02Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#CES2017
A quoi ressemblait le tout premier CES, en 1967 ? Des écrans montés sur d’imposants blocs rectangulaires bardés de boutons. De quoi en mettre plein les yeux aux Américains. Quelques années seulement après la commercialisation du premier téléviseur couleur, Packard Bell et Motorola sont fiers de lever le voile, au même moment, sur leurs modèles dernier cri. Ce rendez-vous, qui n’a pas lieu à Las Vegas comme on pourrait le penser mais à New York, en 1967, est une première. Cette année-là, entre les 24 et 28 juin, en plus de ces deux fabricants, une centaine d’exposants se tiennent prêts à effectuer des démonstrations dans l’enceinte des hôtels Americana (devenu Sheraton) et Hilton, à deux pas de Times Square, avec l’espoir de faire décoller leurs innovations. Ils sont réunis dans le cadre d’un événement inédit : le Consumer Electronic Show. (@LesEchos).
Un CES trop consumer. Chaque année, on se pose la question de savoir si les produits présentés au CES sont des gadgets pour aguicher le consommateur ou des produits sérieux qui promettent une expérience suivie. Pour les objets connectés, cela signifie désormais la plupart du temps un service rendu de type Big Data, généré dans les datacenters. Difficile de résister aux promesses des objets connectés qui promettent une vie augmentée pour le consommateur… ou plus certainement encore pour le vendeur. C’est plus amusant que dans les années 2000 où la loi de Moore dictait le rythme linéaire de l’amélioration des performances des éternels PC. La fin de la loi de Moore sur les produits les plus puissants (PC, tablettes, smartphones) a en effet laissé la place à une galaxie de nouveaux périphériques, que l’on appelle désormais IoT et objets connectés ou intelligents. (@frenchweb).
Les objets connectés se marient à l’intelligence artificielle au CES. La start-up Boltt est au CES pour lancer ses objets connectés de fitness renforcés par l’intelligence artificielle. Ce lancement est symptomatique du mariage qui s’opère à Las Vegas entre les objets connectés et l’intelligence artificielle. Les objets connectés sont en effet rois au CES depuis plusieurs années. Cependant, il ne suffit plus de capter des données (le nombre de pas effectués, le nombre de calories brûlées, etc.) : si les objets ne font qu’afficher des chiffres brutes, ils ne sont pas plus intelligents que d’autres. C’est pourquoi les start-up proposent désormais d’associer le pouvoir de l’intelligence artificielle aux objets connectés. (@LesEchos).
Objets connectés : la « French Tech » veut capitaliser sur la vitrine du CES. La French Tech cherche à utiliser la vitrine du salon d’électronique CES pour vanter ses objets connectés, poursuivant un effort mené depuis plusieurs années et qui semble commencer à payer. (@Challenges).
Parapluie, pommeau de douche et diffuseur d’odeurs… Ces objets connectés pour faciliter le quotidien. Des odeurs pour nous aider à mieux dormir, un parapluie connecté ou encore un pommeau de douche pensé pour responsabiliser son utilisateurs sur sa consommation d’eau… Au Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas, les innovations présentées sont aussi pensées pour améliorer notre quotidien de manière simple. Et les Français, encore très représentés cette année, sont particulièrement doués dans ce domaine. Europe 1 est allé à leur rencontre à Las Vegas. (@europe1). A lire aussi : Au CES 2017, cinq objets connectés improbables, mais (parfois) pas si inutiles que ça (@LeHuffPost).
Le pire du salon CES et des objets connectés. Tout est bon dans l’overdose de connexions. C’est du moins le message des VRP du salon populaire CES de Las Vegas, où sont présentés des milliers de produits d’électronique grand public, plus ou moins utiles. Les start-up y sont si nombreuses –dont 500 françaises– qu’elles rivalisent de concepts pour transformer un produit du quotidien en version smart ou connectée. Mais entre idées géniales ou ridicules, la frontière devient mince. Voici quelques exemples de l’édition 2017 repérés par un compte Twitter facétieux baptisé « Internet of Shit« . (@LExpress). A voir : Les objets connectés en vedette au salon CES de Las Vegas (@LeMondefr).
Tendance au CES, « les objets connectés sont des passoires côté sécurité » avertit Gérard Berry. IoT. Le 5 janvier 2017 s’ouvre le CES (Consumers Electronics Show), grand messe de la technologie qui se tient chaque année à Las Vegas. Une manifestation dont la localisation fleure bon l’imaginaire de l’American Dream, land of opportunity… et où les innovations présentées sont appelées à donner le ton pour l’année à venir, et notamment la tendance des objets connectés qui prend de l’ampleur. Quels impacts et quels dangers pour cette révolution numérique ? Sciences et Avenir s’est entretenu avec Gérard Berry, professeur d’informatique au Collège de France, membre de l’Académie des sciences ainsi que lauréat de la médaille d’or 2014 du CNRS. (@Sciences_Avenir).
