’ils soient en uniforme ou en civil, a indiqué le Pentagone dans un communiqué. L’objectif est d’améliorer la sécurité, après que des applications de suivi des activités physiques ont permis de révéler des données sensibles sur des soldats et membres de services de renseignements de nombreux pays. (@lp_lapresse).

#Media

► De la pub à l’abonnement : quelques conseils pour changer de modèle économique. Josh Marshall est une voix respectée dans le monde des médias. Après avoir lancé le blog politique Talking Points Memo en 2000, dont il a commencé à vivre en 2003, il a remporté le prestigieux prix de journalisme George Polk. Le tout en parvenant à traverser sans encombre le tumulte de la révolution numérique. Alors quand il décide de dispenser ses conseils sur la meilleure façon de changer de modèle économique pour passer de la pub à l’abonnement, il est sage de l’écouter. Dans un podcast pour Digiday, Josh Marshall raconte le pivot qu’il a opéré avec son blog et livre des observations qui devraient servir à tous les professionnels des médias. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#AssistantsVocaux

► Un espion intelligent à la maison ! Ils ont la forme d’enceintes, sont la continuité des smartphones et ne réagissent qu’à la voix. Destinés à s’installer à la maison pour nous simplifier la vie, ils sont aussi les oreilles de ceux qui les conçoivent. Or, à l’heure où le scandale Cambridge Analytica impliquant Facebook semble avoir réveillé les esprits sur la commercialisation de nos données, où la mise en place du RGPD (règlement général sur la protection des données) engage désormais la responsabilité des entreprises sur l’usage des données personnelles, ces appareils suscitent quelques réticences. (@LeParisien_Tech).

06 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 6 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Travail

x► Supposons que dans cent ou cent cinquante ans, le travail des humains devienne moins compétitif que celui des robots, peu chers, corvéables à merci et parfaitement acceptés par la population. « Dans ce cas, il faut bien comprendre que l’on quitte le régime qui fonctionne depuis la révolution industrielle. Dans celui-ci, la machine-outil améliore la productivité de l’ouvrier sans le remplacer ; cette productivité accrue permet à l’entreprise d’embaucher et d’augmenter les salaires. Au final, elle profite à l’ouvrier et à la société en général », explique Gilles Saint-Paul, chercheur à Paris-Jourdan Sciences Économiques. Lire les six futurs possibles au XXIIème siècle imaginés par cet économiste. Légende image : Image tirée de la série télévisée « Trepalium » (2016). Dans cette anticipation, seule une personne sur cinq a la chance d’avoir un emploi et de vivre dans la Cité, protégée par un mur. (Arte France/Kelija).

#Ville

► Singapour : des gratte-ciels anti-pollution. À Singapour, les jardins sont dans les airs. Pour lutter contre la pollution, on fait désormais pousser arbres et plantes dans les gratte-ciels. Dans le paysage urbain, une tour de 27 étages, tout juste sortie de terre, en plein coeur du quartier d’affaires. Elle sera bientôt entièrement recouverte de verdure. L’immeuble, avec son amarture d’aluminium, permet de faire grandir une véritable forêt verticale. Il est déjà couvert de lauriers : prix de l’innovation et prix du meilleur gratte-ciel. (@franceinfo).

#Climat

► Dans les villes, en temps de canicule, les températures sont presque toujours plus élevées au centre qu’en périphérie. , car dans la journée, les surfaces sombres et imperméables, goudron, béton et autres surfaces sombres captent la chaleur. Plusieurs grandes villes sont rentrées  guerre contre la chaleur. Pour rafraichir l’atmosphère, la solution est de réintégrer du végétal sur les murs et les terrasses. À Rennes (Ille-et-Vilaine), 1 000 arbres vont être plantés sur une ancienne friche réaménagée. A Marseille (Bouches-du-Rhône), l’eau de mer puisée permet de climatiser naturellement de nouveaux bâtiments. (@franceinfo).

