La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Espace
► La dernière photo de la Tesla de Musk, en route vers l’espace, est bourrée de références geeks. « Au revoir, la Terre ! » Ce sont les mots prononcés par Starman en publiant sa dernière photo. « Starman », c’est bien sûr une chanson de feu David Bowie. Mais c’est aussi le nom donné au mannequin équipé d’une combinaison spatiale envoyé dans l’espace par SpaceX au volant de la Tesla d’Elon Musk, le mardi 6 février. Vous avez difficilement pu passer à côté du premier lancement, très médiatique, de la fusée Falcon Heavy de SpaceX et de son chargement improbable. Depuis mardi dans la soirée, une voiture électrique de luxe se balade donc en orbite autour de la Terre. Le tout est documenté grâce à des photos et vidéos. Mais la Tesla et son « conducteur », Starman, s’éloignent désormais. Il faut dire qu’Elon Musk n’avait pas prévu de laisser sa voiture polluer l’orbite terrestre, mais comptait dès le début l’envoyer en orbite autour du Soleil, en passant près de Mars et de la ceinture d’astéroïdes. (@LeHuffPost).
► Elon Musk vu par Lao Tseu : « Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde la voiture » Ah ben ça, évidemment ! Pendant qu’un milliardaire lance une décapotable dans l’espace, à Paris on n’est même pas foutu de déneiger les routes et il y a un train sur deux qui circule… Alors ? C’est un petit pas pour le milliardaire, mais on roule au pas pour le reste de l’humanité. L’avantage quand t’es très très riche, c’est que tu peux balancer ta voiture dans l’espace. Tu t’en fous, des caisses t’en as dix autres qui dorment dans un garage. (…) Elon Musk c’est une sorte de Léonard de Vinci, qui serait encarté à La République en Marche… C’est un génie à tous les niveaux. Il arrive à faire fusionner évolution technologique et marketing. C’est un peu comme si le jour où il a inventé l’imprimerie, Gutenberg avait passé la journée à imprimer des flyers pour l’inauguration de sa pizzeria… Voilà qui remet bien des évidences en question. Car comme le disait Lao-Tseu : « Quand le sage montre la Lune, l’imbécile regarde la voiture ». (@franceinter). A lire aussi : Suis tes rêves, comme Elon Musk (@franceinter), Qui est Elon Musk ? (@siecledigital), et Elon Musk est-il Iron Man ? (@Contrepoints)
#Telephonie
► Orange prépare le terrain à la 5G. Les normes officielles de la 5G ne sont pas encore définies, mais les opérateurs du monde entier sont dans les starting-blocks. Le coréen SK Telecom compte en faire la démonstration aux Jeux Olympiques d’hiver de Pyeongcheang dans quelques jours. Les américains AT & T et Verizon sont à couteaux tirés pour être les premiers à proposer de la 5G fixe à leurs clients. Orange, le principal opérateur tricolore, ne pouvait pas rester silencieux sur le sujet. Le groupe ne se lance pas dans des annonces tonitruantes pour autant. Mercredi, il a simplement dévoilé… trois champs d’expérimentation pour préparer l’arrivée de la 5G. Une technologie qu’Orange ne compte pas déployer avant 2020 – et encore, progressivement. À lire aussi : – La 5G, la technologie qui va bouleverser l’économie ; – Milan se rêve en capitale européenne de la 5G ; – La 5G passe une étape décisive ; – La 5G, une opportunité en or pour Intel. (@LesEchos).
#Entreprise
► Les Nantais d’AlloVoisins lèvent 3 millions d’euros. La start-up nantaise AlloVoisins, qui développe une plateforme d’échange d’objets et de services entre particuliers, a bouclé un tour de table de 3 million d’euros. Les investisseurs historiques, notamment le groupe M6 via sa filiale RTL, ont participé à l’opération. Fin 2016, la société avait levé 2,5 millions d’euros. Fondée en 2013 par Edouard Dumortier, Charles Cabillic et Ronan Le Moal, qui est désormais le directeur général de Crédit Mutuel Arkéa, AlloVoisins propose un service d’entraide entre particuliers. Cela peut aller du simple besoin d’une perceuse pour la journée à un coup de main pour repeindre une barrière, en passant par la location d’une poussette ou d’un scooter. (@frenchweb).
#Surveillance
► La police chinoise équipée de lunettes connectées pour traquer les criminels. Après avoir annoncé la mise en place d’un système de notation de ses citoyens pour 2020, pour récompenser les bons comportements et punir les mauvais, la Chine a décidé de ne pas s’arrêter en si bon chemin. Le pouvoir communiste veut désormais identifier et arrêter les citoyens représentant une menace pour la population à l’aide de la reconnaissance faciale. Pour ce faire, quoi de mieux que des lunettes intelligentes ? (@frenchweb).