La French Tech, un succès qui reste à confirmer après Las Vegas. La French Tech s’est de nouveau distinguée lors du Consumer Electronics Show (CES). Une confirmation, après une édition 2016 déjà jugée réussie. La délégation française était la troisième plus importante en nombre d’entreprises de toutes tailles, après les États-Unis et la Chine, et la deuxième en termes de start-up. Les entrepreneurs rencontrés durant le salon attribuent sans détour ce succès à l’élan créé par la French Tech. « Nous avons eu raison de vous faire confiance », leur a lancé Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique, lors d’une soirée organisée par le Medef. Ce label, lancé en 2013 par le gouvernement, a fédéré et amplifié la communication des sociétés technologiques françaises à l’international. Il a été accompagné de mesures pour favoriser les investissements et attirer des talents de l’étranger. La France rattrape peu à peu son retard sur le Royaume-Uni dans les levées de fonds. « Les investissements ont triplé par rapport à 2014 », insiste David Monteau, directeur de la French Tech. La dynamique demeure toutefois fragile. Au CES, la présence française était une fois de plus constituée, dans une écrasante majorité, de toutes petites entreprises, dont les stands étaient disposés en enfilade à l’Eureka Park. À l’inverse, les Français étaient encore absents du hall occupé par les champions mondiaux de l’électronique. « Les Français ont beaucoup d’imagination, ils créent des start-up. Mais après, on ne sait pas ce qu’elles deviennent », tranche James Park, le PDG et fondateur de Fitbit, champion américain des bracelets connectés. (@FigaroTech).
#Economie
L’économie collaborative est-elle raciste ? Sexiste, raciste, homophobe, anti-vieux… Alors même qu’elle se veut porteuse d’un idéal de vivre ensemble, l’économie collaborative peut parfois devenir le théâtre de discriminations décomplexées. La faute aux utilisateurs ou aux plateformes ? Comment ces dernières réagissent-elles face à la froide réalité de la dérive communautariste ? Bref, l’économie collaborative est-elle le royaume de l’entre soi ? Le sociologue Dominique Cardon explique : « Le paradoxe, c’est que moins on a d’échanges d’informations sur le vendeur et l’acheteur, et moins il y a de risque de discrimination. Étrangement, le marché tend à limiter les discriminations, en réduisant l’information au prix de la transaction. (…) Nous avons tendance à choisir des personnes qui nous ressemblent. Le covoiturage est une expérience partagée entre le conducteur et les passagers qui produit inévitablement des effets de discrimination, d’un côté comme de l’autre ». (@UsbekEtRica).
#Finance
Les assureurs français à San Francisco pour réfléchir ensemble aux enjeux numériques. La Fédération française de l’assurance a organisé, en rassemblant une quinzaine d’assureurs à San Francisco pour une visite de quelques jours. « Face aux nouvelles technologies, les assureurs ont longtemps eu une attitude un peu « perso », mais ils ont désormais réalisé qu’il y avait beaucoup d’enjeux communs », estime Bernard Spitz, le président de la Fédération. Ce déplacement à San Francisco est l’occasion de mieux appréhender les différents thèmes comme l’intelligence artificielle, qui est appliquée au service client via des « bots » (robots conversationnels), à la détection de la fraude ou aux voitures connectées. La révolution des objets connectés, qui entraîne une meilleure maîtrise des dangers, oblige les assureurs à repenser leurs métiers « autour de la prévention et de l’anticipation des risques », estime Virginie Fauvel, membre du comité exécutif d’Allianz France en charge des activités numériques. Parmi les autres priorités, figurent la « blockchain » – un sujet sur lequel une expérimentation rassemblant dix assureurs a été lancée au niveau national – ou encore la cybersécurité. « Nous sommes à la fois des cibles potentielles et des solutions pour les entreprises qui sont soumises à ce risque », explique Bernard Spitz. Selon lui, l’Europe est en retard sur le sujet par rapport aux Etats-Unis. « La perception du cyberrisque en Europe est encore très faible et le droit bien moins unifié qu’aux Etats-Unis », poursuit-il. (@LesEchos).
#MediaSocial
La Russie ordonne à Google et Apple de retirer l’application LinkedIn. Après s’être attaquée en novembre au site Internet de LinkedIn, la Russie s’en prend désormais à l’application du réseau social professionnel. Elle a en effet demandé à Apple et à Google de la retirer de leurs magasins d’applications, a rapporté vendredi 6 janvier le New York Times. Une information confirmée par Apple et par LinkedIn. En novembre, un tribunal russe avait exigé le blocage de LinkedIn, invoquant la violation d’une loi russe de 2015 selon laquelle les entreprises du Web doivent stocker les données des Russes sur le territoire national. Le site avait alors été rendu inaccessible en Russie, ce qui avait affecté le fonctionnement de son application. (@Pixelsfr).
#Drone
Au CES de Las Vegas, les drones à l’âge de raison. Les drones font désormais partie du décor. Ce constat semble s’imposer au terme de l’édition 2017 du Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas qui a fermé ses portes dimanche 8 janvier et où les engins volants pilotés à distance n’auront, cette fois, guère occupé le devant de la scène. Le stade de la découverte, en effet, est révolu. Il n’y a plus un journal télévisé sans images captées par des drones, personne ne s’étonne de les voir ausculter des terres agricoles ou apparaître dans les fêtes de famille et c’est presque comme s’ils pouvaient déjà assurer des livraisons commerciales. (@LeMondefr).
#Tendance
Méta-prévisions 2017. Comme c’est de tradition, nous voici à l’aube d’une année qui se termine avec un post de circonstance. Il est temps de prendre un peu de recul et de voir ce que 2017 nous réserve. Même si on n’en sait pas grand-chose! Surtout au vu de ce qu’il en est advenu en 2016. Le futur, on le croit venir, mais on n’en sait rien! C’est le cygne noir récurrent ! (@frenchweb).
2017 sera l’année du marketing prédictif. La révolution prédictive du marketing digital est derrière nous alors que nous entrons dans l’année 2017, boostée par 4 tendances : les produits uniques, l’attribution algorithmique, l’intelligence artificielle appliquée et la DCO (dynamique créative). Les marketeurs prédictifs les plus innovants maîtriseront ces tendances pour créer des expériences client personnalisées comme jamais auparavant. (@Emarketing_fr).