► Le Groupement Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (Giec) prévient qu’à l’avenir les canicules seront plus intenses et plus fréquentes. Les températures dans les villes seront supérieures de plusieurs dégrées que celles des zones rurales. Comment réinventer la ville pour faire face aux chaleurs étouffantes ? « La végétalisation est une des meilleures solutions aujourd’hui pour rafraîchir la ville, grâce à l’évapotranspiration des arbres. Quand un arbre respire par les feuilles, il évapore de l’eau et cette eau rafraîchit l’air. Un arbre mature peut évaporer jusqu’à 450 litres d’eau, c’est l’équivalent de cinq climatiseurs qui tourneraient pendant 20 heures. », explique Amandine Crambes, ingénieure urbaniste à l’Agence pour l’environnement et la maîtrise de l’énergie.

► Revue de liens : – Comment les villes s’emploient à faire baisser la température (@LesEchos) ; – Les villes face à l’urgence climatique (@latribune) ; – Les villes peuvent-elles s’adapter à la canicule ? (@franceculture).

#Transport

► A San Francisco, l’arrivée des trottinettes électriques entraîne une inflation de blessures. À San Francisco, ce terrain d’expérimentation pour toute nouvelle offre de mobilité, l’arrivée des trottinettes a entraîné des effets inattendus : une hausse du nombre de blessures. Interrogés par le New York Times, certains médecins constatent de cinq à dix blessures liées aux trottinettes par semaine, contre à peine une par mois avant la diffusion de ces dispositifs visant à rendre les déplacements quotidiens moins chers et plus écologiques. « Je peux affirmer ne pas avoir vu ce type de blessures il y a quelques ans, et aujourd’hui j’en vois », a attesté Catherine Juilliard, chirurgienne de traumatologie à Zuckerberg San Francisco General Hospital. « Mais il faut que nous examinions de près les données afin de pouvoir déterminer s’il existe effectivement un lien. » (@LesEchos).

#Téléphonie

► L’intelligence artificielle sur mobile : des nouvelles perspectives. Selon l’analyste Gartner, 85% des interactions avec les marques seront sans intervention d’humain d’ici 2020 : les entreprises l’ont bien compris, il est désormais vital de fournir une expérience utilisateur sur mobile irréprochable et en phase avec les innovations technologiques. Parmi ces innovations, c’est sans nul doute l’intelligence artificielle (IA) que les marques comptent intégrer à leur stratégie mobile. Par Serge Roukine, fondateur de MobileOne. Estimé à plus de 90 milliards de dollars de bénéfices dès 2025, contre seulement un peu plus de 7 milliards cette année, le marché de l’intelligence artificielle offre d’immenses possibilités aux entreprises. La question est donc de savoir comment les annonceurs comptent exploiter l’IA pour améliorer l’expérience et augmenter le taux de conversion sur mobile. (@latribune).

#Sécurité

► Faut-il craindre l’attaque des drones ? Après la double explosion au Venezuela, la menace que peuvent faire peser les drones est prise très au sérieux. Neuf jours plus tôt, au Yémen, les rebelles Houthis annonçaient avoir lancé une attaque au drone contre l’aéroport d’Abou Dabi, capitale des Émirats arabes unis. Le problème est que les défenses anti-drones sont loin d’être parfaites. « Une option serait de positionner des drones de sécurité au-dessus des aéroports, avec une surveillance constante vers le bas, propose Bernard Hudson, ancien directeur du contre-terrorisme à la CIA. L’autre serait éventuellement d’obliger tous les drones à se connecter aux réseaux cellulaires, ce qui permettrait au moins d’identifier les pilotes amateurs non-malveillants et d’empêcher tout risque de collision. » (@LExpress).

#Web

► Comment Tim Berners-Lee, l’inventeur du Web, veut transformer sa création. A soixante-trois ans, Tim Bernes-Lee, informaticien britannique et inventeur du World Wide Web, se dit « dévasté » par ce qu’est devenu le Web. Au MIT, il a lancé un nouveau projet open source visant à inventer une nouvelle architecture redonnant le pouvoir aux internautes. (@LesEchos).

