La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Climat
► Légende image : A Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris, le 6 février 2018. Crédit photo : Tristan Reynaud / Sipa. Les tweets qui nous ont fait rire sur la neige en Ile-de-France Mercredi 7 février, l’Ile-de-France s’est réveillée sous plusieurs centimètres de neige. Dans cette région peu habituée à ce genre de phénomène climatique, les réactions ont parfois été un peu extrêmes. Entre moqueries et bon esprit, voici quelques tweets qui nous ont fait chaud au cœur. Comme d’habitude en matière d’humour : à chacun son style. A regarder aussi : Snowboard, bonshommes de neige, lions blancs… Les plus belles photos de la France sous la neige prises par des internautes (@franceinfo).
#Ville
► En 2018, on va beaucoup parler data. Au risque de passer à côté de l’essentiel. La loi pour une République numérique du 6 ocotbre 2016 impose à toutes les collectivités de plus 3 500 habitants d’ouvrir leurs données d’ici octobre 2018. Quelques mois plus tôt tous les acteurs publics auront été soumis aux nouvelles règles européennes de protection des données personnelles. Jacques Priol, président de la société de conseil Civiteo à Nantes et auteur de « Le big data des territoires : les nouvelles stratégies de la donnée au service de l’intérêt général » explique que « les nouveaux usages de la donnée qui viennent enrichir la fabrication des politiques publiques ne sont pas neutres et anodins. (…) La ville intelligente, alimentée de données massives, doit conduire de façon concomitante à des performances optimisées de la gestion urbaine, à une transparence accrue et à un renforcement de la participation citoyenne. (@villeintelmag).
#Commerce
► E-commerce dans l’UE: vers la fin des frontières en ligne. Après le marché unique européen, un marché unique du e-commerce? Sur le Web, les frontières divisent encore l’Europe. Seuls 15% des Européens achètent des produits à des boutiques en ligne situées dans un autre pays de l’UE s’inquiètent les autorités de l’Union. La faute, notamment, au blocage géographique, qui redirige les visiteurs d’un site marchand vers sa version locale, même si elle propose des prix plus élevés. Une enquête a montré en 2015 que pour un même séjour à Disneyland Paris réservé en ligne, une famille française payait en moyenne 865 euros, contre 1204 euros pour une famille roumaine ou 1339 euros pour une famille italienne. Pour elles, pas moyen d’accéder au site français qui propose le tarif le plus bas. (@LExpress).
► Commerce en ligne: en 2017, les Français ont dépensé 81 milliards d’euros. 37 millions. C’est le nombre de cyber-acheteurs en France, recensés par le sondage Médiamétrie pour la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) diffusé ce mardi. Comme le relève cette étude, l’an passé, les Français ont dépensé en ligne 81,7 milliards d’euros, une somme en croissance de 14,3% en un an, grâce à une clientèle élargie, à l’augmentation de la fréquence d’achat et aux nouveaux comportements d’achats sur mobile, a annoncé mardi la Fédération du secteur. Elle note « un niveau de croissance maintenu depuis trois ans ». « En 2017, 1,2 milliard de transactions en ligne ont été réalisées, soit une croissance de 20,5% », ajoute la Fevad dans un communiqué. Au 4e trimestre, malgré le fléchissement de la consommation des ménages, le marché du commerce en ligne enregistre un record de croissance, notamment grâce aux opérations promotionnelles du mois de novembre. (@LExpress).
#Media
► L’information face à l’intelligence artificielle : promesses et dangers. L’intelligence artificielle et les algorithmes sont de plus en plus utilisés pour produire l’information. Cette pratique repose sur l’idéalisation de l’accès à une information personnalisée, mais elle soulève de nombreux enjeux éthiques notamment la question de leur transparence. (@InaGlobal).
► IA et médias : une innovation plus qu’une révolution. Après l’adaptation à Internet et la numérisation des contenus, les médias sont en première ligne pour tester et déployer les outils basés sur l’intelligence artificielle. Cette nouvelle vague d’innovation impacte tous leurs métiers et tous les maillons de la chaîne production. (@InaGlobal).
► IA : un robot créateur est-il un auteur ? Des œuvres sont aujourd’hui créées de façon autonome, par des intelligences artificielles (IA). La problématique liée à ce type de créations interroge les cadres juridiques actuels, droit d’auteur ou copyright, dont aucun n’est dédié à l’IA. Comment les faire évoluer ? (@InaGlobal).
#Information
► « De quoi les fake news sont-elles le nom ? De beaucoup de choses, à en juger par l’impressionnante somme de discours qu’elles ont déjà suscités dans les médias, les réunions scientifiques et les espaces de discussion, en ligne ou en ville et ce, dans plusieurs pays. De fait, la problématique rassemble tous les attributs d’une véritable question de société, dont chacun s’empare avec son propre système de croyances et de compétences. Révélatrice d’impensés, creuset de controverses, miroir grossissant de luttes d’influence, elle déstabilise les certitudes et met en lumière des déplacements qu’on préférait ne pas voir. » écrit Louise Merzeau (1963-2017) dans « Les fake news, miroir grossissant de luttes d’influences », publié le 19 mai 2015 sur le site de @InaGlobal. Elle était spécialiste des sciences de l’information et de la communication à l’Université de Nanterre. À lire aussi : Faut-il vraiment une loi contre les fake-news ? Par Florence G’sell, agrégée de droit privé et professeur à l’Université de Lorraine (@frenchweb).
► Comment empêcher la propagation des fausses nouvelles ? s’interrogent, en 1879, les 22 membres de la commission, élus par la Chambre des députés. Réponse le 29 juillet 1881 par la promulgation d’une loi sur la liberté de la presse. L’article 27 stipule : « « La publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, ou aura été susceptible de la troubler, sera punie d’une amende de 45 000 euros. »
#Television
► À partir du mois d’avril 2018, un robot humanoïde devrait présenter un journal télévisé sur une chaîne nationale japonaise. Prénommé Erica, elle a été créé par l’équipe du célèbre roboticien japonais Hiroshi Ishiguro. D’après le Wall Street Journal, Erica est dotée d’un système d’intelligence linguistique avancé, et si au départ cette dernière était destinée à un emploi de réceptionniste, sa fonction sera finalement plus complexe. Initialement, le robot était en effet capable de réciter un script assis sur une chaise, mais peut désormais entretenir une conversation avec un humain. (@sciencepost_fr).
#Droit
► Les Legaltech, ces start-up qui révolutionnent l’accès au droit. «Vingt minutes, 20 euros» : l’offre a le mérite de la clarté. Lancée en mars 2017, l’appli Call A Lawyer (traduisez «appelez un avocat») simplifie la mise en relation avec ces spécialistes du droit. Il suffit d’entrer sa problématique, la technique fait le reste. « En fonction des informations données par l’utilisateur, celui-ci se voit proposer une liste de professionnels connectés et disponibles pour un rendez-vous téléphonique immédiat, parmi les 350 de notre réseau », explique Mathieu Davy, avocat au sein du cabinet OriaMedia et créateur de l’appli. Une version « pro », destinée aux dirigeants de petites entreprises, devrait voir le jour au printemps. Un abonnement mensuel de 29,90 euros donnera un accès illimité à des spécialistes du droit social, des affaires ou du commerce. (@LeParisien_Eco).