#Numerique
► Transformation numérique : la Cour des Comptes presse l’Etat de « changer de siècle ». Si la DINSIC (la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’Etat), était un élève, le conseil de classe lui décernerait la mention « Encouragements ». Créé en 2011 sous le nom DISIC (sans le « numérique »), cet organe en charge de coordonner les actions des administrations en matière de systèmes d’information, placé actuellement sous l’autorité directe du Premier ministre, s’est engagé depuis 2014 (sous François Hollande) dans une stratégie « d’État plateforme », qu’Emmanuel Macron veut amplifier d’ici à 2022. L’objectif : moderniser l’État grâce aux nouvelles technologies, c’est-à-dire lui permettre de réaliser des économies de fonctionnement tout en assurant un meilleur service public et une meilleure coordination entre les administrations. La DINSIC, dotée d’une centaine d’agents et d’un budget total de 30 millions d’euros, est la pierre angulaire de cette transformation. (@latribune).
#Cryptomonnaie
► Le bitcoin est mort, vive le protocole Bitcoin ! Par Yorick de Mombynes, chercheur associé à l’Institut Sapiens et Gonzague Grandval, entrepreneur L. « Ce qui est intéressant, ce n’est pas le bitcoin mais la technologie derrière lui : la blockchain ». Cette affirmation à la mode est trompeuse, et l’actuelle correction sur les cours des cryptomonnaies ne la rend pas plus pertinente. Ce que nous appelons aujourd’hui « blockchain » n’est pas révolutionnaire. C’est un procédé datant des années 1990, inspiré du système de certification chaînée des chercheurs Stuart Haber and W. Scott Stornetta. Ce n’est que l’une des technologies intégrées par le génial et toujours anonyme Satoshi Nakamoto pour former le protocole Bitcoin (avec un B majuscule, pour le distinguer du jeton numérique et monétaire « bitcoin »). Ce qui explique que son dispositif ne cesse de se renforcer, neuf ans après sa création, alors qu’on annonce chaque jour sa mort imminente, c’est qu’il réalise une prouesse longtemps recherchée : permettre des transferts d’objets numériques uniques sans tiers de confiance et sans risque de censure. Lire la suite sur le site @LesEchos.
#Blockchain
► L’Assemblée nationale lance une mission d’information sur la blockchain. La blockchain a le vent en poupe depuis quelques temps : entre le gouvernement qui ouvre son usage pour l’échange de titres financiers, Bruxelles qui veut « rassembler les meilleurs experts d’Europe » dans un observatoire et les entreprises qui se lancent dans des expérimentations, en prévision de plus grands changements, la chaîne de blocs suscite un engouement certain. Cette fois, c’est au niveau de l’Assemblée nationale que cela se passe. En effet, une mission d’information vient d’être constituée afin de renseigner la représentation nationale. 17 personnes en sont membres, toutes issues de trois commissions permanentes (affaires économiques, lois et finances). (@Numerama).
► Les sept usages blockchain innovants. La blockchain sort du bois, les applications qui y recourent se diversifient. Entre la classique crypto-monnaie, le calcul des taux d’assurance pour les véhicules autonomes, la protection des données privées à l’échelle d’un état, l’optimisation de la trésorerie interne d’une grande banque ou, encore la traçabilité des grands crûs, voici 7 exemples concrets de son utilisation : L’Estonie protège les données privées de ses administrés, Gibraltar lance sa propre crypto-monnaie, Toyota veut gérer les données d’assurance des voitures autonomes, Everledger et Chai Consulting garantissent la provenance des vins d’exception, un brevet Mastercard pour un service de transfert d’argent, BNP Paribas optimise sa trésorerie interne au niveau mondial, l’entreprise minière BHP Billiton assure la traçabilité de ses échantillons.
#Transhumanisme
► Manipulations génétiques, augmentation cérébrale… La Chine est ultratranshumaniste. Les études d’opinions internationales menées par Marianne Hurstel, de l’agence BETC, illustrent le fossé culturel entre les différents pays étudiés et particulièrement entre la France et la Chine. Une première enquête, en 2015, avait révélé des différences considérables à propos de l’acceptation de l’eugénisme intellectuel. Les Français sont bien plus bioconservateurs: 13% jugent positive l’augmentation du quotient intellectuel (QI) des enfants en agissant sur les foetus, alors que 50% des jeunes Chinois y sont favorables. Les Chinois sont les plus permissifs en ce qui concerne ces technologies et n’auraient aucun complexe à augmenter le QI de leurs enfants par des méthodes biotechnologiques. En 2013, la Chine a d’ailleurs lancé un programme de séquençage de l’ADN des surdoués pour déterminer les variants génétiques favorisant l’intelligence, en comparant le génome des surdoués à celui d’individus à QI moyen. (@LExpress).
#Presse
► Aides à la presse : la Cour des Comptes incite l’Etat à soutenir le numérique. Comment soutenir la presse écrite à l’heure du numérique ? C’est la question soulevée par le rapport annuel de la Cour des comptes, publié ce mercredi. En 2017, le montant total des aides de l’Etat attribuées à la presse écrite s’élevait entre 580 millions d’euros et 1,8 milliard d’euros – une fourchette importante justifiée par une « définition large » des aides à la presse. Bémol : le dispositif actuel reste principalement concentré sur les titres de la traditionnelle presse papier. En effet, 89,5 millions étaient réservés à la presse imprimée sur 100,2 millions d’euros d’aides directes en 2016, selon le Syndicat de la presse indépendante en ligne (Spiil). (@latribune).