#Internet

► Huit livres pour comprendre Internet Des données personnelles à l’idéologie de la Silicon Valley, en passant par l’Internet « physique » et la liberté d’expression : Pixels a sélectionné huit livres balayant les grandes problématiques d’Internet aujourd’hui. Certains d’entre eux n’ont, malheureusement, pas encore été traduits en français. (@Pixelsfr).

#IntelligenceArtificielle

► Six raisons de faire confiance (ou pas) aux algorithmes. « Santé, éducation justice, emploi : faut-il faire confiance aux algorithmes ? » Face à cette question posée lors d’un Tribunal pour les générations futures organisé par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), des experts ont tenté de défendre tant bien que mal le sort des algorithmes et intelligences artificielles. Entre Terminator et La petite maison dans la prairie, l’humanité doit-elle choisir, ou existe-t-il la possibilité d’un monde mieux géré et plus serein ? Sans le savoir, avons-nous déjà ouvert la boîte de Pandore qui poussera l’humanité à sa perte ? (@usbeketrica).

05 Août

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 5 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Alphabet va pouvoir construire sa ville du futur à Toronto. Bientôt une smart city sur les quais de la plus grande ville canadienne. Sidewalk Labs, filiale d’Alphabet, a obtenu ce mardi l’autorisation de développer son projet de ville connectée à Toronto. Le comité de direction de Waterfront Toronto, un organisme public chargé du réaménagement des quartiers au bord de l’eau, a dévoilé un accord qui débloquera 40 millions de dollars (34 millions d’euros) pour que Sidewalk Labs élabore sa vision. Le projet transformera Quayside, un ancien site industriel de 5 hectares à l’est de Toronto, en ville du futur et devrait coûter plus d’un milliard de dollars. (@LesEchos). Légende image : Le projet transformera Quayside, un ancien site industriel de 5 hectares à l’est de Toronto, en ville du futur et devrait coûter plus d’un milliard de dollars. – Slidewalk Toronto.

#Commerce

► Reconnaissance faciale, chariots automatiques… en Chine, les supermarchés du futur. Sur la devanture est écrit en grosses lettres bleues « Hippo ». En Chine, le gros animal est devenu l’emblème d’une nouvelle chaîne de supérettes, comme le mammouth a été celui d’une des chaînes les plus célèbres de supermarchés dans la France en croissance des années 1970. Le touriste français qui découvre la Chine cet été, et qui entrera dans un de ces magasins sera sans doute surpris, et sûrement séduit, avant de s’interroger : mais pourquoi doit-il, en France, faire ses courses dans des magasins plus tristes et moins innovants que ceux de Beijing et Shanghai ? (@LObs).

#Data

► Qu’est-ce que le «Data Transfer Project» de Google, Microsoft, Facebook et Twitter ? Mettons que vous utilisez Spotify pour écouter votre musique, mais que vous souhaitiez essayer Deezer. Aujourd’hui encore, vous seriez obligé d’y chercher manuellement tous vos morceaux. Ne serait-il pas plus simple si vous pouviez directement importer vos playlists ? C’est ce que promet le Data Transfer Project (DTP), fondé en 2017 et présenté par Google, Facebook, Microsoft et Twitter le 20 juillet dernier dans un livre blanc. Le DTP vise à faciliter le transfert, d’une plateforme ou d’une application à l’autre, d’informations allant de ses contacts à ses photos, en passant par ses agendas ou les historiques de ses activités fitness. (@FigaroTech).

#Web

► Ces activistes qui misent sur la blockchain pour réinventer le Web. Depuis 2016, ils organisent chaque été un sommet visant à « décentraliser » le Web. Un rassemblement d’environ 200 activistes, ingénieurs, développeurs informatiques, juristes, artistes…, déplorant la mainmise d’une poignée d’acteurs privés sur les programmes et logiciels avec lesquels les utilisateurs interagissent directement. Au fil de la dernière décennie, Facebook et Google se sont transformés en intermédiaires indispensables et le passage de l’ordinateur au smartphone a conféré un immense pouvoir à Google et Apple, les tenanciers des boutiques d’applications. « Des forteresses ont été construites et elles ont souvent un fonctionnement effrayant », estime Brewster Kahle. (@LesEchos).

