Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Numerique
Avec le digital, l’humain est-il voué à disparaître ? Autrefois, les artisans brûlaient les métiers à tisser. Demain, mettrons-nous le feu aux voitures sans conducteur ? Vieux débat. A chaque rupture technologique, il y a une redistribution des cartes. Normal. Sauf qu’aujourd’hui, l’objectif (inavoué) des entreprises 100 % digitalisées est de sortir complètement l’être humain des nouvelles chaînes de valeurs. Pour un emploi créé par internet, quatre seraient détruits. Vrai ou faux ? (@HBRFrance). Légende image : « Invisible Woman« , photo Jennifer Hardt (2011). Voir le site sweethardt.com
#Ville
Conversation avec Bernard Stiegler : « Faire de Plaine Commune en Seine-Saint-Denis le premier territoire contributif de France ». Un territoire jeune et économiquement très dynamique mais confronté au chômage de masse et aux défis de la mixité sociale et culturelle. C’est ici qu’à la demande de Patrick Braouezec, le président de Plaine Commune, le philosophe Bernard Stiegler initie un projet d’expérimentation inédit et ambitieux : faire de cette communauté d’agglomération – qui réunit neuf villes de Seine-Saint-Denis – un « territoire apprenant contributif ». Y seront menés des projets de « recherche-action » contributive, c’est-à-dire incluant les habitants ; à terme, il s’agira de mettre en place un revenu contributif pour partager différemment la richesse à l’heure où l’automatisation fait vaciller l’emploi. En novembre 2016, les premiers chercheurs ont fait leur rentrée dans le cadre d’une chaire de recherche contributive créée au sein de la Maison des Sciences de l’Homme (MSH-Paris Nord). The Conversation France a rencontré le philosophe pour en savoir plus sur cette initiative, où nouvelles façons de faire de la recherche et réflexion sur ce que le travail sera demain vont dialoguer. (@FR_Conversation).
Bernard Stiegler veut réinventer le Web en Seine-Saint Denis. Inventé en 1993 pour favoriser les échanges, le Web a été détourné de cet objectif depuis une dizaine d’années avec la montée en puissance du « capitalisme des plates-formes californiennes », selon Bernard Stiegler. Ces géants du Web captent de la valeur en détruisant de l’emploi, du lien social en créant ce qu’il nomme « la disruption » : une perte de sens et de foi en l’avenir, qui peut conduite à une folie destructive ou des formes de barbarie. (@LaCroix).
#Transport
Congestion automobile : un algorithme pour optimiser les trajets des véhicules partagés. Ce nouvel outil pourrait réveiller la colère des chauffeurs de taxis. Une équipe de chercheurs du laboratoire de science informatique et d’intelligence artificielle ( CSAIL ) du MIT vient de publier une étude qui revient sur le développement et les enjeux d’un algorithme qui doit permettre d’optimiser les trajets des véhicules partagés. Selon les scientifiques, les 14.000 taxis new-yorkais pourraient être ainsi remplacés par une flotte de 3.000 voitures partagées si les déplacements étaient rationalisés par des algorithmes. Pour aboutir à de tels résultats, le laboratoire a utilisé les données publiques des trajets en taxis de la ville américaine entre 2010 et 2013 mises en en ligne par l’université de l’Illinois.. « Au lieu de transporter une personne à la fois, les conducteurs peuvent transporter entre deux et quatre personnes à chaque fois, avec moins de trajets, en moins de temps et pour un tarif moyen similaire », explique la professeure Daniela Rus qui a dirigé l’équipe. « Un système comme celui-ci pourrait permettre aux conducteurs de travailler moins, en diminuant le trafic, en améliorant la qualité de l’air et en diminuant la durée et le stress des trajets quotidiens. » En France, les récentes décisions pour appliquer la circulation alternée dans l’agglomération parisienne et d’autres villes françaises rappellent que les pics de pollution aux particules fines pourraient se multiplier si des solutions concrètes ne sont pas proposées rapidement. (@latribune).
#Energie
Le monde de l’énergie à l’heure de la blockchain. « Aussi simple qu’en mail pour l’utilisateur », cette chaîne de blocs de données validés s’ajoutant les uns aux autres pour venir confirmer une transaction laisse circonspects certains acteurs économiques, tandis que d’autres se sont lancés dans une course de vitesse. Le secteur financier, attiré par les gains opérationnels que permet notamment la disparition des tiers de confiance, est le plus avancé en matière. Depuis le bitcoin, la crytptomonnaie lancée en 2009, les applications se sont sophistiquées et s’élargissent à d’autres secteurs. Dans l’énergie, l’initiative pilote menée à Brooklyn, permettant à une dizaine de foyers consommateurs et producteurs d’énergie solaire de s’échanger de l’électricité verte, a défrayé la chronique. Mais en dehors de l’échange direct d’électricité en peer-to-peer, d’autres applications de la blockchain, moins spectaculaires, n’en génèrent pas moins d’importantes économies, comme le souligne Pascale Jean, associée responsable du secteur énergie chez PwC. (@latribune).