#LiensVagabonds

► Le temps compté sur Apple, Google, Facebook et Instagram. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le XXIème siècle sera-t-il dominé par la Chine ? ; – De l’incapacité à compatir face au flux des informations en continu ; – Désinformation, protection de la vie privée : un influent sénateur démocrate US propose 20 pistes pour contrer les plateformes ; – Six scénarios d’un monde sans travail ; – Youtube : huit chaînes éducatives pour s’instruire pendant les vacances.

#MediaSocial

► Ces comptes Twitter qui ont gonflé l’affaire Benalla. La tornade numérique était-elle – en partie – téléguidée ? Près de la moitié des tweets sur l’affaire Benalla ont émané des mêmes comptes, dont certains automatisés, selon une étude de l’ONG EU Disinfo Lab. Avec quatre millions de tweets publiés par quelque 250.000 personnes, « l’affaire Benalla » a trouvé une résonance « énorme » sur les réseaux sociaux. Mais « 1 % des comptes ont publié 44 % du contenu », explique Alexandre Alaphilippe, chercheur au sein de cette ONG luttant contre la désinformation, en précisant que ces premiers éléments d’analyse seront complétés une fois l’étude terminée. (@LesEchos).

#Surveillance

► Le Zimbabwe vend le visage de ses citoyens à la Chine en échange de caméras. « Tu me donnes les photos de tes citoyens pour affiner mon système de surveillance permettant de surveiller mes propres citoyens, et en échange je t’aide à mieux surveiller les tiens. » « Deal ! » Voici à peu de choses près comment a dû se dérouler l’échange entre la start-up chinoise CloudWalk Technology et le gouvernement zimbabwéen. CloudWalk Technology, start-up chinoise, a en effet un problème : son logiciel de reconnaissance faciale reconnaît beaucoup plus facilement un visage blanc qu’un visage noir. Elle n’est d’ailleurs pas la seule à voir ses algorithmes modelés par les biais raciaux : d’après une étude du MIT Media Lab publiée en février 2018, les trois principaux logiciels de systèmes de reconnaissance faciale (IBM, Microsoft, Megvii) avaient en moyenne moins de 1 % de chances de se tromper lorsqu’il s’agissait d’un homme blanc, tandis que ce pourcentage grimpait à presque 35 % lorsqu’il s’agissait d’une femme noire. Mais pour la Chine, qui veut devenir leader mondial en IA d’ici 2030, un tel écart de performances du logiciel fait particulièrement tâche. (@usbeketrica).

04 Août

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 4 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xL’Europe étouffe sous la chaleur. Une intense vague de chaleur parcourt l’Europe ce samedi avec des températures avoisinant les 46°C au Portugal, alors qu’au Pays-Bas, l’asphalte fond et qu’en Autriche, les chiens policiers portent des chaussons pour se protéger. (@LExpress). Légende image : L’Europe est traversée par une vague de chaleur. Ici, un avion survole Malaga, en Espagne, le 3 août 2018. Photo de Jon Nazca (Reuters).

#Ville

Imaginer la ville de demain, sous 50°C et sans climatisation. En 2014, les scientifiques du Giec (groupement intergouvernemental sur l’évolution du climat) avaient annoncé unanimement, à l’occasion de la publication de leur cinquième rapport, que les effets du réchauffement climatique n’allaient pas tarder à se faire sentir, avec des conséquences graves. Au programme, inondations, sécheresses et… canicules à répétition. Et une augmentation importante des températures moyennes partout dans le monde, agrémentée de pics de chaleur pendant l’été. En 2018, le climatologue Jean Jouzel, directeur de recherches au CEA, médaille d’or du CNRS et rédacteur du rapport sur le Climat de la France au XXIe siècle, avançait qu’en 2050 les températures pourraient atteindre 50°C sur une large partie de l’Hexagone. Une situation intenable. Et inquiétante quand on sait que les populations fragiles, personnes âgées, malades, handicapés, enfants en bas âge, femmes enceintes, ont beaucoup de mal à supporter les fortes chaleurs. La canicule de 2003, qui avait touché toute l’Europe et occasionné plus de 15.000 décès rien qu’en France, est encore dans tous les esprits. (@slatefr).

#InternetDesObjets

Bientôt, nous contrôlerons nos objets connectés d’un simple mouvement de la main. Les objets ne sont plus inanimés, mais deviennent tous intelligents, autrement dit connectés. De la brosse à dents au pèse-personne, du chauffage central au portail du jardin, du téléviseur au frigo, de l’arrose plante au trousseau de clés, du haut-parleur à l’ampoule électrique, on ne voit pas grand-chose qui ne soit déjà doté d’un microprocesseur. C’est lui qui les relie à une application ou un smartphone, voire, de plus en plus souvent, à un assistant vocal, comme Google Home et Alexa d’Amazon, qui nous permettent de les piloter avec la voix. L’avenir, jusqu’ici, semblait donc évident pour les fabricants : enrichir toutes leurs gammes d’une forme de fonction vocale. Sauf qu’une autre voie alternative est en train d’apparaître : et si nous leur parlions avec des gestes ? (@LObs).

#Cryptomonnaie

Près de Nantes, des ordinateurs spécialisés « minent » du bitcoin. Des centaines de machines noires et blanches, grandes comme des boîtes à chaussures, s’alignent sur des étagères en acier encombrées de fils. Des voyants clignotent sur les coffrets où vrombissent de petits ventilateurs. D’un côté, ils aspirent l’air frais acheminé par d’imposantes colonnes. De l’autre, ils recrachent une brise brûlante, 45 degrés environ, évacuée vers une trappe au plafond grâce à un système de bâches et de panneaux. « C’est essentiel pour éviter la surchauffe des puces », précise Sébastien Gouspillou, cofondateur de la société Bigblock Datacenter, située à Orvault (Loire-Atlantique), près de Nantes. Le vacarme des ventilateurs est tel que ses paroles sont à peine audibles. « Là-bas, près de l’onduleur, nous avons aussi des armoires de climatisation », ajoute-t-il en désignant un immense placard gris. Et ce n’est rien à côté de la salle suivante, dans laquelle tournent des dizaines d’autres machines, truffées de processeurs et de cartes graphiques. (@LeMondefr).

#IntelligenceArtificielle

Ce réseau neuronal fonctionne sans électricité, à la vitesse de la lumière. Ce que vient de réussir une équipe de chercheurs de l’université de Californie à Los Angeles (Ucla) est assez exceptionnel. Grâce à l’impression 3D, ils ont créé un réseau neuronal profond qui fonctionne non pas à l’électricité mais avec de la lumière. Ils appellent cela un « réseau neuronal profond diffractif » et en exposent les principes de fonctionnement dans un article paru dans Science. Dans le vaste monde de l’intelligence artificielle, l’apprentissage profond (deep learning) est la technique actuellement la plus prisée. Elle repose sur plusieurs méthodes d’apprentissage automatique (machine learning) pour entraîner des systèmes à partir de divers types de données grâce auxquelles ils vont élaborer des modèles de représentation et d’abstraction qui serviront ensuite à interpréter des informations dont ils n’ont pas une connaissance préalable. Le deep learning utilise différentes couches de traitement des données, d’où la notion de profondeur. (@futurasciences).

#Numérique

Nouveau pays, nouveau départ. Robotisation, intelligence artificielle, objets connectés : les nouvelles technologies obligeront à terme des milliers de travailleurs à acquérir de nouvelles compétences en cours de carrière pour suivre le rythme ou profiter de la manne. Dans ce troisième de quatre articles sur les visages de la révolution numérique, deux immigrants racontent comment ils ont choisi un métier d’avenir pour prendre un nouveau départ au Canada. (@LeDevoir).