#Environnement
Cette pollution invisible que génère Internet. C’est une pollution sans pot d’échappement, invisible et inodore. Pourtant, chaque clic sur internet consomme de l’électricité et génère de la pollution. Dans un rapport publié mardi 10 janvier, l’ONG Greenpeace s’est penchée sur le problème. « Si internet était un pays, il serait le 6e plus gros consommateur mondial d’énergie », estime l’ONG qui a tenté de récolter les données de consommation des principales entreprises du web. (@franceinfo).
#Politique
Faut-il confier le droit de vote aux algorithmes ? Comme l’ensemble de la société, la politique est entrée dans une ère de calculs. La data science électorale prétend capturer au plus près les comportements des individus et prédire leurs intentions de vote. Mais le monde politique en devient-il plus prévisible pour autant ? (@franceculture).
#CES2017
Premiers retours du CES 2017 par Olivier Ezratty. Il n’y a jamais de nouvelle tendance au CES ! On ne peut qu’y constater soit une amplification, soit une atténuation des tendances existantes qui ont marqué l’année passée. D’où l’étonnement de ceux qui sont déçus de ne pas découvrir au CES de révolution du niveau de celle de la sortie de l’iPhone en 2007. Mais le CES reste un point de convergence de l’industrie qui n’a pas véritablement d’équivalent dans le monde. On y constate les phénomènes de suivisme, notamment des PME et grandes entreprises chinoises qui servent de ludion des tendances de la demande des consommateurs. Lire la suite sur le site de @frenchweb.
Dix produits 100% French Tech qui ont bluffé le CES 2017. La French Tech a été particulièrement active sur le salon de Las Vegas et on ne peut que la féliciter pour les performances réalisées sur place, dont les retombées économiques devraient être importantes dans les semaines à venir pour notre pays. Parmi le lot, nous avons fait un petit Top 10 des produits qui ont marqué le CES et qui sont 100% French Tech, comme les portes-clés Aha! de Wistiki, la machine à vin D-Vine de la start-up 10-Vins ou encore le robot Buddy de chez Blue Frog Robotics… C’est parti, pour un Top 10 des produits 100% French Tech, qui mérite leur succès au CES 2017. (@PresseCitron).
#Media
Comment «journalopes» et «merdias» se sont répandus sur les réseaux. Ces néologismes injurieux, formulés sur les réseaux sociaux, stigmatisent une «caste» médiatique jugée élitiste, des accusations portées depuis des décennies par l’extrême droite. L’invective aurait de quoi faire sourire, si elle n’était pas si violente. Si vous êtes un minimum actif sur les réseaux sociaux, vous avez forcément dû voir passer le terme, et pour peu que vous soyez journaliste, il vous a sans doute déjà été servi : «journalope». Un néologisme, savant mélange de «journaliste» et de «salope», souvent accompagné d’autres mots-valises pas vraiment plus courtois, comme le relevait récemment un journaliste de Télérama sur Twitter. En tête, «merdias» (croisement de «médias» et «merde») ou le très charmant «gauchiasse» (on vous épargne l’explication de texte). Cette novlangue (qui a même droit à un palmarès sur Topito) fleurit sur Twitter et est même devenue un sujet de plaisanterie entre journalistes, qui s’amusent de l’inventivité sémantique de leurs détracteurs ou célèbrent leur «premier « journalope » de l’année» 2017. (@libe).
Sept médias qui rendent optimiste sur l’avenir du journalisme. S’intéresser à la transformation des pratiques journalistiques à l’ère numérique, c’est observer un monde qui se cherche, un monde en marche, qui souvent se perd et parfois avance. En traquer les errements, les réussites et les tentatives audacieuses est une tâche passionnante. Certaines initiatives ravivent l’espoir d’une transition numérique ambitieuse au service d’un journalisme exigeant, conquérant, fier de lui-même et respectueux de son audience. Dans ce post, @NicolasBecquet souhaite mettre en valeur sept médias qui, chacun à leur façon, défendent cette vision et partagent les points communs suivants… Lire la suite sur le blog.
#MediaSocial
Dix tendances sur les réseaux sociaux à retenir pour 2017. On le sait, l’utilisation des réseaux sociaux change et s’améliore tous les ans, que ce soit sur Facebook, Instagram, Twitter, etc. De nouvelles fonctionnalités sont inventées et les anciennes utilisées différemment par les utilisateurs. Et si on pouvait déterminer à l’avance ces tendances, ces usages de demain qui permettront d’affiner les stratégies des marques sur les réseaux sociaux ? D’adapter notre discours, nos prises de parole pour être de plus en plus pertinent ? Aujourd’hui, le service bit.ly nous fait découvrir 17 tendances social media pour l’année 2017, recueillis auprès de 14 experts du métier (j’en ai sélectionné 10 pour vous). Ces tendances nous offrent une visibilité sur ce qui sera le plus efficace sur les réseaux sociaux cette année et comment les utiliser à bon escient. (@DansTaPub).
#Infographie : Liste complète des outils #socialmedia et de leurs utilités ! #RS #Startup #Entrepreneur #reseauxsociaux #CM pic.twitter.com/j957jBvrks
— Geoffrey Hurth (@Geoffreyht) 5 janvier 2017