#Société

Corée du Sud : 70 000 femmes contre les caméras espions. Une nouvelle manifestation pour exiger du gouvernement sud-coréen de réprimer davantage la « pornographie par caméra-espion » a attiré ce samedi à Séoul une foule record de 70,000 femmes, selon ses organisateurs. Ce sont 10 000 de plus que la précédente édition de cette manifestation mensuelle, malgré une canicule sans précédent dépassant les 37 degrés. Les manifestations dénoncent un phénomène grandissant baptisé « molka » : des vidéos de femmes tournées à leur insu dans les toilettes, à l’école, dans les trains, les vestiaires… qui sont devenues omniprésentes. (@LExpress).

03 Août

Régions.news #339 – Edition du vendredi 3 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Un pompier de Cal Fire arrose un incendie situé près de la ville d’Igo, en Californie, le 28 juillet (Photo de Hector Amezcua / AP).  Voir les images impressionnantes des incendies qui envahissent la Californie sur le site @Figaro_Inter.

#Viva-Cités [La cité digitale et résiliente] Série estivale : une ville, un thème.

► Singapour, ville-éprouvette. Singapour est une cité-état de 720 km², enclavée entre la Malaisie et l’Indonésie et qui compte aujourd’hui plus de de 5,8 millions d’habitants. Singapour serait la ville la plus intelligente du monde, d’après l’Indice mondial de performance des villes intelligentes qui classe les 20 meilleures villes intelligentes dans le monde. Cet indice est déterminé par le degré d’intégration des technologies de l’Internet des objets (IoT) et des services connectés dans quatre domaines clés : transport, santé, sécurité publique et productivité. Ainsi depuis 2014, Singapour ambitionne de devenir un laboratoire planétaire de la ville totalement digitalisée. Pour cela elle a déployé un nombre immense de capteurs et de caméras à travers la cité-État qui permettra au gouvernement de tout surveiller, de la propreté des espaces publics, à la densité des foules et au mouvement précis de chaque véhicule immatriculé. « Les Singapouriens ont une vision à très long terme, sur plus de 30 ans, explique Arnaud Leretour, directeur ASEAN-Pacifique de Business France. « Ils planifient le futur de manière très réfléchie. » Ainsi pour Ramakrishna Purushotaman, responsable de l’agence CIO Academy, « La technologie est de longue date inscrite dans notre ADN » et que « Singapour est le laboratoire du monde pour l’innovation » Prochaine étape : Masdar, ville-désert.

► Ce modèle a une limite. Anthony Townsend, chercheur à l’université de New York défend dans un article de la Technology Review, que « l’utopie parfaitement contrôlée et efficiente d’une ville sécurisée et intelligente peut fonctionner dans un lieu comme Singapour. Mais elle ne fonctionnerait probablement pas à New York ou à Sao Paulo, où les attentes en termes de conception et de ce qui fait la vitalité d’une communauté sont complètement différentes ».  Anthony Townsend confirme ainsi qu’il n’y a pas de modèle unique de ville intelligente.

► Revue de liens : – En juillet, des hackers ont volé des dossiers médicaux appartenant à 1,5 million d’habitants de Singapour, plus du quart de la population. Tous les services de santé de Singapour ont reçu l’ordre de déconnecter leurs ordinateurs du réseau ; – Singapour transforme une île en vitrine technologique des énergies renouvelables ; – Singapour, le terrain de jeu idéal pour les véhicules autonomes ?

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Le quartier de Smartseille, au nord de Marseille, s’alimente en énergie grâce à la thalassothermie. Il s’agit d’un réseau d’eau tempérée qui alimente des bâtiments à partir de l’énergie thermique de la mer. L’eau de la Méditerranée sert ainsi aux bureaux, aux hôtels et aux logements de ce quartier pour chauffer ou climatiser.

► Comment regrouper des personnes qui ont des toitures disponibles mais peu d’argent et des personnes qui ont envie d’investir dans le solaire mais pas de toit adapté ? Des coopératives ont développé le « cotoiturage » aident à développer l’électricité photovoltaïque entre voisins. Découvrer l’exemple du quartier de la Marronnière, à la Roche-sur-Yon en Vendée.

Légende image. Des décennies de recherches fondamentales ont permis de relever un défi sans précédent dans l’histoire de l’humanité : celui de développer des machines intelligentes. Le défi est maintenant de rendre ces machines morales. Lire le billet de Marina Pavlovic Rivas, Consultante indépendante en exploitation de données, L’IA n’est pas neutre : quand l’algorithme apprend, qui enseigne ?, sur le site de @metamedia. Crédit photo : Erik Eastman via Unsplash.

#IntelligenceArtificielle (Série de l’été – épisode 4).

► Un rapport publié par l’ACLU (American Civil Liberties Union) révèle que le logiciel de reconnaissance faciale d’Amazon, Rekognition, a confondu 28 des 435 membres du Congrès américain avec des criminels. Pire encore, une fois de plus, l’intelligence artificielle semble avoir fait preuve de discrimination raciale. 39% des personnes de couleur ont été identifiées comme des criminels, contre seulement 5% de blancs.

► La diversité humaine est un enjeu central pour le développement de l’intelligence artificielle. Que ce soit dans les universités ou dans les grandes entreprises du numérique, les chercheurs et ingénieurs en IA sont principalement des hommes blancs, même si la Chine est devenue un acteur majeur du secteur. Et cela n’est pas sans conséquence. « Ces algorithmes échouent plus souvent pour les femmes, les migrants, les personnes qui ne savent pas lire… Il ne faut pas qu’ils fonctionnent seulement pour ceux qui les ont conçus, mais pour tout le monde », expliquait la mathématicienne Cathy O’Neil, auteure de « Weapons of Math Destruction », un livre très critique sur l’impact sociétal des algorithmes, lors du sommet sur l’intelligence artificielle organisé par le gouvernement français à Paris, le 29 mars.

#Data

► Valeria Faure-Muntian, députée de la Loire, a remis le 20 juillet un rapport sur les « données géographiques souveraines » c’est-à-dire « indispensables aux décisions de la puissance publique et dont la disponibilité conditionne la possibilité même la décision publique ». Aujourd’hui les grandes sociétés de l’Internet, comme Google, Waze, Uber…, ont constitué des fonds géographiques dont la richesse, la simplicité d’utilisation et la gratuité. Pour le rapport, ces données le socle des politiques de demain. Encore faut-il que les pouvoirs publics animent et coordonnent leur production. Autrement les collectivités locales, les PME et les citoyens deviendront captives des grands acteurs privés. Ainsi il est recommandé que l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) bascule vers l’open data et de coordonner et animer une géoplateforme.

#Audiovisuel

► Les Américains désertent le câble pour Netflix et Hulu. En 2018, ils seront 8,1 millions aux Etats-Unis à s’être détournés de la télévision payante traditionnelle, avance une étude du cabinet eMarketer. En 2017, ils étaient plus de 10 millions à avoir résilié leur abonnement TV au câble pour investir dans les services de vidéo à la demande tels que Netflix ou Hulu. Ce phénomène a un nom précis : le « cord-cutting », en français « couper le câble ». Et si cette tendance a déjà quelques années, la part des « cord-cutters » a augmenté au-delà des prévisions. La hausse prévue était de 22% de hausse et finalement, elle est de 33%.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Netflix installe son premier studio de production en Europe. À retenir cette semaine : – Netflix attaque le marché européen depuis l’Espagne. La plateforme de vidéo à la demande a annoncé cette semaine la création de son premier « hub » de production européen, près de Madrid. Un choix reposant sur le succès de la série La Casa de Papel qui est, selon Netflix, le programme en langue non anglaise le plus regardé de la plateforme.

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